
Une porte entre deux mondes
Après une analyse urbaine de la ville d’Aarhus au Danemark, mon regard se poses sur l’îlot universitaire. Même si depuis de nombreuses années, l’université se développe dans la ville avec de nombreuses résidences universitaires proche ou encore les quartiers universitaires Aarhus Ø, qui répond à l’expansion de la zone portuaire la nécessité de reconnecter la ville et le campus, les habitants et la commune, les travailleurs et les étudiants est plus que primordiale. Offrir un espace pour Aarhus et ses habitants, jeunes comme actifs. Un bâtiment aux deux mondes, une porte architecturale entre le campus et la ville. Pour répondre à tout cela, le bâtiment propose une structure de grande capacité, permettant d’inventer un dispositif capable de créer un ensemble de situations riches et diverses. La structure phénoménale et performante détermine des plateaux libres, flexibles et évolutifs, sans contrainte structurelle offrant une élasticité maximale. Le projet superpose indistinctement une place publique en son rez-de-chaussée, des ateliers, des locaux, salle de cours avec espaces de conférences et de restaurations, un espace d’exposition, d’événementiel, de représentation scénographique libre et une bibliothèque médiathèque commune avec espaces privatifs.










Plan mezzanine 1er étage 1000ème

La disposition en façade de la structure permet à l’ensemble des plateaux d’offrir une liberté scénographique. Certains éléments fixes comme les circulations, les sanitaires ou encore l’espace de conférence permettent une stabilité de la machine. L’étage intermédiaire est complètement ouvert aux possibles différents programmes. Celui-ci rythme l’ensemble du système fixe mobile



















Suite à une analyse urbaine de l’élasticité de la ville d’Aarhus, des phénomènes d’absorption plus ou moins important se distinguent au travers différentes poches urbaines. Ils se repèrent par des formes «strip» et «void». L’élasticité urbaine se construit par 4 notions importantes diversité, réversibilité, collectivité et promenade qui seront la base du projet. Dans un repérage de plusieurs sites, le projet souhaite redynamiser le flux urbain afin de revaloriser les différentes poches de la ville. On y retrouve ainsi les formes et les notions permises à la compréhension du phénomène de l’élasticité urbaine.




10:00 AM 08:00 AM 06:00 PM
































Le projet de Chapel Street se situe à Liverpool dans la rue portant son nom. La volonté est d’offrir un espace regroupant différentes activités tout en s’harmonisant dans le quartier d’affaire. On retrouve un rezde-chaussée ouvert sur la ville, suivis de plusieurs étages de bureaux, puis une dizaine dédiés au culturel. On retrouve au chapeau de la tour plusieurs logements. Chaque partie très distincte se rassemble autour de vide, afin de relier et d’offrir un contact spécial entre les différents étages des fonctions. La forme permet de suivre l’évolution programmatique et de capter le maximum de soleil dans cette région anglaise. On retrouve les espaces de circulation au fond du bâtiment comme détaché de celui-ci, afin d’offrir des plateaux libres visuellement et spatialement.




LOGEMENTS

CULTUREL

TERTIAIRE

ESPACE PUBLIC


détail façade


coupe longitudinale

espace de circulation
coupe latérale

LOGEMENTS
CULTUREL
TERTIAIRE ESPACE
Pour accompagner la célébration de son 20ème anniversaire, nous souhaitons explorer le potentiel de ce « bâtiment générateur » en proposant une « phase deux alternatives », qui consisterait non pas à compléter le bâtiment comme le voulait le projet original, mais à intensifier ses multiples usages collectifs par le biais d’interventions ponctuelles dans ses « espaces collectifs » intérieurs et extérieurs. Nous proposons de définir un plan, une stratégie commune à tout le groupe, qui sera discutée, débattue, et vise à réactualiser la condition de l’école, en accord avec son propos initial, grâce à une famille d’interventions stratégiques et de dispositifs capables « d’accélérer ou d’intensifier les transformations culturelles et sociales en cours », comme l’imaginait l’auteur du bâtiment. Il s’agit de transformer ponctuellement l’école en favorisant les usages collectifs et les instances de partage, tout en ayant un regard critique sur la forme et les différents espaces générés.
La place centrale du campus de 15 520 m2 nous ferait bien penser à une plage verte, où il serait bon de s’allonger pour prendre le soleil. Cet espace commun se déploie au centre de la cité Descartes mais manque de visibilité depuis les rues passantes.

Cet espace commun se déploie au centre de la cité Descartes mais manque de visibilité depuis les rues passantes. Notre proposition est une structure métallique qui s’étend sur 223m. C’est une galerie qui distribue sept parcelles offrant des espaces verts aux usages diversifiés. En cheminant le long de la galerie, nous sommes invités prendre place autour des tables. Celles-ci sont parfois circulaires pour se réunir autour d’un foyer ou d’un bar commun, parfois se déployant sur un long linéaire offrant la possibilité de festoyer autour d’un grand banquet.Des barbecues collectifs invitent les étudiants cuisiner ensemble et permettent la réunion autour d’une activité commune. Plus loin, des assises, intimisées par la végétation, permettent à de plus petits groupes de se reposer.
Quoi de plus agréable que de déjeuner ensemble? Ou d’organiser un barbecue géant et de rencontrer nos semblables de l’autre rive Que vous soyez seul, deux ou trois cent, le banquet extérieur est ouvert
Laureen Electon, Elise Geoffroy, Maiwenn Guillouët, Cynthia Tréport
Notre proposition est une structure métallique qui s’étend sur 223m. Une galerie distribuant sept parcelles offrant des espaces verts aux usages diversifiés. En cheminant le long de la galerie, nous sommes invités à prendre place autour des tables. Celles-ci sont parfois circulaires pour se réunir autour d’un foyer ou d’un bar commun, parfois se déployant sur un long linéaire offrant la possibilité de festoyer autour d’un grand banquet. Des barbecues collectifs invitent les étudiants à cuisiner ensemble et permettent la réunion autour d’une activité commune. Plus loin, des assises, intimisées par la végétation, permettent à de plus petits groupes de se reposer.
Quoi de plus agréable que de déjeuner ensemble ? Ou d’organiser un barbecue géant et de rencontrer nos semblables de l’autre rive ? Que vous soyez seul, deux ou trois cents, le banquet extérieur est ouvert
Ces micro-dispositifs en rouge ont tous pour objectif de compléter le projet initial de Bernard Tschumi, en apportant chacun une activité différente mais toutes nécessaires à l’autonomie de l’école et de son campus.
Fléxibilité au coeur des Jeux Olympiques
À travers une série de conférences autour des matériaux bio sourcés, le projet semestriel vise à questionner différentes problématiques autour de la transition écologique, épanouissement des richesses matérielles tout en réinventant la manière de concevoir l’habitat. Le cycle de vie des bâtiments doit être pris en compte afin de limiter l’impact de la construction sur le territoire et le climat.

En intégrant ces questions dans le processus le contexte temporaire de logements pour sportifs en vue des Jeux Olympiques de 2024, ce projet souhaite répondre à une question permanente, en offrant une large gamme de logements induite par une trame structurelle en bois. Celle-ci engendre des cellules individuelles et permet une flexibilité spatiale collective. Les unités peuvent se compléter en ménageant des typologies,



J’ai pu aborder différentes étapes du projet (esquisses, rendus, réunions...) et différents types de projets également (réhabilitation, extension ou encore mises aux normes). J’ai eu l’occasion de travailler sur différentes mises aux normes (accessibilité et conformité incendie) et de pouvoir les dessiner et rédiger leurs notices.
Dans un premier temps, j’ai pu m’initier à la mise aux normes d’accessibilité pour un bâtiment à Troyes J’ai pu prendre en compte l’ Ad’AP (Agendas d’Accessibilité Programmée), afin de mettre en conformité l’établissement dans le cadre de l’accessibilité pour tous. En effet sur les plans, j’ai pu rajouter un aménagement de bandes podotactile, de mains courantes PMR, de barre d’appui pour toilette et de réaménagement d’accès PMR (cadrant de porte et couloir plus large).
Dans un second temps, un autre projet de bar à Châlons-en-Champagne, j’ai pu aller plus loin dans la réhabilitation en rédigeant une notice d’accessibilité.
Le projet souhaite apporter aux habitants de la ville un nouveau moyen de mobilité rapide et efficace. Il est accessible à tous et amène un important flux tout au long de la journée. La forêt est gardée intact grâce à une plateforme de contemplation, donnant vue sur l’ensemble de la parcelle, jusqu’à la Seine.
La partie Sud Ouest est orientée dans l’axe des vents dominants Sud/Sud-Ouest, obligeant une régularité des vents.
Celle-ci est amenée par une continuité de parois vitrées et une toiture accompagnant les vents.
La forêt n’est pas accessible par l’homme afin de la laisser s’épanouir librement. La façade du bâtiment est également accompagnée de point de culture composée de bac en terre afin de répondre à des questions de fort ensoleillement estival.
La mobilité du futur est apportée par des drones disposés en toiture, offrant un espace de décollage et d’atterrissage. Ils sont accessibles par des ascenseurs panoramiques en façade afin de faciliter l’accès.








Par la suite, le balcon se constitue de garde-corps en terre afin d’offrir aux habitants l’opportunité de cultiver ou de jardiner. Grace au système de récupération, cette activité est possible toute l’année, et encourage son utilisation. Collectivement, elle permet au bâtiment d’être plus confortable en période estivale et de mieux répondre aux besoins de frais. La façade végétalisée permet également de réduire la visibilité des drones en partie extérieure Des propositions de plantes suivant les saisons sont même suggéré. Le balcon se compose en deux parties : un système de récupération d’eaux pluviales par un accès direct à la toiture. Les eaux sont acheminées aux balcons par une gouttière verticale répétée à de nombreuses reprises en façade. les balcons ont un système de récupération et de stockage. Ce système permet une régularisation des écoulements pluviaux, mais aussi d’une récupération d’eau et de réutilisation.




zone drône en toiture


zone d’acceuil réception des drones parcelle entre immeuble ascenseur logements
Rez de Chaussée hall d’immeuble parking souterrain
Le cheminement des eaux pluviales s’effectue jusqu’au sol, où un réseau de canalisation achemine les eaux vers la forêt. Ce parcours permet une mutualisation des écoulements d’eaux et une meilleure planification et entretien.






Notre projet répond à une volonté d’appropriation des espaces par l’habitant. Il vise à dynamiser la ville et à amener les habitants au cœur de celle-ci, de les laisser être maître de leurs espaces. Chaque lieu apportera une fonction nouvelle aux quartiers alentours ou accompagnera un complexe pré-existant. Nous laissons libre cours aux usagers de créer leurs espaces grâce à des éléments mobiles. Cependant, nous délimiterons nos emplacements par des éléments fixes. Des modules transportables sont également mis à disposition pour permettre un jeu de construction individuel ou collectif. Ils seront légers, maniables et faciles d’usage. La foule pourra déplacer les modules de lieux en lieux, libre à eux. Des scénarios d’usage seront proposés aux acteurs, mais le projet vise à une totale appropriation des espaces et des modules. Pour ainsi permettre d’accueillir toujours plus de monde et de créer une diversité au sein des Villeparisiens.
Picnic
Le premier lieu est celui de la dent creuse, un espace de pique-nique dont les toitures amovibles bougent en fonction des usagers. Tantôt fermé, tantôt ouvert, cet espace permet de réunir les voisins autour d’un bon repas.




Bibliothèque
Ensuite, rien de mieux que de se reposer à la bibliothèque avec son patio central offrant une lumière uniforme. Les modules permettent de se poser en été et en hiver, ils viennent fermer et laisser place à une lecture au chaud.



Scène plein air
Pour poursuivre la soirée, posée sur une table haute grâce aux modules de carton face à un concert se passant près du complexe artistique. Tantôt fermés pour créer une salle intime, tantôt ouverte. La place permet une mise en scène centrale théâtrale.







En réinterrogeant la forme de l’habitat notamment à travers un pattern et en s’appuyant sur les écrits de Christopher Alexander « A pattern Langage », la maison de l’artiste questionne l’habitat original. Un pattern est une solution générique à un questionnement ou à un problème. Tout en restant dans le cadre de l’habitat, j’ai développé mon pattern en trois espaces : le privé, l’intermédiaire et le social. La maison de l’artiste possède trois étages orchestrés par le pattern le sous-sol pour la partie privée, le rez-de-chaussée accueillant les pièces intermédiaires (privé et entrée du public) et à l’étage la partie publique notamment la salle de concert. Chaque étage possède également son pattern, guidé par sa tripartition.


Traces du public
Au travers d’un exercice d’art philosophique, où la représentation invisible du public doit être possible, que l’on comprend le parcours de celui-ci.
Pour accéder à l’étage, le public, est guidé vers l’escalier bordant le salon (lieu public du rezde-chaussée). Celui-ci possède de généreux espaces de circulation et d’une formidable salle de concert. Ce niveau est le lieu d’épanouissement de la maison, il permet à chacun de se laisser guider par l’inspiration de sa vocation soit par l’atelier de l’artiste soit par une salle de répétition. Pour ensuite savourer une reconnaissance artistique lors d’un événement public dans la grande salle. Un jeu de gradation se fait également en façade à travers la maçonnerie afin de reprendre l’idée de gradation entre le privé et le public.



Le sous sol se compose du privé par des chambres et la salle d’eau, du public par un dressing commun et d’un sas d’entrée comme espace intermédiaire en double hauteur.
Une autre entrée théâtrale, celle-ci publique, permet l’entrée par le au rez-de-chaussée et de s’ouvrir sur sa double hauteur.

Puis en haut de l’escalier, au fond du couloir. La grande salle de spectacle.
