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Redéfinir l'industrie...

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‘Redéfinir l'industrie...’

nouvelles du campus - singapour nouvelles du campus - passugg nouvelle de l’incubateur EHL

EHL News: proposition de sponsoring

Tête à tête avec une étudiante, Emilie Avenarius Des technologies disruptives

Tête à tête avec un alumni, Laurent Manca

Tête à tête avec une alumni, Samrah Alshawi formations courte durée EHL connect: répertoire DE PERSONNES programme privilège événements

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Éditorial

Chères anciennes, Chers anciens,

Alors que l’industrie hôtelière continue d’évoluer rapidement, nous observons constamment l’impact positif de la technologie sur nos activités.

S’il est vrai que les progrès technologiques perturbent les modèles commerciaux traditionnels des start-ups et des entreprises établies, ils créent également de nouvelles opportunités de croissance et d’innovation. Des applications mobiles à l’IA, la technologie nous permet d’offrir des produits et services nouveaux et améliorés qui répondent au besoins en constante évolution de nos clients.

En tant que professionnels de l’hôtellerie et entrepreneurs, nous devons adopter la puissance de la technologie pour garder une longueur d’avance. Et en nous adaptant aux changements engendrés par les perturbations technologiques, nous pouvons créer une industrie plus efficace et rationalisée qui continue à offrir de la valeur à la fois aux clients et aux entreprises.

Nous encourageons nos lecteurs à contribuer à la croissance de l’industrie hôtelière en partageant leurs perspectives et expériences avec notre communauté. Notre journal est une plateforme permettant aux professionnels de présenter leurs connaissances, leur expertise et leurs idées à un public plus large.

Enfin, si vous souhaitez être un sponsor officiel de notre eJournal, nous vous invitons à nous contacter.

Votre Equipe Alumni & HoneyBee

#EHLFamily

Nouvelles du Campus

EHL Singapour

Nouveaux Comités

Nous sommes ravis vous présenter deux nouveaux comités à l’EHL Campus, Singapour : l’Entrepreneurship & Innovation Lab et l’EHL Student Consultancy Services Committee !

L’Entrepreneurship & Innovation (E&I) est un comité dirigé par des étudiants, et conseillé par deux membres de la faculté.

Il fournit aux étudiants créatifs et motivés des informations utiles pour développer leurs idées ou réfléchir avec des personnes partageant le même état d’esprit. En plus d’apprendre à créer une start-up de A à Z, le laboratoire organise plusieurs conférences sur des tendances et concepts intéressants.

Le comité EHL Student Consultancy Singapore (ESCS) est un groupe de conseil dirigé par des étudiants qui se concentre sur des projets englobant l’apprentissage en classe, l’établissement de relations durables et la création de valeur dans l’industrie hôtelière.

Félicitations à ces nouveaux comités ! Nous sommes impatients de les voir donner vie à des projets passionnants dans l’industrie !

Rencontres Carrières EHL

Merci à nos conférenciers invités et à nos alumni pour leur contribution aux discussions lors des Rencontres

^ Panel Conseil en immobilier et hôtellerie avec : Vicky Jian, Directrice de projet, Horwath HTL Kim Ong, directrice régionale SEA, STR

< Panel Services financiers avec : Richard Hooper, Directeur – Moyen-Orient, Afrique et Australie chez Jupiter Asset Management (MBA AEHL 2014) Alexandra Stettler, Spécialiste ESG Couverture client et développement commercial, Vice-présidente, Crédit Suisse (AEHL 2015)

> Panel Marketing, Branding et publicité avec :

Fabienne Pellegrin, partenaire, LBB Asia (AEHL 2002)

Jennifer Dembitz, co-fondatrice et directrice générale, Upcycle Communications

Événement Gems of the Silk Road – Women on a Mission, Singapore

En avril 2023, l’EHL Campus, Singapour, a été fier d’accueillir l’événement « Gems of the Silk Road » de Women on a Mission (WOAM) Singapore, qui s’est tenu à l’occasion de la récente expédition WOAM au Kirghizistan. Pendant l’événement, l’équipe a vendu des impressions de leurs photos prises pendant leurs expéditions et a organisé une vente aux enchères pour collecter des fonds pour Women for Women International UK. Les fonds collectés sont destinés à aider les femmes les plus marginalisées au monde,

survivantes de la guerre dans des pays comme l’Ukraine, l’Afghanistan et la Syrie.

Nous sommes fiers de participer à une initiative aussi importante ! Vous trouverez plus de photos et d’informations sur WOAM ici.

sur

À l’approche de la prochaine conférence Hospitality Finance & Economics, HFE, notre professeur adjoint, le Dr. Guy Llewellyn, a prononcé un discours sur l’analyse des données dans le secteur de l’hôtellerie. Il a été suivi d’un débat sur les tendances actuelles en matière d’analyse des données dans le secteur de l’hôtellerie, avec les conférenciers invités Mme. Kim Ong (Directrice régionale APAC, STR) et M. Bastien Touzeau (Directeur, Planification et analyse des opérations, Hyatt Hotels Corporation et AEHL 2011).

Série de Conférences

la Finance et l’Économie de l’Hôtellerie : l’Analyse de Données dans l’Hôtellerie

Conférence HFE : 26-27 juin 2023

Ce débat s’est tenu en amont de la 7ᵉ ᵐᵉ édition de la Conférence HFE !

La conférence annuelle HFE est un forum où des experts et des universitaires des domaines de la finance, de l’économie et de l’immobilier hôteliers partagent leurs connaissances et leurs perspectives avec des investisseurs, des décideurs politiques et des consommateurs dans le domaine de l’hôtellerie et au-delà.

Cette année, la conférence HFE est organisée conjointement par EHL Campus (Singapour) et l’Institut national d’études immobilières et urbaines de l’université de Singapour (IREUS). Le thème de 2023 est « Défis, Opportunités et Innovation » dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’immobilier. Nous sommes fiers de vous annoncer qu’il se tiendra les 26 et 27 juin à l’EHL Campus (Singapour). Vous trouverez plus d’informations ici.

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Nouvelles du Campus

EHL Passugg – SSTH

Le semestre de printemps à l’EHL Campus Passugg touche bientôt à sa fin. On a toujours l’impression qu’il ne fait que commencer. Nous revenons sur un semestre passionnant, et avons encore quelques temps forts qui nous attendent. Voici donc quelques mises à jour, temps forts et perspectives de l’EHL Campus Passugg.

5 Étudiants ont Représenté l’EHL Passugg à l’EMCup 2023 à Maastrich

Les 12 et 13 février 2023, cinq étudiants HF des 3ᵉ ᵐᵉ et 5ᵉ ᵐᵉ semestres et leur professeur Marcel Butchey ont participé à l’EMCup (European Mise en place cup) à Maastrich, aux Pays-Bas. L’EMCup est destiné aux « étudiants qui osent », ceux qui se démarquent et font preuve de courage, d’esprit d’entrepreneuriat et d’un fort engagement dans l’industrie hôtellière. Il offre aux étudiants la possibilité de faire la différence avec leur vision, et leurs idées et les pousse à aborder différemment un sujet de la vie réelle.

L’EMCup a offert à nos étudiants l’opportunité unique de relever des défis extraordinaires aux côtés d’autres personnes partageant le même état d’esprit. En très peu de temps, ils ont développé un concept convaincant et ont représenté EHL Passugg à Maastrich avec beaucoup de fierté et d’assurance.

Lakshminarasimhan, Chloe Michaud, Tanvi Nijsure, Gilles Ineichen

Les concepts de restaurant éphémère deviennent une réalité au printemps

Nos étudiants HF organisent une semaine conceptuelle au cours de leur 4ᵉ ᵐᵉ semestre, où ils peuvent combiner les connaissances qu’ils ont acquises en mettant en œuvre un concept innovant de restaurant éphémère.

Cette année, la division allemande organise les « Pasta La Vista » les 23 et 24 mai. Un événement éphémère au bar local Werkstatt à Chur autour des pâtes et des cocktails. Leur objectif est de créer une soirée unique dans une atmosphère familiale combinant cocktails et pâtes. Leur événement a affiché complet en 3 jours. La division anglaise organise « The Chicken Shack » au cœur de la vieille ville de Chur, où elle sert différents types de poulet du monde entier. Le restaurant éphémère sera ouvert les 21 et 22 mai au Rathaushalle (Poststrasse 3) à Chur. Si vous êtes dans la région, venez tester The Chicken Shack.

Hospitality Summit – Séance en Petits Groupes sur les Émotions dans l’Hôtellerie

Créer des émotions dans l’hôtellerie : concilier qualités humaines et compétences professionnelles

Venez nous rencontrer à l’Hospitality Summit qui se tiendra les 14 et 15 juin à Zurich. Beatrice Schweighauser, notre directrice des programmes HF et HoKo, Frank Giannotti, maître de conférences et coordinateur international des stages à l’EHL Passugg et Dr Juliane Völker, psychologue au Swiss Center for Affective Sciences de l’université de Genève, organiseront une session en petits groupes sur « Créer des émotions dans l’hôtellerie – comment réinterpréter l’hôtellerie ? » le 14 juin.

Impression de la Concept Week de l’année dernière : le restaurant éphémère au Rathaushalle à Chur.

Ne manquez pas le Food Festival 2023

Le 16 septembre 2023, le très attendu Food festival se tiendra à nouveau à l’EHL Campus Passugg. Venez vous délecter de la cuisine de nos étudiants. Vous ne savez pas à quoi vous attendre lors du Food Festival ? Jetez un coup d’œil aux photos du Food Festival 2022.

Les ventes de billets n’ont pas encore commencé, mais vous trouverez toutes les actualités du Food Festival ici. Nous prévoyons un accueil spécial pour ceux d’entre vous qui seront dans la région, alors restez connectés !

Alumni apéro au Food Festival 2022

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Nouvelles de l'Incubateur EHL Capsule Services

Capsule Services AG, fondée en 2018, dont la dénomination sociale est The Capsule Company, est une société spécialisée dans la fourniture de solutions innovantes et durables dans l’industrie hôtelière. Sous la direction d’Adrie, la société a développé et exploité des hôtels capsule qui reçoivent plus de 30’000 clients par an, avec une note moyenne de 8.3, offrant une option d’hébergement confortable, économique et efficace, en particulier pour les voyageurs solitaires et au petit budget. En outre, la société a créé la marque Swiss Capsules, un concept de capsule unique et de haute qualité qui a été bien accueilli par les clients et les experts du secteur.

L’un des domaines clés sur lesquels Adrie se concentre est la catégorie séjour capsule. Il pense que les hôtels capsule offrent une option unique et abordable aux voyageurs, et travaille à l’introduction du concept sur de nouveaux marchés. Adrie et son équipe ont des plans de croissance ambitieux pour l’avenir, avec l’objectif d’ouvrir trois hôtels capsule au cours des deux prochaines années en Suisse avant de s’étendre davantage en Europe, démontrant ainsi sa capacité à développer et gérer des projets couronnés de succès dans le secteur de l’hôtellerie, et sa capacité à diriger l’entreprise vers une croissance soutenue.

Site web de Capsule Services. Cliquez ici pour explorer.

Adrie attache beaucoup d’importance au développement des talents et aux modèles commerciaux durables. Il pense qu’investir dans le développement de son équipe est essentiel à la réussite de l’entreprise, et cela se ressent dans la qualité du travail qu’ils fournissent. En outre, Adrie s’engage à créer des modèles commerciaux respectueux de l’environnement et ayant donc une faible empreinte environnementale.

Adrie est également un promoteur du voyage en solo dans le secteur de l’hôtellerie. Il pense que le voyage en solo est une expérience précieuse qui peut être incroyablement enrichissante, et il s’efforce d’améliorer sans cesse l’expérience hôtelière pour les voyageurs en solo, en leur offrant une expérience sûre, confortable et agréable.

L’un des domaines clé sur lesquels Adrie se concentre est la technologie hôtelière. Il pense que la technologie a le potentiel de révolutionner l’industrie hôtelière et travaille activement à l’intégration de la technologie dans l’entreprise d’une manière qui améliore l’expérience client.

En conclusion, Adrie est un leader dans le secteur de l’hôtellerie, déterminé à stimuler l’innovation et à créer des modèles commerciaux durables et respectueux de l’environnement. Il promeut les voyages en solo et utilise la technologie pour améliorer l’expérience client, tout en se concentrant sur le développement des talents. Sa passion pour l’industrie hôtelière se reflète dans le succès de Capsule Services, le développement et l’exploitation d’hôtels capsules prospères en Suisse, et ses plans ambitieux de croissance pour l’avenir avec l’ouverture de 3 autres hôtels capsule au cours des deux prochaines années en Suisse avant de s’étendre davantage en Europe.

Adrie possède une solide expérience en ingénierie et en gestion. Il est titulaire d’une licence en ingénierie industrielle et gestion de Hogeschool van Arnhem en Nijmegen. Il est également titulaire d’un diplôme de direction des ventes et du marketing de l’école de commerce de l’université de Nyenrode et d’une maîtrise en administration des affaires (M.B.A.) de l’université de Maastricht.

Pour en savoir plus sur les capsules, cliquez ici.

Les voyageurs solitaires sont de plus en plus nombreux et recherchent des solutions d'hébergement abordables et sûres.

Tête à tête avec une étudiante

Entretien avec Emilie Avenarius

Veuillez vous présenter et nous parler un peu de vous.

EA: Je m’appelle Emilie Avenarius, je suis franco-allemande et j’ai vécu dans plusieurs villes, dont Munich, Zurich, Abou Dabi, Bordeaux, et je vis actuellement entre Hossegor et Lausanne. Mon éducation a été multiculturelle, comme c’est courant parmi les membres de la communauté EHL. Je suis étudiante en BOSC 6 dans la section anglophone, et j’ai bientôt terminé ma formation à l’EHL.

J’ai maintenant hâte de voir où mes futurs voyages et expériences me mèneront.

Qu’est-ce qui vous a motivé à être Student Council Alumni Coordinator ?

EA: Dès que j’ai rejoint l’EHL, je voulais m’immerger autant que possible dans la vie étudiante. Rejoindre différentes communautés était une priorité pour moi, ce qui m’a conduit à chercher un poste au sein du conseil des étudiants pour les BOSC 5 et 6. Par chance, le poste de Alumni Coordinator au Student Council était disponible, et je savais que cela me conviendrait parfaitement.

Connectez avec Emilie Avenarius sur linkedin

Je suis très sociale, je rencontre constamment de nouvelles personnes et saisis toutes les occasions de faire des rencontres. Rester en contact avec des alumni a toujours été important pour moi, ce qui fait du poste de coordinateur des alumni un rôle idéal pour moi.

Qu’en est-il de l’aspect gratifiant de faire partie du Student Council ?

EA: En tant que coordinatrice des alumni, c’est incroyablement gratifiant lorsque les étudiants me contactent par e-mail ou viennent me voir dans les couloirs, pour me demander des conseils et de l’aide pour rejoindre le réseau d’alumni en préparation de leur vie post-EHL. C’est particulièrement gratifiant lorsque je peux les aider à établir des liens précieux qui leur seront bénéfiques dans leurs futures carrières.

C’est particulièrement gratifiant lorsque je peux les aider à établir des liens précieux qui leur seront bénéfiques dans leurs futures carrières.

Pour moi, ces moments sont les plus importants, car je sais que j’ai pu avoir un impact positif sur leur expérience à l’EHL.

Vous obtiendrez votre diplôme dans quelques mois. Quelle est la chose que vous attendez le plus impatiemment une fois que vous aurez rejoint la famille des alumni cet été ?

EA: Lorsque j’étais coordinatrice des alumni, j’ai eu l’occasion d’assister à plusieurs événements Stamm, où j’ai pu constater par moi-même que la vie à l’EHL ne s’arrêtait pas après l’obtention du diplôme.

La communauté des alumni est une famille dynamique qui continue à se soutenir et à échanger après les études. J’ai eu la chance de pouvoir élargir mon réseau, de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir les choses passionnantes que les autres alumni ont accomplies.

Nous sommes tous sur le même bateau, bientôt diplômés, et j’ai hâte d’entamer le prochain chapitre de ma vie. À mesure que j’avance, je suis impatiente de voir ce que la deuxième partie de mon parcours me réserve, mais cette fois à Dubaï, entourée d’autres alumni.

En tant que membre du Student Council, vous avez eu l’occasion d’interagir à la fois avec le groupe EHL et avec vos pairs étudiants. Pouvez-vous me parler du plus grand enseignement que vous avez tiré à ce poste ?

EA: L’un des principaux enseignements que j’ai tirés de mon expérience au sein du Student Council était l’importance de la communication. J’ai réalisé que beaucoup d’informations peuvent être perdues dans la traduction, et qu’il est essentiel de tenir tout le monde informé. Grâce à mon poste, j’ai également appris à mieux apprécier le travail colossal et le dévouement du corps professoral de l’EHL pour les étudiants. Cependant, j’ai également vu qu’il fallait encore améliorer la communication entre le corps professoral, le Student Council et les étudiants eux-mêmes.

Les étudiants ont souvent l’impression que rien ne bouge, mais j’ai appris que les grandes choses prennent du temps, et qu’il est important d’être patient et persévérant pour obtenir un changement positif. Dans l’ensemble, j’ai trouvé mon rôle au sein du Student Council incroyablement gratifiant et c’était une opportunité précieuse de contribuer à la vie étudiante à l’EHL.

Quel est le moment le plus mémorable que vous avez connu à l’EHL ?

EA: Ce qui m’a le plus marquée dans mon expérience à l’EHL, c’est la communauté dont j’ai fait partie. Les amitiés que j’ai nouées pendant ma formation à l’EHL font partie des relations les plus fortes et importantes que j’ai jamais eues.

C’est incroyable d’avoir un groupe de personnes qui est comme une deuxième famille, et même maintenant, les seules amitiés que j’entretiens sont nées lors de mes études à l’EHL. Pour moi, c’est l’aspect le plus mémorable et le plus gratifiant de mon expérience à l’EHL.

Vous avez vu les deux côtés du campus de Lausanne. Avez-vous déjà un endroit préféré ?

EA: Mon endroit préféré sur le nouveau campus est la salle de sport. Elle est spacieuse, bien équipée et la plupart du temps pleine de vie. C’est super que nous ayons accès à des installations sportives aussi incroyables à l’EHL.

Et même si je n’ai pas encore pu explorer la piscine, j’en ai entendu parler. De plus, le sauna et le bain nordique sont un vrai bonus. Quelle autre école dispose de telles installations ? Donc, dans l’ensemble, les installations sportives sont mes endroits préférés sur le nouveau campus.

Des Technologies Disruptives

Comment ces technologies transforment l'expérience du client

Dans cet article, nous allons explorer certaines des technologies les plus innovantes et les plus perturbatrices du secteur de l’hôtellerie, avec des exemples, et comment elles transforment l’expérience client telle que nous la connaissons.

L’industrie hôtelière a toujours été un espace où l’expérience client est primordiale. De l’arrivée du client à son départ, tout doit être fluide, agréable et inoubliable. Cependant, l’industrie a connu d’importantes perturbations et innovations au fil des ans, et l’introduction de la technologie a joué un rôle clé dans cette transformation. Il est vrai que l’innovation et les perturbations sont devenues des mots à la mode dans l’industrie hôtelière, et pour cause : l’utilisation de la technologie a permis aux hôtels et autres établissements hôteliers de rationaliser leurs opérations, d’offrir des expériences personnalisées aux clients et de garder une longueur d’avance sur la concurrence.

L’une des innovations les plus importantes dans le secteur de l’hôtellerie est l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique. Ces technologies ont été utilisées pour créer des chatbots qui peuvent fournir un service client 24 h/24, 7 j/7, prédire les préférences et le comportement des clients et automatiser des tâches telles que les enregistrements et les demandes de service d’étage. Ces chatbots utilisent la technologie de traitement du langage naturel (NLP) pour comprendre les demandes et requêtes des clients et y répondre en temps réel.

Les hôteliers utilisent l’analyse des données pour obtenir des informations sur les préférences et le comportement des clients, qu’ils peuvent utiliser pour créer des expériences personnalisées qui répondent aux besoins individuels.

Ne soyez pas dupe. La technologie a également un impact sur les expériences personnalisées. Les hôteliers utilisent l’analyse des données pour obtenir des informations sur les préférences et le comportement des clients, qu’ils peuvent utiliser pour créer des expériences personnalisées qui répondent aux besoins individuels. Les hôtels peuvent utiliser l’analyse de données pour créer des recommandations de chambres personnalisées, suggérer des activités en fonction du comportement passé des clients et même proposer des options de restauration personnalisées en fonction des régimes et préférences alimentaires, en créant toujours l’effet WOW pour les clients.

Et n’oublions pas la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA). Grâce à cette technologie, les hôtels et complexes peuvent créer des visites virtuelles de leurs établissements, permettant aux clients potentiels d’explorer les chambres, les équipements et l’environnement avant de réserver.

Une autre technologie qui transforme l’expérience client dans le secteur de l’hôtellerie est l’Internet des objets (IdO). Grâce à l’IdO, les hôtels peuvent connecter divers appareils et systèmes pour créer une expérience plus efficace et fluide pour les clients. Par exemple, les clients peuvent contrôler la température de leur chambre, l’éclairage et les systèmes de divertissement à l’aide d’une application mobile ou de commandes vocales. Et pour faire des économies, les hôtels peuvent également utiliser des capteurs IdO pour surveiller la consommation d’énergie et optimiser leurs opérations, réduisant ainsi leur empreinte carbone et leurs frais d’exploitation.

Des applications mobiles sont également utilisées pour permettre l’enregistrement et le départ sans contact, l’entrée sans clé dans les chambres et la commande de service d’étage sur mobile. De cette façon, les clients peuvent facilement utiliser leurs propres appareils mobiles pour accéder aux services et équipements de l’hôtel, ce qui rend leur expérience plus pratique et plus rapide. La technologie mobile permet également aux hôtels d’envoyer des offres et des promotions personnalisées directement aux clients, augmentant ainsi leur engagement et leur fidélité.

L’industrie hôtelière est en constante évolution et adopte de nouvelles technologies pour améliorer l’expérience client. Des chatbots utilisant l’IA aux capteurs IdO, en passant par la réalité virtuelle et les applications mobiles, la technologie transforme chaque aspect de l’industrie. L’utilisation de ces technologies permet aux prestataires de services hôteliers d’offrir des expériences personnalisées, remarquables et sans tracas qui les différencient de leurs concurrents. Par conséquent, pour rester compétitifs et satisfaire les besoins en constante évolution de leurs clients, les hôtels doivent s’adapter et innover sans cesse.

Tête-à-Tête avec un Alumni

Entretien avec Laurent Manca, AEHL 1997

Veuillez vous présenter.

LM: Je m’appelle Laurent Manca, ancien étudiant de l’EHL de la classe de 1997. Depuis, j’ai eu la chance de me marier et d’avoir trois enfants et aujourd’hui je partage mon temps entre la France et la Suisse.

Tout au long de ma carrière, j’ai travaillé pour diverses multinationales et j’ai également créé plusieurs entreprises prospères dans différents domaines et industries.

Quel a été votre premier emploi après l’EHL ?

LM: Après avoir obtenu mon diplôme à l’EHL, mon premier poste a été contrôleur de gestion chez Sandoz Hotels (Holding Beau-Rivage Palace) en 1997. Ensuite, j’ai travaillé comme manager de McDonald’s à Crissier, en Suisse, en 1999. Si mon premier emploi était dans la finance, j’ai réalisé que ma véritable passion était de créer de la valeur et de stimuler la croissance. C’est-à-dire que je me considère comme un architecte qui construit et crée, et non comme un consolidateur ou un contrôleur.

Connectez avec Laurent manca sur linkedin

J’ai ensuite eu une brillante carrière chez N espresso o ù j’ai réorganisé le club N espresso Suisse, en développant ses solutions CRM et ERP. G râ ce à l’EHL, j’ai pu adopter une approche et des stratégies ultra centrées sur le consommateur, en occupant plusieurs postes axés sur les initiatives B2B et l’expansion au niveau mondial. N ous avons ouvert avec succès 10 boutiques dans 8 pa ys. C’est à cette époque que Philip Morris m’a débauché pour développer un nouvel écosystème, aujourd’hui connu sous le nom d’IQ O S.

En 201 6, j’ai quitté Philip Morris et cofondé une entreprise avec ma femme actuelle, axée sur un SaaS lié à la technologie bloc kchain. N ous avons développé un système de planification des ressources d’entreprise (ERP) pour les administrations sportives, soutenu par des marchés verticaux et des médias sociaux privés, de la fédération aux joueurs. Malheureusement, la pandémie de C OVID-19 a gravement impacté nos activités, car nous dépendions des droits de licence, or l’industrie du sport a été fortement impactée par la pandémie.

Au cours de cette période, j’ai cofondé plusieurs sociétés de vapotage aux É tats- U nis sous la holding S ky X , qui poursuivent leurs activités avec succès. Depuis 2021, je travaille en tant que conseiller non exécutif, en m’attachant à aider les entreprises à se développer via la transformation, la digitalisation et l’innovation.

Vous êtes passé des hôtels de luxe à la restauration rapide, puis aux produits de consommation, au tabac, aux TIC et enfin à la biologie spatiale. Qu’est-ce qui vous a conduit de l’un à l’autre ?

LM: Je n’ai pas planifié mon parcours professionnel. J’ai été débauché pour chaque opportunité et je n’ai jamais d û créer de CV avant 2020.

En outre, il faut savoir que j’ai également eu un mandat dans une start-up bien connue nommée Lunphore, où j’ai travaillé en tant que directeur du développement commercial avec pour mission principale de faire passer l’entreprise d’une entreprise de R&D à une scale-up. La biologie spatiale est un domaine de niche très complexe et en un an, j’ai atteint mes limites (principe de Peter) et il faut savoir quand « lâcher le micro ».

Comment avez-vous décidé de passer d’un secteur à un autre ? Pourriez-vous parler des facteurs qui vous ont motivé à prendre en charge différents emplois et projets ?

LM: L’idée d’innover et d’apporter quelque chose de perturbateur au sens constructif m’a toujours intéressé. J’ai toujours été naturellement curieux et, à chaque fois que j’arrivais dans une nouvelle entreprise, j’étais intrigué par le défi de reprendre des postes auxquels tout le monde m’avait dit qu’il était impossible de réussir. Et leur prouver qu’ils avaient tort a été le moteur de ma carrière. Peerspoint avait du potentiel, mais malheureusement, la pandémie de COVID a entravé nos progrès dès le début, lorsque la graine commençait à germer. Ce fut très difficile car c’était mon premier échec, même s’il était dû en grande partie à des facteurs externes. Mais je crois qu’il faut reconnaître les échecs et en tirer des enseignements. Il ne faut pas abandonner, mais plutôt repartir et entrer dans une nouvelle phase avec une détermination plus forte.

Sur le sujet de l’innovation, lorsque je travaillais sur IQOS, nous avons mené une étude approfondie auprès des consommateurs dans le monde entier. Notre équipe de chercheurs a beaucoup voyagé, et j’insiste toujours sur l’importance de regarder au-delà des besoins immédiats des consommateurs. Par le biais d’entretiens et de discussions, nous avons identifié de nouveaux besoins émergents ou tendances dont les clients n’avaient parfois pas encore conscience, mais qui étaient quand même importants. Dans l’ensemble, tout au long de ma carrière, j’ai beaucoup appris auprès de mes collègues et supérieurs et je les en remercie ; on ne peut pas réussir seul.

Et la création d’un besoin réel est la clé de la réussite d’un produit. L’objectif est de sensibiliser les futurs utilisateurs et consommateurs à un besoin dont ils n’avaient pas conscience auparavant. Répondre à un besoin existant conduit à l’échec car cela signifie que vous n’avez rien créé de nouveau, que personne ne sera prêt à payer plus et que vous serez rapidement remplacé parce que vous n’êtes pas le design dominant. Sans élan, vous disparaîtrez rapidement.

Comment vos antécédents de serial entrepreneur ont-ils façonné votre désir de créer et d’innover dans chacune de vos entreprises ? Qu’est-ce qui vous motive et vous incite à porter sans cesse de nouveaux projets et idées ?

LM: Je ne supporte pas la routine. J’aime me dire chaque jour que nous allons faire quelque chose de différent. J’essaie donc de sortir de la routine autant que possible. Je vois cela comme une force parce que cela me permet d’innover et de créer 24 h/24, 7 j/7 à la maison, au travail, même lorsque je fais une activité, un sport, j’ai besoin d’essayer quelque chose de nouveau. Mon surnom chez Philip Morris était « Maverick », comme dans Top Gun, parce qu’ils me faisaient essayer de nouvelles choses.

Je n’ai pas planifié mon parcours professionnel. J’ai été débauché pour chaque opportunité et je n’ai jamais dû créer de CV avant 2020.

Le fait est que les gens comme moi ne sont pas faits pour le travail routinier, car il tuerait notre créativité. Une réalité à reconnaître est c’est que si vous êtes un innovateur, vous DEVEZ être prêt à être licencié ou remplacé, car l’entreprise est là pour gagner de l’argent et générer de la croissance, et il n’y a pas de place pour les sentiments dans les affaires. Par conséquent, vous devez toujours penser au prochain projet, au prochain produit, car dès que le risque est réduit et que votre projet/produit/écosystème est commercialisé, une entreprise aura besoin d’un autre type de leader pour se renforcer et passer de l’apprentissage à la standardisation (SOP, gouvernance, etc.). Deux choses que tous les innovateurs doivent toujours avoir en tête sont : le principe de Pareto et la courbe d’adoption de l’innovation. Sachez toujours où vous en êtes sur la courbe et quelle valeur peut apporter votre innovation.

Parlons d’IQOS, qui est considéré comme un produit phare de Philippe Morris. Pouvez-vous me dire comment est née l’idée d’IQOS ?

LM: Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été recruté par des cadres qui comprenaient le besoin de changement de l’extérieur. Nespresso et Philip Morris sont deux entreprises qui ont compris que la croissance organique passait nécessairement par la perturbation de leur industrie mature par le biais de l’introduction de produits qui réduisent la complexité ou les dommages pour la société.

Lorsque j’ai rejoint PMI, je ne savais pas que je serais responsable de l’invention d’IQOS, à l’époque appelé Heatbar. Grâce au financement fourni par PMI, nous avons pu inventer à partir d’une page blanche un écosystème complet, en intégrant de nouvelles technologies et en déposant de nombreux brevets liés à la réduction des effets nocifs du tabac par rapport à la cigarette combustible. Je suis aujourd’hui propriétaire de plus de 40 brevets USPTO.

Ainsi, PMI a généré plus de 10 milliards USD de chiffre d’affaires en 2022 seulement (source : rapport annuel PMI 2022). Mais ce n’était pas le travail d’une seule personne ; nous étions une équipe incroyable de plus de 400 personnes travaillant sur ce projet, avec un lourd investissement de plus de 1 milliard USD sur 9 ans. Bien sûr, j’ai eu la chance de travailler dans une entreprise qui appréciait mon esprit d’entreprise.

En 2016, alors que mon travail chez Philip Morris devenait moins concret, j’ai réalisé que toucher un salaire chaque mois pour ne rien faire ne me convenait plus. Bien qu’on m’ait proposé un poste confortable, j’ai décidé de créer ma propre entreprise à la place. C’est à ce moment-là que j’ai cofondé Peerspoint avec ma femme.

Pouvez-vous donner 2 ou 3 conseils aux personnes qui souhaitent lancer leur propre projet ou créer leur entreprise, en particulier pour celles qui ont peut-être du mal à y voir clair dans toutes les informations disponibles ?

LM: Ê tre un entrepreneur nécessite d’apprendre à être seul, vraiment seul, ce qui est sans doute l’aspect le plus di ffi cile.

IQOS

Selon

De plus, se voir opposer des refus peut vous laisser penser que votre idée ne marchera jamais. Vous devez apprendre à gérer les déceptions. Selon d’anciens cadres de start-ups et DSI en Suisse, l’entrepreneuriat c’est 99 % d’échecs et de déceptions pour 1 % de sourires. Par conséquent, apprendre à faire face aux revers est le plus difficile dans l’entrepreneuriat. La Suisse est un pays où il est très difficile de trouver des financements, sauf dans l’hôtellerie et les domaines qui représentent les principales matières enseignées à l’EPFL et l’EPFZ.

De plus, d’après mon expérience, lever des fonds n’est pas le plus difficile dans l’entrepreneuriat. Le plus difficile est d’accepter que vous pourriez perdre beaucoup d’argent, des semaines, des mois, des années de stress et d’anxiété, et de réaliser que la plupart des sacrifices que vous faites sont invisibles pour les autres. Les reportages sur les entrepreneurs qui ont réussi les présentent généralement comme heureux et contents, mais la réalité est différente. Cela implique de nombreux sacrifices, et la voie vers la réussite est souvent pavée d’échecs. Les sacrifices comprennent souvent le fait de passer du temps loin de sa famille, l’instabilité financière et même la nécessité d’hypothéquer sa maison pour obtenir des prêts afin de maintenir l’entreprise à flot. L’industrie informatique, en particulier, nécessite des ressources substantielles et beaucoup de patience.

Ainsi, les entrepreneurs en herbe doivent savoir que la voie vers la réussite n’est pas facile, et ils doivent être prêts à faire des sacrifices importants pour atteindre leurs objectifs. Ce n’est certainement pas ce que vous voyez dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Par exemple, il m’a fallu un an pour lever 100’000 CHF en Suisse, malgré un vaste réseau et ma participation à de nombreuses réunions VC dans toute l’Europe. En revanche, j’ai pu lever 1’000’000 USD en une seule semaine à San Francisco sans aucune relation, avec seulement mon sac à dos. Cette expérience m’a également montré que l’Europe est très à la traîne en termes de levée de fonds dans les TIC D2C et que, si vous souhaitez lancer une entreprise d’applications/Web/SaaS, vous devriez envisager d’aller aux États-Unis. Remarque : même après la faillite de SVB, New York, Boston et San Francisco sont des endroits où vous devez aller.

Enfin, il faut absolument éviter le syndrome de « mon bébé ». En tant qu’entrepreneur, il faut garder à l’esprit que tôt ou tard l’entreprise sera vendue. D’après mon expérience, une fois que l’entreprise entre dans la phase de maturité tardive, il est préférable de passer à autre chose pour éviter de détruire sa valeur et d’entraver sa croissance. Pour laisser un nouveau PDG (Cf. la courbe d’adoption de l’innovation) prendre le relais, car au final, il accélérera la croissance dans les domaines où vous auriez échoué, car vous êtes trop proche du concept original qui doit maintenant évoluer/changer. Les propriétaires de startups technologiques ont coutume de dire : « Il vaut mieux conserver 5 % d’une entreprise évaluée à 100 M USD que détenir 80 % d’une entreprise évaluée à 100 000 USD ».

d’anciens cadres de startups et DSI en Suisse, l’entrepreneuriat c’est 99% d’échecs et de déceptions pour 1% de sourires.

Que faites-vous actuellement ?

LM: Je recherche des postes d’administrateur ou de cadre pour aider les entreprises dans leur croissance ou leur restructuration de manière logique. Après ScaleUp Grows, j’ai 6 ou 7 autres start-ups en tête que je prévois de lancer prochainement. J’ai abandonné les projets TIC complexes de longue durée ; cela prend trop de temps, c’est trop lent et vous êtes presque obsolète au moment du lancement. J’accélère maintenant sur le stacking pour offrir rapidement les produits souhaités par les utilisateurs finaux. Un produit ne devrait pas prendre plus de 90 jours pour être au niveau POC et nous allons maintenant monétiser dès que nous atteindrons le MVP. Pour commencer, je développe de nouvelles applications Web et mobiles, et j’envisage également de relancer Peerspoint. Si cela se concrétise, ce ne sera pas pareil qu’avant. J’ai appris de nos erreurs passées et j’adopterai une approche beaucoup plus simple, avec moins de personnel, moins d’argent, plus de revenus et plus de financement pour accélérer et non pour créer.

Je suis également consultant principal dans les domaines de l’innovation et de la création de valeur, en amont et en aval, ainsi qu’en matière de croissance, d’expansion et de redressement d’entreprise (l’innovation/la digitalisation est souvent le seul véritable moteur pour retrouver des revenus et de la croissance). Depuis février, je suis responsable senior de la transition d’entreprise pour plusieurs leaders européens chez X-PM et Valtus.

Enfin, je suis aussi agent sportif pour quelques clubs français, qui est un passe-temps que j’ai pu monétiser. Je n’ai jamais voulu prendre ma retraite. Si tout le monde est libre de choisir sa voie, je suis déterminé à faire tout mon possible pour éviter de prendre ma retraite !

Bien sûr, pour le moment, je donne la priorité à la préservation de mon temps, de mon esprit et de ma famille. Par conséquent, je suis très sélectif dans mes engagements et je continuerai à travailler uniquement pour des mandats qui contribuent à réduire les dommages pour la société ou la planète (réduction des émissions et de la consommation d’eau, gestion des déchets, etc.).

Quels conseils donneriez-vous aux alumni qui souhaitent lancer une nouvelle entreprise ou un nouveau concept ?

LM: Bien que nous ayons tendance à nous aider mutuellement lorsque nos chemins se croisent, nous pourrions faire davantage pour soutenir les carrières des autres. Je pense que ce type de soutien manque dans notre réseau, à l’exception de ceux qui étaient proches pendant leurs études à l’École hôtelière. Je pense notamment à un réseau plus robuste au niveau des universités de l’Ivy League américaine, comme Harvard.

J’ai appris de nos erreurs passées et j’adopterai une approche beaucoup plus simple, avec moins de personnel, moins d’argent, plus de revenus et plus de financement pour accélérer et non pour créer.

Le niveau de soutien et de collaboration entre les alumni de Harvard est vraiment remarquable. En seulement deux ateliers, ils ont pu avoir accès à une clientèle avec une vitesse et une efficacité impressionnantes. Personnellement, j’ai été stupéfait par leur efficacité.

Contrairement à la culture européenne, le réseau des anciens de Harvard fonctionne différemment en permettant à ses membres de se contacter et d’interagir sans interférence. Le réseau est accessible via une plateforme fermée où les alumni saisissent leur alma mater et échangent les uns avec les autres sur divers sujets, mais toujours sur les affaires avant tout.

Bien que le réseau ait des modérateurs pour garantir un langage et un comportement appropriés, Harvard s’abstient d’intervenir dans les interactions entre ses alumni. Cette approche est rendue possible par d’importantes sommes d’argent et la confidentialité impliquées. Ils ont également des lieux de rencontre qui sont tout simplement incroyables. Celui de Manhattan est tout simplement magnifique. L’EHL pourrait créer un tel club privé d’alumni sur le campus. Un club fermé pour faire des affaires entre nous et pourquoi pas faire passer des entretiens à des étudiants pour les embaucher avant même qu’ils n’obtiennent leur diplôme. Il doit donner une impression lourde et boisée, refléter l’histoire de l’établissement et inspirer le respect, et faire ressentir le poids que porte chaque alumni de l’EHL.

J’enseigne et je répète sans cesse à mes enfants la maxime de notre famille : « Non deficere » qui signifie « N’abandonnez jamais ».

Tête-à-Tête avec une Alumni

Entretien avec Samrah Alshawi, AEHL 2013

Veuillez vous présenter.

SA: Je suis née et j’ai grandi à Bahreïn, au Moyen-Orient. Après avoir obtenu ma licence à l’EHL, j’ai obtenu une maîtrise en commerce international au Birmingham Business School.

Passionnée par l’apprentissage et le développement, j’ai passé la dernière décennie à travailler à l’EHL pour construire notre Graduate School dès ses débuts. Actuellement, j’occupe le poste de responsable du bureau de la Graduate School de l’EHL où je suis chargée du développement des principales fonctions transversales du service, notamment le marketing et la communication, l’apprentissage numérique et les affaires des étudiants et universitaires.

En tant qu’alumni de l’EHL, je suis bien sûre fière d’avoir été formée dans une institution aussi prestigieuse. Mes expériences en tant qu’étudiante à l’EHL m’ont aidée à construire ma carrière, et je suis reconnaissante pour les opportunités d’apprentissage et de développement professionnel qui m’ont été offertes.

Qu’est-ce qui vous a amenée à travailler pour l’EHL après vos études ?

SA: À vrai dire, l’éducation n’était pas un choix de carrière évident pour moi. Je n’ai pas grandi en pensant que j’allais travailler dans le secteur de l’éducation malgré les opportunités qu’il offre. J’avais comme vague idée de gérer une entreprise dans la restauration, beaucoup influencée par ma famille d’entrepreneurs. Je me suis inscrite à l’EHL avec cette ambition. Cependant, j’ai découvert que j’appréciais l’apprentissage, et lorsqu’une opportunité s’est présentée de poursuivre une carrière dans l’éducation, je l’ai saisie. Très rapidement, j’ai trouvé une raison d’être dans ce secteur et je n’ai plus regardé en arrière depuis.

Même si je suis toujours passionnée par la cuisine, c’est devenu un passe-temps. Je vais souvent au marché pour trouver les meilleurs produits, je prépare des repas somptueux et voyage pour goûter les cuisines locales. Heureusement, travailler à l’EHL m’a permis de rester en contact avec le monde de la restauration et d’être entourée de talents exceptionnels dans ce domaine.

Cela fait près de 10 ans que vous avez pris votre premier poste, et vous en avez occupé 5 jusqu’à ce jour. Quel apprentissage le plus important avez-vous tiré de ces expériences ?

SA: Mon parcours à l’EHL au cours de la dernière décennie a été incroyablement enrichissant. Pendant cette période, j’ai acquis une compréhension approfondie du secteur de l’enseignement supérieur, depuis la gestion des étudiants et des opérations jusqu’au développement de produits, en passant par l’élaboration de stratégies et leur mise en pratique. Bien sûr, j’ai eu des défis à relever en cours de route, mais ces expériences ont été les plus précieuses pour moi ; elles m’ont appris la résilience et l’importance de se réinventer. J’ai appris que rester pertinent et efficace nécessite une volonté de remettre en question ses hypothèses et ses actions. Chaque nouveau poste m’a offert une opportunité d’apprendre et de progresser, et j’ai abordé chacun d’entre eux avec un état d’esprit de croissance :

Tête-à-Tête avec une Alumni

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apprendre des échecs et m’adapter aux nouvelles circonstances et aux nouveaux défis qui se présentent.

La pandémie a secoué les industries dans le monde entier. Quel changement significatif avez-vous observé dans l’enseignement de troisième cycle ? Y a-t-il eu un changement dans la demande ?

Les préférences

SA: La demande de formations de troisième cycle et pour les cadres ne cesse d’augmenter, car les événements mondiaux récents ont mis en évidence la volatilité et la complexité de notre monde. Les éducateurs jouent un rôle essentiel pour doter les personnes des outils nécessaires pour naviguer dans ce chaos, en particulier compte tenu de la nature fragile, anxiogène, non linéaire et incompréhensible (Brittle, Anxious, Non-Linear, Incomprehensible) de la dynamique actuelle. Deux changements clé dans les préférences d’apprentissage ont émergé : les professionnels préfèrent désormais les formations courtes et avec le plus fort impact, qui peuvent être immédiatement mises en application dans leur travail, et l’apprentissage en ligne est passé d’un apprentissage secondaire à la norme et maintenant, une attente. Cependant, la perturbation de l’enseignement de troisième cycle va au-delà de la pandémie et de l’essor de l’EdTech. Les préférences d’apprentissage évoluent et de nouvelles compétences sont nécessaires pour répondre aux exigences de demain. Ainsi, les éducateurs et les écoles de commerce doivent continuellement s’adapter et se réinventer.

Penchons-nous sur la Graduate School d’EHL, quel est son statut/offre actuel ?

SA: La Graduate School (GS) est une unité dynamique et en expansion rapide de la EHL Hospitality Business School. Notre objectif est d’être un partenaire d’enseignement à vie pour les personnes et les entreprises qui croient au pouvoir transformateur des gens. Depuis mon arrivée en 2013, la GS a beaucoup grandi, passant d’un programme unique à un portefeuille diversifié d’offres de formation de troisième cycle, y compris des programmes sanctionnés par un diplôme, des programmes courts, des formations pour les cadres et des solutions de formation professionnelle. En plus de nos programmes, la GS abrite également plusieurs instituts de recherche, notamment l’Institute of Customer Experience Management, l’Institute of Business Creativity, l’Institut Hospitality Real Estate & Finance et l’Institute of Nutrition R&D.

Nous collaborons avec quelques-unes des plus grandes écoles de commerce au monde, telles que CEIBS, HEC Paris et IMD , et nous sommes associés à des entreprises de premier plan dans le secteur de l’hôtellerie et au-delà. Nous développons et améliorons sans cesse nos offres, et vous pouvez découvrir nos derniers développements sur le site Web de la Graduate School.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail à l’EHL ?

SA: Il y a beaucoup de choses que j’aime dans mon travail à l’EHL, c’est devenu une maison loin de chez moi, il est donc di ffi cile de le réduire à une seule chose ! Mais si je devais choisir, je commencerais par le sentiment de faire un travail utile. J e crois vraiment à la valeur de l’éducation, en particulier pour le développement des compétences en hôtellerie. U n autre aspect que j’aime dans mon travail, ce sont les personnes avec lesquelles je travaille, des collègues aux étudiants, je suis constamment inspirée par les talents provenant d’horizons divers à l’EHL. Et les valeurs qui sous-tendent notre travail, en particulier l’excellence, la famille et l’innovation, comptent beaucoup pour moi. Enfin, j’aime les défis intellectuels et entrepreneuriaux que l’on doit relever en travaillant à la Graduate School. En tant qu’entité relativement jeune, nous élaborons des stratégies, pilotons et mettons en œ uvre constamment de nouvelles initiatives aux côtés de mes collègues talentueux. C’est un environnement de travail passionnant et dynamique.

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EHL Connect

Fonctionnalités

EHL Connect - la plateforme pour rester connecté et actif au sein du Réseau des anciens d’EHL. Alimentée en contenu par l’équipe Alumni dans le monde entier, elle propose des ressources, des nouvelles et tout ce dont vous avez besoin pour rester informé sur l’univers AEHL. Tirez le meilleur parti de votre réseau : découvrez tous les contenus d’EHL Connect et ce qu’ils peuvent vous apporter.

Dans le cadre de cette édition, nous nous intéressons au :

Répertoire de personnes

Le Repertoire de personnes de l’EHL est une précieuse ressource pour les alumni étudiants, qui leur permet de garder le contact, où qu’ils se trouvent dans le monde et quelle que soit l’année d’obtention de leur diplôme. Disponible exclusivement pour les membres à vie du réseau, avec une multitude d’informations disponibles, y compris les noms, les années d’obtention du diplôme, les coordonnées, l’emploi actuel et d’autres informations importantes, les alumni peuvent facilement trouver et communiquer avec d’autres personnes en fonction de critères spécifiques, tous disponibles sur EHL Connect.

Rendez-vous sur le site connect.ehl.edu

sélectionnez "stamms" sous l'onglet "the network".

Les filtres vous permettent de trouver une personne en fonction de l’année d’obtention de son diplôme, de son pays, de l’intitulé de son poste et même de son entreprise.

Si vous n’avez pas mis à jour votre profil EHL Connect, faites-le dès maintenant pour être visible sur le réseau !

le réseautage ne s’arrête pas après l’obtention du diplôme.

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Nos plus sincères condoléances aux amis et à la famille de

Peter C. Taylor-Voegel AEHL 196

Albert U ter AEHL 2001