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Parutions

Journal du Comité international Pierre de Coubertin

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in Insep Le Mag / juillet août 2022

Revue du Panathlon international mai / août 2022 Revue du Centre africain d’Etudes olympiques

Journal de l’Académie international olympique

Prix européen des Lycéens Pierre de Coubertin - Promotion 2022 Revue Ass. des Comités nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique page

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2ème Semestre 2022 Ile de France

Lieux de mémoire et terres d’enjeux Reconnaître, Témoigner, Transmettre, Rayonner et Valoriser: cinq valeurs au service des Mémoires olympiques

par Gilles Lecocq

La Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale (SEIN) a, depuis sa création, encouragé l’entrepreneuriat et favorisé l’innovation technologique économique et sociale, en récompensant les hommes et les femmes qui sont les principaux acteurs du rayonnement de la France à l’international. La Société d’Encouragement a établi son siège dès 1852, 4 place St Germain-des-Prés à Paris. Fondée par Napoléon Bonaparte en 1801 et développé par Jean-Antoine Chaptal, la Société d’Encouragement est devenue tout au long du 19è siècle le centre nerveux de l’observation des inventions en vue d’une reconquête économique de la France par l’innovation. L’hôtel de l’Industrie à Saint Germain des Prés était considéré comme le lieu de rencontres en France des scientifiques et des industriels en s’appuyant également sur des correspondants dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. La Société d’Encouragement est devenue l’un des organisateurs des premières grandes expositions universelles, qui ont fait la France et son industrie à l’international. En 1885, le Comité Français des Expositions et Conventions (CFEC), dont Jacques Dermagne sera un siècle plus tard président, a ensuite pris le relais de la Société d’Encouragement pour accompagner les expositions internationales. Le 14 juin 2022, c’est au nom de l’esprit universel des Lumières, toujours présent à l’Hôtel de l’industrie que le prix Jacques Dermagne fut remis par Olivier Mousson, président de la SEIN à trois institutions qui ont pour missions majeures de s’ouvrir aux réalités des relations internationales compétitives et coopérative : la Fondation Pierre Fabre (représentée par sa Directrice Générale, Béatrice Garrette), le Comité National Olympique et Sportif français (représentée par sa Présidente, Brigitte Henriques) et le Comité Français Pierre de Coubertin (représenté par son Président André Leclercq).

La médaille du graveur Tiolier, créée en 1805 pour la Société d’Encouragement représentant une femme debout et de face, vêtue à l’antique, tendant de sa main droite fut ainsi remise symboliquement aux lauréats du Prix Dermagne. Ce fut l’occasion pour André Leclercq, Président du Comité Français Pierre de Coubertin de rappeler les liens qui sont à tisser pour comprendre les logiques francophones et internationales qui structurent les logiques complexes d’une diplomatie sportive qui est constamment à la recherche de relations internationales pacifiées entre les états et de concordes partagées entre les athlètes. A cette occasion André Leclercq a rappelé de quelles façons Pierre de Coubertin se trouve au chœur d’un héritage universellement partagé qui est au service d’une philosophie de la vie reposant sur le respect de quelques principes éthiques universels tels que l’excellence, l’amitié, le respect et la concorde. André Leclercq a connu Jacques Dermagne au Conseil économique et social et c’est sous sa présidence qu’il a rédigé le rapport Le sport au service de la vie sociale en avril 2007. Celui-ci proposait un contrat social St-Germain-des-Près. Depuis 1852, la SEIN témoin des (r)évolutions des cultures sportives

pour un sport équitable en réécrivant la formule de Pierre de Coubertin « Tous les sports pour tous » en « Tous les sports avec tous », comme le fait le Comité international olympique aujourd’hui en complétant la devise olympique d’Henri Didon « Plus vite, plus haut, plus fort » par le mot « ensemble ». Lors d’un second mandat au Conseil économique, social et environnemental, André Leclercq a occupé la fonction de vice-président de la section des Activités économiques et le sport a tenu une place dans le rapport L’avenir des industries mécaniques (Martine Clément, présidente de la Fédération française - et européenne- des industries mécaniques- 2009) en ces termes : « On a vu que la formation aux métiers de la mécanique est souvent délaissée, Il est donc important de la repenser en initiant les jeunes dès l’école primaire aux réalités de cette discipline : un exemple intéressant est celui qui est pratiqué en Poitou-Charentes pour aborder les principes de base, puis les grandes règles de la mécanique, à partir de l’analyse de l’activité sportive. ». Le créateur des

Jeux modernes a fondé son innovation en donnant un contenu à la rencontre sportive :

« Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels ». Le Comité français Pierre de Coubertin en développant un programme « Olympisme et fraternité » mobilise les acteurs locaux sur les valeurs olympiques. Ce programme internationalement reconnu est l’occasion de faire œuvre de mémoires pour mieux comprendre les réalités sportives contemporaines. En cela, le Comité Pierre de Coubertin se retrouve pleinement dans les cinq valeurs valorisés par la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale : Reconnaître, Témoigner, Transmettre, Rayonner et Valoriser.

Francophile, George Hirthler a permis de son côté à la vision de Pierre de Coubertin d’être partagée et comprise au-delà des frontières francophones. Pour cela, le Comité Français Pierre de Coubertin remercie George Hirthler de son action soutenue pour permettre à l’héritage de Pierre de Coubertin d’être toujours contemporaine et le félicite pour la reconnaissance que lui octroie le Comité International Olympique, en lui décernant la médaille Pierre de Coubertin. Lorsque George Hirthler rencontre la statue de Pierre de Coubertin dans les Parc olympique du Centenaire à Atlanta en Géorgie (USA), l’héritage de l’olympisme est entre de bonnes mains ! Nul ne doute que lors de sa venue en Ile de France en 2024, George Hirthler pourra rencontrer d’autres statues de Pierre de Coubertin qui témoignera encore un peu plus du statut de Paris comme le creuset de mémoires olympiques vivantes.

Photos: Los Angeles (1932, 1984, 2028) et Paris (1900, 1924, 2024 : des liens mémoriels à tisser

La Saône et Loire, un lieu de Mémoires olympiques entre Lausanne et Paris 2024 - Semaine Coubertin à Wattignies

par Bernard Ponceblanc et André Coupat

Citius, Altius, Fortius - Communiter !

Lors des Jeux de Saône-et-Loire 2022 organisés à Autun, au moins deux principes fondamentaux de l’olympisme sont respectés, entre la cérémonie d’ouverture et la cérémonie de clôture : - l’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels. -la pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play

En 2024, juste avant les Jeux Olympiques et Paralympiques, les Jeux de Saône-et-Loire auront une envergure encore plus grande ! La ville qui sera retenue sera obligée d’être à la hauteur d’un moment historique en lien étroit avec toutes des villes labellisées Terre de Jeux et qui sont centre de préparation olympique. Ce sera alors un signal significatif de la place que tient la Saône-et-Loire sur la route de Paris 2024, ce département si proche de Lausanne et des institutions qui favorisent le dynamisme du Mouvement Olympique. Photos: Le défilé des délégations, la présentation du drapeau des Jeux de Saône et Loire, l’arrivée de la torche olympique au théâtre romain d’Autun, trois moments qui scandent des mémoires olympiques.

La Semaine Pierre de Coubertin à Wattignies : une occasion de vivre et de partager cinq valeurs olympiques ENSEMBLE !

- L’amitié permet de s’apercevoir que la rencontre sportive réunit des personnes qui ne se connaissaient pas et on constate alors que l’on met sa confiance dans le mystère de l’autre. - le respect est fondateur du sport dont la morale authentique se situe dans le respect de la règle, des autres et de soi-même. - l’excellence est une quête permanente grâce à l’adversaire qui est en fait le partenaire indispensable et où c’est la grandeur du vaincu qui fait la gloire du vainqueur. - la citoyenneté est l’engagement de tous ces acteurs locaux pour proposer leur projet à la population. - la Fraternité est le but de l’opération : faire bon usage de sa Liberté pour mieux vivre ensemble dans un principe d’Egalité.

C’est autour de ces cinq valeurs, qu’André Leclercq, à Wattignies, en tant que président du Comité Français Pierre de Coubertin, rappelle que le sport n’est pas la guerre et il en constitue une sorte de contraposition. A la guerre, on s’oppose parce que l’on est n’est pas d’accord ; il en résulte la destruction et le chaos. En sport, on est d’accord pour s’opposer. Il en résulte une rencontre. L’adversaire n’est pas l’ennemi ; il est le partenaire indispensable ; sans lui, on ne joue pas. Et pour bien jouer contre lui, on joue avec lui. Ensemble, faisons de chaque ville, de chaque département et de de chaque région des terres de mémoires et d’enjeux olympiques au service de la Paix et de la Concorde.

La Vie du Comité

Français Pierre de Coubertin

En Route vers le printemps 2023 et la Gazette Coubertin 72-73 …

En 2014, Jean Durry, dans un article de la Gazette Coubertin toujours d’actualité « Pierre de Coubertin, Eve et le Sport », nous rappelle que lors d’une Conférence sur « Olympie » qu’il donna en mars 1929 à la Mairie du 16ème arrondissement de Paris, Pierre de Coubertin estimait que s’il revenait un siècle plus tard, il serait capable de remettre en question, avec un esprit toujours indépendant tout ce qu’il avait élaboré cent ans plus tôt.

Comment réagirait-t-il aujourd’hui devant l’évolution du sport féminin ? Pouvons-nous nous permettre de préjuger ce qu’il penserait en 2022 ? Pour suivre les arguments proposés par Jean Durry, l’interprétation-fiction n’est peutêtre plus nécessaire. Il convient alors de vérifier de quelles façons ENSEMBLE il est possible de s’allier pour créer des lieux où la confrontation du vivre-avec et du vivre-contre se conjuguent de façons plus que parfaites. Ainsi, le CFPC restera attentif aux initiatives qui s’incarnent dans le temps présent, pour donner du sens aux réalités d’aujourd’hui.

- Lorsqu’entre histoire, mémoire et héritage la Fondation Alice Milliat, en 2022, organise la deuxième édition des trophées Alice Milliat et célèbre le centenaire des premiers jeux mondiaux féminins.

- Lorsque l’Union Nationale du Sport Scolaire développe des stratégies d’ouverture internationale en lien avec la Fédération Internationale du Sport scolaire.

- Lorsque Marie-Lou Noirot témoigne des perspectives intergénérationnelles et transculturelles qui se tissent à l’Académie International Olympique autour de la vision et de l’œuvre de Pierre de Coubertin. - Lorsque Deborah Sarfati et Fabrice Delsahut témoignent des actions menées au sein de l’Académie de Paris pour construire l’héritage éducatif des Jeux de Paris 2024.

- Lorsque le CROSIF développe les initiatives « Sport En Filles» « Sport en Mixte » et « Sport en’Semble » en favorisant un ancrage territorial des principes de la Charte d’Ethique et de Déontologie du sport français adopté le 23 mai 2022 par le CNOSF.

- Lorsqu’une histoire de l’olympisme trouve ses racines dans une histoire du sport local.

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