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Tête-à-tête avec un étudiant

Matthieu Moser

Parlez-nous un peu de vous et de votre rôle actuel au sein de l'EHL.

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De nationalité suisse, j’ai grandi dans le canton de Berne. Avant l’EHL, j’ai travaillé chez UBS et au Credit Suisse et, pour mon stage d’AP, à la réception d’un palace parisien. Passionné d’horlogerie, c’est chez GMT Publishing à Genève que j’ai effectué mon stage administratif, où j’ai eu l’occasion de travailler avec près de 80 marques de montres de luxe. Une autre de mes passions est le cinéma et j’adore me rendre à des festivals du film. Dès l’Année préparatoire, j’ai été investi dans la vie de l’EHL, d’abord comme Class Representative, puis comme Student Ambassador, enfin comme membre du Student Council.

Quel est votre rôle en tant que coordinateur des anciens élèves du Conseil des élèves ? Et comment cela peut-il vous aider à l'avenir ?

Mon rôle dans ce mandat d’une année est de faire le lien entre les étudiants et le réseau des anciens élèves. Je travaille donc en étroite collaboration avec le département Alumni pour organiser diverses rencontres par exemple. Au sein du Student Council, j’apporte ma contribution pour identifier les différents points de contacts où nous pouvons mettre le réseau en jeu. Le but est vraiment d’essayer de rapprocher les deux communautés au maximum. Je trouve qu’il est très important que ces efforts se poursuivent dans le futur. Le réseau est une des promesses que fait l’école à ses étudiants, et, d’après ce que j’ai vu et entendu jusqu’à présent, les échanges sont très réussis. Les étudiants apprécient de rencontrer des anciens de différentes générations et différents parcours professionnels. Quant aux anciens, ils sont enthousiastes à l’idée de revenir sur le campus et de découvrir « la nouvelle génération ».

Quels sont les changements importants au sein de la communauté AEHL ? Avez-vous été directement impliqué dans certains de ces changements ?

Le changement le plus récent à mes yeux est le re-branding de l’école avec le nom passant d’École hôtelière de Lausanne à EHL Hospitality Business School ; mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg. Nous remarquons au quotidien le virage que le groupe est en train de prendre. Or, la réputation de l’EHL s’est fondée sur son histoire et ses valeurs. Il est donc primordial pour moi de comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Et les échanges avec les personnes qui ont connu l’institution à différents moments de son évolution sont essentiels à cet égard. Le réseau est présent partout dans le monde et dans de multiples corps de métiers et pourtant nous gardons cet attachement commun.

Je pense enfin qu’il est très important d’être conscient des différences entre ceux qui ont gradué avant la pandémie, ceux qui graduent pendant et ceux qui gradueront une fois qu’elle sera (espérons-le) terminée. En tant qu’étudiant de Bosc 5, j’ai vécu la crise au beau milieu de mes études, et je vois beaucoup d’inquiétude chez certains de mes collègues quant à leur avenir. Beaucoup se demandent quel master entreprendre ou quel premier job choisir dans un monde qui se rétablit de cette crise sans précédent : là aussi les contacts avec le réseau peuvent être très précieux et la solidarité de la communauté essentielle.

Quels sont vos projets pour les prochaines vacances d'hiver ? Qu'espérez-vous pour 2022 ?

Un peu de ski et de temps en famille pour les fêtes, mais les vacances d’hiver sont souvent synonymes de révision, puisque les examens finaux arrivent peu de temps après. J’espère pouvoir profiter de « vraies vacances » au mois de février, et pouvoir voyager hors de l’Europe. J’ai beaucoup d’attentes pour cette année 2022. Il devrait s’agir de l’année de ma graduation (je préfère toujours utiliser le conditionnel). Puis viendra le moment de trouver mon premier emploi. Mais, avant cela, je souhaite encore profiter de mes derniers mois sur le campus, avec mes amis et toutes les personnes qui font que l’on vit des instants très précieux au cours de notre formation.

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