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Marie-Hélène Onursal, General Manager du SOFITEL LUXEMBOURG
Deborah Mayer Lehnen, artiste, chanteuse du groupe Synthesis Quel serait votre cadeau «food» de rêve pour Noël? Je rêve de belle vaisselle en grès, pour pouvoir mettre en valeur les plats que je cuisine pour mes proches. Sandrine, ma femme, me souffle: un Thermomix… Si jamais nos proches et notre famille nous lisent, vous avez compris le message! (rires) Pas de Noël sans… Je ne conçois pas une table de Noël sans bon vin, foie gras, fruits de mer et petits- fours! Plus il y en a, plus je me sens en fête… J’aime l’abondance et la générosité sur une table, et à plus forte raison à cette période de l’année. Avez-vous déjà une idée du menu? Je ne sais pas encore, mais j’ai envie de conserver la surprise jusqu’au jour J, pour étonner mes convives. J’aime la spontanéité. Y a-t-il une saveur qui vous rappelle les Noëls de votre enfance? Quand on était enfants, on avait plutôt droit aux plats créoles préparés par ma maman que la traditionnelle dinde de Noël. Une cuisine vraiment généreuse et gourmande, qui réchauffe bien les cœurs. Et puis, il y avait le pain d’épices, les biscuits, les chocolats sur lesquels on se ruait… Un souvenir de Noël particulièrement cocasse? Je n’ai pas le souvenir d’avoir été témoin d’un repas de Noël catastrophique. Du moins, pas encore (sourire). Le plus cocasse est sans aucun doute à venir, avec notre fils Louis. C’est notre premier Noël avec lui, et ça va être un moment magnifique d’une intensité incroyable.
Quel serait votre cadeau «food» de rêve pour Noël? Une bouteille de Château Yquen. C’est un vin moelleux très rare, une vendange tardive absolument somptueuse, avec une robe or fabuleuse et, surtout, un goût inoubliable. J’ai eu la chance d’en goûter un une fois dans ma vie et ça a été vraiment un moment exceptionnel. Pas de Noël sans… Famille! Chez nous, la seule règle est de se retrouver tous ensemble. C’est incontournable et personne n’y déroge! (sourire) Et sans escargots, non plus. Je suis originaire de Bourgogne, c’est une tradition familiale. On les prépare en famille, et on les déguste en entrée. C’est notre petit rituel, année après année. Avez-vous déjà une idée du menu? Non, pas encore. Je ne me déciderai que huit à dix jours avant le jour J, comme chaque année! (rires) Je feuillète beaucoup de magazines, je cherche sur Internet… C’est une période durant laquelle j’aime bien expérimenter de nouvelles recettes, m’inspirer des grands chefs, afin de trouver quelque chose de surprenant. Une chose est sûre, il y aura de la viande au menu. Cela peut être aussi bien du gibier, que des tournedos... Y a-t-il une saveur qui vous rappelle les Noëls de votre enfance? Plus que n’importe quel autre met que l’on déguste à cette période, les Père-Noël et Saint-Nicolas en pain d’épices incarnent vraiment les fêtes, par leur saveur épicée et chaleureuse. Et puis, on n’en mange qu’à cette période. Le foie gras le saumon fumé, on en déguste toute l’année, finalement, tandis que le pain d’épices revient en même temps que le marché de Noël. Un souvenir de Noël particulièrement cocasse? Mon frère est militaire et une année, le contact a été rompu juste avant les fêtes. Nous n’avions aucune nouvelle, ne savions même pas s’il était encore vivant. Nous avons décidé de l’attendre pour fêter Noël. Quand au bout de trois jours, il est enfin rentré, ce fut un soulagement énorme. Surtout pour mes parents. Cette année-là, nous avons réveillonné le 28 décembre, mais c’était Noël quand même.
50 / #Magazine