En Avant Partout N°15 Août 2017

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N°15

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mardi 22 Août 2017

CASELLI,

Miramond, ïre l’Ajusta

la belle histoire !

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rds a g e R s r Dernie

7 ouis 201 L t n i a S sur la

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L’ Edito du Jour

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ête populaire et familiale où toutes les générations se retrouvent, la Saint-Louis est l’évènement annuel incontournable qui participe à perpétuer notre identité et nos traditions. Nous la célébrons, année après année, avec la même exaltation et la même joie. Pour cette 275ème édition, la ville et le Cadre Royal ont vibré une nouvelle fois de ferveur grâce à nos valeureux jouteurs, qui nous ont fait vivre des moments de bonheur et d’émotion intenses. Pendant six jours, la convivialité est partout présente avec des défilés, concerts, expositions, bars à quais, spectacles de rue, événements sportifs, et le grand feu d’artifice sur le Brise Lame, qui vient conclure en apothéose ces 5 jours de rassemblement populaire, au sens le plus noble du terme. Cette année, de nouvelles associations, telles que les Chants de Thau, la compagnie Italica, implantées de longue date à Sète, ont rejoint le tissu associatif habituel qui participe grandement à la renommée de notre chère fête locale. Un grand merci donc à tous nos partenaires, qu’ils soient associatifs, publics, privés, sans oublier bien entendu l’ensemble du personnel municipal, qui ont oeuvré afin que cette Saint-Louis soit une grande réussite. Un grand bravo à Simon Caselli qui a remporté le Grand Prix du tournoi de cette 275e édition. Je souhaite à toutes et à tous de profiter pleinement de cette dernière journée de Saint-Louis.

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Rudy LLANOS 1er Adjoint Délégué aux festivités, commerce et événementiel

Photos : Gaël Dadies, Corinne Sospedra-Magliocca, Service communication de la ville de Sète Conception, impression & édition : SAS LOW PRICE Siret Sète : 825 227 580 00016

Tél : 07 60 98 48 09 Dépôt légal et n° de commission paritaire en cours EAP remercie les bénévoles qui nous distribuent et nous permettent d’être entre vos mains en ce moment.

So mm air

Rédaction : Jean-Pierre Chafes

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En Avant Partout ! Le quotidien de la Saint-Louis

Demandez le programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Ma Saint-Louis Brian Liebenberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Lances & Pavois Jules Miramond, l’ajustaïre . . . . . . . . . . . . 5 Lances & Pavois Le tournoi lourds en images . . . . . . . . 6-7 Lances & Pavois Le vainqueur tournoi Lourds . . . . . . . . . . . 8 Du côté des Bars à quai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-11 Sète à savoir Manitas de Plata . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 1


Brèves

ez d n a m e D e L Programme

Venturi comme chez lui

Sète, au menu de « Midi en France »

Crédits photos : Service communication de la ville de Sète

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rogrammée pour la première fois en janvier 2011 sur M6, « Midi en France » a fait depuis son petit bonhomme de chemin. Et même un grand puisque, malgré quelques changements de formule et d’animateur (Laurent Boyer a ainsi laissé sa place à Vincent Ferniot aux commandes de l’équipe en 2015), l’émission existe toujours six ans plus tard et rencontre un beau succès d’audience. Déjà venue mettre les richesses de Sète à l’honneur en septembre 2012, « Midi en France » installe cette fois son plateau en Ile singulière pour cette dernière journée de Saint-Louis. Si le menu de cette « spéciale Sète » est encore gardé secret, notre petit doigt nous a dit que le recordman du monde de macaronades servies à table (un certain « Boule de Sète ») sera suivi dès l’aube par les caméras de Ferniot et de ses amis tout au long de la préparation de l’une des spécialités culinaires sétoises les plus prisées. Sinon, pour en savoir plus, rendez-vous à partir de 8h30 sur la place Aristide-Briand ! « Midi en France « revient à Sète après une première émission en 2012 !

« Midi en France » - Emission télévision 8h30 – Place Aristide-Briand

Une régate historique

Et de neuf pour le Sétois Bertrand Venturi qui rajoute une ligne à son impressionnant palmarès après avoir décroché cette 98e grande traversée à la nage (2580m) qui compte pour la coupe de France de nage en eau libre. Une course très serrée qui s’est terminée au sprint entre le sociétaire de Sète Natation EDD et son ami et non moins rival, le Canadien Xavier Desharnais. Le troisième homme complétant le podium est le Millavois Enzo Chiotti. Chez les filles, Laure Dressayre, de Millau, s’impose devant Anna Mykolow (Montpellier) et Joanne Pladys (Dunkerque). Sur la petite traversée (900 mètres), succès de Valentin Duteil (Pierrelatte) et Emma Olivier (3MUC Natation Montpellier).

Place to be seen

Moment chois par les expatriés sétois pour revenir « à la maison », les festivités de la Saint-Louis sont aussi l’occasion de faire plus ample connaissance avec les personnalités locales. Ainsi en a-t-il été pour Pauline Pivot, Miss Sète 2017, dont la plas-

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nauguré en mai 2015, le Musée de la Mer a pour vocation à mettre en valeur l’histoire et le patrimoine maritime de la ville. Un riche passé que d’ingénieux « gardiens du temple » n’ont eux-aussi de cesse de ressusciter en remettant, par exemple, en état de vielles embarcations méditerranéens aux voiles latines si caractéristiques. De cette passion commune est née l’idée d’organiser, dans le cadre des festivités de la Saint-Louis, une régate amicale mettant aux prises une quinzaine de ces bateaux venus d’un autre temps, du Môle à la plage. Ne restait plus qu’à trouver un nom pour cette grande première. Et quel meilleur terme que celui de « virevire » (autrement dit « tournis ») pour cette manifestation !

« Vire-vire » - Régate

Elle est pas belle la vie

Mais aussi…

- 20h30 – Batucada (Cie « Bate & Folia ») – Du centre-ville au Souras-Bas - 21h – Concert (Orchestre « Sortie de Secours » - Promenade J.B.-Marty - 22h – Feu d’artifices (« Mille et Une Étoiles ») – Brise-lames - 22h30 - Concert (Orchestre « Sortie de Secours » - Promenade J.B.-Marty

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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies

15h00 – Départ du Môle Saint-Pierre

Pour la première fois, des voiles latines évolueront au large de Sète dans le cadre d’une régate amicale.

tique et le sourire ne sont pas passés inaperçus, et pour Christophe Euzet, député de la 7ème circonscription de l’Hérault, qui a en particulier honoré de sa présence le défilé du lundi matin.

Parmi les nombreux tee-shirts « officiels », ou pas, qui ont fleuri pendant la SaintLouis, on a pu remarquer samedi soir du côté du parvis des halles un groupe de festaïres arborant un polo original vantant la qualité de vie à Sète. Et oui : elle est belle lavie à Sète !


t n i a S a M is Lou

Brian Liebenberg

« Comment ne pas aimer Sète ! »

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é à Benoni dans l’ancienne province sud-africaine du Transvaal, Brian Liebenberg n’a que 19 ans quand il pose ses valises de jeune rugbyman de l’autre côté des Alpes, à Piacenza (Plaisance). S’il ne passe que deux saisons en Italie (avant de rejoindre le club de Grenoble, puis celui du Stade Français avec lequel il remporte trois titres de champion de France), le « Sud Af ‘» garde de ce séjour un amour immodéré pour l’art de vivre à la méditerranéenne. Un art de vivre qu’il va bien évidemment retrouver à… Sète. C’est en effet ici, dans cette île si singulière aux forts accents transalpins que l’ancien international tricolore* s’installe en 2014 avec Dominique, sa compagne. « On voulait quitter Paris, habiter près de la mer… On voulait un endroit où on peut sortir boire un verre en short, tee-shirt, claquettes… On connaissait Sète ; Dominique y avait eu une maison, sur Saint-Clair. J’ai tout de suite été séduit par la cette ville où l’eau est partout, où l’art et les traditions sont aussi bien présents ». Ne restait plus qu’à dénicher le petit coin de paradis. Il ne faut que quelques mois pour que le couple trouve son bonheur au Barrou, à proximité du lycée de la mer, à deux pas de l’étang !

Une intégration rapide Quant aux relations avec les autochtones, elles sont très vite excellentes.

« Quand tu vas vers les gens avec le sourire, il n’y a pas de raison qu’ils t’accueillent mal. Surtout les Sétois. Ils sont simples et conviviaux ». Et l’intégration est effectivement rapide. « Je suis bien évidemment allé voir deuxtrois fois le club de rugby. J’y ai fait la connaissance d’Yves Kerbiguet, de Jean-Pierre Bellot, « le Grand », de Dédé Lubrano… ». Invité chez Dédé pour le traditionnel petit déjeuner de la SaintLouis, Brian y découvre aussi les joutes. Mais sans toutefois se lancer dans la pratique. « Je suis bien monté une fois sur un chariot à la Plagette pour essayer, mais jamais sur une tintaine en mouvement. J’ai un peu le vertige et puis t’a vu les balafres qu’ils ont les gars », rajoute le gaillard au visage pourtant marqué par les stigmates du rugby. Pour le reste, à vous de juger… Capable, malgré un charmant petit accent anglo-saxon, de « parler sétois » avec le fameux « aaaaah » à chaque fin de mot, habitué de « Chez Diego » aux halles où il aime faire l’apéro, également fan de macaronade, il ne met plus une huître sud-africaine à la bouche et ne manque jamais d’amener quelques tielles chez ses amis et sa famille, aux quatre coins du monde. 3

Après avoir pêché une première daurade (pas bien grosse, il est vrai), le grand gaillard revendique même la nationalité sétoise même s’il sait qu’il a encore un dernier test d’intégration à passer : le pique-nique au briselames ! Mais pour ça, il est en quête d’un sapinou. Après la Saint-Louis bien entendu, puisque Brian compte faire découvrir la fête locale à deux ex-compatriotes venus spécialement d’Angleterre pour l’occasion. * Il compte 12 sélections en équipe de France. Il participe à la Coupe du monde 2003 et au Grand chelem du Tournoi des 6 Nations 2004.


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Miramond,

Lances s i o v a P &

Triple vainqueur de la Saint-Louis, Jules Miramond veille aujourd’hui sur le Cadre Royal et sur les jouteurs qui rêvent de l’imiter.

assionné de joutes ou simple curieux attiré par la masse imposante de la statue qui domine le Cadre royal, peut-être avez-vous pris le temps de lire les quatre lignes gravées dans le marbre, aux pieds de l’« anonyme » champion immortalisé par le regretté Pierre Nocca. Un champion anonyme qui ne l’est finalement pas tant que ça…

Lo setori es baraquetaire Le Sétois aime sa baraquette As plesirs, motla pas jamai, Aux plaisirs, il ne rechigne jamais Mas sustot ce qu’aima lo mai Mais surtout ce qu’il aime le plus Es de veire un bon ajustaire (1) C’est de voir un bon jouteur.

Réalisée par Pierre Nocca, la statue de l’ajustaïre ( jouteur ) rend hommage à Jules Miramond, l’un des plus glorieux anciens.

Crédit photo : Service communication de la ville de Sète

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l’ajustaïre

Si ces quelques vers disent en effet la passion des Sétois pour « leur sport national », leur auteur Joseph Soulet, ce félibre local ami de Frédéric Mistral, a une idée derrière la tête. Ou plutôt un champion à l’esprit quand il parle de « bon jouteur ». Grâce à « son jeu brillant, son style impeccable, sa prestance remarquable » (2), Jules Miramond est l’un des plus redoutables chevaliers de la tintaine en cette fin de XIXème siècle. Et Toussaint Roussy, premier « historien » des joutes, de reprendre les louanges à l’égard de celui qui est alors employé des Postes en tant que commis au télégraphe. « En lui, le poignet seul agissait, et rien n’était plus beau que le voir soulever au bout de sa lance son adversaires comme une plume et l’accompagner galamment dans l’eau ». Vainqueur de sa première « Saint-Louis » en 1893 face au Frontignanais Salacroup, « le Postier » - comme on se plaisait à le surnommer à l’époque - dérochera le Graal à deux autres reprises, en 1897 et en 1900. Un troisième sacre qui enthousiasma Joseph Soulet au point de dédier au champion le fameux poème intitulé « l’Ajustaïre ». Fonçant parfois « comme un taureau sur un picador » (2), Miramond aurait certainement pu soulever d’autres

trophées. Mais… les PTT en décidèrent autrement. Muté l’année suivant son dernier sacre, le Cettois finira sa carrière à Versailles comme receveur des postes. Il reviendra malgré tout tous les étés dans sa ville natale pour le tournoi de la Saint-Louis dont il disputera une nouvelle et ultime finale en 1907 face à l’immense champion qu’était devenu Louis Vaillé. 1 : édité par l’Institut des Etudes Occitanes et le Ceucle Occitan Setori, disponible sur simple demande (https://ceucleoccitansetori. wordpress.com) 2 : Extraits de l’« Histoire des joutes » de Toussaint Roussy – 1905

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Lances s i o v a P &

SIMON CASE parmi les gr

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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies

ELLI rands

Lundi

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21 Août


Grand Prix 2017

t n i a S a M is Lou Un petit, sacré roi au pays des gros !

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u cours de ce Grand Prix 2017 nous n’avons pas eu droit à de grands combats durant la phase éliminatoire mais comme souvent, dans les histoires, la fin allait être belle ! Ce Grand Prix 2017, souvent languissant et manquant d’ambiance, tardait à débuter. Il a fallu attendre longtemps pour enfin espérer. Jusqu’à la montée sur la tintaine de Simon Caselli ! En trois coups de lance, Simon, pour lequel la foule sétoise avait les yeux de Chimène, s’ouvrait en effet la porte des revanches. Il ouvrait aussi celle de l’espoir de pouvoir enfin vibrer pour tous les aficionados de l’Île singulière. Dans le combat suivant, entre le grandissime favori Benjamin Arnau et celui qui réalise des passes

extraordinaires, Maxime Molto, les larmes coulaient. Si le favori de tous terminait le combat au canal, le héros aux coups de lance dévastateurs y laissait pour sa part un doigt. La souffrance était telle que son exploit restait sans lendemain et Maxime Molto devait, devant la douleur, abandonner le combat pour trouver refuge vers l’hôpital spécialisé dans la main à Montpellier. Durant les revanches et après le légendaire tour de chant de Christian Imparato, le public sétois se remettait à croire à la victoire grâce à celui qui était son seul chouchou : Simon Caselli. Le « Petit Prince » donnait trois nouveaux coups de lance et éliminait Thomas Jimenez puis, Morgan Espi8

nosa. Comme David Aprile, quadruple vainqueur, et Olivier Lecouteur réalisaient le bouquet, le Cadre Royal explosait car Simon venait de remporter le Grand Prix. Et ses premiers mots étaient pour remercier le public : « Oui bien sûr je les ai entendus crier Simon, Simon. Je les remercie tous car c’est super de se savoir soutenu comme je l’ai été. Maintenant que j’ai gagné le Grand Prix, je peux arrêter les joutes. J’ai gagné la SaintLouis à l’école de joutes ; j’ai vu gagner mon père. C’est magnifique, extraordinaire. Je rêve, c’est pas possible ». Et son père Christian vainqueur en 1989 le pince et lui dit : « Non Simon, tu ne rêves pas. Tu ne sens pas que je te pince ». « Oui papa c’est trop beau, c’est trop fantastique ». Et Christian surenchérit : « Pour moi, c’est encore plus beau que quand je l’ai gagné et je ne peux pas décrire ce que je ressens. C’est au-dessus de tout ! Il fait 80 kilos et il tombe des jouteurs qui pèsent bien plus que lui ». Et Simon disparait happé par la foule qui le transporte jusqu’à la mairie. Une nuit de liesse se prépare pour ce jeune garçon de 80 kilos qui aujourd’hui est devenu roi dans un monde où les gros règnent. Quelle performance ! Bravo Simon !


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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies

Lundi 21 Août

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èter S À savoi

De petites mains d’argent

Plus connu sous son nom de scène, « Manitas de Plata » (« petites mains d’argent »), Ricardo Baliardo est né à Sète, dans une roulotte sur le quai des Moulins.

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l’heure où Kendji Girac est l’une des plus grandes stars de la scène musicale française, on a parfois tendance à oublier que la communauté tzigane a déjà connu par le passé pareil porte-drapeau. D’abord avec Django Reinhardt, puis avec… Manitas de Plata. Remarqué par le photographe Lucien Clergue à l’occasion du traditionnel pèlerinage aux SaintesMaries-de-la-Mer où l’agilité et la

virtuosité de ses doigts sur sa guitare flamenca lui valent le surnom de « Manitas de Plata », ce gitan d’origine catalane va connaître un incroyable succès. Après un premier disque enregistré dans une chapelle d’Arles, le virtuose joue dans les plus grandes salles du monde. Du Carnegie Hall de New-York (en 1965) à l’Albert Hall de Londres, en passant par l’Olympia où il se produit une dernière fois en 2012 à l’âge de 91 ans, sa musique fait merveille. Illettré et incapable de lire les notes, Manitas de Plata vend pourtant 93 millions de disques !

L’ami des stars

Manitas de Plata avait été l’invité d’honneur de la Saint-Louis en 2005. Un hommage que la ville de Sète avait tenu à rendre à l’un de ses enfants. Crédit photo : Service communication de la ville de Sète

Ami de Cocteau, de Picasso, de Chaplin et de Dali, habitué des soirées chez Eddy Barclay aux côtés de Marlon Brando ou de Brigitte Bardot, consacré à de nombreuses reprises par « Paris Match », invité apprécié sur les plateaux de télévision du monde entier, amateur de belles cylindrées automobiles comme… féminines, représentant 12

du « peuple gitan » à l’ONU, l’artiste s’éteint, sans un sou, dans la nuit du 5 au 6 novembre 2014 dans un hôpital de Montpellier. Voilà pour ce qui est de l’histoire « connue » de Manitas de Plata. Ce que l’on sait moins, c’est que Ricardo Baliardo a vu le jour à Sète le 7 août 1921. Le quai des Moulins, connu sous le nom de quartier de la Passerelle en raison du pont métallique qui enjambe le canal et relie ce petit bout de terre au reste de la ville, abrite une communauté gitane qui réside dans des roulottes, vivant de la vente de chevaux ou de la récolte de métaux. La famille Baliardo en fait partie. Aux côtés de ses frères et sœurs (dont Hyppolite, grand guitariste lui-même et père de Nino, le co-fondateur des Gypsy Kings), le « blond » comme on le surnomme en ce temps-là en raison de la couleur de son imposante tignasse bouclée écoute son père et son oncle « Moro » jouer de la guitare… L’enfant est doué et possède dès l’âge de neuf ans une étonnante maîtrise de l’instrument. La suite vous la connaissez !



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