ETES-VOUS PRÊTS À RELEVER LE DÉFI DU DÉPART À LA RETRAITE DES BABY-BOOMERS ?
NON À L’INITIATIVE QUI MENACE
LES ENTREPRISES FAMILIALES !
Votre
bien
mérite mieux qu’une estimation approximative.
Chez deRham, nous allions expertise et connaissance du marché local afin de vous offrir une estimation fiable et réaliste de votre bien.
L’expérience immobilière depuis 1899 derham.ch/estimer
TEXTE PHILIPPE MIAUTON DIRECTEUR PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH
Menaces sur les conditions-cadres
La résilience a ses limites ! Crise après crise, au fil des dernières années, notre économie a démontré une formidable aptitude à maintenir des conditions d’emploi enviables loin à la ronde. Mais la succession des aléas conjoncturels et géopolitiques va finir par avoir raison de ses capacités de rebond. D’autant qu’un autre écueil de taille se profile : la fragilité structurelle de l’innovation à la sauce helvétique.
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
Agenda de la CVCI 4
L’innovation, parlons-en !
« Nous avons développé une communauté » 6
Economie et politique
Une économie forte vaut bien plus que 1000 signatures 9
Pas d’avenir avec un impôt de 50 % 10
« O n va devoir transpirer un peu » ........... 12
Une conjoncture morose 15 Les chiffres du mois 17
VOTRE CVCI
La CVCI lance une Helpline Achats pour ses membres 19
Le choix de la FIT
SideLights 21
Bravo aux 3 gagnants de la 12e édition du PVEI ! 22
Formez-vous avec la CVCI en 2026 ......... 23
Nouveaux membres 26
Conférence Partenaire
DINA SA 27
Nouvelles des membres ............................ 28
CAHIER PRATIQUE
Fiche juridique N° 23
Protection des données du travailleur (I) 29
Parole d’expert
Bien vivre la transition vers la retraite 30
La Suisse a beau accaparer la tête des classements dans ce domaine, ses start-up et ses PME à potentiel mondial souffrent d’un manque de soutien dans les phases critiques de croissance industrielle. La réussite scientifique masque donc une fragilité en Suisse face à laquelle la Commission Innovation de la CVCI propose une série de solutions. Composée de chefs d’entreprises engagés, cette dernière diffuse depuis quelque temps une lettre ouverte destinée aux Chambres fédérales, afin de récolter mille signatures en faveur de conditions-cadres fortes pour les start-up, les scale-up et les PME de haute technologie (lire en page 9).
Quelques-unes des solutions proposées ?
Tout d’abord soutenir la phase de transition avec des fonds de contrepartie pour la mise à l’échelle industrielle, des garanties de prêts ou de subventions de transition conditionnées à la création d’emplois locaux ou à l’ancrage sur le marché. Il s’agirait aussi de repenser le financement de l’innovation dans un cadre prospectif, qui considérerait les investissements dans l’innovation comme des actifs amortissables, au même titre que les routes ou les infrastructures énergétiques. Ou encore de faciliter l’accès aux marchés mondiaux, aux talents et aux chaînes d’approvisionnement. La lettre peut être signée via le site www.cvci.ch.
Les conditions-cadres, si vitales pour nos entreprises, risquent par ailleurs de prendre un coup supplémentaire en cas d’adoption de l’initiative des Jeunes socialistes « Pour
une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement (initiative pour l’avenir) », sur laquelle nous voterons le 30 novembre prochain. Que l’on ne s’y trompe : l’énoncé sibyllin de ce texte cache en réalité une attaque frontale contre les entreprises familiales (lire en pages 10 et 11). Ce texte irresponsable prévoit rien de moins qu’un impôt de 50 % sur les successions et les donations à partir d’un montant exonéré de 50 millions de francs.
Les entreprises familiales constituent l’un des piliers de l’économie. Le patrimoine d’un entrepreneur, ce ne sont de loin pas que des liquidités : ce sont des bâtiments, des machines et des brevets. Pour s’acquitter de cet impôt inique, les héritiers seraient contraints de vendre tout ou partie de leur entreprise ! Les personnes concernées envisagent déjà de quitter la Suisse pour échapper à cette menace fiscale. L’entrepreneur et ex-conseiller national Peter Spuhler, président de Stadler Rail, juge inacceptable que ses descendants paient 1,5 à 2 milliards de francs d’impôts, comme le demande ce texte absurde. Il a déclaré qu’il quitterait la Suisse en cas d’acceptation. Et il ne serait hélas pas le seul. Des personnes souhaitant s’établir en Suisse hésitent en outre en raison de l’incertitude ainsi créée.
La stabilité et l’attractivité de la place économique suisse sont clairement menacées. Un non ferme à cette initiative s’impose le 30 novembre prochain !
FORMATION
LA NÉGOCIATION AU QUOTIDIEN : SAVOIR DIRE, SAVOIR OBTENIR
Elaboré par des experts en négociation, ce séminaire pragmatique, organisé en partenariat avec Grant Alexander et Négo-Médiation, fournit des outils pratiques, immédiatement utilisables dans la vie professionnelle. Il permet d’acquérir le recul et la maîtrise nécessaires à la conduite de toutes les négociations, que celles-ci soient internes ou externes, qu’elles aient trait au commercial, au management ou au social. Il s’adresse ainsi à tout responsable qui est amené à acheter, vendre, régler des conflits, entraîner des équipes, engager un changement.
Intervenant : Ivan Reusse, Directeur du département Leadership Development chez Grant Alexander.
06.11.2025
08h30 … 17h30, CVCI
590 francs membres CVCI, HR Vaud, CNCI, CCIF, AVENA
750 francs non-membres
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus www.cvci.ch/fr/formations nina.oliveira@cvci.ch
INTERNATIONAL LINK
FORMATIONS JURIDIQUES
RELOC’COFFEE
NON-VIOLENT COMMUNICATION
TOOLS FOR CAREER SUCCESS
This presentation will introduce participants to the principles of Nonviolent Communication (NVC), a powerful tool for building authentic connections in professional settings.
Rooted in the work of Marshall Rosenberg, NVC helps participants express themselves clearly, listen empathetically, and navigate job interviews, networking, and workplace interactions with confidence and empathy.
11.11.2025
02:00pm … 04:00pm, CVCI
Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners
25 Swiss francs for other participants
Information and registration: internationallink@cvci.ch
BUSINESS
CREATION ABC
Are you curious to learn more about setting up a business in Switzerland?
LES LUNDIS DIGITAUX DU SERVICE JURIDIQUE
Deux heures pour faire le point sur un thème juridique clé. Chaque session en ligne se concentre sur un aspect précis du droit du travail, dans un format interactif qui, comme en présentiel, favorise les échanges.
Indépendants les uns des autres, les lundis digitaux peuvent être suivis à la carte, selon vos besoins et disponibilités.
• 03.11.2025 Fin des rapports de travail (II) : protection contre les congés
• 01.12.2025 Fin des rapports de travail (III) : résiliation abusive et immédiate
Intervenant : M athieu Piguet, service juridique de la CVCI.
03.11 & 01.12.2025
14h00 … 16h00, ONLINE
100 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
150 francs non-membres
LES ÉCHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL
ENQUÊTE CONJONCTURELLE
PARLONS CONJONCTURE !
Nous vous invitons à assister à la présentation de la situation conjoncturelle 2025 et des prévisions 2026 des entreprises vaudoises, lors d’un événement en partenariat avec la BCV. Un tour d’horizon complet des perspectives conjoncturelles mondiale, suisse et vaudoise vous sera présenté.
21.11.2025
08h15 … 09h30, CVCI
Participation gratuite, mais inscription obligatoire Plus d’infos sur cvci.ch/fr/enquetes
This presentation will cover the general topics of work permit, choice of legal structure, recognition of self-employment, deciding on company name, requirement to register at the Commercial Register, general tax information and VAT liability. It will be followed by two testimonials from foreign entrepreneurs in Switzerland.
04.12.2025
09:00am … 12:00pm, CVCI Free for S permit holders, CVCI member companies’ employees and their partners
25 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch
Restez à la pointe de l’actualité juridique !
À l’issue de cette présentation des derniers arrêts marquants des tribunaux, vous repartirez avec une vision claire et actualisée des évolutions de la jurisprudence en droit du travail.
Des connaissances concrètes, directement applicables dans votre pratique professionnelle, pour gagner en assurance, anticiper les risques et prendre des décisions éclairées au quotidien.
11.11.2025
10h00 … 12h00, CVCI
Suivi d’un apéritif
13.11.025
10h30 … 12h00, ONLINE 16h00 … 17h30, ONLINE
100 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
150 francs non-membres
LE B.A.-BA DES CONTRATS DE VENTE ET DE SERVICE
Dans un écosystème d’affaires en constante évolution, comprendre les fondamentaux du droit des contrats est un véritable atout.
Cette formation interactive vous guide pas à pas – de la conclusion à l’exécution, jusqu’à la résiliation – pour maîtriser les droits et obligations qui fondent des collaborations durables et efficaces. Vous explorerez les spécificités des contrats les plus courants : vente, services et entreprise.
Une approche pratique, vivante et enrichissante pour transformer vos connaissances juridiques en leviers d’action.
Intervenante : Stéphanie Carnal, service juridique de la CVCI
25.11.2025
08h30 … 12h00, CVCI
250 francs membres CVCI, HR Vaud, CCIF et CNCI
350 francs non-membres
RÉUSSIR L’INTÉGRATION
DES APPRENTIS : C ADRE LÉGAL ET SANTÉ AU TRAVAIL
L’accueil des apprentis en entreprise demande à la fois une bonne maîtrise du cadre légal et une compréhension fine des dynamiques humaines.
Cette formation propose une approche complète et accessible, mêlant droit du travail et sciences humaines, pour accompagner efficacement les jeunes dans le monde du travail.
Intervenantes : C athrine Mathey, psychologue du travail chez Expertise RH, et Stéphanie Carnal, juriste à la CVCI
02.12.2025
08h30 … 16h30, CVCI
490 francs membres et non-membres
FORMATION EXPORT
AGENDA
BUSINESS CLUB
« S OIRÉE DE NOËL – ÉDITION
PANORAMIQUE »
L’équipe du Business Club a le plaisir de vous convier à la soirée de Noël, le rendez-vous à ne pas manquer pour clôturer l’année dans un cadre d’exception !
Pour cette édition 2025, retrouvez les membres du Business Club au Skylounge du Royal Savoy Hotel & Spa Lausanne, entièrement privatisé pour l’occasion.
Au programme :
• Cocktail dînatoire raffiné avec une sélection de canapés soigneusement élaborés
• Huitres fraîches, vins vaudois de caractère et
• Un live cooking de raclette qui revisite les classiques de notre terroir dans une ambiance chaleureuse et festive
Les places étant limitées, nous vous recommandons de vous inscrire sans tarder. Evénement réservé en priorité aux membres Business Club.
Les marchandises que vous confiez à un transporteur pour des acheminements lointains et/ou à gros volumes peuvent subir des dommages en cas d’accident. Elles peuvent aussi être volées. Comme dans tous les secteurs, le risque zéro n’existe pas, c’est la raison pour laquelle les assurances transport existent.
17.11.2025
09h00 … 16h30, CVCI
400 francs membres CCI
600 francs non-membres Documentation, repas et pauses-cafés inclus
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT
Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 35 36
ÉVÉNEMENT
RECRUTEMENT DE PERSONNEL HAUTEMENT QUALIFIÉ
D’ÉTATS TIERS : C ADRE LÉGAL, PRATIQUES ET OPPORTUNITÉS
Cet événement propose un éclairage sur les règles, démarches et soutiens disponibles pour la recherche de personnel qualifié, y compris pour les ressortissants UE et d’États tiers. Il s’adresse aux personnes actives dans le recrutement, notamment dans les secteurs de la technologie, de l’ingénierie et du numérique.
14.11.2025
13h45 … 15h30, CVCI
Gratuit mais inscription obligatoire Mse Conseil
1010 Lausanne
Classement & Archivage www.archiviste.ch
079 290 37 51
LE PROGRAMME COMPLET DE NOS ÉVÉNEMENTS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/evenements
Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS DE DROIT DU TRAVAIL
A leksandra Kalberlah aleksandra.kalberlah@cvci.ch T. 021 613 36 37
LE PROGRAMME COMPLET DE NOS COURS EST DISPONIBLE SUR www.cvci.ch/fr/formations
« N ous avons développé une communauté »
Haut lieu de l’innovation dans le domaine des technologies de la confiance, le campus unlimitrust initié par la société SICPA fête ses deux années d’existence. L’occasion de faire le point sur les avancées du secteur avec son directeur, Pascal Marmier.
L’économie de la confiance, qu’est-ce que cela recoupe ? « O n parle ici d’une réponse à tous les problèmes que l’on observe dans le domaine de la cybersécurité, des pertes de données, d’identité ou des produits, vol et autres », relève le directeur du campus. L’idée de base consiste à reconstruire toute une série de technologies et de compréhensions de ces mécanismes pour aboutir à des chaînes de valeur identifiables, vérifiables et protégées.
PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH
PHOTOS SICPA HOLDING
Pour Pascal Marmier, « l a Suisse possède des compétences et revendique une place de choix dans l’IA. On le remarque dans les articles scientifiques. »
Surplombant l’ancien site de Bobst à Prilly, le campus unlimitrust s’est fait une place enviable dans le secteur des technologies liées à la confiance. Lancé par la société vaudoise SICPA, il vise à encourager les collaborations et à faciliter les partenariats, à mobiliser et à développer des solutions dans ce domaine. Faire se rencontrer l’économie, les investisseurs, les universitaires, les institutions et les autres parties prenantes dans les technologies de la confiance : u n sacré défi que relève le campus depuis deux ans sous la férule de Pascal Marmier, qui fut directeur de Swissnex à Boston et à Shanghai.
La confiance, SICPA en connaît un rayon. Le société, fondée en 1927, est spécialisée dans le développement d’encres de sécurité pour les billets de banque. Sa plateforme technologique fournit aujourd’hui plus largement des solutions de souveraineté principalement dans les domaines de la mobilisation des recettes fiscales, de la certification de l’identité, de la veille sanitaire avancée ou encore de la protection des marques.
L’UN DES HUIT TECHNOPÔLES
C’est donc tout naturellement que le projet du campus unlimitrust a germé ici. « L’idée de confiance qui sous-tend les activités de SICPA a donné forme à la Trust Valley qui sert d’incubateur d’innovation, explique Pascal Marmier. Le campus s’est voulu dès le début fédérateur de ces efforts régionaux. » I l a été accueilli dans le cercle fermé des parcs d’innovation vaudois, les technopôles aujourd’hui au nombre de huit, qu’Innovaud gère à travers Vaud Parc, l’organisme de collaboration desdits parcs.
Cet écosystème foisonnant, composé de dizaines de partenaires et de résidents, vise à porter les couleurs suisses au niveau international. « Trois ou quatre fois par an, poursuit Pascal Marmier, je participe avec Innovaud et la Trust Valley à des manifestations dont la conférence RSAC, le plus grand salon de cybersécurité du monde. Cette démarche permet de montrer qu’il se passe quelque chose dans le domaine dans notre pays. » P résence Suisse met d’ailleurs en avant cet élément de confiance dans sa politique de promotion au même titre que l’innovation.
RAMPE DE LANCEMENT DE L’INNOVATION
Le directeur du site explique que les partenaires du campus sont venus « dès le début dans la mesure où on s’est dit qu’il n’allait pas être facile de faire de l’innovation ex nihilo, d’où l’idée de départ de collaborer avec le Parc d’innovation de l’EPFL, qui s’est installé dans une des ailes du bâtiment. » Avec l’EPFL et le canton de Vaud, ce Trust Village constitue la rampe de lancement de l’innovation. A partir des projets proposés jusqu’aux premiers tours de financement institutionnels, une collaboration très étroite a été mise en place avec le SPEI. « On choisit des dossiers sur six à douze mois. En une année et demie d’existence, on en a eu une soixantaine. »
Le campus a aussi lancé le Flex at unlimitrust, un espace de travail professionnel tout-enun. Il est composé de bureaux privés de petite et moyenne taille, ainsi que d’un espace de coworking ouvert. Cinquante entreprises y louent un espace. Plus de 80 événements ont été mis sur pied en 2024, le double cette année : u nlimitrust est très sollicité par des grands groupes, mais aussi par des PME pour
SURPLOMBANT L’ANCIEN SITE DE BOBST À PRILLY, LE CAMPUS UNLIMITRUST S’EST FAIT UNE PLACE ENVIABLE DANS LE
SECTEUR DES TECHNOLOGIES LIÉES À LA CONFIANCE.
tout ce qui touche à l’IA et à la confiance numérique. Les sociétés locataires peuvent faire des démos très pratiques sur place.
UN BILAN TRÈS POSITIF
Après deux ans d’activité, Pascal Marmier dresse un bilan très positif : « Nous avons développé une communauté, fait venir de l’innovation et ouvert cela aux utilisateurs. » Mais le paysage numérique bouge aussi ailleurs. Dans une récente chronique, le président du groupe de réflexion Manufacture Thinking, Xavier Comtesse, a estimé que Zurich avait pris le dessus sur l’arc lémanique dans quatre directions significatives : transport, école polytechnique, start-up et IA. « Je suis allé voir sur place. Je ne parlerais pas de suprématie, mais un aspect m’a surpris dont on pourrait s’inspirer : i ls ont un narratif extrêmement clair et parlent d’une seule voix. Ils ont sorti la carte de l’IA : i l y avait tout ce que font le canton, les Hautes écoles et les entreprises privées. Il existe une compétition, mais il y a un alignement de valeurs, de visions entre l’EPFZ, l’Etat et les entreprises. »
Le canton de Zurich a par ailleurs compris que l’irruption de l’intelligence artificielle avait changé les règles. Il s’est adapté en créant des « sandbox » ( bacs à sable), soit un environnement de test pour la mise en œuvre
de projets d’IA. Il est conçu pour permettre à l’administration publique et aux organisations participantes de collaborer étroitement sur les questions réglementaires et en permettant l’utilisation de nouvelles sources de données (ex : t ronçons pour tester les voitures autonomes). « L’idée consiste à enlever certaines barrières normatives pour itérer, tester, car on ne peut pas changer si vite la législation. Il y a là aussi un lien fort entre l’Etat et l’économie, des choses à prendre », relève le directeur.
Et quid d’une collaboration entre Zurich et l’arc lémanique ? L’apparition d’Apertus, modèle de langage mis en œuvre par l’EPFL et l’EPZ, « envoie un signal, constate Pascal Marmier. La Suisse possède des compétences et revendique une place de choix dans l’IA. On le remarque dans les articles scientifiques. » Pour lui, la Suisse a une carte à jouer, une sorte de manière de faire helvétique qui se retrouve dans l’IA : « Nous avons une tradition de précision, un mécanisme de proximité, une accessibilité, que l’on voit au niveau de notre économie. »
DES SOLUTIONS DE PROXIMITÉ
Pascal Marmier rêve de voir la Suisse se positionner de manière souveraine et disposer d’une sorte d’App Store où on trouverait un
écosystème d’applications sécurisées avec cette marque de confiance suisse. Ces réflexions ont lieu à unlimitrust et à la Trust Valley, confie-t-il. Face à la toute-puissance des GAFAM, le directeur d’unlimitrust estime que le salut passe par des solutions de proximité. Le fait que SAP - plus grande capitalisation boursière européenne – se trouve sur le campus unlimitrust envoie à ses yeux un bon signal.
Un mot, enfin sur le cash, un domaine qui a fait la renommée de SICPA avec ses encres sécurisées. A une époque où les paiements dématérialisés s’imposent, Pascal Marmier se réjouit de constater que la masse des billets imprimés augmente pourtant de quelques pourcents chaque année. « L e cash reste un moyen de paiement, un facteur d’inclusivité pour de nombreux citoyens non-bancarisés dans le monde. Les billets répondent aussi à des besoins de solidarité familiale, de thésaurisation en l’absence de banques, et dans certains endroits, les taux d’intérêt se déprécient, alors le cash permet de rester à flot. Il y a un côté de résilience : quand plus rien ne fonctionne, le cash reste. » Dans une note récente, la Banque centrale européenne a lancé un appel aux Européens à conserver chez eux une somme assez conséquente en espèces afin de faire face à toutes sortes de crise. A méditer.
La transformation numérique qui simplifie la vie des PME
Les PME vaudoises adoptent la transformation numérique, mais cela engendre souvent des processus complexes et des coûts élevés. Comment faire de la transformation numérique un vrai atout au quotidien ?
Le passage au numérique fait désormais partie intégrante du quotidien des PME vaudoises. Pourtant, cette transformation s’accompagne souvent de nouvelles incertitudes. L’utilisation d’appareils obsolètes, la présence de coûts fixes importants et la complexité des solutions isolées complexes restent des obstacles pour de nombreuses entreprises.
L’adoption de technologies simples pourrait toutefois leur permettre de gagner du temps et de l’argent. Comment les PME vaudoises peuvent-elles profiter du passage au numérique tout en évitant la complexité ?
C’est à cette question que répond Thorsten Haeser, Chief Business Officer de Sunrise, dans un entretien accordé à Demain. Il explique comment la transformation numérique peut être mise en œuvre de manière simple, sûre et pratique pour les PME, et pourquoi c’est précisément maintenant le bon moment pour adopter une approche globale.
Monsieur Haeser, comment percevez-vous la situation actuelle des PME vaudoises ?
Les PME sont le moteur économique du canton : près de 38 0 00 entreprises emploient plus de 430 0 00 personnes. Ces derniers mois, de nombreuses entreprises se sont montrées prudentes et ont reporté certains investissements à cause des incertitudes géopolitiques, de l’augmentation des droits de douane et de la hausse des coûts. La confiance subsiste, mais elle est empreinte de vigilance.
Quels sont les principaux défis pour les PME de la région ?
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée reste la principale préoccupation tandis que la transformation numérique, l’intelligence artificielle et la cybersécurité gagnent en importance. Plus d’un tiers des PME identifient
un besoin urgent d’agir, notamment dans les secteurs de la construction, de la restauration, de l’architecture et des services.
Comment cette situation influence-t-elle l’innovation ?
De nombreuses PME continuent d’investir, mais de manière plus prudente. La Région lémanique figure parmi les leaders de l’innovation : selon le tableau de bord régional de l’UE, son indice est près de 25 % au-dessus de la moyenne européenne. Cela montre que les PME vaudoises sont capables de s’adapter et investissent dans le passage au numérique afin de garantir leur compétitivité.
Comment la transformation numérique peut-elle simplifier le quotidien ?
Les petites structures disposent rarement d’une équipe IT et leurs budgets sont limités. Elles ont besoin de solutions simples, abordables et immédiatement opérationnelles, ce que nous appelons « Plug & Work ». Il existe des offres modulaires qui permettent de combiner Internet, téléphonie et paiement selon les besoins, tout en gardant le contrôle des coûts.
Pouvez-vous donner un exemple concret ?
Oui. Sous l’enseigne PME Ready, Sunrise Business propose plusieurs offres clé en main. La solution « PME Ready Connect & Pay » associe paiement sans contact et Internet sécurisé dans un ensemble préconfiguré et coordonné, développé en collaboration avec Nexi. Commerces, cafés et instituts de beauté bénéficient d’une connexion fiable, d’une cybersécurité renforcée et d’options comme des lignes téléphoniques supplémentaires, un amplificateur Wi-Fi ou une licence TV pour la diffusion publique. Le terminal Nexi
se met à jour automatiquement, et les frais restent transparents : 0,95 % p our le débit, 1,75 % pour le crédit.
Quel conseil donneriez-vous aux PME qui envisagent de se moderniser ?
C’est le moment idéal pour repenser l’infrastructure dans son ensemble. Lorsqu’on remplace un ancien terminal, il faut penser paiement, Internet et téléphonie comme un ensemble cohérent et interconnecté. Des solutions comme PME Ready Connect & Pay réduisent non seulement les coûts mais assurent aussi une base numérique solide pour l’avenir. La transformation numérique ne doit pas être un fardeau mais un soulagement et elle est réussie lorsqu’elle reste simple, pratique et abordable : c’est exactement notre philosophie.
PME READY CONNECT & PAY DE SUNRISE BUSINESS
• B ase : Internet sécurisé, terminal Nexi préconfiguré
• O ptions : licence TV pour diffusion publique, amplificateur Wi-Fi, jusqu’à 5 lignes téléphoniques
• Avantage : tarifs transparents, mises à jour automatiques, assistance multilingue
m sunrise.ch/b2b/connect-pay
Une économie forte vaut bien plus que 1000 signatures
La Suisse se vante d’être à la tête des classements de l’innovation, pourtant ses start-up, scale-up et PME de haute technologie peinent à décoller sur le plan international. Cette réussite scientifique masque une fragilité structurelle face à laquelle la CVCI vous propose de signer un manifeste en vue d’un vrai débat fédéral.
Si la Suisse occupe depuis quinze ans la première place de l’Indice mondial de l’innovation, grâce à des investissements publics soutenus par ses écoles polytechniques fédérales, ses universités cantonales et ses hautes écoles spécialisées, elle peine à accompagner le développement industriel des technologies issues de cette même recherche. Notre pays s’inscrit dans une tradition libérale et non interventionniste : u ne fois l’entreprise créée, elle est supposée atteindre rapidement la rentabilité. Cette réussite scientifique masque ainsi une fragilité structurelle et un manque de stratégie industrielle.
RACHATS OU DÉLOCALISATIONS
Dès lors, commercialiser ses produits ou services, ou mobiliser des capitaux privés pour se développer de manière autonome sur des marchés étrangers – et cela sans soutien significatif de l’État – consiste en un défi de taille. Cette exigence est d’autant plus difficile à relever que le marché intérieur suisse est souvent trop petit pour permettre à une entreprise de haute technologie d’atteindre une masse critique.
Les conséquences en sont fâcheuses : les startup, scale-up et PME à potentiel mondial sont alors rachetées ou délocalisées à l’étranger. En outre, les budgets publics considèrent l’innovation de manière erronée comme un coût à court terme, sans y voir un investissement sur le long terme. L’absence de coordination entre la science, l’industrie et les finances conduit à une approche fragmentée, diluant impact et responsabilité. Aveuglés par des classements mondiaux flatteurs, les politiques partent du principe que le sys -
tème fonctionne alors que les entrepreneurs sont confrontés à des contraintes croissantes et à une compétitivité en baisse. Enfin, la complexité des procédures, la taxation des instruments liés à l’innovation et l’insuffisance des capitaux rendent la croissance difficile, voire impossible.
ENTENDEZ-NOUS À BERNE !
Forte de ces constats alarmants, la Commission Innovation de la CVCI, composée de chefs d’entreprises engagés, diffuse cet automne une lettre ouverte destinée aux Chambres fédérales, afin de récolter mille signatures en faveur de conditions-cadres fortes pour les start-up, les scale-up et les PME de haute technologie.
Comment y parvenir ? E n soutenant tout d’abord la phase de transition avec des fonds de contrepartie pour la mise à l’échelle industrielle, des garanties de prêts ou de subventions de transition conditionnées à la création d’emplois locaux ou à l’ancrage sur le marché ; repenser ensuite le financement de l’innovation dans un cadre prospectif qui considérerait les investissements dans l’innovation comme des actifs amortissables, au même titre que les routes ou les infrastructures énergétiques ; utiliser les marchés publics comme levier stratégique en donnant la priorité à la valeur technologique, aux retombées nationales et aux critères de durabilité ; a ligner les cadres fiscaux sur les cycles d’innovation reposant notamment sur la neutralité fiscale des investissements en phase de croissance, ainsi que sur une imposition fondée sur les revenus effectifs plutôt que sur la détention d’actifs illiquides ; enfin, fa-
TEXTE ROMAINE NIDEGGER ROMAINE.NIDEGGER@CVCI.CH
PHOTO ISTOCK
ciliter l’accès aux marchés mondiaux, aux talents et aux chaînes d’approvisionnement.
La résilience a ses limites ! A ccompagnés par la CVCI, à vous entrepreneurs d’opérer des changements pour passer de l’invention à l’impact. Il est grand temps que le politique entende les besoins de l’économie qui sont des conditions-cadres essentielles pour favoriser les start-up, scale-up et PME de haute technologie.
Signez et faites circuler.
m https://civic.ch/fr/signer/ la-resilience-a-ses-limites
Il est grand temps que le politique entende les besoins de l’économie.
Pas d’avenir avec un impôt de 50 %
L’initiative des Jeunes socialistes « pour l’avenir » réclame un impôt fédéral de 50 % sur les successions et donations dépassant 50 millions de francs. Sous couvert d’écologie, ce texte inique menace les entreprises familiales. Un rejet clair s’impose.
Le 30 novembre prochain, le peuple suisse se prononcera sur l’initiative des Jeunes socialistes intitulée « Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement (initiative pour l’avenir) ». Son objectif est clair : introduire un impôt fédéral de 50 % sur les successions et donations dépassant 50 millions de francs, et cela sans aucune exception. Le produit de ce nouvel impôt serait destiné à « lutter contre la crise climatique »
Derrière cet intitulé sibyllin se cache une logique bien connue : désigner les plus fortunés
comme boucs émissaires d’un système que l’on juge injuste. Après les initiatives « 99 % » et celle sur les successions, voici une nouvelle mouture d’une même obsession : punir la réussite plutôt que la promouvoir. Et cette fois, c’est le climat qui sert de prétexte à une offensive idéologique.
UN DANGER RÉEL
POUR NOTRE ÉCONOMIE
Loin de préparer l’avenir, cette initiative le menace : e lle fragilise nos entreprises fami-
gestion de la croissance pour une pme
Forum des entreprises Valiant
Passez une soirée inspirante autour du thème de la croissance pour une PME. Orateur invité : Rahul Sahgal, CEO de la Chambre de commerce suisse-américaine.
Il donnera un aperçu des tendances mondiales actuelles et des stratégies de croissance qui fonctionnent.
Ne manquez pas cet événement de réseautage et d’échange de connaissances.
liales et les pousse à la délocalisation comme en attestent les récents exemples genevois. Or nos entreprises affrontent déjà un environnement difficile : f ranc fort, pénurie de main-d’œuvre qualifiée, taxes douanières et instabilité géopolitique croissante. Ajouter un impôt confiscatoire à ce contexte revient à tirer une balle dans le pied de l’économie suisse au moment même où nous devons renforcer sa compétitivité.
La Suisse affiche déjà l’impôt sur la fortune le plus élevé de l’OCDE. En ajoutant un nouvel impôt sur les successions, on affaiblit sa performance économique et, paradoxalement, on réduit les recettes publiques. Aujourd’hui, 1 % des plus aisés paient plus de 40 % d e l’impôt fédéral direct et plus de la moitié de l’impôt sur la fortune. Si l’initiative devait être acceptée, le Conseil fédéral estime que la quasi-totalité des fortunes concernées quitterait la Suisse, générant
une perte annuelle pour les collectivités publiques de l’ordre de 2,8 à 3,7 milliards de francs. En bout de chaîne, chaque ménage suisse devrait assumer des coûts supplémentaires d’un montant de 1265 francs par an. Et cette estimation ne tient pas compte des coûts économiques globaux. En d’autres termes, au lieu d’accroître les recettes fiscales, l’initiative conduirait à des pertes.
L’EXODE FISCAL
N’EST PAS UNE MESURE THÉORIQUE
Le risque que l’initiative produise un exode fiscal est bien réel. Les exemples de la Norvège et du Royaume-Uni le démontrent. Dans ce dernier, les récentes réformes fiscales devraient faire fuir près de 16 5 00 millionnaires, avec pour conséquence des pertes fiscales atteignant le milliard de livres à l’horizon 2030. En Norvège, le taux d’imposition maximal de l’impôt sur la fortune est passé de 1 % à 1,1 % , causant le départ de plusieurs centaines de milliardaires et multimillionnaires vers… la Suisse.
Les entreprises familiales constituent la colonne vertébrale de notre économie. Elles emploient des centaines de milliers de personnes et assurent la transmission du savoir-faire sur plusieurs générations. Souvent valorisées à plusieurs dizaines de millions de francs, leur richesse n’est pourtant pas liquide : e lle se trouve dans des machines, des ateliers, des brevets et des équipes. Leur imposer une taxe de 50 % au moment de la succession reviendrait à les pousser à vendre des parts – voire l’intégralité de leur société – à des investisseurs étrangers, faute de liquidités suffisantes pour s’acquitter de l’impôt. Cela compromettrait le modèle de l’entreprise familiale et aurait de graves répercussions sur les emplois. Selon un sondage réalisé par Swissmem en janvier 2025, un tiers des sociétés membres de l’organisation envisageraient une vente en cas d’acceptation de l’initiative.
LE PRÉTEXTE DU CLIMAT
Enfin, l’initiative utilise la politique climatique comme prétexte pour induire un chan-
gement radical du système économique. Or, au travers d’instruments législatifs tels que la loi sur le CO2 et celle sur le climat et l’innovation, la Confédération a déjà mis en place une politique active en la matière. Depuis les années 2000, la Suisse a réduit son impact environnemental de plus d’un quart. Et l’économie n’a pas attendu l’initiative des Jeunes socialistes pour progresser sur le plan de la décarbonation. Depuis 1990, notre pays a doublé sa création de valeur industrielle tout en divisant par deux ses émissions. Preuve que croissance et durabilité peuvent aller de pair lorsque l’on fait confiance à l’économie, à l’innovation et à la responsabilité individuelle.
Refuser cette initiative c’est choisir une Suisse qui innove, qui créée de l’emploi et qui agit plutôt qu’une Suisse qui taxe, qui sanctionne et qui s’appauvrit. TEXTE ORIANE ENGEL
LA MAGIE DU BOIS!
T. 021 926 85 85
St-Légier
CHARPENTIER / BATISSEUR
T. 021 926 85 95
Mts-Pully
CHARPENTIER / BATISSEUR
T. 024 486 85 85
Orbe
T. 021 637 85 85
Rolle
Sept sociétés, une même identité pour un service
• plus proche
• plus fiable
• plus flexible
• plus complet
« O n va devoir transpirer un peu… »
Jean-Marc Jancovici est un spécialiste reconnu du climat et de la décarbonation. Pour lui, il est possible d’innover pour le bien-être de l’humanité et de l’environnement, mais « à l a condition qu’on accepte l’idée que la limite peut nous être bénéfique ».
PROPOS RECUEILLIS PAR
JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL
JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTOS ANDRÁS BARTA
Jean-Marc Jancovici :
« I l faut arriver à capitaliser sur les petits morceaux de société qui se mettent en mouvement ici et là. »
Il est l’une des voix qui comptent en France dans le débat sur le changement climatique. Ingénieur et président de the Shift Project, groupe de réflexion qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone, Jean-Marc Jancovici alarme depuis de nombreuses années sur les périls que les énergies fossiles font peser sur le climat. Nous l’avons rencontré le mois dernier à l’EPFL en marge du Sommet de l’innovation d’impact du Centre E4S, événement soutenu par la CVCI. Son propos sonne comme un avertissement : « O n va devoir transpirer un peu... »
« Plus on consomme d’énergie, plus on change de choses dans le monde qui nous entoure, constate l’ingénieur. Faire prospérer l’humanité sans perturber les écosystèmes aujourd’hui, on ne sait pas faire ! » L a Terre fait et fera toujours 13 0 00 kilomètres de diamètre, image-t-il. Celle-ci n’est pas extensible à merci et constitue un monde fini dont on ne peut extraire sans arrêt des ressources. Il observe que le simple maintien des conditions de vie actuelles de l’humanité ne peut pas s’envisager sans une dégradation accélérée des écosystèmes. L’être humain déforeste, pratique la surpêche, fabrique des objets avec frénésie et rejette dans l’atmosphère des polluants de toute sorte, comme les funestes gaz à effet de serre. Est-ce que, dans ce contexte, on peut innover pour le bien-être de l’humanité et de l’environnement ? « L a réponse est oui, mais à la condition qu’on accepte l’idée que la limite peut nous être bénéfique. »
DANS UN SYSTÈME FINI
La croissance quantitative, ce n’est pas son crédo. « Aucune nuisance ne peut croître indéfiniment dans un système fini, sans que
ça finisse par effondrer le système… » Pour lui, l’innovation technologique a été mise au service de l’idée que l’on puisse jouir sans entraves et que la technique allait nous aider à le réaliser. « A ujourd’hui, les innovations techniques valorisées par la société sont celles qui nous permettent de jouir encore davantage dans un monde sans limites », tranche-t-il. Il déplore d’ailleurs la fascination des médias grand public pour la technologie : « Dès qu’un nouveau robot ménager permet de faire une tarte aux pommes sans qu’on ait besoin de s’en occuper, vous avez des sujets dans tous les journaux télévisés ! L’être humain est ainsi. »
Pour le spécialiste du climat, l’abondance des combustibles fossiles a fait croire à l’être humain pendant deux siècles que l’on pouvait s’affranchir de toute limite. « L’archétype de cette croyance est la maxime américaine : ‹The sky is the limit.› Pour qu’on arrive à marier les trois termes qui sont innover, bien-être de l’Homme et des écosystèmes, il va falloir qu’on arrive à retrouver la notion de limite globale, sinon ce cahier des charges-là ne pourra pas être tenu. » Pour l’heure, un début d’effondrement se manifeste déjà par petites touches sur Terre, « m ais la sphère dirigeante, avec ses sens, ne voit pas le problème. Elle sera la dernière à réagir, car elle est protégée par son statut et son patrimoine. »
COMPTER SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE
Jean-Marc Jancovici compte sur les challengers de la société civile pour changer les choses, car à ses yeux, le grand patron d’une multinationale agro-alimentaire n’a aucun intérêt à proposer de se limiter à une alimentation locale de saison. La mondialisation, ce sont des camions, de la marine marchande : rien de tout cela ne fonctionne sans énergie fossile. « Je n’ai pas de baguette magique pour les cinq prochaines années… Dans le titre de ma conférence ‹Bien vivre dans les limites planétaires : comment planifier les cinq prochaines années ?›, il faudra retenir limites planétaires. Pour le reste, à chacun de trouver sa réponse. On va devoir transpirer un peu… »
L’AUDITOIRE DU SWISS TECH A SUIVI AVEC GRAND INTÉRÊT
L’INTERVENTION DE JEAN-MARC JANCOVICI.
La transition vers une économie décarbonée se heurte à une difficulté majeure : les pays industrialisés, qui avaient bénéficié d’une très forte croissance due à l’abondance du pétrole, se retrouvent aujourd’hui avec des recettes qui stagnent. Ce changement de rythme est brutal : l ’Etat providence, qui avait calé son évolution sur un rythme de croissance des dépenses issu des Trente glorieuses, se retrouve avec un problème de financement. « C ’est structurel, explique l’ingénieur : ce décalage entre recettes et dépenses a fait gonfler la dette publique partout dans le monde. Ce processus à l’œuvre pourrait ne pas être gênant si on accepte l’idée d’une dette perpétuelle qu’on ne rembourserait pas. » Seulement, même la charge des intérêts devient aujourd’hui trop lourde : e lle représente 55 milliards d’euros par an pour la France !
CONSENTIR DE GROS EFFORTS
AUJOURD’HUI
« L a déshérence des services publics qui en découle est un problème qui frappe aujourd’hui tous les pays occidentaux, et qui n’a pas de
solution facile. C’est dans ce contexte-là qu’il faut arriver à trouver un avenir. » Pour JeanMarc Jancovici, « i l vaut mieux consentir aujourd’hui de gros efforts pour l’environnement plutôt que de subir de plus gros efforts encore qui vont nous tomber dessus sans qu’on ait notre mot à dire ». L’être humain en estil conscient ? Pas encore selon lui : au niveau du quotidien, les gens entendent dire qu’il y a une contrainte. Un nombre croissant de gens sont à découvert plus tôt dans le mois mais dans notre environnement physique, les choses ne changent pas tant que ça. Les trams continuent de circuler, les grands magasins sont toujours là. « L’idée de se dire que tout va de travers alors qu’aujourd’hui ressemble très fortement à hier, c’est quelque chose qui est compliqué pour notre cervelle. »
La difficulté réside aussi dans le fait que la contrainte a aujourd’hui tendance à concerner de façon très significative un faible nombre d’individus, constate le spécialiste du climat : c’est la personne qui va perdre son job, celle qui va avoir un gros problème de santé sans pouvoir se faire soigner ou celle qui va voir
tout d’un coup un bout de forêt brûler à côté de chez elle. « L a grande majorité des gens ne prend pas conscience qu’il y a eu un gigantesque incendie de forêt dans l’Aude cet été. On comprend analytiquement que les gens qui vivent dans ce coin-là voient leur quotidien avoir brutalement changé du jour au lendemain. Mais pour tous ceux qui ne sont pas directement concernés, rien n’a bougé. Si on attend que le quotidien devienne insupportable pour huit milliards d’individus, on a perdu… »
AGIR AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Tout l’enjeu, conclut-il, c’est d’agir avant que cela devienne intolérable pour tous les habitants de la Terre, alors que c’est déjà le cas pour une fraction des gens (plus faible dans les pays industrialisés). « Mais c’est difficile : le plus vraisemblable est que la société va se mettre en mouvement par fractions. Il faut donc arriver à capitaliser sur les petits morceaux de société qui se mettent en mouvement ici et là. »
Nous n’avons pas fait les courses, et alors? „
J’ai pas le temps de m’arrêter manger, et alors? „ “ “ J’oublie régulièrement de prendre quelque chose, et alors? „
Un Tout-O-Mat donne vie à votre envie d’offrir le confort et une meilleure qualité de vie.
Nos formules à la carte : location, mise à disposition gratuite, vente.
www.tout-o-mat.ch
Boissons fraîches et snacks Magasin automatique
Distributeur de café et boissons chaudes
Une conjoncture morose
Les premiers résultats de l’enquête conjoncturelle d’automne de la CVCI révèlent une conjoncture défavorable, qui fait suite à une accumulation de crises. Face à cette pression, l’allégement de la charge administrative des entreprises apparaît comme une piste pour renforcer les conditions-cadres.
Au moment de la rédaction de cet article, l’enquête conjoncturelle d’automne de la CVCI vient d’être clôturée. Les dernières réponses sont arrivées, et les résultats complets seront prochainement disponibles. Néanmoins, une première lecture établit déjà une dégradation du climat des affaires pour de nombreuses entreprises vaudoises.
Ce constat n’est que peu surprenant compte tenu de l’actualité récente. Les crises s’enchainent à un rythme soutenu et s’accumulent. Pour en citer quelques-unes : tarifs douaniers, franc fort, prix de l’énergie, pénurie de maind’œuvre ou encore les coûts de cette dernière.
La liste est longue et s’allonge. Les capacités d’adaptation des entreprises sont mises à mal. Celles qui exportent des biens aux Etats-Unis sont évidemment les premières touchées par les récents droits de douane additionnels et l’instabilité géopolitique. Mais il est intéres-
sant de constater que d’après les entreprises sondées par la CVCI, leurs effets se font sentir au-delà de l’industrie et de nombreuses entreprises actives dans des secteurs divers sont concernées, également dans les services.
Dans cette situation délicate, comment améliorer les conditions-cadres et la compétitivité des entreprises suisses et vaudoises ? Une possibilité d’amélioration est l’allégement de la charge administrative liée aux réglementations, qui est une thématique récurrente dans les dernières décennies. Selon le baromètre de la bureaucratie du SECO 2022, près de 60 % des entreprises jugent cette charge « plutôt lourde » ou « lourde ». Les coûts externes générés par la charge administrative sont estimés à environ 6,3 milliards de francs par an pour les PME suisses de plus de trois collaborateurs. L’importance de la thématique est établie.
L’objectif est clair : l ibérer du temps et des ressources pour que les entreprises puissent se concentrer sur leur cœur de métier. Cette idée revient de plus en plus fréquemment dans la politique fédérale et cantonale, sous différentes formes. Par exemple, la Conseillère d’Etat Isabelle Moret, Cheffe du Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine, a mentionné dans son discours au dernier Forum de l’économie vaudoise la lutte contre l’inflation réglementaire comme une priorité pour améliorer la compétitivité. Le canton de Genève a récemment annoncé vouloir simplifier les démarches en ligne pour les citoyens et les entreprises en appliquant le principe du once only, qui veut que les usagers ne doivent plus fournir un même document à différents services. Au niveau fédéral, dans un communiqué de presse le 20 août 2025, le Conseil fédéral a indiqué sa volonté d’utiliser de manière rigoureuse les outils mis en place par la loi fédérale sur l’allégement des coûts de la réglementation pour les entreprises (LACRE), entrée en vigueur en 2024. L’objectif visé est « d ’éviter que de nouveaux projets réglementaires soient synonymes de charges additionnelles, et des allégements supplémentaires doivent être identifiés dans les réglementations en vigueur »
Il faut effectivement veiller à ce que les réalités et les besoins des entreprises soient bien pris en compte. La dernière édition de l’enquête conjoncturelle intégrait justement des questions pour cibler les attentes de ses membres et identifier les domaines où des simplifications seraient les plus bénéfiques. Les résultats complets de l’enquête seront dévoilés prochainement, notamment lors d’un événement petit-déjeuner à la CVCI le 21 novembre. L’occasion de faire le point sur la conjoncture et la réalité des entreprises vaudoises.
TEXTE SIMON BAUDRAZ SIMON.BAUDRAZ@CVCI.CH
PHOTO ISTOCK
Une première lecture des résultats de notre enquête établit déjà une dégradation du climat des affaires pour de nombreuses entreprises vaudoises.
L’incertitude de nombreuses entreprises vaudoises
De nombreuses sociétés suisses sont concernées par les droits de douane additionnels imposés par les Etats-Unis et l’incertitude géopolitique, directement ou indirectement. Pour les soutenir, des améliorations des conditions-cadres sont envisageables. Un levier d’action : l ’allégement de la charge réglementaire des entreprises.
VOTRE ENTREPRISE EST-ELLE TOUCHÉE PAR L’INSTABILITÉ GÉOPOLITIQUE ACTUELLE (DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT) ?
Résultats préliminaires de l’enquête conjoncturelle d’automne 2025 de la CVCI (état au 01.10.2025)
LES COÛTS EXTERNES DES CHARGES ADMINISTRATIVES LIÉES AUX RÉGLEMENTATIONS, EN EXTRAPOLANT LES RÉSULTATS DU MONITORING DE LA BUREAUCRATIE 2022 AUX PLUS DE 200 000 PME SUISSES DE PLUS DE 3 COLLABORATEURS
Prévoyance
: q uel modèle choisir ?
Lorsqu’il s’agit de choisir un modèle de prévoyance professionnelle pour son entreprise, deux options principales se présentent : l’assurance complète et l’offre semi-autonome. Chacune a ses spécificités et ses avantages.
En tant que responsable d’entreprise ou membre d’une commission de prévoyance, choisir une solution de prévoyance professionnelle est une décision stratégique qui influence l’avenir financier de votre entreprise et de vos collaborateurs. Le critère clé est le rapport entre sécurité et rendement.
L’assurance complète offre une sécurité maximale en transférant tous les risques à un assureur, garantissant ainsi un degré de couverture de 100 % . Les engagements sont toujours couverts et les rentes des retraités ainsi que les capitaux des assurés actifs
sont sécurisés. Ce modèle est idéal pour les entreprises souhaitant éviter toute mesure d’assainissement.
À l’inverse, une fondation semi-autonome permet une gestion plus dynamique des placements avec des rendements potentiellement plus élevés, mais elle implique plus de risques. Les fluctuations des marchés peuvent nécessiter des mesures d’assainissement, comme des cotisations supplémentaires ou un intérêt nul sur les avoirs des assurés actifs. Ce modèle convient aux entreprises prêtes à assumer ces risques pour des rendements supérieurs.
Le choix entre ces options dépend de l’aversion au risque de l’entreprise, de ses moyens financiers et de sa structure. Passer d’un modèle à l’autre, souvent de l’assurance complète à la semi-autonomie, peut être envisagé en
fonction de la structure d’âge des employés et des conditions du marché.
En conclusion, le choix d’un modèle de prévoyance doit s’inscrire dans une vision à long terme. Chez Retraites Populaires, vous avez toujours le choix entre les deux modèles. Faites appel à un spécialiste et demandez-nous conseil.
Christophe Cavin, Responsable du service entreprises et institutions m www.retraitespopulaires.ch
La CVCI lance une Helpline Achats pour ses membres
Face à la complexité croissante des achats, la CVCI propose à ses membres un nouveau service de conseil gratuit. En partenariat avec Melioris SA, cette Helpline permet d’obtenir rapidement un avis neutre et professionnel sur vos problématiques achats, quels que soient votre secteur ou la taille de votre entreprise.
Les achats sont aujourd’hui bien plus qu’une simple fonction opérationnelle, ils deviennent un véritable moteur de performance, d’agilité et de maîtrise des coûts. Chaque choix stratégique dans ce domaine peut influencer directement la performance de l’entreprise. Entretenir une relation proactive avec les fournisseurs est évidemment essentiel.
Pourtant, construire une démarche achats efficace et durable demande du temps, des compétences spécifiques et une vision claire – des ressources qui ne sont pas toujours disponibles, notamment dans les PME.
C’est pourquoi la CVCI innove et lance une Helpline Achats exclusive pour ses membres en partenariat avec Melioris SA, société suisse indépendante spécialisée dans le conseil en achats aux entreprises. Fondée en 2004 et basée à Gland (VD), Melioris est une entreprise leader qui jouit d’une solide réputation dans le domaine des achats en Suisse romande. En tant que membre de longue date de la CVCI, Melioris témoigne par ailleurs de son engagement envers le développement du tissu économique régional.
Cette nouvelle prestation vise à accompagner les entreprises dans leurs défis achats, à développer des stratégies gagnantes et à renforcer leur compétitivité, tout en favorisant une relation fournisseur agile et durable.
À QUI S’ADRESSE CETTE OFFRE ?
Cette prestation est réservée aux membres de la CVCI
QUELS SONT LES OBJECTIFS DE LA HELPLINE ACHATS ?
• O ffrir un premier niveau de conseil sur les questions et problématiques liées aux achats
• Fournir des recommandations pratiques et orienter vers les bonnes pratiques achats
• Permettre un échange neutre et confidentiel
• A ider à clarifier une problématique ou à identifier les leviers d’action disponibles
La majorité des demandes pourront être traitées dans le cadre de l’appel téléphonique.
Si la demande dépasse le cadre de la Helpline, ou ne peut être traitée dans ce format, l’entreprise membre a la possibilité de poursuivre sa démarche directement avec Melioris.
MODALITÉS D’ACCÈS
• Coût : gratuit pour les membres CVCI
• Durée de l’appel : 30 minutes maximum
• Contacter la Helpline : via le formulaire en ligne disponible sur le site de la CVCI
• R éponse : un consultant achats Melioris prend contact avec vous sous 3 jours ouvrés
TEXTE JAMILA ARAIEDH ET ARNAUD JOBIN
JAMILA.ARAIEDH@CVCI.CH
A.JOBIN@MELIORIS.CH
Quelle que soit la taille et le secteur d’activité de votre entreprise, que celle-ci possède déjà, ou non, un département des achats, cette Helpline s’inscrit comme un accompagnant dédié sur des thématiques achats, notamment : problématique avec un fournisseur, hausse des coûts ou recherche de leviers d’économies, structuration ou professionnalisation de la fonction achats, processus d’appel d’offres (cahier des charges, critères, analyse), sourcing fournisseurs, interrogation sur des catégories d’achats, durabilité et critères RSE, réorganisation des approvisionnements, digitalisation des achats, besoins ponctuels en ressources achats, etc.
Avec cette Helpline, la CVCI souhaite participer à renforcer les performances achats de ses membres en leur offrant une opportunité simple, rapide et gratuite d’avoir un accès direct à un consultant achats. Une initiative qui soutient la structuration de la fonction achats, son rôle stratégique et son impact sur la performance globale de l’entreprise. m cvci.ch/fr/helpline-achats
Location de véhicules
utilitaires lourds et légers
1724 Le Mouret 1860 Aigle
SideLights réinvente la visibilité des cyclistes
Face au manque de solutions d’éclairage réellement efficaces pour les vélos, la start-up SideLights propose une solution unique : u n système 360° qui rend les cyclistes aussi visibles qu’une voiture et réduit drastiquement les risques d’accidents. SideLights bénéficie du soutien de la Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT) pour l’accompagner dans cette mission.
Fondée par Arthur Claessens, SideLights est née d’un constat simple mais critique : les dispositifs d’éclairage actuels, limités à l’avant et à l’arrière du vélo, ne permettent pas une visibilité optimale et augmentent le risque d’accidents. En Europe, plus de 2000 cyclistes décèdent chaque année et la moitié de ces accidents pourraient être évités grâce à une seconde de visibilité supplémentaire.
Pour répondre à cet enjeu, SideLights a développé un système d’éclairage unique qui rend les vélos aussi visibles que les voitures. Conçu sous forme de kit « plug and play »
à insérer dans le guidon, ce dispositif propose un éclairage à 360°, couvrant toute la largeur du cycliste et le rendant perceptible sous tous les angles.
Le système intègre également des fonctionnalités avancées. Les clignotants intégrés sont directement visibles dans le halo lumineux, et le double faisceau avant réglable améliore l’éclairage de la route. Les feux positionnés aux extrémités du guidon matérialisent quant à eux la largeur du cycliste et incitent les conducteurs à dépasser avec une distance accrue.
Ces innovations apportent une réponse complète aux limites des solutions d’éclairage traditionnelles et contribuent à réduire significativement la vulnérabilité des cyclistes.
Le projet a été soutenu dès ses débuts par la Fondation pour l’innovation et la technologie (FIT), qui a octroyé à SideLights une bourse Tech Grant de 50 0 00 francs en 2024 puis un prêt Tech Seed de 100 0 00 francs en 2025.
L’ambition de SideLights est claire : proposer une gamme complète de solutions d’éclairage adaptées à tous types de vélos – classiques, électriques ou cargo – et devenir une référence en matière de sécurité des cyclistes. Compact, robuste et performant, son produit associe design fonctionnel et efficacité technique, avec l’objectif d’améliorer significativement la sécurité et le confort des trajets à vélo.
Aujourd’hui, le produit SideLights est entré en phase de production, et la livraison des précommandes est prévue en janvier 2026.
En repensant l’éclairage comme un véritable outil de prévention des accidents, SideLights contribue activement à rendre la mobilité douce plus sûre, durable et attractive pour un public toujours plus large.
Plus d’informations : m https://sidelights.com
TEXTE
LAURE BRUTTIN & JULIE BOCQUEL
JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH PHOTO SIDELIGHTS
La solution d’éclairage unique développée par SideLights améliore la sécurité des cyclistes.
Bravo aux 3 gagnants de la 12 e édition du PVEI !
Les entreprises Ecorobotix, dans la catégorie Innovation, Dubois Dépraz, dans la catégorie Industrie, et SolarStratos, qui a reçu le Prix spécial du jury, ont été récompensées lors du Prix Vaudois des Entreprises Internationales 2025. Ce prix, qui distingue trois sociétés actives dans le canton et au-delà des frontières helvétiques, est décerné conjointement par le Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine (DEIEP), la CVCI et Innovaud. La cérémonie a eu lieu le 28 octobre à l’IMD, à Lausanne, devant plus de 300 invités.
ECOROBOTIX
CATÉGORIE INNOVATION
Créée en 2014, Ecorobotix a conçu un pulvérisateur de précision basé sur l’intelligence artificielle, qui cible chaque plante individuellement. Cette technologie innovante réduit l’usage de produits phytosanitaires, améliore les rendements agricoles, diminue les émissions de CO₂ et protège les sols. Comptant près de 200 employés et certifiée B Corp., l’entreprise promeut une agriculture responsable.
Aurélien Demaurex, cofondateur et DRH
DUBOIS DÉPRAZ
CATÉGORIE INDUSTRIE
Fondée en 1901, Dubois Dépraz est une entreprise familiale indépendante spécialisée dans les mécanismes horlogers compliqués. Forte de 370 collaborateurs, elle conçoit, développe, fabrique et assemble des calibres de haute précision. Son expertise est mise au service de grandes marques et propose des solutions sur mesure, notamment dans le cadre de codéveloppements techniques.
Raphaël Ackermann, directeur général
SOLARSTRATOS PRIX SPÉCIAL DU JURY
Lancé en 2014 par l’éco-explorateur Raphaël Domjan et son équipe, SolarStratos a développé un avion solaire visant la stratosphère. Détenteur du record mondial d’altitude en avion électrique et solaire habité (9521 m), le projet poursuit l’ambition de démontrer que l’énergie solaire peut remplacer les énergies fossiles. Porté par une quinzaine de collaborateurs, SolarStratos incarne l’esprit de pionnier et l’innovation suisse et vaudoise.
Domjan, initiateur, pilote et CEO
PARTENAIRES
Raphaël
Formez-vous avec la CVCI
en 2026 : des opportunités
à
portée de main !
Envie de booster vos compétences, d’explorer de nouveaux horizons ou de relever les défis de demain ? L a CVCI vous propose un programme de formations continues variées, animées par nos experts internes ou en collaboration avec des spécialistes reconnus. Contrat de travail, exportation, innovation, gouvernance, création d’entreprise… Nos thématiques couvrent un large éventail de domaines. Dirigeants, responsables d’équipe, professionnels RH, acteurs du commerce international… chacun y trouve son compte, en présentiel ou en ligne, selon ses préférences ! Et si vous avez des besoins spécifiques, nous créons aussi des formations sur mesure, directement dans votre entreprise. Explorez notre programme et contactez-nous pour bâtir ensemble votre parcours de formation 2026 !
Formations juridiques
CONTACT
& INSCRIPTION
T. 021 613 35 31
droit@cvci.ch cvci.ch/fr/formations
DROIT DU TRAVAIL
LES LUNDIS
DIGITAUX
EN LIGNE 14h00 … 16h00
Lundi 19.01
Salaire et gratification
Lundi 09.02
Salaire en cas d’incapacité de travail
Lundi 02.03
Vacances, congés usuels et non payés
Lundi 30.03
Congés spéciaux
Lundi 04.05
La fin des rapports de travail (I) : principes et résiliation
Lundi 01.06
La fin des rapports de travail (II) : protection contre les congés (périodes de protection, nullité du congé / suspension du délai de congé)
Lundi 15.06
La fin des rapports de travail (III) : résiliation abusive et immédiate
Lundi 31.08
Durée du travail (I)
Lundi 05.10
Durée du travail (II)
Lundi 16.11
Durée du travail (III)
Lundi 07.12
Lieu de travail (y compris télétravail et frontalier)
Par séance :
100 francs membres CVCI et HR Vaud
150 francs non-membres
ÉCHOS
DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL
CONTENU
Présentation de la jurisprudence récente en droit du travail. Trois sessions par année, avec trois dates à choix.
Mardi 17.03 10h00 … 12h00
Jeudi 19.03 E N LIGNE 10h30 … 12h00
Jeudi 19.03 E N LIGNE 16h00 … 17h30
Jeudi 11.06 10h00 … 12h00
Mardi 16.06 E N LIGNE 10h30 … 12h00
Mardi 16.06 E N LIGNE 16h00 … 17h30
Jeudi 12.11 10h00 … 12h00
Jeudi 17.11 E N LIGNE 10h30 … 12h00
Jeudi 17.11 E N LIGNE 16h00 … 17h30
Par séance :
1 00 francs membres CVCI et HR Vaud
150 francs non-membres
Abonnement pour une année (3 sessions) :
250 francs membres CVCI et HR Vaud (au lieu de 300)
350 francs non-membres (au lieu de 450)
JOURNÉE DU DROIT
DU TRAVAIL
THÈME
Les nouveaux défis que rencontrent les professionnels des ressources humaines.
Jeudi 12.02 08h30 … 16h30
Hôtel Aquatis, Lausanne
350 francs
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
INTRODUCTION
AU DROIT DU TRAVAIL
CONTENU
Principes généraux du droit du travail suisse : conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail.
Lundi 16.03 08h30 … 16h30
490 francs membres CVCI et HR Vaud
650 francs non-membres
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
PROTECTION
DES DONNÉES
POUR LES RH
CONTENU
Passer en revue les principales obligations qui incombent aux professionnels RH et à tout employeur dans le cadre du traitement des données personnelles de leurs collaborateurs.
Mardi 05.05 08h30 … 12h00
Mardi 08.09 E N LIGNE 08h00 … 12h00
250 francs membres CVCI et HR Vaud
350 francs non-membres
Documentation et pause-café incluses
RÉUSSIR L’INTÉGRATION
DES APPRENTIS : CADRE LÉGAL ET SANTÉ
AU TRAVAIL
CONTENU
L’intégration des apprentis dans le monde du travail est un enjeu complexe, qui nécessite une compréhension aussi bien du cadre légal que des dynamiques humaines. Cette formation propose d’explorer les deux volets – juridique et scientifique – de manière complémentaire.
Mardi 19.05 08h30 … 16h30
490 francs
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL
CONTENU
Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliations ordinaire/immédiate/abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif.
Jeudi 01.10 08h30 … 16h30
490 francs membres CVCI et HR Vaud
650 francs non-membres
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
VOUS SAUREZ TOUT SUR… LE CONTRAT DE TRAVAIL
CONTENU
Formation complète donnée par modules incluant théorie, exemples et cas pratiques.
Lundi 02.11 08h30 … 17h00
M1 : Types de contrats et début des rapports de travail
Mardi 03.11 08h30 … 17h00
M2 : Durée du travail
Lundi 09.11 08h30 … 17h00
M3 : Rémunération
Mardi 10.11 08h30 … 17h00
M4 : Vacances, congés spéciaux et certificat de travail
Lundi 23.11 08h30 … 17h00
M5 : Protection de la santé et de la personnalité
Mardi 24.11 08h30 … 17h00
M6 : Fin des rapports de travail
Pour une inscription avant le 30 avril :
2000 francs membres CVCI et HR Vaud
2500 francs non-membres
Tarif ordinaire :
2400 francs membres CVCI et HR Vaud 3000 francs non-membres
DROIT COMMERCIAL
B.A-BA DES CONTRATS DE VENTE ET DE SERVICES
CONTENU
Principes généraux sur la conclusion, l’exécution et la fin des contrats commerciaux, avec un accent mis sur le contrat de vente et les contrats de services.
Mardi 01.04 08h30 … 12h00
250 francs membres CVCI et HR Vaud
350 francs non-membres
Documentation et pause-café incluses
GESTION DES CONFLITS
INTRODUCTION
À LA GESTION DES CONFLITS
CONTENU
Initiation à la résolution des conflits : n aissance et gestion des conflits, processus, techniques de communication, outils en médiation.
Mardi 23.06 08h30 … 16h30 490 francs membres CVCI et HR Vaud
650 francs non-membres Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
SANTÉ ET SÉCURITÉ
AU TRAVAIL
Mardi 01.09 08h30 … 17h00
M1 : Santé et sécurité au travail : obligations, responsabilités et culture de prévention
Jeudi 17.09 08h30 … 17h00
M2 : Le stress dans le monde du travail : Comment le reconnaître et le prévenir ?
Mardi 29.09 08h30 … 17h00
M3 : M ise en place d’une gestion systématique de la santé en entreprise : quelles sont les conditions de base ? Les bonnes pratiques pour son introduction ? Comment mesurer l’impact et ses effets ?
Mardi 17.11 08h30 … 17h00
M4 : Gestion des absences de longue durée : quelles solutions pour favoriser le retour au travail ?
Jeudi 26.11 08h30 … 17h00
M5 : Comment développer les ressources des collaborateurs en matière de santé ?
Mardi 08.12 08h30 … 17h00
M6 : Éléments-clés de la Gestion de la Santé en Entreprise
Par séance : 490 francs Abonnement : 1960 francs
Formations export
CONTACT
& INSCRIPTION
T. 021 613 36 41 veronique.maget@cvci.ch
FORMATION SPECIALISÉE
EN EXPORT EN COLLABORATION
AVEC FORM-INTER
CONTENU
La CVCI organise, en collaboration avec Forminter, une formation spécialisée en export dont les intervenants sont tous des professionnels de la branche. Cette formation comporte huit modules, qui peuvent être suivis en bloc ou à la carte.
Jeudi 22.01 09h00 … 16h30
Contrôle à l’exportation et sanctions
Mardi 10.02 09h00 … 16h30
Comment maîtriser les différents outils de la douane
Mardi 03.03 08h30 … 12h00
Les Incoterms®, leur signification et usage
Mardi 28.04 et 09h00 … 16h30
Jeudi 21.05 09h00 … 12h00
La TVA européenne
Mardi 19.05 09h00 … 16h30
Les accords de libre-échange et l’origine préférentielle
Jeudi 03.09 09h00 … 16h30
Les modes de paiement dans le commerce international
Mardi 06.10 09h00 … 16h30
Les différents modes de transport
Mardi 01.12 09h00 … 16h30
Comment bien assurer
ses exportations
Par module (sauf modules
TVA et Incoterms®) :
400 francs membres CCI
600 francs non-membres
Documentation, repas de midi et pauses-café inclus
Module TVA :
600 francs membres CCI
900 francs non-membres
Module Incoterms® :
210 francs membres CCI
300 francs non-membres
EXPORTER, C’EST FACILE ! (ENFIN PRESQUE… )
CONTENU
Introduction aux divers domaines de l’exportation de marchandises, tels que : les procédures douanières, le Système Harmonisé, les règles d’origine préférentielle et non préférentielle, le Swissness, les principaux documents douaniers, les Incoterms®.
Mardi 17.03 ou Lundi 28.09 13h30 … 17h00
210 francs membres CCI
300 francs non-membres
Documentation et pauses-café incluses
COURS EXPORT SUR MESURE
CONTENU
Une formation adaptée à vos produits, vos marchés et à votre expérience.
• Votre entreprise travaille avec des fournisseurs ou des clients étrangers et vous souhaitez mieux comprendre les procédures douanières afin que vos marchandises traversent les frontières rapidement ?
• Vous avez des questions sur les démarches d’import-export que vous entreprenez, ou souhaitez revoir et valider vos documents ? Soumettez-nous vos problématiques de commerce international, nous préparons le contenu de la formation avec vous et formons vos collaborateurs.
Selon disponibilités
200 francs membres CCI, mais au minimum 1000 francs, en entreprise, à la CVCI ou un autre lieu à déterminer
Contact et inscription : T. 021 613 35 36
serge.sahli@cvci.ch
La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres
AGRICULTURE
SOTHER SA
1166 Perroy
Julien Bouchard, T. 076 622 89 57 www.sother.ch
ARTICLES DE LUXE ET BIJOUTERIE
GLAM’N BELZ, YAN HALTER
1010 Lausanne, T. 079 385 51 55 https://glamnbelz.com/
ARTS ET ARTISANAT
TONNELLERIE SOTHER SA
1358 Valeyres-sous-Rances
Julien Bouchard, T. 076 622 89 57 www.sother.ch
COMMUNICATION & MARKETING
MOMENTUM STRATEGISTS AG
8807 Freienbach
Veronique Haller T. 079 738 57 15
CONSEIL
AUX ENTREPRISES
CZC SÀRL
1185 Mont-sur-Rolle
Christophe Zaretti, T. 076 558 03 78
EMBIGGEN EUROPE SA
2000 Neuchâtel, Alex Bote T. 079 552 05 45
LUXEEN SÀRL
1110 Morges
Simon Whittle, T. 079 285 10 15 www.luxeen.ch
OPEN RIVES SÀRL
1260 Nyon
Laurent Mussigmann T. 079 898 71 96
VALEUR PLUS SA
1800 Vevey
Johanne Ciccarone, T. 021 620 03 33 www.valeurplus.ch
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
HBS HELVETIC BUSINESS SCHOOL SÀRL
1814 La Tour-de-Peilz
Abdelhakim El Omrani, T. 076 609 65 11 https://hbs.swiss/
ENVIRONNEMENT
ALMIGHTY TREE SÀRL
1800 Vevey
Gilles Suard, T. 079 295 08 33 www.almightytree.ch
PERLÉMAN SÀRL
1025 Saint-Sulpice
Matthias Donnini, T. 078 339 87 00 www.perleman.ch
FINANCE
LUMIS CORE SA
1132 Lully, Déborah Sauge T. 021 512 49 00
WÜRTH LEASING SA 8953 Dietlikon
Laurence Fruneau-Jenni T. 079 418 65 77 w ww.wuerthleasing.ch
FORMATION & COACHING
ACAD - ACADÉMIE DES
ADMINISTRATEUR.TRICE.S
1007 Lausanne, Alexandra Post T. 076 241 54 47
3SHEDS ASSOCIATION VAUD
1400 Yverdon-les-Bains
Fabienne Poletti, T. 079 834 51 61
HORLOGERIE
CH BERNEY & CO SA
1344 L’Abbaye
Carole Voutaz
T. 078 860 10 36 www.berneywatch.ch
HÔTELLERIE ET HÉBERGEMENT
TRAITEUR DE LA CÔTE
SÀRL
1196 Gland
Nicolas Bürgi
T. 078 322 09 60 https://traiteurdelacote.ch/
ICT
JOVA-IT SÀRL
1266 Duillier
Jonathan Vacas Lage
T. 079 104 31 33 https://jova-it.ch/
SPIE ICS AG
Christophe Francey
1030 Bussigny-Lausanne
T. 058 301 10 10 w ww.spie-ics.ch
TECHVERDI SA
1009 Pully
Khurram Malik
T. 078 821 56 66 w ww.techverdi.com
IMMOBILIER
ALGR-DIFFUSION.COM
1018 Lausanne
Alain Gremper
T. 076 465 72 70 www.algr-diffusion.com
LUX INVEST SA
1815 Clarens
Manuelle Cazaco
T. 021 989 82 50
LUXURY PLACES SA
1003 Lausanne
David Colle
T. 0848 589 590
YK IMMOBILIER SÀRL
1806 Blonay
Nicolas Rochet
T. 079 401 55 18
https://ykimmobilier.ch/
LOGISTIQUE ET CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT
VITTOZ BOIS SÀRL
1084 Carrouge VD
Stéphane Catti
T. 021 784 10 50 w ww.vittozbois.ch
MÉDECINES ALTERNATIVES
ICHIGO ICHIE SANTÉ & CONSEIL SÀRL
1110 Morges
Michelle Chérancé
T. 076 801 14 04
MEDTECH
UNDAE SCIENCE SA
1800 Vevey
Shanaz Diessler
T. 076 389 79 94
NETTOYAGE
PREMIUM QUALITY
CLEAN AZEMI
1860 Aigle
Ilir Azemi
T. 078 213 75 11
TÉLÉCOMMUNICATIONS
HUAWEI TECHNOLOGIES
SWITZERLAND SA
8600 Dübendorf
Biwen Shan
T. 076 217 41 27
https://www.huawei.com/en/
Une conférence à ne pas manquer
RÉUSSIR SA TRANSFORMATION DIGITALE – LES PRÉALABLES INDISPENSABLES À TOUT PROJET
Coûts imprévus, délais dépassés, résistance interne… Les PME suisses font face à de nombreux obstacles dans leurs projets de transformation digitale. Réussir cette transition stratégique sans alourdir ses opérations est un défi majeur.
Lors de cette conférence, vous découvrirez comment faire de la digitalisation un véritable levier de performance pour votre entreprise à travers le témoignage de Cornu SA, qui partagera son expérience des bonnes pratiques adoptées, des défis relevés et des résultats concrets obtenus lors de son projet de transformation digitale.
VOUS Y TROUVEREZ
DES RÉPONSES CONCRÈTES
AUX QUESTIONS CLÉS
• Q uelles étapes essentielles garantissent le succès d’un projet digital ?
• Comment assurer l’adhésion de vos équipes et de la direction pour un engagement durable ?
• Comment piloter efficacement un projet IT tout en respectant budgets et délais ?
• C omment anticiper les obstacles et transformer les risques en opportunités stratégiques ?
• Comment mesurer l’impact réel de votre transformation digitale et en valoriser ses réussites ?
VOUS REPARTIREZ AVEC
• Une checklist « projet IT réussi »
• L a possibilité d’un rendez-vous individuel de 30 min avec un expert Dina
• L e retour d’expérience de l’entreprise Cornu SA, artisan de la boulangerie fine depuis 1934, qui perpétue quatre générations de savoir-faire pour proposer des produits authentiques et d’excellence dans plus de 55 pays. Forte d’un peu moins de 400 collaborateurs répartis sur 5 sites de production, dont un à Champagne (VD), l’entreprise allie qualité, tradition, innovation et « orientation client »
INTERVENANTS
• Mustapha Amri, Senior Manager Consulting SAP CRM & ERP de Dina IT Solutions SA
• Daniel Lehmann, Responsable administratif de Cornu SA
06.11.2025
17h00 … 19h00 CVCI
Apéritif de réseautage www.dina.ch
RUBRIQUE COORDONNÉE PAR ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH
L’actualité de nos entreprises sous la loupe
Chaque mois, la CVCI donne l’occasion à ses membres de communiquer sur leurs activités et sur leur actualité.
SOMICE SOUFFLE
SES 15 BOUGIES ET RÉVÈLE
SES ANECDOTES DANS UN LIVRE
SoMICE Sàrl, l’agence individuelle fondée en 2010 par Sandra Keckeis, a bien grandi et est devenue un acteur bien ancré en Suisse. Spécialisée dans l’organisation d’événements principalement médicaux et pharmaceutiques, l’agence se distingue par son agilité, sa maîtrise multilingue et son expertise des réglementations. Aujourd’hui l’entreprise compte 21 collaborateurs et organise plus de 600 événements par année en s’appuyant toujours avec enthousiasme sur sa philosophie : transparence, proactivité et qualité pour les clients ; bienveillance, partage de connaissances et soutien mutuel entre collaborateurs. Pour marquer ses 15 ans, SoMICE a choisi une célébration originale : l a publication d’un livre regroupant les anecdotes les plus drôles et marquantes vécues par l’équipe au fil des années. Une manière amusante de remercier collaborateurs, partenaires et clients et de valoriser le chemin parcouru. SoMICE Sàrl se réjouit de continuer à accompagner ses clients avec passion et engagement.
m www.somice.ch
LANCEMENT D’« ÉVOLUTION RH » : UNE OFFRE INÉDITE POUR
ACCÉLÉRER LA DIGITALISATION
RH DES PME ROMANDES
Deux acteurs RH majeurs du marché suisse, HR Campus et ACT-ON Switzerland unissent leurs forces pour lancer « Évolution RH », une offre complète destinée à accompagner les PME et moyennes entreprises romandes dans leurs projets de transformation digitale RH. Seulement 50 % des PME suisses disposent d’une stratégie digitale ou d’une feuille de route formalisée pour la digitalisation RH. Or, leur compétitivité en dépend. « Évolution RH » permet désormais de combler ce
fossé en proposant une approche modulaire adaptable à la maturité digitale des PME, un accompagnement pragmatique basé sur les meilleures pratiques du marché et orienté résultats, ainsi qu’une expertise locale des spécialistes qui connaissent les enjeux spécifiques des entreprises romandes.
m www.hr-campus.ch/fr
L’AGENCE DE MARKETING DIGITAL SUISSEO CÉLÈBRE
SES 15 ANS
C’est en 2009, à Genève, que l’aventure commence. L’agence de marketing digital Suisseo, née de la passion de deux programmeurs pour le référencement, voit le jour. Année après année, Suisseo innove et développe des solutions uniques pour répondre aux défis de ses clients et partenaires. Du référencement organique au référencement payant en passant par la publicité sur les réseaux sociaux, Suisseo se veut à la pointe de son secteur. Au fil des ans, Suisseo s’enracine solidement dans le paysage digital romand, cultivant des relations fortes avec ses clients et partenaires. Aujourd’hui, avec une équipe présente à Lausanne et Genève, Suisseo aide des PME, commerces, administrations publiques tout comme des grands groupes et des startup à gagner en visibilité ; que cela soit sur les moteurs de recherche, les réseaux sociaux ou encore dans les réponses générées par les intelligences artificielles !
m www.suisseo.ch
RUBRIQUE COORDONNÉE PAR
ZUZANNA ADAMCZEWSKA-BOLLE ZUZANNA.BOLLE@CVCI.CH
Les folles aventures de SoMICE
Die verrückten Abenteuer von SoMICE
The mad adventures of SoMICE
Le pazze avventure di SoMICE
IMPRESSUM
Editeur
Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne, T. 021 613 35 35 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch
Protection des données du travailleur : principes (partie 1)
DROIT DU TRAVAIL
I. GÉNÉRALITÉS
Toute relation de travail conduit nécessairement les employeurs à recueillir et traiter un certain nombre de données personnelles des collaborateurs, ce qui pourrait engendrer des atteintes à leur personnalité. C’est pourquoi la loi consacre une disposition spécifique à la protection de la personnalité du travailleur lors du traitement de données personnelles. Selon l’art. 328b du Code des obligations (ciaprès : CO), « L’employeur ne peut traiter des données concernant le travailleur que dans la mesure où ces données portent sur les aptitudes du travailleur à remplir son emploi ou sont nécessaires à l’exécution du contrat de travail. En outre, les dispositions de la loi fédérale du 25 septembre 2020 sur la protection des données (ci-après : L PD) sont applicables ».
II. COMMENT DÉTERMINER SI UN TRAITEMENT DES DONNÉES DU TRAVAILLEUR EST LICITE ?
Plusieurs auteurs proposent une marche à suivre afin de pouvoir répondre à cette question. Il s’agira tout d’abord de déterminer si l’employeur a traité des données personnelles du travailleur, ainsi que le type de données traitées (point A). Ensuite, il siéra d’établir si ce traitement constitue une atteinte à la personnalité, en violation des principes généraux (point B). Si ces principes sont respectés, le traitement est présumé licite. Dans le cas contraire, il s’agira de vérifier l’existence d’un motif justificatif pour rendre le traitement licite (point C – cf. fiche juridique n°23bis).
A. TRAITEMENT DES DONNÉES PERSONNELLES : DE QUOI PARLE-T-ON ?
Par traitement, on entend toute opération relative à des données personnelles – quels que soient les moyens et procédés utilisés –notamment la collecte, la conservation, l’exploitation, la modification, la communication, l’archivage ou la destruction de données.
Par données personnelles, on entend toutes les informations qui se rapportent à une personne physique identifiée ou identifiable.
Sont considérées comme sensibles les données personnelles relatives aux opinions ou activités religieuses, philosophiques, politiques ou syndicales, à la santé, la sphère intime ou l’appartenance à une race, génétiques, biométriques identifiant une personne physique de manière univoque, aux mesures d’aide sociale, aux poursuites ou sanctions pénales et administratives. Le traitement de données sensibles est soumis à des règles plus strictes, notamment en matière de consentement, de devoir d’information ainsi que de communication à des tiers.
B. LE RESPECT DES PRINCIPES GÉNÉRAUX (ART. 6 ET 8 LPD)
i. Licéité
Tout traitement de données du travailleur par l’employeur doit être licite, en ce sens qu’il doit respecter aussi bien les dispositions de la LPD, que l’ensemble des dispositions légales protégeant directement ou indirectement la personnalité du travailleur.
ii. Bonne foi
Le traitement de données du travailleur doit être effectué conformément au principe de la bonne foi, c’est-à-dire loyalement et sans tromperie. Le traitement ne doit notamment pas se produire à l’insu du travailleur ou contre sa volonté.
iii. Proportionnalité
Tout traitement de données du travailleur doit être proportionné, soit nécessaire, adéquat et pas excessif. Ainsi l’employeur ne peut traiter que les données qui sont objectivement nécessaires pour atteindre le but poursuivi, qui sont aptes à l’atteindre, et pour autant que le traitement demeure dans un rapport raisonnable entre le résultat légitime recherché et le moyen utilisé, tout en préservant le plus possible le droit des personnes concernées. Lorsqu’il s’agit d’apprécier si un traitement de données du travailleur est proportionné, il faut toujours avoir à l’esprit l’art. 328b CO qui, selon certains auteurs, concrétise les principes de proportionnalité et de finalité dans le cadre du droit du travail. Il découle également de ce principe que l’employeur doit fixer des délais de conservation pour chaque traitement de données.
iv. Finalité
Les données personnelles du travailleur ne doivent être traitées que dans le but qui est indiqué lors de leur collecte, qui est prévu par la loi ou qui ressort des circonstances. Si l’employeur en envisage une utilisation différente, une information au travailleur s’impose, ainsi que son droit de refuser. Par ailleurs, le principe de finalité empêche l’employeur de recueillir des données du travailleur dans un but vague, non défini ou imprécis. En somme, pas de traitement « au cas où »
v. Transparence
La collecte de données personnelles par l’employeur, ainsi que les finalités du traitement, doivent être reconnaissables pour le travailleur. Tel est en principe le cas lorsque l’employeur en informe le travailleur, lorsque ces traitements sont prévus par la loi ou lorsqu’ils ressortent clairement des circonstances.
vi. Exactitude
L’employeur qui traite des données personnelles du travailleur doit s’assurer qu’elles sont correctes et à jour. Il doit prendre des mesures appropriées permettant d’effacer ou de rectifier les données inexactes ou incomplètes, au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées ou traitées. De son côté, le travailleur peut demander à l’employeur de rectifier des données inexactes.
vii. Sécurité
Les données personnelles doivent être protégées par des mesures techniques et organisationnelles appropriées contre tout traitement non autorisé. Lorsque l’employeur sous-traite une telle tâche à un tiers, il est responsable du bon choix du mandataire ainsi que du contrôle de celui-ci. Il doit en particulier s’assurer que le tiers soit en mesure de garantir la sécurité des données dont le traitement lui est confié.
Bien vivre la transition vers la retraite
Avec 25 ans d’expérience et une expertise inégalée en Suisse romande, AvantAge, programme de Pro Senectute, est spécialisé dans l’accompagnement des seniors en entreprise et la préparation à la retraite. AvantAge propose aux entreprises des séminaires et formations pour aider leurs collaborateurs à également maintenir leur employabilité. Le point avec Costantino Serafini, responsable Suisse romande.
Une enquête réalisée avec MIS Trend en 2024 révèle que la majorité des employeurs romands ne sont pas prêts à relever le défi du départ à la retraite des baby-boomers. Quelle est la situation actuelle et quelles sont les perspectives ? La situation est plus compliquée qu’on pourrait l’imaginer. A la problématique du départ des baby-boomers viennent s’ajouter la perte d’intérêt des jeunes pour un CFC, l’importante génération X (en nombre de personnes) qui partira prochainement à la retraite et un taux de chômage bas. Les résultats du sondage MIS Trend sont sans appel : l a majorité des entreprises, en particulier les PME, ne sont pas prêtes aux départs massifs des baby-boomers. Sur les 433 répondants, l’inquiétude commune, recensée par les directeurs en ressources humaines (DRH), est le recrutement. C’est compliqué déjà maintenant d’engager car il y a peu de monde disponible, combiné au fait que les exigences sont de plus en plus élevées. Et ce le sera davantage dans cinq ans.
Quant aux perspectives, elles sont plutôt réjouissantes. Les réponses obtenues viennent renverser de nombreux stéréotypes qui collent aux séniors. Les DRH les qualifient de créatifs, disponibles et motivés. Les seniors inspirent la confiance, ils apportent de la stabilité tout en sachant rester flexibles. Leur image a clairement évolué, ouvrant la porte à un bel avenir pour ces travailleurs qui ont la volonté de continuer à s’engager professionnellement à l’âge de la retraite.
AvantAge a publié en septembre un livre blanc, « L es seniors en entreprise : plus que jamais indispensables ! » Sont-ils une des clés pour lutter contre la pénurie de maind’œuvre qualifiée ?
D’un point de vue général, ils sont perçus comme indispensables, c’est une réalité pour 75 % des entreprises sondées.
Le manque de personnel pour les prochaines années a été estimé à plus de 430 0 00 personnes. Si la réponse est certainement intergénérationnelle, les seniors font partie de la solution. Les maintenir actifs et motivés nécessite toutefois d’adapter certains postes et cahiers des charges, quitte à abaisser le besoin en compétence ou leur proposer des formations adaptées à leurs besoins, mais aussi à ceux de l’économie. Est-ce qu’une journée complète à Zurich pour un cours excel est le bon investissement pour garder un senior dans son entreprise ? Peut-être pas. Bien que la pénibilité d’une profession liée à l’âge soit plutôt bien perçue par l’employeur, la gestion du stress attendue par une personne de 30 ans et de 60 ans s’appréhende différemment ; u n fait dont l’employeur devrait tenir compte. Ils sont certes indispensables mais il est primordial de réfléchir à comment utiliser au mieux leur savoir-faire professionnel et leurs qualités intrinsèques. Je dirais que l’employabilité traitée à sa juste mesure est bien plus importante que la fidélité à l’entreprise.
Comment convaincre un senior de poursuivre sa carrière professionnelle au-delà de la retraite ?
Au-delà d’être convaincant, l’employeur, avec son employé, doit y réfléchir en amont. A partir de 50-55 ans, les gens se projettent à la retraite et AvantAge les accompagne. Bien que les entreprises aient conscience de la thématique, seules 25 % se lancent dans une stratégie réfléchie. Planifier sérieusement un départ à la retraite se réalise en amont et pas uniquement un mois avant le jour-j. Rien que pour mieux amorcer cette phase de vie pour l’employeur et pour l’employé. Pour exemple, AvantAge a accompagné la Raiffeisen de Sion pour créer un nouveau processus qui prévoit qu’à 55 ans un employé peut réfléchir à poursuivre sa carrière professionnelle, comprenant notamment une expertise de ses compétences et une réévaluation de ses responsabilité. L’aspect intergénérationnel joue également un rôle persuasif. Peu d’entreprises sont capables de faire vivre ensemble 4, voire 5 générations et en tirer le meilleur au niveau complémentarité des compétences. Et puis il y a les personnes qui n’ont pas d’autres choix que de garder un salaire. Là, il n’y a pas besoin d’être convaincant.
Des politiques publiques sont-elles souhaitables dans le domaine de l’employabilité des seniors ?
L’économie sait ce dont elle a besoin ; même si un coup de main est toujours bienvenu. Une politique publique pourquoi pas, mais en aucun cas si elle crée des surcoûts et des surcharges bureaucratiques. La meilleure contribution serait un soutien à l’employabilité tout au long de la carrière, d’autant plus avec la conjoncture actuelle. Il est malheureusement fort probable que certains seniors « passent à la trappe » d ans des secteurs touchés par le chômage partiel. Mais le chômage partiel est d’ailleurs une très bonne occasion de mettre à niveau son employabilité et réfléchir à une reconversion professionnelle.
Mardi 25 nov. 2025 | De 16h30 à 20h | Beaulieu Lausanne
ForumSanté
» Soigner ne suff it plus
Le 25 novembre 2025, Le Temps et Heidi.news organiseront la huitième édition du Forum Santé au Palais de Beaulieu à Lausanne, avec pour toile de fond une question simple mais pourtant cruciale: et si on remettait enfin la santé... au cœur du système de santé?
Notre système de santé porte mal son nom. Essentiellement centré sur les soins, il répare mais intervient souvent trop tard, alors que la population vieillit et que les maladies chroniques augmentent.
Jeudi 14 septembre 2024 | De 16h3 0 à 20h | Unil , Lausanne
Forum Santé
» I nn ove r p our mieux s o ign er
Les débats et tables rondes de la soirée aborderont p lus ieurs thématiques: pourquoi la prévention reste-t-elle le parent pauvre des politiques de santé, malgré son potentiel immense? Jusqu'où doit-on anticiper la maladie par la multiplication des examens préventifs? Les objets connectés peuvent- ils devenir des alliés de notre santé ou au contraire vont-ils médicaliser nos existences à l'excès? Faut-il pour cela revoir en profondeur le fonctionnement des assurances maladie? Enfin, devrait-on inscrire la santé dans la Constitution suisse comme un droit dépassant le seul a cc ès aux soins?
De 16h30 à 20h, rejoignez-nous pour explorer ces enjeux et repenser notre rapport collectif à la santé. Programme et inscription ev ents.letemps.ch/s an te 8e édition