Demain n° 04/2025 - Août-Septembre

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ACTUALITÉ

BAISSE D’IMPÔT

POUR TOUS, LA SAGA

N’EST PAS FINIE !

CHAMBRE VAUDOISE

DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE

AOÛT-SEPTEMBRE 2025 N°04

VOTRE CVCI

DES ENTREPRENEURS

S’ENGAGENT POUR PORTER LA VOIX DE L’ÉCONOMIE

CAHIER PRATIQUE

VERS UNE GOUVERNANCE ADAPTÉE AUX ENTREPRISES FAMILIALES

DÉPENSES PUBLIQUES : ET SI L’ÉTAT DE VAUD VISAIT

L’EFFICIENCE ?

SOMMAIRE

ACTUALITÉ

Agenda de la CVCI 4

L’innovation, parlons-en !

« C ’est lorsque les choses vont mal qu’il faut investir » 8

Economie et politique

Un triste retour au protectionnisme 11

On vous parlera encore de baisse d’impôt pour tous 13

Mormont : non à une initiative dangereuse pour notre économie 15

Trente ans au service de l’innovation ......17

FENV – L’innovation pour thème transversal 19

L’efficience de l’administration vaudoise mise en lumière 20

Les chiffres du mois .................................21

VOTRE CVCI

Ils vous disent comment se porte l’économie 23

Le choix de la FIT Sixteen44 25

Nouveaux membres .................................. 26

CAHIER PRATIQUE

Parole d’expert

Comment pérenniser les entreprises familiales 28

Fiche juridique N° 249

Directives de l’employeur en matière d’apparence extérieure 29

DE PARTENAIRE A PARTENAIRE

Des conférences partenaires à ne pas manquer

Efficience… fiction ?

« Pléthoriques », « inefficaces », « gaspilleuses des deniers de l’Etat » : l a réputation des administrations publiques n’est a priori guère brillante au sein du grand public. Au-delà des clichés, force est d’admettre qu’une certaine opacité règne dans ce domaine, ce qui rend difficile une évaluation objective de l’appareil de l’Etat. Le fédéralisme rend par ailleurs compliqué l’établissement de comparaisons entre cantons. Dans ce contexte, mettre en perspective l’efficience du service public peut s’apparenter à une mission aventureuse.

Désireuse d’évaluer avec objectivité l’efficience de l’administration du canton de Vaud, la CVCI a choisi de recourir aux services d’un organisme indépendant donnant toutes les garanties d’un point de vue scientifique et méthodologique, l’institut de recherche Swiss Economics (lire en page 20). Pour rendre l’exercice exemplaire, cette étude met en perspective le canton de Vaud à la lumière comparative des cantons de Berne et Zurich. Pour le moins similaires sur le plan géographique (plateau, lacs, montagnes, campagnes et villes), les trois Etats présentent des tailles et des compositions de populations équivalentes. Tous trois font face aux mêmes enjeux infrastructurels avec un hôpital universitaire cantonal, de nombreuses communes et une université. Des différences demeurent naturellement, ne serait-ce qu’au niveau de la centralisation administrative.

Pour obtenir des comparaisons révélatrices sans se lancer dans une étude tentaculaire, il a fallu opérer un choix parmi les domaines d’action étatique. C’est ainsi que les deux principaux postes figurant au budget ont été passés au crible, à savoir la formation et la politique sociale. Les quelque 80 pages de cette étude comparative, qui vient d’être rendue publique, contiennent des enseignements pertinents à même de rendre l’Etat de Vaud plus efficient qu’il ne l’est actuellement.

Le volet social est celui qui permet de mesurer l’étendue de la marge de manœuvre dont dispose la Canton pour rendre meilleure sa gestion des deniers publics. L’étude

amène la démonstration que l’Etat de Vaud pourrait économiser près de 250 millions de francs dans le domaine de l’aide sociale au sens large s’il était aussi efficient que celui de Berne. Elle montre également que la part des montants directement versés aux bénéficiaires par rapport aux dépenses totales pour l’aide sociale et l’asile est plus faible sur Vaud qu’à Berne et Zurich. De là surgit une question pour le moins pertinente : l ’argent public parvient-il vraiment à ceux qui en ont besoin ou se perd-il dans les méandres d’actes administratifs inutiles ?

L es résultats de cette étude ne manqueront pas d’alimenter le débat relatif aux nombreux défis auxquels est confronté notre canton. La CVCI juge capital que le gouvernement traque les inefficiences et les dépenses inutiles au sein d’un appareil étatique qui ne cesse de croître au fil des ans. L’efficience de l’Etat doit devenir une priorité politique pour les autorités qui doit permettre de réduire une charge fiscale extrêmement pesante pour les contribuables vaudois. Le canton de Vaud peut et doit mieux faire. Puisse cette étude contribuer à atteindre ce noble objectif.

AUTOUR DE L’INNOVATION

TECHNOLOGIQUE »

Ce petit déjeuner sur le thème de l’innovation technologique sera l’occasion d’échanger sur les outils destinés à aider les PME industrielles à innover, les opportunités de développement et les pièges à éviter.

Innovaud présentera son Programme iNNdustry qui accompagne les entreprises dans leur évolution et transformation. FiveCo viendra ensuite présenter quelques-uns des 360 projets que ce bureau d’étude microtechnique a accompagné depuis 23 ans grâce à son équipe d’ingénieurs, mêlant capacité d’innovation et culture industrielle. L’une de ces entreprises, Valentine Fabrique, témoignera et partagera son expérience dans cette collaboration.

04.09.2025

08h30 … 11h30

CVCI

Gratuit (inscription obligatoire) marie.racine@cvci.ch

T. +41 21 613 36 31

RCE RCE GENOLIER INNOVATION HUB

Cette « R encontre des chefs d’entreprise » sera l’occasion d’une visite exclusive du Genolier Innovation Hub, situé au cœur de la Health Valley suisse. Au programme : v isite et présentation du Hub et de la façon dont cette plateforme médicale et scientifique favorise l’accélération de l’innovation et sa mise en application clinique.

11.09.2025

09h00 … 13h00

Genolier

90 francs membres CVCI

115 francs non-membres

marie.racine@cvci.ch

T. +41 21 613 36 31

5À7

L’EMPLOYABILITÉ DES SENIORS

Face aux enjeux du vieillissement de la population et de pénurie de main d’œuvre, comment briser les stéréotypes et faire des seniors un atout pour l’entreprise ?

Organisé en partenariat avec Retraites Populaires, ce « 5 à 7 » d ressera un état de situation de l’employabilité des seniors dans les entreprises romandes et plus particulièrement vaudoises et présentera des cas concrets de solutions destinées à garder les seniors dans l’entreprise. Avec les témoignages de l’Union patronale suisse, Pro Senectute et Retraites Populaires.

16.09.2025

17h00 … 20h00, Retraites Populaires, Lausanne Gratuit membres CVCI

35 francs non-membres marie.racine@cvci.ch

T. +41 21 613 36 31

CONFÉRENCE

LA GOUVERNANCE DES ENTREPRISES FAMILIALES : PÉRENNITÉ ET TRANSITION

Organisée en partenariat avec le Cercle Suisse des Administratrices, cette conférence explorera les pratiques essentielles pour garantir la pérennité des entreprises familiales, en trouvant l’équilibre entre valeurs familiales et exigences économiques. Les experts aborderont la mise en place de structures de gouvernance adaptées pour gérer les transitions générationnelles avec succès, en soulignant l’importance de la formation des héritiers et de la gestion des différences générationnelles.

Les experts et les familles présentes partageront les différentes possibilités offertes pour appréhender une transition telle que l’engagement d’administrateurs et des administratrices externes, l’intégration d’un actionnariat externe, ou par exemple à la création d’une fondation.

01.10.2025

17h00 … 20h00, CVCI

50 francs membres CVCI et CSDA

75 francs non-membres

marie.racine@cvci.ch

T. +41 21 613 36 31 Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La

COLLOQUE

INSERTION VAUD 2025

« PÉNURIE DE PERSONNEL :

UNE OPPORTUNITÉ POUR

INNOVER »

Et si la pénurie de personnel en Suisse représentait une opportunité pour innover, une chance de repenser les modèles, d’explorer des domaines émergents, de miser sur l’inclusion et d’embrasser les opportunités offertes par les technologies comme l’intelligence artificielle.

Pour aborder ce défi sous un angle constructif et stimulant, Insertion Vaud, en partenariat avec la Direction de l’emploi et du marché du travail et la CVCI, vous convie à son prochain colloque.

09.10.2025

16h00 … 19h30

Cinétoile Malley Lumières

Gratuit (inscription obligatoire) delia.guggenbuehl@insertion-vaud.ch

T. +41 21 320 06 82 www.insertion-vaud.ch

AGENDA

BUSINESS CLUB

« L’INCONTOURNABLE 2025 AU CASINO BARRIÈRE

MONTREUX »

Pour cet Incontournable 2025, l’équipe du Business Club vous convie dans un cadre somptueux où, une coupe de champagne à la main et face au lac, nous célébrerons la fin de l’été et la reprise des affaires. Événement réservé aux membres Business Club.

02.09.2025

18h00 … 21h00

Casino Barrière Montreux

Gratuit

businessclub@cvci.ch

T. 021 613 35 49

www.businessclubcvci.ch/evenements/ agenda

« ACCUEIL

DES NOUVEAUX MEMBRES AU BEAU-RIVAGE PALACE, ÉDITION 2025 »

Que vous soyez d’anciens ou de récents adhérents au Business Club, rejoignez-nous pour un moment de réseautage privilégié et pour découvrir l’univers du Club. Au programme : u ne présentation du Business Club et de l’équipe, un tour de table pour présenter votre entreprise et votre expertise, suivi par un apéritif de réseautage.

10.09.2025

17h00 … 20h00

Hôtel Beau-Rivage Palace, Lausanne

Gratuit membres Business Club

35 francs non-membres

businessclub@cvci.ch

T. 021 613 35 49

www.businessclubcvci.ch/evenements/ agenda

« VENDANGES À LA CAVE JOLY

»

Aurélia et Jacques Joly nous accueillent dans leurs vignes pour nous en apprendre plus sur les vendanges et partager un moment privilégié dans notre bien-aimé Lavaux. Nous aurons la chance de déguster un verre de vin de leur crû directement dans les vignes tout en appréciant ce cadre incroyable et en récoltant le raisin.

24.09.2025

14h00 … 19h00

Cave Joly, Bourg-en-Lavaux 40 francs businessclub@cvci.ch

T. 021 613 35 49

www.businessclubcvci.ch/evenements/ agenda

« LUNCH ÉVASION A U CŒUR DE L’ARGENTINE »

Rejoignez les membres du Business Club pour un lunch de réseautage au sein du tout nouveau restaurant Victoria dédié aux saveurs authentiques de la cuisine argentine au Flon.

02.10.2025

12h00 … 14h00

Restaurant Victoria, Lausanne 70 francs businessclub@cvci.ch

T. 021 613 35 49

www.businessclubcvci.ch/evenements/ agenda

« L E BUSINESS CLUB X VALAIS NETWORK : RENCONTRE DES ENTREPRENEURS, ÉDITION 2025 »

Le Business Club s’associe pour la troisième année déjà, à Valais Network pour vous proposer un grand événement de réseautage qui réunira une centaine de personnes à Gotham !

09.10.2025

18h00 … 22h00

Gotham, Lausanne Gare Gratuit businessclub@cvci.ch

T. 021 613 35 49

www.businessclubcvci.ch/evenements/ agenda

FORMATION EXPORT

FORMATIONS JURIDIQUES

LE B.A. BA DE L’EXPORT

Introduction aux divers domaines de l’exportation de marchandises, tels que : les procédures douanières, le Système Harmonisé, les règles d’origine préférentielle et non préférentielle, le Swissness, les principaux documents douaniers, les Incoterms®.

24.09.2025

13h30 … 17h00, CVCI

210 francs membres CCI

300 francs non-membres

Documentation et pauses-cafés incluses

LES PRINCIPAUX MODES DE PAIEMENT DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL

Pour faciliter vos échanges commerciaux, il vous sera utile d’utiliser le mode de paiement le plus approprié à chaque situation. Afin de minimiser vos risques et sécuriser vos flux financiers, vous devrez parfois avoir recours à un intermédiaire bancaire.

25.09.2025

09h00 … 16h30, CVCI

400 francs membres CCI

600 francs non-membres

Documentation et pauses-cafés incluses

LES DIFFÉRENTS MODES DE TRANSPORT

Air, mer, rail, route… Quel mode de transport choisir pour expédier vos marchandises ? Avec quels acteurs allez-vous interagir ? Quelles réglementations devrez-vous respecter ? Grâce à cette formation vous maîtriserez les différents types de transports, leurs avantages et inconvénients, ainsi que les contrats et les documents à présenter.

29.10.2025

09h00 … 16h30, CVCI

400 francs membres CCI

600 francs non-membres

Documentation et pauses-cafés incluses

LES LUNDIS DIGITAUX DU SERVICE JURIDIQUE

Formation en ligne d’une durée de deux heures, les lundis digitaux ont pour but de se focaliser sur un aspect juridique précis des rapports de travail. La formation se déroule en mode réunion afin de permettre un maximum d’interactivité et de reproduire des conditions proches du présentiel. Chaque lundi digital est indépendant des autres et peut être suivi séparément.

• 08.09.2025 D urée du travail (III) Intervenant : A drien Lanvin, juriste CVCI

• 29.09.2025 Fin des rapports de travail (I) Intervenant : M athieu Piguet, juriste CVCI

25.08 & 08.09.2025

14h00 … 16h00

ONLINE

100 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI

150 francs non-membres

PROTECTION DES DONNÉES

POUR LES RH

À l’heure du Big Data, la question de l’autodétermination informationnelle, soit le droit pour tout un chacun d’être maître des informations qui le concernent en pouvant déterminer qui les utilise, les propage et à quelles fins, bat son plein. Après l’Europe et la mise en vigueur du Règlement général sur la protection des données, ce fut à la Suisse de finalement mettre à jour son droit en la matière en révisant sa loi sur la protection des données (LPD), avec toutes les conséquences que cela implique pour les employeurs en particulier.

Intervenant : A drien Lanvin, juriste CVCI

09.09.2025

08h00 … 12h00

ONLINE

250 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI

350 francs non-membres

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

PROTECTION DES TRAVAILLEUSES ENCEINTES : QUELLES SONT LES ACTIONS À ANTICIPER ?

L’ordonnance sur la protection de la maternité au travail (OProMa) date de 2001. Etesvous au clair avec celle-ci ? L’avez-vous mise en œuvre dans votre entreprise ? Comment vous y prendre ? Q uels sont les points essentiels pour une application conforme pour les parties prenantes (dirigeants d’entreprise, RH, managers, équipes, travailleuses enceintes, spécialistes de la santé au travail, médecins, etc.) ? Q uels sont les points essentiels pour une application efficiente assurant la protection des travailleuses enceintes et allaitantes tout en limitant la désorganisation de l’entreprise et les conséquences associées (impact sur la rentabilité et la productivité, et fuite de personnel qualifié et/ou expérimenté au retour de congé de maternité) ?

O ratrices :

• Dre Peggy Krief, médecin du travail cadre, Département santé, travail et environnement (DSTE), Unisanté

• D re Karine Moschetti, PhD, économiste de la santé, Département épidémiologie et systèmes de santé (DESS), Unisanté

• M me Nora Sikha, hygiéniste du travail cadre, Département santé, travail et environnement (DSTE), Unisanté

• Mme Léa Nehache, ingénieure sécurité et santé au travail , Département santé, travail et environnement (DSTE), Unisanté

• M me Silvia Pasi Figini, Directrice des Centres de Vie Enfantine de l’Etat de Vaud, Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines

Événement organisé par la CVCI et Unisanté

11.09.2025

10h00 … 12h00, CVCI

30 francs membres CVCI

50 francs non-membres

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT

Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 35 36

LE PROGRAMME COMPLET DE NOS ÉVÉNEMENTS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/evenements

SANTÉ EN ENTREPRISE :

DES RESPONSABILITÉS AUX OPPORTUNITÉS

FORMATION EN 6 MODULES

La CVCI, Unisanté, Promotion Santé Suisse et la SUVA allient leur savoir-faire et leurs expériences pour vous proposer une formation en 6 modules visant à la mise en place d’une gestion de la santé en entreprise. Les participants à la formation en 6 modules obtiendront 12 crédits de formation continue de la SSST, à raison de 2 crédits par module, accompagné d’un certificat pour la formation complète.

Le programme est le suivant :

• 18.09.2025 Module 1 : Santé et sécurité au travail : obligations, responsabilités et culture de prévention

• 09.10.2025 Module 2 : L e stress dans le monde du travail : Comment reconnaître le stress et le prévenir ?

• 28.10.2025 Module 3 : G estion des absences de longue durée : quelles solutions pour favoriser le retour au travail ?

• 18.11.2025 Module 4 : Mise en place d’une gestion systématique de la santé en entreprise : quelles sont les conditions de base ? L es bonnes pratiques pour son introduction ? Comment mesurer l’impact et ses effets ?

• 27.11.2025 Module 5 : Ergonomie, promotion de la santé, et sécurité dans les loisirs : comment réaliser des conditions de travail favorables à la santé et développer les ressources des collaborateurs

• 09.12.2025 Module 6 : Eléments clé de la GSE : C hangement de comportement / Gestion des conflits et introduction à la médiation / La résilience : u ne orientation ressource pour l’entreprise

Dès le 18.09.2025

08h30 … 17h00, CVCI

Membres et non-membres : 490 francs la journée 2450 francs les 6 jours

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL

Ma ria-Elena Maris maria-elena.maris@cvci.ch

T. 021 613 36 37

LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations

INTERNATIONAL LINK

RELOC’COFFEE HOW TO MANAGE STRESS AT HOME AND AT WORK

In this interactive workshop, you’ll take a deep dive into how you react to challenges, make decisions, and lead, both at work and in daily life. Through the Energy Leadership Index (ELI), you’ll uncover your default stress responses and learn practical strategies to shift into a more productive, confident and effective mindset to better deal with situations.

16.09.2025

10:00am … 12:00pm

CVCI

Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners

25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch

WELCOME DAY

The Welcome Day is open to everyone, whether you’re new to the region or just curious to deepen your understanding of Swiss customs. It features presentations from different experts about the local culture, job market, insurance, and tourism. On-site childcare will be provided, so children are also welcome. The event will be followed by a networking buffet of local specialties.

02.10.2025

05:30pm … 08:00pm

CVCI

Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners 25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch

LANCEMENT DE NOTRE ENQUÊTE CONJONCTURELLE D’AUTOMNE !

La traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne est lancée ! Elle porte évidemment sur la conjoncture, mais aussi sur l’instabilité géopolitique et les exigences réglementaires. Le délai de réponse est fixé au 3 octobre 2024. Merci d’avance pour votre précieuse participation, essentielle pour la qualité de l’enquête. Comme de coutume, vous avez la possibilité de répondre par Internet, en vous rendant sur le site www.enquete-cci.ch. Les résultats complets de l’étude seront remis aux participants et commentés lors de séances de présentations qui se dérouleront en automne.

Programme détaillé sur : w ww.cvci.ch/enquetes

Pour plus d’infos : economie@cvci.ch T. 021 613 36 83

« C ’est lorsque les choses vont mal qu’il faut investir »

La Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT) soutient les start-up innovantes de la région au moyen de bourses et de prêts depuis 1994. Face à la crise multifactorielle qui sévit, son directeur plaide pour un soutien accru des caisses de pension et de la Confédération.

(FIT tech), relève le directeur. Nous réfléchissons donc avec nos partenaires à lancer un outil spécifique à l’IA. Nous menons par ailleurs des réflexions en vue de trouver les moyens de coopérer mieux avec les partenaires de l’écosystème pour avoir un impact plus grand dans ce domaine. »

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTOS DR & ISTOCK

UN FINANCEMENT PUBLIC-PRIVÉ

La FIT est le fruit d’un financement mixte. L’Etat de Vaud l’alimente à raison de deux millions de francs par année, la BCV à hauteur de 500 000 fr., puis 500 0 00 fr. proviennent de toute une série d’acteurs privés et publics, dont la Fondation de la CVCI. A cela s’ajoutent 3 à 4 millions, soit ce que les start-up remboursent lorsque cela se passe bien. Ces remboursements sont fortement corrélés aux levées de fonds, car les start-up ne font pas forcément beaucoup de chiffre d’affaires à leurs débuts. Bien souvent, elles remboursent leurs prêts avec l’argent qu’elles lèvent lors de tours de financement auprès des investisseurs suivants.

La Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT), organisme privé qui a pour mission de financer les start-up de la région, a été lancée en 1994 par l’Etat de Vaud, l’EPFL, la BCV et la Fondation de la CVCI. Julien Guex, son directeur depuis 2008, explique que les financements de l’institution étaient réservés à la base aux jeunes pousses issues de l’EPFL, puis elle s’est ouverte peu à peu aux autres écoles romandes. « Je dirais que 60 à 70 % de notre financement concerne des start-up technologiques issues des grandes écoles. Dès 2018, on a lancé FIT Digital pour soutenir tout projet numérique vaudois. » L e financement de la fondation repose sur un modèle public-privé (voir encadré).

Depuis deux ans, à la suite des diverses crises que l’économie mondiale a dû traverser, Julien Guex constate que les investissements dans les start-up sont en baisse de même que les remboursements de ces dernières à la fondation. Aussi la FIT est-elle confrontée depuis lors à des enjeux de trésorerie. « Nous rencontrons une phase difficile pour les startup, explique le directeur. La priorité actuelle consiste à inverser ce manque de financement soit en optimisant les remboursements des start-up, soit en allant chercher des contributeurs, tout en ne perdant pas ceux qui ont contribué jusque-là. »

FINANCEMENT DE L’IA EN QUESTION

L’autre priorité a trait à l’émergence spectaculaire de l’intelligence artificielle (IA). Celle-ci conduit à des réflexions sur le financement de projets liés à un domaine en très forte croissance. « Ces projets-là se situent souvent à mi-chemin entre nos soutiens pour le numérique (FIT digital) et ceux pour la deeptech

Dans ce contexte de financement chahuté, la FIT observe que les pays qui nous entourent octroient des soutiens bien supérieurs aux start-up qu’en Suisse. Innosuisse a certes mis en place quelques mesures, mais cela reste relativement anecdotique en comparaison de ce qui se fait chez nos voisins européens et aux Etats-Unis en termes de montants à disposition. « A rrivera-t-on à changer cela chez nous ? Je reste un peu sceptique... », s’interroge le responsable de la FIT.

UN RÔLE POUR LES CAISSES DE PENSION

Ce défaut de financement touche les jeunes pousses une fois qu’elles commencent à entrevoir la rentabilité. Cela explique pourquoi elles sont alors contraintes d’aller chercher un avenir meilleur sous d’autres cieux. Mais quel type d’aides mettre en place pour les garder ici ? Où mettre le curseur ? « A titre personnel, plaide Julien Guex, je pense qu’il existe une place pour une action politique à l’endroit des caisses de pension, car peu de choses se font dans le domaine. Par rapport aux montants sous gestion dans ce genre d’institutions, on pourrait faire de grosses différences au niveau des investissements en faveur des start-up. La solution me semble se trouver là. »

Mais comment faire ? S oit on suscite un tel financement, soit on l’impose. « J ’ai tendance à dire qu’il faudrait l’imposer, poursuit le directeur. Cela doit être le rôle du politique. Mais il faut le faire intelligemment sans articuler des montants qui pourraient faire peur. Une forte incitation ou une obligation intelligente, c’est pour moi les options qui doivent se dessiner. »

Et les banques, dans cette équation ? « I l s’agit d’un autre outil. Elles jouent davantage un rôle pour les prêts aux PME. » Pour le directeur

« À T ITRE PERSONNEL, PLAIDE JULIEN GUEX, JE PENSE QU’IL EXISTE UNE PLACE POUR UNE ACTION POLITIQUE À L’ENDROIT DES CAISSES DE PENSION, CAR PEU DE CHOSES SE FONT DANS LE DOMAINE » .

de la FIT, leur mode de financement n’est pas toujours adapté aux start-up : il faudrait dès lors en développer d’autres qui demandent des talents et des ressources spécifiques.

FONDS SOUVERAIN OUBLIÉ

Et quid de l’idée consistant à créer un fonds souverain sous l’égide de la Confédération ? « L es premières discussions sur ce thème datent d’une dizaine d’années, mais rien ne s’est passé de concret. Mais cela dépend de la manière avec laquelle on l’alimente. Trouver des majorités pour déployer des financements publics c’est compliqué, on le voit avec les plans d’austérité actuels de la Confédération. Les caisses de pension constituent à mes yeux une piste plus prometteuse. »

Si on s’attarde sur les chiffres, la FIT a pu démontrer que l’on peut avoir un effet de levier de 1 à 10 avec l’argent déployé. Pour un franc investi, dix viennent en retour fisca -

lement sur les emplois qu’elle a contribués à générer. Julien Guex estime donc que l’on pourrait argumenter que les aides publiques constituent un pari judicieux pour l’avenir et qu’il existe un retour assez rapide sur ce type d’investissements.

« L a situation est difficile et dans un monde idéal, il faudrait déployer des moyens publics dans une optique anticyclique, assure le directeur de la FIT. C’est lorsque les choses vont mal qu’il faut investir. Il faudrait avoir ce courage. » Pour Julien Guex, l’effet conjoint des taux d’intérêt relativement hauts au niveau mondial – les actifs risqués comme les start-up deviennent moins intéressants, contrairement à d’autres classes d’actifs – et l’incertitude globale de cette multicrise qui s’éternise freine les investissements de manière durable. « Un certain niveau d’investissements publics permettrait de compenser ces manques-là, qui ont pour effet de nous faire perdre en compétitivité », conclut-il.

« L a situation est difficile et dans un monde idéal, il faudrait déployer des moyens publics dans une optique anticyclique », estime Julien Guex.

49 SOUTIENS ACCORDÉS 22 BOURSES ET 27 PRÊTS EN 2024

6,445

MILLIONS DE FRANCS DE SOUTIENS ACCORDÉS EN 2024

26 START-UP AU TOP 100 DES JEUNES SOCIÉTÉS SUISSES LES PLUS PROMETTEUSES EN 2024

458 MILLIONS LEVÉS PAR LES START-UP SOUTENUES PAR LA FIT DEPUIS 1994

2,8

MILLIONS DE FRANCS DE REMBOURSEMENTS ET INTÉRÊTS EN 2024

La Suva abaisse à nouveau ses primes

Pour l’exercice 2024, la Suva affiche un résultat de 315 millions de francs. L’assureur va procéder à une nouvelle baisse des primes en 2026, de l’ordre de 20 % des primes nettes.

En 2024, la Suva a réalisé un résultat de 5,5 % sur ses placements, supérieur à la moyenne de ces dix dernières années. En tant qu’entreprise à but non lucratif, la Suva restitue ses excédents aux assurés sous la forme de réductions de primes. Elle va ainsi procéder à un nouveau reversement à hauteur de 20 % d es primes nettes en 2026, tant dans l’assurance contre les accidents professionnels que dans l’assurance contre les accidents non professionnels pour un allègement d’environ 716 millions de francs pour les assurés. Ces quinze dernières années, les primes de la Suva pour l’assurance contre les accidents professionnels et non

professionnels ont baissé de 3,0 % à 1 ,8 % de la masse salariale.

Pour rappel, le patrimoine de la Suva est intégralement affecté à un but précis. Il sert à couvrir les engagements pour quelque 75 0 00 rentes en cours, pour les futurs frais de traitement et indemnités journalières et pour d’autres prestations d’assurance découlant d’accidents et de maladies professionnelles déjà survenus

TRAVAIL PLUS SÛR

En 2024, les accidents et maladies professionnels ont diminué de 3,7 % pour s’établir à environ 180 0 00 cas. Au cours de la décennie écoulée, le risque d’accident (nouveaux accidents enregistrés pour 1000 personnes assurées) a ainsi diminué de 14 % dans l’assurance contre les accidents professionnels. Par

contre, les accidents non professionnels ont augmenté de 2,2 % pour se situer à 298 0 00 cas. Dans le secteur des loisirs, le taux d’accidents est resté plutôt stable.

Suva

Communication d’entreprise

Jean-Luc Alt

Un triste retour au protectionnisme

Le 1er août 2025 restera marqué par l’annonce des droits de douane imposés par les Etats-Unis sur les produits suisses. Entrés en vigueur une semaine plus tard, ils frappent durement des entreprises exportatrices et impactent notre système économique dans son ensemble.

Les Chambres latines du commerce et d’industrie (CLCI), comprenant la CVCI, ont pris position pour dénoncer des tarifs douaniers abusifs. Les entreprises suisses doivent faire face à l’un des taux les plus élevés du monde (39 %), bien plus important que celui appliqué à leurs concurrentes européennes (15 %) et du Royaume-Uni (10 %). Déjà pénalisée par la force du franc, la compétitivité des entreprises suisses est mise à rude épreuve.

DES CONSÉQUENCES

GRAVES

Les entreprises suisses directement touchées vont devoir prendre des décisions stratégiques rapides pouvant aller jusqu’à de regrettables délocalisations.

Globalement, les cantons latins sont particulièrement concernés, car ils représentent environ les deux tiers des exportations suisses vers les Etats-Unis en ne tenant pas compte de Bâle-Ville – dont les exportations sont principalement liées au secteur de la pharma, pour l’instant non touché par les décisions de l’administration Trump.

Au niveau du canton de Vaud, pour l’année 2024 les exportations vaudoises vers les Etats-Unis représentaient 3135 millions de francs et environ 21 % des exportations du canton. Le pays de l’oncle Sam est donc un marché important, principale destination des produits vaudois si on isole les membres de l’Union européenne (UE). Abstraction faite de la pharma, les branches comme le matériel à usage médical (20 %), l’industrie alimentaire (19 %), l’horlogerie (14 %) ou encore les machines (7 %) ainsi que la bijouterie et la joaillerie (7 %) constituent des parts importantes des produits vaudois exportés aux

Etats-Unis. Ils devront donc faire face à des difficultés importantes.

Néanmoins, le SECO ne s’attend pas à une crise grave avec un effondrement du PIB, mais plus à un ralentissement de la croissance. Pourtant, ce constat de prime abord rassurant, ne rend pas pleinement compte de la réalité dramatique pour certaines entreprises directement touchées. En outre, il faut souligner que les répercussions indirectes sont encore difficiles à estimer précisément. Pour un pays, et un canton, où les exportations sont importantes, un retour au protectionnisme chamboule fondamentalement le système économique.

UNE AMÉLIORATION

DES CONDITIONS CADRES EST NÉCESSAIRE

Compte tenu de la situation, les CLCI attendent du Conseil fédéral qu’il maintienne ses efforts diplomatiques pour obtenir une solution pragmatique la plus avantageuse possible. Les mesures de rétorsion sont à éviter, tout comme la stigmatisation d’un secteur en particulier. Compte tenu de l’incertitude actuelle, il semble vain de chercher à désigner des coupables.

Les CLCI s’accordent à dire que les réductions de l’horaire de travail (RHT) peuvent permettre d’amortir le choc et préserver des emplois. Les RHT sont donc un outil pertinent à court terme, mais n’apportent pas des solutions durables. La situation impose des améliorations significatives de nos conditions-cadres, comme un allègement de la fiscalité, de la bureaucratie et des processus administratifs. Il faut également éviter d’imposer des charges financières supplémen -

taires aux entreprises. De plus, les autorités publiques doivent apporter un soutien clair à l’innovation, car la réussite de notre pays dépend largement de la qualité de sa formation. Toute mesure qui affaiblirait la formation, la recherche ou l’accès aux études nous semble malvenue dans le contexte géopolitique actuel.

Par ailleurs, les accords de libre-échange existants doivent être maintenus et il faut chercher à en conclure de nouveaux, afin de faciliter la recherche de nouveaux débouchés pour les entreprises exportatrices. Les autorités politiques fédérales doivent s’engager activement en faveur des accords bilatéraux avec l’UE. Contrairement à ce qu’affirment certains, la reprise du droit européen ne sera pas imposée à la Suisse. Aucun mécanisme de reprise automatique du droit n’est prévu. Au contraire, grâce à ces accords la Suisse pourrait s’exprimer sur les points la concernant avant leur mise en œuvre et un mécanisme de règlement des différends permettrait d’éviter des situations où elle se retrouverait prise en otage par les décisions brutales d’un autre pays. Dans le contexte géopolitique actuel incertain, garantir la sécurité juridique et offrir une stabilité indispensable aux entreprises et à l’ensemble du pays apparait comme un excellent deal.

EN 2024, LES EXPORTATIONS DES ENTREPRISES VAUDOISES VERS LES ETATS-UNIS S’ÉLEVAIENT À

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On vous parlera encore de baisse d’impôts pour tous

La Cour constitutionnelle a rejeté la requête du comité d’initiative « B aisse d’impôt pour tous –redonner du pouvoir d’achat à la classe moyenne » qui demandait la suppression du lien créé entre l’initiative et le bouclier fiscal. La réforme du bouclier fiscal ne pourra ainsi être appliquée que si les citoyens vaudois refusent la baisse de 12 % . Le comité d’initiative a annoncé vouloir faire recours au Tribunal fédéral.

Comment noyer un poisson important et attendu depuis trop longtemps ? E n communiquant partiellement la veille de la fête nationale alors que tout le monde est en vacances pardi, ne laissant aucune chance aux initiants de commenter ce résultat avec toute l’attention requise !

Le 31 juillet dernier, la Cour constitutionnelle a effectivement annoncé sa décision de rejeter la requête visant à annuler le lien créé par le Grand Conseil entre la réforme du bouclier fiscal et l’initiative populaire « B aisse d’impôt pour tous – redonner du pouvoir d’achat à la classe moyenne ». Dans la foulée, le comité d’initiative a annoncé vouloir déposer un recours au Tribunal fédéral.

RETOUR EN ARRIÈRE

Lors de sa séance du 17 décembre 2024, le Grand Conseil a adopté une révision de la loi sur les impôts communaux (LICom), visant à renforcer la protection fournie par le bouclier fiscal. Ce mécanisme a pour objectif d’éviter que l’impôt cantonal et communal ne deviennent confiscatoires. Dans ce contexte, le Grand Conseil a décidé, par 61 voix contre 38 et 37 abstentions, de faire dépendre l’entrée en vigueur de cette révision du rejet de l’initiative populaire « Baisse d’impôts pour tous »

Le 9 janvier 2025, par l’intermédiaire de trois de ses membres, le comité d’initiative a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal en vue de

faire annuler le lien créé par le Grand Conseil entre la réforme du bouclier fiscal et l’initiative populaire. Milieu de l’été, la veille des grands discours politiques du 1er août, deux ans et demi après le dépôt de l’initiative dite « 12 % », ladite Cour a décidé de rejeter la requête, ce dont le comité d’initiative a pris tout de suite acte au travers d’une communication publique que, certainement, peu de monde aura lue. Que faire d’autre puisque seule la décision a été notifiée aux parties, la motivation devant être transmise « u ltérieurement » ? En matière de savoir-faire quant à un enjeu si important – la fiscalité des Vaudoises et des Vaudois – on pourrait sans aucun doute mieux faire. Passons. On ne s’étonne presque plus. Une chose est sure : le recours sera déposé en temps voulu.

30 JOURS POUR DÉPOSER UN RECOURS AU TRIBUNAL FÉDÉRAL

Le délai de recours au Tribunal fédéral commencera à courir une fois que la motivation aura été notifiée aux parties, et cela pendant 30 jours. Il est certain que le comité d’initiative déposera un recours au Tribunal fédéral. Le comité continue de penser que ce lien, créé par le Grand Conseil et considéré comme une clause guillotine, constitue une grave atteinte à la liberté de vote. Le citoyen favorable à la fois à la réforme du bouclier fiscal et à l’initiative populaire « B aisse d’impôt pour tous » se retrouve en effet dans l’impossibilité d’exprimer fidèlement sa volonté. Dire oui à l’initiative, c’est automati -

TEXTE ROMAINE NIDEGGER

ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH

PHOTO ISTOCK

quement dire non à la réforme du bouclier fiscal. Et, pour dire oui à la réforme du bouclier fiscal, le citoyen n’a pas d’autre choix que de refuser l’initiative populaire. Les bras nous en tombent.

SOUTENEZ-NOUS ET SUIVEZ-NOUS

La décision de justice est arrivée trop tard pour que le peuple vaudois s’exprime en 2025 sur la réduction de 12 % de l’impôt sur le revenu et la fortune. Il n’y aura pas de votation populaire avant le deuxième semestre 2026, année électorale oblige. Vous l’aurez compris, et cela malgré nous, on vous parlera encore de « baisse d’impôts pour tous » ces prochains mois. Soutenez-nous et suivez-nous sur les réseaux sociaux et notre site « initiative12.ch ».

La culpabilité au travail : un poids invisible…

La culpabilité surgit dans diverses situations comme un client insatisfait, un retard sur un projet, un objectif manqué. Ce sentiment bien que naturel, devient problématique s’il persiste et affecte notre bien-être.

Elle repose souvent sur l’écart entre nos actions et nos attentes. Au travail, des standards élevés, qu’ils proviennent de l’entreprise ou de soi-même, renforcent cette exigence. Un manager consciencieux peut ainsi se sentir coupable de prendre un congé ou de déléguer des tâches par crainte d’imposer trop à son équipe.

La culpabilité peut encourager l’auto-amélioration, mais si elle est excessive, elle affaiblit la confiance en soi, génère du stress et conduit à la surcompensation jusqu’à l’épuisement.

Distinguer la responsabilité réelle de celle ressentie aide à mieux la gérer. Prendre du recul, confronter les faits, échanger avec un collègue ou un manager permet souvent de relativiser. Les entreprises ont également un rôle clé : instaurer une culture où l’erreur est vue comme un apprentissage plutôt qu’une faute irréparable.

Apprivoiser la culpabilité, ce n’est pas l’éteindre, mais apprendre à en faire un signal utile plutôt qu’un juge permanent. Dans un environnement professionnel sain, elle devient un moteur d’amélioration et non une entrave à l’épanouissement.

En conclusion, elle repose sur l’introspection et l’aptitude à avancer malgré les obstacles. Développer cette compétence permet de transformer les difficultés en opportunités de croissance personnelle et collective.

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Mormont : n on à une initiative dangereuse pour notre économie

Le 28 septembre prochain, les Vaudoises et les Vaudois sont appelés aux urnes pour se prononcer sur une initiative populaire extrême qui vise à geler le site du Mormont en y interdisant toute extraction future de ressources. Elle stigmatise également certains matériaux de construction essentiels à l’instar du ciment, le liant du béton. Ce même jour, nous voterons également sur un contre-projet qui vise à inscrire l’économie circulaire dans la constitution. La CVCI s’engage dans la campagne et vous trouverez encarté dans cette édition de Demain le flyer de campagne.

Enfant de la ZAD (Zone à Défendre) la genèse de cette initiative « Sauvons le Mormont » débute en octobre 2020 avec une occupation illégale de la colline par différents groupes d’ultragauches. Ce coup de force, contraire à notre tradition démocratique, se termine en mars 2021 avec une évacuation. Par la suite, dans un esprit plus respectueux de nos institutions, différentes organisations environnementales, dont Pro natura, et des partis politiques (extrême gauche, les Vert-e-s, PS) déposent une initiative qui demande que le site du Mormont soit inscrit dans la Constitution vaudoise comme site protégé, sur lequel toute exploitation du sol est interdite à l’exception d’une activité agricole et sylvicole respectueuse de l’environnement. Le texte prévoit également de favoriser l’utilisation d’autres matériaux que le ciment.

60 0 00 PASSAGES ANNUELS DE CAMION SUPPLÉMENTAIRES SUR NOS ROUTES

L’initiative nie une réalité implacable. Pour leur développement, la Suisse en général et le canton de Vaud en particulier ont besoin de construire des logements, des infrastructures scolaires ou de transports (métro, tram, etc.) qui nécessitent du ciment. Notre pays en consomme environ 5 millions de tonnes par année, dont 86 % s ont aujourd’hui produites en Suisse. Mettre un terme à l’exploi -

tation d’une cimenterie locale nécessiterait de compenser ce manque de matières premières par l’importation, engendrant ainsi chaque année 60 0 00 passages supplémentaires de camions.

L’initiative représente également un risque pour la branche de la construction tout entière. La stigmatisation et l’objectif de se passer de ciment induit par le texte représentent une menace pour les 10 0 00 emplois du sec-

Menacer des milliers d’emplois?

teur de la maçonnerie et du génie civil et les plus de 30 0 00 emplois vaudois de la construction. Au-delà des emplois directs et indirects qu’elle fournit, la cimenterie joue également un rôle au niveau local puisqu’elle valorise, chaque année, 200 0 00 tonnes de déchets (boues, farines animales, pneus, huiles) permettant, en récupérant la chaleur du four, de chauffer près de 2000 ménages.

UN CONTRE-PROJET EFFICACE CONFORME À NOTRE RÉALITÉ

Face à ces différentes problématiques, le Conseil d’Etat et le Grand Conseil ont refusé le texte et lui ont opposé un contre-projet articulé autour de deux axes. Un premier volet sous forme de contre-projet direct avec l’introduction du principe d’économie circulaire dans la constitution cantonale (soumis au vote en septembre). Un volet indirect, déjà entré en vigueur, qui protège, au même titre que la Venoge, le Mormont dans la loi et qui limite l’autorisation d’extraction au sein des périmètres déjà autorisés, sans extension possible. Ce contre-projet permettra d’appuyer le développement de l’économie circulaire et ses atouts tels que la réutilisation des ressources, la mise en œuvre de boucles de réemploi des matériaux ou encore la réduction de la dépendance à l’étranger pour l’importation des matières premières. A l’inverse, l’initiative pose de multiples problèmes et c’est la raison pour laquelle la CVCI recommande de voter NON à l’initiative et OUI à son contre-projet.

Stress : q uand le privé s’invite au travail

Dans

les entreprises suisses, environ un tiers des absences sont dues à des troubles psychiques. Que faire quand ces difficultés proviennent de la sphère privée ?

Au cours d’une vie, la moitié de la population rencontre des problèmes psychologiques. Cette problématique, même d’ordre privé, impacte incontestablement le quotidien au travail des personnes concernées mais aussi des équipes dans leur ensemble. Se pose donc ici la question du rôle et de l’impact des responsables hiérarchiques.

Dès que les troubles mentaux perturbent directement la vie professionnelle des employés, la flexibilité et l’adaptation sont aujourd’hui des valeurs essentielles. Mais comment procéder lorsque les problèmes proviennent de la sphère privée ? L e stress au travail est souvent la conséquence d’une problématique sous-jacente. Il ne suffit alors pas de redéfinir les responsabilités : les supérieurs hiérarchiques peuvent aussi, dans une certaine mesure, apporter leur soutien.

ÉCOUTER SANS S’ÉPUISER

Les managers peuvent agir de plusieurs manières. Interroger régulièrement leurs collaborateurs sur leur état général leur donne la possibilité de se décharger et de ne plus faire comme si tout allait bien. Car engager une discussion, c’est aussi permettre de chercher des solutions à l’échelle individuelle. Aménager le temps de travail, offrir plus de souplesse ou envisager le télétravail peuvent également améliorer la situation.

Mais attention : les responsables ne doivent en aucun cas endosser un rôle de thérapeute. Même lorsque la volonté d’aider est importante, il est essentiel d’établir des limites et préserver sa propre santé. Cette tâche d’écoute et d’accompagnement peut aussi être confiée à une personne compétente au sein de l’entreprise ou à des professionnels.

UN ÉLÉMENT CLÉ

DE LA GESTION DE LA SANTÉ EN ENTREPRISE

Qu’il s’agisse de sensibilisation, de prévention ou de tout ce qui concerne les troubles psychiques et le stress au travail, l’employeur est généralement sollicité. Que les problèmes proviennent de la sphère privée ou professionnelle. Les entreprises peuvent mettre en œuvre différentes mesures pour prévenir la problématique et garantir le bien-être du personnel.

Il faut premièrement attirer l’attention des employés sur la thématique de la santé mentale. Avec l’aide de spécialistes, il est par exemple possible d’élaborer des campagnes, organiser des séminaires ou encore des journées consacrées à la santé. Un numéro d’urgence peut aussi être mis en place afin de contacter directement des professionnels. À terme, toutes les initiatives doivent viser à instaurer durablement une culture d’entreprise basée sur la confiance, l’honnêteté et le respect.

Face aux problèmes psychologiques et au stress sur le lieu de travail, l’adoption d’une approche axée sur la prévention ne peut être que bénéfique pour les entreprises. Elles contribueront ainsi à réduire l’absentéisme mais aussi à renforcer leur image d’employeur responsable. Pour y parvenir, différentes mesures de GSE (Gestion de la Santé en Entreprise), l’une des compétences clés du Groupe Mutuel depuis plus de 20 ans, peuvent être appliquées.

En savoir plus et obtenir des conseils :

Trente ans au service de l’innovation

L’association GENILEM, qui coache des entrepreneurs innovants, fête trois décennies d’existence. David Narr, son directeur, constate chez les jeunes une appétence grandissante pour l’entrepreneuriat avec la volonté de transformer demain.

L’association GENILEM – pour Génération innovation lémanique – a vu le jour il y a trente ans sous l’impulsion d’un banquier – Armand Lombard – et d’une entrepreneuse – Anne Southam – à une époque où le soutien aux sociétés naissantes était quasi inexistant. Ces deux profils complémentaires eurent en commun l’idée d’aider les entreprises à augmenter leurs chances de succès dans les cinq premières années de leur vie, car tout montre que c’est au début que les entrepreneurs commettent des erreurs. « Su rtout, la Suisse était en crise en 1995 : c’est pourquoi les cantons de Vaud et de Genève ont appuyé cette démarche anticyclique, explique David Narr, directeur de GENILEM. Il fallait soutenir des entreprises à ce moment-là afin qu’elles soient encore présentes dix ans plus tard. »

Formé à HEC, David Narr a monté une PME au début des années 2000 avant de la revendre quelques années plus tard à une agence de communication. Après quelques années dans cette entreprise, il devient coach chez GENILEM pour en prendre la direction en 2018. « Nous avons une vision large de l’innovation : nous accompagnons les entrepreneuses et entrepreneurs innovants dans tous les domaines d’activité. Nous parlons des trois A de l’innovation : faire autre chose, autrement et ailleurs. » L’association a par exemple soutenu Non-Stop Gym, fitness ouverts 24h sur 24, qui s’est inspiré d’un modèle suédois qui n’existait pas ici.

FINANCEMENT PUBLIC-PRIVÉ

Dès le début, GENILEM a reposé sur le modèle d’un financement public-privé. Il y a eu dès le départ deux cantons, des institutions dont la CVCI, des banques cantonales et des partenaires privés. Aujourd’hui le finance -

ment repose sur un tiers étatique, un tiers de parrainages et un tiers de mandats payants.

« Cela nous place au centre d’un écosystème intéressant où nous faisons se rencontrer les gens », note le directeur.

Est-ce que l’état d’esprit des jeunes entrepreneurs a évolué ces dernières années ? L a réponse est affirmative pour David Narr : « L orsque j’ai terminé mes études en 2000, je n’avais jamais entendu parler d’entrepreneuriat. Maintenant, il existe de tels cours dans les Universités, il y en a partout. » L es gens qui viennent chez GENILEM aujourd’hui savent monter une boîte, connaissent la nécessité d’avoir un business model et écoutent le marché, mais ils pêchent souvent dans les démarches concrètes. « Et puis, ils ont toujours besoin de quelqu’un à qui parler, d’aller voir des gens, de prendre leur téléphone, d’insérer de la durabilité, qui est devenue un des piliers pour la bonne marche d’une entreprise. J’ai vu cette appétence pour l’entreprise augmenter. »

QUÊTE DE SENS

A une époque mondialisée où l’on ne peut rien faire sans internet, David Narr s’émerveille de voir que des gens osent encore entreprendre dans cet environnement. Existe-t-il pour autant une typologie d’entrepreneur en herbe ? Parmi les quelque 550 personnes qui franchissent chaque année le seuil de GENILEM, on compte un public d’étudiants qui sortent des grandes écoles, des gens qui quittent des multinationales ou des PME pour se reconvertir : « B eaucoup veulent apporter du sens à ce qu’ils font. On trouve tous les âges, mais surtout des jeunes, ce qui n’est pas forcément représentatif des créateurs d’entreprise dans toute la Suisse. On prend moins de risques quand on n’a pas de charge familiale. »

TEXTE

JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL

JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH

Le coaching exige de placer l’humain au centre de ses activités. Que vient donc faire GENILEM IA dans les outils proposés ? « GENILEM IA offre une possibilité de se faire challenger par une intelligence artificielle existante qui a été pré-promptée sur une base de ChatGPT, explique David Narr. On rentre son idée et on peut demander l’avis de spécialistes, qui peuvent être un juriste, son meilleur ami, etc. Cela permet aux gens d’être mieux préparés quand ils viennent nous trouver. Ce n’est pas obligatoire mais nous le conseillons, car monter une entreprise implique une vision à 360° et tout seul dans son coin, c’est compliqué. L’IA, dans notre cas, permet d’avoir un autre regard externe. Il reste que les gens ont besoin de parler à quelqu’un, ils ont besoin de partager, d’empathie. C’est le rôle du coach. »

DES PME AVANT TOUT

Côté chiffres, GENILEM a accompagné depuis trente ans près de 300 projets, qui ont généré 3000 emplois, soit l’équivalent d’une très grande boîte. « Nous ne cherchons pas la prochaine licorne, mais bien des PME innovantes dans tous les domaines, car ce sont elles qui offrent la stabilité économique et le renouvellement du tissu », assure son directeur.

En conclusion, David Narr observe que l’association fait la même chose depuis trente ans. Les besoins des entrepreneurs restent sensiblement les mêmes : « I ls veulent des mises en relation, partager une expérience, les derniers outils et des gens qui les aident à avoir du succès. »

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PONCTIONS SUR LES ENTREPRISES !

L’innovation pour thème transversal

La 6 e édition du Forum de l’économie du Nord vaudois (FENV) se tiendra le 2 octobre prochain à Grandson sur le thème « Voyage au cœur d’un écosystème en pleine expansion ». Le point à quelques semaines de l’événement avec son président sur le départ, Rémy Jaquier.

C’est avec une émotion certaine que Rémy Jaquier ouvrira le 6 e FENV, le 2 octobre prochain à Grandson, son dernier en tant que président : « J ’ai eu un grand plaisir à exercer cette fonction. Je pense que le moment est venu pour moi de laisser la place », glisset-il au téléphone, tout en se réjouissant « de participer à l’avenir dans le public à cet événement qui a toute sa place dans l’offre régionale ». Rémy Jaquier salue le succès de cette manifestation qui ne s’est jamais démenti. « Nous constatons chaque année une participation soutenue de quelque 200 personnes. Les thèmes abordés rencontrent un écho certain. » Au passage, Rémy Jaquier tient à souligner le partenariat existant depuis deux ans entre le Forum et la CVCI : « Cette collaboration est un plus pour nous, car cela permet de faire le lien avec le canton. Je tiens à ce que ce lien perdure et nous en sommes honorés. »

LE FORUM INNOVE

Cette année, le Forum a voulu innover en traitant d’un thème plus transversal intitulé « Voyage au cœur d’un écosystème en pleine expansion ». Le comité a eu envie de démontrer la dynamique économique du Nord vaudois au travers de différents domaines d’activités que sont l’agriculture, l’industrie, le sport et l’innovation, « sans laquelle les industries ont de la peine à perdurer » Cette édition s’ouvrira sur une table ronde qui posera le cadre général du forum et de son programme. Plusieurs conférences suivront avec, pour objectif, de décrire l’industrie régionale en mouvement, la nécessité de toujours innover pour réussir et l’importance des synergies entre ces différents secteurs.

« Pour mettre en exergue le sport comme levier régional, nous aurons le plaisir notamment

d’entendre Josep Castellet, CEO de Pomoca, leader mondial des peaux de phoque », souligne le président, qui tient aussi à mettre en évidence la présence constante de la HEIG-VD à l’événement. « Nous recevrons la professeure Nathalie Nyffeler, responsable de l’innovation et de l’entrepreneuriat à la Haute école. Une table ronde finale fera la synthèse des débats. »

TOURNUS SALUÉ

Le succès de ce rendez-vous annuel tient également au tournus établi lors de chaque édition. L’an dernier, c’est Orbe qui a accueilli la manifestation. Place, cette année, à Grandson : « L e comité a la volonté de mettre en valeur les localités de la région disposant des infrastructures et de l’accessibilité nécessaires, note Rémy Jaquier. L’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV) nous apporte une aide précieuse pour porter le projet et assurer son parfait déroulement. »

Ingénieur et politicien retraité, Rémy Jaquier est bien placé pour évoquer la situation économique du Nord vaudois qui, comme les autres régions, subit les effets des crises mondiales à répétition. Pour lui, le tissu économique de la région, composé d’une grande diversité de PME ancrées localement mais toujours ouvertes à l’international, illustre « l a richesse des compétences industrielles et une certaine résilience face aux crises. La proximité avec la HEIG-VD offre probablement aussi un accompagnement apprécié auprès des entreprises qui veulent bien la solliciter. »

L’an dernier, les visiteurs urbigènes s’en souviennent, le conseiller fédéral Albert Rösti avait honoré le FENV de sa présence. Un plus indéniable que le Forum a dû à la proximité existant entre le magistrat bernois et le

conseiller national de Lignerolle, Jacques Nicolet. Pareille opportunité ne se présente évidemment pas chaque année vu l’agenda fourni des conseillers fédéraux. Albert Rösti n’avait d’ailleurs fait qu’un saut, profitant au passage de rencontrer des membres du gouvernement vaudois. Cette année, le Forum mise sur des personnalités locales de premier plan qui ne manqueront pas de susciter l’intérêt des participants.

VISIBILITÉ BIENVENUE

Cette année encore, la FENV propose le prix PEPS, « P rix Entreprendre avec succès », doté de 5000 francs. Une belle opportunité pour les jeunes qui se lancent dans l’aventure de l’entrepreneuriat. « L es premières éditions ont été timides, mais la cuvée 2024 a été bien dotée et nous a confortés dans notre volonté de maintenir ce prix. Il nous permet de découvrir des pépites régionales et de leur donner une bonne visibilité. L’ADNV nous est là aussi d’une aide précieuse », conclut Rémy Jaquier. A vérifier sur place le 2 octobre prochain du côté de Grandson.

m www.adnv.ch/fenv-2025

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO OLIVIER ALLENSPACH

La 5e édition du Forum s’est tenue l’an dernier à Orbe, en présence du conseiller fédéral Albert Rösti.

L’efficience de l’administration vaudoise mise en lumière

Le 19 août, la CVCI a publié une étude sur l’efficience de l’administration vaudoise en comparaison intercantonale. Elle soulève un certain nombre de question sur l’utilisation des ressources publiques, en particulier dans le domaine du social.

La CVCI a mandaté l’institut de recherche Swiss economics pour analyser l’efficience des dépenses publiques vaudoises en comparaison avec d’autres cantons. Le choix s’est rapidement porté sur ceux de Berne et Zurich, dont les caractéristiques sont similaires en termes de démographie, de territoire ou encore d’infrastructures, avec par exemple des hautes écoles et un hôpital universitaire cantonal.

EN TOILE DE FOND : UNE FISCALITÉ VAUDOISE

LOURDE

L’étude vient confirmer le même constat que la CVCI fait depuis de nombreuses années : la fiscalité vaudoise des personnes physiques est lourde, tant au niveau de l’impôt sur le revenu que de l’impôt sur la fortune. L’étude l’illustre une fois de plus, voire de trop, et la comparaison avec Berne et Zurich est frappante. En 2022, les recettes fiscales nettes par habitant s’élèvent à 11 9 60 francs dans le canton de Vaud, contre respectivement 8540 et 10 510 francs pour Berne et Zurich. La question s’impose d’elle-même : e st-ce que les services publics vaudois justifient de telles disparités ?

FOCUS SUR L’EFFICIENCE

DANS LE DOMAINE DU SOCIAL

Plus d’un quart des dépenses nettes par habitant ont été allouées au domaine du social dans le canton de Vaud d’après les chiffres de 2022, alors que Berne et Zurich y consacrent plutôt un cinquième de leurs dépenses. En termes de montants, les dépenses nettes par habitant sont d’environ 3300 francs en terres vaudoises, contre respectivement 2000 francs et 2200 francs à Berne et Zurich. Compte tenu de ces élé -

ments, l’étude analyse plus précisément le domaine du social.

Premièrement, l’étude montre que les paiements effectués aux bénéficiaires de l’aide sociale dans le canton de Vaud représentent seulement 38 % des dépenses de la catégorie statistique « a ide sociale et domaine d’asile », alors que cette proportion est de 44 % pour Zurich et 66 % p our Berne. Si les données ne permettent pas déterminer exactement les causes de cet écart, l’étude relève que les montants versés aux bénéficiaires sont similaires et qu’il serait donc intéressant de savoir si des dépenses administratives plus hautes dans le canton de Vaud pouvaient expliquer les différences.

Deuxièmement, l’étude effectue ce qu’on appelle une analyse par enveloppement des données, corrigée pour les valeurs aberrantes et

certains facteurs externes. Vaud obtient un score d’efficience de 78 % d ans le domaine de l’aide sociale au sens large, soit une inefficience d’environ 22 % . Les causes exactes de cette inefficience devraient faire l’objet d’analyses approfondies et d’autres évaluations, mais le potentiel d’amélioration est clair. Comme en 2022 les dépenses pour l’aide sociale au sens large étaient d’environ 1,12 milliards de francs, une économie de 22 % re présente approximativement 250 millions de francs.

NOTRE CANTON A TOUT POUR MIEUX FAIRE

Ces résultats doivent susciter le débat, tant politique que sociétal. Ils laissent penser qu’une amélioration de l’efficience de l’administration vaudoise peut permettre une réduction des ressources utilisées, tout en préservant la qualité des prestations publiques. Dans le domaine du social, il ne s’agit pas simplement de diminuer les prestations fournies, mais bien de veiller à ce que l’argent arrive à celles et ceux qui en ont besoin, sans inefficiences.

Nous vous invitons à lire l’entier de l’étude sur notre site : m www.cvci.ch/fr/efficience-vd

Gros plan sur l’efficience vaudoise dans le domaine du social

La CVCI a mandaté une étude comparative de l’efficience des administrations des cantons de Berne, Vaud et Zurich. Le domaine du social est l’un des principaux postes de dépenses publiques, et mérite qu’on s’y intéresse. L’argent arrive-t-il à celles et ceux qui en ont vraiment besoin ?

COMPARATIVEMENT, LES DÉPENSES POUR L’AIDE SOCIALE ET L’ASILE SONT ÉLEVÉES DANS LE CANTON DE VAUD

DANS LE CANTON DE VAUD, LA PART DES MONTANTS REVENANT EFFECTIVEMENT AUX BÉNÉFICIAIRES EST SENSIBLEMENT PLUS FAIBLE

SELON UN INDICATEUR D’EFFICIENCE, VAUD EST LARGEMENT INFÉRIEUR À BERNE ET ZURICH !

SI LE CANTON DE VAUD ÉTAIT

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LA PHILOSOPHIE DE TERRE VAUDOISE S’INCARNE EN TROIS ACTIVITÉS

LE TRAITEUR

Magnifiez une soirée entre collègues, un mariage ou un événement réunissant un millier de personnes en proposant des produits agricoles frais, artisanaux et régionaux. Notre promesse : le meilleur du terroir vaudois, cuisiné avec amour et servi avec le sourire par les paysannes vaudoises.

LA BUVETTE

Il existe de nombreux parlements fédéraux ou régionaux en Europe, seul celui du canton de Vaud a ouvert son restaurant au public. On y vient pour la vue sur la capitale olympique, le cadre majestueux, la cuisine faite maison à base d’aliments goûteux, sains et locaux et le service attentionné. labuvette-vaudoise.ch

LES PANIERS CADEAUX

Spécialités boulangères, charcuterie, fruits secs, vins ou autres friandises salées ou sucrées. L’inventivité des artisanes et artisans du canton en matière de gourmandise n’a pas de limites. Ces créations donnent naissance à des paniers cadeaux appréciés de tous, que ce soit pour un cadeau d’entreprise ou un anniversaire.

021 614 25 65 terre-vaudoise.ch

Ils vous disent comment se porte l’économie

(Re)placer l’économie au centre des débats politiques et de l’opinion publique n’est pas toujours chose aisée, quel que soit le temps. Par sa nature d’association économique, c’est une mission chère que la CVCI porte ardemment. En 2025, elle a repensé le défi. On vous raconte pourquoi et comment.

Fait divers dans la vie de la Chambre, mais non sans conséquence pour son équipe politique. A l’automne 2024, nous avons été durement questionnés par un de nos fidèles membres en séance de commission nous demandant pourquoi l’économie – très souvent mal dépeinte – peinait autant à être présente au sein de l’espace médiatique et comment nous pouvions remédier à une telle absence. La réponse ne fut pas si évidente et la préoccupation prise au sérieux. Nous avons en effet repensé nos pratiques, nous entourant de plusieurs visages de l’économie vaudoise, membres de la Chambre, et de professionnels de la communication pour réfléchir à comment s’améliorer.

BIEN PLUS QU’UNE PRÉSENCE

Aujourd’hui, si nos objectifs ne diffèrent pas d’hier, la méthode a évolué. Nous avons toujours à cœur de placer l’économie au centre des débats publics, de véhiculer des messages politiques importants pour notre économie, cependant non plus uniquement au travers de la marque « C hambre de commerce », mais par l’engagement volontaires d’une douzaine de chefs d’entreprise motivés et convaincus par la cause. Si la plupart étaient déjà rompus à l’exercice de l’interview caméra à l’épaule, quelques failles subsistaient, notamment sur le placement de messages clairs et audibles par tout public. Media training passé, cet apprentissage a servi une mission bien plus notable et complexe à nos yeux : celle de combattre une croyance commune, fausse, souvent poussée par la presse, de prétendre que l’économie est résiliente quel que soit le temps.

Qui de mieux qu’un chef d’entreprise en personne pour témoigner en public du poids de la fiscalité vaudoise, de la pénurie de maind’œuvre qui met à mal de nombreux secteurs d’activités, des conséquences de la guerre commerciale déclarée par Trump, de la force du franc ou encore des progrès fulgurants de l’intelligence artificielle ? Et pourtant la CVCI en connait un rayon en matière de préoccupations de l’économie vaudoise, inquiétudes qu’elle mesure dans ses enquêtes conjoncturelles, qu’elle relaie dans toutes ses missions, de bas en haut et de gauche à droite. Pourtant, ses prises de position et actions n’auront jamais la force des mots du terrain. C’est pourquoi nous avons fait appel à eux, persuadés qu’ils feront mieux parce qu’autrement. Nos chefs d’entreprise vous disent, mieux que quiconque, comment se porte l’économie, de quelles conditions ils ont besoin pour maintenir le cap et d’où vient le vent.

AUJOURD’HUI IL PLEUT, LEUR TÉLÉPHONE SONNE

En s’engageant dans notre programme, ils ont accepté d’ouvrir leur porte aux médias et de raconter l’histoire de leur entreprise et de ceux qui la font.

Aujourd’hui il pleut, leur téléphone sonne. Sans cesse nous remontent-ils. Rien d’étonnant parce que le monde traverse des crises et les médias font leur métier. Nos ambassadeurs leur répondent avec les mots justes et leurs émotions, en leur expliquant que la pente est raide, que leur propre résilience a atteint ses limites. Ils leur disent que l’économie survivra, comme toujours, mais qu’en ce moment, elle se porte plutôt mal en raison

TEXTE ROMAINE NIDEGGER

ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH

PHOTO ISTOCK

d’une accumulation de mauvaises décisions qui viennent les affaiblir. Nos ambassadeurs peinent à dire d’où vient le vent et ils le font savoir. Ils attendent impatiemment une meilleure météo pour avancer de plus belle.

En repensant nos pratiques ensemble, nous travaillons main dans la main pour que la voix de l’économie se fasse entendre avec la juste tonalité et en tout temps. Si vous souhaitez rejoindre notre projet, l’équipe politique de la CVCI est à votre écoute.

La CVCI travaille main dans la main avec les entreprises pour que la voix de l’économie se fasse entendre avec la juste tonalité et en tout temps.

Du nouveau chez Form-Inter

Après sa reprise par Jérôme Volluz, désormais actionnaire unique, Form-Inter a le plaisir de proposer une offre de formations élargies pour les professionnels du commerce international et de la logistique grâce à un management renouvelé pour répondre plus activement au besoin des entreprises internationales et locales.

Actif depuis plus de 20 ans dans la formation préparatoire au « brevet fédéral de spécialiste en commerce international » Form-Inter a le plaisir d’annoncer le lancement d’un nouveau cursus de préparation au :

« Brevet fédéral de Spécialiste en logistique/Supply Chain »

Cette formation complète parfaitement notre expertise dans le domaine du commerce international et permet aux professionnel.le.s d’approfondir et élargir leurs compétences à un niveau stratégique.

OBJECTIFS DES FORMATIONS

• C omprendre les mécanismes du commerce international et leurs implications pratiques

• G érer efficacement les flux logistiques, les opérations d’import/export et de crosstrade.

• Maîtriser les réglementations douanières et les règles internationales

• O ptimiser la performance de la supply chain

• Développer une vision stratégique et opérationnelle à l’échelle mondiale.

PRINCIPAUX THÈMES ABORDÉS

• Transports internationaux logistique et incoterms

• F lux financiers : paiements, devises, crédits documentaires, financement

• R èglementation douanière, TVA suisse et européenne

• D roit commercial international et compliance

• E conomie d’entreprise et politique

• M arketing international

• M anagement et gestion de projet

• O rganisations internationales

• L ogistique d’approvisionnement/de distribution/de stockage

À QUI S’ADRESSE LA FORMATION ?

• P rofessionnel.le.s du commerce international, de la logistique ou du trading, titulaires d’un CFC ou équivalent qui souhaitent parfaire et valider leurs connaissances professionnelles.

• Personnes justifiants d’au moins de deux ans d’expériences dans le domaine international

• Entreprises souhaitant se développer à l’international ou renforcer leur maîtrise des enjeux logistiques.

PAR QUI ?

• Un corps enseignant composé de professionnel·le·s reconnu·e·s et expérimenté·e·s dans leur domaine

• Des formateurs et formatrices qualifié·e·s en formation continue, dont certain·e·s collaborent avec Form-Inter depuis plus de 20 ans

FORMATIONS SUR MESURE

Form-Inter propose également des cours spécifiques, conçus sur mesure pour les entreprises actives dans ces domaines d’activités Retrouvez tous les détails sur notre site :

m www.forminter.ch

Et pour toute question, notre secrétariat se tient à votre disposition :

Ma ria-Elena Maris forminter@cvci.ch

T. 021 613 35 35

Sixteen44 élimine le méthane de l’atmosphère

Parmi les facteurs du changement climatique, il y a les émissions de dioxyde de carbone (CO2), mais aussi le méthane, qui est nettement plus nocif pour l’environnement. Sixteen44 s’attaque à la réduction de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère en se focalisant sur le captage direct du méthane dans l’air, grâce à une technologie commercialement et scientifiquement éprouvée, et une innovation brevetée. La start-up est soutenue depuis cette année par la Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT).

Chaque année, environ 580 millions de tonnes de méthane sont rejetées dans l’atmosphère, dont près de 60 % proviennent d’activités humaines telles que l’agriculture, la gestion des déchets et le secteur de l’énergie. Le méthane est un gaz à effet de serre très puissant, environ 84 fois plus nocif que le dioxyde de carbone en termes de réchauffement climatique (sur une perspective de 20 ans).

Créée comme spin-off de Daphne Technology – une entreprise suisse qui se consacre depuis 2017 à la réduction des émissions de méthane provenant des moteurs à gaz sur terre et en mer– Sixteen44 vise, elle, à éliminer le méthane de l’atmosphère grâce à un service destiné aux entreprises désireuses de réduire leur empreinte carbone.

Concrètement, Sixteen44 propose donc un service qui consiste à éliminer le méthane de l’air (mesuré en temps réel au fur et à mesure de sa réduction) et à le compenser par des crédits carbone. Grâce à un modèle direct facilité par un Service-Level Agreement, Sixteen44 aide ainsi les entreprises, les gouvernements ou d’autres entités à compenser leurs émissions en éliminant directement le méthane présent dans l’atmosphère. Indirectement, Sixteen44 échange également des crédits carbone sur le marché libre par l’intermédiaire de bourses de carbone tierces.

Pensé comme un système modulaire, l’unité mobile de captage de méthane conçu par l’entreprise ne fonctionne qu’avec de l’électricité renouvelable, ce qui lui permet d’être neutre en carbone.

En premier lieu, Sixteen44 vise les décharges de déchets – aux États-Unis, elles sont la troisième source d’émissions de méthane d’origine humaine. La technologie est en revanche également adaptable à d’autres applications, notamment dans le domaine des énergies fossiles ou de l’agriculture.

L’objectif de l’entreprise est de mettre en œuvre 10 projets de réduction du méthane sur différents sites, chacun pouvant réduire de 5 000 tonnes le méthane par an, soit l’équivalent de 420 0 00 tonnes de CO2. À l’heure actuelle, aucune autre entreprise n’a la capacité d’éliminer le méthane de l’atmosphère à une si grande échelle.

Grâce à un prêt Tech Seed de 100 0 00 francs, la FIT aidera Sixteen44 à mettre au point sa première méthode de réduction du méthane et à réaliser d’importantes études de marché, deux étapes essentielles pour attirer d’autres investissements.

TEXTE

LAURE BRUTTIN-FRANCK & JULIE BOCQUEL

JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH

Sixteen44 capte le méthane dans l’air et réduit ainsi la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

AGRO-ALIMENTAIRE

BEAU BON BIEN, PRATIQUES CULINAIRES

1007 Lausanne, Camille Abegg T. 076 327 02 38

FIRST FISH SA

1073 Savigny, Moufida Meguellati T. 079 947 66 44, www.firstfish.ch

ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS SOCIALES ET SYNDICALES

SWISS-CHINESE CHAMBER OF COMMERCE (SCCC)

1204 Genève, Bin Zhou T. 022 310 37 10, www.sccc.ch

CLEANTECH

INERGIO TECHNOLOGIES SA

1071 Chexbres, Luc Conti T. 079 660 02 65

NEOLOGY HYDROGEN SA

1095 Lutry, ArisMaroonian T. 076 422 66 54 https://neology.ch/

COACHING

PARRAS

1066 Epalinges, Alberto Parras Rodriguez T. 076 544 60 26 https://parrastudio.framer.website/

CONSEIL

AUX ENTREPRISES

AGORA CONSEIL SÀRL

1174 Montherod, Patrick Philippe-Quinonero T. 076 251 03 41

BLUEPRINT ADVISORY SÀRL

1217 Meyrin, Xavier Meulemans T. 079 876 69 84

INOVA CONSULTING SA

1003 Lausanne, Pierre-Benoît Bourcier T. 076 428 65 67, https://inova-sa.ch/

KLETT CONSULTING

1003 Lausanne, Dennis Klett T. 079 963 72 08 https://klettconsulting.com/

LB CONSULTING

1208 Genève, Lianick Buchs T. 078 691 00 87

MTMS SÀRL

1305 Penthalaz, Marco Tona T. 079 205 25 47, https://www.mtms.swiss

OEYKUE ISIK

1009 Pully, T. 079 436 53 02

CONSEIL EN MANAGEMENT

IKIGAI MANAGEMENT SÀRL

1807 Blonay, Patrick Rohrbasser T. 079 543 47 12

CONSTRUCTION

MEIER & DINIZ SA

1723 Marly, Christian Meier T. 079 822 08 08, www.meier-diniz.ch

SOLAR ENERGY PLUS SA

1030 Bussigny, Aurélien Pierre T. 076 706 97 85 https://solarenergyplus.ch/

DÉFENSE ET ESPACE

ALMATECH SA

1015 Lausanne, Hervé Cottard T. 079 699 19 17, www.almatech.ch

ENVIRONNEMENT

FONDATION CARBONE GENÈVE

1204 Genève, Mario Marchesini

T. 022 819 91 75, www.carbonegeneve.ch

FINANCE

BARBARA-ELISABETH ROHN

1530 Payerne, T. 078 734 13 42

IMPACT 2 SCALE SA

1800 Vevey, Olivier Ferrari T. 021 921 36 90

HORLOGERIE

KROSS STUDIO SA

1196 Gland, Marco Tedeschi T. 022 364 14 14

https://kross-studio.ch/

IMMOBILIER

ECKERT IMMOBILIER SA

1003 Lausanne, Florent Eckert T. 079 549 36 82 www.eckert-immobilier.ch

PHOENIX 1820 SA

1820 Montreux, Jean Pierre Heidrich T. 079 886 01 45

RÉGIE DU LÉMAN SA

1022 Chavannes-près-Renens

François Roch, T. 021 512 28 28 www.regieduleman.ch

IMPORT ET EXPORT

SWISS SAFFRON ASADI

1005 Lausanne, Behnam Asadi

T. 078 268 30 40

INDUSTRIE MÉCANIQUE OU INDUSTRIELLE

MSVR SÀRL

1163 Etoy, John Daiz

T. 079 935 60 13 www.msvr.ch

POLYTECH INDUSTRIES SA

1110 Morges, Hella Tuimil

T. 078 732 74 04

LOGICIELS INFORMATIQUES

DIGITAL SUPPLAI SA

1023 Crissier, Miguel Angel Castro T. 079 832 75 22

NALIOS SÀRL

1800 Vevey, Fanny Delubac T. 079 239 09 50, www.nalios.com

MEDTECH

PRODUITS DENTAIRES SA

1800 Vevey, Yann Gehrig T. 021 921 26 31

MOBILITÉ

CLAESS SÀRL

1167 Lussy-sur-Morges

Arthur Claessens, T. 078 732 10 72 https://sidelights.com/

PROFESSIONS MÉDICALES

SARSMED SARL

1424 Champagne, Sandra Richard T. 024 426 01 64

RECRUTEMENT ET RESSOURCES HUMAINES

VALRJOB SA

1337 Vallorbe, Stéphanie Cartillier T. 021 843 24 61

PLACE TO WORK SA (VD)

1260 Nyon, Daniel Broggi

T. 022 552 96 60, www.placetowork.ch

SEMI-CONDUCTEURS

EDWATEC SA

1015 Lausanne, Peter Ils

T. 021 552 11 56

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SERVICES À LA PERSONNE

VIVRÀDOM GOLD SA

1020 Renens, Ilkay Demircan

T. 021 633 70 69

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SERVICES D’INVESTISSEMENT

ACTORIA SA

1700 Fribourg, Jean-Paul Abegg T. 021 653 83 56 www.actoria.ch

SPORTS

1588-FITCLUB SÀRL

1588 Cudrefin

Sébastien Actis-Datta T. 076 718 68 54

https://1588-fitclub.sumupstore.com/

Comment pérenniser les entreprises familiales

Inscrire les sociétés familiales dans la durée n’est pas chose aisée. Des études montrent que seules 30 % de ces entreprises arrivent à la deuxième génération. Pour assurer cette transition, il est nécessaire de mettre en place des structures de gouvernance adaptées. Zoom sur cette problématique avec Valentina Gizzi, présidente du Cercle Suisse des Administratrices (CSDA) et Aline Garibian, membre du comité du CSDA.

Le CSDA organise le 1er octobre prochain à la CVCI une conférence sur le thème de la gouvernance et de la pérennité des entreprise familiales. Y a-t-il péril en la demeure dans ce domaine ? Effectivement, la situation mérite une attention particulière. Des études montrent, comme celle de PwC, que seules 30 % des entreprises familiales parviennent à la deuxième génération. Les statistiques sont donc claires : il est fondamental de se poser des questions dans ce domaine sachant qu’en Suisse, trois entreprises sur quatre sont des entreprises familiales. Une des raisons de cette conséquence est le fait que, souvent, la question de la succession est prise en compte trop tardivement. Le manque d’anticipation et de structuration dans la transmission peut mettre en péril des entreprises pourtant solides.

Comment inscrire ce type d’entreprises dans la durée ?

La réussite d’une transmission dans une entreprise familiale repose sur une gouvernance structurée, une charte familiale claire et une capacité à s’adapter aux évolutions économiques. Cela implique la mise en place de dispositifs formels tels qu’une convention d’actionnaires, un conseil de famille, un conseil d’administration incluant des membres indépendants, ainsi qu’une répartition claire des rôles entre actionnaires, dirigeants et membres de la famille. L’ouverture à des compétences externes et une planification stratégique précoce renforcent la transition.

La dimension émotionnelle compte aussi. La succession peut générer des tensions. Les jeunes générations ont parfois d’autres priorités ; les aînés peuvent vivre difficilement un partage de pouvoir. Cependant, s’il n’y a pas de relève interne, il y a un risque de vente, d’où l’importance d’impliquer les nouvelles générations dès que possible, même de façon informelle, comme un conseil de famille.

Pour relever ces défis, la gouvernance doit intégrer des principes humains fondamentaux : transparence, équité, inclusion. Il est crucial de définir des critères objectifs pour les fonctions de gouvernance, d’informer régulièrement tous les membres de la famille, même ceux non actifs, – et de s’assurer que les administrateurs externes combinent expertise, indépendance et sensibilité à la culture familiale. Ce cadre permet d’assurer une succession tout en assurant la cohésion familiale.

La formation et la préparation des héritiers sont-elles centrales ? Absolument. Préparer la relève ne s’improvise pas. Il est fondamental de former les héritiers à la gestion d’entreprise, à la gouvernance, mais aussi de les sensibiliser à la culture familiale et aux responsabilités qui accompagnent leur rôle. Cela permet une transition plus fluide, une légitimité accrue et un engagement durable.

Du point de vue du CSDA, quelle évolution voyez-vous quant à la place qu’occupent les femmes dans les successions de sociétés ?

L’étude BDO 2023 sur les conseils d’administration en Suisse révèle que 70 % des membres ont 60 ans ou plus, ce qui annonce un renouvellement imminent. Si la part des femmes progresse légèrement, elle reste faible, avec seulement 20 % d ’administratrices dans les PME. Toutefois, des figures comme AnneSophie Dunand-Blaesi (Aprotec) ou Aude Pugin (APCO Technologies) incarnent une relève féminine solide et inspirante.

Par ailleurs, 95 % des nominations aux conseils d’administration se font par cooptation, un mode de sélection souvent influencé par des affinités personnelles. Le CSDA appelle donc à profiter du renouvellement des sièges pour favoriser une véritable diversité : au-delà du genre, cela inclut aussi l’âge, les parcours professionnels, les expériences de vie et les origines culturelles

La diversité au sein des conseils d’administration est-elle un gage de performance améliorée pour les entreprises ?

Pour le CSDA, la diversité ne se résume pas seulement au genre : e lle repose avant tout sur les compétences et l’ouverture à des regards externes. Ce sont ces profils variés et indépendants qui permettent aux entreprises familiales d’affronter les défis les plus complexes avec lucidité, tout en assurant la cohésion familiale.

m w ww.cercle-suisse-administratrices.ch

Le Cercle Suisse des Administratrices organise, en partenariat avec la CVCI, une conférence le 1er octobre prochain sur les pratiques essentielles permettant de garantir la pérennité des entreprises familiales, en trouvant l’équilibre entre valeurs familiales et exigences économiques.

Renseignements et inscriptions sur le site de la CVCI sous l’onglet

Evénements : www.cvci.ch

Directives de l’employeur en matière d’apparence extérieure

DROIT DU TRAVAIL

PRÉAMBULE

L’article 321d CO permet à l’employeur d’établir des directives générales sur l’exécution du travail et la conduite des travailleurs dans l’entreprise et de leur donner des instructions particulières. La doctrine spécifie trois types de directives : celles relatives aux besoins et objectifs de l’entreprise, celles concernant l’exercice de la profession et celles sur le comportement du travailleur dans l’entreprise. Par ces dernières, l’employeur peut prescrire les comportements attendus, dans le but de protéger les intérêts de son entreprise et de favoriser son activité.

Les règles liées au comportement du travailleur peuvent porter sur divers objets, par exemple la manière de se comporter dans l’entreprise, à l’égard des collègues, des clients, l’interdiction du harcèlement ou encore la tenue vestimentaire sur le lieu de travail et l’apparence des travailleurs de manière plus générale.

Les tendances vestimentaires évoluent, les tatouages se démocratisent. Dans quelle mesure l’employeur peut-il encore faire usage de son droit de donner des directives pour mettre des limites à l’expression de l’individualité de chaque travailleur ?

QUESTION DE SÉCURITÉ

Lorsque les règles vestimentaires ont pour objectif de protéger la santé des travailleurs, qu’il s’agisse de sécurité ou d’hygiène, il s’agit là d’un motif objectif justifiant des restrictions. Tel est le cas pour le personnel médical, en contact avec des personnes vulnérables, pour un cuisiner, tenu par de strictes règles d’hygiène ou pour un ouvrier, qui devra porter les équipements de protection et les vêtements requis pour assurer sa sécurité.

USAGES

PROFESSIONNELS

Dans certains secteurs, le port d’un habillement spécifique est inhérent à la fonction même du travailleur, en particulier dans les

professions bancaires, l’hôtellerie, la restauration, la vente, la santé, la sécurité. Les vêtements s’apparentent alors à un uniforme, en lien avec la fonction occupée.

Pour ces deux premières catégories, les règles vestimentaires sont largement admises et connues, et font partie intégrante de l’emploi. Elles sont généralement clairement énoncées dès la phase de recrutement.

IMAGE DE MARQUE DE L’ENTREPRISE

Lorsqu’un collaborateur est en contact avec la clientèle, les partenaires commerciaux ou encore les fournisseurs et qu’il agit comme représentant de son employeur, il peut également être soumis à des directives. Dans cette situation, il s’agit toutefois de procéder à une balance entre l’intérêt de l’employeur à exiger une tenue particulière pour une bonne exécution de la prestation de travail par le travailleur et l’intérêt de ce dernier à la protection de sa personnalité. C’est donc en fonction de chaque situation qu’il convient d’évaluer la situation. Si des instructions générales peuvent être prévues quant au style général souhaité pour assurer l’image de marque de l’entreprise, elles ne doivent pas être chicanières et doivent respecter l’égalité de traitement.

Pour les collaborateurs sans contact visuel avec des personnes externes, les directives ne peuvent qu’être limitées, dans la mesure où ils ne participent pas à l’image de marque de l’entreprise.

TATOUAGES, PIERCINGS, ETC.

Sur ces questions spécifiques, la marge de manœuvre de l’employeur est variable en fonction du secteur. Si des questions d’hygiène ou de sécurité sont en jeu, l’employeur peut, par directive, exclure par exemple le port de bijoux quels qu’ils soient ou imposer les cheveux longs attachés.

Dans les domaines où le travailleur est en rapport avec la clientèle, l’employeur peut requérir une apparence conventionnelle et,

par exemple, exiger que les tatouages soient recouverts, exclure les piercings ou les colorations capillaires peu naturelles en fonction de l’image de l’entreprise et du secteur d’activité.

La liberté des collaborateurs sans contact avec des tiers ne peut être restreinte de la même manière, pour les raisons évoquées précédemment. Une exception toutefois : des motifs ou ornements qui pourraient porter atteinte à la personnalité des collègues ne sauraient être autorisés.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE

DROIT@CVCI.CH

PHOTO ISTOCK

Des conférences partenaires à ne pas manquer

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GRÂCE À LA LUDOPÉDAGOGIE

Et si le jeu devenait incontournable et pas seulement attractif pour la formation en entreprise ? R ejoignez-nous pour un moment dynamique dédié à la ludopédagogie, une approche innovante qui combine passion, plaisir, engagement, révélateur de talents et levier de montée en compétences, dans un but de performer en équipe. Comment s’éloigner du format d’animation de formation 100 % Powerpoint, sans pour autant tomber dans le mode « i nfantilisant » ? En utilisant des outils et méthodes ludiques dans un contexte non ludique rendant les actions de formation des plus pratiques, et les participants des plus actifs.

Au programme :

• De la gamification à la ludopédagogie en entreprise

• R etour d’expériences concret dans le domaine de la technique et de l’énergie

• Atelier immersif pour expérimenter le jeu

• C lés pour booster la formation et la transmission de savoir

• D eux ateliers de mise en pratique et temps d’échange.

Intervenants :

• David Méneur, Co-fondateur de SMACA , « L a ludopédagogie : les conditions à mettre en œuvre pour un développement de compétences réussi »

• Q uentin Meteier, auparavant Chef de projet et chercheur post-doc à l’Université de Fribourg , « L a technologie et l’IA au service de l’apprentissage dans le domaine médical et des soins infirmiers »

• M athieu Veriter, Responsable Développement Durable chez SIE , « L a ludification : moteur de réflexion pour des problématiques biens réelles ».

02.09.2025

08h30 … 10h30, CVCI

Café-croissant de réseautage www.smaca.ch

DIGITAL MAILROOM & BPO –

REPENSER EFFICACEMENT

LE TRAITEMENT DU COURRIER

ENTRANT QUAND LE COURRIER

PHYSIQUE RALENTIT

LE QUOTIDIEN NUMÉRIQUE

À l’ère du travail hybride et numérique, de nombreuses entreprises sont confrontées à cette situation : les collaborateurs travaillent à distance ou en mode hybride, mais le courrier arrive toujours physiquement au bureau. Il s’accumule, est traité avec retard, voire oublié – un vrai risque pour la qualité de service, la rapidité et la conformité.

Découvrez lors de cette rencontre :

• Comment fonctionne un Digital Mailroom dans la pratique

• L es principaux défis à anticiper et comment les relever

• L es bénéfices concrets en matière d’efficacité, de conformité et de soulagement des équipes internes

• L es avantages stratégiques de l’externalisation du courrier entrant et les facteurs clés de succès pour votre propre organisation.

Les témoignages et sessions de Q&R avec les expert·e·s complèteront la présentation. Retraites Populaires et la Banque Cantonale Neuchâteloise (BCN) ont déjà adopté les solutions Digital Mailroom et Business Process Outsourcing (BPO) pour rendre le traitement de leur courrier entrant plus efficace, sécurisé et durable. Elles partageront des retours d’expérience concrets, des approches de mise en œuvre et des enseignements pratiques – pour montrer comment transformer ces processus sans investissements lourds ni projets IT complexes.

Inscrivez-vous dès maintenant et laissezvous inspirer !

07.10.2025

17h00 … 19h00, CVCI

Apéritif de réseautage

https://www.arcplace.ch/fr/

RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH

IMPRESSUM

Editeur

Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne

T. 021 613 35 35

cvci@cvci.ch, www.cvci.ch

Rédaction

Zuzanna Adamczewska-Bolle, Simon Baudraz, Julie Bocquel (FIT), Jean-François Krähenbühl, Romaine Nidegger, Antoine Müller et Barbara Venditti.

Gervaise Defago (rédactrice responsable)

Conception

BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch

Imprimeur

Sprint votre imprimeur SA

Acquisition de partenaires

Urbanic Régie publicitaire, avenue

Edouard Dapples 54, 1006 Lausanne, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch

Tirage 4500 exemplaires

Parution Six fois par année

Forum de la prévoyance

Le 7 novembre 2025

8h -14h, Lausanne

Rénovation immobilière : galère ou affaire ?

Au programme de cette conférence :

→ Projet de loi sur l’énergie : axes forts et soutiens prévus pour les propriétaires

Vassilis Venizelos, Conseiller d’Etat, Chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité

→ La décarbonisation du parc immobilier est-elle un bon placement financier ?

Flourentzos Flourentzou, Ingénieur, Dr ès Sciences EPFL, Estia SA

→ L’humain au centre du processus de rénovation

Gérard Greuter, Responsable du Service rénovations et énergies durables, Retraites Populaires

→ La revitalisation du patrimoine bâti

Floriane Robert, architecte EPFL / SIA / REG A, CEO

Accueil et introduction par Eric Niederhauser, Directeur général, Retraites Populaires

Débat animé par Mélanie Freymond, journaliste et animatrice

L’inscription est offerte. Le nombre de places étant limité, nous vous invitons à vous inscrire

Lieu : Espace Agora | Fondation ISREC | Lausanne

Date : 7 novembre 2025, 8h - 14h

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