CONSTRUIRE LES LOYAUTE N°188 by Construire Les Loyauté

Le journal de la Province des les

Déc. 2020 - Jan. - Fév. 2021

n° 188

NICKEL Les enjeux autours de l’usine du Sud

SOCIÉTÉ Les phénomènes climatiques et assurances SANTÉ Les plantes médicinales

Un budget contraint et prudent pour maintenir notre feuille de route ! f

province des iles loyaute

www.province-iles.nc

Une vocation sociale Une société de ﬁnancement et d’investissement Une mission d’appui et d’accompagnements Un partenaire pour vos projets Un outil de désenclavement

www.sodil.nc

Société de développement et d’investissement des îles Loyauté Tél. : (687) 27 66 63 Mail : accueil@sodil.nc

éditorial LA PROVINCE

- Les voeux du président Jacques Lalié pour 2021 - Vœu sur les nouvelles sources de financements - Malgré une baisse budgétaire, on maintient le cap pour 2021

ENSEIGNEMENT

- Retour des enfants sur les bancs de l’école - Le tarif de la cantine provinciale réévalué - Un dictionnaire participatif du Qene Drehu

JEUNESSE

- Les vacances à l’Ilô’Loisirs

ENVIRONNEMENT

- Les enjeux autours de l’usine du Sud - Les phénomènes climatiques et les assurances - RORC DOSSIER (détachable) : Bilan 2020 sur la surveillance des récifs de DREHU

SANTÉ

SAVEUR D'ZIL

Jouons encore la carte de la solidarité kanak et relevons la tête !

- La Dengue (Drehu, Iaai, Nengone) - Les plantes médicinales du pays Drehu - Le Diabète (Nengone) - La malbouffe

- La Banane et ses bienfaits sur la santé - Recettes de cuisine : Brochettes de porc satay à la banane Brownie à la farine de banane Comment faire de la farine de bananes vertes

ucas, c’est le nom de la dépression tropicale forte qui a dévasté Drehu, inondé Iaaï et Nengone, en février dernier. Phénomène climatique d’une intensité si importante que j’ai demandé que l’on puisse le requalifier en “cyclone” du fait de ses rafales de +170 km/h et ainsi déclarer notre zone en état de “catastrophe naturelle”. Bon nombre d’infrastructures ont été soufflées, des habitations dévastées et des champs détruits, nous répertorions encore les sinistres causés par cet événement climatique. Nous présenterons prochainement en assemblée de province notre plan de solidarité “Lucas” à destination des plus touchés. Je profite de cette tribune pour remercier chaleureusement tous les agents provinciaux, municipaux, autorités coutumières ainsi que l’État de leur forte mobilisation durant cette nouvelle crise, dont la gestion a été particulièrement difficile sans les moyens de télécommunication.

Nos travaux sur les compétences partagées avec les président(e) s d’exécutifs nous poussent à aller encore plus loin dans nos réformes pour une gestion plus rigoureuse et encore plus prudente. Nous sommes à l’aube de notre souveraineté et pour bon nombre de nos administrés, il est difficile de sortir de la logique d’un développement socio-économique sous perfusion permanente. Il nous faudra prendre des décisions difficiles pour que nos politiques publiques soient plus efficientes et plus en accord avec notre quête de l’indépendance. Recentrons-nous sur l’essentiel, sur nos vrais besoins en tant qu’individu : se nourrir, s’abriter et se déplacer. D’ailleurs sur ce dernier besoin, la récente mobilisation a permis de rappeler un certain nombre de réalités auxquelles nous sommes confrontés et de l’histoire de notre cheminement, qui est important pour une meilleure clairvoyance des décisions à venir. Soyons confiant en la transmission de nos aînés qui ont su nous démontrer qu’avec de la force et du courage, nous pouvions atteindre nos propres objectifs. La fête de l’igname a déjà débuté et ce sont des moments importants pour nos chefferies, nos clans, nos familles, pour resserrer nos liens, profitez-en ! Bonne lecture.

Construire les Loyauté - Email : constloy@canl.nc - ISSN n° 1169-4998 Directeur de publication : Henri Humuni Cellule Communication de la Province des Iles Loyauté : Tél. 45 13 09 ou 73 19 21 - Email : communication-presidence@loyalty.nc Réalisation : Adanis - BP 7815 98801 Nouméa cedex Tél. 79 47 69 Régie publicitaire : ACP Tél. 24 35 20 Reportages : Sarah Maquet - Katia Cimutru - Soumynie Kartadiwirja Province des Iles Loyauté Impression : ARTYPO tiré à 5000 exemplaires Papier certifié FSC Le label Imprim’Vert certifie une action respectueuse de l’environnement.

Jacques Zanehno LALIE Président de la Province des Iles Loyauté

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LA PROVINCE

Les VOEUX du président Jacques Zanehno LALIE pour 2021 “Ambitionnons un avenir NOUVEAU et SOUVERAIN SOUVERAIN”” ous avons traversé une période difficile, semée d’embûches, mais malgré cela, l’apport en enseignements a été important pour notre avenir. Nous avons fait de notre insularité une force. Elle nous a protégé contre la propagation de la maladie et nous offre ainsi, une qualité de vie que les peuples du monde entier nous envient, la FREE COVID ZONE. Ces épreuves nous ont demandé une capacité d’innovation et de résilience, et c’est ce que nous avons démontré. Nous nous sommes relevés. Ma foi en vous est totale.

Comme disait Nelson Mandela : “La plus grande victoire de l’existence ne consiste pas à ne jamais tomber, mais à se relever après chaque chute.” Notre pays est riche tant de ses femmes et de ses hommes compétents, mais aussi de ses sols, ses sous-sols, ses fonds marins, poussant les appétences des multinationales. Nous devons être

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vigilants et ne pas céder aux facilités en identifiant qui sont nos vrais ennemis. Un leader politique a dit : “Lorsque nous avons surmonté des épreuves apparemment insurmontables ; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations de familles ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple : YES WE CAN !” Alors OUI ! Nous l’avons fait, 47%, plus que 4.986 voix de la naissance de Kanaky Nouvelle-Calédonie ! Nous sommes passés proche, très proche... Alors retroussons davantage nos manches, et faisons notre quote-part pour l’avènement de notre nouvelle nation. Le 3ème référendum pourrait être déclenché très rapidement, alors soyons prêts à repartir en campagne, soyons à la hauteur de notre histoire !

Avec notre équipe, nous abordons l’année 2021 avec positivité, et poursuivons nos ambitions de manière réaliste et constructive, axées sur la solidarité et l’amélioration des conditions de vie de nos populations, et ce, malgré la situation financière préoccupante et délicate que traverse notre collectivité. Notre leader Jean-Marie Tjibaou disait : “Nous voulons que soit brûlée la haine Et que soit clair le chemin de notre avenir et fraternel, le cercle que nous ouvrons à tous les autres peuples, tel est le cri que je lance.” Que cette citation nous anime à aller au-delà de nos considérations personnelles et être à la hauteur des enjeux de ce pays.

2021 devra être une année de solidarité !

LA PROVINCE

VOEU SUR LES NOUVELLES SOURCES DE FINANCEMENTS Sortons de nos logiques et ouvrons le champ des possibles !

’Accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 a engagé l’ensemble des signataires et des partenaires politiques d’aujourd’hui sur le chemin de la décolonisation. En parallèle des compétences transférées durant ce processus et pour un véritable développement économique et social, des financements étatiques, des dispositifs fiscaux et sociaux, des organismes de soutien au développement ont été mis en place. Des actions de coopération, souvent timides, ont même été entreprises sans grand succès, les relations extérieures ne pouvant être exploitées dans leur plein potentiel. La récente pandémie du COVID-19 n’a fait qu’aggraver le contexte de crise économique et sanitaire mondial. L’impact néfaste sur le contexte local n’a fait que mettre en exergue les maux gangrenant notre modèle économique, environnemental et social. Dégradation continuelle et alarmante des comptes sociaux, et notamment du RUAMM, une activité touristique au ralenti, la dégradation de l’activité des entreprises, un marché du travail

fragile, des habitudes de consommation quasi inchangées, les difficultés d’approvisionnement et la hausse des coûts de transport pesant sur le commerce international : tels sont les constats en Nouvelle-Calédonie pour ne citer que cela.

Certes, nous ne pouvons que soutenir la maîtrise des dépenses publiques, le nécessaire engagement de réformes fiscales structurelles, tout comme la poursuite de la réforme de notre système de santé et de protection sociale.

En dépit des diverses mesures de soutien de l’État, en termes d’aides directes et de prêt aux entreprises sans compter sa garantie au prêt AFD accordé à la Nouvelle-Calédonie, des actions entreprises par l’IEOM, des efforts consentis par les banques, des aides exceptionnelles apportées par l’ensemble des collectivités calédoniennes, cela ne suffit plus.

Toutefois, nous ne pouvons ignorer l’incertitude sur la production des effets positifs, tout comme leur efficacité dans le temps. D’où la nécessité de rechercher de nouvelles sources de financements extérieurs en complément de ces nécessaires réformes, notamment au travers des actions de coopération internationale et régionale.

Voir autrement ? Cette logique de demande d’assistanat atteint son paroxysme aujourd’hui. Les recettes fiscales suivant la tendance baissière du dynamisme économique, les dotations aux collectivités baissent également. Pour autant, les politiques publiques en faveur de notre population doivent être maintenues.

L’ensemble des collectivités calédoniennes doit s’engager dans cette voie afin de porter un nouveau modèle de développement économique, environnemental et social. C’est ainsi que le vœu qui a été formulé le 9 février dernier par l’ensemble des élus de l’assemblée provinciale, voté à l’unanimité, la province des Iles Loyauté s’engage à poursuivre ses démarches dans ce sens.

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LA PROVINCE

Malgré une baisse budgétaire, on maintient le cap pour 2021 e budget 2021 est avant tout un budget de rigueur et de prudence pour faire face aux impacts de la crise sanitaire mondiale, qui reste sans précédent. Un cadrage très contraint a été nécessaire sur la section de fonctionnement, tout en maintenant une part importante dédiée à la santé, la jeunesse et au développement économique.

Le difficile équilibre a été trouvé avec les directions pour la poursuite de la mise en œuvre du plan stratégique 2020-2024, et il a été présenté aux 14 élus de l’assemblée provinciale le 23 décembre 2020. L’assemblée de la province des îles Loyauté a donc voté son budget d’un montant total de 16.954.014.714 F CFP, répartit comme suit : • En fonctionnement :

Selon les prévisions de la Nouvelle-Calédonie, il a été inscrit une dotation globale de fonctionnement - DGF à hauteur de 9.256 milliards F CFP. Cela représente une forte diminution de rapport au BP2020 de -10%, soit -1 milliard F CFP pour le budget de la province des îles Loyauté. Malgré le vote CONTRE de 3 élus du groupe Palika Iles, le budget 2021 a été validé.

Section INVESTISSEMENT

Section FONCTIONNEMENT

OS 1

Améliorer les conditions de vie de la population • Logement social • Minimum vieillesse • Aide médicale • Dispositif Solidarité transport

530.800.000

2.942.109.184

OS 2

Favoriser l’épanouissement des hommes • Équipement sportif • Rénovation CCYY • Bourses scolaires et supérieures • Subventions enseignements privés

496.298.388

1. 481.717.672

OS 3

Développer les capacités d’insertion des loyaltiens

25.000.000

566.402.500

OS 4

Impulser un aménagement cohérent du territoire provincial et favoriser la mobilité des biens et des personnes • Reconstruction du pont de Lékine • Aménagement maritime du quai de Tadine • Réfection de la piste d’Hulup • Dispositif Continuité pays

2.361.744.627

534.710.000

OS 5

Impulser une économie durable, intégrée et insérée dans son environnement régional basée sur les patrimoines loyaltiens • Soutien aux projets économiques • Site des croisiéristes d’Easo • Réalisation du Labéco

559.673.592

448.844.000

OS 6

Préserver et valoriser l’environnement naturel des îles loyauté

26.500.000

224.629.280

OS 7

Poursuivre la modernisation de l’administration provinciale pour améliorer la performance publique • Réalisation d’un data-center • Rénovation du hall et de la salle de délibération de la PIL • Prise en charge de la masse salariale

710.620.415

5.916.626.076

Récapitulatif par objectifs stratégiques

12.651.894.252 F CFP • En investissement : 4.302.120.462 F CFP

La répartition du BP 2021 par objectif stratégique se présente comme suit :

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Les recettes de fonctionnement de la Province des Iles Loyauté La dotation globale de fonctionnement - DGF de la Nouvelle-Calédonie La DGF NC est définie par l’article 181-1 de la loi organique modifiée n°99-209. Elle représente au minimum 51.5% des impôts, droits et taxes perçus au budget de la Nouvelle-Calédonie. La DGF NC est ensuite répartie entre les 3 provinces selon une clef de répartition précise : • 50% pour la province Sud • 32% pour la province Nord • 18% pour la province des Iles Loyauté Selon les prévisions de la NouvelleCalédonie, il a été inscrit une dotation globale de fonctionnement - DGF à hauteur de 9.256 milliards F CFP.

La dotation globale de fonctionnement - DGF Etat La dotation globale de fonctionnement de l’Etat est définie par l’article 181-3 de la loi organique n°99-209. Son évolution est annuelle et suit celle des dotations attribuées par l’Etat aux collectivités locales de Métropole. Pour 2021, il a été proposé une inscription à hauteur de 1,471 milliards F CFP correspondant à la dotation perçue pour l’exercice 2020. Les dotations spécifiques de la Nouvelle-Calédonie Les dotations spécifiques de la Nouvelle-Calédonie s’évaluent à un montant de 857 millions F CFP, réparties comme suit : • 706 MF au titre de la participation pour le secteur Médico-social (minimum vieillesse, santé scolaire) • 128 MF au titre de la participation pour le secteur Emploi (placement des demandeurs d’emplois) • 4 MF au titre de la participation pour le secteur Sport (fonctionnement du stade de Hnasse) • 8 MF au titre de la participation pour le secteur Aménagement (gestion de la RT2) • 11 MF au titre de la participation pour le secteur Environnement. La fiscalité La province des Iles Loyauté perçoit une recette en termes de fiscalité, répertoriée dans la délibération

n°2017-51/API du 22 juin 2017. Il s’agit de : • Les centimes additionnels aux patentes pour un rendement évalué à 6 MF pour 2020. • Les centimes additionnels sur la contribution téléphonique pour un rendement évalué à 20 MF pour 2020. • La taxe provinciale sur les consommations téléphoniques pour un rendement évalué à 73 MF pour 2020. • Les centimes additionnels à l’impôt sur les revenus des valeurs immobilières pour un rendement évalué à 5 MF pour 2020. Le recouvrement et les recettes de services de l’administration Il s’agit des recettes de l’aide médicale provenant des remboursements opérés par la CAFAT et celle de la mutuelle des fonctionnaires, les locations d’immeubles, de matériel de transport routier, des redevances aéroportuaires, des régies provinciales des internats, CMS et marina de Wé, pour un montant évalué à 547,8 MF. Les participations de l’État Il s’agit des dotations contractualisées dans le cadre des contrats de développement, du fond exceptionnel d’investissement - FEI ou encore de l’ADEME au titre des co-financements des actions relatives à l’environnement. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

ENSEIGNEMENT

Retour DES ENFANTS sur les bancs de l’école

LE TARIF DE LA CANTINE PROVINCIALE RÉÉVALUÉ

ls sont plus de 1667 élèves du 1er degré a avoir repris le chemin de l’école sur nos Iles, même si Lucas a joué les perturbateurs pour ceux de Lifou, qui ont eu droit à une semaine de vacances supplémentaires, tout ce petit le monde a bien pris leur poste.

L’indice des prix des produits alimentaires entre 2010 et 2019 a subi une augmentation significative de +10%, ceci est sans compter l’augmentation constante des coûts d’acheminement des denrées de Nouméa vers nos cantines. Depuis 2010, le coût du repas en province des Iles n’avait pas été réévalué, figé à 450 F CFP le repas, il était nécessaire de l’ajuster afin de diminuer les dépenses de la collectivité. Un repas est évalué à un montant réel de +1000 F, mais celui-ci n’est pas compensable pour les parents. A titre d’exemple, le prix du repas sur Nouméa est de 677 F et au Mont-Dore à 895 F. Il a fallu étudier les possibilités de baisser les coûts pour que celui-ci reste abordable pour les administrés. L’option de rationaliser les coûts du transport permet aussi bien de maîtriser le coût mais également de proposer des menus composés essentiellement de produits locaux, intervenant ainsi sur l’éducation alimentaire, et par effet induit, prévenir certaines pathologies comme l’obésité ou le diabète. L’utilisation des produits locaux devrait permettre aux producteurs locaux de mieux écouler leur production et, développerais le tissu agricole local. La province des Iles a donc opté pour un tarif à 600 F le repas dans les internats et cantines provinciales. Plus de détails sur www.juridoc.gouv.nc

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ENSEIGNEMENT

Un dictionnaire participatif du

QENE DREHU

es 15 et 16 décembre 2021, à Drueulu durant le Carrefour des Jeunes de Gaïca l’antenne ALK de drehu, en partenariat avec le Conseil Coutumier Drehu, notamment la commission langues et culture présidée par Sinawë SAIHULIWA, a organisé des ateliers dans le cadre du projet de dictionnaire participatif “qene Drehu”. Rencontre avec Kama FULILAGI de l’antenne ALK Drehu.

Ame lo o draii kön nip pi me caq qaeh hano ne la treu canallu,, 20221 hna hneene e Drueulu lo o ijjin ne “ccarrreefo ourr des jeun nes” ne Gaica hnei ALK ne Dreehu u hna a huliwane la “dicctiion nnairee particip patiif” qene Drehu me Koseei i Eeere ng gön ne la a ko omissio “LLangues et cultturre” hna ujjin ne hneei Sinawë SA AIHULIWA Ittron nyi me poro otriike me Kama a FULILAGI qa ngöne uma hm melöm me ne la a itre qene hla apa ne Dreehu. Pourquoi l’ALK veut-elle réaliser un dictionnaire participatif qene Drehu ? L’ALK veut donner un outil fiable à l’ensemble des personnes qui s’intéressent au Drehu. Il existe plusieurs dictionnaires qui ont été faits par le passé mais certains comportent des erreurs et il y a de nouveaux mots qui sont apparus depuis. Ce dictionnaire permettra de consolider l’apprentissage des enfants dans le milieu scolaire et participera à sauvegarder nos savoirs. La démarche est participative, c’està-dire que chaque tribu de Drehu se verra attribuer une lettre à travailler lors d’atelier. La force de ce dictionnaire, c’est un outil réalisé par les gens de Lifou pour les gens de Lifou et d’ailleurs, et surtout validé par les autorités coutumières de Lifou.

Hnauëne la a ALK K a kuca a la “dicctionnaire partiiciipattiff” qene e Dreh hu ? ALK a ajjanee tro oa ha amëëne la ketre itane huliiwa ka loi kowee la a ittre atre ka pi ajane tro aja oa hulliw wan ne ma ainee inin ne la qene Dreh hu. Nyiimuttree la a ittre “dicctionn naire” ngo hetrrenyyi la a xan ne ka a tha meeköti me pexeji hnyaw wa kö ö, keetrre kolla ajan ne fe troa alöne la a ittree hneepe hn naew wekkë ka a hnyyipixe. Tro la a « dicctiion nnaiiree » cilli a xattuane la ini ne la a ittree nekö önatree ngö önee hnë ini nge eje fe a tro oa xöleeuth he me acattren ne la itre hne së hna atrre matree lap pa pallua. Hna kö önënee la ittre hu unah hmi ne Drehu troa huliiwan ne la a isa a mattaitu usi hn na troa isa hamë angattree ngee hna a tro oa hu uliwane lo ittre ijiine attölliee “p parrticcipa atif””. Ame la a ittussi cilli tree hn na tro kuca hnei angetree drreh hu ko oi an ngetre drehu nge hna kapa hneene la a kö öni Baseelaia a. Quelle est le bilan des ateliers de Drueulu ? Un bilan très positif car il y a eu beaucoup de monde, et notamment des jeunes, durant nos ateliers. Les gens ont pu échanger sur la façon dont ils utilisent les mots en Drehu. Par exemple nous avons pu travailler sur les “variantes régionales” c’est-à-dire qu’un même mot se prononce différemment si l’on est à Lössi, Gaïca ou Wetr. Hapeue la billa ne lo itre atölie e Drueullu ? Ka loi ca atrre la a bila a, tre,, ala anyu ume la itre atrre ka a trraq qa tro oa sin ne ene itre thöth. Hnene ang gatrre hn na ith haw wakeu une la itre mekuna i anga atrre hune la ittre hnepe hnaew wekkë qen ne drreh hu. Tun ne la itre aqane qaja a la ittree hneepe hnaew wekkë hna tha qaja ceitu une kö hneei angeetre Lössi, Ga aica maine Wetr. Wet

ALK Drehu Située à l’Annexe communale de la tribu de Drueulu, au fond de la tribu à proximité de la Grande chefferie Feneiwewe. Tél 45.45.40 ou le 84.24.43 et par mail : kama.fulilagi@alk.nc Rappel des missions de l’ALK L’Académie des Langues Kanak (ALK) est un établissement public du gouvernement de la NouvelleCalédonie issu de l’Accord de Nouméa (1998). Elle a pour but la sauvegarde, la valorisation, la revitalisation et principalement, la transcription du patrimoine linguistique kanak, ainsi que des expressions de tradition orale qui y sont associées. Eka la uma hmelöme ne la itre qene hlapa ne Drehu ? Tro hë eahuni qa Wé a tro Drueulu ngöne aatene i lameri ezine Tro la isa hunahmi a huliwane la isa mataitusi lo ittre ijine atölie “participatif” hnanyijoxu e Feneiwewe. Ijije je hi tro nyipunie a hë eahuni ngöne 45.45.40 maine pena ngöne 84.24.43 nge ngöne meil : kama. fulilagi@alk.nc Nemene la itre götrane qa ne la ALK ? Ame la ALK, tre, uma i musi i gavena ne Kaledronia qa ngöne “Accord de Nouméa” (1998). Ame la götrane qa ne la ALK, tre, troa thupëne la itre qene hlapa, troa huliwane itre eje me amamane itre eje me fejane la itre qene hlapa tune la itre edromë me itre xane ju kö.

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Le projet d’un COMPLEXE COMMERCIAL sur Xépénéhé est validé !

JEUNESSE

Les vacances à l’ILÔ’LOISIRS ont attiré plus de 960 enfants !

ue faire avec les enfants de 6-12 ans sur Lifou quand c’est la période de vacances scolaires ? Voici la question que se pose bon nombre de parents et encore plus les enfants. Partir sur la capitale est une option qui n’est pas à la portée de toutes les bourses et ne répond pas forcément à ce que l’on se fait comme idée de vacances, notamment en période de fortes chaleurs, où la mer et le sable chaud semble être synonymes de repos pour d’autres. Créer des souvenirs, des liens lors des vacances d’été ou encore s’amuser avec son enfant, fera un enfant joyeux et un parent heureux ! Il est primordial de rappeler l’importance de s’occuper de nos enfants pendant cette période qui est parfois propice à des dérives de délinquance et d’oisiveté. En partenariat avec la mairie de Lifou, la province a donc organisé le concept de “vacances à la plage” sur le site de Qanono à Drehu durant trois semaines. Le principe est simple : chaque tribu identifie un référent pour l’organisation générale (transport et repas), qui en fera la demande d’inscription à la direction de la jeunesse, et une coordination s’organise pour que chaque tribu de l’ile puisse en bénéficier. Une large campagne d’information a été mise en

place, et c’est plus de 30 tribus qui ont pu participer aux activités. Il a été confié la responsabilité aux parents de fournir le repas du midi. L’ILÔ’LOISIRS, 2ème édition, accueillait les enfants de 6 à 12 ans pour des activités diverses comme la traditionnelle baignade, encadrée par des maîtres nageurs, du canoë-kayak, du paddle ou encore du catamaran, une belle occasion de s’essayer à ces sports de mer, disponible à l’école de voile de Hnaipolë. L’attraction phare du côté Mer fût incontestablement celle de la bouée tractée pour les amateurs de sensations fortes. Du coté Terre, notre partenariat avec l’Archerie de Dumbéa, a permis aux enfants comme aux encadrant de tester le tir à l’arc aussi bien pour les droitiers que les gauchers. Du saut à l’élastique sur un trampoline fût également une des activités phares de cette édition. A croire que nos enfants adorent les sensations fortes ! La grande nouveauté pour cette édition est l’initiation au golf, une pratique méconnue de nos iliens du fait de l’inexistence de parcours de golf sur le territoire loyaltien. Celle-ci a connu un bel engouement par sa nouveauté

mais également par le partage avec les enseignants experts de la Ligue de golf de Nouvelle-Calédonie. Leur court passage a permis d’apporter une pédagogie d via des jeux d’initiation à la pratique du golf aux animateurs qui ne manqueront pas de le proposer pour la prochaine édition. Ces espaces d’amusement ont été également l’occasion pour faire de la prévention routière en partenariat avec le club de Triathlon de Drehu et la Gendarmerie nationale, une activité qui a sensibilisé au « bon comportement du cycliste » et la mise en pratique sur une vraie piste routière. La prévention sur la santé faisait évidemment partie de l’aventure, notamment sur le lavage des mains sous forme de zumba, une danse au rythme rapide et dynamique qui a été effectué avant chaque repas ou goûter, qui soit dit en passant, était exclusivement composé de fruits frais offerts par la mairie de Lifou. Aux vues de l’engouement des participants, la mairie de Lifou a décidé de reconduire le dispositif pour 2022 pour la 3ème année, et la mairie d’Ouvéa nous rejoins dans l’aventure de l’ILÔ’LOISIRS.

QUELQUES CHIFFRES Montant global de l’opération :

3 MF dont 1/3 pour le transport, 1/3 pour l’encadrement et la logistique et 1/3 pour la location de matériels et frais divers. 961 enfants accueillis 110 accompagnateurs 30 tribus participantes 9 activités proposées 9 animateurs réseau FSEND +10 intervenants Plus d’informations sur le dispositif auprès de la direction de la Jeunesse au 45.52.03. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

Les ENJEUX autours de

ans un contexte politique tout à fait particulier à l’approche de la troisième consultation référendaire, il faut s’en rendre compte, les enjeux autour de l’usine du Sud sont multiples et se caractérisent par un passé, à l’origine très douloureux pour les populations du Sud.

La planète NICKEL Dans le monde, l’intérêt de la communauté des investisseurs pour les métaux s’accroît de nouveau. Le cuivre qui sert habituellement de baromètre pour la croissance mondiale, n’est pas actuellement au premier plan mais c’est bien le Nickel qui fait les gros titres dans les revues spécialisées de la finance mondiale. C’est ainsi que la principale ressource exploitée du Pays est scrutée à la loupe par la communauté des négociants sur les marchés de deux principaux produits - d’un côté les aciers inoxydables et de l’autre les batteries des véhicules électriques. Rappelons-nous l’arrêt des exportations annoncé par l’Indonésie il y a sept ans, était devenu un catalyseur pour la hausse du prix du Nickel. En effet, soumis à une forte volatilité le prix du Nickel a connu d’importantes fluctuations passant il y a quelques années de 5.000.000 CFP la tonne à 1.900.000 CFP aujourd’hui. En quelques semaines le prix du Nickel s’est encore apprécié et beaucoup prédisent que cette tendance à la hausse n’est pas près de s’arrêter. Un

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des facteurs fondamentaux en est la demande en pleine croissance liée notamment sur le marché des batteries à l’annonce spectaculaire du PDG (Elon Musk) de TESLA (Constructeur automobile américain) qui réclame à l’adresse de la Nouvelle-Calédonie, plus de Nickel pour les batteries de ses véhicules électriques. La Norvège, la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, les Pays Bas sont les marchés les plus porteurs en Europe. Quant à la Chine au Japon ou encore la Corée du sud, leur reconversion dans la transition verte et leurs investissements conséquents à l’image des pays les plus industrialisés sur les 3 continents (Amérique du Nord, Europe et Asie) ne laissent pas présager avant longtemps d’un retournement de situation. Dans la région, l’accélération d’activités extractives offre depuis quelques années aux états sudasiatiques, mais également dans le Pacifique sud, riches en ressources minières, des perspectives de croissance ainsi que l’espoir d’un nouveau développement. Beaucoup y voient de nombreuses opportunités stratégiques pour caresser l’espoir de renforcer la souveraineté des gouvernements sur le territoire national face aux convoitises des multinationales. Toutefois dans plusieurs pays de la région, une crispation se manifeste face à cette industrialisation. Les relations des communautés locales avec leurs gouvernements sont tendues et marquées par des tentatives

de réappropriation des zones minières. Cette industrie intensifie les revendications des communautés locales qu’elle impacte.

L’USINE DU SUD, alors comment cette histoire a bien pu commencer et quelles phases ce projet a-t-il traversé ? Tout d’abord, il s’agit d’un véritable Hold Up avec à l’origine (1992) le Bradage par l’Etat au profit de la société INCO des titres miniers du Grand Sud. En effet bien avant l’accord de Nouméa instituant les transferts de compétences, c’est la société Canadienne INCO qui s’est vu devenir l’heureux propriétaire du “diamant du sud” (Gisement de classe mondiale considéré comme le plus vaste et le plus riche massif minier en latérites du monde). Ce sont aussi des crispations politiques car quelques années plus tard (98-2000) alors que les indépendantistes de la Province Nord, arrivant à faire valoir la nécessité du rééquilibrage en portant le projet d’usine du nord 51% PAYS 49% INDUSTRIEL, se voient opposer à la province sud, qui accentuant le déséquilibre, promeut quant à elle, un projet diamétralement opposé ou la collectivité à défaut de maîtriser sa ressource laisse la part belle à l’INDUSTRIEL 95% contre seulement

ENVIRONNEMENT

l’usine du Sud 5% PAYS. C’est bien là deux visions qui s’affrontent. C’est ainsi que le projet du Nord prend du retard, car l’État rétorque que pour accéder à la défiscalisation elle ne peut concéder aux deux projets en même temps. Nombres de péripéties vont jalonner ce dossier d’usine du Nord ce qui va le retarder jusqu’en 2007 mais pour beaucoup le projet d’usine du sud monter en catimini, reste une stratégie nauséabonde pour uniquement faire obstacle à l’usine du Nord. Pour les indépendantistes, il s’agit d’une vision plus large, car ne l’oubliant pas, la SODIL, institution financière de la Province Iles, qui détient des participations dans la SMSP, est déjà pressenti, dans une optique de partage et de répartition de l’activité générée, pour le transport minéralier. Au-delà c’est 3 fondamentaux, la maîtrise de la ressource (Pays) le contrôle de l’outil de production et la préservation du patrimoine naturel et culturel qui sont défendus par ces 2 collectivités. Contestations des communautés locales ; le projet d’usine du sud et ce depuis le début a toujours rencontrées les contestations des populations locales. Essentiellement pêcheurs et agriculteurs, ils se sont manifestés dès le projet d’usine pilote, refusant d’être traités en cobayes. Malgré les mobilisations, malgré les fuites d’acides, le décrochage de l’émissaire marin (Tuyau) récupéré par le Bético, les poissons morts retrouvés sur les plages, la pollution apparente de Prony et autres dégâts avérés, ils ont dû se résigner. Beaucoup considèrent jusqu’à

aujourd’hui que ce passage en force à laisser un sentiment amer au sein des populations.

Les bienfaits de VALE Puis est venu le temps des formations, puis celui des premières embauches, puis le pacte du Grand Sud est arrivé, la sous-traitance s’est structurée, et tout le monde s’est plus ou moins intégré. VALE s’est 1.250 emplois directs dont près de 600 locaux. Certains diraient “C’est Tout” d’autres diront “c’est beaucoup”. Pour la plupart, à l’île Ouen ou l’île des Pins, voire Yaté, ils sont restés pêcheurs ou agriculteurs. La sous-traitance a pris également sa part d’embauche comme d’activité. En quelques années c’est une véritable culture d’entreprise qui s’est façonnée et beaucoup sont fiers à présent des compétences acquises et du travail accomplit au quotidien. La collectivité a pris des dispositions fiscales et réglementaires pour qu’au bas mot VALE s’engage reste engagé pour au moins sur 35 ans au mieux jusqu’en 2060.

Annonce du départ définitif de VALE En janvier 2019 à Brumadhino au Brésil, la rupture du barrage de résidus de 10 millions de m3 va venir tout chambouler. VALE est contraint de fermer pas de moins de 10 barrages suite à cette catastrophe. En décembre 2019, le couperet tombe VALE est

condamné à 4000 milliards pour les dégâts occasionnés. Cela coïncide à un mois près, avec l’annonce du départ définitif de VALE NC. Les consultations se succèdent notamment avec les coutumiers qui se voient, semble-t-il proposer l’ouverture d’une mine dont ils auraient l’exclusivité de gestion à condition qu’ils adhèrent au projet de reprise avec NCR/New Century Ressource. Depuis août 2020, de nombreux questionnements voient le jour. Pourquoi la société VALE part du jour au lendemain alors qu’elle était engagée sur du Long Terme (35 ans) ??? Réponse de VALE c’est un changement de stratégie de la maison mère. Que vont devenir les employés, les sous-traitants, le Pacte de développement du grand sud des coutumiers ? Réponse ; Il faut renégocier car cela dépend également du repreneur. Pour les salariés, il va falloir licencier car ce n’est plus le même modèle économique. Quelles garanties sur KO2 le barrage de plus de 30 millions de déchets toxiques, sur l’usine d’acide, sur l’émissaire marin… Le 28 août 2020 décision est prise à la tribu de la Conception, au Mont Dore, de formaliser le Collectif Usine du Sud = Usine Pays - USUP. Notre collectivité, par la voix de son président, suit le dossier de près compte tenu de l’actionnariat détenu par la Province au titre de SPMSC Société de participation minière du sud calédonien. La province des Iles Loyauté sera donc une partie prenante au dossier. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

Les phénomènes climatiques et les Assurances

n février dernier, la dépression tropicale forte nommée LUCAS, a dévasté nos îles Loyauté. Son passage n’a heureusement pas enregistré de pertes humaines mais d’innombrables dégâts dans nos cultures et nos infrastructures. Ce bilan provisoire se chiffre à plusieurs centaines de millions. De nombreux Loyaltiens ont perdu le toit de leur habitation et des écoles n’ont pas ouvrir pour la rentrée scolaire comme prévu, mais seulement quelques jours plus tard. Le travail en étroite collaboration avec les communes, qui ont travaillé d’arrache-pied pour la remise en eau, en électricité et en télécommunication, tous les foyers qui ont en été coupés, a été d’une grande efficacité.

Le président de la province a constaté avec une forte déception les appréciations de la sécurité civile quant à la qualification du phénomène climatique bien en deçà de la réalité, il a d’ailleurs fait la demande au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, au lendemain du passage Lucas, que nos îles soient placées en état de catastrophes naturelles au plus vite pour que nos exploitants notamment agricoles et hôteliers ainsi que nos habitants, puissent faire leurs démarches administratives et bénéficier des indemnisations déjà misent en place.

SE PROTÉGER AVEC UNE ASSURANCE

En cas de doute, vous pouvez vous référer à votre contrat ou contactez votre conseiller en assurance.

L’assurance habitation est indispensable pour vous couvrir des aléas de la vie quotidienne. Elle vous permet d’être indemnisé par votre compagnie d’assurance en cas de sinistre dans votre logement que vous soyez propriétaire ou locataire. Pour qu’il soit efficace, un contrat d’assurance habitation doit être clair et compris par l’assuré avant d’être souscrit. En effet, les clauses d’application et d’exclusion doivent être clairement mentionnées sur le contrat, au risque de ne pas être applicables. D’autres mentions doivent être présentes avant la contractualisation, comme l’énumération des garanties, le montant des franchises, les conditions générales, ainsi que la date d’échéance.

Un inventaire des dégâts dans les exploitations agricoles, touristiques et culturels ont été effectué sur les 4 îles afin d’évaluer au plus juste les besoins, pour

Afin de discuter des différentes garanties, il convient de se rapprocher des interlocuteurs privilégiés, à savoir la société d’assurance auprès de laquelle vous souhaitez souscrire votre contrat, un agent général d’assurance, un courtier, ou encore votre banque. N’hésitez pas à vous adresser à plusieurs organismes afin de recueillir des avis différents. Enfin, comparez les propositions qui vous sont offertes, car les compagnies d’assurance sont libres de fixer les tarifs. Ces derniers sont donc susceptibles de varier d’une compagnie à l’autre. Qui bénéficie d’une assurance cyclone ou catastrophe naturelle ? Dans votre contrat d’assurance multirisque habitation, vérifiez que celui-

ENVIRONNEMENT leur venir en aide le plus rapidement. Le plan de soutien sera prochainement présenté aux élus pour un vote lors de la prochaine assemblée de province en avril. Ce plan viendra en complément des indemnisations des assurances notamment pour les structures agricoles et touristiques. On constate néanmoins que les phénomènes climatiques sont de plus en plus fort dans la région, probablement dû au dérèglement climatique. Une situation alarmante pour nos peuples insulaires du Pacifique. Il nous faut agir afin de préparer le mieux possible nos générations futures. Un apprentissage à l’adaptation, le monde change donc le climat change. Plus que jamais, le schéma d’adaptation au niveau provincial est nécessaire. Il permettrait de coordonner et tisser les liens entre toutes les activités portées ou impulser par notre collectivité autour de la résilience territoriale. ci comprend bien une garantie tempête/ cyclone. Tous les dommages provoqués par des vents violents sont ainsi assurés : toit abîmé, tôles arrachées, arbres déracinés… L’assurance catastrophe naturelle fait également partie intégrante de votre multirisque et vous protège contre les inondations, coulées de boue, sécheresse, mouvements de terrain… Pour mettre en œuvre cette garantie, il faut un arrêté interministériel de catastrophe naturelle publié au Journal Officiel. Vos démarches en cas de cyclone ou de catastrophe naturelle Contactez votre assureur par téléphone, e-mail, lettre recommandée pour l’informer du sinistre dans les : • 5 jours ouvrés en cas de cyclone ; • 10 jours à compter de la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle. L’assureur peut prolonger ce délai en fonction de la situation. Ces délais sont un maximum. N’hésitez pas à prévenir votre conseiller au plus vite. Ensuite adressez-lui la liste des dommages subis à partir des photos, factures correspondantes (si vous les avez) … ainsi que l’estimation chiffrée des biens perdus ou endommagés. L’assureur peut envoyer un expert sur place pour évaluer la gravité des dégâts. Votre indemnisation dépend de votre contrat d’assurance. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

ENVIRONNEMENT

RORC, un système d’alerte sur la santé des récifs aux îles Loyauté Le

Le Réseau d’Observation des Récifs Coralliens (RORC) est un suivi participatif de l’état de santé des récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie. Son objectif est de suivre l’évolution de l’état de santé des récifs coralliens du Caillou face à des changements globaux (changements climatiques, proliférations d’acanthasters, surexploitation de certaines ressources…) et sur le long terme. Les données collectées servent de signal d’alarme en cas de dégradation. Aux îles, la Province des îles Loyauté a mis en œuvre le financement du projet RORC avec comme coordinateur technique et scientifique, la société CORTEX.

e RORC comprend 88 stations de suivi, dont 32 dans les îles Loyauté : 17 sur Drehu, 9 sur Iaaï et 6 sur Nengone. Il s’agit d’un suivi annuel : les observateurs retournent chaque année sur les mêmes récifs afin de mesurer l’évolution de leur état de santé.

Dossier détachable pages 23 à 30 BILAN 2020 - DREHU Nengone et Iaai seront publiés dans nos 2 prochains numéros. Supplément détachable en pages centrales ! La pêche représente une autre menace. Le piétinement des coraux lors des ramassages de coquillages et des coups de pêche entraîne la dégradation des habitats, qui offriront en retour moins de refuges aux poissons et invertébrés.

Il faut en moyenne 15 ans à un récif pour se régénérer après une perturbation importante

Au cours de la campagne 2020, 65 observateurs des îles Loyauté encadrés par Sandrine Job, biologiste marin de la Société CORTEX, ont participé à ce projet de surveillance marin.

Les stations observées sont à la demande de la population, généralement en lien avec leurs inquiétudes quant à la dégradation (actuelle ou future) des récifs. Lors de l’intervention de Sandrine Job au faré de Luecila à Lifou, les habitants l’ont sollicité pour observer un endroit très fréquenté par les touristes afin d’évaluer son état de santé actuel et son devenir sur le long terme.

En impliquant un large public non scientifique dans les excursions d’observation, la province des îles Loyauté a souhaité sensibiliser sur la dégradation des récifs et inciter des changements de comportement pour une meilleure préservation.

Le bilan reste globalement satisfaisant sur les îles Loyauté malgré quelques récifs en état de santé moyen en raison de conditions environnementales peu favorables aux coraux (comme par exemple sur Mou, Luengöni et Patho où des résurgences d’eau douce se jettent dans le lagon).

“C’est sur la terre qu’on doit changer les choses”, explique Sandrine en faisant allusion aux pollutions humaines terrestres (eaux usées, déchets) qui terminent leur itinéraire à la mer.

Les récifs coralliens abritent de très nombreuses espèces sous-marines, dont certaines personnes se nourrissent et d’autres en font leur “gagne-pain”, alors préservons cette richesse avant qu’il ne soit trop tard !

Le RORC, Réseau d’Observation des Récifs Coralliens Le RORC a vu le jour en 1997 grâce à une initiative de la Province Sud, puis s’est étendu sur l’ensemble du territoire en 2003 avec le soutien de l’IFRECOR (Initiative Française pour les Récifs Coralliens). A partir de 2011, d’autres partenaires (Pala Dalik, Aquarium des lagons, Province Nord, ŒIL, CCCE) et de nombreux bénévoles ont permis de développer ce réseau de suivi. En 2017, la Province des Iles les a également rejoints. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

24 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

ENVIRONNEMENT

BILAN 2020

Drueulu

Chateaubriand

Évaluer l’état de santé des récifs coralliens : tout le monde peut participer ! Le RORC est un réseau de surveillance de la santé des récifs coralliens de NouvelleCalédonie impliquant les populations locales. La province des îles loyauté est dotée de 32 stations d’observation, dont 17 sur Drehu : 10 sont suivies en apnée depuis 2019-2020 et 7 en scaphandre autonome depuis 2004. En apnée ou en plongée, les bénévoles observent le récif selon un protocole scientiﬁque standardisé mais suffisamment simple pour être utilisé par tous. Les évaluations sous-marines sont menées sur les trois compartiments qui composent un récif : les habitats récifaux, les poissons et les invertébrés. Elles consistent à répertorier certaines espèces témoignant de l’état de conservation du récif ou de son exploitation par l’homme. Par exemple, les observateurs sous-marins comptabilisent les oursins et les holothuries, essentiels au bon fonctionnement d’un récif, les espèces de poissons les plus pêchées (dawas, picots, saumonées...) ou encore notent la présence de prédateurs du corail comme l’étoile de mer Acanthaster planci, de coraux cassés ou malades. Référente scientiﬁque : Sandrine Job, biologiste marin, société CORTEX Novembre 2020

Santal Nord

Mou

Santal, Chateaubriand et Luengöni

u cours de la campagne de suivi 2020, l’état de santé des 17 stations d’observation de Drehu a été évalué grâce à la participation de 37 observateurs bénévoles. t La campagne 2020 a donné lieu à l’implantation de trois nouvelles stations de suivi sur Drueulu. À l’issue de cette campagne, huit des 17 récifs suivis sont en bonne santé, sept en état satisfaisant et deux présentent des vitalités moyennes. t Au cours du temps, la majorité des récifs sont en état de santé stables (12 stations), un récif s’est amélioré (Jinek) et un récif (Hnasse) est variable, ayant connu une phase de dégradation puis de régénération. t La couverture corallienne globale (moyenne sur les 17 stations de Drehu) est de 38%, valeur nettement supérieure au recouvrement moyen sur l’ensemble du territoire (29%). Elle est hétérogène : les baies de Chateaubriand et Santal abritent des récifs aux coraux particulièrement denses tandis que les récifs de Mou et de la baie de Luengöni sont pauvres en coraux. t Les poissons cibles de Drehu sont globalement plus abondants mais moins variés que ceux du reste du territoire et des autres îles Loyauté, avec (en moyenne sur les 17 stations de Drehu) 4,1 espèces cibles par station et 30 poissons/100m2. Là aussi, les valeurs obtenues sont très différentes d’un récif à l’autre. Quatre des récifs de Drehu sont dans le Top 10 des récifs les plus poissonneux du RORC (Hnasse, Jothie, Xepenehe et Ngöni). t Pour les invertébrés, la situation s’inverse, avec des populations globalement moins abondantes et moins variées que sur le reste du territoire et les autres îles Loyauté, avec 4,8 espèces cibles par station et 43 invertébrés/100m2. Trois récifs côtiers sont particulièrement pauvres en invertébrés cibles (Jo ne Weg, Kanaï et Masabiel). Deux récifs abritent des populations très abondantes, notamment d’holothuries ananas verts (Jothie et Hniekej). t Aux jours des observations de terrain, les récifs ont affiché des niveaux de perturbation variables : huit sont peu perturbés, trois moyennement perturbés et six fortement perturbés. L’origine des perturbations est naturelle : prédation par des invertébrés corallivores (Drupella et Acanthaster) et coraux cassés par la forte houle générée par la dépression Gretel (mars 2020).

Outil de communication adapté du projet ACROPORA (OEIL, CCCE) - Conception : CORTEX - Crédit photos : S. Job Réalisation graphique : Cédille - Édition 2020

CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

LÉGENDE État de santé global

Bon

Satisfaisant

Moyen

Mauvais

Évolution de l'état de santé Amélioration

Stable

En détail…

Dégradation Cap des Pins

Joj

Faible Modéré Élevé

Couverture corallienne Densité des macro-invertébrés

Anew

Densité des poissons

Kanaï

Baie de Wadra

Hniekej

Coraux cassés et nécrosés, détritus et engins de pêche Plongée en bouteille

Xodre

Plongée en apnée

MOU 10 septembre 2020 Cap de Flotte

rès exposé aux alizés et à la houle océanique, le suivi de 2020 a été particulièrement difficile, bravo aux observateurs !

Deux stations ont été implantées en 2019 en réponse aux inquiétudes des habitants de la zone suite à la construction, et prochainement à l'entrée en exploitation, d’un hôtel de luxe. La première a été installée en face du futur hôtel (Kanaï) et l’autre au sud de la baie de Wadra (Hniekej). Toutes deux situées au sein d’un étroit platier côtier peu profond, elles abritent des coraux et des poissons de petit taille. La présence marquée de certaines algues vertes suggère des apports d’eaux douces via des résurgences de la nappe phréatique dans le lagon.

Merci aux observateurs : Vita Longue, Billy Magulu, Louis Passil, Bruno et John Rokuad.

FA I T S M A RQ UA NT S S U R C H AQ U E RÉ C I F

HNIEKEJ Une abondante population d’holothuries ananas vert est

KANAÏ Comme l’an passé, le corail est rare au sein de ce récif, limité par la faible hauteur d’eau, un hydrodynamisme fort et de probables arrivées d’eau douce. Les peuplements de poissons et d’invertébrés sont également peu abondants et peu variés.

Des holothuries ananas verts.

Les algues vertes sont abondantes, laissant supposer des arrivées d’eau douce.

observée. Egalement connues sous le nom de bêches de mer, elles jouent un rôle écologique fondamental pour la santé des récifs, en puriﬁant et aérant le sable et en participant au recyclage des matières détritiques. De plus, comme tout autre être vivant, elles appartiennent à une chaîne alimentaire.

26 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

ENVIRONNEMENT

Pointe Daussy

Luengöni Jo ne weg Luengöni

Cap des Pins

Joj

Anew

Kanaï

LUENGÖNI 9 juin 2020

a baie de Luengöni est dotée de deux stations de surveillance des récifs depuis 2004 : la première en milieu de baie au sein d’un champs de massifs coralliens et la deuxième sur la barrière, à proximité de la fausse-passe. Le suivi est assuré par l’association Pala Dalik tous les ans pendant les vacances d’avril. Comme sur Mou, des apports d’eaux douces par des résurgences de la nappe phréatique semblent avoir façonné le paysage récifal : les algues (particulièrement vertes) sont abondantes, les coraux rares et les bénitiers absents malgré la présence de substrats de ﬁxation adéquats. Coraux et bénitiers supportent mal la dessalure.

Merci aux observateurs : Valentine André, Julie et Maxime Dumortier, Charles Froger et Sandrine Job.

FA I T S M A RQ UA NT S S U R C H AQ U E RÉ C I F

JO NE WEG La stabilité de ce récif depuis le démarrage du suivi indique que les conditions environnementales y sont constantes depuis près de 20 ans.

LUENGÖNI Bénéﬁciant d’eaux claires et bien renouvelées de par sa proximité avec l’océan, ce récif abrite étonnamment très peu de corail vivant, et ce depuis 15 ans.

Les poissons sont rares et très craintifs. D’après les coutumiers, la pêche de nuit en serait la cause.

Grâce au nouvel indicateur « jeunes coraux », la dynamique de croissance de ce récif est néanmoins attestée.

CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

LÉGENDE État de santé global

Bon

Satisfaisant

Moyen

Mauvais

Évolution de l'état de santé Amélioration

Stable

En détail…

Dégradation

Faible Modéré Élevé

Couverture corallienne Densité des macro-invertébrés

Göfeni

Densité des poissons Hnetim

Coraux cassés et nécrosés, détritus et engins de pêche

Pointe Lefèvre

Cap Mandé Baie de Drueulu

Masabiel Drueulu

Plongée en bouteille Plongée en apnée

DRUEULU 8 et 9 août 2020 Wedrumel

n concertation avec les coutumiers et l'association Lyto Fishing, œuvrant pour la préservation de l’environnement de Drueulu, trois nouvelles stations de surveillance des récifs ont été implantées en face de la tribu. Ces récifs, qui ont vocation à être suivis sur le long terme, ont été choisis par les membres de l’association car ils présentent un intérêt en matière de conservation des habitats et des ressources marines : t Le récif côtier de Masabiel est très proche de la tribu. C’est un lieu de pêche vivrière où la chasse sous-marine a récemment été interdite. t Le récif de Hnetim est sous inﬂuence océanique. C’est également un lieu de pêche vivrière mais moins fréquenté de par son éloignement de la tribu.

Merci aux observateurs : Guamane Ausu, Glwadys Bako, Casie Case, Célestin et Kodrue Goue, Paul Hnahene, Pipie, Kopale et Weze Hnanganyan, Nicolas Taua et Jonathan Zeoula.

t Le récif de Göfeni est situé en plein océan. Réserve coutumière intégrale, toute forme de pêche y est désormais interdite. Avec la participation ﬁnancière de l'Office Français de la Biodiversité via le Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Calédonie

FA I T S M A RQ UA NT S S U R C H AQ U E RÉ C I F

MASABIEL Ce récif abrite des poissons craintifs (donc peu nombreux dans nos inventaires), attestant de la pression de pêche. La population de bénitiers est l’une des plus abondantes de Nouvelle-Calédonie.

HNETIM Tous les indicateurs de la santé

GÖFENI Un nouvel indicateur de la santé

La couverture en corail vivant est assez élevée pour un récif côtier.

Un récif très vivant abritant des coraux denses et variés.

De gros perroquets bleus ont élu domicile sur ce massif océanique.

28 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

du récif sont réunis : habitats et coraux variés, bonne dynamique corallienne (beaucoup de jeunes coraux), invertébrés abondants dont des espèces essentielles à son bon fonctionnement (oursins, holothuries, bénitiers…). Comme sur Masabiel, les poissons y sont craintifs (pression de pêche).

des récifs a été testé en 2020, consistant à comptabiliser les jeunes coraux de taille inférieure à 5 cm, informatif de la dynamique du récif. Göfeni est un des récifs du RORC les plus fournis en petits coraux, avec six individus par mètre carré ! Seul bémol à la vitalité du récif : des invertébrés peu abondants et peu variés.

ENVIRONNEMENT

Hanawa

Hunëtë

Siloam

Luenem

Pointe Aime Martin

Ngöni

Qajaxaz

Easo Xepenehe

Jua

Jinek Lue Engen

Pointe de Easo s

Xepenehe

Pointe de Xepenehe

Baie du Santal

SANTAL NORD 8 juin 2020 18 et 19 juin 2020

e nord de la baie de Santal est doté de six stations de surveillance : trois suivies en bouteille depuis 2004 et trois en apnée depuis 2019.

Sous inﬂuence d’eaux claires et bien renouvelées, tout en étant protégée des principaux assauts de l’océan, la baie de Santal abrite quelques uns des plus beaux récifs de Drehu. Ceux peu profonds sont remarquablement denses et variés en coraux vivants, ceux plus profonds situés au pied de la falaise calcaire (Xepenehe et Qajaxaz) le sont naturellement moins. Les récifs à ﬂeur d’eau ont souffert du passage de la dépression Gretel mi-mars 2020, générant un nombre élévé de coraux cassés.

Merci aux observateurs : Valentine André, Julie et Maxime Dumortier, Charles Froger et Sandrine Job. Guy et Pierre Bonua, Christian Ehwyimane, Elsa Freshet, Bastien Jourdan, Martin Ijezie, Thierry, Thomas et Romain Rochat, Marvin Soate, Bagus Waheonemene et Cyrille Waixaca.

FA I T S M A RQ UA NT S S U R C H AQ U E RÉ C I F

XEPENEHE C’est l'un des récifs les plus poissonneux du réseau de surveillance RORC. On y observe chaque année des bancs de poissons-perroquets, dont les réputés perroquets bleus, des bancs de picots bleus et de belles loches.

JINEK

Malgré sa fréquentation par les touristes, ce récif se porte très bien et s’est même amélioré sur les 15 dernières années. On y trouve davantage de bénitiers et d’oursins, deux animaux indiquant et participant à la bonne santé des récifs.

QAJAXAZ Ce récif est très stable depuis

Récif dominé par les coraux morts et les algues mais abritant de nombreux poissons herbivores.

La station de suivi traverse des massifs coralliens très vivants.

Démarrage de la station au niveau d’une dalle colonisée par de petits coraux et des éponges encroûtantes.

JUA Bien que toujours aussi vivant depuis l’an passé, ce récif a tendance à voir sa couverture en algues augmenter, au contact des poissons-demoiselles Stegastes. Aussi, en 2020, un grand nombre de coraux nécrosés ont été notés, résultant de la prédation par une acanthaster et des coquillages Drupella.

LUE ENGEN Récif riche et varié, abritant

NGÖNI Situé au sein d’une réserve coutu-

Un très joli récif subissant des perturbations naturelles, à surveiller !

Un récif ﬂorissant en très bonne santé.

Beaucoup de jeunes coraux sont présents, indiquant que ce récif est train de se régénérer.

d’abondantes populations de poissons et d’invertébrés, c’est l’un des plus beaux du réseau de surveillance calédonien. Longue vie à la « Fleur » de Santal !

2004, tant au niveau de son habitat que de la faune marine qu’il abrite. La station de suivi traverse une zone de dalle plane puis de débris coralliens en pied de falaise et enﬁn longe une paroi récifale abrupte riche en coraux.

mière, les poissons y sont variés, nombreux, de grosse taille et peu farouches. Les coraux pourraient y être plus denses mais ont subi les effets de la houle dans les années précédant le démarrage du suivi.

CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

ENVIRONNEMENT

Pointe de Châteaubriand

Luecila

Jothie Qanono

Baie de Châteaubriand

Hnasse Honem We

BAIE DE CHATEAUBRIAND 10 juin 2020 8 septembre 2020

a baie de Chateaubriand est la plus urbanisée de l’île. De Honem à Luecila s’étendent des habitations, commerces, industries, bâtiments administratifs, hôtels, ainsi que des infrastructures portuaires dont la marina de Wé.

QANONO Structurellement peu complexe, ce récif est quasi exclusivement recouvert de plaques de coraux encroûtants. Suivis depuis près de 20 ans, la couverture corallienne s’est étendue et les bénitiers et oursins sont plus nombreux au ﬁl du temps.

Les récifs suivis sur Chateaubriand font partie des plus denses en coraux vivants du réseau de surveillance RORC. Deux de ces récifs (Hnasse et Jothie) font aussi partie des plus poissonneux du territoire. Merci aux observateurs : Valentine André, Julie et Maxime Dumortier, Charles Froger et Sandrine Job. Claude Lalie, André Maho, Marvin Waitronyie et Darryl Wapae. FA I T S M A RQ UA NT S S U R C H AQ U E RÉ C I F

La baie de Chateaubriand est originale par la prédominance de ses coraux encroûtants.

JOTHIE Zone de nurserie pour de nombreux poissons (picots, perroquets, loches…), ce récif semble très fréquenté par les pêcheurs au ﬁlet. Il détient le record du nombre d’holothuries ananas verts du réseau de surveillance calédonien.

HNASSE Après un épisode de dégradation corallienne entre 2012 et 2015, le récif est en phase de régénération et a retrouvé en 2020 son état d’avant 2012. Les poissons y sont particulièrement nombreux et variés.

HONEM Il détient le record de la couverture corallienne la plus dense de notre réseau de surveillance, se partageant entre des zones planes recouvertes de coraux encroûtants et une zone colonisée par des coraux variés aux formes complexes.

La pêche au ﬁlet dans les zones de nurserie des poissons menace les stocks de poissons adultes.

Un récif très dynamique qui abrite des coraux denses et variés.

Le taux de corail vivant est un bon indicateur de la santé des récifs. Ici il atteint 70% de la surface du récif.

30 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

tro së asë a ce Mekiny ominâ : ke DËG : DËËG : Loi matre lepe trije ej ! môk ame kalöta hia ! “DENGUE” :

Ace ni ej ileoden !

Drehu : Kama Fulilagi ALK

Iaai : Diane Bae ALK

Nengone : Doriane Etoroi ALK

Ame la itre tresitre ke tha ka hamëne asë kö la meci ne dëëg. Ame hi la ka hamëne la meci cili ke la tresitre hna hëne ka hape Aedes aegypƟ. Ka mele eje xötreithe la itre uma. Ame la haneköne eje kacoco catre hna hetrune hnine la itre trengene ewekë tune la peleitre nyine kepe engen, trengene miitr,sima me itre xane ju kö. Tha ka iameci kö la ka ithinyi itre ej.

Caa hia ominâ adre me ham dëg. Xaca thibi mâtrân ame ham môk, wale Aedes aegypƟ. Ame ka mötr hoton je ta hnyaba. Haba xâûen m’ame mokutr hnyi taben je tangen sei, hna töön sei, kaushu iny je loto ae kueny jut, mook, sima. Haba o minâ hnyi sa cuba me je kanivo m’adre me caa ham môk. E bë dhö hwadeny.

Deko ma ileoden ore nodei nine kore ci kanon ore uedre “ladage”, Aedes aegypƟ, so kore nine ci kanon ore waia nore uedr “ladage”. Ci ciroi gurul ore ta ‘ma. Ore ta wagidrogidro ni bone ci hma ri ceden ore ta necanga yeserei, ri ta canga amaserei, ta awawacu, ta cenge ia, ne ta wi, ne. Ore nodei no ta gutawadong, ne ta lani awaƟn deko ma ci hueƟ te ore waia nore uedr. Ore ta hna ikuc nore nodei nine omelei deko ma numu uedren.

Troa öhne tune ka la Aedes aegypƟ ? Ame la ngöne eje ke ka wetrewetre hna thatha hane hnei ka wië ngöne waca ne eje ka he hutrö. Ka heji atre e lai me hejihej. Ka sesë thaupu me hmek. Thene la itre öni cili itre öni föe casi hi la ka iji madra. Ame tresitre föe ke ka hnahone lae ca atre lae wene wakuja, ketre eje a iëne la itre götrane ka hetre Ɵmi ka lailai. Itre hatrene ka qejeqeje dëëg Hetrenyi lae 4 lae pengöne wanamec. Ketre maine hna Ɵithi nyipunieƟ hnene la ketre ej ke ijije troa Ɵthi nyipunieƟ hnehne lo köni xa wanamec. Ame la kola Ɵthi së hnei dëëge ke tro së lai a idreuthe traqa koi 39° maine 40°, akötre he, genyi me akötre ngönetrei, ketre troa waxamadra la ngönetrei me xoxo (thupene 4 a tro koi 5 lae drai). Nyine troa kuca e Ɵithi nyipunieƟ jë hnei dëëg ! E kola mekune ka hape hna Ɵthi nyipunieƟ hnei dëëg, ke tha tro pi kö a iji wene “aspirine” ke wanga jole catre jë. Tro pe a canga wai droketre ! Qanyine casi hi la xomi madra troa qaja ka hape hna Ɵithe la atre hnei dëëg. Tro droketre lai a thuemacanyine la itre ka huliwane la inyië ngönetrei matre nue poizine e cili hnei nyipunieƟ hna lapa. Ketre tro la atre hna Ɵithe hnei dëëge a thupëne hnyawa angeice jëne la itre poizine ka humuthi tresitr. Celë hi matre tha tro kö la tresitre a heje la itre xane me tro fë trongëne la meci ne dëëg. Troa alua nyidrawane itre hnë hnahone la itre tresitre ngöne la wiik ! Ame la nyine ka sisitria troa sengöne la itre tresitr, tre, troa huliwane hnyawane me jume la itre poizine ka humu tresitr : ene la troa nenge trije la itre trengene Ɵmi ka lapa huƟ xötreithe la itre hnalapa.

32 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

Kâmâu hna eng minâ eling a Aedes aegypƟ ? E hlitr unyin me je oong sisitr hau hon li caan. Ame ûhûlû hnyi lany, ke thibi hnyi ûen ame mokutr hnyin seûnö. E ka gâ me e bë dhö hwan. Hake minâ momo thibi ame ijem dra. E ka xâû m’ame hakekenyâ wan thauzan ûseiny je wakuny. Ke ame ûca köiö ae alai ke kalaötr ka xâû hnyin. Je haten dëg E hu vëk ûseiny mekiny dëg. Uje ne kâtr ke mâtrân me uma ka lukâutr anyin a u caa tung ge keihen bi. Je haten dëg : fiva (39/40°), habang ban me seehnyin, mekiny je hna hûjö, me je tang dra hnyi unyin k’ame ham be ûdravic (4 kö 5 ta bong hwaban dö). Hnabikâu ! Ane oo dhö môk ane ke hat ae tang ka dëg, me e soo ka caa ijem “Aspirine” caan ae xana ka ohwegiâ môk. Tiga wadring kö droketre! Hook dra thibi ae xana he ka ohnathoâ môk. Adre me he hminya ka thuhmeto aten pitalu m’adre me hlingâ je minâ a deny je thatûnyi hobikâu e. hnân söng tavët adre me laba ûhakekenyi, e soo ame he at eji ae môk ka lukâutr ame caa he o minâ ka dââ me ham môk ka keihen. O lo hinglââ je tangen köiö hnyi wiik ! Hnân kic ge mötr me e soo he ka bwec je minâ a deny je ûnyi hnân lukâudrâ je unyita ame caa dööta. E Ɵ hing ûnyihnathu he ka degec hota köien je ûnyi ame mokutr beû helâ je tangen köiö hoton je ut hnyaba.

Korion kore co ule kacen ore Aedes AegypƟ ? Hnengom ni bon dridri, hna ƟƟl ne hna sisil gada, ri rue wata ri co. Bone ci ikuc ri ran ka nidi ci ikuc ngei ma ci rulu kei du. Bone ci dede paekoc ka thu hnec. Sen ore ehna nine omelei, hmenewe so kore ci kua dra. Ma ci ha sa thete, ore nine hmenew ci hnapon ta sedorengome kore tenen ri ta guƟn me kabesi. Neakacan nore uedr “la dengue” Numu ece kore pengen ore uedr. Deko ma ko eje ha hna cori ore uedr “la dengue”, ko eje ha deko yawe co cori, thuni co cori ose uedr “dengue” yawe. Ore ci akacan melei ci ice kore fiva (39/40°), ci jo re hawo ne ci nidranidra, ci jo re hnengom, sese te ne ilore ta gutac me dricadrica ri ngome me ci yara keric (melei ri thuben ore hna ikuc, ri ta econ caa sedongon ore rane). Ore bane rue ! Ngei me ci uni ore uedr omelei, cange me ci uane ko ci cori ore uedr “la dengue”, melei deko co kua kashe “aspirine”, wen’ore thuni co hue hma kore uedr ca co dra du hnor. Co canga hueƟ ibetuon sei droketra. Yo dra so kore thuni co aehngeni ko ngei ci cori ore uedr cange deko. Thubenelo, melei bone ha co auaneni jew’ore hnayongome ci uletedren ore ta ciroi ni eje, ha thu co atangoni ore ehna nine me tho gurul ore hnameneng. Bane cagoren ore nodei ngom ci menenge acenon ore ngome me uedr, ko bon ome co ule tedreni bone ko ngei me da kuli bone yawe ka da co kanone te ore uedr jew’ore ehna nine osoten. Co ruaban ore so guhne ni kaetei nine, co ha rewe ri wiik ! Ore ruace me roi co rue sone deko co ikuc ko co yose ore ta serei re kokora ne shici ka co piecicilebut ore ta so guhne ni nine inom’ore ta hnathea gurul ore ta hna meneng.

SANTÉ

La DENGUE : une affaire qui concerne tout le monde ! Tous les mousƟques ne transmeƩent pas la dengue. Seul l’Aedes aegypƟ transmet le virus. Il vit uniquement autour des maisons. Ses larves sont élevées dans les sous-pots, récipients à boutures, vieux pneus, boîtes de conserve, citernes, etc. Les mousƟques des mangroves et des caniveaux ne sont pas porteurs de virus. Leurs piqûres ne sont pas dangereuses. Comment reconnaître l’Aedes aegypƟ ? Son corps est noir, avec des taches et des rayures blanches, surtout sur les paƩes arrières. Il pique le jour et principalement au coucher du soleil. Son vol est silencieux et prudent. Chez ces insectes, seules les femelles se “nourrissent” de sang. La femelle pond une centaine d’oeufs à chaque ponte et pour déposer ses oeufs, elle choisit des endroits où il y a de l’eau stagnante claire. Les symptômes de la dengue Il existe 4 sérotypes de virus. Le fait d’avoir déjà contracté un type de dengue ne protège pas des autres types. Les signes de la dengue sont, la forte fièvre (39/40°), les maux de tête et la faƟgue, les courbatures généralisées (muscles et arƟculaƟons), puis des plaques rouges sur le corps avec démangeaisons (4 à 5 jours après). Ce qu’il faut faire ! En cas de dengue ou de présompƟon, ne pas prendre d’aspirine car il y a des risques de complicaƟons hémorragiques. Consultez rapidement votre médecin ! Seule une prise de sang confirmera le diagnosƟc. Il informera les services sanitaires afin qu’une acƟon de démousƟcaƟon soit menée autour de votre domicile. Pour protéger son entourage, la personne malade doit rigoureusement se prémunir contre les piqûres afin qu’elle ne transmeƩe pas le virus à d’autres mousƟques.

RECOMMANDATIONS Éliminer les gîtes larvaires 2 fois par semaine VIDER : Bâches et plasƟques Sous-pots Seaux, vases, récipients Matériels de jardin Bateaux Coquillages DécoraƟons, jouets ... NETTOYER : Récipients à bouture Bassins Ecuelles et abreuvoirs d’animaux Gouƫères Feuilles mortes accumulées et branches coupées ... JETER : Tous les débris Noix de coco Pneus Carcasse de voiture, déchets encombrants (ou les percer) ... TRAITER : Siphons Regards de sol Piscines (chlore) Plantes qui peuvent retenir de l’eau, traiter avec un insecƟcide de jardin (ananas fleur, broméliacées) ... Tout récipient doit être vidé et froƩé pour éliminer les oeufs ,et mis à l’abri de la pluie. Couvrir les réserves d’eau et les citernes avec une mousƟquaire, meƩre à l’abri les barbecues et INCITER ses voisins à agir aussi... © DASS Direc on des Aﬀaires Sanitaires et Sociales.

Eliminer les gîtes larvaires 2 fois par semaine ! La meilleure des protecƟons consiste à se protéger des mousƟques à la fois, par l’uƟlisaƟon de répulsifs et des insecƟcides, et principalement par la destrucƟon des gîtes potenƟels pour les mousƟques comme les réservoirs d’eau stagnantes autour des habitaƟons.

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SANTÉ

LES PLANTES MÉDICINALES du pays Drehu Tan Unë

a conception de la maladie dans le monde kanak est différente des occidentaux. Elle est vécue comme un déséquilibre de la personne en tant qu’être social vivant au sein d’une communauté qui fonctionne au rythme de la coutume. De cette conception de la maladie découle une médecine traditionnelle qui soigne le corps, l’esprit, mais également les conflits relationnels. Elle fait partie intégrante de l’organisation sociale kanak.

Cette médecine traditionnelle fait partie du patrimoine Kanak et tous ces traitements comportent des aspects secrets qui sont l’une des conditions majeures de leur réussite. Sans transgresser ces secrets, avec Tan Unë du district de Gaïca, découvrons l’utilité de quelques plantes médicinales traditionnelles qui poussent sur la terre de Drehu.

UN VOEU POUR PROTÉGER NOS SAVOIRS TRADITIONNELS En février dernier, le président Lalié a émis un vœu relatif à la protection des savoirs traditionnels (cf. Vœu n°2021-21/API du 9 février 2021). Ce vœu voté à l’unanimité a pour objet de solliciter la Nouvelle-Calédonie, compétente en la matière, d’accompagner la province des îles Loyauté, dans une dynamique de promotion et de protection de savoirs traditionnels. En effet, lors de sa déclaration de politique générale, il a prôné une gestion durable de ces ressources, un respect de ces cultures, de ces traditions et de ces valeurs intrinsèques du savoir traditionnel, pour la défense et la promotion de l’indépendance comme droit inaliénable des peuples autochtones. Pour autant, désirant encourager et récompenser la créativité et l’innovation authentiques issues de ces savoirs traditionnels, les détenteurs et les utilisateurs se doivent d’évoluer dans un cadre légal qui protégera de la mauvaise utilisation, de son exploitation illégale voir de son détournement qui conduiront à sa disparition progressive.

KAPI, SAUGE BLEUE (LABIÉES)

JILIG, HERBE DE LA FAMILLE DES COMPOSÉES

Contre la gastroentérie (idreuth, akötrehni, hmitra me trohni).

Contre le mal des oreilles (Akötre hnagenyë) causé par les plongées successives (xuxu) dans les profondeurs de la mer.

HOLALES (HOLASEZ), FAUX TOPINAMBOUR OU HERBE À COCHON (COMPOSÉES)

WAIJIJ, PISONIE DE PONDICHÉRY (NYCTAGINACÉES)

Pour guérir les durillons (Oiny) des mains ou des pieds causés par la sécheresse de la peau.

Contre les irritations des yeux provoquées par la sève d’une liane lors du débroussaillage d’un champ (alameke hna sian).

WAHLEKÖTI, FOUGÈRE SCOLOPENDRE (POLYPODACÉES)

POJË, ARBRE DE LA FAMILLE DES RUTACÉES

Pour traiter la gratte ou ciguatera (engön) causée par un poisson ayant mangé l’algue de mer Joxetr qui pousse en même temps que l’igname.

Pour guérir l’ulcération cutanée (piagotr) qui arrive souvent en période chaude.

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SANTÉ

Ne laissons pas le diabète faire des ravages aux îles Loyauté ! Le diabète (trop de sucre dans le sang) est une maladie familiale, causée par l’obésité. Elle est donc évitable (pas d’obésité = pas de diabète).

t c’est assez simple, dès l’enfance, il faut prendre de bonnes habitudes de vie dans 3 domaines. -

L’alimentation, qui doit être équilibrée : faire 3 repas par jour sans grignotage, avec le plus de fibre possible (une alimentation basée sur les fruits et légumes), en limitant la viande et les sucreries (boissons sucrées, gâteaux et glaces). L’activité physique, qui doit être adaptée à ses possibilités, et pratiquée tous les jours. Le bien-être, qui doit être assuré par des moments de détente dans la journée, en se faisant du bien à soi et aux autres.

“Les ennemis sont la malbouffe, la sédentarité, et le stress” Aujourd’hui on peut vivre normalement avec le diabète. A condition d’apprendre la maladie avec des personnels de santé

38 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

(médecins, dispensaires), car le diabète est une maladie chronique donc les médicaments ne suffisent pas. Le vrai traitement du diabète c’est avoir une alimentation équilibrée, une activité physique adaptée tous les jours, et travailler à son bien-être. Pour vous aider, votre médecin organise une prise en charge en équipe. Dans les Iles, l’Agence sanitaire et sociale de NC (ASS-NC) est engagée dans le soutien de cette démarche multidisciplinaire.

“L’ASS-NC aux îles Loyauté” L’ASS-NC soutient la Province en finançant et en organisant la venue sur le terrain dans tous les dispensaires des Iles : -

D’une diététicienne présente chaque mois pour vous accompagner dans l’apprentissage de l’alimentation équilibrée ; D’un podologue présent plusieurs fois par an pour vous apprendre à garder des pieds en bonne santé ; D’un orthoptiste présent une fois par an pour réaliser

l’examen de suivi annuel de vos yeux, le fond d’œil. L’ASS-NC envoie également un médecin de santé publique dans les Iles pour la formation continue des professionnels de santé. L’ASS-NC apporte aussi un soutien financier à l’Association des diabétiques de NC qui tient des stands d’information et de dépistage du diabète lors des fêtes dans les Iles. Enfin, pour les diabétiques en grande difficulté, l’ASS-NC organise et finance des stages à Nouméa en centre-ville dans son Centre d’éducation thérapeutique.

Pour tout renseignement, appelez le 26 90 61

Dr Dominique MEGRAOUA Responsable médical pi Pilote du Programme diabète Responsable du Centre d’éducation thérapeutique ASS-NC - 16 rue Gallieni

Deko co nue ore diabet co ruacethon ore ade wabet !

Ore diabet (melei ore ci nidi hma kore shuga ri dra), melei se uedre ko nore ta hnameneng, ta hna cori hnen ore ta yejecen ka thunite co cori kore ta matran, wene ri ci kodraru hma. Koiko thuni co inithe (hnecon ore ci kodraru hma = deko diabet/deko lare shuga ri dra).

huni co hnecon deko ma ushiwa, co yenone ko ri be morowe co ciroion ore ade daden me tini om : -

Ore ci kodraru melei co tuon ne co yenon : tini kore gula ezien (ri beore- ri ledenad- ne ri lakid) re kodraru ri ran, ka se tho ko co yara kodraru ri kacen menu. Ri pon ore kodraru, melei roi co kodraruon kore ser na ta anga serei, ke co kue ile so kore co ia guia ne nodei kodraru me buruia. (Kodraru me hmare shuga). Roi co yara ened ri nodei ran, lew’ore hneezien me thuni. Co nono : Roi ke inu co numu ta gula ezien re nono ri ran, so inu ne buice joko osoten.

“Ore ta icuhma melei ore deko ci kodraru roi, ta hna acidan, ne yara ua hmaiaion ore ta ushiwa” Onom, melei eje thuni co ciroi ne ilore diabet, roidi co carajewe roion ore uedre lene sen ore nodei ngome ci ruacon ore ta uedr (droketra, ‘ma ni ehna uedr), wen’ore diabet se uedr

me ci menenge me iwe ome sei ej, ka ore ta so serei so deko ma kueil. Ore serei me erabajeu ne diabet melei co thuni co kodraru roi, co yara ened ri nodei rane, ne co ruacon ore co roi kore ngom. Bane konekatu buhnijengo, ore droketra buhnije ci ruac ne ilore ta droketra osoten bane konekatuon ore ruace. Ri ade hnabet, ASS-NC, se ci ruace joko inomelei. L’ASS-NC kore ci konekatu Province co laethuben ore nodei ngome ci hue co ruace ri ta’ma ni uedr ri ade hnabet : -

Ri nodei cekol, drokedra ni kodraru, hna ujeni son’ore co yenon ore co kodraru roi ; Droketra ni wata, ci yara ome ri kenereken, sone co yenon co ule tedren ore ta wata sone co roi ; Droketra ni waegogo, se ci ha sa pina ri kenereken, co ule ore ta warowo ni buhnijengo ne ilore wakakailen ore warowo.

ASS-NC ci sian joko sa kore droketra nore ledran ri ade wabeti, bane yenon ne konekatuon ore nodei hnayongome nore ci ruacon ore ciroi. ASS-NC se ci konekatuon joko hnen ore ta wamane ore “Association des diabétiques de NC”, ri ci seron ore ta

guhne re acarajeweni ne bane tuon ore diabet, ri ta hnaeked me hma ri ade wabet. Bane bun, son’ore ta ngome me ha nidi cori hnei diabet, ASS-NC ci ngoronatan ne ci laethuben ore ta yeno-ruace i Numea, ri ‘ma me hma ni buic “Centre d’éducation thérapeutique”.

Ngei me numu ta hneng, kayelo jew’ore : 26 90 61

Dr Dominique MEGRAOUA Responsable médical pi Pilote du Programme diabète Responsable du Centre d’éducation thérapeutique ASS-NC - 16 rue Gallieni

Traduction en nengone par Doriane Etoroï chargée d’études ALK Nengone.

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SANTÉ

LA MALBOUFFE ! Mais c’est quoi au fait ? n parle souvent de la malbouffe mais en fait, savonsnous vraiment de quoi parle-t-on ? En avons-nous conscience de l’importance et de l’impact qu’a ce mot sur notre santé ? La malbouffe désigne par dérision ou réprobation une nourriture et un régime alimentaire jugés néfastes sur le plan diététique, en raison notamment d’une haute teneur en énergie - principalement des calories vides, due aux graisses et au sucre, et d’une faible valeur nutritive. La nourriture de fast-food, les snacks (frites, chips, biscuits) et sodas en sont des archétypes. Une telle alimentation peut favoriser l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, des dépressions etc. En résumé, la malbouffe avec ses excès est une véritable bombe à retardement pour la santé.

Pou urq quoi aim me-t--on n au utantt la a malb bou uffe e? Quand on mange de la nourriture et qu’on la trouve bonne, ces deux facteurs rendent cette expérience agréable. Tout d’abord, il y a la sensation de manger l’aliment. Ceci comprend son goût (salé, sucré, savoureux, etc.), son odeur et comment on le sent dans sa bouche. Cette dernière qualité - connue comme “orosensation” - peut se révéler particulièrement importante. Les entreprises alimentaires peuvent ainsi dépenser des millions de dollars pour découvrir le meilleur niveau de croquant pour des chips. Leurs scientifiques feront des tests pour établir la quantité parfaite de bulles pour un soda. Tous ces facteurs combinés vont créer la sensation que votre cerveau associera à un aliment ou une boisson spécifique. Le second facteur est la véritable composition des macronutriments dans la nourriture - le mélange de protéines, matières grasses, et glucides qu’elle contient. Dans le cas d’aliments mauvais pour la santé, les fabricants alimentaires recherchent la combinaison parfaite entre sel, sucre, et graisses pour

stimuler votre cerveau et vous donner l’envie d’en reprendre. Tout ceci nous amène à comprendre pourquoi nous sommes devenus “addict” à toute cette nourriture bon marché car les entreprises agro-alimentaires dépensent chaque jour des millions de dollars pour créer des aliments déclenchant des sensations addictives

Stop S to op à cette cette addiction addictiion n et comment com mment s’en débarrasser dé ébarrrassse er ? Tout d’abord, il est important de ne surtout pas se sentir responsable de cette addiction car c’est le système sociétal moderne qui est à l’origine de ces différents problèmes, on nomme cela la société de consommation. En prenant conscience de tout cela, il est alors possible de changer totalement de style de vie sédentaire en adoptant un régime alimentaire sain et en associant au moins 30 minutes d’activité physique par jour. C’est simple, ce que l’on mange il faut le dépenser (voir illustration ci-après). Une des solutions, rapide et efficace, est d’éviter d’acheter de la nourriture industrialisée et conditionnée. Partons sur le principe “Si on n’en a pas, on ne peut pas la manger”. Qui plus est, si on n’y pense pas, on ne peut pas être attiré par elle. Partons plutôt sur le “fait maison”, où l’on saura exactement ce que l’on mange, on en maîtrisera les produits tant pour sa qualité que sa quantité. Nous cultivons dans nos jardins, nos champs toutes sortes de produits alimentaires. Les tubercules (igname, patate, tarot, manioc…), les légumes (chou kanak, épinards, chou vert, tomates, carottes, salade, courgettes…), les fruits (bananes, papayes, pastèques, mangues…). La chasse, la pêche font partis également de nos quotidiens, donc la solution est entre nos mains. Choisissons de manger mieux et notre corps se portera mieux !

Changeons nos habitudes et dites NON à la société de consommation qui pollue notre corps et notre planète ! CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

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44 CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

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Phytocal

Revêtement de terrain de sport nouvelle génération SI PHYTOCAL S’EST SPÉCIALISÉ DANS LE DOMAINE DES ESPACES VERTS ET DES VÉGÉTAUX DEPUIS 2008, L’ENTREPRISE PROPOSE AUSSI SES SERVICES EN AMÉNAGEMENT URBAIN ET EN ESPACE DE VIE. EN 2020, PHYTOCAL S’EST CHARGÉ DE LA RÉNOVATION DE REVÊTEMENTS DE SOLS EXTÉRIEURS SUR DIFFÉRENTS PLATEAUX SPORTIFS. Les équipes de Phytocal sont intervenues aux Érudits à Dumbéa sur les revêtements de sol en gazon synthétique des terrains de rugby et de futsal. Ces surfaces innovantes qui absorbent les chocs se conforment aux normes en vigueur et procurent un réel confort de jeu pour pratiquer diverses disciplines sportives.

DU MADE IN FRANCE HOMOLOGUÉ S’appuyant sur l’expertise du fabricant français Euroﬁeld, spécialisé dans le gazon synthétique, Phytocal s’assure ainsi une garantie de critères strictes de sécurité. Pour les cours de tennis, le revêtement en terre battue artiﬁcielle est résistant au temps et correspond aux exigences

de la Fédération française de tennis. Les terrains de foot et de rugby bénéficient eux aussi d’un revêtement homologué. La densité du gazon synthétique offre un bon confort de jeu, de bons appuis et limite l’abrasivité des chaussures sur les fibres. Ces terrains flambant neufs nécessitent peu d’entretien et permettent aux joueurs d’évoluer toute l’année sur une surface immuable.

UN ÉQUIPEMENT DE POSE Phytocal s’est doté d’un outil de pose pour encoller les lais de revêtement. L’encolleuse automatique permet de réussir les jonctions de rouleaux de gazon. Le revêtement ne laisse ainsi

apparaître aucun défaut. Phytocal dispose aussi d’une lame de nivellement par laser : un outil de précision pour mener à bien le terrassement. Phytocal propose des revêtements adaptés à chaque plateau sportif.

PHYTOCAL 199, rue Georges Lèques BP 12510 - 98802 Nouméa cedex Tél. : 44 55 08 phytocal@phytocal.nc www.facebook.com/Phytocal.NC

SAVEURS D'ZIL

La Banane

Ses bienfaits sur la santé

La banane est un excellent fruit antioxydant aux très nombreux bienfaits pour le corps, l’énergie et la santé. Elle aide grandement à reconstruire le corps en profondeur, à la bonne croissance générale des os, des dents, des ongles, des cheveux, des muscles et des tendons. Elle apporte une grande énergie rapidement disponible, dynamise et revivifie tout l’organisme, et favorise la digestion pour les bananes bien mûres. 1. La banane permet un très grand apport en nutriments, minéraux et vitamines et assure une bonne production de sérotonine. Grande source d’antioxydants, vitamines du groupe B, potassium, magnésium, calcium, phosphore, manganèse et fer. Sa richesse est exceptionnelle, c’est l’un des aliments les plus nourrissants au monde, et le fruit le mieux adapté à l’être humain pour sa croissance. 2. La banane renforce les os et les muscles, ainsi que les ongles, les cheveux, les dents et la peau. Elle augmente les performances sportives, la musculation et la résistance physique, améliorant la durée de l’effort physique, rendant plus endurant et résistant. D’ailleurs, elle est l’alliée quotidien des sportifs mais également des adolescents en pleine croissance. 3. La banane restaure la flore intestinale en profondeur, en améliorant la production des prébiotiques et probiotiques en quantité. Elle participe au soin des parois intestinales irritées, blessées, et renforce les organes de l’appareil digestif. Elle combat le syndrome de l’intestin irritable, le syndrome de l’intestin perméable, et les addictions alimentaires au gluten et au sucre raffiné.

6. La banane améliore la croissance et la résistance des globules sanguins, diminuant ainsi les inflammations intestinales et digestives, combattant la constipation, permettant à l’organisme de prévenir plus efficacement les ulcères du côlon, de l’intestin et de l’estomac, mais encore les brûlures d’estomac et les inflammations chroniques. 7. La banane joue encore sur plusieurs plans dans la digestion, réduisant la diarrhée chronique lorsque le fruit est bien frais et assez dur, et la constipation lorsqu’il est bien mûr voire noir avec des points. 8. La banane assiste l’organisme pour équilibrer et protéger le système cardiovasculaire, calmant l’hypertension artérielle, améliorant le fonctionnement du cœur, et régulant les palpitations cardiaques. 9. La banane est une bonne compagne face aux troubles dépressifs, elle aide à la résilience face au stress et apaise le système nerveux. Elle amène des précurseurs de la sérotonine, une hormone importante du bien-être et de la santé mentale. Elle améliore le sommeil et combat les insomnies quand elle est prise le soir.

4. La banane combat la toxémie globale, les excès d’acides et améliore l’équilibre acido-basique. Elle participe à nettoyer le sang et la lymphe de ses principales toxines, polluants, acides, pesticides, métaux lourds, médicaments et produits chimiques. L’action de détoxination de la banane est encore très peu connue à ce jour, pourtant une cure de banane est extrêmement puissante pour cet effet de nettoyage global de l’organisme.

10. La banane accompagne positivement les processus métaboliques au sein de l’organisme. Elle améliore bien sûr la digestion et l’assimilation rapide des vitamines, minéraux, protéines et nutriments et en outre, elle se digère très facilement si elle est mangée en dehors des repas pour éviter les incompatibilités alimentaires.

5. La banane aide le corps à se débarrasser du mauvais cholestérol et réduit les risques de troubles diabétiques. Elle combat les excès de sucres, de graisses, de toxines, d’eau (œdèmes) et de sels dans le sang et dans l’organisme.

Nous l’avons oublié et pourtant, nos “Vieux” le savaient !

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Recettes ! Brochettes de porc satay à la banane Préparation : 20 minutes - Cuisson : 30 minutes Ingrédients : (4 personnes) 2 bananes 1 filet mignon de porc 1 gousse d’ail 35 cl de lait de coco 2 c. à soupe de sauce soja

80 g de cacahuètes salées concassées 1 c. à soupe de gingembre râpé 4 pincées de piment en poudre 1 c. à soupe de sucre en poudre sel pics en bois

Préparation : Préchauffer le four à 180°C. Commencer par peler et hacher l’ail à l’aide d’un hachoir. Ajouter les cacahuètes concassées, le gingembre râpé, le sucre en poudre, la sauce soja, le piment en poudre et le lait de coco. Mixer l’ensemble afin d’obtenir un mélange homogène. Verser la préparation dans une casserole et faire cuire l’ensemble pendant 10 minutes à feu doux. Veiller à mélanger la préparation pendant sa cuisson. Couper le filet mignon en cubes réguliers et assaisonner. Peler et couper les bananes en tranches épaisses et régulières avant de les assembler avec les cubes de filet mignon sur un pic en bois. Alterner les rondelles de bananes et les cubes de filet mignon. Saler. Déposer les brochettes sur un plat allant au four. Choisir un plat suffisamment grand, les brochettes ne doivent pas se superposer ou se chevaucher afin que leur cuisson soit uniforme. Napper les brochettes avec la sauce auparavant préparée et retourner les brochettes pour que le nappage soit bien réparti. Enfourner la préparation pendant 20 minutes. Déguster ce plat bien chaud, accompagné de riz.

Brownie à la farine de banane Préparation : 10 minutes - Cuisson : 15 minutes Ingrédients : 120 g de chocolat noir 80 g de farine de banane verte (recette de la farine page suivante) 20 g de cacao en poudre (ou à défaut de Maïzena pour le liant) 60 g de sucre complet 1 cc (6g) de levure ½ cc de fleur de sel 60 mL d’huile neutre 100 à 120 ml de lait végétal (soja, coco…) 120 g de compote (ou de purée de banane) Préparation : Préchauffez le four à 180°C. Faites fondre le chocolat au bain-marie. Mélangez la farine, le cacao, le sucre complet, la levure et la fleur de sel. Ajoutez l’huile, le lait végétal et la compote de pomme. Mélangez. Ajoutez le chocolat fondu. Mélangez jusqu’à obtention une pâte homogène. Chemisez un moule à gâteau de papier cuisson et répartissez la pâte. Cuire pendant 15 minutes. A la sortie du four, le brownie est juste cuit voir encore un peu mou. Laissez refroidir et placez au frigo pour 1h avant de démouler. Conserver au frigo dans une boîte hermétique pendant 3 jours ou au congélateur pendant 2 mois. CONSTRUIRE LES LOYAUTÉ

SAVEURS D'ZIL

Comment faire de la farine de bananes vertes Méthode traditionnelle et culturelle : Pour faire de la farine de bananes vertes, il faut les couper en rondelles de 3 à 4 mm. Laisser la peau sauf si elle est trop abîmée par les insectes. Les rondelles sont ensuite mises dans un séchoir ou alors directement sur les tôles du toit sur une grille pour sécher au soleil. Il faut prévoir une protection contre les poussières et les insectes, parfois aussi les rongeurs et les oiseaux… et les enfants Au bout de 2-3 jours, quand les rondelles sont bien cassantes, les retirer puis les stocker dans des bocaux. Elles sont ensuite réduites en poudre à la demande !

Méthodes contemporaines : Temps Exécution : 4 heures - Difficulté : Très facile - Usage : Farine Ingrédients : 3 kg Banane à cuire verte ou 3 kg Banane plantain Préparation : Pelez la banane. Pour aider à l’épluchage, vous pouvez faire bouillir ou cuire à la vapeur vos bananes non pelées sur le poêle pour desserrer la peau ou vous pouvez utiliser un couteau pour couper la peau. Coupez les bananes en tranches fines. Placez-les sur un papier parchemin non blanchit dans un plateau de cuisson. Séchez dans un four bas pendant 2-3 heures. Ou Sécher dans un déshydrateur. Les bananes seront de couleur claire quand elles seront prêtes. Placer la banane dans un mélangeur à grande vitesse ou un thermomix et broyer en une fine farine. Si vous trouvez que vos bananes sont encore collantes et qu’elles ne se moulent pas bien, retirez-les du mélangeur, étendez-les sur un plateau et laissez sécher plus longtemps. Broyer à nouveau, tamiser et conserver dans un récipient sec et hermétique.

A savoir : 3 kg de banane fait environ 1 kg de farine 100 g de farine de blé = 75 g de farine de banane verte La farine de banane verte est idéale : • En cuisine pour lier ou épaissir des sauces, des soupes, des veloutés. • En pâtisserie pour des préparations moelleuses ou qui “gonflent” : gâteaux, cake, brownie, pancakes… • A consommer crue pour épaissir un smoothie, un porridge…

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Bon Appétit !

Le pont de Mouli à LÉKINY

À OUVÉA, LES COULEURS SONT

ENDÉMIQUES LES ÎLES LOYAUTÉ :

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