Revue de la CRESS N°2

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Sommaire

Conseil d’Administration Bureau

Editorial de M. Alex BONVENT Vice Président Délégué de la CRESS Marti- Page 3 nique

Vice Président Délégué : Alex BONVENT

Agenda Les Etats Généraux 2011 en France et en Martinique

Président : Louis-Félix LEDOUX

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2ème Vice - Président : Gérard LACOM 3ème Vice - Président : Félix MONTBRUN

La 4ème Edition du Mois de l’ESS 2011 en France et en Martinique

Secrétaire : Arlette FLAUN

Bilan du Mois de l’ESS 2010 Secrétaire Adjointe : Michèle KAAKIL

Financements La Fédération Nationale des Caisses

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Trésorier : Yves BERTE Trésorière Adjointe : Francette BELLAME

d’Epargne

Administrateurs

Appels à Projet 2011

Paul BIENCONTENT

Actualités Locale DOSSIER DU MOIS: Le Dispositif Local d’Ac-

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compagnement (DLA) en Martinique

ZOOM SUR NOS ASSOCIATIONS : Association synergie pour l’environnement et pour valorisation des espèces (SEVE) Club Omnisport de Dillon SainteThérèse (CODST) Association AFRO HAND Association Samaritaine Asssociation Martiniquaise Education Populaire (AMPE) Asssociation Mel Makrel Nos partenaires

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Jean Marc BUSSY Julien GOUAIT Maryse JACQUES-GUSTAVE Roger RENARD Tony NARCISSE Bruno SOREL Vérificateurs aux comptes Fred JEAN-BART José DINTIMILLE Expert Comptable Sandra MARIE-JOSEPH


Editorial de Monsieur Alex BONVENT, VICE Président délégué de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire Martinique .

Dans le contexte actuel, le monde bouge et les mutations s’opèrent sur l’ensemble du champ sociétal (économique, social, culturel, environnemental et politique). Nous vivons depuis quelques années une pluralité de crises : crise bancaire et financière d’abord, déclenchée par l’éclatement de la bulle de subprimes (crise immobilière) aux Etats-Unis au second semestre 2007, crise économique ensuite. Dans le même temps, l’urgence du réchauffement climatique n’a jamais été aussi présente, tandis que plus i e u r s r e s s o u rc e s e s se n t i e l le s (matières premières énergétique, eau, produits alimentaires de premières nécessités…) sont menacées de pénurie. Plus récemment les crises géopolitiques (Tunisie, Egypte, Côte d’Ivoire, Lybie) sont venues corser l’échiquier politique mondial. La Martinique n’échappe pas aux turbulences sociales. En effet, depuis les grèves générales du premier trimestre 2009, l’Economie locale demeure encore morose (taux de chômage élevé singulièrement au niveau des jeunes). Les contrats aidés ne sont pas renouvelés, l’Etat n’ayant plus les moyens dans la gestion des finances publiques. Malgré cette morosité ambiante, la Cress Martinique avance. Le succès des Etats Généraux à la Région le 10/06/11 en est la preuve éclatante. Rappelons ces EG lancés en mars 2011 dans le département, autour d’un certain nombre de thématiques correspondent à un processus collectif, innovant et citoyen pour une économie plus respectueuse de l’humain et de son environnement. Les réflexions ont permis de faire des propositions qui ont été abordées lors

de notre forum le 07/10/11 à l’occasion de notre Assemblée Générale avec pour thème : « Les Etats Généraux et après ? ». Par ailleurs le 02/12/11, la 4ème édition du mois de l’ESS se tiendra sur le Malécon avec un temps fort, la présentation de l’Observatoire de l’ESS en collaboration avec l’INSEE Martinique. Plus que jamais la Cress Martinique se doit de fédérer, nous devons sortir de nos sentiers battus pour construire ensemble une Economie Sociale et Solaire. Nous devons donc : Coopérer, Mutualiser, Accompagner et Professionnaliser.

Revue de la CRESS Martinique / N°2— Octobre 2011

Alex BONVENT, Vice Président Délégué de la Cress Martinique.

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Retour sur les Etats Généraux de l’ESS en France La première édition des Etats Généraux de l’ESS a été un véritable succès : plus de 5000 personnes ont investi l’ancienne Bourse de Paris du 17 au 19 juin 2011 pour célébrer une autre économie au cours d’un événement festif et citoyen ! De nombreux territoires se sont mobilisés et se sont engagés dans la démarche des Etats Généraux. Ainsi, une quarantaine d’élus et de techniciens de collectivités adhérentes au Réseau des Territoires Pour l’Economie Solidaire étaient présents à Paris. Parmi eux, Patrick Tillie, conseiller régional ESS Nord-Pas de Calais, qui nous livre ses impressions : « Il était évidemment impossible de tout voir , ou tout entendre au Palais Brogniart les 17, 18, et 19 juin, mais comme beaucoup de personnes j’ai été impressionné par le monde qui a pénétré dans ces lieux pour promouvoir l’ESS, ses activités, sa pensée, ou glaner des idées pour construire des projets. L’impression que cette fois l’ESS était visible, et montrée sous diverses facettes avec beaucoup de monde pour en faire chanter les couleurs. Des débats partout, avec des personnes diverses, et souvent joyeuses de montrer la tourmente de notre société et de notre économie, il y a des alternatives sobres et porteuses d’avenir qui recréent ce qui manque tant aujourd’hui, à savoir la place de chacun, la valeur du partage, l’utilité du travail, l’équilibre économique. Bien sûr, personne n’a cherché à masquer les difficultés que rencontrent ceux qui prennent des initiatives dans ce domaine, ni la nécessité de sortir de l’entre soi. Mais les anciens qui s’indignent devant la montée de la pauvreté, de l’intolérance et la réduction des libertés et qui soutenaient cette grande initiative étaient résistants. Ils considéraient que l’honneur de la politique est de vouloir contrôler les moteurs de notre société, comme la science, les techniques, l’économie et le profit, comme le rappelle notamment Edgar Morin. Les Ca-

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éducation et accès à une alimentation de qualité, respect de l’humain et de l’environnement, Pour une économie de proximité et de solidarité, Achats responsables et commande publique, Économie du recyclage et de la réutilisation (la surconsommation).

« Gageons que nous pourrions en reprendre plusieurs pour notre région et les mettre en valeur ». Source : Patrick Tillie, conseiller régional en charge de l’ESS, Nord-Pas-deCalais A l’initiative de Claude Alphandéry et du Labo de l’ESS, le projet de l’ ESS a été propo sé in itialement par un regroupement d’acteurs de l’ESS. Objectifs :  mettre en mouvement les territoires  Convaincre l’opinion  Influencer les décideurs Ce sont les trois défis que le labo se propose de relever pour que le changement de cap économique soit un sujet incontournable de la campagne présidentielle de 2012.

hiers d’Espérance doivent sans aucun doute être salués car ils incarnent la volonté de changer de modèle. Parmi les thèmes que j’ai pu repérer, riches de multiples propositions et analyses : Revue de la CRESS Martinique / N°2 — Octobre 2011

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Synthèse des Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique Les Etats Généraux de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) de la Martinique ont débuté le 26 Février 2011 à l’initiative de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS). Les objectifs de cette démarche sont de mettre en mouvement les territoires, de convaincre l’opinion et d’influencer les décideurs. Cette opération s’est inscrit aussi dans une dynamique plus large sur l’ensemble du territoire national, avec pour ambition que le changement de cap économique, soit un sujet incontournable à la campagne présidentielle 2012. La réflexion s’est construite à travers les six thématiques suivantes :  se loger, habiter  Prévenir, se soigner,  Produire, consommer, se  nourrir  Se former, apprendre  Financer, épargner Les participants sont des professionnels de chacune des thématiques et viennent à la fois du privé, du public et de l’ESS. Cette multiplicité des acteurs a entrainé la confrontation de différentes positions et a favorisé le débat. Ainsi, l’ensemble des acteurs ont contribué à la réflexion sur le développement de l’Economie Sociale et Solidaire en Martinique, notamment par la rédaction de Cahiers d’Espérances autour d’indignations et de propositions.

Il en sort, une indignation générale d’un système économique qui a pour préoccupation principale de créer de la richesse mais qui ne se préoccupe pas ou peu de l’homme et de son environnement. Que fait-on pour les personnes sans emploi, pour les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté ? Que fait-on pour les personnes âgées ? Que faiton pour les personnes qui n’ont plus les moyens de se soigner ? Que fait-on pour ceux qui ne trouvent pas de logement ? Que faiton pour un habitat de qualité ? Que fait-on pour notre économie qui souffre et qui reste essentiellement basée sur l’importation ? Comment favoriser un développement local ? Que fait-on des richesses crées ? Comment sont elles réparties ? Que fait-on pour une autre économie ? Que fait-on pour entreprendre ? Que fait-on pour soutenir l’Economie Sociale et Solidaire ? Les acteurs de l’ESS constatent des carences de l’économie classique et s’indignent du désengagement progressif des pouvoirs publics dans de nombreux domaines tels que la santé, le logement et l’éducation. Ce sont des secteurs marqués par l’engagement et la présence historique du tissu associatif qui répond aux besoins non satisfaits de la Population.

Par ailleurs, le désengagement public se caractérise aussi par les baisses de subventions et une logique d’appel d’offre accrue. Les associations, qui représentant une par importante de l’ESS en Martinique, deviennent des prestataires de services à qui on demande d’être de plus en plus performants avec de moins en moins de moyens. L’Economie Sociale et Solidaire prône l’économie au service de l’homme, mais l’on observe que l’exigence accrue de performance qui pèse sur les organisations de l’économie classique pèse désormais aussi aujourd’hui sur celles de l’ESS et que cette obsession du résultat quantifiable influe sur ses pratiques . De même, les indicateurs utilisés dans l’économie classique ne permettent pas une véritable évaluation des structures de l’ESS qui répondent massivement à des objectifs non lucratifs et non quantifiables. Il est donc nécessaire de s’interroger sur l’évaluation de ces organisations. La performance doit être bien définie et prendre en compte l’ensemble des parties prenantes, et toutes les dimensions couvertes par ces entités. Même s’il n’y a pas de concurrence à l’origine dans l’esprit associatif, des conditions similaire au monde de l’entreprise sont introduites, et « les mêmes causes produisant les memes effets », cela implique des comportements identiques à ceux de l’économie classique.

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Ainsi, il faut s’interroger sur l’adaptabilité et l’efficacité des modèles d’évaluation et de management des Organisations de l’Economie Sociale et Solidaire (OESS). Les OESS doivent se différencier par leurs pratiques mais aussi par la qualité de leurs services. Le service ou le produit proposé par la structure doit incarner ses valeurs pour mettre en avant sa plus value. Pour cela le secteur de l’ESS doit se professionnaliser tant dans son management que dans son accompagnement afin de développer des logiques gestionnaires en tendant vers une autonomie financière. Toutefois, il ne s’agit pas d’entrer dans des pratiques managériales de l’économie classique. L’ESS doit avoir ses propres pratiques qui respectent ses principes avec une juste adéquation entre gouvernance et production. Enfin, l’ESS ne se réduit pas à l’associatif. Des solutions se trouvent dans le monde coopératif (SCOP, SCIC, groupement, etc) et mutualise afin de mieux s’ancrer dans cette économie qu’elle appelle de ses vœux et qui place l’homme au centre de son action en prônant un développement local. Pour cela les acteurs de l’ESS doivent développer et structurer le secteur collectivement et de manière participative à travers un grand projet, et ce, en créant des outils et en mobilisant le grand public et les décideurs politiques sur l’avenir de l’ESS en Martinique, et pourquoi pas l’Avenir de la Martinique en ESS…. Les organisateurs des Etats Généraux en Martinique :

La Région Martinique accompagne la démarche dans une perspective de soutien à la dynamique locale de l’ESS

La Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire Martinique est l’organisatrice locale des Etats Généraux

L’Office Caribéenne de Médiation et de Management des Organisations Professionnelles est chargée d’accompagner la mise en œuvre et de synthétiser les rencontres des Etats Généraux

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En Novembre 2011, Devenez Acteur de Changement ! Participez aux 1500 manifestations prévues partout en France . Avant le lancement de la 4ème édition nationale du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire, qui réunira cette année encore plus de 1500 manifestations partout en France autour du thème : « Devenez Acteur de Changement », le Conseil National des Chambres Régionales de l’Economie Sociale (CNCRES) entend interpeller les politiques à la veille des présidentielles de 2012. Dans le contexte des présidentielles 2012 : un vote qui compte ! « A l’heure où la dette nationale enfle, où le chômage augmente et le mal être au travail s’installe, les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire souhaitent tirer la sonnette d’alarme auprès des futurs candidats. « Nous demandons à être entendus dans le débat public. Le contexte des présidentielles s’y prête. Le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire présente un large éventail de solutions créatrices d’emplois qui soulignons-le, sont des emplois non délocalisables, de lien social, de développement durable et d’innovation sociale dans nos régions », déclare Jean-Louis Cabrespines, Président du CNCRES. L’ESS : une force économique …. Aujourd’hui, l’ESS, c’est :  217 000 établissements  2 millions de salariés, soit 1 % des salariés  55 milliards d’euros distribués chaque année en salaires  5 fois plus d’emplois que dans le secteur automobile  2 fois plus d’emplois que dans le secteur agricole Une voix à entendre, une voie à suivre. Au printemps, les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire seront plus de 2 millions d’électeurs potentiels (4,6%) à faire entendre leur voix pour défendre une économie qui a du sens. Une raison suffisante pour inscrire l’édition 2011 dans une forte volonté d’interpeller les futurs candidats à la présidentielle. Ce qui sera fait fin Octobre, la veille du lancement du Mois de l’ESS. Revue de la CRESS Martinique / N°2 — Octobre 2011

En Novembre : 1500 occasions de devenir acteur de changement ! L’ESS, ca existe depuis longtemps et CA MARCHE ! Rejoignez les acteurs de changement : associations, coopératives, mutuelles, fondations… et participez vous aussi au mouvement ! Au programme : trouver un job utile, consommer bio, agir collectivement, épargner solidaire, entreprendre autrement, se déplacer écolo, vivre ensemble, acheter responsable, se protéger mutuellement, 1500 solutions pour vivre votre quotidien autrement. Bruno SOLO, soutien l’édition 20011 « Le cynisme économique et la déshumanisation de nos sociétés au profit de réflexes bancaires et financiers nous font aller dans le mur ». Alors que les politiques semblent débordés par la situation, certains d’entre nous ont compris qu’une autre économie était possible : une économie où on répartirait mieux les bénéfices et où la richesse serait redistribuée de manière équitable. Cette économie existe : associations, mutuelles, coopératives en sont des illustrations formidables. Face au désespoir généralisé, ne lâchons rien ! Ne cédons pas à la paresse intellectuelle en nous contentant de slogans. Secouons-nous. Réfléchissons autrement à l’avancée de ce monde. Nous avons tous un devoir de résistance et une responsabilité personnelle à changer les choses. A ceux qui relèvent chaque jour ceux qui sont à bout de forces et à ceux qui sont à terre, je dis « Restons en colère et soyons curieux ». Alors, ensemble, créons le mouvement ! Rendez-vous en novembre pour le mois d l’Economie Sociale et Solidaire. Parce qu’on peut tous demain devenir des acteurs de changement. Vraiment ! »

Rendez-vous début novembre 2011 pour cette 4ème édition ! www.le mois-ess.org

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Le Mois de l’Economie Sociale et Solidaire, c’est quoi ?

Le Mois de l’Economie Sociale et Solidaire en France est une initiative des Chambres Régionales de l’Economie Sociale pour faire découvrir au plus grand nombre, pendant un mois, et au travers d’initiatives les plus diverses possibles, une autre façon de concevoir l’économie. Il existe en effet des entreprises responsables qui se distinguent par leur mode d’organisation et leur finalité. Elles ont établi depuis d’un siècle des règles du jeu originales : -elles rassemblent des personnes motivées par la mise en œuvre d’un projet, -elles concilient objectifs d’intérêt collectif et activités économique, -elles intègrent dans leur organisation et dans leur fonctionnement démocratie, innovation et développement durable. Ces entreprises sont les coopératives, les mutuelles, les associations, les structures d’insertion par l’activité économique, les fondations… Elles sont présentes sur tous les secteurs d’activités, de la banque à la culture, en passant par le commerce équitable. En France, elles représentent plus de 215.000 établissements employeurs, soit 9,1 % des entreprises françaises et plus de 2,2 millions de salariés, soit près de 10% du total de l’emploi salarié en France. Les objectifs du Mois de l’ESS sont : -sensibiliser, informer et améliorer la visibilité et notoriété de l’Economie Sociale et Solidaire auprès du grand public, des instituions, des entreprises et des journalistes, -mobiliser et faire se rencontrer les acteurs de l’ESS afin de renforcer leur sentiment d’appartenance au secteur . Bilan du Mois de l’ESS 2010 par la Cress Martinique : 5 novembre 2010 au 2 Décembre 2010 LES MANIFESTATIONS :  

4 villages et, 1 Forum sur les Coopératives, se sont déroulées sur l’ensemble du territoire de la Martinique autour de 10 thématiques.

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LES ASSOCIATIONS PRESENTES AUX VIILLAGES : MADIN EKITAB, A L’ECHO DES PITONS, LA GOUTTE D’EAU LORRINOISE, ASSOCIATION LASOTE, ARONPEI, ADIIE, ART TV CARAIBES, SERVICES PLUS, VENT DAN VWEL, CCNM, CRESS, ACTION SIDA MQUE, LA SMERAG, ASSSOCIATION CIVISME ET FAMILLE, ECO MOBIL, OBJECTIF PREVENTION MQUE, ASSOCIATION SAHAYA MQUE, ECO CIVISME, AMEPAS, PAS A PAS, ABMS, ADPP, ESPACE SUD, LA COMMUNICATION : 

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Conférence de presse : ouverture de la 3ème édition du Mois de L’ESS à l’Hôtel de Région, Communication radio, Communication Presse FranceAntilles, TV Magazine.

LES RETOMBEES MEDIAS : Ces différentes manifestations du mois de l’Economie Sociale et Solidaire ont permis à travers les interviews et reportages, tant dans la presse écrite, qu’audiovisuelle, de non seulement sensibiliser le grand public sur le rôle et l’importance de l’Economie Sociale et Solidaire dans notre département, mais aussi de fédérer et faire se rencontrer l’ensemble des acteurs du secteur afin de créer des synergies entre eux.

LES PARTENAIRES FINANCIERS :       

CESER ADI CACEM ESPACE SUD BRED CREDIT MUTUEL GROUPE BERNARD HAYOT

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Acteur de l’Economie Sociale et Solidaire, participez à la 4ème Edition du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire 2011 en Martinique ! Dans un contexte économique où la finance prime sur le travail, l’Economie Sociale et Solidaire regroupe des organisations qui portent un projet collectif et replace l’homme au cœur de l’économie. Mutualité, coopération et mouvement associatif se retrouvent dans une identité commune et proposent un autre modèle, fondé sur les valeurs partagées de la libre adhésion, de la gouvernance démocratique et de la primauté de l’utilité sociale sur la recherche du profit. Les organisations de l’ESS inventent au quotidien un autre projet de développement et font la preuve qu’il est possible de produire, d’entreprendre, de consommer, de se cultiver et de vivre autrement. Regrouper les acteurs de l’ESS et communiquer vers le grand public sont les deux grands objectifs du Mois de l’ESS. Tout au long du mois de novembre, entreprise, salariés et militants sont invités à organiser des manifestations pour mieux faire connaître leur action et faire valoir que performance économique et l’efficacité sociale ne sont pas nécessairement antinomiques. Au moins de novembre 2011, il s’agit de donner à tous l’occasion de découvrir que, sur nos territoires, dans nos quartiers, des acteurs proposent des innovations sociales qui répondent aux grands défis d’aujourd’hui et de demain : écologie, solidarité, démocratie participative, intégration, etc,… Rassemblées sous un même logo : "Sociale et solidaire, l’économie qui sait où elle va ", les associations, coopératives leurs pratiques, leurs activités, leurs projets… L’Economie Sociale et Solidaire, une force de transformation sociale et une alternative à l’économie dominante ? Autant de problématiques qui peuvent être développées sous forme de conférence, portes ouvertes, forums, spectacles, débats, projections….au cours du Mois de l’ESS. En cette année européenne du bénévolat, le thème principal de cette édition sera celui de l’engagement.

anifesprojets et m s o v e d rt a p le site Faites-nous inscrivant sur s le n e s n o ti ta ss.org www.lemois-e r!!!! e pas manque n A ts n e m e n 2, Eve cembre 2011 Vendredi 2 Dé » illage de l’ESS V « n co le a M Sur le et , nomie atoire de l’Eco rv se b O l’ e d t n ue. Lanceme Cress Martiniq la e d e ir a d li Sociale et So ux!!!!!!!! Soyez Nombre

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Financement

LA FEDERATION NATIONALE CAISSE D’EPARGNE Depuis leur création en 1818, jusqu’à nos jours, les Caisses d’Epargne Françaises ont connu de profondes mutations. Nées institutions philanthropiques pour promouvoir “le bon usage de l’argent”, elles ont rapidement essaimé sur les térritoires et favorisé l’accultration des Francais à la pratique de l’épargne. Elles ont par la suite, fortes de leur connaissance de la vie locale et de ses besoins, soutenu de très nombreuses actions de proximité agissant dans le champ de la prévoyance et de la solidarité. Elles ont ainsi financé, parmi les premiers, la création des logements sociaux, des jardins ouvriers et des bains douches, octoyés des aides pour la protection de l’enfance ou le soutien au grand âge. En 1983, les Caisses d’Epargnes longtemps restées , deviennent des banques de plein exercice. En 1999, elles deviennent des banques cooperatives et se dotent de sociétaires. Acteurs engagés sur les territoires, les Caisses d’Epargnes continuent, comme elles l’ont fait depuis près de 200 ans, de répondre aux besoins spécifiques des regions et d’y affermir les liens avec leurs clientèles. Créé à la faveur de lamétamorphorse cooperative, la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne s’attache à remplir avec conviction les missions que lui confère la loi du 25 juin 1999 : faire vivre et nourir la relation avec les sociétaires ; définir et connaitre l’engagement des Caisses d’Epargne à l’égard de la société ; former les représentants élus des sociétaires ; contribuer aux grands choix stratégiques engageant l’avenir du réseau Caisse d’Epargne ; représenter les intérêts des Caisses régionales et promouvoir leur rôle original sur leurs terrirtoires. Parce qu’elle met en lumière la spécificité de cet ancrage régional, la pérennité et la légitimité de l’action de la Caisse d’Epargne avec ses partenaires et sociétaires, la Fédération est également garantie de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine historique de l’institution, fondement de son identité.

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La Martinique rejoint la Caisse d’Epargne Provence -Alpes –Corses (PAC), ce qui porte à 27 le nombre des Caisses d’Epargne. Prévue par le protocole de fusion signée entre les deux Caisses d’Epargne le 10 mai 2006, la fusion devient effective opérationnellement avec la bascule informatique qui intervient le 10 juin. La Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corses, qui détenait jusqu’à présent 36,72 % du capital de la caisse d’épargne de la Martinique «était également liée à l’établissement par des conventions d’assistance. La fusion avec la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse va donner davantage de moyens à la Caisse d’épargne pour se développer en Martinique où la banque (9 agences, 200 000 clients, 87 collaborateurs) détient aujourd’hui respectivement 10 % de parts de marché des professionnels, de la gestion privée, de la prescription immobilière et des collectivités territoriales. Les projets d’Economie Locale et Sociale (PELS). Depuis 2011, les Caisses d’Epargnes financent des projets d’économie locale e sociale (PELS), menés par des associations ou des organismes qui n’ont pas de but lucratif et soutiennent des personnes fragiles ou en quête d’autonomie. Il ne s’agit pas là ’apporter des financements pérennes à des structures, mais de financer des projets précis portés par ces structures : achat de matériel, ouverture d’un nouvel atelier, amélioration des conditions de travail, etc… L’emploi microcrédits à la création d’entreprise pour les personnes ayant difficilement accès au crédit bancaire, soutien aux réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise (ADIE, Boutique de Gestion, France Active, France Initiative Réseau), insertion par l’emploi (notamment SIAE). L’autonomie maîtrise des savoirs de base, renforcement de l’autonomie des personnes âgées, malades ou handicapées, satisfaction de besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se vêtir, etc… Les Projets d’Economie Locale et sociale (PELS) constituent un dispositif unique dans le monde bancaire. Ils ont été mis en place par la loi du 29 juin 1999 relative à l’épargne et la sécurité financière.

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Financement

Au travers des PELS, les Caisses d’Epargne affectent chaque année une partie de leurs bénéfices à des projets de développement local social d’emploi , d’aménagement du territoire. Ce soutien peut prendre la forme de subventions de fonds de prêts d’honneur, d’apports en nature , en compétences ou en capital . Les Caisses d’Epargnes confirment ainsi leur volume de mettre leur performance économique au service de l’intérêt général. Trois axes nationaux, une sélection locale . Les axes d’interventions des PELS sont définis chaque année par la Fédération Nationale des Caisses d’Epargnes. Ils concernent trois domaines : l’autonomie, l’emploi et le lien social. 2007, année de croissance soutenue des PELS. En 2007, les Caisses d’Epargnes ont consacré 55,7 millions d’euros aux PELS, permettant de soutenir 2 946 projets partout en France. Par rapport à 2006, l’enveloppe locale accordée aux PELS a progressé de 3% et le nombre de projets financé est de 3,4 %. L’enveloppe se répartit ainsi sur trois domaines d’interventions :

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L’autonomie des personnes en fragilité, Les activités en faveur de l’emploi et aide à la création d’entreprise, Le développement du lien social entre les personnes (15%), projets d’insertion dans les domaines du sport, de la culture

C’est le bilan définitif du soutien des Caisses d’Epargne au développement social et solidaire des régions pendant huit ans, au titre des projets d’économie locale et sociale (PELS).18 858 projets financés à hauteur de 354 millions d’euros !

Vous avez un projet et vous recherchez un financement ?

Projets financés en Martinique par La Fédération Nationale Caisse D’Epargne :

Contactez : Caisse Nationale des Caisses d’Epargne 50, avenue Pierre-Mendès 75201 Paris Cédex

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Association Aide aux Défavorisés Association d’action sociale de Martinique

Association martiniquaise pour la promotion

www.groupe.caisse-epargne.com OU Fédération Nationale des Caisses d’Epargne,5, rue Masseran ,75007 Paris www.federation.caisse-epargne.fr

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Financement être issus de tous domaines d’activité. Ils doivent faire preuve d’une certaine originalité, De la Fondation de France créativité, ou innovation. Seront privillégiés les projets d’intérêt Concours 2012 général ou à caractère altruiste. Les Bourses déclics jeunes de Des moyens doivent avoir déjà la Fondation de France été au moins partiellement, mis Vous avez entre 18 et 30 ans ? en œuvre pour assurer leur réalisation ou le début de leur Vous avez une vocation dans le concrétisation. domaine de l’art, l’artisanat, les sciences, les techniques, la Critères éliminatoires des proculture, l’environnement, l’hu- jets : manitaire, l’action sociale ? Les projets collectifs. Le finanVous souhaitez réaliser un pro- cement d’études, de formations jet personnel, original et ou- ou la validation de diplômes. Les projets de stages obligatoires vert sur les autres ? d’études (en France ou à l’étranger). Les projets de création Le montant actuel de chaque Bourse est de 7600€. Depuis d’entreprise et les projets spor1975, plus de 800 jeunes ont été tifs et notamment les compétitions. soutenus. Appels à Projet 2011

Appel à Projet 2011

Initiatives concernées Le concours des Bourses déclics De la Fondation de France jeunes de la Fondation de FranEnfance et Culture ce est ouvert chaque année du 1er septembre au 15 novembre Encourager les enfants de 6 à 16 ans à s’ouvrir aux arts et à la culture de l’année en cours. La participation au concours est gratuite. Les candidats peuvent concourir Le rôle fondamental que joue l’éducation artistique dans le déveau maximum deux fois. loppement de l’enfant est aujourd’hui reconnu, il convient de lui acComment répondre ? Complétez le formulaire de corder toute l’attention voulue. En présélection en ligne à partir effet, l’éducation artistique est du 1er septembre : pluridimensionnelle. Elle permet www.fondationdefrance.org, de développer la sensibilité des enrubrique «Nos actions», puis fants et de les aider à poser un re« Bourses et Prix » OU écrivez gard personnel sur le monde qui les à Bourses déclics jeunes de la entoure. Les candidats devront Fondation, 40 avenue Hoche, être des organismes sans but lucra75008 Paris, boursesde- tif, associations, établissements publics (dont les établissements clics@fdf.org scolaires), scènes nationales de Critères d’éligibilité des pro- spectacles, musées, collectivités territoriales. jets :

Comment répondre ? La présélection des candidatures sera faite sur lettre d’intention téléchargeable sur ww w. fo n d a t i o n d e fr a n c e . o r g adressée au siège de la Fondation de France par mail et par voie postale. Seules les candidatures présélectionnées recevront un dossier de demande de subvention à compléter. Après instruction, les projets seront présentés au Comité décisionnaire. Le Comité Enfance, composé d’experts pluridisciplinaires, se réunit à chaque fin de trimestre. Tous les projets sélectionnés feront l’objet d’une évaluation en vue valorisation. Critères de sélection Les projets éligibles devront : 

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Etre destinés à des enfants de 6 à 16 ans issus de milieu défavorisés ou de territoire dépourvus d’offre culturelle Etre co-portés par des artistes avérés et des éducateurs qualifiés Mettre en œuvre une démarche pédagogique Proposer un parcours culturel d’accompagnement Promouvoir des valeurs éthiques autant qu’esthétiques.

Toutes les candidatures qui ne répondront pas à l’ensemble de ces critères seront systématiquement rejetées.

Les projets doivent être des projets personnels. Ils peuvent

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Financement

Fondation de France , Programme Enfance, 40 avenuie Hoche , 75008 Paris, Tél 01 44 21 31 . 34, email : enfance@fdf.org Appel à projet 2011 Du ministère des solidarités et de la cohésion, la caisse des dépots, l’agence pour la création d’entreprises Prix national des jeunes entrepreneurs solidaires du 24 octobre 2011 au 30 novembre 2011

Pour tout renseignement contacter : Diane de Mareschal Caisse des Dépots Département Développement Economique et Economie Social et Social 72, avenue Pierre Mendès France

Ce concours s’adresse à toute personne physique, de moins de 35 ans. Porteuse d’un projet de création ou de reprise d’entreprise, ou ayant déjà créé ou repris une entreprise après le 1er janvier 2008, dans une activité relevant de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ou intégrant des pratiques s’inspirant de celles de l’ESS. Comment répondre ? Toutes les opérations d’inscriptions et de dépôt de dossier se déroulent directement sur le site de l’Agence Pour la Création d’Entreprises (APCE) du 24/10/11 au 30/11/11. Le dossier de candidature est à télécharger en ligne. Une fois complété, ce dossier sera envoyer par mail avant le 30 novembre 2011 minuit uniquement à l’adresse électronique suivante concoursess@apce.com (tout dossier transmis à une autre adresse ne sera pas pris en compte). Trois prix seront remis : 

Le prix de l’innovation sociale de 20 000€

Le prix spécial 2012, année internationale des coopératives de 30 000 €

Le prix entreprises en développement de 20 000 €

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Le Dossier du Mois LE Dispositif Local D’Accompagnement (DLA) : Le DLA est à nouveau opérationnel après quasiment deux années d’absence en Martinique. Le DLA est un dispositif d’appui et de conseil aux structures employeuses qui développent des activités d’utilité sociale (associations, coopératives, structures d’insertion par l’activité économique. Aujourd’hui, en Martinique, l’association pour l’Accompagnement et le Développement des Compétences Professionnelles (AADCP) a initié et conçu le projet de participer à l’animation de son territoire : c’est dans ce cadre qu’elle a signé une convention avec la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE) de Martinique et la Direction Régionale Antilles-Guyane de la Caisse des Dépôts et Ce dispositif a pour principe de base la libre adhésion des structures bénéficiaires et leur participation à chaque étape de l’accompagnement. Le dispositif est gratuit pour les structures bénéficiaires d’accompagnement. L’accompagnement des structures s’organise autour de quatre étapes principales : 

L’accueil, l’information et l’orientation des structures d’utilité sociale,

La réalisation de « diagnostic partagé« »et élaboration d’un plan d’accompagnement,

La mise en œuvre des actions d’accompagnement financées par le DLA,

Le suivi de l’accompagnement des structures.

Ressources du territoire, réseaux représentatifs des structures bénéficiaires. Les modalités de contribution des réseaux au dispositif peuvent prendre les formes suivantes :   

Information, communication, Apport de connaissances sectorielles ou, sur le bénéficiaire, Contribution au diagnostic, participation au comité de pilotage et/ou comité technique d’appui,

Le DLA n’est pas une aide financière directe aux structures concernées. Les modalités d’accompagnement sont décidées par l’instructeur du DLA Martinique et non par les structures elles-mêmes. Le DLA n’est pas un dispositif de formation gratuites accessibles à tous sur simple demande. Comment ca Marche ? Etape 1 : Le diagnostic partagé : Le DLA permet à la structure de bénéficier d’un diagnostic partagé de sa situation, de sa capacité de consolidation économique et de ses besoins d’appui. Ce diagnostic présentera donc la structure (son projet, ses ressources humaines, ses ressources financières et ses activités, ses points forts mais aussi ses limites ou difficultés rencontrées, quel que soit le domaine, comptabilité, communication, gestion des ressources humaines, recherche de financements). Sur cette base, l’instructeur du DLA Martinique propose u plan d’accompagnement qui comprend une ou plusieurs actions d’appui sous forme d’ingénieries individuelles ou collectives et qui sera ensuite présenté à un comité technique d’appui (étape 2).

Le DLA a également vocation à mobiliser un réseau de partenaires. A ce titre, seront associés, autant seront associés les différents partenaires (service de l’Etat, collectivités, banques, techniciens et experts, acteurs . Revue de la CRESS Martinique / N°2 — Octobre 2011

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C’est un document dit « partagé » car il est rédigé à partir de l’entretien que l’instructeur du DLA Martinique a eu avec la structure et une fois terminé, ce diagnostic est soumis à la structure pour remarques et validation du plan d’accompagnement le cas échéant. Les retours divergents concernant le plan d’accompagnement seront mentionnés lors du passage du dossier devant le comité technique d’appui. Etape 2 : Le Comité Technique d’Appui (CTA) Le CTA, composé de référents institutionnels, partenaires financiers et techniques, référents thématiques, statue sur l’accompagnement préconisé dans le diagnostic partagé. Il peut valider l’accompagnement tel quel, le modifier (inversion, ajout ou suppression d’étapes) ou le refuser. Etape 3 : L’intervention d’un expert Une fois la validation du CTA obtenue, la structure bénéficie d’un accompagnement gratuit réalisé par un ou des prestatairess, suite à appel d’offres lancé par le DLA auprès de plusieurs prestataires à partir d’un cahier des charges. Etape 4 : Le suivi de la structure A l’issue de l’intervention, un bilan relatif à l’impact de l’accompagnement sur la structure est réalisé. Ce bilan peur prendre la forme d’une réunion réunissant la structure, le prestataire et le DLA Martinique. Si nécessaire, un plan de suivi est mis au point lors de cette réunion.

Pour tout renseignement A contacter, soit par Téléphone : 0696. 06 18 96 0596. 73 42 12 OU 0596. 72 64 35 Email : dla.martinique@gmail.com Sur rendez-vous aux adresses suivantes : 53, route de Chateauboeuf à Fort-de-France 15,rue Dufresne Siméon à Ducos Avec le soutien de :

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L’association AFROP HAND a été financée par la mesure du Fond Social Européen—Mesure 3.3


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La Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de la Région Martinique est une association loi 1901 qui regroupe les réseaux de coopératives, mutuelles, associations, fondations et des grandes entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire. La CRESS représente, défend et anime l’économie sociale et solidaire, en région, et met en place des programmes d’actions au service du secteur et des adhérents.

Pour tous renseignements contacter :

CRESS Martinique 27, Rue Gabriel Péri 97200 Fort-de-France cress.martinique@wanadoo.fr Tél : 0596 602763—Fax : 0596 78 54 72

Historique de la CRESS Martinique 1983 Constitution sous forme d’association loi 1901 sous le nom G.R.C.M.A (Groupement Régional des Coopératives, Mutuelles et Associations) ; 1988 Changement de dénomination : le G.R.C.M.A devient C.R.E.S. Martinique (Chambre Régionale de l’Economie Sociale) ; 2004 Nouvelle dénomination la C.R.E.S. Martinique de la C.R.E.S.S. Martinique (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique.

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