En Avant Partout N°13 Août 2017

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dimanche 20 Août 2017 N°13

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À LA RENCONTRE outon du légendaire M MITIÉ UNE HISTOIRE D’A es t et de… langous

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MI-MOYENS :

BIRBA, FABRE,

DEUX POUR LE PRIX D’UN !

www.enavantpartout.fr



L’ Edito du Jour

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grands prix de la Saint-Louis, 10 titres de champion de Ligue, 5 coupes de France et 88 tournois remportés…, un palmarès hors du commun pour celui que l’on surnommait « Le Patron » dans le milieu des joutes. Aurélien Evangélisti a décidé de prendre sa retraite après plus de vingt ans sur le circuit. Au nom de la Ville, je souhaite rendre hommage à ce champion exceptionnel qui pendant toutes ces années fut une figure emblématique des joutes languedociennes. Il faudra désormais compter sans lui. Mais les nouvelles générations de jouteurs, bourrées de talent, prennent le relais avec brio. Ils nous offrirons un Grand Prix de la Saint-Louis plein d’engagement et de panache. Durant ces six jours, grâce à eux, notre patrimoine et nos traditions seront mis à l’honneur. Belle Saint-Louis à toutes et à tous.

Elyane Sarda Conseillère municipale déléguée aux joutes

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Photos : Gaël Dadies, Corinne Sospedra-Magliocca, Service communication de la ville de Sète Conception, impression & édition : SAS LOW PRICE Siret Sète : 825 227 580 00016

Tél : 07 60 98 48 09 Dépôt légal et n° de commission paritaire en cours EAP remercie les bénévoles qui nous distribuent et nous permettent d’être entre vos mains en ce moment.

So mm air

Rédaction : Jean-Pierre Chafes

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En Avant Partout ! Le quotidien de la Saint-Louis

Demandez le programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-3 Lances & Pavois Louis Vaillé dit « le mouton » . . . . . . . 4-5 Lances & Pavois Le tournoi mi-moyens en images . . . . 6-7 Lances & Pavois Tirage tournoi juniors / moyens . . . . . . . . 8 Ma Saint-Louis Robert Cianni et ses amis . . . . . . . . . . . . . . 10 Du côté des Bars à quai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Sète à savoir Le FC Sète remporte la Coupe de France ! . 12 1


Un bon bol d’air… de musique

ez d n a m e D e L Programme

La Saint-Louis n’est pas que la fête des joutes et la programmation de cette 275ème édition en fait une nouvelle fois la démonstration avec un concert réunissant deux jeunes talents de la scène française.

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ombé dans la musique quand il était tout petit, Yaniss Croze excelle aussi bien à la guitare qu’à la batterie, deux instruments dont il est professeur ! Mais c’est aujourd’hui sur scène que cet auteur-composi-

teur-interprète s’épanouit. Certains l’ont peut-être d’ailleurs déjà vu en première partie de Zazie ou de Christophe Willem ! Un jeune talent qui ne demande qu’à s’épanouir sur l’extraordinaire scène du Théâtre de la mer.

Broken Back is… back, deux ans après sa première venue à Sète.

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Jérôme Fagnet, plus connu sous son nom de scène, « Broken Back », était déjà à Sète en 2015 dans le cadre des festivités de la Saint-Louis. Encore peu connu du grand public, il avait fait la première partie de Felix De Laet et de ses « Lost Frequencies ». Deux ans plus tard, après le succès de son premier EP « Dear Misfortune, Mother of Joy » et une nomination aux dernières victoires de la musique dans la catégorie « révélation scène de l’année », le jeune auteur-compositeur originaire de Saint-Malo revient donc au Théâtre de la Mer, mais comme tête d’affiche cette fois. L’occasion de découvrir son premier album éponyme (sorti en novembre 2016) où ses titres-phares « Happiest Man on Earth » et « Halcyon Birds », côtoient les nouveaux « Better Run », Got to Go » et autre « Lady Bitterness » et « Seven Words ». Autant de morceaux qui nous entraînent dans l’univers électro-folk-deep d’un garçon qui a trouvé dans la musique les moyens de « réparer » son dos cassé (Broken back) et de retrouver espoir et optimisme. Ou la musique comme résilience en ces temps plutôt sombres !

Yaniss Croze / Broken Back Concert 21h30 – Théâtre de la Mer


Crédit photo : Service communication de la ville de Sète

Les Héros de la Tintaine s’exposent

Un chalutier comme décor pour une expo de peinture ! Le tout au bénéfice de la SNSM.

Peindre pour sauver des vies

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n peu en marge de la Saint-Louis, - en tout cas de celle dont on a l’habitude de parler avec ses tournois de joutes, ses bars à quai et ses spectacles de rues -, l’exposition de peinture du Cercle des Artistes Plasticiens du Pays Sétois figure pourtant en bonne place sur le programme officiel des festivités. Il faut dire qu’outre le cadre étonnant dans laquelle elle se déroule – le chalutier Stéphane Cardone ! - et la possibilité d’y découvrir les œuvres d’artistes méconnus mais non sans talent, cette manifestation a une dimension caritative chère aux gens de mer que sont les Sétois. Parallèlement à cette expo, visible durant toute la durée de la Saint-Louis, est en effet organisée une tombola dont les profits sont entièrement reversés à la station locale de Société Nationale de Sauvetage en Mer, plus connue sous le nom de SNSM. Et si les lots sont attrayants (le 1er prix a ainsi le plaisir de pouvoir choisir sa toile parmi toutes celles exposées), c’est aussi pour donner un petit coup de pouce à ces bénévoles qui oeuvrent dans les eaux sétoises depuis 1867, que l’on se presse sur le « Stéphane Cardone ». Grâce à cette tombola (et autres dons qui affluent toute l’année de la part de particuliers, d’associations ou de collectivités), l’équipage sétois aujourd’hui composé de 19 membres joignables jour et nuit pour venir en aide aux bateaux en difficulté, va ainsi pouvoir disposer en octobre d’une vedette toute neuve ! Et ce n’est pas un luxe quand on sait que l’actuel « Marius Oliveri » a dépassé les trente ans d’activité. Une longue et belle carrière ponctuée de nombreuses interventions (une vingtaine par an) dans des conditions difficiles qui ont souvent permis de sauver la vie de marins, plaisanciers ou professionnels, en danger. Alors si vos pas vous guident du côté de La Marine – et ils ne manqueront certainement pas de le faire en cette Saint-Louis – n’hésitez pas à franchir le bastingage du « Stéphane Cardone ». C’est pour la bonne cause !

Brèves

C’est hier en fin d’aprèsmidi que s’est déroulé, au Musée de la Mer, le vernissage de l’exposition du photographe montpelliérain Jacques Villière. Un travail de tout premier ordre qui met à l’honneur, dans des ambiances quasi dantesques, les combats que se livrent les jouteurs à travers des portraits et des impacts. On se croirait même souvent directement aux côtés des chevaliers… sur la tintaine ! La qualité du travail de prise de vue réalisé entre 2009 et 2013 a valu à Jacques Villière d’être sélectionné pour le prochain festival Visa Off à Perpignan. Et pour poursuivre la visite, plongez vous dans le livre « Les Héros de la tintaine » paru l’année dernière aux Éditions Sansouires.

Les Dalton : c’est carré

Le succès du tournoi de boules carrées organisé dans le cadre des festivités de la Saint-Louis ne se dément pas. Que ce soit au niveau du nombre de participants (96 triplettes au départ cette année), qu’au niveau des spectateurs, toujours plus nombreux à assister au spectacle. Si la maîtrise de ces drôles de boules… carrés de 700gr n’est pas toujours facile, on a pu assister hier à quelques belles parties. La finale opposant « les Dalton » à « La Vinoteca » a en particulier soulevé des « oh » et des « ah » d’admiration d’un public conquis par l’adresse des six finalistes. Malgré une belle résistance, force est restée aux Dalton, Adrian Lisanti, Gauthier Martorel et Julien Claret, décidément aussi à l’aise sur une tintaine que boules (carrées) à la main.

Exposition de peinture

Tous les jours de 10h à 22h Quai Général Durand (Chalutier « Stéphane Cardone »)

Mais aussi…

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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies

- 7h : Randonnée cycliste (Guidon sportif sétois) – Avenue du Maréchal-Juin - 10h : Prise du pavois des jouteurs juniors – Théâtre Molière - 10h15 : Départ du défilé des jouteurs juniors et moyens avec la participation des quartiers de la ville – Théâtre Molière - 11h : Grand’messe de la Saint-Louis – Décanale Saint-Louis - 11h : Aubade des hautbois et tambours – Place Léon-Blum - 15h : Tournoi de joutes juniors et moyens – Cadre Royal - 15h : Finale simple dames puis simple messieurs du tournoi de tennis du Mas Viel (TC Sète) Avenue du tennis (Le Mas Viel) - 20h30 : 19ème nuitée de la Saint-Louis organisée par Cettarames- Cadre Royal - 20h30 : Concert des « Chants de Thau » - Place Aristide-Briand (kiosque Franke) - 21h : « Elle court, elle court, la chanson » (Comédia Georges Léon) – Place Léon-Blum

Dans le tournoi des « Peuchères » (consolante), ce sont les « Porcs de Mèze » (Rodérick Marcilla, Jérôme Mercier et Fabrice Carayon) qui l’ont emporté sur les Bédériciens. Comme quoi les boules carrées sont bel et bien en train de dépasser le seul cadre de l’Ile singulière pour envahir tout le département !

Money time au Mas Viel

Qui va prendre la succession de Gaëlle Desperrier et Thomas Laurent, lauréats en 2016 ? Du côté de la terre battue du Mas-Viel, où se tient le traditionnel tournoi de tennis de la Saint-Louis, le suspens reste entier puisque les meilleurs joueurs (six « numérotés ») viennent d’entrer en lice. A noter en attendant quelques belles perfs des sociétaires du club local dont celle de l’entraîneur de l’Arago, Fabien Dugrip, classé 15, et vainqueur d’un 5/6. Les spécialistes apprécieront.


Lances s i o v a P &

Indomptable mouton

Adulé, critiqué, mais jamais égalé, Louis Vaillé, dit « le Mouton », est toujours recordman des victoires lors du Grand Prix de la Saint-Louis avec 10 succès entre 1904 et 1924 !

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etit-fils de charpentier de marine, fils de pêcheur, Louis Vaillé grandit à la Pointe-Courte où les exploits des champions du cru alimentent toutes les conversations. Le fameux Joseph Martin, neuf fois vainqueur de la Saint-Louis entre 1858 et 1877, figure bien évidemment en bonne place dans la galerie des jouteurs de légende que le jeune Pointu n’a de cesse de vouloir imiter. Après deux tentatives infructueuses en 1902 (année où il remporte cependant le tournoi de la jeunesse disputé le dimanche) et 1903, Louis Vaillé n’a que 21 ans quand il décroche son premier Grand Prix face à l’expérimenté Joseph Miramond après… vingt-deux passes ! Dès le lendemain, la presse est dithyrambique envers ce « jouteur de l’avenir, qu’il sera toujours difficile de terrasser ». Du haut de son 1,84m et fort de ses 100 kilos (il en pèsera jusqu’à 140), le portefaix (on ne dit pas encore docker) va largement justifier ces propos flatteurs. A nouveau lauréat en 1905, 1906, 1907, 1908, 1909, 1910 et 1911 - chaque fois face à un adversaire différent (1) -, celui qui se qualifie lui-même de champion 4


du monde des joutes… cettoises, triomphe à huit reprises successives le lundi de la Saint-Louis !

David contre Goliath Mais alors que rien, ni personne, ne semblent pouvoir mettre un terme à sa domination, Vaillé… s’auto-censure ! Reportées au premier dimanche de septembre, les revanches du Grand Prix 1912 voient en effet l’octuple vainqueur descendre de la tintaine de son propre chef. Une décision motivée par la joute déloyale de Louis Brau, mais qui exacerbe les passions qui se déchainent autour d’un champion dont les (trop ?) nombreuses victoires agacent une partie des « afficionados » plus enclins à préférer les David au seul Goliath ! Si 1913 permet à Vaillé de remporter un neuvième succès (face à Bosquère),

la Grande Guerre va interrompre les festivités de la ville et – par voie de conséquence – la carrière du Mouton. Mais au fait, d’où lui vient ce surnom ? C’est dans l’excellent livre de Catherine Lopez-Dréau (2) que l’on trouve la réponse. L’ancienne directrice des archives municipales cite en effet un extrait du quotidien « l’Eclair », dans lequel le journaliste Raoul Davray – entre autres commentaires élogieux – explique que Louis Vaillé est « surnommé le Mouton en raison de son humeur docile » ! Ses poumons affectés par les gaz respirés dans les tranchées, l’artilleur Vaillé rentre à Sète amoindri. Sa passion pour les joutes est cependant intacte et le nouveau conseiller municipal (il est élu en 1919 sur la liste d’Euzet) reprend le chemin des tintaines. Battu en demi-finale

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lors du Grand Prix 1922, le champion attend impatiemment la Saint-Louis suivante où il prend le meilleur en finale sur le Frontignanais Sans. Si « le Mouton » envisage un temps de prendre sa retraite après ce dixième succès, il est finalement bien présent à la fin du mois d’août 1925 pour tenter de remporter un nouveau trophée. Désarmé par le Balarucois Roux, il descend des bigues… pour la dernière fois. Dévoré par la maladie, bientôt invalide à 100%, il s’éteint le 7 avril 1932 à l’âge de 49 ans, laissant une trace indélébile dans l’histoire des joutes et… un record de victoires lors du Grand Prix qui tient toujours ! 1 : 1905 face à Alphonse Isoird ; 1906 : Barthélémy Goudard ; 1907 : Jules Miramond, le frère de Joseph ; 1908 : face à Joseph Rudel ; 1909 : Marius Algrin ; 1910 : Joseph Lothié : 1911 : Baptiste Segui 2 : « Louis Vaillé, 1883-1932 » Editions Singulières


Les MI-MOYENS font le spectacle !

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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies

Lances & Pavois

Samedi

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19 Août


Lances s i o v a P &

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t n i a S a M is Lou

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Robert, Gilbert, Francis et… Robert Une histoire d’amitié et… de langoustes

Depuis près de 40 ans, une macaronade aux langoustes scelle l’amitié de quatre Sétois.

Is se sont connus sur les bancs de la fameuse « Université » Paul-Bert (1) et y ont noué une amitié sans faille. Ils, ce sont Gilbert Nocca, Francis Priore, Robert Ikhtar et Robert Cianni. Tous sexagénaires aujourd’hui (un an à peine sépare le plus âgé du benjamin), les quatre compères partagent, outre de nombreux souvenirs d’enfance, une passion commune pour les joutes. Et c’est bien évidemment autour du Cadre Royal et des hommes en blanc que va naître l’une de ces belles « histoires de Saint-Louis » dont on raffole à Sète. Nous sommes en 1980, à la veille du tournoi des mi-moyens auquel Gilbert, Francis et Robert Cianni vont prendre part quand le défi fuse : « celui qui ne se qualifie pas de revanches, paye la langouste pour la macaronade (avec des spaghetti évidemment) » ! Qui a été le premier à « allumer » ses petits camarades ? Aujourd’hui encore les protagonistes ne sont pas d’accord !

Le fait est que, malgré les éliminations prématurées des trois compères (pourtant bons jouteurs), l’idée de la macaronade n’est pas abandonnée. Bien au contraire. Tout nouveau propriétaire du restaurant « La Marine », c’est Robert Cianni qui est le premier à inviter ses amis. En précisant bien que « l’année d’après ce sera au tour de Francis, puis de Gilbert » ! Programmé initialement le lundi de la Saint-Louis, le repas est finalement déplacé au dimanche. « Quand on est montés en lourds, on s’est retrouvés souvent en début de barque et on était obligés d’avaler la macaronade pour aller jouter », se souvient Francis Priore. Et ça, pas question ! Concoctée avec amour (mais surtout avec des langoustes vivantes de Méditerranée achetées chez Avalonne), ce plat de fête se devait d’être savouré longuement. Au nom de l’amitié. C’est d’ailleurs au nom de cette amitié que Robert Ikhtar rejoint le groupe au début des années 1990.

Chacun son tour ou … presque Si la date précise n’est pas non plus certaine, une chose est sûre : Francis profite de l’occasion pour mettre le « nouveau » à l’amende en lui fai10

sant payer la langouste et… pour sauter son tour ! Organisé aux restaurants « La Marine », puis à « La Reine des Mers », le repas l’a parfois été directement dans le Cadre, sur une barge que Robert Ikhtar a un jour détaché discrètement du quai, les quatre amis finissant au milieu du canal et… des barques de joutes, le verre de champagne à la main. Au grand dam des acteurs du tournoi moyens. « Moins cinq, il y avait bagarre », se souviennent les compères, encore hilares de leur blague de potaches ! Car si le plaisir de passer un agréable moment ensemble est toujours bien présent, les « allumades » le sont elles-aussi. Comme le jour où Robert Cianni a voulu remplacer la langouste par des gambas soulevant la « colère » des trois autres qui le traitent encore de « radin » ! Ou bien encore il y a quatre ans quand Francis s’est félicité de devoir payer. Devant l’étonnement de ses amis, il leur a alors expliqué que peut-être « la prochaine fois, un ou deux seront morts et ça me fera moins cher » ! Fort heureusement, aucun n’a encore cassé sa pipe et si vous passez dimanche devant le bar de La Marine, vous verrez certainement quatre types en train de déguster une macaronade aux langoustes ! Au fait, cette année, c’est Francis qui régale ; l’an prochain, ce sera Gilbert ; en 2019, Robert Cianni et en 2020, Robert Ikhtar. Au moins, comme ça, c’est gravé dans le marbre et vous ne vous engueulerez plus pour savoir qui doit payer ! 1 : Nom que les Sétois donnent à l’école primaire Paul-Bert, dans la rue Villefranche


Samedi 19 Août

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Photos : Corinne Sospedra et Gaël Dadies


èter S À savoi

Le FC Sète

remporte la Coupe de France !

Les « vert et blanc » s’imposent 3 à 1 après prolongations face au Racing Club de France : nous sommes le dimanche 27 avril 1930 !

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e vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… Et alors ! Ce n’est pas parce que l’exploit date du siècle et même du millénaire dernier qu’il ne faut pas en parler. Considéré en ce temps-là comme l’un des clubs-phares du football français, au même titre que l’Olympique de

l’issue du temps réglementaire ; les deux équipes doivent disputer les prolongations. Pas vraiment à son avantage depuis le début du match, Ivan Bek retrouve heureusement son sens du but. L’international yougoslave fait trembler les filets à deux reprises, à la 94ème, puis à la 111ème minute ! Ce succès, obtenu devant 35 000 spectateurs et fêté dignement dans le prestigieux hôtel Lutétia à Paris, donne lieu à de grandes réjouissances lors du retour des héros en Ile singulière. Une tournée au Maroc est même organisée durant l’été. Invités à Genève pour disputer la Coupe des nations (ancêtre de la Ligue des champions), les Sétois sont battus par les champions d’Allemagne de Greuther Fürth ! Quatre ans plus tard, le FC Sète réussira le premier Photo tirée de l’excellent livre d’Yves Dupont « La Mecque du football ou mémoires d’un Dauphin » doublé coupe-championnat de l’histoire du football proMarseille, le Football Club de Sète est Friedmann, qui trompe la vigilance de fessionnel français. Mais ceci est une un habitué des finales… perdues. Trois la défense des « ciel et blanc ». 1-1 à autre histoire… défaites sont en effet venues ponctuer les premières apparitions des « vert et blanc » dans l’ultime round de la Le parcours en Coupe de France lors de la saison 1929-1930 Coupe de France : 4-2 face au Red 1/8ème de finale : FC Sète : 3 –Mulhouse ON : 2 1/4 de finale : FC Sète : 4 (Friedmann 2, Dormoy, Dubus) – SO Montpellier : 1 Star en 1923, 3-2 après prolongations 1/2 finale : FC Sète : 3 (Dubus, Bek 2) - Olympique Marseille : 0 en 1924 face à l’OM et 2-0 face aux voiLes héros : Debout de gauche à droite : Delaville (soigneur), Edward Skiller, sins montpelliérains du SOM en 1929. Gustave Dubus, Charles Frondas, Sydney Regan (entr.), André Chardar Va-t-il en être de même ce 27 avril Assis : Ljubisa Stefanovic, Ivan Bek, Louis Cazal (cap), Alexander Friedmann, 1930 au stade olympique Yves-du-MaEmile Féjean. Accroupis : Xavier Lucibello, Raoul Durand noir de Colombes face au prestigieux Racing Club de France ? A deux minutes du terme prévu de la rencontre, tout porte à le croire puisque le Racing mène 1 à 0 après une réalisation de Lhottka à la 80ème. C’est cependant le moment que choisit Raoul Durand, Sétois « pure souche », pour servir son coéquipier, le Hongrois

Des chiffres et des noms

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