TRAVAILLER AVEC LES ANIMAUX
LA LONGUE HISTOIRE DE L’HOMME ET DE L’ANIMAL
Après s’être scrutés, chassés et parfois haïs, humains et animaux se sont un jour apprivoisés. Des bêtes sauvages ont été domestiquées, certaines sont même entrées dans les foyers. Ensemble, ils ont travaillé. Cela a donné naissance à de belles complicités, mais aussi à l'élevage intensif et à des maltraitances (jeux du cirque, poules en batterie, etc.). Aujourd’hui, des lois protègent nos amis poilus, à plumes et à écailles des mains d’humains mal intentionnés. Et de nombreux métiers défendent la faune.
La domestication et l'élevage
Le premier animal à avoir été domestiqué est… le chien ! Il y a entre 30 000 et 15 000 ans (voir page 5), le loup s’est rapproché des maisons et les humains l’ont adopté pour qu’il garde le foyer et les aide à chasser. Le chien était né. Le chat l’a suivi, il y a 11 000 ans, en passant de chasseur de rats à animal de compagnie. Puis le bœuf, le porc, la chèvre et le mouton, qui ont commencé à être élevés pour leur viande, leur lait, leur force ou leur laine. L’agriculture débute, se développe et d’autres animaux les rejoignent alors, comme la poule.
Une exploitation de vaches laitières comme on en trouve en France
L’homme a réussi à domestiquer de nombreuses espèces depuis plus de 15 000 ans.
du jour. Elles se piétinent et vivent au milieu de leurs excréments.
L’exploitation animale et ses dérives
Les exemples de maltraitances sont nombreux. Durant la Rome antique, les jeux du cirque étaient sanglants. Les spectateurs regardaient la faune locale et exotique se battre jusqu’à la mort, parfois aussi avec des gladiateurs. Les premiers zoos ne s’inquiétaient pas de la taille des cages de leurs détenus, ni de leur bien-être. Et le monde agricole, même s’il fait maintenant de grands efforts, permet encore l’élevage en batterie.
Dans les propriétés agricoles qui pratiquent l’élevage intensif, les poules élevées en batterie ne voient jamais la lumière
Les premiers droits de l’animal en Europe
Il a fallu attendre le xixe siècle pour qu’un pays s’intéresse à la défense des animaux. Avant cela, l’Homme pouvait, dans n’importe quel pays, leur faire subir n’importe quel mauvais traitement sans être inquiété. En 1822, la Grande-Bretagne a voté la première loi pour leur protection : elle a interdit la maltraitance des animaux domestiques en public.
Les droits des animaux en France
En 1850, la loi Grammont – du nom d’un général concerné par les souffrances des chevaux de guerre –interdit les mauvais traitements publics envers les animaux domestiques. Mais ce n’est qu’en 1976 que, dans la loi, on commence à respecter la sensibilité de toutes les espèces. Et depuis 1999, les personnes coupables de sévices envers toute créature vivante risquent deux ans de prison et une grosse amende. Enfin, depuis 2015, l’animal est entré dans le code civil en tant qu’ « être vivant doué de sensibilité ».
La fourrure d’animaux (comme le renard, le vison, le loup ou le léopard) est de nos jours encore utilisée pour confectionner des manteaux destinés aux humains.
De nombreuses manifestations sont organisées dans le monde, ici à Marseille, pour lutter contre la maltraitance envers les animaux. Par exemple, pour interdire la vivisection, c’est-à-dire les expériences scientifiques sur les animaux.
Leurs droits aujourd’hui
Des traités européens et mondiaux essaient de soutenir les animaux sauvages, pour éviter leur disparition. Par exemple, le Convention internationale de Washington sur le commerce international des espèces menacées de la faune et de la flore sauvages (CITES) a été signée par plus de 180 pays, dont la France. Elle devrait protéger plus de 6 600 espèces animales ! D’un autre côté, la vivisection existe toujours, la vente de fourrure aussi. C’est pourquoi des organisations se battent pour préserver les animaux de la violence humaine et protéger leur milieu naturel.
Grâce à la Grande-Bretagne, qui a voté la première loi pour la protection des animaux au xixe siècle, tous les animaux ont des droits en Europe aujourd’hui.
L’Assemblée nationale française
Les cobayes (cochons d’Inde) sont des rongeurs très sociables et doux, qui apprécient les contacts physiques et les câlins.
L’EXEMPLE SUISSE
Les Suisses ont voté oui en 2008 à une ordonnance très spéciale, qui demande à toute personne acquérant un être vivant sociable de lui trouver un camarade. Ainsi, les propriétaires de cobayes ou encore de tortues sont obligés d’avoir au moins deux animaux de la même espèce sous leur toit.
Pourquoi ? Parce que dans la nature, ils aiment vivre à plusieurs. Sans cela, ils ne sont pas heureux !
QUAND L’ANIMAL SECOURT
LES HUMAINS
La domestication a changé nos relations avec la faune. On a d’abord utilisé les animaux comme des assistants d’extérieur, avant qu’ils ne s’installent sur nos canapés. D’autres, tel le cheval, sont arrivés plus tard dans des enclos et y sont restés. Comme le bœuf, les équidés ont été au service des agriculteurs aux champs jusqu’à ce que les machines les remplacent. Aujourd’hui, tous continuent à nous tendre la patte, nous protéger et même à nous sauver !
Les chiens d’assistance, ici un chien guide d’aveugle, permettent aux personnes qui ont un handicap de vivre presque comme tout le monde.
Le chien d’assistance a reçu une éducation exigeante pour pouvoir aider la personne qu’il accompagne dans toutes les situations.
Les éducateurs et éducatrices de chiens d’assistance
Un chien peut soutenir, au quotidien, une personne en situation de handicap. Il a alors besoin d’apprendre à bien obéir et à guider. Des exemples ? Les éducateurs lui apprennent à aider les malvoyants à éviter les obstacles, à réveiller un malentendant en le léchant ou à attraper des objets pour une personne en chaise roulante. Les moniteurs et monitrices expliquent aussi aux propriétaires comment conduire leur nouvel ami, souvent un labrador, qui doit être capable de répondre à 50 ordres ! Ces métiers demandent beaucoup de patience et de calme.
Les maîtres-chiens et leur animal se connaissent par cœur et ne se quittent jamais.
Les maîtres-chiens
Chien et Homme travaillent côte à côte dans la gendarmerie, dans la police, dans l’armée ou à la douane. Ils peuvent également faire des gardes de nuit dans les parkings, les entrepôts, etc. Ces deux-là forment un duo de choc qui patrouille, recherche et parfois sauve des vies ! Depuis qu’il est tout petit, le secouriste et protecteur à quatre pattes est éduqué chaque jour par une seule personne, son maître ou sa maîtresse, chez qui il vit. Jamais les deux partenaires ne se séparent.
Les chiens qui accomplissent des missions dans l’armée ont droit à un uniforme spécial, comme leur maître ou leur maîtresse.
Les maîtres-chiens d’avalanche et de décombres
Ce métier difficile demande beaucoup de sangfroid, de résistance et de patience. En compagnie d’un labrador, d’un berger allemand, d’un golden retriever ou d’un malinois (les races préférées actuellement), les sauveteurs fouillent des lieux accidentés pour retrouver des personnes disparues. Qu’elles soient ensevelies sous la neige ou cachées au milieu des débris d’un tremblement de terre, l’animal doit savoir les sentir et creuser afin de les sortir.
On lui apprend aussi à ne pas avoir peur du bruit, du vide et à marcher sur toutes sortes de sols.
Les maîtres-chiens de recherche de drogues et d’explosifs
Pour accomplir ce travail dangereux, le chien doit rester calme, comme son propriétaire. Lors de sa formation spéciale, il apprend à flairer du matériel qui pourrait exploser dans un aéroport ou encore de la drogue dissimulée dans un coffre de voiture. De quelle manière ? Maître ou maîtresse enseigne à l’animal comment récupérer un jouet caché qui sent la drogue ou les explosifs. Sur le terrain, son flair le conduit donc vers ce qu’il croit être son joujou (qu’il recevra en récompense une fois le problème trouvé) !
Tous les chiens, du chihuahua au saintbernard, ont un ancêtre commun : le loup gris. Le canidé sauvage, une fois domestiqué, est devenu un chien. Attiré par la nourriture, il s’est rapproché des maisons. L’Homme a adopté ses petits. Et c’est ainsi qu’une belle histoire d’amitié a débuté.
COMMENT LE CHIEN EST DEVENU LE MEILLEUR AMI DE L’HOMME
On ne sait pas exactement quand leur histoire d’amitié a commencé. Une partie des scientifiques pense que c’était il y a 30 000 ans, en Europe ou en Sibérie. D’autres imaginent que leur rapprochement a débuté au Moyen-Orient, il y a 15 000 ans. Une chose est sûre : l’ancêtre commun de tous les chiens était le loup gris. Ce grand sauvage est certainement venu mettre la patte sur la nourriture facile des humains. Et l’Homme a vite compris que domestiqué, il deviendrait un formidable gardien et compagnon de chasse.
Ce berger allemand a été entraîné à retrouver de la drogue. Grâce à son flair extraordinaire, il la repère à des centaines de mètres !
En zoothérapie, les animaux permettent aux enfants d’apprendre à s’occuper d’un animal (règles d’hygiène, alimentation, etc.)
Les zoothérapeutes
Chèvre ou chat, la mission des animaux qui participent aux séances de zoothérapie consiste d’abord à redonner le sourire !
Les zoothérapeutes organisent des ateliers avec des animaux pour les écoliers, dans les foyers de personnes âgées ou ceux de personnes handicapées. Secondés par les professionnels des lieux (enseignants, animateurs, etc.), ils proposent de soulager les douleurs, mais aussi de se relaxer au contact d’amis doux et velus. Comment ? En les caressant, en jouant avec eux ou en les sortant, tout en respectant leurs besoins.
Les cynothérapeutes
Les cynothérapeutes forment des chiens de thérapie, également appelés chiens médiateurs. Leur rôle est d’accompagner l’animal dans des endroits médicalisés (hôpital, maison de repos, etc.) pour secourir des personnes qui souffrent de problèmes physiques ou psychiques. Au contact du chien, les malades améliorent leur capacité à communiquer ou à bouger. Parmi toutes les missions que peut accomplir un chien, l’accompagnement de personnes en situation de handicap est très apprécié.
La delphinothérapie, qui serait capable d’aider des enfants autistes, se pratique par exemple en Turquie et en Allemagne.
Les delphinothérapeutes
Destinée aux enfants atteints de troubles physiques ou mentaux et aux adultes ayant des problèmes psychiques, la delphinothérapie se pratique dans une piscine. Encouragés par les delphinothérapeutes, les patients nagent et jouent avec les dauphins, ce qui les aide à se sentir mieux. Ce métier n’existe pas en France : on estime que les animaux sont maltraités car ils ne vivent pas dans leur milieu naturel.
En équithérapie, la chaleur et la douceur d’un cheval rendent la vie des patients plus agréable.
Les thérapies avec le cheval
Plusieurs métiers en lien avec les chevaux permettent de soigner les maux des humains. Par exemple, l’hippothérapeute est un physiothérapeute (soignant spécialiste du mouvement et des maux qu’il peut provoquer) qui fait monter ses patients sur le dos d’un équidé pour les muscler, soulager leurs douleurs et entraîner leur équilibre, mais aussi pour améliorer leur moral. L’équithérapeute, lui, favorise la communication entre patients et cheval afin de leur apprendre à gérer leurs émotions, à se détendre ou encore à lutter contre un handicap (mental ou physique).
Des animaux de thérapies
Qui aurait pu deviner qu’un alpaga, un cobaye ou un lapin puisse un jour soulager la détresse des humains ? À présent, des thérapeutes les forment pourtant à nous approcher gentiment dans le but de nous apaiser. Un chinchilla sur les genoux, la tête posée contre un lama ou la main caressant une chouette : les patients apprécient ces moments particuliers avec les compagnons étonnants des ateliers de zoothérapie. Rassurants, car bien éduqués, ils les réconfortent tout en douceur.
Les animaux qui participent aux séances de zoothérapie sont formés pour se laisser approcher.
LES ENNEMIS DE LA ZOOTHÉRAPIE
Certaines personnes pensent que la zoothérapie, ou thérapie assistée par l’animal, ne devrait pas exister. Pourquoi ? Parce que les animaux peuvent, même dressés, se montrer soudain agressifs. Mais aussi parce qu’ils risquent d’être maltraités si on les force à travailler trop longtemps dans de mauvaises conditions. C’est pour cette raison qu’il est important que les zoothérapeutes suivent une solide formation afin de reconnaître les signes de maladie ou de fatigue de leurs collaborateurs poilus ou à plumes !
TABLE DES MATIÈRES
LA LONGUE HISTOIRE DE L’HOMME ET DE L’ANIMAL 2
QUAND
L’ANIMAL SECOURT LES HUMAINS 4
PRENDRE SOIN DES ANIMAUX 8
DU SPORT ET DES LOISIRS À PARTAGER 12
ÉTUDIER LES ANIMAUX 18
VENDRE ET S’OCCUPER DES ANIMAUX 20
DÉFENDRE ET SAUVER LES ANIMAUX 22
© 2024, FLEURUS ÉDITIONS
57, rue Gaston Tessier, CS 50061, 75166 Paris Cedex 19 www.fleuruseditions.com
Direction : Guillaume Pô
Direction éditoriale : Sarah Malherbe
Conception de la collection : Émilie Beaumont et Jack Delaroche
Édition : Emma Gibaux
Conception graphique : Éric Laurin sous la direction de création de Élisabeth Hébert
Graphisme : Ambrine Angaud
Mise en page : Studio BDAG
Direction de fabrication : Thierry Dubus
Fabrication : Audrey Bord
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.
Dépôt légal : août 2024
1ère édition – N° d’édition : 24L0762
ISBN : 9782215188360 • MDS : FS88360
Achevé d’imprimer en juin 2024 en Roumanie, par Rotolito.
Ce livre est imprimé avec des encres à base végétale et est composé de matériaux issus de forêts bien gérées, certifiées PEFC™ et d’autres sources contrôlées.
Crédits photographiques
Pages 2-3 : Groupe d’animaux de compagnie © Eric Isselee / Shutterstock. Exploitation de vaches laitières © Studio Romantic / Shutterstock. Agriculture intensive © Lucian Coman / Shutterstock. Justice pour les animaux © Levent Konuk / Shutterstock. L’Assemblée nationale française © Kiev.Victor / Shutterstock. Manifestations à Marseille © GERARD BOTTINO / Shutterstock. Manifestations à Marseille 2 © GERARD BOTTINO / Shutterstock. Cobayes © Miroslav Hlavko / Shutterstock. Pages 4-5 : Chien guide d’aveugle © Pixel-Shot / Shutterstock. Chien guide © 24K-Production / Shutterstock. Maîtres-chiens © photofort 77 / Shutterstock. Chiens dans l’armée © OlgaOvcharenko / Shutterstock. Maître-chien d’avalanche © Ground Picture / Shutterstock. Maître-chien de recherche de drogues © YAKOBCHUK VIACHESLAV / Shutterstock. Loup gris © Kjetil Kolbjornsrud / Shutterstock. Pages 6-7 : Enfant et chèvres © FamVeld / Shutterstock. Personne âgée et chat © Toa55 / Shutterstock. Personne handicapée et chien © Miriam Doerr Martin Frommherz / Shutterstock. Enfant et dauphin © skvalval / Shutterstock. Homme et cheval © Jaromir Chalabala / Shutterstock. Enfant et lama © Natalia Deksbakh / Shutterstock. Chat qui mord © Madame-Moustache / Shutterstock. Chien attaché © TaniaKitura / Shutterstock. Pages 8-9 : Vétérinaire © SeventyFour / Shutterstock. Pingouins © Arpan Bhatia / Shutterstock. Écureuil australien © ice_blue / Shutterstock. Physiothérapie © Yekatseryna Netuk / Shutterstock. Hydrothérapie © Gerain0812/ Shutterstock. Chien donnant la patte © Wirestock Creators / Shutterstock. Ostéopathe et chien © Gerain0812 / Shutterstock. Acupuncture © New Africa / Shutterstock. Pages 10-11 : Homme et cheval © AS photo family / Shutterstock. Harnais et mors © cynoclub / Shutterstock. Technicien équin © Chelle129 / Shutterstock. Palefrenière nettoyant un cheval © nullplus / Shutterstock. Palefrenière nourrissant un cheval © Jari Hindstroem / Shutterstock. Maréchal-ferrant © OMP.stock / Shutterstock. Masseur équin © Samoli / Shutterstock. Pages 12-13 : Musher © Gillmar / Shutterstock. Une éducatrice canin © Svitlana Hulko / Shutterstock. Sport canin © bluecrayola/ Shutterstock. Agility © Studio Peace / Shutterstock. Lévrier afghan © Manfred Ruckszio / Shutterstock. Pages 14-15 : Cavalière d’entraînement © Nomad_Soul / Shutterstock. Trot monté © Oleh Dubyna / Shutterstock. Jockeys © gabriel12 / Shutterstock. Tourisme équestre © Iulius Agency/ Shutterstock. Enfant en promenade © Phovoir/ Shutterstock. Monitrice d’équitation © cynoclub / Shutterstock. Pages 16-17 : Fauconnier © helovi / Shutterstock. Fauconnier et aigle © BluIz60 / Shutterstock. Camouflage © Volodymyr Burdiak / Shutterstock. Photographe animalier © Richard Cff / Shutterstock. Plongeur photographe et raie manta © Bruno Guénard / Biosphoto. Documentariste © Adwo / Shutterstock. Animateur nature © FatCamera / iStock. Manifestation © home for heroes / Shutterstock. Ours de cirque © David Tadevosian / Shutterstock. Pages 18-19 : Chercheuses © Stock-Asso / Shutterstock. Chercheurs © sathit trakunpunlert / iStock. Primatologue © Cyril Ruoso / Biosphoto. Biologiste marin © Mathieu Foulquié / Biosphoto. Éthologue © Lena_viridis / Shutterstock. Traces d’ours © sdigital / iStock. Pages 20-21 : Vendeuse © BearFotos / Shutterstock. Toiletteuse © DuxX / Shutterstock. Toiletteuse © guys_who_shoot / Shutterstock. Toiletteuse © Evgeniy Kalinovskiy / Shutterstock. Persans chinchillas © Linn Currie / Shutterstock. Main coon © Inna Vlasova / Shutterstock. Chaton © KoOlyphoto/ Shutterstock. Pages 22-23 : Pet-sitter © SB Arts Media / Shutterstock. Marteau de la justice © Dianaduda / Shutterstock. Avocate © Gorodenkoff / Shutterstock. Employé de parc © tonyzhao120 / Shutterstock. Agent animalier © Krysja / Shutterstock Agents techniques de l’environnement © SolStock / iStock. Bénévolat © SolStock / iStock. SPA © Jean-Luc & Françoise Ziegler / Biosphoto. Pancarte de la SPA © Jean-Luc & Françoise Ziegler / Biosphoto.
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