Dossier de presse Expo Innov'Climat - ADEME 2015

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DOSSIER DE PRESSE

L’EXPO

INNOV’ CLIMAT DES SOLUTIONS

AU SERVICE

DU CLIMAT # InnovClimat

Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris Du 3 au 8 Juillet 2015

En partenariat avec

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


SOMMAIRE Bienvenue au coeur de l’innovation..................................................................... p.01 L’innovation au service du climat........................................................................... p.05 L’ADEME et la COP 21........................................................................................................... p.13 Les projets exposés................................................................................................................ p.14 A MÉLIORER.............................................................................................................................. p.15 ARPEGE. DEMOS. EOLAB. HALIADETM 150-6MW. HYBRELEC. HYWAY. KOOLICAR. MID. PV800 EXPORT. SOLAR GO. VERTIWIND

C HANGER. ................................................................................................................................. p.26 BEYOND THE SEA. BIOBAT. CRIBA. NEPTHYD. SABELLA D10. SCRIB. VELV

I NCITER ...................................................................................................................................... p.33 AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT. ENR-POOL. GREENLYS. OPTIMOD LYON. SMART DELIVERIES. SMART ELECTRIC LYON

R ECYCLER................................................................................................................................. p.40 AB VAL COMPOSITES. BIOGNVAL. HPI PVB. VALORMAT

Les exposants................................................................................................................................ p.44 Annexes :.............................................................................................................................................. p.47 CHANGEMENT CLIMATIQUE : DE QUOI PARLE-T-ON ?..................... p.48 LES ENJEUX DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ................................. p.50 L’INNOVATION EN 4 DIMENSIONS ..................................................................... p.52 LES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT ............................................................... p.54


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BIENVENUE

AU CŒUR DE L’INNOVATION À moins de 200 jours de la grande conférence internationale sur le changement climatique, «Paris Climat 2015», organisée dans notre capitale, nous vous proposons de découvrir des innovations technologiques qui vont nous permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et d’entrer dans un monde décarboné. Ces solutions vont transformer nos modes de vie, nos modes de production et de consommation. Découvrez-les avec les animateurs de l’association Les Petits Débrouillards, spécialistes de l’éducation scientifique au développement durable : ils répondront à toutes vos questions ! Innov’Climat vous est présentée par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), en partenariat avec la Mairie de Paris. Bonne visite!

# InnovClimat

CHANGER

AMELIORER

CHANGING

IMPROVING

ACCUEIL CUSTOMER SERVICE

RÉE ENT NCE A R T EN

INCITER ENCOURAGING

RECYCLER RECYCLING

SO

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Cette exposition est accessible aux personnes à mobilité réduite En partenariat avec

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


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CHEMINEMENT

DE L’EXPOSITION

1 / UNE ZONE CENTRALE, POUR COMPRENDRE LE CONTEXTE, LES ENJEUX… Cette zone permet d’apporter des informations pour la compréhension : Du changement climatique, ses causes et ses conséquences tant locales que globales es enjeux de la transition écologique en D prenant en compte l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ainsi que de la place qu’y tient l’innovation,

es enjeux de la COP21, les défis qui nous D attendent ainsi que leur ampleur mais aussi les espoirs que cela fait naître La mise en perspective : identifier les meilleures voies pour améliorer l’efficacité énergétique et la réduction des gaz à effet de serre, orienter l’innovation et la recherche vers les domaines les plus prometteurs.

2 / DES PÔLES THÉMATIQUES POUR VOIR L’INNOVATION CONCRÈTE… Une fois passé le pôle central, la navigation est libre entre 4 différents pôles. Le repérage de ceuxci se fait via un code couleur. Pour compléter la démarche, des conseillers de l’Agence Parisienne du Climat (APC), membre du réseau des Espaces

Info Energie, renseigneront le public sur les moyens à leur disposition pour passer à l’action et agir contre le réchauffement climatique à leur niveau (dans leur habitat, dans leurs achats, dans leurs déplacements..).

INCITER Pour économiser l’énergie, il faut avoir des outils, des services permettant de piloter sa consommation. Découvrez ces innovations qui vous inciteront à faire de meilleurs choix au quotidien : des compteurs électriques intelligents qui vous informent en temps réel sur votre consommation, des appareils et équipements connectés à des compteurs intelligents, pour gérer sa consommation électrique plus efficacement, es technologies pour intégrer plus facilement les d énergies renouvelables dans les réseaux,

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n navigateur GPS multimodal sur votre smartphone, u vous informant en temps réel sur toutes les solutions de déplacements (voiture, transport public urbain, vélo, voiture individuelle et partagée), pour vous guider de manière optimale dans la ville de demain, Bo

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n optimiseur de tournées de livraison qui guidera u les chauffeurs pour fluidifier le trafic routier en ville, diminuer le nombre de kilomètres parcourus… et réduire ainsi la pollution atmosphérique et les rejets de gaz à effet de serre. Les projets présentés sont : EnRPool - GreenLys – Optimod Lyon Smart Electric Lyon


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AMÉLIORER Retrouvez toutes les innovations simples qui amélioreront, de manière efficace, les objets et services de votre quotidien, tout en vous permettant de diminuer vos impacts environnementaux : des sièges allégés qui permettent d’économiser le carburant consommé par les voitures, l e bateau de pêche du futur qui émet moins de gaz à effet de serre pour une pêche plus durable, es motos plus silencieuses, plus économes en carburant et d moins polluantes, grâce à des technologies issues de l’automobile, une carrosserie automobile qui évolue selon la vitesse, permettant de diminuer la consommation, une éolienne flottante, implantée loin des côtes, pour un moindre impact visuel et une plus grande efficacité, afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français.

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Les projets présentés sont : Arpege - Demos - Eolab - Hybrelec - Mid - Vertiwind PV800 Export - HalliadeTM 150-6MW - HyWay

CHANGER Explorez les ruptures technologiques, les nouvelles alternatives, qui vont entraîner des changements profonds dans nos modes de production et de consommation : des bateaux cargos tractés par des cerf-volants, pour un transport de marchandises moins cher et moins émetteur de gaz à effet de serre, un véhicule léger, électrique, à trois roues, conçu pour la ville pour des déplacements propres, pratiques et économes, des hydroliennes qui utilisent les courants marins pour produire de l’électricité sans gaz à effet de serre,

une nouvelle solution pour les menuiseries de fenêtres, à base de 60 % de fibres végétales, permettant une meilleure isolation des logements et des économies de chauffage. Les projets présentés sont : Beyond the sea - Biobat - Nepthyd - Sabella- Scrib - VelvCRIBA

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une voiture électrique utilisant l’hydrogène pour alimenter la pile à combustible qui produit son électricité… et qui n’émet que de la vapeur d’eau,

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RECYCLER Visitez les solutions qui permettent de transformer les déchets en matières premières, réutilisables dans la chaîne de production, ou de réhabiliter les anciens bâtiments : des panneaux de façade à ossature bois, préfabriqués avec des solutions logicielles innovantes en 3D, qui intègrent l’isolation, les fenêtres et la finition extérieure, pour une rénovation énergétique d’immeuble plus rapide et plus performante, du biométhane (biocarburant) et du CO2 liquide, issus du traitement des eaux usées des stations d’épuration, d es matelas convertis en isolants ther miques et phoniques ou en emballages, ©

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des polymères issus des pare-brise qui sont réutilisés dans l’industrie de la plasturgie. Bo u

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Les projets présentés sont : AB Val Composites- BioGNVal - Valormat - HPI-PVB


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L’INNOVATION AU SERVICE DU CLIMAT L’exposition Innov’Climat, qui se tiendra du 3 au 8 juillet prochains sur le Parvis de l’Hôtel de Ville à Paris sur près de 5000 m2, est coorganisée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) et le Commissariat Général à l’Investissement (CGI), en partenariat avec la Mairie de Paris. L’exposition Innov’Climat a pour ambition de mettre en avant l’innovation au service de la lutte contre le changement climatique. Les projets présentés, soutenus dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir et des programmes de recherche de l’ADEME, sont autant d’avancées qui permettront d’accompagner les changements de comportement et de modes de vie pour aller vers une société moins carbonée.

En décembre, à Paris, va se jouer l’avenir du climat… et donc des générations futures. La COP21 ou « Paris Climat 2015 », la conférence internationale sur le climat qui réunira 196 pays1 devra trouver un accord global pour maintenir le réchauffement climatique dans la limite des 2°C, fixée par la communauté scientifique. Les négociations seront, à n’en pas douter, difficiles… car il faudra réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d’ici 2050 et les ramener à un niveau « proche de zéro » d’ici à 21002! Pour la première fois, toute la société civile (collectivités, entreprises, associations…) est impliquée, car la transformation de notre modèle de société ne se fera pas sans partenariats entre acteurs publics et privés, ni sans coalitions internationales3. L’enjeu est donc aujourd’hui de passer d’une société fortement consommatrice d’énergies fossiles et de ressources naturelles vers une société plus sobre en énergie et plus efficace dans l’utilisation des ressources, pour une planète et une qualité de vie préservées sur le long terme.

un fort soutien à l’innovation. Car si la transition énergétique et écologique doit être accompagnée par des politiques publiques adaptées (incitations, normes, fiscalité), elle peut être largement facilitée par l’innovation, qu’elle soit technologique, sociale ou économique. Ces innovations sont par ailleurs porteuses de nouvelles activités et d’emplois. Aujourd’hui, à l’enjeu écologique s’est ajouté l’enjeu économique. Si à la suite du protocole de Kyoto, les politiques d’atténuation des émissions étaient vécues comme des contraintes voire des entraves au développement, les enjeux économiques associés aux nouvelles technologies « bas carbone » sont maintenant perçus par tous les pays comme des opportunités de croissance. Les technologies «  bas carbone  » seront les marchés de demain et les premiers qui sauront les produire prennent l’avantage sur les autres. La pertinence d’un modèle « bas carbone » ne fait aujourd’hui plus de doute.

En se dotant tout récemment d’une loi ambitieuse sur la transition énergétique, la France, hôte de la COP21, a montré son volontarisme dans la lutte contre le dérèglement climatique. Avec cette loi, le pays s’engage dans une croissance plus verte, avec

En partenariat avec

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LA FRANCE SE DOTE D’UNE LOI AMBITIEUSE POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, actuellement examinée en seconde lecture au Sénat après avoir été adoptée le 26 mai 2015 par l’Assemblée nationale, fait de la France l’un des États membres de l’Union européenne les plus engagés dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. A l’approche de la Conférence de Paris sur le Climat de 2015 (COP21), cette loi traduit l’ambition française dans le cadre des négociations internationales, car c’est en étant exemplaires chez nous que nous pourrons peser sur les négociations pour réussir cette conférence internationale.

LES GRANDS OBJECTIFS FIXÉS PAR LA LOI R éduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et les diviser par quatre en 2050 (facteur 4); D iviser par deux la consommation d’énergie finale à horizon 2050; P orter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2030; P lafonner la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025.


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QUELLES INNOVATIONS POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

Concrètement, les innovations qui permettront de passer à une société « bas carbone » sont celles qui réduisent la consommation d’énergie de nos maisons, de nos transports et de tous nos équipements, et permettent l’accroissement d’énergies renouvelables. Plus qu’un défi, il s’agit d’une véritable opportunité d’améliorer notre qualité de vie, de créer de la richesse, des emplois et du lien social.

LES VISIONS ÉNERGÉTIQUES DE L’ADEME POUR 2030-2050 L’ADEME a établi des «  Visions énergétiques  » à l’horizon 2030 et 2050, afin d’identifier les gisements existants d’économie d’énergie, d’évaluer le potentiel de développement des énergies renouvelables et des filières de croissance verte. Ce travail montre qu’il est possible d’atteindre le « Facteur 4 » en 2050, c’est à dire de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, avec une consommation énergétique totale presque divisée par deux par rapport à 2010 et plus de 55 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique. Concrètement, cela se traduit par une série d’innovations technologiques et sociales : es bâtiments à énergie positive ou basse d consommation, neufs mais surtout rénovés, e l’électricité à partir du vent, du soleil d ou de l’eau, es équipements électriques et électroniques d plus économes en énergie et en ressources, es maisons superposées plutôt qu’alignées, d qui échangent de l’énergie, es voitures partagées qui en remplacent d 3 individuelles, et qui roulent majoritairement à l’électricité ou au biogaz, es transports en commun ou doux adaptés d aux besoins grâce aux nouvelles technologies, n gaspillage moindre de la nourriture u et une alimentation plus équilibrée et plus saine...

CES INNOVATIONS « BAS CARBONE » RELÈVENT DE PLUSIEURS DIMENSIONS : Technologique, Organisationnelle, Sociale


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QUELLES INNOVATIONS POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

1/ DES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES Les technologies utilisées pour produire ou consommer peuvent toutes être améliorées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela passe soit par des ruptures, soit par des améliorations incrémentales.

Un bond technologique… L’innovation peut être une rupture technologique qui va entraîner des changements profonds dans nos modes de production et de consommation. Par exemple : une voiture à hydrogène qui produit elle-même son électricité grâce à sa pile à combustible4 et augmente donc son autonomie; des bateaux porte-containers dont la propulsion est aidée par d’énormes cerfs-volants5; une éolienne flottante, implantée loin des côtes, pour un moindre impact visuel et une plus grande efficacité ou encore la production d’électricité à partir des courants marins7.

…ou une amélioration de l’existant Les ruptures technologiques, les nouvelles offres ne se présentent pas tous les jours. Des innovations simples permettent en revanche d’améliorer l’existant : elles contribuent à faire en sorte que les objets de notre quotidien ou déjà utilisés aujourd’hui consomment moins ou produisent plus d’énergie. Leur cumul peut avoir un réel impact au niveau environnemental. Ces innovations d’amélioration peuvent aller de sièges allégés qui permettent d’économiser le carburant consommé par les voitures8 à des bateaux de pêche à motorisation hybride (dieselélectrique) qui émettent moins de gaz à effet de serre9 , en passant par des motos plus silencieuses, plus économes en carburant et moins polluantes, grâce à des technologies issues de l’automobile10.

2/ LES INNOVATIONS ORGANISATIONNELLES ET SOCIALES : CHANGER NOS MODES DE VIE ET DE CONSOMMATION Les innovations qui modifient l’organisation de nos activités Les innovations d’organisation de nos activités sont rendues possibles par les outils numériques qui modifient notre façon de nous déplacer et de consommer. Par exemple: les réseaux électriques intelligents qui nous permettent de piloter notre consommation et ainsi d’économiser l’énergie ou encore un navigateur GPS multimodal sur smartphone, qui informe en temps réel sur toutes les solutions de déplacements (voiture, transport public urbain, vélo, voiture individuelle et partagée)11. L’innovation sociale passe également par le développement de nouveaux comportements de consommation: louer, échanger, partager,

4 5 6 7 8 9 10 1 1

Projet Projet Projet Projet Projet Projet Projet Projet

Hyway Beyond the Sea Vertiwind Sabella Demos Arpege MID Optimod Lyon

réutiliser... La mise en relation facilitée entre demandeurs et offreurs, grâce aux nouvelles technologies de communication, contribue à optimiser l’usage des biens de consommation. Les activités de partage d’appartements, de voitures ou encore d’appareils électroménagers, des services de voitures en partage, de vélos en libre-service sont ainsi des innovations sociales. Il convient d’identifier les innovations qui apportent les meilleurs bénéfices environnementaux, sociaux et économiques. Le programme des Investissements d’Avenir permet d’expérimenter certaines de ces innovations pour évaluer leurs impacts et valider les plans d’affaire qui leur permettront de se développer.


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QUELLES INNOVATIONS POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

L’économie circulaire : économiser les ressources et ouvrir de nouveaux marchés Dans le cadre de l’économie circulaire, l’innovation consiste bien souvent à développer un nouveau procédé technique permettant de recycler ce qui était un déchet et de lui trouver un marché solvable. En proposant de rompre avec le modèle classique de l’économie linéaire – extraction de ressource, production, distribution, consommation, gestion des déchets – l’économie circulaire est facteur d’innovation dans la façon de fabriquer, de concevoir mais aussi de consommer des biens.

’écoconception pour diminuer l’impact L environnemental sur tout le cycle de vie des produits (par exemple, une nouvelle solution d’isolation pour les fenêtres réalisée à l’aide de fibres végétales aussi résistantes que le métal, mais beaucoup plus légères 13) ; ’écologie industrielle et territoriale (échanges L de flux et mutualisation des besoins entre entreprises); e développement de l’économie de la L fonctionnalité (achat de l’usage des biens plutôt que de leur propriété).

Concrètement, cela se traduit par : ’allongement de la durée d’usage des L produits grâce au réemploi, à la réparation, à la réutilisation ; l a consommation responsable (information sur les impacts d’un produit…) ; ’approvisionnement durable, favorisant L l’emploi de matières recyclées ou renouvelables (comme, par exemple, l’utilisation dans la fabrication de literie, de mobilier ou d’isolants pour le bâtiment, des textiles et mousses de polyuréthane récupérés dans les matelas et sommiers12); 12 13

Projet Valormat Projet Biobat

Toutes ces innovations, portées par des entreprises (start-up ou grands groupes) préfigurent les emplois de demain. Le rôle de l’ADEME est de les encourager et les promouvoir. Aux côtés de ses programmes de recherche, l’Agence dispose depuis 2010 d’un outil d’accompagnement très puissant : le Programme des Investissements d’Avenir.


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QUELLES INNOVATIONS POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?

L’ADEME EN RÉGION : LE CERCLE VERTUEUX DE L’INNOVATION ET DE L’EXPÉRIMENTATION TERRAIN Pour que des changements deviennent réalité sur le territoire, les directions régionales de l’ADEME s’appuient sur l’innovation et les expérimentations : développement de l’économie circulaire, rénovation énergétique de l’habitat, déploiement des énergies renouvelables ou soutien aux mobilités durables. Grâce aux nouvelles technologies et en travaillant sur les changements de comportements à grande échelle - en matière d’efficacité énergétique, par exemple - il s’agit à chaque fois de repousser les limites pour une meilleure utilisation des ressources.

Deux exemples concrets en région Ile-de-France: S outien aux énergies renouvelables : la région Ile-de-France présente aujourd’hui la plus grande densité au monde d’opérations de géothermie profonde avec plus de 30 puits en fonctionnement. Entre 2013 et 2014, plus de 170 000 équivalents logements ont été chauffés grâce à cette ressource énergétique caractéristique du bassin parisien. Outre le fait que cette énergie se substitue à des énergies fossiles, cela permet aux abonnées des réseaux de chaleur alimenté par la géothermie profonde de bénéficier d’un prix de la chaleur stable à long terme. M obilité : la Direction régionale Ile-de-France accompagne plusieurs territoires dans l’expérimentation de solutions de mobilité innovantes. Parmi eux, l’innovation en matière de distribution urbaine de la ville de Paris dans les secteurs à haute densité commerciale. Il s’agit d’organiser les livraisons finales grâce des

modes de transport doux (à pied, en triporteur…) et à la mutualisation des véhicules. Les secteurs des Halles, du Sentier et de Montorgueil se prêtent bien à ce type de dispositif. Une zone de fret de 600 m2 a été réservée dans le projet d’aménagement des Halles pour accueillir un centre de distribution urbaine (CDU). Cette expérimentation accompagnée par l’ADEME permet d’estimer les gains environnementaux (réduction du nombre de camions et réduction des pollutions locales, air et bruit) et les impacts économiques et sociaux.


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LES INVESTISSEMENTS D’AVENIR INNOVER DANS LE FINANCEMENT DE L’INNOVATION

Avec le Programme des Investissements d’Avenir, issu du Grand Emprunt, l’Etat s’est doté, en 2010, d’un véritable outil de politique industrielle qui agit en catalyseur de la croissance verte. Il permet aux filières compétitives de demain de se développer, en finançant le passage de la phase d’innovation à celle de la mise sur le marché : un passage souvent risqué, nécessitant généralement des capitaux importants.

Depuis 2010, forte du succès du Fonds Démonstrateur de Recherche et de son expertise reconnue en matière d’animation de la recherche, l’ADEME s’est vue confier, sous le pilotage du Commissariat Général à l’Investissement (CGI), la gestion de deux grands programmes des Investissements d’Avenir au cœur de la transition énergétique et écologique : Véhicules et transports du futur émonstrateurs pour la transition énergétique D com p ren a n t 5 t hé m at i q ue s st rat é g i q u e s (économie circulaire ; énergies renouvelables ; décarbonisation des usages de l’énergie et l’efficacité énergétique ; bâtiment durable ; eau et biodiversité) En 4 ans, l’ADEME a ainsi soutenu plus de 230 projets innovants et engagé 1,3 Md, représentant un investissement total de 3,5 Md Le Programme des Investissements d’Avenir, en stimulant l’innovation, est un formidable levier de développement économique et social. Selon les estimations des premières entreprises bénéficiaires, les innovations soutenues pourraient représenter à l’horizon 2020, plus de 10 000 emplois directs concernés et un chiffre d’affaires induit de plus de 10 milliards d’euros. 14

Voir aussi le bilan Investissements d’Avenir 2014

L’originalité de ce programme réside dans le coinvestissement des entreprises et de l’Etat dans le processus d’innovation. Les outils financiers mis en place prennent la forme de subventions, d’avances remboursables ou de prises de participation. Ce partenariat public-privé conduit ainsi à partager les risques mais aussi les succès En ce sens un tel programme, à ce niveau d’investissement, n’a pas de véritable équivalent dans le monde.


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OUR COMMON FUTURE UNDER CLIMATE CHANGE L’exposition “Innov’Climat” se tiendra en marge de la conférence internationale « Our Common Future Under Climate Change » à l’UNESCO et sur le site universitaire de Jussieu (7-10 juillet), afin de créer une synergie sur la thématique de l’innovation et de la recherche entre un événement en direction des scientifiques et un événement en direction du grand public et des décideurs économiques. En effet, l’ADEME est partenaire de cette conférence scientifique internationale, à l’initiative d’Hervé Le Treut (Directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, membre de l’Académie des Sciences) et Jean Jouzel (Vice-Président du GIEC, membre du Conseil stratégique de la recherche), qui attend 1 800 scientifiques pour faire le point des connaissances sur le changement climatique, ses impacts et les stratégies de réponse. L’ADEME est partenaire de cette conférence.

Elle y organisera une session dont l’objectif est de faire débattre ses principales homologues - les agences gouvernementales d’Allemagne, de Chine, du Japon, de Grande-Bretagne, des États-Unis, chargées du financement de l’innovation sur les technologies de lutte contre le changement climatique - sur les priorités technologiques reconnues dans leurs différents pays (par exemple sur l’hydrogène, le captage du CO 2, etc…). http://www.commonfuture-paris2015.org


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L’ADEME ET LA COP21 L’ADEME apporte une contribution technique à l’équipe française de négociation (sur la thématique du transfert de technologies). Elle contribue également à différents travaux pilotés par le MEDDE (Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie) et le MAEDI (Ministère des Affaires étrangères et du développement international). L’ADEME soutient également certaines démarches engagées par des acteurs de la société civile dans le cadre de « l’Agenda des solutions ». Son expertise sur les méthodes de mesure des émissions (bilan GES…) et sur la mise en œuvre de plans d’action au niveau territorial est mise à disposition des différents réseaux de villes (CGLU, ICLEI, Energie Cité…) pour crédibiliser leurs engagements volontaires de réduction d’émissions de GES.

les solutions énergétiques pour les Iles. Elle était également impliquée dans le «  Business and Climate Summit » qui s’est tenu en mai à l’UNESCO, notamment au travers du Club ADEME International. Enfin, un des axes majeurs de la communication de l’ADEME, « son fil rouge » pendant toute l’année 2015, sera tourné autour de l’innovation au service de la lutte contre le changement climatique. À ce titre, un dispositif événementiel destiné à mettre en avant les solutions climat va être déployé sous le triple timbre MEDDE, ADEME et CGI. Ce dispositif doit mettre en valeur l’importance des solutions innovantes soutenues notamment au travers du Programme des Investissements d’Avenir.

Au niveau international, l’ADEME est impliquée dans différentes initiatives liées à la préparation de la COP21. Elle participe par exemple à l’atelier organisé par l’IRENA (agence internationale des énergies renouvelables) à la Martinique sur

TROIS TEMPS FORTS « INNOV’CLIMAT »  : L’exposition organisée du 3 au 8 juillet 2015 sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. stand d’exposition (ADEME-MEDDE) au Bourget, Un dans le village dédié aux solutions innovantes durant la COP, début décembre, pour valoriser l’offre française auprès d’industriels et décideurs économiques. Un espace d’exposition au Grand Palais dans le cadre de l’opération « Solutions COP21 » dont l’ADEME est partenaire fondateur, durant la COP début décembre. Il mettra en avant, en direction du grand public, des innovations technologiques issues notamment du Programme des Investissements d’Avenir


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LES PROJETS EXPOSÉS

En partenariat avec

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AMÉLIORER

ARPEGE Coordonné par SOCARENAM

En 2012, en France, la pêche professionnelle a consommé en moyenne un litre de carburant pour un kilo de poissons pêchés. Diminuer la consommation en carburant des bateaux de pêche rentabilise l’activité et réduit les émissions de gaz à effet de serre. Le navire ARPEGE, plus sécurisé et plus économe en carburant, définit les contours d’un nouveau standard de chalutier.

QUELLES INNOVATIONS ? Amélioration de la propulsion et de la forme de la coque. En améliorant l’efficacité des hélices et l’écoulement de l’eau le long de la coque, on améliore les performances en navigation Intégration d’un système de génération électrique. Un générateur diésel alimente en électricité les équipements du navire afin d’améliorer le rendement énergétique. Conception d’un système de gestion des besoins électriques du navire. Une gestion automatisée et intelligente de la propulsion, des équipements de pêche et des services pour l’équipage permet d’éviter les dépenses énergétiques inutiles.

Droits réservés

Mise en place d’un capteur sous la coque pour détecter les risques d’accrochage du filet. Le navire est plus sûr, les risques de naufrage sont moindres.

Ce que ça va changer pour nous :

DES BATEAUX DE PÊCHE ÉMETTANT MOINS DE GAZ À EFFET DE SERRE. Partenaires du projet : BUREAU MAURIC - ENAG - IXBLUE - MARINELEC

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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AMÉLIORER

DEMOS Coordonné par FAURECIA

En France, les transports routiers sont responsables de plus de 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). C’est le premier secteur émetteur. Alléger les voitures permet de diminuer leur consommation de carburant et donc leurs émissions de CO2. DEMOS a permis de concevoir une armature de siège avant allégée de 30 % qui utilise des matériaux composites et est facilement recyclable.

QUELLES INNOVATIONS ? tilisation de métaux et de matériaux composites plus U légers pour constituer l’armature. En analysant par simulation numérique la répartition des contraintes subies par le siège, les matériaux les mieux adaptés ont été choisis pour chacune des zones. éveloppement de procédés de moulage et D d’assemblage en série. Les technologies ont été étudiées pour être compatibles avec les conditions de fabrication en série d’un véhicule. Droits réservés

nalyse des techniques de recyclage des sièges. Les A matériaux composites sont plus difficiles à recycler industriellement. Le projet permet d’avancer sur les nouvelles techniques de recyclage nécessaires dans le cadre de ces nouveaux matériaux.

Ce que ça va changer pour nous :

DES VOITURES PLUS LÉGÈRES CONSOMMANT MOINS DE CARBURANT. Partenaires du projet : CETIM - CORIOLIS COMPOSITES – ECM - IFP ENERGIES NOUVELLES – MINES PARISTECH

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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AMÉLIORER

EOLAB Coordonné par RENAULT

Plus de 46 % de la consommation d’énergie des transports terrestres est imputable aux voitures. Améliorer leur conception et favoriser l’éco-conduite permet d’économiser de l’énergie. Renault Eolab est un prototype de recherche permettant de tester une centaine d’innovations qui seront intégrées dans la gamme Renault de demain.

QUELLES INNOVATIONS ? n allègement jusqu’à 400 kg grâce à l’utilisation U de nouveaux matériaux, comme le magnésium ou des matériaux composites pour la carrosserie, le toit et les équipements intérieurs. Plus légère, la voiture consomme moins. ne aérodynamique optimisée grâce à une U architecture en rupture, un design fluide et des systèmes actifs. Plus aérodynamique, la voiture pénètre mieux dans l’air et diminue sa résistance de près de 30 %. Droits réservés

ne motorisation hybride rechargeable adaptée à U tous les trajets. En combinant moteurs thermique et électrique, et atteignant 60 km d’autonomie en tout électrique, le véhicule consomme moins d’essence. es informations fournies en temps réel au D conducteur via une interface pédagogique. Mieux renseigné sur son trajet et sa conduite, le conducteur peut s’adapter.

Ce que ça va changer pour nous :

DES VOITURES PLUS ÉCONOMES EN CARBURANT. Partenaires du projet : FAURECIA – MICHELIN – SAINT-GOBAIN

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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AMÉLIORER

HALIADETM 150-6MW Coordonné par ALSTOM

En France, l’énergie éolienne représente une puissance de 9 500 MW, soit de l’électricité pour plus de 2 millions de foyers. Le développement des parcs éoliens offshore, installés en mer et soumis à des régimes de vents plus réguliers, va permettre une production encore plus importante d’électricité d’origine renouvelable. Le projet Haliade™ 150-6MW vise à industrialiser une éolienne offshore de très grande puissance, l’Haliade™ 150 d’Alstom. Cette éolienne, d’une puissance de 6 MW, sera produite en France à St Nazaire et Cherbourg. Plusieurs innovations ont été nécessaires pour un bon fonctionnement en mer.

QUELLES INNOVATIONS ? Augmentation du diamètre du rotor jusqu’à 150 m. Plus les pales sont grandes, plus on peut capter de vent. Suppression de la boîte de vitesse et intégration d’un alternateur à aimants permanents. Une conception simplifiée diminue les coûts d’exploitation et de maintenance.

Droits réservés

Les forces indésirables du vent sont redirigées vers le mât grâce à la technologie exclusive Alstom PURE TORQUE®. Ce système protège l’alternateur, il améliore ainsi la fiabilité et la durabilité de l’éolienne.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE PLUS GRANDE PART D’ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ ET LA CRÉATION D’EMPLOIS GRÂCE AU DÉVELOPPEMENT DE CETTE FILIÈRE. Partenaires du projet : GENERAL ELECTRIC – LM WIND POWER – NEOPOLIA – ROLLIX – VENDEE EXPANSION

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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HYBRELEC Coordonné par VALEO

Le transport est, en France, le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre (GES). Il représente 28 % des émissions nationales dont la moitié par les véhicules particuliers. L’électrification des véhicules permet de limiter ces émissions et d’améliorer la qualité de l’air en zones urbaines. HYBRELEC optimise les véhicules électriques pour accroître leur autonomie et supprimer les émissions de GES.

QUELLES INNOVATIONS ? D éveloppement

d’un groupe moto propulseur électrique avec un encombrement réduit. La masse et le volume d’un moteur à aimants permanent a été réduit et son efficacité vérifiée.

I ntégration des fonctions alimentation du

moteur électrique et charge des batteries. L’accouplement des deux fonctions (alimentation et charge) permet de réduire le coût, le poids, l’encombrement et d’améliorer l’autonomie. Droits réservés

O ptimisation

énergétique du confort dans l’habitacle via un système de pompe à chaleur embarquée. Développement d’une climatisation électrique haut rendement.

Ce que ça va changer pour nous :

DES VOITURES ÉLECTRIQUES AVEC UNE PLUS GRANDE AUTONOMIE. Partenaires du projet : CEVAA - GKN DRIVELINE - IFPEN - IFSTTAR - JONHSON CONTROLS SAFT - LEONI - LEROY SOMER - MICHELIN - UVHC LAMIH

En partenariat avec


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HYWAY Coordonné par SYMBIO FCELL

Les technologies permettant d’utiliser l’hydrogène comme carburant dans les véhicules sont en plein développement. Elles présentent de nombreux avantages : l’hydrogène peut être produit à partir d’énergies renouvelables, son utilisation à bord, qui ne rejette que de la vapeur d’eau, ne génère pas d’émissions polluantes et limite fortement les émissions de gaz à effet de serre. Le projet HyWay expérimente, durant 18 mois en région RhôneAlpes, l’utilisation d’hydrogène comme carburant dans des Kangoo ZE hybrides (batterie/hydrogène).

QUELLES INNOVATIONS ? A mélioration

de l’autonomie des véhicules électriques. Selon les modèles, les véhicules électriques hydrogène ont une autonomie de 300 km à 600 km en cycle urbain. Ils se rechargent rapidement car l’électricité est produite, à bord du véhicule, à partir de l’hydrogène et de l’air grâce à une pile à combustible.

D éveloppement de la production locale d’hydrogène à partir des énergies renouvelables. L’électricité nécessaire pour produire l’hydrogène provient d’énergies renouvelables installées en région Rhône-Alpes.

Droits réservés

E xpérimentation de stations-service hydrogène. La mise en œuvre de deux stations, permettra de valider l’utilisation de ce nouveau service pour les usagers.

Ce que ça va changer pour nous :

MOINS DE BRUIT ET DE POLLUTIONS EN MILIEU URBAIN DUS AUX VOITURES. Partenaires du projet : AIR LIQUIDE - COMPAGNIE NATIONALE DU RHÔNE - DREAL RHÔNE-ALPES - ENGIE - GEG - MCPHY - RÉGION RHÔNE-ALPES

En partenariat avec


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KOOLICAR Coordonné par KOOLICAR

Une voiture est stationnée 95 % du temps et près de 20 % des ménages n’ont pas de véhicule. Alors, pourquoi ne changerionsnous pas notre façon d’utiliser les voitures en les partageant ? La KoolBox est un boîtier électronique destiné à faciliter l’auto-partage de véhicules entre particuliers sans échange de clé et pour de courtes durées.

QUELLES INNOVATIONS ? élection par Koolicar des propriétaires et des S conducteurs via un dossier de candidature en ligne. Ce processus sécurisé est indispensable pour créer une communauté de confiance et permettre l’essor du service. U n site internet et une appli permettent de réserver une voiture et d’automatiser l’assurance, le contrat et le paiement. Le service, sans aucune contrainte, permet de se servir du véhicule comme si c’était le sien.

Droits réservés

ise en place d’un système d’ouverture de portes M des véhicules par les locataires avec leur badge de membre. Ce système en libre-service élimine les rendez-vous et permet la location 24h/24.

Ce que ça va changer pour nous :

PLUS BESOIN D’ACHETER UNE VOITURE PUISQUE L’ON PEUT EN LOUER UNE EN LIBRE-SERVICE EN BAS DE CHEZ SOI. Partenaires du projet : MAIF

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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MID Coordonné par BOXER

La législation pour limiter les émissions polluantes des motos est relativement récente et sera bientôt renforcée. Des progrès peuvent être réalisés pour diminuer leur consommation de carburant et leurs émissions de polluants atmosphériques. MID vise à concevoir une moto moins polluante et plus silencieuse.

QUELLES INNOVATIONS ? mélioration du rendement du moteur et réduction A de la consommation. Le moteur est plus efficace grâce à une gestion électronique du mélange air-carburant et de son injection directe. iminution des émissions sonores de l’échappement. D Le bruit à la sortie du pot d’échappement est moins sonore grâce à la diminution de la cylindrée et à l’utilisation du turbo. llègement de la moto de près de 30 % grâce à un A châssis en carbone. Plus légère, la moto subit moins les frottements de la route, est moins sensible aux dénivellations et donc consomme moins.

Droits réservés

erfectionnement des qualités dynamiques de P la moto grâce à une géométrie spécifique. Plus aérodynamique, la moto consomme moins de carburant.

Ce que ça va changer pour nous :

DES MOTOS PLUS SILENCIEUSES ET PLUS ÉCONOMES EN CARBURANT. Partenaires du projet : AKIRA TECHNOLOGIES - CONTINENTAL - SYNERJECT

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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PV 800 EXPORT Coordonné par ECM GREENTECH

Les énergies renouvelables contribuent de plus en plus au bouquet énergétique de la France. En 2014, elles ont représenté 5.1  % de la production d’électricité. PV800 Export prépare la mise en place d’une filière industrielle française de production de plaques de silicium pour des panneaux photovoltaïques de haute qualité et économiques.

QUELLES INNOVATIONS ? urification physique du silicium. L’utilisation de P procédés chimiques très énergivores est remise en question au profit d’un procédé plus abordable et qui diminue l’impact environnemental du procédé. Solidification du silicium en lingots. Le rendement d’une cellule photovoltaïque dépend de la régularité du réseau cristallin de la plaque de silicium. Les lingots dits quasi-monocristallins permettent une grande régularité avec un coût de fabrication inférieur à celui du monocristallin.

Droits réservés

Automatisation de la découpe des lingots en plaques de 180  μm d’épaisseur. Grâce à l’utilisation d’un fil diamanté de 120 microns de diamètre et au recyclage du trait de fil, les pertes de matière sont limitées et le silicium récupéré peut être recyclé.

Ce que ça va changer pour nous :

DES PANNEAUX SOLAIRES COMPÉTITIFS ET PLUS PERFORMANTS, UNE FILIÈRE INDUSTRIELLE EXPORTATRICE ET CRÉATRICE D’EMPLOIS EN FRANCE. Partenaires du projet : BEA - CEA INES - SAFRAN HERAKLES - THERMOCOMPACT

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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SOLAR GO Coordonné par GREEN ON

Les distances parcourues en ville font souvent moins de 3 ou 4 km. Le vélo s’y développe beaucoup car c’est un mode de déplacement rapide, pas cher et non polluant. L’assistance électrique des vélos permet à plus de personnes de les utiliser, notamment sur des parcours vallonnés. SolarGO est une solution mobile de location de vélos à assistance électrique (VAE) proposée par Green On. Elle permet à des collectivités, entreprises, professionnels du tourisme de tester ce nouveau service ou de faciliter les déplacements pendant un événement.

QUELLES INNOVATIONS ? ise à disposition d’une station mobile. Cette M station comprenant les vélos, leurs bornes, un terminal de paiement et des panneaux publicitaires peut être installée facilement et rapidement. limentation solaire des vélos électriques. Les A batteries des vélos sont rechargées grâce à des panneaux solaires photovoltaïques.

Droits réservés

Ce que ça va changer pour nous :

UN MODE DE DÉPLACEMENT NON POLLUANT FACILE À UTILISER. Partenaire du projet : WATTWORLD ADVANSOLAR

En partenariat avec


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VERTIWIND Coordonné par NENUPHAR

Développer l’éolien en mer est intéressant car les vents y sont plus forts et plus réguliers que sur la terre. En Europe en 2014, moins de 10 % de l’énergie éolienne est produite en mer. Vertiwind est une éolienne offshore flottante, à axe vertical, adaptée à la situation des côtes françaises : la profondeur de l’eau augmentant très vite près des côtes, l’installation d’éoliennes posées sur le fond est rapidement difficile et économiquement peu viable dès que la profondeur dépasse 50 mètres.

QUELLES INNOVATIONS ? n axe de rotation vertical. Cette architecture est U innovante car elle permet de profiter du vent dans toutes les directions. orte inclinaison de l’éolienne. Ces éoliennes F conservent un rendement très élevé en cas d’inclinaison de l’éolienne. Cela constitue un atout considérable pour une éolienne flottante qui est amenée à s’incliner avec le vent. Abaissement du centre de gravité. Le flotteur qui soutiendra l’éolienne peut donc être plus léger, moins cher et plus facile à ancrer.

Droits réservés

Réduction de l’impact visuel de l’éolienne depuis la côte. Implantée plus loin des côtes, elle est beaucoup moins visible.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE PLUS GRANDE PART DE L’ÉLECTRICITÉ PRODUITE GRÂCE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES. Partenaires du projet : BUREAU VERITAS - EDF EN - IFP EN - ISITV - NENUPHAR

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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BEYOND THE SEA Coordonné par BEYOND THE SEA

En 2012, le transport maritime représentait plus de 50 % de la consommation d’hydrocarbures et était responsable de 13 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Beyond the sea, est un système de traction de navires de commerce et de grande plaisance captant la force du vent à l’aide d’une aile de cerf-volant d’une surface de 200 m2 à 1 600 m2. Cette innovation permettrait de réaliser une économie de carburant de près de 20 % sur une traversée de l’Atlantique.

QUELLES INNOVATIONS ? réation d’un dispositif de lancement et de C récupération de l’aile. Sans intervention manuelle de l’équipage, l’utilisation de l’aile est plus sûre. ise au point d’un dispositif de pilotage automatique M de l’aile en fonction du vent et du parcours du navire. Le réglage est optimisé pour que la traction soit la plus efficace. ptimisation de la forme de l’aile. Elle est plus O performante en vol et son dépliage à partir de la soute est facilité.

Droits réservés

ptimisation des matières pour le tissu de l’aile et O des lignes de fixation. Plus légère et bien orientée, l’aile peut optimiser ses performances de traction.

Ce que ça va changer pour nous :

UN TRANSPORT DE MARCHANDISES MOINS CHER ET MOINS ÉMETTEUR DE GAZ À EFFET DE SERRE. Partenaires du projet : BOPP - CMA CGM - COUSIN TRESTEC - DAAM - ENSTA BRETAGNE - PORCHER INDUSTRIES

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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BIOBAT Coordonné par INNOBAT

Un bâtiment mal isolé peut perdre de 5 à 10 % de sa chaleur par des ponts thermiques. Renforcer l’isolation entre les murs, les planchers et le toit, améliorer les fenêtres sont des solutions qui permettent de réduire les besoins de chauffage et de climatisation. BIOBAT explore la piste des renforts utilisés dans les menuiseries en « PVC » en intégrant 60 % de fibres végétales. Le logement mieux isolé consomme moins d’énergie pour son chauffage et réduit d’autant les émissions de gaz à effet de serre.

QUELLES INNOVATIONS ? ne nouvelle solution d’isolation pour les fenêtres U à l’aide de fibres végétales. Bien connues dans les isolants pour murs et toiture, elles sont encore peu utilisées pour renforcer l’isolation des menuiseries. ésistance accrue de l’isolant. Conçus à partir R d’un matériau composite renforcé avec des fibres végétales, les profils sont aussi résistants que leurs équivalents en métal. Droits réservés

llègement du renfort pour faciliter son transport, A son stockage et son installation. Les renforts intégrant des fibres végétales sont cinq fois plus légers que des renforts en acier.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE NOUVELLE SOLUTION, UTILISANT DES MATIÈRES NATURELLES, POUR ISOLER NOS LOGEMENTS. Partenaires du projet : ÉCOLES DES MINES D’ALES – ÉCOLE DE CHIMIE DE MONTPELLIER

En partenariat avec


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CRIBA Coordonné par SYRTHEA

En France, le bâtiment consomme 45 % de l’énergie et génère 20 % des émissions de gaz à effet de serre. D’importantes économies d’énergie peuvent être réalisées dans ce secteur. La rénovation des bâtiments existants est essentielle pour améliorer leur confort et réduire leur impact environnemental. CRIBA propose des solutions techniques et logicielles innovantes pour la rénovation énergétique des bâtiments, testées sur 110 logements répartis sur 5 bâtiments dans les Landes.

QUELLES INNOVATIONS ? éveloppement de panneaux de façade très D performants qui intègrent l’isolation, les fenêtres et la finition extérieure. La préfabrication des panneaux à ossature bois de grandes dimensions permet de réduire la durée des travaux. odélisation 3D des bâtiments existants. Un drone M prend des photos des façades pour obtenir le modèle 3D du bâtiment existant. Cette maquette numérique sert à définir les dimensions des panneaux à fabriquer.

Droits réservés

éveloppement d’outils logiciels pour configurer les D panneaux de façade. L’informatisation du processus permet de fabriquer facilement des panneaux de façade adaptés aux contraintes du bâtiment.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE RÉNOVATION THERMIQUE DE NOS IMMEUBLES PLUS RAPIDE ET PLUS PERFORMANTE. Partenaires du projet : ACTA ARCHITECTURE - ARMINES-ÉMAC - DOMOLANDES - EQUILIBRE ARCHITECTES - FLY-N-SENSE - GMI SYBOIS - OPH 40

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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NEPTHYD Développé par ENGIE ENGIE logotype_gradient_BLUE_PANTONE 14/04/2015 24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCE Tél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87 Web : www.carrenoir.com

RÉFÉRENCES COULEUR

Zone de protection 1 PANTONE PROCESS CYAN C

Zone de protection 2

Encore peu exploitée, l’énergie hydrolienne fonctionne grâce aux courants marins. Cette énergie renouvelable prédictible se développe actuellement et contribuera à moyen terme à la diversification du mix énergétique français. Les prochaines années devraient voir apparaître des fermes hydroliennes constituées de centaines de machines.

Zone de protection 3

NEPTHYD est une ferme pilote de quatre hydroliennes entièrement sous-marines qui sera exploitée durant 20 ans dans le Raz Blanchard, en Normandie.

QUELLES INNOVATIONS ? Démonstration de la viabilité économique de la solution grâce à un test grandeur nature. La production et la maintenance sont observées pour préparer le lancement d’une phase industrielle. Test sur la production et le raccordement des hydroliennes au réseau terrestre. Installation d’un câble unique sur les fonds marins.

Droits réservés

S uivi environnemental du projet. La ferme hydrolienne respecte l’environnement et les usagers de la mer.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE NOUVELLE SOURCE D’ÉNERGIE RENOUVELABLE DISPONIBLE ET UN POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL CRÉATEUR D’EMPLOIS.

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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SABELLA D10 Coordonné par SABELLA SAS

La France avec son importante façade maritime, possède 30 % du potentiel hydrolien en Europe. Le développement de cette énergie renouvelable permettrait d’élargir le bouquet énergétique français. SABELLA D10 est une hydrolienne conçue pour être fiable, robuste et produite à un coût compétitif. La première machine a été mise à l’eau en juin 2015 près d’Ouessant en Bretagne.

QUELLES INNOVATIONS ? onception d’une « éolienne sous-marine » très C fiable et robuste. Nécessitant peu de maintenance, elle peut être installée dans des endroits difficiles d’accès en raison des forts courants sans surcoût d’exploitation. tilisation de matériaux composites résistant mieux U aux pressions exercées par les courants et les vagues. Immergées, les hydroliennes sont soumises à toutes sortes d’agressions (algues, corrosion due à la salinité de l’eau …). Afin de limiter les interventions de maintenance, un revêtement spécial de protection est appliqué.

Droits réservés

implification de l’installation. La turbine est juste S posée sur son embase, sur le fond marin, sans gêne en surface pour la navigation. L’immersion est ainsi plus simple.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE NOUVELLE SOURCE D’ÉNERGIES RENOUVELABLES DONT LA PRODUCTION EST FACILE À PRÉVOIR. Partenaires du projet : BUREAU VERITAS - IFREMER

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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SCRIB Coordonné par HELIOCLIM

Le secteur du bâtiment représente aujourd’hui 45  % de l’énergie consommée en France. Utiliser l’énergie solaire pour faire de la climatisation dans des bâtiments industriels ou commerciaux diminue l’impact environnemental de cette consommation. Scrib est une solution de climatisation solaire réversible qui produit de la chaleur l’hiver et du froid durant l’été, période où les apports solaires sont les plus importants.

QUELLES INNOVATIONS ? réer une machine réellement réversible. Un C système réversible permet de refroidir en été et de réchauffer en hiver. Développer un outil de calcul des performances du système en fonction du bâtiment et de son implantation. En anticipant les besoins de consommation du bâtiment à équiper, le système est optimisé en termes de coût et de performances. méliorer les capteurs solaires thermodynamiques A en diminuant leur poids et en augmentant leur rendement. Le système est ainsi plus économique et performant.

Droits réservés

réer un système de stockage de l’énergie. Le C stockage permet de disposer d’énergie lors des périodes pendant lesquelles l’ensoleillement est moindre.

Ce que ça va changer pour nous :

BÉNÉFICIER D’UN ÉQUIPEMENT PERFORMANT FONCTIONNANT AVEC UNE ÉNERGIE RENOUVELABLE. Partenaires du projet : CYTech - LaTEP - TECSOL

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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CHANGER

VELV Coordonné par PSA PEUGEOT CITROEN

En ville, 65 % des déplacements de personnes qui ont recours à l’automobile émettent des polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre. En adaptant les véhicules à des déplacements sur de courtes distances, il est possible de diminuer leur impact sur l’environnement. VéLV est un véhicule électrique de démonstration permettant de tester l’efficacité et la viabilité de plusieurs innovations pour faire évoluer les modes de déplacement en milieu urbain et périurbain.

QUELLES INNOVATIONS ? Conception de l’architecture du véhicule repensée. Rendre le véhicule plus léger et performant devient possible grâce à des matériaux composites, aluminium et des batteries L-Ion performantes. Création d’un véhicule de petite dimension et polyvalent, pouvant accueillir 3 passagers. Il peut circuler sur voies rapides et autoroutes urbaines avec une bonne autonomie. Droits réservés

Exigences importantes sur le confort, la sécurité et le coût à l’usage. Ce véhicule respecte les normes de chocs réglementaires et ne consomme que 85 Wh/ km, ce qui est meilleur qu’un scooter électrique équivalent 125 cm3.

Ce que ça va changer pour nous :

DES VÉHICULES PROPRES, PRATIQUES ET ÉCONOMES RÉPONDANT AUX BESOINS DES DÉPLACEMENTS EN VILLE. Partenaires du projet : GKN - IMS-Bordeaux - JOHNSON CONTROL-SAFT - LEONI - LEROY SOMER - MICHELIN - VALÉO

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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INCITER

L’AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT L’Agence Parisienne du Climat est créée en janvier 2011, à l’initiative de la Ville de Paris pour accompagner la mise en œuvre du Plan Climat Energie. Son statut d’association indépendante et multi-partenariale fait de l’APC une agence opérationnelle pour la mise en œuvre du Plan Climat et contribuer ainsi aux enjeux du changement climatique.

SES MISSIONS : obiliser et aider les particuliers et les professionnels M à s’engager de manière concrète contre le changement climatique. e positionner comme le référent en matière d’animation S du territoire sur les sujets liés à l’énergie et au climat via des ateliers, des conférences, des formations… I nformer, conseiller et orienter pour favoriser le changement des comportements des Parisiens à travers leur habitat, leurs habitudes de consommation, leurs modes de transport... Guichet unique de la rénovation énergétique des copropriétés à Paris, les conseillers Info-énergie climat de l’APC, financés par l’ADEME, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris, accompagnent les copropriétaires dans leurs travaux d’efficacité énergétique. Depuis 2013, elle fait partie du réseau des Points Rénovation Info Service qui ont pour vocation d’informer et conseiller les particuliers sur les économies d’énergie, les aides financières…

Droits réservés

En partenariat avec en ILE-DE-FRANCE


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INCITER

L’AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT L’Agence Parisienne du Climat, une solution COP21 : Comprendre pour agir. Dans la dynamique de la Conférence internationale Paris Climat 2015 (COP21), l’APC poursuit son travail d’information, de mobilisation et d’accompagnement des Parisiens.

DÉCOUVREZ LE KIT CLIMAT-ÉNERGIE DE L’APC : es essentiels du climat : des références parisiennes. L Documents de références scientifiques sur le changement climatique à Paris, veille sur la mobilisation citoyenne à Paris et décryptage des négociations climatiques. es rencontres pour débattre, se former. Nombreux D évènements APC : ateliers, cafés climat, visites de sites emblématiques et partage de bonnes pratiques sur les grandes questions énergie-climat du territoire. es outils pour agir. Famille à Energie Positive. Objectif : D mobiliser 500 familles à Paris pour économiser le plus d’énergie possible sur les consommations au quotidien. Droits réservés

CoachCopro ®, plateforme web gratuite dédiée à la rénovation énergétique en copropriété et financièrement soutenue par l’ADEME, qui vous accompagne tout au long de votre projet. Ourlife21, sensibilisation et ateliers prospectifs à destination de tous les publics, visant à alimenter la vision de ce que serait une vie réussie en 2050.

En partenariat avec en ILE-DE-FRANCE


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INCITER

ENR-POOL Coordonné par ENERGY POOL

En France, l’électricité représente plus de 40 % de l’énergie consommée par l’industrie et le tertiaire. Moduler leur consommation est un enjeu important pour permettre au système électrique de s’adapter plus facilement au développement des énergies renouvelables dont la production est parfois difficile à prévoir et n’est pas toujours en phase avec les besoins des consommateurs. EnR-Pool a démontré l’efficacité d’un système où des consommateurs tertiaires et industriels sont incités économiquement à adapter leur consommation électrique à la production d’électricité d’origine renouvelable.

QUELLES INNOVATIONS ? éveloppement d’algorithmes de prévision de D production des énergies renouvelables. Ajuster les outils de pilotage. P rise en compte de la flexibilité des gros consommateurs tertiaires et industriels. Mise en place d’incitations financières pour décaler ou moduler certaines consommations. Droits réservés

Pilotage des flexibilités des consommateurs. Permet de répondre avec précision et à faible coût aux besoins du système électrique.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE INTÉGRATION PLUS FACILE ET MOINS COÛTEUSE DE L’ÉLECTRICITÉ D’ORIGINE RENOUVELABLE DANS LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE. Partenaires du projet : CEA - INES - SCHNEIDER ELECTRIC

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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INCITER

GREENLYS Coordonné par ERDF

D’ici 2030, la France devra porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation d’électricité. Il faut relever ce défi tout en continuant à préserver l’équilibre entre la production et la consommation électrique mais aussi garantir la qualité et la sécurité de la distribution électrique. GREENLYS expérimente à Lyon et à Grenoble, des solutions pour mieux gérer l’électricité.

QUELLES INNOVATIONS ? iffusion d’équipements et de services pour aider D particuliers et gestionnaires de bâtiments tertiaires à suivre et maîtriser leurs consommations. Ils pourront ainsi piloter le chauffage à distance, programmer une alerte si la consommation dépasse un seuil. tilisation de technologies pour faciliter l’intégration U des énergies renouvelables et garantir l’équilibre production/consommation à tout moment. Des correcteurs de tension permettent d’éviter des variations préjudiciables pour le réseau.

Droits réservés

ise à disposition d’outils pour observer et piloter M à distance et en temps réel le réseau de distribution d’électricité. Il est ainsi possible de rétablir l’électricité en quelques secondes ou minutes en cas de coupure de courant.

Ce que ça va changer pour nous :

DES CONSOMMATIONS D’ÉLECTRICITÉ PLUS FACILES À CONTRÔLER ET À MAÎTRISER. Partenaires du projet : ENGIE - GEG - GRENOBLE INP - SCHNEIDER ELECTRIC

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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INCITER

OPTIMOD LYON

OPTIMISER LA MOBILITÉ DURABLE EN VILLE

Coordonné par MÉTROPOLE DE LYON

Près de 80 % des français vivent aujourd’hui en zone urbaine et ont à faire face au défi d’un usage parfois non raisonné de la voiture individuelle. Pour améliorer la qualité de l’air et limiter les émissions de CO2, il est important d’informer les habitants sur l’efficacité comparée des solutions de mobilité. Optimod’Lyon a permis de développer en première mondiale, un GPS multimodal temps réel informant sur l’ensemble des moyens de déplacements (voiture, transport public urbain, vélo, voiture individuelle et partagée).

QUELLES INNOVATIONS ? Rassemblement des données d’un territoire, près de 20 millions collectées par jour. Mises à disposition de développeurs, ces données permettent de construire des services d’information efficaces. Prédiction de trafic à 1 heure. Elle permet des temps de parcours en voiture fiables.

Développement sur smartphone d’un GPS multimodal. Cet outil combine des données temps réel, prédictives et historiques pour proposer le meilleur itinéraire et alerter de toute difficulté.

Droits réservés

Le site OnlyMoov.com intègre toutes ces informations sur la mobilité.

Ce que ça va changer pour nous :

DISPOSER DANS SA POCHE DE TOUTES LES POSSIBILITÉS DE DÉPLACEMENTS. Partenaires du projet : AUTOROUTES TRAFIC - CEREMA - CITYWAY - CNRS - GÉOLOC SYSTEMS-SENSYS NETWORKS - IBM - LET-UNIVERSITÉ LYON 2 - LIRIS-INSA ORANGE BUSINESS SERVICES - PARKEON - PHOENIX ISI - RENAULT TRUCKS - VILLE DE LYON

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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INCITER

SMART DELIVERIES

OPTIMISER LA MOBILITÉ DURABLE EN VILLE

Coordonné par MÉTROPOLE DE LYON

Le trafic routier est responsable de près de 33 % des émissions de CO2 en France. Optimiser le trafic urbain et le fluidifier permettrait de diminuer les rejets de CO2 et des polluants atmosphériques. SmartDeliveries est un outil pour les opérateurs de fret qui permet d’optimiser les tournées de livraison. Il est composé de trois parties : un service web d’inscription des tournées, une application mobile de guidage des chauffeurs et un service de calcul d’itinéraire. Il permettrait de gagner 18 % en kilomètres parcourus ce qui diminuerait l’émission de GES.

QUELLES INNOVATIONS ? Le calcul des itinéraires. Utilisant les données récoltées par la ville, ce calcul doit prendre en compte l’évolution constante du trafic urbain et de la disponibilité des aires de stationnement. L’utilisation de capteurs d’aires de livraison libres. Après un long test de sélection parmi 3 technologies, les capteurs ont été implantés sur des aires test.

om ia.c otol © ojoimages4 - F

Interface de centralisation des données issues des capteurs. La normalisation et l’agrégation des données de stationnement permettent un accès en temps réel des zones libres.

Ce que ça va changer pour nous :

UN TRAFIC URBAIN PLUS FLUIDE ET UNE RÉDUCTION DES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES. Partenaires du projet : AUTOROUTES TRAFIC - CEREMA - CITYWAY - CNRS - GÉOLOC SYSTEMS-SENSYS NETWORKS - IBM - LET-UNIVERSITÉ LYON 2 - LIRIS-INSA ORANGE BUSINESS SERVICES - PARKEON - PHOENIX ISI - RENAULT TRUCKS - VILLE DE LYON

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


39

INCITER

SMART ELECTRIC LYON Coordonné par EDF

L’Union européenne fixe comme objectif de réaliser 20 % d’économies d’énergie d’ici 2020. Tous les acteurs de la société sont concernés : les entreprises, les collectivités locales et les particuliers. Smart Electric Lyon développe des services d’information, des solutions techniques et de nouvelles offres tarifaires pour permettre aux consommateurs une meilleure maîtrise de leurs dépenses énergétiques. Ce programme étudie comment sont utilisés les équipements et services pour en améliorer la performance et leur appropriation par tous.

QUELLES INNOVATIONS ? ise à disposition d’un ensemble d’équipements M connectés aux compteurs communicants pour comp­ rendre et piloter sa consommation électrique simplement. Des offres tarifaires incitent les consom­ m ateurs à réaliser des économies en modulant ou réduisant leurs consommations à certains moments du jour ou de la nuit. Droits réservés

ests effectués auprès de 25 000 foyers et 100 sites T tertiaires. L’efficacité des outils d’information et des équipements a été vérifiée ainsi que l’appréciation du dispositif par les utilisateurs.

Ce que ça va changer pour nous :

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE NOTRE CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ ET DES FACTURES ALLÉGÉES. Partenaires du projet : AGROCAMPUS – ARMINES – CONSORTIUM SMART ELECTRIC LYON – CSTB – DELTADORE – DOMBOX – EDELIA – ÉLECTRICITÉ DE FRANCE – ÉLECTRICITÉ RÉSEAU DISTRIBUTION FRANCE – ETICS – GROUPE ATLANTIC – HAGGER – LEGRAND – NOIROT (GROUPE MULLER) – ORANGE – PANASONIC – PHILIPS – SCHNEIDER ELECTRIC – SFR – SOMFY – UNIVERSITÉ DE LYON – UNIVERSITÉ TECHNOLOGIQUE DE TROYES.

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


40

RECYCLER

AB VAL COMPOSITES Coordonné par AB VAL COMPOSITES

Les matériaux composites sont désormais très utilisés dans l’industrie car ils permettent d’élaborer des produits plus légers mais tout aussi résistants qu’avec les matériaux traditionnels. Cependant ils sont à l’origine de 30 000 tonnes par an de déchets de production jusqu’à ce jour non recyclables. Le projet AB Val Composites vise à valoriser les déchets composites polyester / fibre de verre en produits 100 % recyclables, légers, résistants et isolants qui pourraient se substituer au béton dans de nombreux usages.

QUELLES INNOVATIONS ? A mélioration de la qualité et de la quantité de matière recyclée. L’efficacité de la transformation des matières présentes dans les matériaux composites permet d’en recycler une plus grande quantité. F abrication de nouveaux produits avec la matière recyclée. Les produits recyclés présentent des qualités supérieures à celles de leurs concurrents traditionnels. Droits réservés

O ptimisation de l’ensemble du processus de recyclage allant de la collecte des déchets à la fabrication des pièces. C’est une condition pour rendre les produits compétitifs afin de déployer la technologie à l’échelle industrielle.

Ce que ça va changer pour nous :

MOINS DE DÉCHETS MIS EN DÉCHARGE OU INCINÉRÉS.

Partenaires du projet : EMO - ICAM - POLYTECH NANTES

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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RECYCLER

BIOGNVAL Coordonné par SUEZ ENVIRONNEMENT

Le traitement des eaux usées en stations d’épuration permet de produire un biogaz composé principalement de méthane et de CO2. Le biogaz est une énergie renouvelable produite localement. Après séparation du méthane et du CO2, ce biogaz peut être valorisé en : • un biocarburant propre (biométhane) qui ne rejette pas de particules fines dans l’air. • un CO2 liquide pour l’industrie. BioGNVAL est une installation innovante permettant de valoriser le biogaz.

QUELLES INNOVATIONS ? É laboration d’un procédé de séparation du méthane et du CO2 par cryogénie. Les deux molécules sont séparées selon leur température de liquéfaction. acilitation du stockage, du transport et de F la distribution des gaz grâce à leur forme liquide. Ainsi, les gaz occupent environ 650 fois moins de place que sous sa forme gazeuse. Il faut donc moins de camions pour les transporter vers les stations-services et les usines.

Droits réservés

Ce que ça va changer pour nous :

DES CARBURANTS MOINS POLLUANTS ET UNE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DUES AUX ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET AU TRANSPORT DE PERSONNES ET DE MARCHANDISES Partenaires du projet : CRYOPUR - GNVERT - IVECO - SIAAP

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE

En partenariat avec


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RECYCLER

HPI PVB Coordonné par HAINAUT PLAST INDUSTRY

Les pare-brise de nos voitures et nos vitres anti-effraction sont constitués de verre et d’une feuille de plastique transparent, souple et résistant : le PolyVinyl Butyral (PVB). Actuellement, seul le verre des pare-brise et des vitres de sécurité est recyclé. Chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de PVB finissent en décharge. Recyclage PVB démontre la possibilité de recycler le PVB pour l’utiliser dans la fabrication de pièces automobiles ou pour le bâtiment en remplacement des matières fossiles actuellement utilisées.

QUELLES INNOVATIONS ? éveloppement de la filière de collecte des déchets. D Les déchets de PVB sont collectés chez les recycleurs de verre et les centres de recyclage sont installés à proximité afin de limiter les impacts dus au transport. ise en œuvre d’un procédé de régénération de la M molécule de PVB. Le PVB est séparé du verre résiduel puis purifié pour constituer une nouvelle matière première.

Droits réservés

abrication de nouveaux produits. Le PVB recyclé F est utilisé dans la fabrication de pièces plastiques. Ses propriétés sont évaluées pour adapter et optimiser les produits.

Ce que ça va changer pour nous :

DES VÉHICULES PLUS FACILES À RECYCLER ET LA CRÉATION D’UNE NOUVELLE FILIÈRE DE RECYCLAGE. Partenaires financiers du projet : ADEME - BNP PARIBAS - BPI - CAISSE D’EPARGNE - COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE CAMBRAI CONSEIL REGIONAL NORD PAS DE CALAIS - CREDIT COOPERATIF - CREDIT DU NORD - FEDER – FINORPA - INITIATIVE CAMBRESIS

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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RECYCLER

VALORMAT

Valormat

Coordonné par INNORTEX

Les matelas et sommiers usagés représentent 5 millions de matelas jetés chaque année. Encore peu recyclés, ils sont surtout mis en décharge. VALORMAT permet de valoriser les textiles et mousses de polyuréthane récupérés dans les matelas et les sommiers. Ce projet expérimente la mise en place d’une nouvelle technique de recyclage.

QUELLES INNOVATIONS ? A mélioration des processus de démantèlement et d’hygiénisation des matelas et sommiers. Ces étapes sont nécessaires pour récupérer les différents constituants puis les transformer en matière homogène exempte de bactéries. C réation d’une technique de recyclage. Les différentes matières sont floconnées, effilochées, mélangées puis agglomérées dans un four.

Droits réservés

I ntégration des nouvelles matières dans plusieurs produits. Les nouvelles matières obtenues peuvent être utilisées dans la fabrication de literie, de mobilier ou encore d’isolants pour le bâtiment.

Ce que ça va changer pour nous :

MOINS DE DÉCHETS MIS EN DÉCHARGE. PLUS DE PRODUITS INNOVANTS INTÉGRANT DE LA MATIÈRE RECYCLÉE. Partenaires du projet : RECYC-MATELAS – WEAVE AIR

En partenariat avec MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE


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LES EXPOSANTS ENTREPRISE COORDINATRICE DU PROJET

CONTACTS PRESSE PROJETS

TWITTER

Cécile Gruber 01 58 51 90 22 / 06 31 02 53 69 cecile.gruber@apc-paris.com

@AparisClimat

Smart Electric Lyon

Agro Campus Ouest Groupe Atlantic Armines Orange SFR Hager Delta Dore Edelia Etics Université Technologique de Troyes Philips Panasonic Noirot (groupe Muller) Université de Lyon Legrand Somfy Dombox Schneider Electric ERDF

Cécile Menu Cecile.menu@edf.fr

@SmartElecLyon

ENR-POOL

Schneider Electric CEA INES

Laura Darvey +33 (0)4 88 13 16 60 +33 (0)6 31 12 86 76 laura.darvey@energy-pool.eu

@EPofficiel

GREENLYS

Engie Grenoble INP Schneider Electric Gaz électricité de Grenoble

Angélique Rosin-Atahias +33 (0)6 62 40 89 50 a.rosin@geg.fr

@GreenLys1

OPTIMOD’LYON OnlyMoov Smart Deliveries

IBM Cityway Parkeon Renault Trucks Orange Business services Geoloc Systems Sensys Networks Ville de Lyon PHOENIX ISI Liris - INSA Laboratoire d’Économie des transports - Université Lyon 2 CEREMA Autoroutes Trafic CNRS

Régis Guillet +33(0)4 26 99 37 52 +33(0)6 98 51 59 94 rguillet@grandlyon.com

@grandlyon

PROJET

MEMBRES DU CONSORTIUM

INCITER Agence Parisienne du Climat

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


PROJET

ENTREPRISE COORDINATRICE DU PROJET

45 MEMBRES DU CONSORTIUM

CONTACTS PRESSE PROJETS

TWITTER

Jean-Pierre Loustau +33 (0)6 07 08 55 22 jploustau@tbcinnovation.fr

@syrthea

CHANGER

CRIBA

Acta Architecture ARMINES-EMAC Equilibre Architectes Fly-n-Sense DOMOLANDES GMI Sybois Office Public de l’Habitat 40

VELV

Valéo Leoni Johnson Control SAFT Michelin LEROY SOMER GKN IMS-Bordeaux

NEPTHYD

BEYOND THE SEA

Cousin Trestec CMA-CGM Bopp Porcher industries DAAM ENSTA Bretagne

Ifremer Bureau Veritas

SABELLA D10

Laure de Servigny +33 (0)1 40 66 35 42 laure.deservigny@mpsa.com

@PSA_news

+33(0)1 44 22 24 35` engiepress@engie.com

@ENGIEgroup @innovbyENGIE

Jennifer Pirs +33 (0)5 57 15 22 62 jennifer.pirs@beyond-the-sea. com

@Beyond_Parlier

Jean François Daviau +33(0)6 78 64 23 17 jf.daviau@sabella.fr @SabellaTidal Jean-Christophe Allo +33 (0)6 38 68 34 07 jc.allo@sabella.fr

SCRIB

CYTech TECSOL Laboratoire LaTEP

Marie Nghiem +33 (0)4 93 48 79 02 +33 (0)6 78 91 84 48 marie.nghiem@helioclim.fr

@Helioclim

BIOBAT

École des Mines d’Alès École de chimie de Montpellier

Andréa Meinhardt +33 (0)4 67 59 36 14 meinhardt@innobat.fr

@Innobat34

AMÉLIORER VERTIWIND

EDF énergies nouvelles IFP Energies nouvelles ISITV Nenuphar Bureau Veritas

Marie Viala +33 (0)6 08 62 18 15 marie.viala@nenuphar-wind.com

ARPEGE

Bureau Mauric ENAG IXBLUE MARINELEC

+33 (0)3 21 30 56 00 socarenam.boulogne@ socarenam.com

@socarenam

HYWAY

Air Liquide Compagnie Nationale du Rhône ENGIE GEG McPhy

Nathalie Maraninchi +33 (0)4 76 54 46 39 nathalie.maraninchi@tenerrdis.fr

@TENERRDIS

MID

AKIRA Technologies Continental Synerject

Albert Castaigne +33 (0)6 14 42 08 28 albert@boxer-design.com

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


46 PROJET

HYBRELEC

ENTREPRISE COORDINATRICE DU PROJET

MEMBRES DU CONSORTIUM IFSTTAR UVHC LAMIH Michelin Leoni IFP Energies nouvelles GKN Driveline Johnson Controls Saft LEROY SOMER CEVAA

CONTACTS PRESSE PROJETS

TWITTER

Michelle Pierson +33 (0)1 40 55 21 75 +33 (0)6 70 75 84 44 michelle.pierson@valeo.com @Valeo_Group Virginie Tardi +33 (0)1 40 55 37 18 +33 (0)6 15 18 03 00 virginie.tardi@valeo.com

DEMOS

Cetim Coriolis Composites ECM IFP Energies nouvelles Mines ParisTech

Olivier Lefriec +33 (0)1 72 36 72 58 +33 (0)6 76 87 30 17 olivier.lefriec@faurecia.com

@Faurecia

HALIADETM 150-6MW

General Electric LM wind Power Neopolia Rollix Vendée Expansion

Cécile Dodat +33 (0)6 72 59 83 70 Cecile.dodat@power.alstom.com

@AlstomPower

EOLAB

Faurecia Michelin Saint-Gobain

Maya Vautier maya.vautier@renault.com

@Groupe_Renault

PV 800 EXPORT

CEA INES BEA Thermocompact SAFRAN Herakles

Benjamin Deneux b.deneux@ecmtech.fr Samira Chakkaf Andalouci +33 (0)7 86 11 14 52 samira@peppermenthe.com

KOOLICAR

MAIF

@Koolicar Sophie Lozach +33 (0)6 63 17 36 43 sophie@peppermenthe.com

SOLAR GO

Wattworld Advansolar

Lorraine Drevon +33 (0)6 59 21 32 25 lorraine.drevon@green-on.fr

@Green_On

Annie Briand annie.briand44@gmail.com

@abvalcomposites

RECYCLER ALTERVAL COMPOSITES

EMO ICAM Polytech Nantes

Bruno Gautier +33 (0)6 86 59 90 83 bruno.gautier@hainautplast.fr

HPI PVB

VALORMAT

Weave Air RECYC-MATELAS

GNVERT Cryopur SIAAP IVECO

BIOGNVAL

Marlène Saulais +33 (0)6 73 96 57 87 marlenesaulais@innortex.fr Isabelle Herrier Naufle (Biométhane) +33 (0)1 58 81 55 62 isabelle.naufle@suez-env.com

@innortex

@suezenv

Ophélie Godard (COP 21) +33 (0)1 58 81 53 73 ophelie.godar@suez-env.com

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


47

ANNEXES

En partenariat avec

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


48

CHANGEMENT CLIMATIQUE, DE QUOI PARLE-T-ON ?

LES PRINCIPAUX GAZ À EFFET DE SERRE SONT : la vapeur d’eau, le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), l’ozone (O3), le protoxyde d’azote (N2O), des gaz industriels comme les halocarbures. THE MAIN GREENHOUSE GASES ARE: water vapour, carbon dioxide (CO2   ), methane (CH4  ), ozone (O3  ), nitrous oxide (N2O) and industrial gases such as halocarbons.

LES GAZ À EFFET DE SERRE (GES) Les gaz à effets de serre retiennent une large part de l’énergie solaire (rayonnements infrarouges) renvoyée vers l’espace par la Terre. Ils maintiennent ainsi la température sur Terre à une moyenne d’environ 15° C. Sans eux, la température serait de -18 ° C. La plupart des gaz à effet de serre comme la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique) ou le méthane, sont naturellement présents dans l’atmosphère, mais les GES peuvent également être produits par des activités humaines.

L’HISTOIRE DU CLIMAT

Depuis la révolution industrielle (il y a 150 ans), la concentration des GES augmente dans l’atmosphère du fait de la combustion d’énergies fossiles et de l’intensification des pratiques agricoles et industrielles.

La climatologie est le domaine de la météorologie qui étudie les évolutions sur de longues périodes (30 ans ou plus). C’est grâce aux « carottes », des échantillons prélevés profondément dans la glace ou la terre, que les climatologues peuvent reconstruire l’histoire lointaine du climat en complément des mesures modernes. Les gaz ou les sédiments piégés dans les échantillons permettent de mieux connaître les modifications du climat sur plusieurs milliers d’années. Plusieurs périodes chaudes et froides se sont succédées, elles sont dues à trois facteurs : l’activité solaire la trajectoire de la Terre autour du soleil l’effet de serre (GES) Mais aucune de ces périodes n’a connu de modification aussi rapide que ce que nous observons depuis 150 ans.

© Fabrice BEAUCHENE

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


49

CHANGEMENT CLIMATIQUE, DE QUOI PARLE-T-ON ?

LES GAZ À EFFET DE SERRE (GES) RESPONSABLES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE L’augmentation de la concentration des GES dans l’atmosphère du fait des activités humaines entraîne un accroissement de l’effet de serre, ce qui a pour effet un déséquilibre du système et une augmentation de la température moyenne mondiale (terres et océans).

Evolution des émissions totales de gaz à effet de serre en France par secteur hors UTCF*

Changes in total greenhouse gas emissions in France per sector excluding LULUCF*

700

20 % 28 %

600 12 %

500 Objectif 2020 Objective 2020

400

L’augmentation du dioxyde de carbone (CO2) est due à la combustion en grande quantité des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz). La déforestation aggrave encore ce phénomène. D’autres gaz à effet de serre sont en cause : le protoxyde d’azote (N2O), le méthane (CH4)… issus de l’usage d’engrais azotés en agriculture, du traitement, du stockage et de l’épandage des déjections animales ou de la fermentation entérique des ruminants. Les émissions de GES en France, en 2012, étaient de 490 millions de tonnes équivalent CO2. Sur la période 1990-2012, les émissions françaises de GES ont baissées de 12 % (hors UTCF*). Le secteur le plus émetteur est celui des transports. Mais les émissions de GES ont continué à augmenter au niveau mondial. * UTCF (Utilisation des terres, leur changement et la forêt) Source : Chiffres clés du climat, MEDDE, 2015

2%

Émissions totales 2012 : 490 Mt éq. CO2 Total CO2 emissions in 2012 : 490 Mt CO2e

Mt éq.CO2 Mt CO2 e

300

14 % 6%

Agriculture/sylviculture Agriculture/foresty

200 Objectif 2050 Objective 2050

100 0 1990

1993

1996

1999

2002

2005

Source : CITEPA - Rapport Secten - Plan Climat Kyoto - Février 2014 Champ : Métropole et DOM Source : CITEPA - Secten Report - Kyoto Climate Plan - February 2014 Champ : Métropole et DOM

2008

2012

Traitement des déchets Waste processing Industrie de l’énergie Energy indusry Industrie** / Industry Tertiaire / tertiary Résidentiel*** / Residential Transports intérieurs Inland transport * Utilisation des Terres, leur Changement d’affectation et la Forêt Land Use, Land Use Change and Foresty (LULUCF) ** Industrie : y compris procédés solvants Industry : including fluorinated gases and solvents *** Résidentiel : y compris gaz fluorés et solvants Residential: including fluorinated gases and solvents

LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE Une augmentation de quelques degrés va très probablement entraîner une modification majeure du climat avec des conséquences environnementales, économiques, sanitaires et sociales importantes : augmentation des périodes de forte chaleur, réduction des réserves d’eau douce et d’eau potable, événements climatiques extrêmes plus fréquents comme les sécheresses ou les fortes pluies, submersion de tout ou partie de territoires due à l’élévation du niveau des mers entraînant des déplacements de population.

TR LE -M DE D E © Laurent Mignaux/M

18 %


50

LES ENJEUX

DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT DE LA PLANÈTE

M LE TR

La France s’est dotée, en 2015, d’une loi sur la transition énergétique pour la croissance verte afin de :

ud B © Arna

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ED ED M / ou

VERS UNE SOCIÉTÉ BAS-CARBONE… Depuis plus de 150 ans, les sociétés industrielles se sont développées en exploitant à bon marché des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz). La combustion de ces énergies non-renouvelables, émet des gaz à effet de serre (GES) qui se concentrent dans l’atmosphère et conservent davantage la chaleur autour de la planète ce qui perturbe le climat.

ontribuer plus efficacement à la lutte contre C le dérèglement climatique. Objectif : diviser par deux la consommation totale d’énergie d’ici à 2050. enforcer son indépendance énergétique en R équilibrant mieux son bouquet énergétique. Objectif : augmenter à 32 % en 2030 la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie. Par ailleurs, le Programme des Investissements d’Avenir finance des innovations technologiques « vertes », gages de création d’emplois dans des secteurs porteurs (énergies renouvelables, efficacité énergétique, transports, habitat et recyclage...)

Pour limiter le réchauffement et permettre à nos sociétés de poursuivre leur développement, nous devons mettre en place une économie dite « bas carbone », peu émettrice de CO2 et d’autres GES. Pour relever ce défi, il nous faut développer les énergies renouvelables et réduire notre consommation d’énergie, notamment en améliorant l’efficacité énergétique de nos maisons, de nos transports et de tous nos équipements.

© Fabrice BEAUCHENE / © Arnaud Bouissou

ME

R ET ML ED D

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


51

LES ENJEUX

DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

REPENSER NOS MODES DE VIE ET DE CONSOMMATION Pour lutter efficacement contre le changement climatique, l’innovation technologique doit s’accompagner d’innovations sociales, de nouveaux modes de consommation utilisant moins de ressources naturelles, émettant moins de GES, tout en améliorant notre qualité de vie. Les solutions sont déjà là et ne demandent qu’à se développer ! Nous pouvons déjà trouver des produits éco-conçus, en matière recyclée, fabriqués près de chez nous, bénéficiant d’un écolabel. Plutôt que les jeter, nous pouvons apporter nos objets à des associations ou des centres de réparation qui vont leur donner une seconde vie. © Da

R L ET niel Coutelier/MEDDE-M

S’ADAPTER AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Même limité à 2 degrés, le réchauffement de la planète aura des conséquences pour les êtres humains et les écosystèmes. Certaines sont déjà visibles : canicules, sécheresses, inondations plus fréquentes, fonte des glaciers, hausse du niveau des mers. De nombreux secteurs d’activités seront affectés (agriculture, tourisme, habitat et infrastructures…). Pour limiter l’impact de ces bouleversements, il faut déjà préparer des mesures concrètes et opérationnelles d’adaptation. La France s’est dotée d’un ambitieux plan d’adaptation au changement climatique. Il permet de réduire la vulnérabilité des territoires et accompagne la mise en œuvre de mesures concrètes (rénovation du bâti, endiguement, renforcement de digues, mesures d’aménagement du territoire, ...).


52

L’INNOVATION

EN 4 DIMENSIONS

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L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU SERVICE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET ÉCOLOGIQUE

© Arnaud Bou

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T LE M ED D

LES SECTEURS CLÉS DE L’INNOVATION L’habitat : les enjeux portent sur la rénovation des bâtiments anciens et la construction de bâtiments consommant très peu d’énergie, voire même produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Les transports : des modes de transport moins consommateurs d’énergie et moins émetteurs de GES se développent. Avec les technologies de l’information, il sera plus facile de trouver le meilleur moyen de se déplacer sans utiliser sa voiture.

Facteur de croissance, l’innovation permet aux entreprises de se différencier et également de conquérir de nouveaux marchés. Innover est aussi pour ces entreprises un moyen d’être des acteurs du progrès de la société, en préparant le monde de demain. Les nouvelles contraintes liées au développement durable, à la transition énergétique et écologique, sont des stimulants pour leur inventivité. L’industrie française est l’une des plus dynamiques au monde en matière de Recherche et Développement : elle peut contribuer à relever le défi du changement climatique et d’une économie bas-carbone en inventant de nouvelles façons de produire de l’énergie, de maîtriser les consommations d’énergie et d’eau, en mettant en œuvre des solutions réduisant l’impact environnemental des produits à tous les stades de leur vie (fabrication, utilisation, recyclage), etc.

Les énergies renouvelables : avec des technologies plus efficaces et le développement de ces énergies sur terre et en mer, leur participation au bouquet énergétique de la France augmente. L’économie circulaire : l’allongement de la durée d’utilisation des produits, le réemploi des objets, la réduction du gaspillage alimentaire… limitent la quantité de déchets, économisent des matières premières et de l’énergie. Les systèmes électriques intelligents : établir des prévisions de l’offre et de la demande, intégrer une production décentralisée, équilibrer les réseaux de distribution et impliquer tous les usagers, du producteur au consommateur, permet de mieux gérer l’énergie.

TR LE -M E E N D E © Fabrice BEAUCH ED © Arnaud Bouissou/M

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


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L’INNOVATION

EN 4 DIMENSIONS

L’INNOVATION SOCIALE : COPRODUIRE LES SERVICES ET LES PRODUITS DE DEMAIN L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché. Ces innovations concernent les produits, les services, les modes d’organisation, de distribution... Elles passent par un processus en plusieurs démarches : émergence, expérimentation, diffusion, évaluation.

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Toute la société peut participer à cette innovation sociale et faire émerger de nouveaux modes de consommation.

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FINANCER L’INNOVATION AU SERVICE DE TOUS Pour relever le défi de la compétitivité et faire émerger un nouveau modèle de croissance, le Programme des Investissements d’Avenir (PIA) a été lancé en 2010. 6 axes stratégiques pour l’avenir ont été identifiés. L’axe « développement durable » est doté d’un volet transition énergétique et écologique de plus de 3,3 milliards d’euros. A ce jour, près de 150 projets ont été soutenus dans plusieurs secteurs : énergies renouvelables, chimie verte, véhicules et transports du futur, eau, biodiversité…

om © AndreyKiselev - Fotolia.c

Tous ces projets répondent bien sûr à des enjeux énergétiques et environnementaux. Ils ont été sélectionnnés sur des critères d’activité industrielle et d’emplois générés.


54

LES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

LES NÉGOCIATIONS L’atténuation - la baisse des émissions de gaz à effet de serre - et l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques sont au cœur des négociations. Deux grands enjeux : a répartition de l’effort entre les pays L émetteurs depuis la Révolution Industrielle, les économies émergentes et les pays en développement.

©

Ar na

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rouver des moyens pour encourager ces efforts T en proposant des soutiens financiers et en favorisant les transferts de technologies entre les pays.

LA 21ÈME CONFÉRENCE DES PARTIES À PARIS (COP21) En décembre 2015, la France accueille et préside la 21ème Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique. 196 états y participent avec pour ambition d’aboutir à un accord universel et contraignant pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique et impulser la transition vers des sociétés et des économies sobres en carbone. L’objectif est de trouver des solutions pour contenir le réchauffement de la planète en deçà de 2°C en 2100, par rapport à la température du début de l’ère industrielle, et réduire les émissions de gaz à effet de serre de moitié à l’horizon 2050.

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© Fabrice BEAUCHENE

En partenariat avec :

C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES


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LES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

LA CONTRIBUTION DES ÉTATS Chaque pays doit présenter d’ici la tenue de la conférence ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et long termes, en détaillant les actions prévues dans les principaux secteurs  : énergie, bâtiment, transport, industrie, agriculture, déchets… L’Union européenne a présenté sa contribution en mars 2015. La participation de la France est basée notamment sur le projet de Loi pour la transition énergétique et la croissance verte qui prévoit de réduire de moitié la consommation d’énergie et de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. ©A

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LES TERRITOIRES ET LA SOCIÉTÉ CIVILE Au-delà des engagements des États, la COP 21 est aussi l’occasion de valoriser les initiatives réalisées au niveau local par les villes et les territoires, les entreprises, les organisations internationales et non gouvernementales. Ces actions d’opérateurs proches du terrain et expérimentés permettront de renforcer les objectifs nationaux.

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Ces initiatives sont rassemblées sous le terme d’ « Agenda des Solutions » visant à favoriser les échanges de bonnes pratiques, de financements, le transfert de connaissances et de technologies nécessaires à une transition vers des économies bas carbone.

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