Imparfaite mais heureuse

heureuse

Le livre indispensable de toutes les mamans Secrets de psy pour trouver sa juste place

Je tiens ici à remercier toutes les femmes à l’origine des questions qui m’ont inspiré ces pages, celles qui trouvent le courage de se mettre en chemin vers leur juste place et qui me font confiance pour les accompagner.

Merci à Claire de Saint Lager, aux éditrices Sophie et Patricia, pour m’avoir fait confiance.

Merci à ma dream team professionnelle, Hélène, Marie, Hélène et Anna, pour le soutien entier et joyeux qu’elles m’offrent à chacune de nos rencontres.

Merci à ma dream team personnelle, mon mari et mes enfants avec qui je vis une vie que j’aime tant, mes frères et sœurs, qui se sont montrés créatifs et généreux, mes amies chères, Fanny, Carine, toujours prêtes à me relire ou à m’encourager.

Enfin à vous qui me lisez, pour ce que vous ferez de cette lecture et qui contribuera à votre mesure à rendre le monde un peu meilleur : merci !

Direction : Guillaume Arnaud

Direction éditoriale : Sophie Cluzel

Direction artistique de l’ouvrage : Thérèse Jauze

Direction de la fabrication : Thierry Dubus

Édition : Patricia Strauss

Fabrication : Marie Dubourg

Composition : Astrid Payet

© Mame, Paris, 2023

www.mameeditions.com

ISBN : 9782728934133

MDS : MM34133

Tous droits réservés pour tous pays.

Introduction L

« Pourquoi nos vies sont-elles devenues si compliquées ? », « Peut-on vraiment changer ? », « Comment est-ce possible qu’il ne me reste plus assez de temps pour faire toutes les choses qui me semblent importantes ? »

Pas une semaine ne passe sans que je ne reçoive une question comme celles-là. Elles sont adressées à la psychologue que je suis. Elles émanent des femmes que j’accompagne ainsi que d’autres que je ne connais pas et qui m’écrivent via les réseaux sociaux.

Ces femmes ont un toit confortable, un cerveau agile, un travail valorisant, une vie de famille. Conscientes de leur chance, elles veulent réussir leur vie de couple, leur vie de mère, leur vie professionnelle. Après plusieurs années à déployer leur énergie pour tout mener de front, elles arrivent dans mon cabinet avec le sentiment douloureux d’être devenues des robots, sans cesse en action, manquant de temps pour tout. L’exigence sur laquelle elles bâtissaient leur ambition première s’est transformée en tyran qui détruit tout sur son passage : elles se sentent proches du burn-out, ou du divorce, et se dévalorisent en tout point.

Le voyage que je leur propose de faire vise à retrouver leur capacité à jouer de leur petite musique intérieure. Il consiste bien souvent à réunir les parties divisées d’elles-mêmes :

ranimer l’intelligence émotionnelle, souvent négligée au profit de l’intelligence rationnelle ; réinvestir leur vie intérieure, fréquemment tapie dans l’ombre de leur vie sociale ; redonner une place à « l’être », écrasé par « le faire » qui occupe tout le terrain ; nommer leurs aspirations, ensevelies sous les injonctions extérieures ou intérieures, etc.

De ce mouvement de réconciliation, avec elles-mêmes et avec leur histoire, va naître la sensation d’être, dans chaque facette de leur vie, à leur juste place avec la possibilité de vivre des relations apaisées avec les autres.

Ce livre, loin d’être un recueil de théorie psychologique ou de principes universels, est tissé d’histoires de femmes que j’ai accompagnées pour les aider à changer leur regard, à commencer par le regard qu’elles ont sur elles-mêmes. Elles s’appellent Sandrine, Charlotte, Marie, Céline… Elles existent réellement même si j’ai changé leurs prénoms pour préserver leur intimité. Chaque histoire est aussi la vôtre, la nôtre, celles des femmes d’aujourd’hui.

Chaque chapitre de ce livre commence par une question, formulée par elles et peut-être par vous aussi. En miroir de ces questions sans réponses définitives, je propose d’autres questions, que j’espère propice à vous mettre en mouvement. Loin d’être exhaustive, j’ai choisi de me concentrer sur une idée par question pour que chaque chapitre n’excède pas cinq minutes de lecture.

Et si la qualité de votre vie dépendait des questions que vous vous posez ?

Mieux me connaître pour gagner confiance en moi

Écouter ce qui se passe en moi

Question 1

Comment savoir de quoi j’ai besoin ? Lucie

ou les piliers du tabouret

Lucie, en devenant mère, se dévoue tout entière à son bébé. Ses besoins à elle sont mis de côté, remplacés par l’écoute des besoins vitaux de ce petit être entièrement dépendant de ses parents. Les premiers jours, elle déjeune en fin d’aprèsmidi, et s'aperçoit le soir qu’elle ne s’est toujours pas douchée, préoccupée depuis le matin par les biberons, les couches, l’approvisionnement en compresses et le soin du nombril. Au bout de quelques semaines, elle a pris des repères, elle s’organise et parvient à se préparer avant 10 heures. Les bons jours, elle fait même une toute petite sieste en même temps que son bébé. Peu à peu, Lucie redonne de la place à ses besoins vitaux, ou physiologiques.

Mais qu’en est-il de ses besoins fondamentaux ?

Une fois les besoins vitaux satisfaits, pour identifier ses besoins fondamentaux, on peut se poser la question : quels sont les besoins qui, quand ils sont respectés, me permettent de retrouver ma motivation et le meilleur de mes capacités ?

Le besoin de relations de qualité ? Le besoin de beauté ?

Le besoin de contact physique ? Le besoin de légèreté ? Le besoin de nouveauté ? Le besoin de calme ? Le besoin d’intimité ? Le besoin de découverte ? Le besoin de reconnaissance ?

Le besoin de défis ? Le besoin de jouer ? Le besoin de me dépasser ? Le besoin de créer ?

Quels sont, à mon avis, mes trois besoins fondamentaux, ceux qui me permettent de donner le meilleur de moi-même ?

Lucie se découvre mère pour la première fois et observe son conjoint devenir père. En plus des grandes joies qu’elle vit, elle traverse donc des bouleversements psychologiques importants. Son rapport au temps change et elle ne jouit plus de la liberté dont elle disposait avant. Rentrer tard de son travail lui pèse maintenant, elle qui se donnait sans compter. Elle modifie ses habitudes, renonce aux séances de cinéma d’auteur qu’elle s’offrait en fin d’après-midi et qui nourrissaient son imaginaire, pressée qu’elle est de retrouver son nouveau-né. Elle organise moins de voyages avec son conjoint, privilégiant les week-ends en famille élargie, mue par un désir de resserrer les liens familiaux, et ravie du relais que représentent les grands-parents pour la garde du bébé.

Plus tard, un deuxième bébé naît, puis un troisième. Lucie s’est organisée depuis la naissance de son premier enfant, elle aime la famille qu’elle et son conjoint bâtissent. Mais quand

elle frappe à la porte de mon cabinet, elle dit se sentir à côté d’elle-même, en panne sèche : « Tout me semble une montagne. Je suis fatiguée matin et soir. J’ai mal partout. Je ne me reconnais pas. »

Lucie manque de sommeil, certes, mais elle prend aussi conscience qu’elle néglige depuis des années ses besoins fondamentaux. Comment les retrouver ? Avant la naissance des enfants, elle n’a jamais eu besoin de les nommer. Elle les vivait sans réfléchir. Elle et moi partons en exploration, à la recherche de ses trois besoins les plus fondamentaux, ceux qui lui permettent de tenir debout, et que j’appelle les piliers de son tabouret. À la lumière de sa vie d’adulte, nous identifions, parmi tous ses besoins, les trois qui conditionnent sa vitalité : le besoin de se sentir liée aux autres, le besoin d’une vie intérieure riche et le besoin de découverte. Chacun de ces besoins se trouvait nourri avant :

* elle aimait l’intimité et la complicité forte que lui procurait sa vie amoureuse avec son conjoint, et la fréquence des contacts qu’elle avait avec ses amis ;

* elle avait du temps pour nourrir sa vie intérieure, notamment avec le cinéma, mais aussi avec des podcasts qu’elle écoutait chaque semaine, et en lisant chaque soir jusqu’à tard ;

* enfin son besoin de découverte était assouvi par les voyages qu’elle s’offrait avec son conjoint plusieurs fois par an.

Avec la maternité, aucune de ces activités n’a perduré, faute de temps et d’argent essentiellement, la priorité allant à la vie de la famille.

Lucie se sent en panne. Elle a sans doute besoin d’un repos et d’un répit que sa vie effrénée ne lui offre pas spontanément. Mais pour se sentir pleine de vitalité, je l’engage aussi à nourrir les trois besoins que nous avons identifiés comme les piliers de son tabouret : le besoin de connexion aux autres, le besoin d’intériorité, le besoin de découverte. Alors bien sûr, elle ne va pas pouvoir recommencer à visiter le Brésil avec sa marmaille dans son sac à dos pour nourrir son besoin de découverte comme elle le faisait avant. Mais peut-être peutelle, la semaine prochaine, aller déjeuner dans un quartier de sa ville où elle ne va jamais. Peut-être a-t-elle la possibilité et l’envie de changer de route pour emmener ses enfants à l’école demain, en s’organisant pour y aller à pied même s’il faut marcher une demi-heure. Nous cherchons ensemble comment nourrir ses besoins fondamentaux différemment, en prenant en compte les possibilités et les limites de son mode de vie actuel. Une fois ses besoins fondamentaux nommés, Lucie se sent rassérénée : « Je me sens recentrée, il me paraît évident que si je ne nourris pas ces besoins, rien d’autre ne peut aller. » Néanmoins, constatant combien elle s’est jetée tout entière dans la vie de famille, au mépris de sa propre santé, je l’encourage à rester vigilante aussi souvent que possible à ses besoins immédiats. Se poser la question : « De quoi j’ai besoin, là, tout de suite ? » va l’obliger à porter son attention sur son corps et à se demander comment elle se sent, par exemple : « Là j’ai besoin d’un câlin. Je me sens éprouvée par le tunnel du soir. Je vais aller demander à mon mari de me serrer fort dans ses bras », ou alors : « J’ai besoin de tranquillité, je me sens assaillie par les demandes des autres, au travail et maintenant à la maison. Je vais

m’allonger cinq minutes. » Lucie ayant perdu l’habitude d’écouter les sensations de son corps, je lui propose de passer par l’écoute de son besoin immédiat pour en déduire sa sensation puis répondre à son besoin.

Par extension, il est aussi possible de chercher à identifier son besoin dans telle ou telle situation. Par exemple Lucie prépare un déménagement et s’inquiète de la fatigue supplémentaire occasionnée par cet événement : « Plus la date approche, plus je suis anxieuse. » Je lui pose la question : « Lucie, pour que ce déménagement te fatigue le moins possible, de quoi as-tu besoin ? » Elle répond : « J’aurais besoin que mes enfants soient ailleurs que dans nos pattes pendant trois jours. J’aurais besoin d’aide pour défaire les cartons. Et j’ai besoin de me sentir connectée à mon mari pour la première soirée dans la maison. » En nommant ses besoins, elle a pu faire retomber la tension et se mettre en mouvement.

Comme Lucie, quand on a le sentiment de ne plus avancer, nommer ses besoins fondamentaux - ceux qui sont souvent passés à la trappe avec la maternité - permet de retrouver sa vitalité. Si la question « De quoi j’ai besoin pour avancer ? » était inscrite sur la face d’une médaille, sur l’autre face on trouverait : « Qu’est-ce que je ne respecte pas en moi ? » Or il est de la responsabilité de chacun de s’en occuper afin que la vie circule en soi et dans nos relations avec les autres.

Et moi ?Questions pour me mettre en mouvement

• QU’AI-JE TROP ENDURÉ CES DERNIERS TEMPS ?

• QU’EST-CE QUI, SI JE NE LE VIS PAS ASSEZ RÉGULIÈREMENT, M’ÔTE TOUTE VITALITÉ ?

• DE QUOI AI-JE BESOIN, LÀ, TOUT DE SUITE ?

Question 2

Comment me ressourcer ?

« Celui qui ne se repose jamais fatigue les autres… »

Cette phrase – que m’a dite une femme que j’ai accompagnée il y a quelques années - me fait rire autant que je la trouve éclatante de vérité. Cette partie s’adresse à toutes celles qui ne savent pas s’offrir des temps de ressourcement. Il ne s’agit pas de les fustiger doublement en les accusant de fatiguer les autres avec leur tourbillon d’activités alors que celui-ci est lié avant tout à leur fort engagement auprès de leur entourage : « Mon mari devrait voir que je n’en peux plus ! », « Ma mère ne comprend pas que ce qu’elle propose ne m’aide pas vraiment… », etc.

Il s'agit de mettre l'accent sur l'aspect incontournable de la ressource.

Qu’est-ce qu’une activité ressourçante

?

C’est un moment, un lieu, une action, une attitude qui apporte de l’énergie.

Cela commence par le sommeil ou l’alimentation quand on y prête attention.

Cela peut être, pour certaines extraverties, un déjeuner avec une amie ou une séance de sport qui vous détend.

Ce sont des temps de plaisir, certes, mais surtout des moments où l’énergie engrangée est plus importante que l’énergie dépensée.

Quand je questionne les femmes qui viennent à moi sur le temps qu’elles réservent dans leur semaine pour lire, se reposer, méditer, faire une sieste, contempler une jolie vue, la majorité d’entre elles me répondent : « Je n’ai pas le temps pour ça ! »

Gabrielle ou du temps pour soi

Gabrielle souffre de ne pas pouvoir prendre de temps pour elle : « Entre ma fille, le travail, mon mari, mes parents qui vieillissent, je navigue d’obligation en obligation toute la journée : je n’ai pas le choix ! Mon seul plaisir, c’est la bouffe. Je mange, je mange et… je grossis ! »

Je lui propose de rendre obligatoire le fait d’attribuer du temps, chaque semaine, au soin accordé à elle-même – et que cette obligation passe avant toutes les autres…

Gabrielle ne sait pas encore tout le bénéfice qu’elle peut tirer de ces moments qui reviennent à « ne rien faire ». Mais elle veut sortir de cette spirale infernale qui lui « pourrit la vie », y compris ses relations avec son mari et sa fille. Elle mentionne un parc près de chez elle, dans lequel elle se dit prête à se rendre deux fois par semaine pour marcher ou s’asseoir sur un banc avec un livre.

Elle se dit à la fois séduite et intimidée par cette obligation qui ressemble fort à une autorisation : celle de vivre en honorant ses besoins de ressourcement !

Comment arriver à prendre des temps de ressourcement ?

En considérant que c’est nécessaire !

Perrine ou un pas après l’autre

Comme ressourcement, Perrine mentionne son cours de yoga hebdomadaire qui lui fait beaucoup de bien au point d’avoir envie d’en faire tous les jours : « Ce serait bien si c’était quotidien mais je n’y arrive pas. » Je l’encourage alors à choisir un des gestes qu’elle aime dans son cours de yoga pour le refaire chaque jour plusieurs fois. Je lui propose de me le montrer pour que nous le réalisions ensemble. Elle choisit une respiration et me guide. Nous nommons ensuite chacune les bénéfices ressentis lors de cette expérience : détente physique, respiration plus profonde, diminution nette des pensées. Le tout a duré moins d’une minute. « Puisque tu mesures les bénéfices de cette courte activité, qu’est-ce qui te permettrait de reproduire cette expérience plusieurs fois par jour ? »

Perrine trouve une solution qui lui convient : elle se lève plusieurs fois par jour pour aller boire un verre d’eau et veut associer ce verre d’eau à cette respiration. Elle m’écrit plusieurs mois après : « J’ai adoré faire cette respiration chaque jour. Maintenant je prends carrément 10 minutes de yoga le matin et un temps de lecture de 30 minutes avant de me coucher. Je me sens beaucoup moins irritable. »

Audrey ou l’énergie féminine

Audrey se demande en début de séance : « Ce sentiment d’être débordée passera-t-il quand les enfants grandiront ? »

Ma réponse est double : oui et… non ! Oui, l’âge de ses enfants fait qu’ils ont beaucoup besoin d’elle actuellement. Non dans la mesure où quel que soit l’âge de ses enfants, il me semble qu’Audrey, pour ne plus courir après le temps, doit apprendre à se ressourcer. En m’écoutant, elle prend conscience qu’elle ne dispose d’aucun espace pour elle dans la maison.

« Que pourrait être ce lieu dans ton petit appartement ? »

Elle me répond aussitôt : « Le gros fauteuil hérité de ma grand-mère ! »

« Et que ferais-tu dans ce fauteuil ? »

« Je lirais, je ferais de courtes méditations, de petites siestes, j’écouterais de la musique, j’écrirais, car je m'aperçois que cela me fait du bien d’écrire ! »

Audrey ne s’offre comme temps pour elle que celui de nos séances. Le reste du temps elle est toujours dans l’action et l’organisation. Elle découvre qu’elle ne s’appuie que sur son énergie masculine pour vivre en étant en permanence dans l’action, la planification et la performance – que ce soit au travail où elle accomplit les tâches de deux personnes ou avec ses enfants.

Sa détente passe par la tête car elle aime les massages

du crâne et les postures inversées au yoga, mais aussi par les sensations de glisse que la voile, l’aviron ou la natation lui offraient de vivre, du temps où elle pratiquait ces sports.

Tout cela ne parle-t-il pas d'énergie féminine ? La plus grande mobilité que les postures inversées laissent à son bassin, la glisse sur l’eau, les caresses des mains qui la massent, la paix qu’elle vit à ces moments-là dans son corps et dans sa tête ? Cette hypothèse d’une jauge d’énergie à vide parce qu’elle ne vit pas assez son énergie féminine la fait pleurer à chaudes larmes.

Se ressourcer est nécessaire pour tous, hommes et femmes. Les femmes qui s’épuisent à tout vouloir mener de front ont cela en commun qu’elles sont sans cesse en action. C’est pourtant l’alchimie que chacune crée entre action et régénération qui fait sa puissance.

Et moi ?Questions pour me mettre en mouvement

• À QUELLE FRÉQUENCE DOIS-JE BRANCHER MON TÉLÉPHONE

PORTABLE POUR QU’IL RÉCUPÈRE L’ÉNERGIE LIÉE À L’USAGE

QUE J’EN AI FAIT ?

• SI JE FONCTIONNAIS SUR BATTERIE, AU VU DE L’ÉNERGIE

QUE JE DÉPENSE CHAQUE JOUR, À QUELLE RÉGULARITÉ

DEVRAIS-JE M’OCTROYER DE LA RESSOURCE EN ÉNERGIE ?

Comment calmer le flot de mes pensées ?

Je pense trop ou

le bouton pause

Vous êtes sous la douche, comme chaque matin. Sauf que ce matin… vous êtes en retard, vous entendez votre fille tousser depuis sa chambre et vous êtes assaillie par vos pensées : « Je me sens fourbue, je me suis encore couchée trop tard, je suis crevée, et flûte, j’ai oublié d’étendre le linge hier, les vêtements vont sentir mauvais dans la machine à laver, oh non junior pleure, je n’ai plus que deux minutes pour m’habiller, ah et je dois prendre un rendez-vous chez le médecin pour lui. »

Puis, une fois habillée, en allant préparer le biberon pour votre fils, vous jetez un coup d’œil rapide à votre smartphone, vous vous connectez à votre compte Insta et tombez nez à nez avec une publication d’une amie qui partage son

humeur du jour avec une jolie photo d’elle maquillée, toute belle, prête pour aller travailler et vos pensées repartent :

« Elle est tellement belle, heureusement que personne ne me voit là maintenant, je ne suis pas coiffée et puis quel désordre dans la cuisine… »

Il est à peine 7 heures du matin et déjà vos ruminations ont entamé la majorité de votre énergie…

Alors, comment faire quand ces pensées nous assaillent matin et soir sans relâche ?

D’abord, identifier ce qui tourne dans votre tête :

* que disent vos ruminations mentales ?

* lesquelles vous agacent ?

* lesquelles vous procurent du stress ?

* y a-t-il des moments où le calme revient dans votre tête ?

Noter pendant une semaine vos pensées obsédantes, car aussi « inintéressantes » qu’elles soient à vos yeux, elles vont vous renseigner sur ce que vous endurez au quotidien.

Table des matières L

Mieux se connaître pour gagner confiance en soi et trouver son équilibre !

J’ai beau dormir, je suis toujours aussi fatiguée : que faire ?

N’est-ce pas égoïste de s’occuper de soi ?

Comment impliquer mon mari dans les tâches du quotidien ?

Les disputes de mes enfants me rendent folle : que faire ?

Comment apprendre à dire non ?...

Une psychologue se met à l’écoute de vos questions et vous livre ses secrets pour affronter les défis du quotidien.

Être mieux à l’écoute de son corps, comprendre ses émotions et celles des autres, retrouver de l’énergie, exercer une juste autorité, etc. : ce livre, riche de l’expérience et de l’intimité de tant d’autres femmes, est une aide précieuse pour trouver ses propres réponses.

Pour les mères de famille exigeantes qui veulent concilier toutes les facettes de leur vie avec leurs aspirations profondes.

Valérie de Minvielle, psychologue clinicienne depuis plus de 25 ans, a fondé « Ma Juste Place » : une méthode d’accompagnement personnalisée pour les femmes qui veulent se sentir à leur juste place dans leur vie personnelle, conjugale, familiale, professionnelle et sociale. Chroniqueuse référente depuis 2017 pour le site des Fabuleuses au foyer qui s’adresse à plus de 200 000 lectrices, elle est également l’auteur de Trouver ma juste place – dans le quotidien de 7 femmes inspirantes paru en janvier 2020.

Illustration de couverture : Marie Pertriaux