GENS D’ ICI, gens d’ailleurs Fabien Pepino : 18 ans, 20/20 au Bac Cheveux au vent, tongs et bermuda. Fabien, 18 ans, est un jeune Manosquin parmi tant d’autres. Ecole du Colombier, collège du Mont d’Or, lycée Esclangon et bachelier depuis juin dernier. Depuis le 3 septembre, il a troqué le cocon familial contre les bancs du lycée Louis-le-Grand, prestigieux établissement parisien qui n’accueille que les meilleurs préparationnaires de France. Autrement dit, seuls les meilleurs lycéens de France ont droit d’intégrer les «classes prépas» de LLG. Pourtant, Fabien, lui, n’a pas eu trop de difficultés pour intégrer «lettres supérieures» à Louis-le-Grand, grâce à un excellent dossier parfaitement couronné par un Bac mention très bien. Très, très bien même, puisqu’il a obtenu 20,30 de moyenne générale ! A l’inévitable question du «comment c’est possible?», Fabien apporte une réponse aussi simple qu’évidente. «J’ai toujours bien écouté en cours et j’ai une bonne mémoire!» Et quand on pousse le bouchon un peu plus loin, Fabien ne se désarçonne pas. «Si je devais donner quelques conseils à des lycéens qui vont passer le Bac à la fin de l’année? Etre très attentif en cours et ne pas s’éparpiller en allant chercher ailleurs ce que l’on a sous le nez: moi je n’ai jamais ouvert un Annabac !» Au jeu des confidences, Fabien avoue même avoir débuté ses révisions très tardivement. Et il semblerait même qu’il ait fait quelques impasses. Une confidence, bien plus qu’un conseil.
Jean-Luc Monteil : un Manosquin à la tête du Medef PACA Après avoir décidé au printemps d’être candidat à la présidence du Medef PACA, Jean-Luc Monteil est allé à la rencontre des différents acteurs régionaux au cours d’une campagne qui l’a opposé à Laurent Amar (directeur régional du groupe de travaux publics NGE et président de la FRTP, la Fédération régionale des travaux publics). Une campagne durant laquelle les deux hommes ont affiché un respect mutuel qui, trois jours avant le scrutin, leur a permis de trouver un accord. Laurent Amar a en effet retiré sa candidature et Jean-Luc Monteil lui a confié le poste de 1er vice-président. Cet accord symbolise la volonté du nouveau président de travailler au rassemblement d’un «patronat régional émietté». «On doit se rappeler que l’on a un rôle de représentation et de service», détaille le Manosquin de 46 ans. «Pour y parvenir, on se doit d’être plus proche et, surtout d’afficher notre capacité à rassembler. Si, dans trois ans, certains chefs d’entreprises se disent «ces gens-là me ressemblent, j’aurais pu prendre les mêmes positions», c’est qu’on sera allé dans la bonne direction.» Et afin d’enfoncer le clou, Jean-Luc Monteil compte également exister au sein du conseil exécutif du Medef, où ne siègent que 45 personnes. «Pour y parvenir, je compte cultiver mon point de rupture par rapport aux 44 autres représentants en étant le seul représentant des TPE. Sachant que les Très Petites Entreprises sont majoritaires en France.» 16 Couleurs Manosque N°65