Dossier de presse LOS NADIE de Juan Sebastián Mesa

EN ROUTE VERS LA LIBERTÉ !

AVANT DE PARTIR EN VOYAGE, N’OUBLIEZ PAS… Un bon groupe d’amis, un itinéraire anticipé, qui soit flexible et ouvert aux surprises, un peu d’argent mais pas trop, on trouvera le reste en chemin.

Et surtout l’envie, un esprit libre

prêt à affronter tout ce que la route, les villes, les pas et les kilomètres parcourus

ont à vous offrir. Rejoignez-nous dans cette traversée et vous découvrirez que vous aussi,

LOS NADIE

LOS NADIE

vous faites partie de LOS NADIE .

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UN RÊVE QUI S'EST CONVERTI EN BESOIN D’EXPLORER :

Le financement a été réalisé à l’image du quotidien des personnages, en se battant, en allant frapper à toutes les portes et en épuisant toutes les ressources. De même que les personnages affrontent le système avec un style de vie qui va à l’encontre des normes de consommation, en autogestion, la production a trouvé petit à petit des alliés et des ressources. Celles-ci ont été accordées comme des faveurs puisque les bienfaiteurs, s'identifiant à l’histoire, ont soutenu le projet de façon désintéressée.

du réalisateur Juan Sebastián Mesa qui,

L'équipe technique s'est transformée en une

s'apercevant que sa ville natale avait

famille complice qui a décidé de prendre

changé, devenant plus violente, et

part au projet sans penser à l'argent, la

paradoxalement plus routinière et

renommée ou à la reconnaissance,

dangereusement confortable, a été amené à se

travaillant uniquement parce qu'ils

chercher ailleurs. Comme les personnages de

croyaient à son bien-fondé. Ils ont

son film, Mesa s’est alors lancé, avec des

abandonné leur vie quotidienne pour se

amis, dans un voyage en auto-stop à travers

plonger entièrement dans le monde du

cinq pays, vendant des photos pour subvenir

tournage, pour travailler dur, engagés et

à ses besoins.

amoureux d'une histoire dans laquelle chacun a retrouvé un peu de la sienne.

LOS NADIE

LOS NADIE

LOS NADIE naît de l’expérience personnelle

S'inspirant de cette expérience, Mesa a écrit le scénario d’un court-métrage qui devint ensuite un long. Dix amis et quelques passionnés ont suffi pour ce tournage qui parcourt les rues de Medellín dans le but de montrer et de parler, sur grand écran, des personnages et des histoires qui habitent leurs espaces. Le film est ainsi l'histoire de Medellín portée par sa propre voix. Cela justifie le choix du noir et blanc qui fait ressortir toutes les formes de contrastes qui caractérisent Medellín (sociaux, démographiques, naturels etc…). Ce choix renforce aussi la sensation de monotonie et d’atemporalité qui focalise l’attention du spectateur sur les personnages.

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Chaque étape du tournage, la pré et la postproduction de LOS NADIE ont étés submergés par la force de son récit, par son esprit rude et combatif.

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ENTRETIEN AVEC JUAN SEBASTIAN MESA :

Les acteurs et les emplacements ont été une source d’inspiration dans la construction du scénario ?

JSM : L'ébauche du scénario est inspirée de situations que j’ai expérimenté dans ma jeunesse, de ce que je regardais dans la rue ou des histoires qui m’ont raconté mes amis. Mais c’est lorsque j’ai trouvé les acteurs et les emplacements que le scénario a pris forme. Les acteurs n’ont jamais lu le scénario, je voulais leur faire vivre le film peu à peu pour qu’ils s’approprient du projet sans aucune pression.

Le film est-il pour vous un portrait de la ville de Medellín est de la jeunesse d’aujourd’hui ?

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Pourquoi vous avez choisi le titre d’un poème de Galeano pour le film ?

JSM : Au cours de mes études, j’ai décidé d’entreprendre un voyage en Amérique du Sud, j’ai parcouru plus de 6 pays.

C’était un voyage qui m’a aidé un peu à comprendre dans quel continent j’habitais et grâce auquel j’ai pu faire la connaissance de plusieurs jeunes qui partageaient les mêmes inquiétudes que moi.

Pendant ce voyage j’ai eu l’idée de réaliser un film qui exprimait le sentiment inexplicable de vouloir partir de son pays sans but fixe. Un jour où je réfléchissais à ce projet, j’ai vu le poème de Galeano sur un mur et j’ai alors décidé de m’en servir comme inspiration.

Galeano dans son poème traite le sujet des exclus par le système économique, pour ma part, j’étais plutôt intéressé par les personnages quotidiens tels que les jongleurs, et les artistes de rue que l’on voit tous les jours dans les villes mais qui s’éclipsent à cause de la routine.

Comment percevez-vous la culture punk dans le film ?

Depuis presque 40 ans qu’il est apparu, le punk est-il toujours un symbole de contre-culture, une autre façon d’interagir et de trouver sa place dans ce monde économique ?

JSM : Le punk comme plusieurs mouvements contre-culturels a été absorbé, dans certains pays, par le capitalisme. Malgré cela, il y a encore des endroits où existe une cohérence entre ce qui est dit dans les chansons et ce qui est fait dans la vie quotidienne. À Medellín, le punk est un mouvement très solide, d’une longue tradition, qui a été présent depuis plusieurs décennies dans la vie de beaucoup de jeunes pour les aider à raconter leurs histoires et celles de la ville qui habitent. Je crois que l’on peut découvrir la ville de Medellín en écoutant les paroles de chansons de certains groupes. Dans ma jeunesse, le punk est devenu un point commun avec d’autres jeunes avec lesquels je partageais une manière de voir le monde. Grâce à cela, j’ai trouvé un refuge pour échapper à la superficialité de la ville de Medellín.

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JSM : Il est difficile de faire un portrait d’une ville ou de toute une jeunesse avec un film. Il y a plusieurs villes au sein d’une même ville, et les jeunes ont différentes manières d’y vivre. Je voulais faire un portrait à partir de ce que je connais de la ville de Medellín. C’est peut-être, le portrait le moins diffusée dans les magazines, mais il est plus vivant que jamais. Le sujet de la jeunesse et la marginalité a été abordé bien souvent, non seulement dans le cinéma mais aussi dans la littérature et d’autres manifestations artistiques. Dans certains cas il a été représenté d’une façon inappropriée car souvent l’on observe une tendance à la criminalisation des personnages. Dans le film, j’ai voulu raconter l’histoire des jeunes qui malgré le fait de vivre dans des endroits touchés par la violence de la ville, ne font pas partie de ses dynamiques et qui s’intéressent plutôt à des manifestations artistiques tels que le cirque ou la musique pour lutter et échapper de la violence.

Le processus de production du film a-t-il été aussi important que le tournage et la post-production ?

JSM : Depuis le début la production du film a été atypique. D’abord c’était un court-métrage, mais nous avons été débordés par les castings et l’essence des personnages. Ce qui nous intéressait c’était de pouvoir réaliser le film avec liberté et de pouvoir refléter cela à l’écran, c’est pourquoi nous avons essayé de réaliser le film avec un petit budget pour qu’il soit le plus indépendant possible.

Le portrait de la jeunesse en noir et blanc est en relation avec des films comme 25 WATTS de Pablo Stoll et Juan Pablo Rebella, GUEROS de Alonso Ruizpalacios, PERMANENT VACATION de Jim Jarmush…

Le noir et blanc a-t-il été une évidence dès le début pour pouvoir parler de la jeunesse et de son regard vers l’avenir ?

JSM : Depuis que j’ai commencé à écrire le scénario, j’imaginais le film en noir et blanc, au-delà de la décision esthétique que cela implique, ce qui attirait mon attention c’était l’intemporalité qui s’en dégage. Lorsque la lumière n’a pas de couleur, on ne peut pas identifier l’heure. Cela m’a aidé à créer l’atmosphère monotone que je voulais donner aux personnages. Un autre aspect qui a influencé ma décision c’était le fait que Medellín est une ville très colorée, et ce film est centré sur les personnages.

Tout tourne autour d’eux, je ne voulais pas un arrière-plan qui détourne l’attention.

VOICI NOTRE QUÊTE: Amours, rage, promesses brisées et cinq frères de la rue qui se rencontrent au milieu d’une ville hostile. LOS NADIE, des jeunes unis par des envies de voyage, trouvent dans l’art urbain et la musique un refuge et une échappatoire.

LES VOYAGES, C’EST PLUS SYMPA ENTRE AMIS : Production:

Monociclo Cine

Scénario:

Juan Sebastián Mesa

Réalisation:

Juan Sebastián Mesa

Production:

Alexander Arbeláez,

LESMEILLEURS MOMENTS DU VOYAGE

Direction photo: Direction artistique:

Son direct: Mixage: Montage: Musique originale:

Actrices et acteurs: - GRAND PRIX COUP DE CŒUR. CINÉLATINO 29èmes Rencontres de Toulouse 2017

David Correa Franco Mary Luz Cardona Alejandro Escobar Daniel Vásquez Isabel Otálvaro O.D.I.O.

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José Manuel Duque

María Angélica Puerta Luis Felipe Alzate María Camila Castrillón Alejandro Pérez Ceferino

- PRIX DU PUBLIC. Semaine de la Critique.

Festival de Cinéma de Venise 2016

Esteban Alcaraz

- Nouvelles voix.

Festival de cinéma de Göteborg 2017 - Festival International du nouveau cinéma latino-américain de La Havane 2016 - Nouveaux réalisateurs.

Festival de Cinéma de Huelva 2016

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- Film d’ouverture du 56ème Festival International de Cinéma de Carthagène.

FICCI 2016

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A LA RECHERCHE DE LOS NADIE Mesa avait écrit avec ce que pouvaient y La ville, Medellín, inépuisable source

apporter les acteurs, qui l'ont enrichi de

d’inspiration, offrait à l’équipe de tournage

leurs personnalités et d'une forme

le challenge d’y trouver LOS NADIE : des

quotidienne d’expression que le réalisateur

personnages de tous les jours que l'on croise

n’aurait jamais pu imaginer.

qui souvent se fondent dans le paysage,

Les dialogues ont fini par se faire création

invisibles pour les gens du commun aveuglés

collective, mêlant ce que Mesa avait écrit

par leurs propres routines. Le processus du

avec ce que pouvaient y apporter les acteurs,

casting a révélé les personnes idéales pour

qui l'ont enrichi de leurs personnalités et

les rôles du film, celles

d'une forme quotidienne d’expression.

qui menaient une

existence en dehors des modèles standards de la vie.

Les personnages de Pipa, Camilo, Ana, Manu et El Mechas, ont pris possession des interprètes Luis Felipe Alzate, Alejandro Pérez Ceferino, Maria Camila Castrillón et Esteban Alcazar. Mais l’expérience a été bien plus qu’un simple exercice d’acteur ; d’une certaine manière, personnages et personnes sont entrés en fusion. Par le biais du film, les acteurs ont saisi l’occasion de raconter leur vie sous une perspective différente, au travers d’une autre histoire, très proche de la leur.

C’est ainsi que s’est construit ce filmréalité, dont l’univers a accueilli une famille à laquelle chaque participant se sent appartenir.

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arrêtés à un feu rouge ou sur le trottoir,

Le scénario a pu se nourrir de ce réel au moment du tournage, qui a permis l'intrusion et l’interaction d’éléments du décor, des animaux, etc. Les dialogues ont fini par se faire création collective, mêlant ce que

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L’ARGENT,ÇA SE TROUVE… VOICI QUELQUES ASTUCES JONGLAGE BOULE DE CRISTAL : Consiste à manipuler une balle transparente, l’objectif est de la maintenir constamment

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en mouvement autour du corps.

1. LE NID : Placez votre main la plus habile paume vers le bas et doigts regroupés.

Baissez légèrement le majeur afin de faire un nid pour la balle. Bougez la main en maintenant la balle dans son nid , ajustez la position pour qu’elle reste stable. Essayez de l’autre main…

2. LE PAPILLON : Placez la balle sur le dos de la main à l’horizontale. Les doigts regroupés, droits et détendus, prenez de l’élan pour redresser la main de façon à ce que la balle roule vers la pointe des doigts. Doucement laissez-la rouler vers la paume et maintenez-la quelques instants. Essayez dans l’autre sens. Cette figure est compliquée mais avec peu d’entrainement vous trouverez votre point d’équilibre et vous y arriverez

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sans peine.

Travailler huit heures par jour, sept jours sur sept en échange d’un salaire destiné à rembourser d’interminables dettes ?

Sortir du système et le confronter est plus simple qu’il n’y paraît.

LOS NADIE ont trouvé dans le jonglage une autre façon de gagner de l’argent sans avoir de comptes à rendre. Ici vous pouvez découvrir quelques figures basiques.

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LE CHEMIN SE PASSE MIEUX EN MUSIQUE La musique de LOS NADIE est un élément crucial qui n’a pas pour but d’accompagner ce qui est à l’écran, mais de coordonner toute l’histoire. Le punk est beaucoup plus qu’un genre musical : c'est une manière de vivre empreinte d'une idéologie, une ligne de pensées sur le monde.

Avec un scénario et une histoire qui prend devait de capturer ce même sentiment. C’est finalement le groupe de punk core O.D.I.O. dont l'acteur Luis Felipe Alzate fait partie, qui s'est impliqué et investi dans

LOS NADIE

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sa source dans le punk, la B.O du film se

ce projet.

Le groupe s’est senti profondément connecté à l’histoire et au style de vie que retraçait le film. Les musiciens ont pu se sentir véritablement intégré au tournage car il faisait écho à leur propre vie. Cela les a motivé à composer une chanson homonyme, LOS NADIE, dont le rythme et les paroles contiennent tout l’esprit de l’œuvre, et qu’on peut voir interprétée en live sur grand écran.

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GALEANO LE SAVAIT DEJA, NOUS SOMMES TOUS LOS NADIE #TODOSSOMOSNADIE LOS NADIES poème de l'écrivain uruguayen Eduardo Galeano

Rêvent les puces de s’acheter un chien et rêvent LOS NADIE de sortir de la pauvreté, qu’un jour magique peut-être, pleuve la bonne chance que la bonne chance pleuve à torrents;

même pas en pleuviote voit-on la bonne chance tomber du ciel, pour autant que LOS NADIE l’appellent et même s’ils ont la main gauche qui pique, ou qu’ils se lèvent du pied droit, ou qu’ils commencent l’année en changeant de balai.

LOS NADIE: les enfants de personne, les propriétaires de rien.

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mais la bonne chance ne pleut pas hier, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais,

LOS NADIE: les laissés pour compte, les délaissés, en course contre la montre, mourant la vie, au bord de l’abîme,au fond du gouffre: on dit… qu’ils ne sont pas, même s‘ils sont. qu’ils ne parlent pas de langues, mais des dialectes qu’ils ne pratiquent pas les religions, mais des superstitions. qu’ils ne font pas de l’art, mais de l’artisanat. qu’ils ne pratiquent pas la culture, mais du folklore. qu’ils ne sont pas des êtres humains, mais des ressources humaines. qu’ils n’ont pas de visage, mais des mains. qu’ils n’ont pas de nom, mais un numéro. qu’ils ne figurent pas dans l’histoire universelle, mais dans la chronique rouge de la presse locale.

LOS NADIE,

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qui coûtent moins cher que la balle qui les tue.

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VOYAGER POUR NE PAS MOURIR EN VIE

QUEL SERA VOTRE VOYAGE? FAITES VOTRE PLANNING :

Meurt lentement celui qui ne voyage pas qui ne lit pas, qui n’écoute pas de musique, qui ne trouve pas d’amour en soi.

Meurt lentement celui qui détruit son amour propre, qui ne se laisse pas aider.

Meurt lentement celui qui se transforme en esclave des habitudes, répétant tous les jours les mêmes chemins, ne se risque pas à vêtir une nouvelle couleur ou ne discute pas avec des inconnus.

Meurt lentement celui qui évite la passion

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qui ne change pas de routine,

Et son tourbillon d’émotions, Celles qui sauvent l’éclat des yeux et les cœurs abattus.

Meurt lentement celui qui ne change pas de vie quand il est insatisfait avec son travail ou son amour, Qui ne risque pas le sûr pour l’incertain pour aller vers un rêve, qui ne se permet pas de fuir au moins une fois des conseils prudents…

Vis aujourd’hui ! – Fais aujourd’hui !

Risque aujourd’hui !

Ne te laisse pas mourir lentement !

N’oublie pas d’être heureux !

Martha Medeiros

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