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Tête-à-tête avec un professeur

Ian Millar

Décrivez votre parcours en tant que professeur à l’EHL et hors de l’EHL

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J’ai un très long parcours à l’EHL et en dehors de l’école. Je suis à l’EHL depuis 20 ans. Beaucoup de choses ont changé. Quand j’ai commencé, il y avait environ 100 étudiants. L’école s’est beaucoup développée avec l’ouverture des campus de Singapour et de Passugg. Durant mes premières années en tant que professeur, les examens étaient préparés sur des disquettes. Imaginez, préparer une disquette par examen, par étudiant. Aujourd’hui, on constate une forte présence du numérique, à commencer par Teams Meeting et les supports de cours en ligne. Tout était sur du papier ou dans des livres à l’époque, et je devais partager deux imprimantes au rez-de-chaussée avec l’ensemble du personnel et du corps professoral.

À l’extérieur de l’EHL, travailler avec l’école m’a également aidé à approfondir mes connaissances du secteur de l’hôtellerie, en m’aidant avec les technologies de l’hôtellerie, mon réseau de contacts et, plus tard, à acquérir des connaissances que j’ai intégrées à mes cours à l’EHL.

Avez-vous déjà collaboré sur des projets avec des anciens élèves de l’EHL ? Quels sont les avantages de travailler avec eux ?

Je l’ai fait de nombreuses fois puisque je suis ici depuis si longtemps ! Tout est dans la relation, le mentorat, un peu comme si j’étais leur tonton, ce genre de chose. Par exemple, j’ai un excellent groupe d’anciens élèves dont je suis proche, qui viennent me voir pour me demander conseil ou sur des projets particuliers dans lesquels ils veulent que je m’implique pour les aider et les soutenir, ce qui m’amène parfois à leur donner des conseils sur leur carrière et à faire des recommandations à mes élèves en fonction de mon réseau et de leurs points forts. Hotel Hero par exemple, les aider et les soutenir, le projet était si proche de ce que je faisais,

Ian Millar Manager of Inst. of Business Creativity & Senior Lecturer

les aider et devenir leur référent. Je vois cela comme une partie de l’investissement dans l’EHL et dans ce qui me passionne. ’un des enseignement les plus importants que vous tirez à l’EHL est que vous ne financez pas seulement votre formation, mais aussi votre réseau. En tant qu’ancien élève, vous pouvez demander de l’aide aux personnes les plus talentueuses de différents secteurs. Lorsque vous obtenez votre diplôme, vous ne quittez pas vraiment l’EHL ; vous faite partie du côté professionnel de l’EHL. Pour vous donner un exemple, l’un de mes étudiants vient enseigner des cours avec moi. C’est la notion qui consiste à redonner à la communauté. C’est l’une des principales forces de notre école.

En quoi pensez-vous que le réseau des anciens élèves de l’EHL affecte l’industrie ?

Certains nous appellent la Mafia ; il y a beaucoup d’excellentes écoles hôtelières et nous travaillons avec beaucoup d’entre elles. Il y a beaucoup de concurrence mais, au bout du compte, tout tourne autour de l’hôtellerie et de la façon de la perfectionner. Le goût pour l’hôtellerie est une chose innée ; les étudiants qui viennent à l’EHL viennent la perfectionner. J’ai croisé des étudiants dans des aéroports. Notre école a une grande portée géographique. Si je pars en voyage, je ne me renseigne pas en ligne. Je contacte plutôt mes anciens élèves ou les contacts que j’ai établis en travaillant à l’EHL. Dans l’industrie en général, vous avez ce rapport avec les autres personnes du même secteur. Quand vous dites que vous voulez apprendre l’hôtellerie, ce n’est pas vrai ; vous venez simplement à l’école pour perfectionner votre volonté de servir. C’est ici que les choses se passent et, quand vous êtes dans le secteur de l’hôtellerie, vous ressentez de l’empathie. Nous devons être très fiers de ce que nous avons et de ce que l’école peut offrir.

Avec les vacances d’hiver qui approchent, quel est votre repas de vacances préféré ? Et quels sont vos projets de vacances ?

Mon repas de vacances préféré est très traditionnel. Une dinde rôtie et, comme on dit, toutes les bonnes choses qui vont avec ! Bien que je me passe des choux de Bruxelles et préfère les petits pois à la menthe ! Je mets toujours un peu de curcuma dans mes pommes de terre sautées, ce qui leur donne une belle couleur, et je prépare mes oignons caramélisés pour Mme M car elle les aime vraiment et oui, c’est toujours moi qui fait la cuisine. La journée commence avec le gin tonic traditionnel à 10 h 00, et hop ! Puis direction la cuisine pour tout préparer, la mise en place étant toujours effectuée la veille. Il faut absolument qu’il y ait quelques mince pies dans la maison ainsi qu’une grande boîte de Quality Street. Le jour de Noël se termine toujours accompagné d’un pot de fromage Stilton. Désolé mes amis français : le stilton est le meilleur fromage ! En ce qui concerne l’endroit, nous passerons Noël à la maison. Sympa et détendu. Je ne skie pas, alors pas de descente sur les pistes, même si j’aime les sorties occasionnelles. Mon frère viendra peut-être cette année, car je ne l’ai pas vu depuis 2019 à cause de la COVID et, comme il viendra en voiture, cela signifie que je peux restocker tous les principaux ingrédients pour la cuisine anglaise qu’on ne trouve pas ici.

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