L'aquarelle par Bleu Tango

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DÉBUTANT CONFIRMÉ EXPERT

Lou Ripoll

l'aquarelle paR


sommaire Avant-propos .................................................... 9

Zoom technique

Avant de commencer

Billet d’humeur

La lumière ........................................................ Les couleurs minimales pour commencer ............................................ Pinceaux et papier .. ....................................... Les indispensables . . ......................................

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Un pinceau à la main

01 Recherche d’écritures . . ........... 19 Je me souviens

« La botte secrète » ........................ 21 Expérimenter

Poissons qui frétillent . . ................ 22 Expérimenter

Poissons colorés ............................ 24 Expérimenter

Flore sous-marine ......................... 26 Observer et composer

Algues et coraux ............................ 28 Zoom technique

Choisir ses pinceaux ..................... 31

Billet d’humeur

Le temps de l’aquarelle .. .............. 33

Certains l’aiment chaud ! ............ 47 Plongée dans le bleu .................... 49 03 Du général au particulier.... 51 Je me souviens

Une seule ligne suffit ................... 53 Expérimenter

Les traits de force des silhouettes ............................... 54 Expérimenter

Les traits de force toujours… ..... 56 Expérimenter

Dessiner comme on sculpterait .58 Observer et composer

Du général au particulier ............ 62 Zoom technique

Tracer au bleu . . ............................... 65 Billet d’humeur

Observer et choisir . . ...................... 67 04 Choisir ses accords et ses contrastes . . ........................... 69 Je me souviens

La couleur secrète .......................... 71 Expérimenter

02 Ombre et lumière . . ......................... 35 Je me souviens

Expérimenter

Expérimenter

Expérimenter

Expérimenter

Observer et composer

Entre ombre et lumière .. .............. 37 Modeler les volumes .................... 38 Jouer sur les transparences.. ........ 40 Expérimenter

Les ombres portées .. ..................... 42 Observer et composer

La perspective atmosphérique ............................... 44

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Les camaïeux .................................. 72 Introduire du contraste ............... 74 Les couleurs complémentaires... 76 Des camaïeux et leurs complémentaires ........................... 78 Zoom technique

Le répertoire de couleurs . . ........... 81 Billet d’humeur

Apprendre et sentir . . ..................... 83


05 Les gris colorés .. .......................... 85 Je me souviens

Les gris innommables . . ................ 87 Expérimenter

Le gris innommable n’existe pas ...................................... 88 Expérimenter

Nuances de toits ............................ 90 Observer et composer

Schématiser pour composer ...... 92 Zoom technique

Le blanc ............................................ 95

Billet d’humeur

Oublier ce qu’on sait ..................... 97

Expérimenter

Régulier ou irrégulier ?............... 120 Observer et composer

Dans les motifs Bleu Tango ..... 122 Observer et composer

Un motif, trois interprétations . 126 Zoom technique

Dessiner par le vide . . .................. 129 Billet d’humeur

Occuper l’espace ........................... 131

08 Carnet de voyage .. .................... 133 Je me souviens

Voyage au Japon .......................... 135 Expérimenter

06 Nuances de noir ............................ 99

Superposer . . ................................... 136

Je me souviens

Expérimenter

Expérimenter

Expérimenter

Expérimenter

Observer et composer

Film noir .......................................... 101 Mille nuances de noir ................ 102 Trois niveaux de gris avec les films noirs ............................... 104 Observer et composer

Trois niveaux de gris avec les estampes japonaises ........... 106 Observer et composer

Composer l’image ........................ 108 Zoom technique

Cadrer la réalité .. ............................ 111 Billet d’humeur

Quelques heures de vol . . ............ 113 07 Occuper l’espace . . ....................... 115 Je me souviens

Le yin et le yang............................ 117 Expérimenter

Dense ou espacé ? . . ...................... 118

Juxtaposer . . .................................... 138 Composer les double-pages . . ... 140 Exemples de composition ........ 142 Zoom technique

Mon matériel de voyage . . .......... 145 Billet d’humeur

Dessiner d’après nature .. ........... 147 09 L’accident . . .................................... 149 Je me souviens

Quand je suis devenue aquarelliste . . ................................... 151 Expérimenter

Dans le grand mouillé .. .............. 152 Pour conclure

Galerie d’accidents ...................... 154 Billet d’humeur

Épiphanie ........................................ 157

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C

La lumière

omment bien s’installer quand on commence à peindre à l’aquarelle ? En se mettant à la lumière du jour ! Pas dos à la fenêtre donc... Et quand il fait trop gris ou que la nuit est tombée ? Une lampe avec une ampoule lumière du jour (bleutée) sera parfaite.

Pourquoi nos lumières électriques jaunes ne remplaceront jamais la lumière du jour ou une ampoule qui l’imite ? Voici une anecdote de mon adolescence qui répondra à cette question : j’avais passé une soirée entière, à la lumière électrique, à finir un dessin à l’aquarelle entamé dans l’après-midi... Le lendemain, j’ai eu la surprise de découvrir à la lumière du matin que tous mes blancs étaient roses ! La lumière électrique jaune déforme notre vision des couleurs, et je ne m’étais pas rendue compte que ce que je prenais pour des touches de blanc dans mon dessin était des roses et jaunes pâles ! Amère découverte, j’en souris encore, chaque fois que j’allume ma lampe lumière du jour.

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couleurs minimales Les pour commencer

P

our les gammes de couleurs, chacun a ses préférences... Si vous débutez complétement et qu’il vous faut acheter vos premiers godets de couleur, voici mes conseils de « palette minimale » !

J aunes : un jaune d’or primaire, un jaune citron, un jaune de Naples (pratique car impossible à obtenir par mélange). Rouges : un rouge qui tire vers l’orange, un rouge tomate bien vermillon, un rose qui tire vers le magenta, un rose garance, et pourquoi pas un violet ? Bleus : un bleu de Prusse bien foncé, un bleu cobalt (ou outremer), un bleu cyan clair et lumineux. Verts : un vert de vessie, un vert-jaune (anis par exemple), un vert pomme, un vert émeraude clair ou foncé. Marrons : une terre brûlée bien foncée (pour pouvoir la mélanger avec le bleu de Prusse et obtenir un noir coloré et joli), une terre de Sienne qui tire vers le rouge, un ocre. Éventuellement du blanc en gouache, qui permet de « lacter » les couleurs, l’effet est différent des couleurs diluées à l’eau. Préférez composer vous-même votre boîte d’aquarelle, plutôt que d’en acheter une toute faite, car ces dernières sont remplies de couleurs douces (par exemple trop de bruns) plutôt que de couleurs vibrantes. Il est possible d’atténuer une couleur vive, jamais le contraire !

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Moodboard

01 recherche d’écritures

L ’importance de l ’eau

à

l’image de la boîte à cigarillos de mon père, le point de départ de ma créativité est souvent une collecte, comme un glanage sur une plage : une récolte de coquillages, de verres polis, d’algues séchées. Je commence toujours par une collecte d’images, de couleurs et de rythmes.

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Expérimenter

Poissons colorés

E

t si on intégrait plus de couleurs ? Maintenant que vous avez expérimenté les techniques de mouillé, à vous de jouer en variant les teintes. Saurez-vous deviner les étapes pour obtenir le poisson-clown ?

Mouillé sur mouillé... avec des couleurs vibrantes !

Pour dessiner les dernières nervures en bleu foncé, j’ai soigneusement attendu que tout soit sec. L’aquarelle est souvent une question de patience.

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À expérimenter Mouillé sur mouillé... puis j’attends que tout sèche pour tracer les rayures jaunes.

Mouillé sur mouillé... avec des couleurs vibrantes sur un jus clair.

Sur papier sec, vous pouvez charger plus ou moins votre pinceau en eau et en pigments. Peu chargé en eau, vous obtiendrez un tracé plus précis. Chargé en eau, votre trait sera plus fluide et moins contrôlé. La quantité de pigments dépendra de la saturation de couleur que vous souhaitez ! Sur papier mouillé, j’humidifie le papier avec de l’eau claire ou avec un jus d’aquarelle (clair ou foncé). On peut mouiller plus ou moins généreusement le papier, cela changera les effets : un papier légèrement humide donnera des diffusions subtiles, tandis qu’avec un papier très mouillé, on obtiendra des effets plus fluides et plus incontrôlés. Sur papier plus ou moins mouillé, on peut donc également tracer avec un pinceau plus ou moins sec ! Si vous chargez fortement votre pinceau en eau et en couleur, vous aurez un effet très coloré et très diffus. Si vous mouillez peu votre pinceau, les pigments se diffuseront moins et auront un tracé plus net.

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Expérimenter

P

Modeler les volumes our ombrer un dessin et modeler les volumes, j’utilise toujours du bleu, et jamais, ô grand jamais, de noir. Pour matérialiser la lumière et ses éclats, j’utilise le blanc du papier et l’aquarelle très diluée, jamais le godet de gouache blanche.

Pour ombrer mon dessin au bleu, j’attends que la première couche soit sèche. Parfois je n’attends pas, pour que l’ombre soit plus diffuse et douce.

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J’ai choisi les corps sur la page car la lumière estivale y est très forte. Le bleu crée le modelé des corps et les ombres au sol, très marquées, qui permettent « d’asseoir » le modèle ou l’objet, de « l’amarrer » au sol.

J’utilise ici le bleu en couche uniforme pour modeler le corps et créer l’ombre au sol. À droite, je rehausse avec un bleu foncé les zones que je souhaite mettre en avant.

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Zoom technique

Certains l’aiment chaud !

V

ous connaissez le principe des couleurs froides (les bleus et verts) et des couleurs chaudes (les rouges, roses, bruns et jaunes...). On classe donc aisément les bleus dans les couleurs froides. Pourtant, il existe des bleus froids et des bleus chauds. Vers la gauche, ces bleus tirent vers le cyan, le vert, les turquoises : ils sont froids. Vers la droite, ces bleus contiennent du rouge, tirent vers le violet : ils sont chauds. Un « bleu chaud » peut paraître antinomique. J’aime la complexité et l’ambivalence que possède un bleu qui a du rouge en lui. Pour bien regarder et bien nommer, entraînez-vous à observer les bleus et à vous demander s’ils sont chauds. Pour quelqu’un qui a appelé sa marque de vêtements Bleu tango, vous imaginez que ça me parle, le bleu chaud... un bleu pimenté !

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Expérimenter

J

Dessiner comme on sculpterait e dessine comme je sculpterais en commençant par la forme, la structure générale. Puis, avec patience, je sculpte par couches successives de couleurs, en détaillant un peu plus à chaque fois, par touches, comme autant de petits coups de burin.

Je pose la forme générale, mal dégrossie, puis je viens « tailler » dedans, préciser, ombrer, colorer, et finir par les détails qui donneront de la force au dessin. En haut, le gorille est sculpté dans un aplat de couleur. En bas, le tigre est sculpté à partir d’une structure en trait léger.

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Une fois le dessin coloré et ombré, quelques traits viennent renforcer et faire « passer devant » les premiers plans, comme les pattes de mes lions en rouge orangé, ou les détails de la gueule en bleu foncé. Je mêle aplats et traits fins, comme page 28.

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Zoom technique

Tracer au bleu

Q

uand je m’installe au dessin, je sors de nombreux godets d’eau parce que je paresse toujours pour aller changer l’eau sale. Cela me permet aussi de garder toujours un godet d’eau claire, et d’autres pour rincer les couleurs foncées. Je répartis les godets d’eau foncée selon les couleurs, un pour les tons froids, un pour les tons chauds, un pour les jaunes. Je préserve les godets d’eau claire pour mes tracés préliminaires qui structurent le dessin. Je dessine directement au trait bleu clair au pinceau, plutôt qu’au crayon. Le crayon noir salit beaucoup et implique chez les débutants de gommer... et la gomme, c’est l’ennemi ! Elle graisse le papier et empêche l’aquarelle de se diffuser naturellement. Effacer ses traits de construction et gommer les premiers pas d’un dessin est pour moi un non-sens. Je ne cherche ni à cacher les traits de structure, ni à faire un dessin « propre » et parfait. C’est justement ce qui est beau : on voit tout avec l’aquarelle et ses transparences, y compris l’intention de départ et les hésitations. La beauté du geste y est toujours présente, ce qui rend les dessins plus riches et personnels. Je vous propose d’expérimenter ma méthode, très personnelle et subjective : je me lance sans inquiétude à partir d’un trait bleu ou clair, qui va se fondre dans les couches suivantes, en sachant que je peux retravailler et préciser couche après couche. Le trait bleu, c’est ce qu’il y a de mieux.

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Expérimenter

Les camaieux

L

es couleurs s’organisent au sein d’un cercle chromatique. Les couleurs primaires que sont le jaune, le magenta et le bleu cyan, sont réparties de chaque côté de ce cercle. Entre elles, on trouve les couleurs secondaires que sont les oranges et rouges (obtenues en mélangeant jaune et magenta), les verts (en mélangeant jaune et bleu cyan) et les violets et bleus chauds (en mélangeant magenta et bleu cyan). Si vous choisissez des couleurs qui se touchent dans le cercle chromatique, vous obtiendrez des camaïeux de teintes, dans une harmonie douce.

Esquissée sur papier mouillé, cette jungle en camaïeu de bleus est renforcée par les premiers plans, tracés sur papier sec en plus foncé.

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Pour obtenir un camaïeu, on « tire » une couleur vers ses voisines de gauche et de droite du cercle chromatique. Le vert se teinte de jaune d’un côté et de bleu de l’autre : voici un camaïeu de verts.

Une jungle en camaïeu de verts s’étend du jaune jusqu’au bleu-vert.

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Zoom technique

Le répertoire de couleurs

à

force d’expérimentations et de tâtonnements, vous avez réussi à composer votre palette idéale de godets pour votre boîte d’aquarelle. Vous avez identifié quelles couleurs s’obtenaient par mélanges et étaient donc redondantes, lesquelles étaient essentielles car impossible à reproduire en associant deux teintes. Votre quête n’est pas finie puisqu’elle va durer toute une vie d’aquarelliste : je continue à trier, à changer l’ordre des godets, à en retirer certains et à en ajouter d’autres. Voici deux bons conseils que j’ai acquis avec l’expérience pour ne pas perdre le fil des couleurs. Gardez toujours une feuille où vous collez les étiquettes de vos godets, leur nom, numéro et marque. Dans un immense rayon aquarelle d’un magasin d’art, il n’y a rien de plus frustrant que de ne pas connaître le nom de votre couleur magique. Votre couleur préférée, qui existe dans une seule marque, au degré d’opacité parfait pour vous, celle qui ne s’obtient pas par mélange. Ce répertoire de couleurs vous sera extrêmement précieux : il vous permettra de garder trace de vos couleurs et essais, de pouvoir revenir en arrière si une couleur antérieure vous plaisait plus et rendra vos réassorts de couleurs beaucoup plus faciles. Mon deuxième conseil, c’est d’organiser vos couleurs en plusieurs boîtes : la minimale, avec vos quinze couleurs essentielles, et d’autres boîtes, où vous rangez les couleurs abandonnées avec le temps, que vous pouvez trier par teintes (la boîte des rouges et roses, celle des bleus et verts, ou des jaunes et bruns...). Vous emporterez la boîte minimale en voyage et vous pourrez expérimenter plus largement à votre table de travail.

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Expérimenter

Le gris innommable n’existe pas

C

omment sentir quelles couleurs mélanger pour obtenir la couleur que vous avez devant les yeux ? En s’entraînant à les regarder, et en ayant conscience qu’une couleur n’existe pas en soi, mais dans son rapport à sa voisine. Elle évolue et change avec sa couleur mitoyenne. Pour fabriquer une teinte, regardez en même temps sa voisine, cela vous donnera des indices ! Une fois cela compris, notre regard change considérablement sur les nuances et leur fabrication.

Quelles couleurs faut-il mélanger pour fabriquer ce gris ? Si vous isolez ce gris, comment le qualifieriez-vous ? Gris neutre ou tirant légèrement vers une teinte ?

Et celui-ci ? Plutôt bleuté, n’est-ce pas ?

Côte à côte, c’est encore plus f lagrant, on peut facilement « nommer » ces gris. À gauche, il y a du rose, du jaune et du brun, à droite il y a du bleu et du vert.

Les gris ne se révèlent jamais aussi bien que côte à côte. Il en est de même pour toutes les couleurs, qui sont à regarder ensemble, en voisines, pour deviner leur composition. 88


J’ai rassemblé des objets en métal gris et j’ai observé leurs gris, les uns à côté des autres. Cette gourde me paraît légèrement jaune quand je la positionne à côté de l’arrosoir et du seau en zinc tacheté...

Mais posée à côté de ma boîte métallique ci-dessus - tirant franchement sur le jaune - cette même gourde ne paraît plus si jaune... et presque rosée !

Quant à ma bouilloire, elle m’apparaît bleutée dans la composition ci-dessus. Associée au seau en zinc, elle me semble plutôt tirant vers le vert et jaune, et le seau tirant plus sur du violet-rose que dans la première composition. C’est ainsi, les couleurs jouent avec leurs voisines : elles réagissent entre elles, s’altèrent et se transforment. 89


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Moodboard

06 Nuances de noir

Les secrets de la composition

I

dées noires ? Idées lumineuses... Entre le noir et le blanc se dessinent des règles de composition qui donnent à vos dessins profondeur, relief et intérêt.

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Observer et composer

DANS LES MOTIFS BLEU TANGO

I

nventer des motifs en tant que designer textile, c’est se poser la même question tous les jours et y apporter une réponse chaque fois différente : comment agencer les éléments du motif entre eux ? Quel espace laisser entre chaque ? J’ai dessiné plus de deux cents motifs, et chacun est une réponse à cette question, celle du vide et du plein qui anime toute composition.

Dans le motif Maison dans la forêt, le fond est équilibré par rapport aux arbres, donnant l’impression d’une forêt dense mais pas étouffante. Les arbres sont disposés de telle sorte que le vide ménage des chemins dans ce bois.

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Dans le motif Méditerranée, le vide et le plein sont équilibrés. Le motif est dense et son rythme est régulier.

Dans le motif Banquise, les icebergs, contrastant beaucoup avec le fond, sont disposés irrégulièrement, avec beaucoup d’espace entre eux. Le potentiel narratif est plus dramatique dans ce cas.

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Expérimenter

Juxtaposer

P

arfois, plutôt que de chercher à composer mon dessin en superposant les couches - comme page 134 - je choisis de juxtaposer les éléments, comme si je décomposais la vie foisonnante en face de moi, sans souci de perspective ou de profondeur. Chaque morceau de la réalité est rangé côte à côte comme dans une collection imaginaire.

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J’ai choisi pour cette scène de dessiner en bleu au pinceau les caisses et les poissons. Devant, la scène de vie est esquissée à l’aquarelle puis rehaussée au feutre fin pour donner du relief. Plutôt que noir, mon feutre est sépia ou sanguine, pour plus de douceur : c’est un choix qui appartient à chacun !

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Apprendre à peindre avec spontanéité sans dessin préalable, composer adroitement, savoir observer pour prendre des libertés, faire vibrer les couleurs et explorer avec délice les multiples facettes de l’aquarelle, tel est le programme concocté par Bleu tango. Dans cette initiation au fil du pinceau, le plaisir de peindre est érigé en principe. Chaque technique est ainsi abordée avec simplicité pour vous donner aisance et assurance dès vos premiers pas à l’aquarelle. Laissez-vous simplement guider, en toute légèreté.

22,50 € ttc

MDS : MN25525

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