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L’ARCHITECTURE FACE A LA MONDIALISATION
- Enjeu de l’architecture à l’ère de la mondialisation

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“L’architecture constitue un des moyens d’expression essentiel de la culture. Par l’amélioration de société son architecture, une population inscrite concrètement ses valeurs culturelles et ses pratiques sociales dans son cadre bâti. L’architecture pourrait être utilisée comme levier de développement privilégié dans la mesure où elle est productrice de sens et un élément symbolique pour la vie individuelle, familiale et collective.”54 Ceci étant, l’une des responsabilités de l’architecture dans cette société alternative à la mondialisation, est d’échapper à l’uniformité en produisant une multiplicité des modèles architecturales. Et par l’expérience esthétique, révéler le caractère multiple de la société actuelle. Ce qui implique d’aller au-delà de la technique du « projet pilote » ou de la « best practice », expérimentale et isolée, malgré ses prétentions à une « reproductibilité » aléatoire.55 La voie se trouve peut-être dans la mixité et la multiplicité à l’instar de la nouvelle cité “Héliopolis” avec son caractère éclectique qui intègre intelligemment des éléments existants de l’architecture cairote et dans laquelle le célèbre Hassan Fathy voit “un mariage heureux entre l’orient et de l’occident”.56 C’est le sens même du rhizome.
“Faire rhizome c’est choisir de s’écarter même infinitésimalement du chemin tracé qui conduit droit à l’uniformité” . Ainsi, l’enjeu architecturale de mon projet de fin d’étude, dont le sujet est un pont habité sur le fleuve Nil au Caire, est concevoir une architecture qui s’écarte de modèle universel afin de révéler le caractère multiple de la ville du Caire. D’où la question ; comment faire de l’architecture du pont, un lieu de multiplicité ; multiplicité sociale, multiplicité d’ambiance, multiplicité programmatique et culturelle, etc.
54 Ibid p.88
55 Gossé Marc, op. cit, p. 87
56 Galila El khadi et Dalila E., “valorisation patrimoniale de la ville en cours de la modernité”, in presse des sciences po, 2005/1 n° 33, p. 95
57 Gilles Deleuze & Félix Guattari, op. cit, p.9-37
- Le rhizome : uniformité versus multiplicité

Pour répondre à la problématique posé c’est à dire échapper à l’uniformité édicté par la mondialisation, j’ai abordé le projet sous un angle rhizomatique c’est à dire en partant de la philosophie du rhizome comme concept de projet. Le concepte du rhizome, non pas tel qu’énoncé par Gilles Deleuze et Félix Guattari, mais tel que je l’ai interprété en me basant sur leur texte, se base sur 3 principes. Le premier principe est celui de l’enracinement. C’est la contextualisation du projet par rapport à la situation urbaine, à la culture de la société et à l’environnement. Le second principe est celui de l’hétérogénéité. C’est l’espace de dissémination dans lequel les entités multiples se meuvent se manière tentaculaire. Le troisième principe est celui de la fluidité.

Continuité et fluidité

1. PRINCIPLE OF RACING
context and project
