Zdenek Kosek

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Zdeněk Košek par Mario del Curto

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L'art brut est l'expression d'une mythologie individuelle, affranchie du régime et de l'économie de l'objet d'art. Ces oeuvres sans destinataire manifeste sont produites par des personnalités qui vivent dans l'altérité – qu'elle soit mentale ou sociale. Leurs productions nous renvoient tantôt à la métaphysique de l'art c'est-à-dire à la pulsion créatrice comme tentative d'élucidation du mystère d'être au monde - tantôt au besoin de réparer ce monde, de le soigner, de le rendre habitable.

Art Brut is the expression of an individual mythology liberated from the system and economy of the art object. This work, produced with no clear audience in mind, is created by individuals who live in "otherness", be it psychological or social. Sometimes it draws our attention to the metaphysics of art - the creative urge as an attempt to elucidate the mystery of existence - and at others, to the need to repair the world, to care for it, to make it habitable.

Zdeněk Košek par Veronika Kadrlová, 1998

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christian berst avant-propos

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Du Palais de Tokyo à la Maison rouge, en passant par le DOX de Prague et les Rencontres d'Arles, les visiteurs ont pu découvrir les cryptogrammes poétiques de cette figure contemporaine majeure de l'art brut.

Mais c'est la toute première fois qu'un en- loureusement, Košek se soumettait à ce semble d’une cinquantaine de ses œuvres rituel immuable pour empêcher un chaos est proposé dans une galerie. irréversible.

Zdeněk Košek (1949-2015) – typographe et caricaturiste tchèque ayant sombré dans la psychose à la cinquantaine - se voyait comme une sorte de centrale recevant et émettant sans cesse des multitudes d'informations. Il passait ainsi ses journées derrière la fenêtre de son HLM, notant tout - direction des vents, ballet des nuages, changements de température, bruissements furtifs, bribes de conversation avec les oiseaux et les insectes…

Tout était signe, pour lui, et ses cartographies, ses diagrammes, ses petits schémas nébuleux rythmaient ses journées, rendant compte d'un équilibre fragile dans lequel les gentils, les oiseaux et la nature étaient sans cesse menacés de désolation. Dou-

Condamné à cette mancie, il faisait grouiller, au bord de la feuille, des amas de noyaux, de chiffres et de mots agencés comme des constellations. Tandis que des flèches et des pointillés en soulignaient les liens et que des cellules se mettaient à vibrionner dans cette soupe primordiale. C’est donc ainsi à travers l’observation attentive des phénomènes naturels – que Košek déployait sa grammaire organique, créant un ordre capable de déjouer le destin et d’empêcher nos malheurs. « J’étais le maître du monde, j’avais l'énorme responsabilité de résoudre tous les problèmes de l'humanité. Si je ne les résolvais pas, qui d'autre le ferait ? ».

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barbara safarova préface zdeněk košek maître du temps

productrice de films, docteur ès lettres et en esthétique, présidente de l’association abcd (art brut connaissance & diffusion), directrice de programme au Collège international de philosophie. Elle a publié de nombreux textes sur des artistes de l’art brut. Elle est co-commissaire de plusieurs expositions sur l’art brut en France et à l’étranger.

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L’art brut était, pour ainsi dire, inconnu en République tchèque jusqu’à la fin du xxe siècle.

L’art brut en République tchèque C’est seulement en 1998 que la première exposition a eu lieu à la galerie municipale de la Ville de Prague, intitulée L’Art brut – l’art à l’état originaire1 ; le mot "originaire" ayant été probablement choisi afin de faire comprendre au public que les œuvres d’art brut seraient plus proches de la réalité psychique habituellement refoulée que d’autres productions artistiques, plus proches d’un monde existant/évoluant au plus loin de notre inconscient, étrange mais familier, indicible, mais trouvant parfois, faute de paroles, une forme pour se manifester. Cette exposition a été suivie par d’autres depuis, celle de la collection abcd notamment, en 2006, de la collection Prinzhorn en 2009 et une rétrospective d’Adolf Wölfli en 20122.

1. L’Art brut – l’art à l’état originaire (brut). Prague, galerie municipale de la Ville de Prague, juin-août 1998.

2. Art brut, collection abcd, Prague, galerie municipale de la Ville de Prague, juin-septembre 2006 ;

Les trois derniers événements ont été organisés à l’initiative d’abcd Prague, sous le commissariat de Terezie Zemánková.

En 1998, ce n’était à vrai dire pas la première fois que le mot "originaire" était utilisé en lien avec ce type de productions. Pour rendre justice à ceux qu’on a tenté d’effacer de l’histoire, il faut rappeler le nom du critique littéraire tchèque Karel Teige (19001951). Porte-parole et théoricien du surréalisme, Teige était proche d’André Breton et de Paul Éluard. Ayant enseigné la sociologie de l’architecture et de l’esthétique en 1929-1930 au Bauhaus, il critiqua la soumission de l’expression artistique à l’idéologie stalinienne après 1945.

Collection Hans Prinzhorn, Prague, galerie municipale de la Ville de Prague, février-mai 2009 ; Adolf Wölfli, créateur de l’Univers, Prague, galerie municipale de la Ville de Prague, février-mai 2012 ; Art Brut Live / abcd collection / Bruno Decharme, Centre pour l’art contemporain DoX, mars-août 2015.

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Fervent défendeur de l’œuvre de Karel Havliček3 (1907-1988), il tenta de lui organiser une exposition en 1949, qui fut interdite par le régime. Il mourut en 1951, et son étude sur l’œuvre de cet artiste ne parut qu’en 1994.

Pour le reste, l’"art des fous", selon l’expression qui était d’usage avant l’invention du "l’art brut" par Jean Dubuffet en 1945, ne semble pas avoir, autant qu’en France, retenu l’attention des surréalistes tchèques.4 Ce n’est pas le cas des productions de l’art populaire, déjà mises en valeur en 1920, dans le livre intitulé L’Art le plus modeste5, œuvre de l’un des plus importants écrivains et artistes tchèques, Josef Čapek6 (18871945). Après la Deuxième Guerre mondiale, l’art populaire et l’art naïf ont connu un essor assez remarquable, encouragés par le

3. Havliček fait partie du panthéon de l’art brut tchèque : né à Berlin en 1907, il a fait des études de droit, mais a toujours voulu être peintre, comme son père. En 1949, il commence sa vie professionnelle dans une usine de porcelaine, mais six ans plus tard, le département artistique cesse d’exister et Havlicek devient ouvrier. Il travaille le jour dans des mines, et dessine pendant la nuit. Il ne pourra jamais exposer de son vivant en Tchécoslovaquie, mais il le sera en Allemagne et en Autriche grâce à quelques amis. Il meurt en 1988.

Teige situait les œuvres de Havlicek entre l’art moderne et l’art populaire ; il trouvait que cet artiste s’inspirait du symbolisme de l’art nouveau, mais qu’en même temps, il s’agissait d’une œuvre radicalement individuelle, en lien avec l’art visionnaire d’artistes tels William Blake ou Francisco Goya, jusqu’à l’automatisme surréaliste.

4. Parmi les surréalistes tchèques, c’est l’artiste et le réalisateur Jan Svankmajer (né en 1934) qui se passionne le plus pour les œuvres des artistes spirites

régime communiste qui voyait en ces pratiques non professionnelles l’expression même du peuple. On sait par ailleurs l’aversion viscérale que cette idéologie – en ceci assez proche celle des nazis – entretient avec tout ce qui, à ses yeux, pouvait relever d’une certaine forme de déficience.

Pour ne citer qu’un exemple, l’historien de l’art Stefan Tkac, fervent défenseur de l’art naïf, a écrit, en se référant à cet art : "La création artistique approfondit la perception, réveille le sens esthétique, ennoblit le caractère, augmente la joie de vivre et l’optimisme. Il participe à l’hygiène mentale, à l’amélioration des qualités humaines et très souvent aussi à des créations d’objets d’art d’une valeur esthétique permanente7."

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que l’art brut, dont les productions artis-

tchèques.Membre du groupe surréaliste à partir de 1970 Svankmajer a étudié à la faculté des arts dramatiques dans la section marionettes. Inspiré par l’alchymie, il démontre dans ses films les processus de décomposition et recomposition permamentes, le devenir des objets qui ont leur vie propre.

5. Josef Čapek, Nejskromnejsi umeni, Prague, Aventinum, 1920.

6. Peintre cubiste, écrivain, photographe et illustrateur tchèque. Frère aîné de Karel Čapek, il est membre du cercle artistique Manes, dont le but est la défense et l’illustration des arts appliqués en Bohême et qui réunit l’élite artistique tchèque. En 1939, il est arrêté pour activités anti-fascistes et mourra dans le camp de Bergen-Belsen.

7. Arsen Pohribny, Stefan Tkac, Naivni umeni v Ceskoslovensku. Prague, Nakladatelstvi vytvarnych umelcu, 1967, p. 8-11

Finalement, Tkac a réuni toutes ces productions – naïves, populaires, brutes – sous l’étiquette de l’"art insitu" (insitus siginifie en latin "primitif", "original", "natif") et a organisé la première triennale internationale intitulée Insita à Bratislava en 19668, comprenant quatre catégories d’artistes : les "fantaisistes visionnaires", les "traditionalistes naïfs campagnards", les "maîtres populaires de la réalité" et les "auteurs d’idylle". Les sculpteurs populaires se sont ainsi retrouvés au côté de peintres du dimanche, mais aussi d’artistes comme Séraphine Louis ou Edmund Monsiel, authentiques créateurs d’art brut. Cet amalgame fut rejeté par Dubuffet qui défendait, sans aucune ambiguïté, l’art brut : "Les formes d’art visées par mes recherches et à propos desquelles j’emploie le terme "art brut" s’éloignent beaucoup plus des normes culturelles que ne le fait ce qu’on appelle communément "l’art naïf". Celui-ci n’apparaît, de façon générale, que trop tributaire des normes culturelles, des positions d’esprit usuelles et des usages reçus de l’art culturel. Il apporte, il est vrai, aux poncifs culturels, un peu de spontanéité, un peu d’invention personnelle, mais trop peu à mon gré. Il ne conteste l’art traditionnel que trop faiblement, épidermiquement, pourrait-on dire, et non en profondeur9…"

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tiques issues d’hôpitaux psychiatriques sont le fer de lance, ait été laissé pour compte et n’ait souvent trouvé que le chemin des poubelles.

Zdeněk Košek par Jaromír Typlt, 2014

8. Interrompue entre 1972 et 1994, Insita s’est depuis ouverte à toutes les formes de l’art populaire contemporain.

9. Jean Dubuffet, Catalogue INSITA 1974, p. 71.

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sans titre, circa 1990-1991. stylo à bille et feutre sur papier, 21 x 14.9 cm.

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"C’est mon devoir d’offrir à Dieu cette jouissance ; et si, ce faisant, un peu de plaisir sensuel vient à m’échoir, je me sens justifié à l’accepter, au titre d’un léger dédommagement à l’excès de souffrances et de privations qui ont été mon lot depuis tant d’années."

Daniel Paul Schreber, Mémoires d’un névropathe

passant par l’Allemagne, la Scandinavie, la mer du Nord et la mer Baltique10 !"

Zdenĕk Košek (1949-2015) aura passé la plupart de sa vie derrière sa fenêtre du septième étage d’une HLM à Usti nad Labem, ville au nord de la Bohème qui s’est développée autour de l’industrie minière, énergétique et chimique ; c’est un environnement dévasté, une zone qui connaît un fort taux de chômage. Situé dans la région "Arachnéen, le mot m’enchante et quel des Sudètes, Usti est marqué par les tendommage que, sur la planisphère, on ne sions entre les communautés tchèque et trouve pas les îles Arachnéennes, ni îles, ni allemande qui se sont exacerbées entre chaînes de montagne. À part les araignées, les deux guerres mondiales ; après 1945, à rien d’arachnéen ; peut-être quelquefois la suite des décrets Beneš, les Allemands et par allusion furtive une broderie ou un ont été massacrés ou expulsés, et remdétail d’architecture, alors qu’il est évident placés par une population venant de la que devrait exister une langue qui serait Slovaquie et de la Ruthénie subcarpatique, arachnéenne et au moins un peuple, sinon aujourd’hui rattachée à l’Ukraine. La ville, une civilisation." qui se trouve par ailleurs au confluent des Fernand Deligny, L’Arachnéen rivières Labe et Bilina, subit régulièrement d’importantes inondations – celle de juin "Quand je regarde du nord vers le sud, 2002 a été un événement traumatique pour horizontalement, et que je lève ma tête de Zdenĕk Košek, convaincu qu’il en portait 40-45°, JE VOIS LE NORD, À TRAVERS LA directement la responsabilité.

CUISINE EN PASSANT PAR LE HLM EN FACE ET PLUS LOIN LA TERRASSE DU Le monde de Košek se sera écroulé dans NORD JUSQU’AU PÔLE NORD 90°, 360°, les années 1980, après l’échec de son ma24, 12, 00 (HEURES). Bien évidemment en riage. Ce fut un temps de chaos. L’enton-

10. Citation relevée par Jaromír Typlt du carnet vert et jaune, début des années 1990.

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Zdeněk Košek, maître du temps

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noir de sa perception reçut, réceptionna alors tout ce qui passait, sans espoir de maîtrise. Son cerveau ne faisait plus le tri, tout s’effondra : "J’étais convaincu d’être le cerveau de la Terre."11 "Je ne suis pas fou. Je ressens le monde et tout l’univers différemment que les gens matérialistes. [...] Je suis tout simplement connecté à notre planète Terre et à tout l’univers."

dire ? […] J’ai le sentiment que tout ce que je touche est d’une grande signification." À une vitesse vertigineuse, telle une araignée dotée d’un moteur, il tisse une toile selon les règles de sa propre logique. Autour de lui, le monde s’ordonne. Dans des cahiers d’écolier, parfois récupérés dans les poubelles, il consigne fébrilement ses observations. Cette création rompt avec sa production artistique antérieure, très inspirée par l’œuvre de Van Gogh dont il se

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Ses connaissances en chimie, en géographie et particulièrement en météorologie lui servent alors de guide et de points d’appui dans la décryptage d’un système qui se cacherait derrière ce chaos. Lettres, mots, phrases, sons, degrés, cotes, distances, éléments chimiques, températures, couleurs, pluie, gel, neige, temps, espace seraient ainsi tous connectés par des liens invisibles que Zdeněk Košek s’emploie à explorer. Il enregistre la formation des nuages, les rafales de vent, les changements de température, l’écoulement du temps, le vol des oiseaux, les aboiements des chiens, le claquement d’une porte, les soubresauts d’une canalisation. Ces signes lui sont adressés et lui seul peut les déchiffrer : "MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT

sans titre, circa 1990-1991. encre et marqueur sur papier, 10.8 x 8.8 cm

barbara safarova : préface

"Je crée parce que je suis tellement RÉEL, trop envahi d’émotions (sexuellement) que je dois faire quelque chose pour sauver ma PEAU."

considère l’héritier : "Vincent était convaincu que j’allais naître, que j’allais peindre et avoir du succès. Que je serai son successeur, l’héritier de ce peintre sensible et passionné. J’allais prouver que tout est lié,

11. Toutes les citations suivantes, sauf autre mention, proviennent des entretiens de Zdeněk Košek menés par Terezie Zemankova et filmés par Bruno Decharme, voir https://abcd-artbrut.net/films/zdznek-kosek/

suadé de participer activement aux événements du monde. Quand il ne les dirige pas, il en a la connaissance anticipée. Sa perception n’est ni linéaire, ni causale ni chronologique. Chez lui, tout s’associe, se combine en une sorte de construction en étoile : "Je me sentais comme une spirale, avec un entassement d’arcs, de cercles, de lignes de force, d’ondes magnétiques…

Je percevais le temps et l’espace comme Les "diagrammes" de Košek sont inclas- des rayons qui entraient et sortaient de ma sables. Bien qu’ils rythment sa vie quo- tête, dans un cercle de 365°… Tout ça, je le tidienne jusqu’au moindre détail, ils ne projetais dans mes images. Le cercle est constituent pas vraiment des journaux la seule expression de l’infini. Et le cosmos intimes. En dépit de leur aspect esthétique aussi est rond." remarquablement inventif, ce ne sont pas des dessins. On ne peut pas parler non plus Dans cette dilatation du temps à l’infini, de matériel scientifique, même s’il y a pro- la mort n’existe pas. C’est le temps de fusion d’équations chimiques et mathéma- l’homme éternel. Flagrant délit de fantiques. La surabondance de symboles et tasme primordial pour les uns, machine de signes évoquerait quant à elle des sché- dionysiaque de l’éternel retour pour les mas alchimiques. Pour Košek, il s’agit plu- autres… Tout devient relatif : tôt d’une sorte de code lui permettant de "J’avais l’impression que le temps avait commander le temps, de diriger les évé"fusionné". Je percevais chaque seconde nements historiques et sociaux de notre et les années s’enfuyaient… Pour moi, le époque : "J’étais convaincu qu’on obéissait temps était soit très lent, soit accéléré. à mes ordres, que des gens connaissaient J’avais toujours le sentiment de devancer mon existence et que même si j’étais camon époque. Au lieu d’avoir l’ombre derché, je pouvais tout diriger. C’était un senrière moi, je l’avais devant." timent merveilleux. Tout ce qu’il en reste aujourd’hui sont ces images…"

"Qui peut prouver qu’un NUAGE n’est pas Ces productions ne sont pas le résultat d’une démarche artistique contrôlée de sa part, mais les traces de l’effervescence mentale qui l’agite. Un genre d’état des lieux de son psychisme. Košek est per-

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que rien n’arrive pas hasard. Qu’une simple personne peut vivre, travailler, aimer et tout gouverner. Qu’un simple mangeur de pommes de terre ou un jardinier n’est pas nécessairement un simple d’esprit [kozel en tchèque] ou KOŠEK. Charbon, le temps, cendres [popel en tchèque], people, la COULEUR NOIRE, corbeaux, merles, crécerelles – LE TEMPS."

un organisme vivant ? Qui peut prouver qu’une formation nuageuse (CYCLONE), pouvant atteindre la taille de 1 000 km, ou un petit cyclone CUMULONIMBUS d’1 km [de diamètre], mais de 15 km de haut, n’est

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[...] l’artiste est sûr de ses capacités surnaturelles ; sa perception aiguë lui permet de découvrir, dans les événements du monde comme dans sa vie quotidienne, un système à la logique fascinante [...]

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pas une formation intelligente/pensante ? que mon cerveau était aussi un milliard de […] En 15, 16, 20, 30 minutes, un nuage personnes…" peut grimper à des altitudes incroyables et fabriquer un "événement” – une tempête. Jouissance cosmique, ou complexe mes[…] Quand un nuage de tempête épuise sianique où s’ébauche le surmoi ? Appatoute son énergie nourrie par le Soleil et remment, le père de Zdeněk Košek, petit la vapeur, il meurt et se dissipe. Ça peut fonctionnaire communiste, avait toujours durer 30 minutes, 2 heures, 12 heures, vu d’un mauvais œil les tentatives artisune semaine… Un homme peut vivre 5, tiques de son fils. L’échec de ce dernier 10, 50, 80, même 130 ans. La société des à l’examen d’entrée à l’école d’art avait hommes fonctionne de façon semblable confirmé le bien-fondé de son mépris – elle s’évapore aussi, quelqu’un naît puis pour un fils dont la vocation était pourtant meurt tout de suite, quelqu’un d’autre naît la peinture. Malgré cela, l’artiste est sûr de et vit plus longtemps. La vie dure 1 heure, ses capacités surnaturelles ; sa percep24 heures, une semaine ou 100 ans. Quelle tion aiguë lui permet de découvrir, dans les événements du monde comme dans est la différence ?' sa vie quotidienne, un système à la logique Košek ne ressent pas non plus une fron- fascinante ; magie des associations, comtière entre lui et le monde. Il devient un avec binaisons des chiffres et des lettres, jeux de formes matérielles et sonores, dans des celui-ci, son âme est l’âme de l’univers : sauts de proche en proche : "Moi, Zdeněk "Que dois-je faire avec la planète Terre qui Košek, en tant qu’individu je m’identifie au fait partie de mon corps ? Qu’est-ce qu’en symbole graphique de la planète URANUS, dit mon Fils (le Soleil), avec sa force gigan- la septième planète par sa distance et la sitesque ?" xième (sechs, sex, juin, etc.) par son poids (l’énergie). […] Mes initiales – Z.K. – veulent "J’ai déjà ressenti un astéroïde dans mon dire "le début" [Zacatek en tchèque] et "la corps. Aujourd’hui, un autre astéroïde de fin" [Konec en tchèque] ("positif" [Klad en 50 km de diamètre se dirige vers notre tchèque], "négatif" [Zapor en tchèque], oui, Terre bleue et je le ressens dans mon non)." corps."

Parcours rassurant au cœur d’un réseau "Je me sentais comme des milliers d’étoiles sans fin, où le moindre bruit ou événement qui s’effondrent dans elles-mêmes par leur extérieur est susceptible de relancer la propre gravitation. Mon corps était seu- machine. La métaphore de l’araignée en lement un grain parmi des myriades de lien avec la création et une œuvre comme "particules" élémentaires humaines alors quelque chose qui se tisse de façon or-

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ganique a été déjà employée par Gilles Deleuze dans son analyse de l’œuvre de Proust : "Le narrateur, c’est une araignée. […] Dès qu’un petit coin de sa toile se met à vibrer, la voilà qui bouge […] Elle répond à des signaux, un point c’est tout. De même le narrateur. Lui aussi tisse une toile, qui est son œuvre, et aux vibrations de laquelle il répond, dans le même temps qu’il la tisse. […] Partout il projette son espèce de présence opaque, aveugle ; partout, c’est-àdire aux quatre coins de cette toile, sa toile, qu’il fait, défait, refait sans cesse. […] une œuvre qui n’est pas une robe, qui n’est pas une cathédrale, mais une toile d’araignée en train de se tisser sous nos yeux12."

Ainsi Košek imagine-t-il que tout est lié dans un système où tout s’emboîte et se répond ; un système compris par lui seul, dont il est le grand ordonnateur. Peut-on alors parler de "comportement magique" ou de "participation mystique", comme c’est le propre du chaman dans d’autres cultures ? "J’aime les nuages", dit-il, "je connais toutes les connexions, c’est clair.

Aujourd’hui je suis convaincu que le temps sera tel que je le souhaite, en collaboration avec le Soleil, les étoiles, les constellations, les galaxies, en collaboration avec les oiseaux, les insectes, les animaux. Eux, ils le savent." S’y ajoute le "vol magique" ou "la faculté de certains individus privilégiés d’abandonner à volonté leur corps et de

voyager en esprit dans les régions cosmiques13" : "Je flottais. Je voyais tout en dessous de moi, je connaissais les côtes, je reconnaissais les continents et les pays – l’Afrique, l’Australie, la Scandinavie… tout…

En janvier 1991, je suis parti tellement "haut" que je pensais que le Soleil était seulement un grain de beauté sur mon corps…"

Pour l’artiste, le microcosme et le macrocosme ne font plus qu’un. Lors de ses "aventures aériennes", les ressemblances qu’il trouve entre le dessin des continents et les formes humaines ou animales confirment à ses yeux l’inébranlable axiome selon lequel "tout est dans tout". Pendant ces déplacements imaginaires, il communique également avec les oiseaux, qu’il considère plus intelligents que l’homme par leur capacité à savoir voler. Sur certaines feuilles, il note soigneusement la direction de leur vol, leur nombre, leur comportement, dans lequel il pense pouvoir trouver le moyen de déchiffrer la signification des phénomènes qui l’entourent.

Tandis que sa tête fonctionne comme une antenne captant tout ce qui se passe dans l’univers, Košek laisse son corps à l’abandon : "Je ne mangeais plus, seul comptait mon travail : diriger le monde." Il ne dort plus, il ne se lave plus : "Je ne supportais plus cette pression. Le seul moyen d’en sortir était de me tuer. Je suis alors entré à

12. Gilles Deleuze, « Table ronde sur Proust », dans Deux régimes de fous, textes et entretiens 1975-1995, Paris, Les Editions de Minuit, 2003, p. 31.

13. Mircea Eliade, Mythes, rêves et mystères, Paris, Gallimard, 1957, p. 129.

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l’hôpital." En tchèque, "malade" [nemocny] quelque part dans le monde mais qui signifie "impuissant". Pour lui, qui se sentait macule également le corps. L’"érotation", "trop puissant", cette désignation interroge… comme il l’appelle, est la force qui s’étend à l’univers entier et l’anime. Au-delà de Puissance, vitalité, création : le sexe en est l’image explicite, Košek est parvenu à suble moteur, et l’eau, son expression. L’eau vertir une image triviale pour la transformer est pour Košek le liquide "sexuel" par ex- en une œuvre puissante. Peut-être est-ce cellence. Elle se présente partout dans la à travers cette érotisation du monde dont nature mais aussi dans le corps humain. ses dessins gardent la trace, que Košek De la même manière que les continents exerce un pouvoir ultime qui provoque ressemblent aux animaux et aux fleurs, en nous une indicible fascination. "Encore les larmes, le sang, la transpiration et le une remarque pour conclure. La lumière sperme sont préfigurés dans la mer, la arrive sur la Terre (du Soleil) en 8 minutes, pluie et les tempêtes : "Tout ce qui se passe la JOUISSANCE (l’orgasme) dure 8 sedans les nuages est comme l’acte sexuel condes, mais les deux peuvent nous brûler, chez les humains. Quand il fait mauvais, on pourtant on ne peut pas vivre sans – SANS dit bien que les diables se marient… Après LE SOLEIL et sans la jouissance." la crémation du corps, l’eau évaporée est rendue au ciel. C’est une sorte de secret Semblable à Adolf Wölfli, qui oscillait en perentre le ciel et la terre… Plus les gens font manence entre l’idée de son omnipotence l’amour, plus il pleut." et celle de sa chute permanente, Kosek employait à son propos des comparaisons tout Cette idée trouve sa confirmation dans les aussi vertigineuses : "Moi, CUMULONIMsymboles et les chiffres (par exemple le BUSGIGANTUS et petite araignée… PEUTchiffre 6 fonctionne comme le "sexe" qui ÊTRE L’EAU SERAIT PLUS RAISONNABLE s’écrit sechs en allemand) L’affirmation de SI L’HOMME L’ÉTAIT AUSSI." la puissance sexuelle est présente dans toute l’œuvre de l’artiste ; elle en est l’essence. Sa propre sexualité trouve forme dans sa création. En ce sens, la série des Femmes tatouées est exemplaire. Košek a recouvert des photographies pornographiques de diagrammes afin de créer une précipitation sur le corps de la femme. Le rythme du dessin témoigne de la vitesse croissante du geste, accélération qui aboutit à la formation d’une pluie qui tombe

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jaromír typlt nœud fatal

Poète, « performeur », essayiste, commissaire d´expositions et théoricien de l’art.

Né à Nová Paka (Tchéquie) en 1973.

Il est notamment l´auteur d´un important ouvrage sur le sculpteur Ladislav Zívr (2013), ainsi que de la première monographie consacrée à l'œuvre de Zdeněk Košek (Liberec, 2001).

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Ce jour-là Zdeněk Košek est entré dans ma vie et a pris une place si fondamentale, que la date est restée fichée en moi : c’était le 19 janvier 1999, et cela se passait dans une modeste ville du nord de la Bohême, Liberec, dans une petite galerie d'art – qui n'existe plus aujourd'hui. Les températures en Europe centrale étaient alors proches de zéro et la pression atmosphérique très élevée : gageons, dans ce cas précis, que les données météorologiques ne doivent pas être négligées.

zdenek kosek dominus mundi

J'ai ouvert le cahier et soudain il m'a sauté dessus. Même après vingt ans, je me souviens de ce moment aussi précisément que si j'étais resté là-bas et que jusqu’à ce jour je continuais à vivre cette stupéfaction.

Je voulais mieux connaître Košek ; en rien découragé par ce que je savais être une forte réticence aux voyages, je réussis à le convaincre de quitter son Ústí nad Labem natif, pour qu’il se rende à Liberec, dans cette galerie où était organisée une discussion publique sur la maladie mentale.

Je le revois portant partout deux sacs bondés. Il ne voulait pas plus les poser que les lâcher. Lui demandant ce qu'il y avait dedans, il m'expliqua, un peu gêné : « Tu sais, j'ai peur que mon appartement Ce n'était pas ma première rencontre à Ústí ne brûle et que je perde mes diaavec Zdeněk. Je connaissais déjà de lui grammes. Et personne ne voudrait me déplusieurs reproductions de son travail, et dommager. Je préfère donc les emmener bien que ce ne fussent que des « peintures partout avec moi. » Je l’avais déjà entenà huile », elles ne m’en fascinèrent pas du à plusieurs reprises dire le mot « diamoins de me permettre, par la fragmenta- grammes », mais je n'en avais eu jusquetion du monde qu’elles exhibaient, d’avoir là qu'une vague idée (tout juste avais-je accès à « l’expérience schizophrénique ». compris que c’étaient là des « relevés 27

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Zdeněk Košek, deux pages du cahier, 1er avril 1991, 21 x 29,7 cm

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Le même jour, à cette même galerie, et presque au même moment, je me souviens d’une fille qui luttait, elle aussi, contre les assauts de la maladie mentale. Lui montrant l'un des « diagrammes » de Košek, sans la moindre hésitation, bien qu’avec une certaine appréhension, comme quelqu’un qui eût reconnu immédiatement ce monde menaçant, son appréciation fut : « C'est ainsi que tout est connecté à tout. » Nommant d’une seule formule ce que j'essayais de retrouver à l'époque ! Qui étais-je ? Lecture et écriture poétiques m'avaient alors conduit à devenir de plus en plus ouvert et attentif. Intuitivement, ce que j’appellerais des « nœuds » d'événements m’apparurent, enchevêtrements complexes de choses apparemment sans rapport, se révélant soudain liées les unes aux autres. Ainsi essayais-je de lire dans ce qui se passait autour de moi, divers petits signes échappant (de façon subtile, presque imperceptible) aux lois de la sta-

tistique ; ainsi ai-je élargi le plus possible ma perception afin de ne manquer aucune interaction. De plus en plus je sentais qu’au moins dans notre conscience, tout converge vers un même nœud fatal. Or, dans ces « diagrammes », ce que je n’avais fait que deviner, intuitionner, me fut montré directement, et avec une grande justesse, sous une forme dynamique propre à entraîner l’esprit à se maintenir dans cet état d’extrême vigilance. Košek a ouvert une vue sur la pensée humaine, que nous n'avions jamais aperçue auparavant. Qui avant lui a pu ainsi exposer avec autant de clarté des processus psychologiques d’une telle complexité ?

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météorologiques »). Mais quand j'ai compris quel trésor c'était pour Zdeněk, cela ne put qu’éveiller ma curiosité : je lui ai alors demandé de me montrer ces « diagrammes ». Il m'a tendu un cahier d'écolier tout ce qu’il y avait de plus ordinaire, aux pages carrées, exactement de ceux où j’écrivais quand j'étais enfant. Je l'ai ouvert – et à ce moment-là quelque chose sembla bouger en moi, pour moi et à travers moi.

J'ai vu quelque chose que je cherchais depuis longtemps, sans le savoir.

J'ai feuilleté de plus en plus ses cahiers et j'ai pensé que j'avais désormais une tâche à accomplir : qu’un maximum de gens puissent connaître et être touchés par ces « diagrammes », et pas seulement dans une exposition, mais aussi dans une publication monographique, incluant les idées de Zdeněk exprimées dans ses journaux et cahiers. Publié deux ans plus tard, le livre s'intitule Jak se dělá počasí (Comment crée-t-on les phénomènes météorologiques ?). C'est celui-là dont Košek a parlé dans un documentaire tourné par le cinéaste et collectionneur Bruno Decharme à l'été 2002 : « Dans ma vie, j’ai publié un seul livre. En 500 ans, il n’y a eu en Tchéquie qu’une seule inondation, certainement à cause de ce livre. »

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jaromír typlt interprétation des notes de zdeněk košek comment crée-t-on les phénomènes météorologiques ?

Je me suis senti comme un millier d’étoiles, qui s’assemblent par gravitation. Je rétrécissais littéralement, m’effondrais en moimême... J’étais peut-être un milliard de personnes. Telle était cette « démilliardition ». Ce n'était pas seulement la bipartition. Dix vies humaines...

(Journal, 13/01/1995)

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J’ai soutenu une théorie qui rend compte de la réflexion des rayons du soleil depuis la surface de la Terre et le réchauffement des strates inférieures de l’atmosphère avec l’ascension ultérieure de l’air chaud vers les sphères les plus hautes de l’atmosphère – cela ne représente rien de nouveau en météorologie, c’est déjà connu, cela existe en tant que domaine, en tant que domaine scientifique – mais ma « RÉALITÉ PERSONNELLE » est allée si loin que je pensais que la faune et l’HOMME CRÉENT LES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES par leur comportement, leurs actions, et surtout par la capacité de reproduction, donc par l’acte reproducteur... Je pensais que les nuages ​​ étaient un organisme vivant et que les précipitations étaient un orgasme dans le sens que nous connaissons. J’étais convaincu que si un être humain est fait à 70% d'eau, « il a le droit », quand il meurt, de « participer » aux évènements qui se déroulent dans le ciel. Et c’est ainsi, mais pas dans l’immédiat, par des processus physiques et chimiques. Je pensais que plus les gens meurent, plus il y a de précipitations atmosphériques, d’hydrométéores – et que je suis un « travailleur organisateur » de l’ensemble de ce processus...

(Carnet vert, 20/02/1994)

Dans le civil, Košek habitait une cité H.L.M. baptisée Alouette. Pour lui, qui ne manquait jamais de le rappeler, loin d’être un hasard cette alouette avait partie liée avec son destin. Biographie d’un augure ?

Chez les Étrusques et dans la Rome antique, ni bataille ni assemblée ne pouvait commencer sans que l’augure en ait autorisé la venue. La capacité de lire, d’interpréter le vol des oiseaux, d’y reconnaître certains signes, était alors considérée comme un art divinatoire, de haute science. Époque bien lointaine de la nôtre, où les oiseaux étaient réellement porteurs de messages ! La sensibilité aux phénomènes présents dans le ciel était bien plus qu’une « sensibilité » : c’était un réel talent, reconnu par la société, au point, parfois, de conditionner sa survie.

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Quel contraste avec notre augure contemporain – puisque c’est précisément son intérêt pour le comportement des oiseaux et des significations possibles de leur vol qui aura conduit Zdeněk Košek aux soins psychiatriques. En d’autres temps, un tel don lui aurait valu la reconnaissance et l’admiration générales.

pas comme naître acteur dans une culture condamnant le théâtre ? Ou d’être portraitiste dans une société interdisant formellement de représenter le corps humain ?

Se trouver doté d’un don qu’une société méconnaît ou refuse, comment cela n’ouvrirait-il pas la voie à une existence abîmée ; à des souffrances peut-être intolé... QUAND LE MOINEAU-PREUX a aper- rables ? çu, ou tout simplement compris que J’AI En 1988, en juillet, quand j'ai regardé par COMPRIS… il s’est envolé à peu près à la fenêtre – il faisait chaud, ensoleillé, le 5 – 7 mètres d’un panneau publicitaire, ciel était clair – et quand j’ai eu LITTÉde l’un axe du panneau publicitaire vers RALEMENT le sentiment d’une énergie, « LONDRES » à peu près de 20 – 25o... d’une évaporation de mon cerveau, des martinets m’attaquaient, picoraient litté(Carnet jaune, le 19/10/1990) ralement ma tête. Cela ne m’était jamais De telles notes se retrouvent par cen- arrivé de toute ma vie. Et puis, en 1990 – taines, voire par milliers… Ainsi Košek, 1992, de nouveau. Une fois, ma tête fut passionnément, fébrilement, aura su se attaquée par un Passer domesticus – un mouvoir seul dans un domaine où jadis moineau domestique. Dans ces années, existaient des règles, des enseignements, il arrivait souvent lorsque je descendais toute une « structure » collective, qui ne en ascenseur, dans le couloir, lorsque pouvait manquer de fixer des limites à j’ouvrais la porte, que derrière celle-ci, il y cette activité de haut péril. ait une dizaine, une vingtaine de « piafs ».

Les faucons crécerelles volaient au-desAujourd’hui l’on ne sait plus en combien de sus de moi. Les prédateurs ont une excelparties et selon quels axes diviser le ciel, lente vue. C’est connu. Entre 1990 et 1992, quelles directions peuvent être considé- je considérais les oiseaux, de par « leur » rées comme favorables ou défavorables, sens de l’orientation dans l’espace et le en quoi reconnaître un avertissement et temps, comme des créatures plus intelen quoi, à l’inverse, reconnaître un ap- ligentes que l’Homme. Je les ai même pui des cieux… C’est le sort de certains salués, je m’inclinais, communiquais avec hommes d’être né avec un talent excep- eux. Les oiseaux ont des ailes, ils peuvent tionnel, alors même que l’époque ne re- voler. Cela, l’homme ne le peut pas. Mais connaît à ce talent aucune utilité. N’est-ce ils n’ont pas de mains pour écrire, peindre.

forme des nuages ou le survol des oiseaux, mais aussi par le bruit des avions, et ce sillage s’étendant derrière eux.

C’est qu’il n’est pas chez Košek de fait, de signe concret qui ne soit aussitôt emporPourtant, l’essentiel est que l’art divina- té dans un récit multipliant les occasions toire et d'autres sciences occultes ont des de les faire se rencontrer à d’autres faits, règles strictes permettant de bien distin- et d’autres signes… Ainsi, que cette couguer ce qu’il faut chercher, de ce à quoi il leur apparue au nord-est dans un nuage ne faut prêter aucune attention, ce qu’il ne ensoleillé ait correspondu, à tel moment, faut pas distinguer et ne jamais prendre à la couleur de la voiture garée devant en compte, et encore moins lui donner cette maison (portant un certain numéro) un sens... Chaque tradition apporte ainsi et, après un bref laps de temps, à la couà son adepte un soutien pour ne pas se leur de la veste de l’un des enfants des trouver entraîné comme dans un tourbil- passants : une telle correspondance ne lon dans un trop-plein de signes, monde pouvait certainement pas être prise à la où l’on ne pourrait que se perdre, où toute légère. possibilité même de s’orienter serait emCe n’était pas seulement des « pensées », pêchée. des enregistrement de pensées, de mes Nul homme n’est en mesure de saisir et connaissances, des enregistrements de d’interpréter tout en même temps. faits que j’ai liés ensemble, mais aussi des enregistrements de sons venant de Zdeněk Košek aurait dû être non seu- l’autre côté de la fenêtre – le bruit des lement un exceptionnel disciple des voitures, les cris des gens, les chiens qui augures, mais aussi bien de ces prêtres aboient, les chats miaulant, l’explosion lisant les signes de la foudre. Ses écrits des pétards et de munitions diverses par en débordent. Quoi d’étonnant qu’avec « des aventuriers », les enregistrements une telle sensibilité, Košek ait été capable du souffle du vent, les coups de vent à la selon le type, la couleur, l’orientation et le fenêtre, le sifflement du vent, enregistrelieu d’impact, d’identifier quel dieu se sera ment de sons dans le bloc sanitaire : la revêtu de cette foudre, et de nous dire giclée, les cliquètements, l’eau qui coule, quel message nous fut ainsi envoyé – que le bourdonnement, le claquement, le lui seul pouvait nous transmettre ? martèlement, apparaissaient des TONS Ajoutons que le signe céleste s’est mani- boursouflés, gonflés, des tons en bois, festé à Z. Košek non seulement dans la métalliques... Comme tout cela je l’ai bien

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Pourtant, avec leur bec, ils peuvent « CONSTRUIRE » un nid, un domicile pour eux-mêmes et leurs progénitures.

(Carnet vert, 04/05/1994 ; notices non datées)

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film Zdeněk Košek © abcd / Bruno Decharme. Full version : 15 minutes. 2005

prète unique. Le génie de Košek a été de découvrir la façon dont les chaînes complexes de ces « messages » se condensent en des ensembles qui, tout en dépassant la limite ordinaire de la compréhension, se retrouvent grâce à lui, en une évidence inattendue, dans le même champ de vision. Quand bien même dans ces diagrammes nombre de détails nous échappent, il est remarquable de constater que de tous les mouvements capturés ici se distingue un « quelque chose », qui n’est pas réductible à un contenu informatif, mais que pourtant l’on comprend, que C'est le monde tel que la science et la l’on reçoit, que l’on peut même pour ainsi philosophie rationaliste ne veulent pas le dire suivre à la trace… Comme si le cerconnaître. Un monde littéralement plein à veau humain se cartographiait lui-même ; craquer de sens. Monde déroutant, incon- que, par ce déchiffrement des « mestrôlable et irréversible, en tant que chacun sages » du monde, ce cerveau en profitait de ces messages est en constante évolu- pour faire sa propre exploration. Devant tion, se complète, s’enchaîne et prolifère un tel spectacle, il est difficile de s’abstenir dans toutes les directions. de toute stupeur...

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entendu et perçu. Ce silence de la solitude me donnait un sentiment d’originalité, d’indépendance, d’exception, mais aussi le détachement des gens, de la vie normale. Et comme j’arrivais jusqu’au SEUL bord de « L'UNIVERS » [c’est enregistré je ne sais pas où dans mes diagrammes], je pensais que le BLOC SANITAIRE (noyau de l’appartement) était le noyau de notre SOLEIL, mon fils PŘEMYSL. Et j’enregistrais les sons de l’événement dans le bloc, le noyau.

(Carnet vert, 06/05/1994)

Z. Košek est loin d'être le seul qui ne soit pas parvenu à garder vis-à-vis de ces « messages » un minimum de distance.

Ainsi s’est-il exposé, a-t-il tout risqué, jusqu’à se trouver sans doute au bord de l’autodestruction, tant ce déchiffrement semble hors de propos, que d’aucuns pensent qu’il est même impossible de le commencer.

Mais c’est justement dans la personne même de Zdeněk Košek que ce monde a priori intraduisible a pu trouver un inter-

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manuel anceau hommage "en ses mille éléments égarée"

enseignant et écrivain. Il s’intéresse très tôt à l’art brut et a collaboré à de nombreux projets en rapport avec ses artistes comme Rouge ciel, un essai sur l’art brut, film de Bruno Decharme (2009), Adolf Wölfli: Creator of the Universe (2013), postface de Ruines de Perrine Le Querrec (2017), etc.

Zdeněk Košek, deux pages de carnet, 1991.

Mer écumante que la tempête secoue ; ciel perforé d’éclairs roses ; vulves diluées dans la crue, l’irrésistible inondation. Quelle aile soudain de battre dans ce flux ? Il est l’heure improbable des rendez-vous que l’on ne se donne qu’à soi-même ; mais qui fut cet homme qui passa son temps (ou une partie considérable de son temps) à regarder l’heure au cadran du monde, en ce qu’il a parfois de plus prosaïque – milliards d’aiguilles tournant en tous sens ? L’envie de caresser le corps d’une femme ne laissera pas le cœur tranquille tant que n’en auront pas été trouvées les coordonnées précises : le désir implacable de s’unir à ce corps est (nous dit cet homme) phénomène à situer, non pas à l’intérieur de soi mais à l’extérieur, dans le strict extérieur du monde des phénomènes visibles – et c’est peutêtre d’abord à cette objectivation du désir ou, pour un peu mieux dire, à cette tentative de reconnaître au désir sexuel la puissance d’un phénomène atmosphérique Le morse de cette écriture-dessin faite que se reconnaît entre toutes l’œuvre de de points et de traits colorés, qu’on appellera ici « œuvre » par simple habitude de Zdeněk Košek.

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"Non magistrale et une est donnée par la vie la leçon, mais en ses mille éléments égarée." rené ghil

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ne jamais savoir nommer exactement les choses – qu’est-ce qui justifie des années après sa transmission d’en étudier les moindres échos, sinon que le « secret » de notre venue au monde se trouve, ou semble se trouver ici exhibé comme en rêve (certes de façon aussi indéchiffrable qu’en rêve), mais ce rêve, aux milliards de battements sur le cadran du cœur ; ce rêve insensé qui ne l’a pas fait ?

pas dire : l’espace de pure essence dans lequel les phénomènes, accidents du paraître, se sont vu chacun éclaboussés par une encre souveraine, sûre de son pouvoir royal de guérir la chair de ses écrouelles – ici compris comme ce qui, dévastant le corps, pose des ventouses corruptrices partout sur la chair-esprit.

L’encre de Košek ne fut pas celle, profane, des plasticiens, ce pourquoi certains s’en détournent tandis que d’autres, fascinés, Ici la conscience humaine semble avoir ne s’en détachent plus : d’être souveraine tenu l’effarant pari de faire tenir, dans aussi bien que la semence royale, son rôle l’espace d’un seul point, le volume d’un fut d’abord et peut-être même exclusiveseul trait, la matière-esprit tout entière, ment de "féconder" l’espace de la feuille, comme si chaque instant pouvait être ain- à des fins de perpétuation d’une "pensée si contracté, que ce serait même la nota- royale", autocratique éminemment. tion, l’inscription de cet instant qui seule permettrait à la "matière" de se recroque- (Oui pourquoi le trait de Košek semble-t-il si ferme, si plein d’énergie, alors que tant viller dans sa coquille originelle. d’autres du même "style", venant d’autres Qui pourra jamais mesurer ce qu’il fallut "auteurs", nous semblent si mous, extéà Zdeněk Košek de gouttelettes d’encre nués de fatigue graphique ? Ne serait-ce pour signer chaque instant vécu de ce pas qu’ici, l’énergie est inutilisée, qu’elle paraphe-là ? est encore en réserve, qu’elle ne s’est pas dissipée ; mais par quel "miracle" ? – je Le carnet, la carte, la photo furent pour dirais : par cette technique, que l´on ne l’œil de Košek l’espace, le cadre a priori peut apprendre dans aucune école, d´être vers lequel transmettre ces messages de vie ou de mort psychique, de noter télégraphiques, dont lui-même, des mois, tout signe de présence au monde comme des années plus tard ne saisissait du reste énigmatique, dans sa nudité pour ainsi plus grand chose, sinon qu’un naufrage al- dire. Et c’est bien ainsi que je comprends lait avoir lieu et que sa "carcasse" d’homme l’hermétisme de cette œuvre : comme seul se trouvait alors ballottée par des la nécessité que, si tout doit être montré, vagues pour le moins dangereuses : très et relié, rien ne doit être expliqué – toute bien ; mais cet espace, ce cadre, certains explication dissipant fatalement l’énergie supports [tels que le carnet ou l’atlas de native contenue, je dirais même compoche] ayant été avant tout choisis pour primée dans ces traits incomparables. être tout le temps transportés avec soi, L’énigme du créé pose nue, et c’est nue "sur" soi – que n’a-t-il fini par être, ni plus que Košek l’a dessinée.) ni moins, la surface dépliée de son âme !

La surface de pure intériorité, pour ne

On peut bien alors, de sa fenêtre, traquer le vol de l’oiseau ou la forme étirée, ramassée, impalpable de tel ou tel nuage : ce n’est là que noter, pour les rassembler, autant de phénomènes à même de servir de leurres à attirer la conscience. L’heure qu’il est n’est pas ici notée pour savoir, justement, l’heure qu’il est, ni même pour inscrire qu’à tel moment un nuage est arrivé, un oiseau a traversé le ciel, une chanson a passé à la radio, etc. ; cela c’est le prétexte, le leurre, justement, le "piège" phénoménal [au sens premier du mot] : la réalité c’est que ce moment-là n’a été inscrit, fixé sur la feuille que pour attirer la conscience humaine. (Et l’embrasser sur les lèvres, en une effusion solipsiste.) La conscience, reine déchue à qui un homme (lui-même déchu) offrit, bijou le plus précieux, le collier de perles du monde "phénoménal" – pour la parer des plus beaux feux…

Oui qu’importe, même, le "délire", que ces perles (milliards de milliards de perles) fussent vraies ou fausses, seul importa le fait prodigieux d’avoir pu enfiler ces perles SUR UN SEUL FIL. La beauté des "diagrammes" de Košek fait penser à la parade amoureuse d’un oiseau qui n’eût paradé que pour attirer, sur ses ailes, la couleur des plus beaux ciels.

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Ici est l’X de cette œuvre, son équation à une seule inconnue. Le monde des phénomènes n’est pas ici l’objet à éclaircir, ce en quoi Košek ne put que renoncer à tous les subterfuges picturaux permettant, dans la mesure où l’on y croit, de piéger la « réalité » du monde [pas de perspective, aucune profondeur ; à peine quelques contours, fondus dans un tracé-relevé inimitable].

Non ce qui doit être éclairci (me semble-til) – ce qui doit être ici absolument éclairci, question de vie (ou de survie), c’est, au cœur même de la conscience "effondrée" d’un homme, Zdeněk Košek, le rôle de la conscience humaine, quant à savoir ce qu’elle veut, si elle veut quelque chose, mais d’abord en quoi elle a partie liée avec le monde, et ce qu’elle peut, de ce monde, en "embrasser", à tous les sens du terme.

x Claudel disait du "Coup de dés" mallarméen que c’était là "un grand poème typographique et cosmogonique". Etait-ce Valéry qui disait du même poème qu’il avait "la beauté des ciels étoilés" ? – je ne sais plus ; je ne sais plus rien, même pas l’heure qu’il est, l’heure que je suis – l’heure que vous êtes. Il était cinq heures, la Marquise est restée dans son bain moussant : l’univers est peut-être une bulle, parmi des milliards, flottant dans le reflet d’une autre bulle, qui est l’œil de Dieu. Ah ! La belle affaire. La seule : l’amour. L’énigme du créé. L’histoire du monde. Mais dans le sens que, tenez, lui donnait un René Ghil : "Sans visage et sans âme, aux énormités du Rien-encore, en la vaporeuse stupeur de la Terre première, d’une palpitation advient le Désir d’être seul et de multiplier : et parmi les époques de végétation en rut de vagues et montueux amours accomplissant la loi d’où sort le Mieux. Mais les âges luiront, où, par les portées meilleures, à la noble attitude s’étant levée, du regard vers l’aurore, de l’Homme et son Amante soupçonnant le Baiser s’en ira sur la route sentimentale la prime allée songeusement amoureuse". [in Traité du Verbe ; 1885]

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chez jorge alberto cadi | at jorge alberto cadi’s place, 2019

Zdeněk Košek par Jaromír Typlt, 2014

texts in english

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christian berst foreword

But this is the first time that as many of fifty of his works are being shown together in a single gallery.

Zdeněk Košek (1949-2015), a Czech typographer and cartoonist who, at about the age of fifty, began suffering from psychosis, saw himself as a kind of one-man hub, receiving and retransmitting all kinds of information. He spent his days at the window of his council flat, noting everything from the direction of the wind and the choreography of the clouds to changes of temperature and furtive rustlings or snatches of conversation with birds and insects.

Everything he saw was a sign and his day was measured out in maps, diagrams and nebulous schemas capturing the fragile balance in which birds and nature, representing good, were constantly being threa-

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From the Palais de Tokyo to the Maison Rouge, not forgetting the DOX in Prague and the Rencontres d’Arles, the poetic cryptograms produced by this major contemporary proponent of Art Brut have been seen in a numbers of venues lately. tened with desolation. Košek, felt bound to undergo this saddening but unchanging ritual in to prevent the onset of irreversible chaos.

Condemned to perform this mantic practice, on the edge of his paper he conjured up a teeming world, with clusters of cores, figures and words ordered like constellations, with arrows and dotted lines pointing out the connections and cells vibrating like a primordial soup. It was in this way, by attentive observation of natural phenomena, that Kosek deployed his organic grammar and created an order capable of thwarting fate and preventing misfortune.

“I was the master of the world, it was my huge responsibility to solve all humanity’s problems. For if I did not solve them, who would?”

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barbara safarova preface

film producer, doctor of letters and aesthetics, president of the association abcd (art brut connaissance & diffusion), programme director at the International College of Philosophy. She has published numerous texts on art brut artists and co-curated several exhibitions on art brut in France and abroad.

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Art brut has been, so to speak, completely unknown in the czech republic until the end of the 20th century.

Zdeněk Košek, master of the weather It was only in 1998 that the first exhibition of art brut took place in the Prague City Gallery, under the title Art Brut — Art in the Original (Raw) State1 ; the word "original" having probably been chosen to make the public understand that the works of art brut would be closer to the usually repressed psychic reality than other artistic productions, closer to a world inscribed deeper in our unconscious, strange but familiar, inexpressible yet sometimes revealed in a form. Since then, the Czech public has had the opportunity to discover works from the Bruno Decharme / abcd collection in 2006, followed by an exhibition of

the works from the Prinzhorn collection in 2009 and a retrospective of Adolf Wölfli in 20122. The last three exhibitions have been organized on the initiative of abcd (art brut connaissance & diffusion) Prague and curated by Terezie Zemankova.

The word "original" was not used in connection with this type of production for the first time in 1998. To do justice to those who have been almost erased from history, we must remember the name of the Czech critic and Surrealist Karel Teige (1900-1951). Teige, a spokesperson and theoretician of Surrealism, was close

1. Art Brut. Art in the Original (Raw) State, Prague City Gallery, June – August 1998.

2. rt Brut, abcd collection, Prague, Prague City Gallery, June - September 2006 ; Hans Prinzhorn Collection, Prague, Prague City Gallery, February - May 2009 ; Adolf Wölfli, Creator of the Universe, Prague, Prague City Gallery, February - May 2012 ; Art Brut Live / abcd collection / Bruno Decharme, Prague, Center for Contemporary Art DoX, March - August 2015.

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to Breton and Eluard. Having taught the sociology of architecture and aesthetics at Bauhaus between 1929 and 1930, he criticized the submission of artistic expression to Stalinist ideology after 1945.

Fervent defender of the work of Karel Havlicek (1907 - 1988)3, whose exhibition he wanted to organize in 1949 and which was banned by the regime, he died in 1951; his study of Havlicek’s work only appeared in 1994.

portant Czech writers and artists, Josef Capek6. After the Second World War, folk art and naive art experienced a rather remarkable development, encouraged by the communist regime, which saw in these self-taught arts the expression of the people. We know, moverover, the visceral aversion of this ideology — in this fairly close to that of the Nazis — towards everything which, in its eyes, could arise from a certain form of deficiency.

For the rest, the "art of the insane", a concept preceding the invention of art brut by Jean Dubuffet in 1945, does not seem to havecaptured the attention of the Czech Surrealists as much as in France4.

This is not the case of folk art, celebrated already in 1920, in the book entitled The Humblest Art5, by one of the most im-

To quote just one example, Stefan Tkac, Slovakian art historian and fervent defender of naïve art wrote the following in respect to naïve art: "Artistic creation deepens perception, awakens the aesthetic sense, enobles character and increases the joy of life and optimism. It participates on mental hygiene, the improvement of

3. Havlicek is part of the Czech art brut pantheon.

Born in Berlin in 1907, he studied law but always wanted to be a painter, like his father. In 1949 he started working in a porcelain factory, but in 1955 the art department closed down and Havlicek became a worker. He worked in the mines but during the night he drew. During his whole life, he could not exhibit in Czechoslovakia but he was exhibited in Germany and Austria, thanks to a few friends. He died in 1988.

1970 Svankmajer studied at the Faculty of Dramatic Arts in the puppet theatre department. Inspired by alchymy, he demonstrates in his films the processes of permanent decomposition and recomposition, the fate of objects that have their own life.

Teige placed Havlicek’s works between modern and folk art; he found that Havlicek was inspired by the symbolism of Art Nouveau, but that at the same time, it was a radically individual work, linked to the visionary art of artists like W. Blake or F. Goya, up to Surrealist automatism.

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4. Among Czech Surrealists, it is the artist and filmmaker Jan Svankmajer (1934, Prague -) who is most passionate about the works of Czech spiritualist artists Member of the Surrealist group from

5. Josef Capek, The Humblest Art, Prague, Aventinum, 1920.

6. Josef Capek (1887-1945) is a Cubist painter, writer, photographer and illustrator. He is the older brother of Karel Čapek, who has designated him as the real inventor of the word "robot." He is a member of the artistic circle Manes, whose aim was the defense of the applied arts in Bohemia and which brought together the Czech artistic elite. In 1939 he was arrested for anti-fascist activities and died in Bergen-Belsen.

human qualities and it very often leads to the creation of objects of permanent aesthetic value.”7 Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que l’art brut, dont les productions artistiques issues d’hôpitaux psychiatriques sont le fer de lance, ait été laissé pour compte et ait souvent trouvé le rituel chemin des poubelles.

Under such circumstances, it is not surprising that art brut, whose most important creations originated in psychiatric hospitals had been left behind and often ended up in garbage. Finally, Tkac includes all these productions under the label of insitu art (insitus, in Latin, primitive, original, native) and organizes the first international triennial entitled Insita in Bratislava in 19668, with four categories of artists: the "clairvoyants, imaginary, and visionary artists", "naive traditionalists and country artists", "folk masters of reality" and the ”historians and authors of idylls". Folk sculptors find themselves alongside Sunday painters, but also artists like Séraphine Louis or Edmund Monsiel, true creators of art brut. This amalgam is rejected by Dubuffet who unambiguously defends art brut: The modes of art which I research and for which I have used the term of art brut, are much more distant from cultural norms than what we all call "naive art". Naive art seems to be indebted too much to cultural norms, the habitual positions of our mind and other habits taken from cultural art. It brings some

7. Arsen Pohribny, Stefan Tkac, Naivni umeni v Ceskoslovensku. Prague, Nakladatelstvi vytvarnych umelcu, 1967, p. 8-11.

new spontaneity to cultural clichés, a bit of personal invention, but too little for my taste. It defies traditional art only in a feeble way, we could say epidermically, and not in depth…"9

Zdeněk Košek par Jaromír Typlt, 2014

8. Interrupted between 1972 and 1994, INSITA has since then opened up to all forms of contemporary folk art.

9. Jean Dubuffet, Catalogue INSITA 1974, p. 71.

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untitled, circa 1980. ink and coloured pencil on weather map dated Kveten 1975, 8.25 x 6 in.

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Zdeněk Košek, master of the weather ‘God demands constant enjoyment, as the normal mode of existence for souls within the Order of the World. It is my duty to provide Him with it in the form of highly developed soul-voluptuousness, as far as this is possible in the circumstances contrary to the Order of the World. If I can get a little sensuous pleasure in this process, I feel I am entitled to it as a small compensation for the excess of suffering and privation that has been mine for many years past. ’ Daniel Paul Schreber, Memoirs of My Nervous Illness

FROM THE NORTH TO THE NORTH POLE 90°, 360°, 24, 12, 00 (HOURS). Obviously passing through Germany, Scandinavia, the North Sea and the Baltic Sea!"10

"When I look from North to South, horizontally and raise my head by 40-45°, I SEE THE NORTH, PASSING THROUGH THE KITCHEN BY THE SOCIAL HOUSING IN FRONT AND FURTHER THE TERRASE

ponsible for it: "I have published only one book and in 500 years there has been only one flood. How can I not think it was because of this book?"11

Zdenek Kosek would have spent most of his life behind his window on the seventh floor of a social housing in Usti nad Labem, a town developed around the mining, energy and chemical industry in northern Bohemia; it’s a desolate environment, marked by high unemployment. Located in the former Sudetenland, Usti was marked by tensions between the Czech and Ger‘ Arachnean: the word enchants me. What man communities between the two wars; a pity that on this planisphere we find no after the Second World War, following the Arachnean islands, neither islands nor Benes decrees, the Germans were massamountain ranges. Besides spiders, nothing cred, expelled and replaced by a populaelse is Arachnean; sometimes perhaps tion coming from Slovakia and subcarpatic there is a fleeting allusion to an archi- Ruthenia, today attached to Ukraine. tectural detail or a piece of embroidery, whereas it is obvious that a language that The city, which is also located at the would be Arachnean ought to exist, and at confluence of the Labe and Bilina rivers, has suffered from major floods, including least one people if not a civilization. ’ one in June 2002, a traumatic event for the Fernand Deligny, The Arachnean artist, convinced that he was directly res-

10. Quote taken by Jaromir Typlt from the green and yellow notebook, early 1990s.

11. All quotes, unless otherwise stated, come from interviews with Zdenek Kosek conducted by Terezie Zemankova and filmed by Bruno Decharme, see https://abcd-artbrut.net/films/zdznek-kosek/.

12. Jaromir F. Typlt, interview with Zdenek Kosek, in Jak se dela pocasi, Fokus Myklub Liberec, 2001, p. 20.

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Kosek’s world collapsed in the 1980s after the breakdown of his marriage. It was the time of chaos. It was as if his perception sucked in everything that was happening around him, with no hope of control. His brain no longer separated any data, everything broke down: "My head was like a beehive, a radar, a whirlwind. Perception, hearing, smell, sight, taste were so developed, that I literally felt ready to burst; EVERYTHING filtered through my cerebral convolutions."12 "I was convinced I was the brain of the Earth."

birds, the barking of dogs, the slamming of a door, the jolts of a pipeline. These signs were addressed to him and only he could decipher them.

"BUT WHAT DOES IT MEAN? […] I feel that everything I touch is of great significance."

At breakneck speed, like a motor spider, he wove a web based on the rules of his own logic. Around him, the world became organized. In school notebooks, sometimes recovered from trash cans, he feverishly recorded his observations. This creation broke with his previous artistic production, inspired by the work of Van Gogh of whom he considered himself the heir:

"I am not crazy. I feel the world and the whole universe differently than materialis- "Vincent was convinced that I was going to tic people. […] I’m simply connected to our be born, that I was going to paint and be successful. That I will be his successor, the planet Earth and the whole universe." heir to this sensitive and passionate painter.

"I create because I am so REAL, overwhel- I was going to prove that everything is linmed with emotions (sexually) that I have to ked, that nothing happens by accident. That do something to save my SKIN." a simple person can live, work, love and rule everything. That a simple potato eater His knowledge of chemistry, geography or a gardener is not necessarily simpleand particularly meteorology then served minded ["kozel" in Czech] or KOSEK. Coal, as a guide and support for the discovery time, ash, people, BLACK COLOUR, crows, of a system that was hidden behind the blackbirds, kestrels - TIME." chaos. Letters, words, sentences, sounds, degrees, dimensions, distances, chemi- Hi "formulas" are unclassifiable. Although cal elements, temperatures, colors, rain, they punctuated his daily life down to the frost, snow, weather, space would all be smallest detail, they are not exactly diaries. connected by invisible links that Zdenek Despite their remarkably inventive aestheKosek had since explored. He recorded tic appearance, they are not drawings. We cloud formation, wind gusts, temperature could not define them as scientific either, changes, the passage of time, the flight of even if there is a profusion of chemical

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These productions are not the product of a controlled artistic process but the traces of the mental effervescence which agitated the artist. A sort of inventory of his psyche. Kosek was convinced to actively participate in world events. When he did not direct them, he had the anticipated knowledge of them. His perception was neither linear, causal nor chronological.

With him everything came together, combined into a kind of star construction: "I felt like a spiral, with a heap of arcs, circles, lines of force, magnetic waves… I perceived time and space like rays which entered and left my head, in a circle of 365 degrees… I recorded all in my images. The circle is the only expression of infinity. And the cosmos is also round."

In this infinite dilation of time, death does not exist. It’s the time of the eternal man.

Flagrant offense of originary fantasy for and mathematical equations. The overa- some, Dionysian machine of eternal return bundance of symbols and signs could also for others... Everything becomes relative. evoke alchemical patterns. For Kosek, it is rather a kind of code allowing him to "I felt like time had "merged". I could percontrol time, to direct the historical and ceive every second and the years were social events of his time: flying away... For me, time was either too slow or accelerated. I always felt like I was "I was convinced that my orders were being ahead of my time. Instead of having the followed, that people were aware of my shadow behind me, I had it in front of me." existence and that even if I was hidden, I could control everything. It was a wonder- "Who can prove that a CLOUD is not a living ful feeling. All that remains today are these organism? Who can prove that a cloud forpictures..." mation (CYCLONE), which can reach the size of 1000 km or a small CUMULONIMuntitled, circa 1990. ink and marker on paper, 7.6 x 5.79 inch.

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[...] the artist was sure of his supernatural abilities; his acute perception allowed him to discover, in world events as in his daily life, a system with fascinating logic [...]

BUS cyclone of one km, but 15 km high is not an intelligent / thinking formation? […] In 15, 16, 20, 30 minutes a cloud can climb to incredible altitudes and create an "event" — a storm. […] When a storm cloud exhausts all its energy fed by the Sun and the steam, it dies and dissipates. It can last 30 minutes, 2 hours, 12 hours, a week... A man can live 5, 10, 50, 80, even 130 years. Human society functions in a similar way — it evaporates too, someone is born and then dies right away, someone else is born and lives longer. Life lasts 1 hour, 24 hours, a week or 100 years. What is the difference?"

Kosek’s father, a small communist official, had always had a negative view of his son’s artistic endeavors. Failure in the art school entrance exam had confirmed his contempt for a son whose vocation was painting. Despite this, the artist was sure of his supernatural abilities; his acute perception allowed him to discover, in world events as in his daily life, a system with fascinating logic; magic of associations, combinations of numbers and letters, games of material and sound forms, moving from one to the other:

"I, Zdenek Kosek, as an individual, identify myself with the graphic symbol of the planet URANUS, the seventh planet by its distance and the sixth (sechs, sex, June, etc.) by its weight (energy) . […] My initials Z.K. - mean "beginning" ["Zacatek' in Czech] and "What should I do with planet Earth which is "end" ["Konec" in Czech] ("positive" ["Klad" part of my body? What does my Son (the in Czech], "negative" ["Zapor" in Czech], Sun) say, with his gigantic force?" yes, no). " Kosek did not feel a separation between himself and the world. He became one with everything, his soul was the soul of the universe:

"I have already felt an asteroid in my body.

Today, another asteroid of 50 km in diameter is heading towards our blue Earth and I can feel it in my body."

A reassuring journey through the heart of an endless network, where the slightest noise or external event revives the machine. The metaphor of the spider in relation to the creation of a work as something "I felt like thousands of stars that collapse that is woven organically was already used into themselves through their own gravitaby Gilles Deleuze in his analysis of Proust’s tion. My body was only a grain among mywriting: riads of elementary human "particles"while my brain was also a billion people..."

"The narrator is a spider. […] As soon as a Cosmic enjoyment, or messianic complex small corner of its spider web starts to vishaping the superego? Apparently Zdenek brate, here it is moving […] it responds to

13. Translation Barbara Safarova. See Gilles Deleuze, ” Proust Round Table”, in Two Regimes of Madness, Texts and Interviews 1975 – 1995, translation by Ames Hodges and Michael Taormina, Semiotext(e), 2006.

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signals, period. Likewise the narrator. He too weaves a canvas, which is his creation, and to whose vibrations he responds, at the same time as he weaves it. […] Everywhere he projects his kind of opaque, blind presence; everywhere, that is to say at the four corners of this canvas, his canvas, which he makes, unmakes, constantly remakes. […] a work which is not a dress, which is not a cathedral, but a spider web being woven before our eyes."13 Kosek thus imagines that everything is linked in a system where everything fits together and communicates; a system understood by him alone, of which he is a great organizer. Can we then speak of "magic behavior" or "mystical participation", as for the shaman in other cultures?

so "high" that I thought the Sun looked only like a mole on my body…"

For the artist, the microcosm and the macrocosm are one and the same. During his "aerial adventures", the resemblances he found between the form of the continents and human or animal shapes confirmed in his eyes the unshakable axiom that "everything is in everything". During that period, he also communicated with birds which he considered more intelligent than humans because of their ability to fly. On certain drawings he carefully noted the direction of their flight, their number as well as their behavior, in which he thought he could find the key to decipher the making of weather.

While his head worked like an antenna tuned to the whole universe, he did not care much for his body: «I no longer ate, only my job counted: managing the world.» He did not sleep anymore, nor did he wash himself: « I couldn’t bear this pressure anymore. The only way out was to kill myself.

Luckily, I was hospitalized.” In Czech "sick" There is also the "magic flight" or "the ability — "nemocny" — means literally "powerless". of certain privileged individuals to abandon For him, who feels too "powerful", this desitheir bodies at will and to travel in spirit in gnation is questionable… the cosmic regions"14 : Power, vitality, creation; sex is its engine "I was floating. I saw everything below me, and water is its expression. Water is the I recognized the coast, the continents and quintessential "sexual' liquid. It is to be the countries — Africa, Australia, Scandina- found everywhere in nature and also in the via... everything... In January 1991, I went up human body. In the same way that conti"I like clouds, I know all the connections, that’s clear. Today I am convinced that the weather will be as I wish, in collaboration with the Sun, stars, constellations, galaxies, in collaboration with birds, insects, animals.

They know it."

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14. Translation Barbara Safarova. See Mircea Eliade, Myths, Dreams and Mysteries: The Encounter between Contemporary Faiths and Archaic Reality, London: Fontana, Collins, 1968; New York: Harper, 1960.

nents look like animals and flowers, tears, power and undefinable fascination. blood, perspiration and sperm are foresha"One more remark to conclude. Light ardowed in the sea, rain and storms. rives on Earth (from the Sun) in 8 minutes, "Everything that happens in the clouds is ENJOYMENT (orgasm) lasts 8 seconds, like sex for humans. When the weather but both can burn us, yet we cannot live is bad, we say that the "devils are getting without them — WITHOUT THE SUN and married"... After the cremation of the body, without enjoyment." the evaporated water returns to the sky. It’s a kind of secret between heaven and earth Similar to Adolf Wölfli, who constantly ... The more people make love, the more it oscillates between the idea of his omnipotence and his permanent fall, Kosek also rains.' employs dizzying comparisons: This idea finds its confirmation in symbols and numbers (cf. the number «6» functions "Me, CUMULONIMBUSGIGANTUS and little like "sex" because pronounced "sechs" spider... MAYBE THE WATER WOULD BE in German etc.) The assertion of sexual MORE REASONABLE IF THE MAN WERE power is present in all of Kosek’s work; it TOO." is its essence. His own sexuality is transformed in his creation. In this sense, the series of tattooed women is exemplary.

Kosek covers the pornographic photograph with formulas, creating a precipitation. The rhythm of the drawing testifies to the increasing speed of the gesture, acceleration which results in the formation of a rain which falls somewhere in the world but also on the body. "Erotation", as he calls it, is a force animating the entire universe, just as the body of the artist spreads over and covers the landscapes that he "draws".

Beyond the explicit image, Kosek has managed to subvert a trivial iphoto into a work of great power. Perhaps it is through the eroticization of the world shown in his drawings that Kosek exercises his ultimate

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jaromír typlt fatal knot

Poet, "performer", essayist, curator and art theorist.

Born in Nova Paká (Czech Republic) in 1973.

He is the author of an important work on the sculptor Ladislav Zívr (2013), as well as the first monograph on the work of Zdeněk Košek (Liberec, 2001).

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I opened the notebook and it hit me. Even twenty years later, I still remember that moment as clearly as if I had stayed there and had continued to live with that stupefaction up to the present day.

On that day, Zdeněk Košek entered into my life and took such a vital place that the date has remained wedged in my mind: it was 19 January 1999, and it happened in a modest town in the north of Bohemia, Liberec, in a little art gallery – it no longer exists. Temperatures in Central Europe were close to zero at the time and the atmospheric pressure was very high: we can venture that in this instance meteorological data are not to be ignored.

was his extreme reluctance to travel, I managed to persuade him to leave his native Ústí nad Labem and come to Liberec, to that gallery where a public discussion of mental illness had been organised.

I can see him still, always carrying around two bags stuffed to bursting. He refused to put them down or let them go. I asked him what was in them and he explained, with a hint of embarrassment: “You know, I’m worried that my apartment in Ústí will It was not my first encounter with Zdeněk. burn down and that I’ll lose my diagrams.

I had already seen several reproductions And nobody would want to compensate of his work, and although they were not me. So I’d rather take them with me whe“oil paintings,” they fascinated me just as rever I go.” I had already heard him says much in that, through the fragmentation of this word “diagrams” several times, but up the world that they exhibited, they gave me to that point I’d only had a vague idea of access to the “schizophrenic experience.” them (the most I had understood was that I wanted to know Košek better. Not dis- these were “meteorological data”). But couraged in the slightest by what I knew when I understood what a treasure they 57

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Zdeněk Košek, une page du cahier, 29 mars 1991.

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were for Zdeněk, it was bound to awaken my curiosity, so I asked him to show me these “diagrams.” He handed me a perfectly ordinary-looking schoolboy’s exercise book with squared pages, exactly like the ones I wrote in when I was a child. I opened it, and that was when something in me seemed to move, for me and through me. I saw something that I had been seeking for years, without knowing it.

The same day, in that same gallery, and almost at the same moment, I remember a young girl who was fighting – her too – against the assaults of mental illness. When I showed her one of Košek’s “diagrams,” without the slightest hesitation, albeit with a certain apprehension, like someone who immediately recognised that threatening world, her judgement was: “That is how everything is connected to everything else.” Summing up in a few words exactly what I was searching for at the time! Who was I? In those days reading and writing poetry had made me become more and more open and attentive. Intuitively, what I would call the “knots” of events appeared to me, complex tangles of things that were apparently unrelated, suddenly revealed as connected to each other. Which is why I tried to read in what was going on around me various little signs that were missed (subtly, almost imperceptibly) by the laws of statistics. And so I widened as much as I could my perception so as not to miss any interaction. More and more I

felt that at least in our consciousness, everything was converging on the same fatal knot. Now, in these diagrams, what I had only guessed at, intuited, was shown to me directly, and with great precision, in the kind of dynamic form that could lead the mind to maintain itself in that state of extreme vigilance. Košek opened a window onto human thought, which we have never perceived before. Who before him had exposed so clearly such complex psychological processes?

As I leafed through his notebooks more and more I thought that I now had a task to perform: to allow as many people as possible to know and be touched by these “diagrams,” and not only in an exhibition, but also in a monographic publication, including the ideas that Zdeněk expressed in his diaries and notebooks. Published two years later, the book was titled Jak se dělá poasí (How Do You Create Meteorological Phenomena?). That is what Košek talked about in a documentary made by the filmmaker and collector Bruno Decharme in summer 2002: “In my life, I have published only one book. In 500 years, there has been only one flood in the Czech Republic, no doubt because of this book.”

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notes by zdeněk košek interpreted by jaromír typlt how do you create meteorological phenomena?

I have maintained a theory that takes into account the reflection of the sun’s rays from Earth’s surface and the warming of the lower strata of the atmosphere with the later ascent of the hot air towards the highest spheres in the atmosphere — all this is nothing new in meteorology, it’s already known, it already exists as a field, as a scientific field — but my “PERSONAL REALITY” has gone so far that I was thinking that the fauna and MAN CREATE METEOROLOGICAL PHENOMENA by their behaviour, their actions, and above all by the capacity for reproduction, and therefore by the reproductive act… I thought that clouds were living organisms and that rainfall was an orgasm in the sense we know. I was convinced that a human brain is 70% water, that when it dies it is allowed to take part in the events that happen in the sky. And that is how it is, but not immediately, as a result of physical and chemical processes. I thought that the more people died, the more atmospheric precipitations and hydro-meteors there were, and that I am a worker/ organiser of this overall process...

(Green notebook, 20/02/1994)

“billionition.” It was not only a partition. Ten human lives...

(Diary, 13/01/1995) In civilian life, Košek lived in a public housing block named Alouette. For him, as he never tired of recalling, this “lark” was anything but a coincidence and was intimately bound up with his destiny. The biography of an omen?

Among the Etruscans and in Ancient Rome, no battle or assembly could be pursued without the augur first authorising this coming together. The ability to read, to interpret the flight of birds, to recognise certain signs there, was thought of at the time as an art of divination, an erudite science.

In that age so far from our own, birds really were messengers. Sensitivity to the phenomena present in the sky was much more than a “sensitivity”: it was a real talent, recognised by society, so much so that on occasions it conditioned its survival.

What a contrast with our contemporary I felt like I was a thousand stars, assem- augury, for it was precisely his interest in bling by gravitation. I was literally shrin- the behaviour of birds and the possible king. I was collapsing into myself. I was meaning of their flight that led Zdeněk maybe a billion people. Such was this Košek into psychiatric care. In other pe-

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riods, such a gift would have earned him recognition and the admiration of all. ... WHEN THE VALIANT SPARROW saw, or quite simply understood that I UNDERSTOOD… it flew about 5 to 7 metres from an advertising billboard, a line along the billboard towards “LONDON” of approximately 20 – 25o...

(Yellow notebook, 19/10/1990) There are hundreds, even thousands of such notes. In this way, Košek was, passionately and feverishly able to move about alone in a field in which, before, rules had existed, teachings, a whole collective “structure” that would have surely set limits to that very perilous activity.

In 1988, in July, when I looked out of the window – it was warm, sunny, the sky was bright – and when I LITERALLY had the feeling of an energy, of an evaporation of my brain, of swallows attacking me, literally pecking at my head. That had never happened to me in my life, never.

And then, in 1990–1992, again. Once, my head was attacked by a Passer domesticus – a domestic sparrow. In these years, it would often happen, when I was going down in the lift, in the corridor, when I opened the door, that, behind it, there was about or twenty “sparrows.” Kestrels were flying above me. Raptors have excellent sight. It’s well known. Between 1990 and 1992 I considered birds, in terms of their sense of orientation and space and time, as creatures that were more intelligent than Man. I even acclaimed them, I bowed down before them, I communicated with them. Birds have wings, they can fly. That is something man cannot do.

But they do not have hands to write, to paint. And yet, with their beaks, they can “BUILD” a nest, a home for themselves and their offspring.

(Green notebook, 04/05/1994; undated entries)

Nowadays, we no longer know how many parts to divide the sky into and along what lines, what directions can be considered favourable or unfavourable, how to recognise a warning and in what, conversely, to recognise the support of the heavens.

It is the fate of certain men to be born with an exceptional talent in an age that can see no use for that talent. Is it not like being born an actor in a culture that condemns the theatre? Or being a portraitist in a society that formally prohibits However, the most important thing is representation of the human body? that the art of divination and other occult sciences should have strict rules allowing Finding oneself with a gift that society fail for a clear distinction between what one to recognise or rejects – how could that must look for and what to which one not point you down the path of a damaged should not pay attention, let alone attriexistence? To sufferings that might be in- bute meaning. Each tradition thus protolerable? vides the follower with support to keep

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him from being pulled, whirlpool-fashion, into an excess of signs, a world where one is bound to get lost, where all chance of orientation is prevented.

No man is capable of apprehending and interpreting all at the same time.

Zdeněk Košek should thus have been, not only an outstanding disciple of augurs, but also of those priests who read the signs of lightning. His writings are packed full of them. Is it any surprise that with such a sensibility Košek should have been capable of identifying which god came clad in this thunderbolt, depending on the type, colour, orientation and point of impact, and of telling us what message was thus being conveyed to us – a message that only he could pass on?

We may add that the heavenly sign was manifested to Z. Košek not only in the form of clouds or birds flying overhead, but also in the noise of aeroplanes, and that vapour trail stretching out behind them.

For the fact is that with Košek there is no concrete sign that is not immediately taken up by a narrative that offers multiple opportunities to bring them into relation with other events, other signs. For example, the colour that appeared in the north-west in a sunlit cloud mirrored, at a certain moment, the colour of the car parked in front of that house (bearing a certain number) and, after a brief moment, the colour of the jacket worn by one of the passers-by’s

children: such correspondences were not to be taken lightly, for sure.

It was not only “thoughts,” recordings of thoughts, of my knowledge, of recordings of facts that I linked together, but also recordings of sounds coming from the other side of the window – the noise of cars, the cries of people, the dogs barking, the cats meowing, the explosion of crackers and various munitions by “adventurers,” the recordings of the breath of the wind, the wind beating at the window, the whistling of the wind, the recording of sounds in the toilet block: the spurts, the clicks, the water flowing, the buzzing, the snapping, the hammering come across as sounds that are blistered, swollen, woody, metallic TONES. All that I heard and perceived clearly. That silence of solitude gave me a feeling of originality, of independence, of being exceptional, but also a detachment from people, from normal life. And as I was coming just to the ONLY edge of “THE UNIVERSE” [this is recorded I don’t know where in my diagrams], I thought that the TOILET BLOCK (the core of the apartment) was the core of our SUN, my son PŘEMYSL. And I recorded the sounds of the event in the block, the core.

(Green notebook, 06/05/1994) This is the world as rationalist science and philosophy do not wish to know it. A world literally full to bursting with meaning. A disconcerting, uncontrollable and irreversible world, in that each of its messages is constantly evolving, completes the others,

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film Zdeněk Košek © abcd / Bruno Decharme. Full version : 15 minutes. 2005

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forming a chain, proliferating in every direction.

Z. Košek was far from the only one to be incapable of keeping a minimum distance from these “messages.” That is why he exposed himself, risked everything, going to the edge of self-destruction, so out of intelligible bounds does this deciphering seem that some consider it impossible to make a start on it.

But it is, precisely, in the person of Zdeněk Košek that this seemingly untranslatable world found a unique interpreter.

Košek’s genius was to discover the way the complex chains of these “messages” are condensed in ensembles that, while going beyond the ordinary limit of understanding, find themselves, by virtue of this, with an unexpected clarity, in the same field of vision. Even when many of the details in these diagrams escape us, it is remarkable that in all the movements captured here “something” stands out, something that cannot be reduced to informative content, and yet that we understand, that we receive, that we can, so to speak, track. As if the human brain was mapping itself. As if, by this deciphering of the world’s “messages,’ this brain was taking the opportunity to explore itself.

Before a spectacle such as this, it is difficult to abstain wholly from astonishment.

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manuel anceau homage "in its thousand elements astray"

a teacher and writer, he became interested in Art Brut at a very early age and has collaborated on numerous projects related to his artists such as Rouge ciel, un essai sur l’art brut, a film by Bruno Decharme (2009) and Adolf Wölfli: Creator of the Universe (2013). He wrote the afterword to Ruines by Perrine Le Querrec (2017), etc. He has also worked on a number of other projects related to his work.

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"Not magisterial and one is given by Life the lesson, but in its thousand elements astray." rené ghil Foaming sea that the tempest shakes; sky perforated by pink lightning; vulvas diluted in the spate, the irresistible inundation.

What sudden wing beats in this flux? It is the unlikely hour of appointments that one gives only oneself; but who was this man who spent his time (or a considerable part of his time) contemplating the time on the dial of the world, in what are sometimes its most prosaic aspects – billions of hands spinning in every direction? The desire to caress a woman’s body will not leave the heart at peace until its precise coordinates have been found: the implacable desire to be one with this body is (this man tells us) a phenomenon to be situated, not inside oneself but outside, in the strict exterior of the world of visible phenomena – and it is perhaps this objectification of desire or, to put it better, this attempt to recognise in sexual desire the power of an atmospheric phenomenon, which is the chief characteristic that makes the work of Zdenĕk Košek stand apart from all the others.

The Morse code of this writing/drawing made up of dots and coloured lines, which

here we shall call “work” out of the simple habit of never being able to name things exactly – what is that can justify, years after its transmission, the fact of studying its slightest echoes, if not that the “secret” of our coming into the world happens or seems to be exhibited here as if in a dream (and certainly as enigmatically as in a dream), but this dream, with its billion beats on the dial of the heart – who has not had this wild dream?

Here, human consciousness seems to have met the dreadful challenge of having held in the space of a single point, the volume of a single stroke, the whole of matter-spirit, as if each instant could thus be contracted, as if it would even be the notation, the inscription of that instant that would alone enable “matter” to huddle up in its original shell.

Who can ever measure all the droplets of ink it took Zdenĕk Košek to sign each lived moment with those initials?

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The notebook, the map, the photograph were, to Košek’s eye, the space, the preset frame towards which he could transmit these telegraphic messages of which, months, years later, he himself in fact grasped very little, if not that a shipwreck was going to happen and that his “carcass” as a solitary man was then tossed by waves that were dangerous to say the least: all very well, but as this space, this frame, certain supports [such as the notebook or the pocket atlas] were chosen to be constantly carried with you, “on” you – why did it not end up becoming, neither more nor less, the unfolded surface of his soul?! The surface of pure interiority, if not to say, the space of pure essence in which phenomena, the accidents of appearance, were each splashed by a sovereign ink, sure of its royal power to cure the flesh of its scrofula – understood here as that which, devastating the body, sticks corrupting suckers on the flesh-spirit. Košek’s ink was not the profane ink of artists, which is why some avert their gaze from it while others are fascinated and cannot tear themselves away: to be as sovereign as the royal seed, its role was primarily and perhaps exclusively to “fecundate” the space of the sheet, in order to perpetuate “royal thinking” that is eminently autocratic.

(Oh, why does Košek’s line seem so firm, when so many others in the same “style,” coming from other “authors,” strike us as so soft, exhausted by graphic fatigue? Is it not because here the energy is unused, that it is still held in reserve, that it has not been dissipated; but by what “miracle”?

– I would say: by that technique, here of psychic life or death, of noting every sign

of presence in the world as enigmatic in its nudity, so to speak. And that is indeed how I understand the hermeticism of this work: as the necessity whereby, if everything must be shown and connected, nothing must be explained, since any explanation would fatally dissipate the native energy contained, or compressed I would even say, in these incomparable lines. The enigma of the created poses naked, and naked is how Košek drew it.)

Here is the X of this work, its equation with only one unknown. The world of phenomena is not the object to be illuminated here, in which regard Košek could only forego all the pictorial subterfuges that, to the degree that we believe in them, make it possible to trap the “reality” of the world [no perspective, no depth, barely a few contours, melting into an inimitable tracing/geometrical drawing]. No, what must be illuminated (it seems to me) – what absolutely needs to be illuminated here, as a matter of life (or survival), is, at the heart of the “collapsed” consciousness of a man, Zdenĕk Košek, the role of human consciousness itself, with regard to knowing what it wants, if it wants something, but first of all, how it is bound up with the world, and what it is in this world that it can “embrace” – “embrace” it in every sense of the term.

And so one can, from one’s window, trace the flight of a bird or the stretched, compact, impalpable form of this or that cloud: this is done only to note, in order to gather them together, so many phenomena that may serve as decoys to attract consciousness. The time of day is not

noted here in order to know, precisely, the time of day, nor even to mark that at such and such a moment a cloud arrived, a bird crossed the sky, a song was played on the radio, etc. That is the pretext, the decoy, indeed, the phenomenal “trap” [in the primary sense of the word]: the reality is that this moment was inscribed, fixed on the sheet only to attract human consciousness. (And kiss it on the lips, in a solipsistic outburst.) Consciousness, the fallen queen to which a man (himself fallen) offered the most previous jewel, the “phenomenal” necklace of the world’s pearls, to bedeck it with the fairest sparkle. Yes, what does it matter, even, this “delirium,” that these pearls (billions of pearls) were real or false. The only thing that mattered was the prodigious fact of being able to string these pearls ON A SINGLE THREAD.

face and without a soul, in the enormities of the Nothing-yet, in the vaporous stupor of primary Earth, from a palpitation comes the Desire to be alone and to multiply; and

The beauty of Košek’s diagrams brings to mind the amorous display of a bird that displayed only to attract the colour of the finest skies onto its wings.

Claudel said of Mallarmé’s “dice throw” that it was “one great typographic and cosmogonic poem.” Was it Valéry who said of the same poem that it had “the beauty of starry skies”? I have forgotten, I don’t know anything any more, not even the time of day, my time of day, your time.

It was five o’clock; the Marchioness was still in her bubble bath. The universe may be a bubble, one among millions, floating in the reflection of another bubble, which is the eye of God. Big deal! The only deal I town: love. The enigma of the created.

The history of the world. But in that sense bestowed on it by René Ghil: “Without a

Zdeněk Košek, two pages of the booklet, April 1, 1991,

among the periods of vegetation rutting with waves and mountainous loves fulfilling the law from which the Best emerges.

But the ages will glow, where, by better litters, with the noble attitude that has risen, from the gaze towards the dawn, of Man and his Lover inkling the Kiss will strike out on the sentimental road, the prime dreamingly amorous alley [in Traité du Verbe, 1885]

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Liste des exercises physiques accomplis durant trois jours (10, 11, 12 février 2014).

List of physical exercises performed during three days (10, 11, 12 February 2014) Photo : Jaromír Typlt.

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œuvres works

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transcription extrait [...] La seule matérialisation de la temporalité de notre cerveau est de la noter notation similaire combat bataille Donc si je résume l’univers est un géant, quand j’écris 1000 000 000 000 000 en mots c’est un TRI LLION (trillion) 6 580 000 000 km x 365 jours – je n’ai plus envie de le calculer C’est la distance parcourue par la lumière dans un an terrestre Quand nous avons 1 000 000 000 000 000 ans (1 et 15 nulles), c’est très difficile à imaginer pour un bonhomme qui mesure 178 cm, mais un microbe peut être dans ce type de relation par rapport à la taille d’un homme [...] [...] The simple materialisation of our brain’s temporality is to note it similar notation combat battle So if I sum up the universe is a giant, when I write 1,000,000,000,000,000 in words it’s a TRI LLION (trillion) 6,580,000,000 km x 365 days – I don’t feel like calculating it any more It’s the distance travelled by light in a terrestrial year.

When we are 1,000,000,000,000,000 years old (1 and 15 nothings), it’s very difficult to imagine for some bloke who measures 178 cm, but a microbe may exist in this kind of relation compared to the size of a man. [...]

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sans titre untitled, tryptique, recto verso both sides tryptic, 12-13 mai 2003 stylo à bille et crayon de couleur sur papier, 29 x 20 (x3) cm ballpoint and coloured pencil on paper, 11.5 x 7.75 (x2) in

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recto

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vue de l'exposition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020 view of the exhibition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020

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zdenek kosek dominus mundi pages du passeport tchécoslovaque de Zdeněk Košek pages of the Czechoslovak passport of Zdeněk Košek

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sans titre untitled, dyptique, recto verso both sides dyptic, 11 mai 2003 encre et marqueur sur papier, 29 x 20 (x2) cm ink and marker on paper, 11.5 x 7.75 (x2) in

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transcription extrait Aujourd’hui je me suis reposé et je n’ai rien dessiné.

ET C’EST TRES BIEN AINSI !

Le numéro de mon portable est 605 981 341 Le poids de Pluton est deux fois celui du Soleil Today I rested and I didn’t draw anything.

AND THAT IS PERFECTLY FINE! My mobile number is 605 981 341 The weight of Pluto is twice that of the Sun

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transcription extrait Les planètes selon la distance par rapport au Soleil Les planètes par rapport au poids de la plus petite Les planètes par rapport au poids de la plus grande Les relations entre les chiffres cela ressemble à une culotte La grande aiguille et la petite aiguille The planets in relation to their distance from the Sun The planets in relation to the weight of the smallest The planets in relation to the weight of the biggest Relations between figures are like pants The big hand and the little hand

transcription extrait Mercure est le no. 2 par son poids et sa distance de Vénus Il apparaît en tout 3 fois 0 est « tout », pas un chiffre Homo sapiens appelle le chiffre zéro, apparemment c’est le rien. Le vide Mercury is no. 2 by its weight and its distance from Venus It appears in everything 3 times 0 is “everything,” not a figure Homo sapiens calls the figure zero, apparently it is nothing. The void

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verso

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sans titre, recto verso untitled, both sides, mai 2003 encre et marqueur sur papier, 29 x 20 (x2) cm ink and marker on paper, 11.5 x 7.75 (x2) in

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sans titre untitled, mai 2003 encre, marqueur et stylo à bille sur papier, 29 x 20 cm ink, marker and ballpoint on paper, 11.5 x 7.75 in

transcription extrait [...] EVA AVE VAE 3 possibilités de combinaisons 3 lettres 3 possibilités de combinaisons [...] [...] EVA AVE VAE 3 possible combinations 3 letters 3 possible combinations [...] sans titre untitled, mai 2003 encre et marqueur sur papier, 29 x 20 cm ink and marker on paper, 11.5 x 7.75 in

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film Zdenek Kosek © abcd / Bruno Decharme. Full version : 15 minutes. 2005

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sans titre untitled, circa 1985 encre et marqueur sur carte météorologique, 21 x 15 cm ink and marker on weather map, 8.25 x 6 in

sans titre untitled, circa 1985 encre et crayon de couleur sur carte météorologique, 21 x 15 cm ink and coloured pencil on weather map, 8.25 x 6 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 21 x 29,5 cm ink and marker on paper, 8.25 x 11.5 in

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zdenek kosek dominus mundi Zdeněk Košek par Mario del Curto.

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sans titre, triptyque untitled, triptych, circa 1990 encre, stylo à bille et crayon de couleur sur papier, 14.8 x 19.5 (58,5) cm ink, ballpoint and coloured pencil on paper, 5.8 x 7.7 (23) in

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sans titre, diptyque untitled, diptych, circa 1990 encre et stylo à bille, 19,5 x 14,8 (29,6) cm ink and ballpoint on paper, 7.7 x 5.8 (11.7)in

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transcription extrait [...] Je me suis arrêté et regardé dans les yeux de l’oiseau. Il tournait sa tête de tous les côtés et attendait de lire mon souhait Notre vie est comme une grande loupe Il est intéressant que les pigeons ne regardent jamais le ciel au-dessus ou les nuages, mais ils me fixent Ce matin j’ai ramassé devant le supermarché une feuille verte cœur de peuplier qui est tombée à mes pieds [...] [...] I stopped and looked in the bird’s eyes. It turned its head on every side and waited to read my wishes.

Our life is like a great big magnifying glass.

It is interesting that pigeons never look at the sky above or the clouds but stare at me.

This morning I picked up outside the supermarket a heart of poplar green leaf that fell at my feet. [...]

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At breakneck speed, like a motor spider, he wove a web based on the rules of his own logic.

Around him, the world became organized. barbara safarova

À une vitesse vertigineuse, telle une araignée dotée d’un moteur, il tisse une toile selon les règles de sa propre logique. Autour de lui, le monde s’ordonne. barbara safarova

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sans titre, diptyque untitled, diptych, circa 1990 encre sur papier, 19,5 x 14,8 (29,6) cm ink on paper, 7.7 x 5.8 (11.7)in

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sans titre, diptyque untitled, diptych, circa 1990 encre et crayon de couleur sur papier, 18.8 x 29 cm ink and coloured pencil on paper, 7.4 x 11.4in

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sans titre, diptyque untitled, diptych, juin 1991 encre et marqueur sur papier, 14,8 x 19,5 (39) cm ink and marker on paper, 7.4 x 11.4 (15.5)in

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transcription extrait [...] Ils m’ont attendu. L’Arche de Noé arrive.

Le temps sur la planète dépend de ce que souhaite le soleil.

Le hibou m’attendait sur le lampadaire, il s’est envolé ensuite.

Interdiction de marcher sur les pelouses. C’est là que m’attendait le hibou.

Les gènes de mes ancêtres.

Mes maîtresses seront les volcans Porno Kamasutra.

Le temps sur la planète dépend des accords entre les animaux. [...] [...] They waited for me. Noah’s Ark is coming.

The weather on the planet depends on the sun’s wishes.

The owl was waiting for me on the lamppost, afterwards it flew away.

It is forbidden to walk on the lawns. That is where the owl was waiting for me.

My ancestors’ genes.

My mistresses will be the Porno Kamasutra volcanoes.

The weather on the planet depends on the harmonies between the animals. [...] [...] Je vais tenir ma promesse aux oiseaux.

19.7. 1990 Le merle a sauvé la vie… Il a montré le chemin… [...] [...] I am going to keep my promises to the birds.

19.7. 1990 The blackbird saved life… It showed me the way… [...]

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les rencontres de la photographie, arles, 2019 vue de l’exposition photo brut coll. bruno decharme & co view of the exhibition photo brut coll. bruno decharme & co

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transcription extrait [...] Courir Charge Cuillère Verre Café Lèvres Moustache L’eau minérale Bulles Nez Boire Table Couleur Acajou Verre [...] [...] Running Load Spoon Glass Coffee Lips Moustache Mineral Water Bubbles Nose Drink Mahogany Color Table Glass [...]

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sans titre untitled, circa 1990 encre et crayon de couleur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and coloured pencil on paper, 7.5 x 5.75 in.

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sans titre untitled, circa 1990 encre et crayon de couleur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and coloured pencil on paper, 7.5 x 5.75 in.

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sans titre untitled, circa 1991 stylo à bille sur papier, 14.7 x 19.5 cm ballpoint on paper, 5.75 x 7.7 in

sans titre untitled, circa 1991 stylo à bille sur papier, 14 x 19 cm ballpoint on paper, 5.5 x 7.5 in

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The beauty of Košek’s diagrams brings to mind the amorous display of a bird that displayed only to attract the colour of the finest skies onto its wings. manuel anceau

La beauté des "diagrammes" de Košek fait penser à la parade amoureuse d’un oiseau qui n’eût paradé que pour attirer, sur ses ailes, la couleur des plus beaux ciels. manuel anceau

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sans titre untitled, 1-2 juillet 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 14 x 19 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 5.5 x 7.5 in

sans titre untitled, 1-2 juillet 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 14 x 19 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 5.5 x 7.5 in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille et feutre sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen and felt tip on paper, 7.5 x 5.5 in

sans titre untitled, 1991 stylo à bille et feutre sur papier, 14 x 19 cm ballpoint pen and felt tip on paper, 5.5 x 7.5 in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 7.5 x 5.5 in

sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 14 x 19 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 5.5 x 7.5 in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 7.5 x 5.5 in

sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 14 x 19 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 5.5 x 7.5 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.6 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.6 in

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transcription extrait [...] Le plus fort n’est pas celui qui vit longtemps. Le plus fort est celui qui vit longtemps parce qu’il a beaucoup donné aux autres.

L’homme ne vit pas et ne travaille pas pour être connu, il travaille pour donner son energie vitale à tous et tout… par exemple aux arbres et aux frelons.

De quel droit l’homme détruit-t-il les nids des guêpes au lieu d’étudier l’organisation de ce soidisant prédateur d’insectes.

Une guêpe ne fait de mal à personne si l’homme n’essaie pas de l’exterminer ou la soi-disant réguler.

Chaque oiseau et coléoptère fait ce que le Soleil veut.

Mon père vit aussi longtemps grâce à moi, il ne se rend pas compte, que je le nourris génétiquement ! Mais son « moi » est si fort que seulement l’idée que son fils sans titre et en plus fou pourrait utiliser son cerveau uniquement à 50% confirme à ses yeux que je veux l’enterrer, détruire, alors que c’est le contraire.

Je le nourris génétiquement par peur qu’il s’en aille dans une autre structure !!

Tout le monde veut accomplir des choses sans être à la hauteur, uniquement pour être admiré par le plus grand nombre.

L’homme étend les déserts et rend Dieu responsable, pensant que Dieu le punit, souvent injustement.

Un invalide dans un fauteuil roulant ne nuit pas à la société. Un homme soi-disant en bonne santé, fort et robuste peut nuire plus qu’un type qui ne correspond pas à l’idéal de beauté.

Et de nouveau un paradoxe des grêlons comme des œufs de pigeons produits par l’énergie de pigeon alors que le pigeon craint les tempêtes et la pluie. [...] [...] The strongest is not the one who lives a long time. The strongest is the one who lives a long time because he has given so much to others.

Man does not live and work to be known, he works to give his vital energy to all and everything – for example, to the trees and hornets.

By what right does man destroy wasps’ nests, rather than study the organisation of this socalled predator of insects?

A wasp doesn’t harm anyone if man does not try to exterminate it or, as he says, regulate it.

Every bird and beetle does what the Sun wants.

My father is living so long thanks to me. He doesn’t realise that I am feeding him genetically!

But his “ego” is so strong that just the idea that his un-titled and, what’s more, mad son might use only 50% of his brain confirms in his eyes that I want to bury him, destroy him, whereas the opposite is true.

I also nourish him genetically out of fear that he will go and leave for another structure!!

Everyone wants to achieve things but they aren’t worthy of it. Just because they want to be admired by the masses.

Man is spreading the deserts and holding God responsible, thinking that God punishes him, often unjustly.

An invalid in a wheelchair does no harm to society. A man supposedly in good health, strong and robust, can do more harm than a guy who does not match the idea of beauty.

And another paradox: hailstones like pigeon’s eggs produced by the energy of pigeons when the pigeon is afraid of storms and rain when pigeons are frightened of storms and rain. [...]

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transcription extrait [...] Le merle n’aime pas que je « fabrique les tempêtes », mais le ozone o3 doit fonctionner. Les gens veulent bronzer. [...] [...] The blackbird doesn’t like when I “make storms” but the ozone o3 needs to be working. People want to tan. [...]

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.8 x 19.5 cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.7 in

sans titre untitled, 12 juin 1991 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.6 in

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salon drawing now, stand christian berst art brut, 2016 drawing now art fair, christian berst art brut's booth, 2016

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transcription extrait [...] Si mon fils décide que l’homo sapiens meurt, ce sera ainsi.

Et le hibou ? Savez-vous que ce n’est pas uniquement une superstition, quand il apparaît quelqu’un va mourir !!

C’est pour cela que ce cher petit prédateur m’attendait devant l’asile sur un lampadaire ; afin qu’on se mette d’accord comment faire !!!!! [...] [...] If my son decides that homo sapiens must die, so be it.

And the owl? Did you know that it’s not just a superstition. When it appears, someone is going to die!

That’s why this dear little raptor was waiting for me in front of the asylum, on a lamppost; so that we could come to an agreement about how to proceed!!! [...]

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sans titre untitled, 12 juin 1991 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.6 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 10.8 x 8.8 cm ink and marker on paper, 4.25 x 3.5 in

sans titre untitled, circa 1991 stylo à bille, encre et feutre sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and felt tip on paper, 7.5 x 5.5 in

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zdenek kosek dominus mundi

transcription extrait [...] L’homme a commis de grosses erreurs quand (enfermer les oiseaux dans des cages, faire des essais scientifiques avec eux !!!)

Ensuite je me suis endormi jusqu’au matin J’enregistrais la neige [...] [...] Man has made big mistakes when (locking up birds in cages, doing scientific tests with them!!!).

After that I slept until morning.

I was recording the snow. [...]

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sans titre, diptyque untitled, diptych, 1991 encre et marqueur sur papier, 14,8 x 19,5 (29,6) cm ink and marker on paper, 5.8 x 7.7 (11.7)in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et marqueur sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and marker on paper, 7.5 x 5.5 in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et marqueur sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and marker on paper, 7.5 x 5.5 in

sans titre untitled, 1991 stylo à bille, encre et marqueur sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen, ink and marker on paper, 7.5 x 5.5 in

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sans titre untitled, 1991 graphite et marqueur sur papier, 29 x 21 cm ballpoint pen, ink and marker on paper, 8.3 x 11.4 in

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sans titre untitled, 1991 stylo à bille et marqueur sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen and marker on paper, 7.5 x 5.5 in

sans titre untitled, 1991 stylo à bille et marqueur sur papier, 19 x 14 cm ballpoint pen and marker on paper, 7.5 x 5.5 in

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I can see him still, always carrying around two bags stuffed to bursting. He refused to put them down or let them go.

I asked him what was in them and he explained, with a hint of embarrassment: "You know, I’m worried that my apartment in Ústí will burn down and that I’ll lose my diagrams. And nobody would want to compensate me." jaromír typlt

Je le revois portant partout deux sacs bondés. Il ne voulait pas plus les poser que les lâcher. Lui demandant ce qu'il y avait dedans, il m'expliqua, un peu gêné : « Tu sais, j'ai peur que mon appartement à Ústí ne brûle et que je perde mes diagrammes. Et personne ne voudrait me dédommager. » jaromír typlt

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 13.4 x 11.8 cm ink and marker on paper, 5.25 x 4.5 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 13.4 x 11.8 cm ink and marker on paper, 5.25 x 4.5 in

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zdenek kosek dominus mundi 172

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 10.8 x 8.8 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

transcription extrait [...] J’ai entendu les bruits de canalisation (*« kanal ») et du perroquet (*« canar » - presque homonyme) [...] [...] I heard the noises of channelling (*”kanal”) and the parrot (*“canar” - almost homonymous) [...] sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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vue de l'exposition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020 view of the exhibition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020

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transcription extrait [...] Les merles, martinets et KET chatte (sic) m’ont prévenu qu’ils préparent une ruse. Ils pensent que si je dis à la femelle qu’elle a de belles jambes, je deviendrai complètement accro. IRRTUM Uniquement un seul peut décider et c’est le soleil, mon fils. Intermédiaire les oiseaux.

J’insiste sur les conditions, même si je devais mourir de faim.

Qui gère l’ordinateur qui a capté les codes énergétiques de mon corps.

J’insiste que je respecte tout ce que j’ai promis. [...] [...] Blackbirds, swifts and KET cat have warned me that they are cooking up a trick. They think that if I tell the female she has pretty legs, I will become completely hooked. IRRTUM Only one person can decide and that is my sun, my son. Intermediary of the birds.

I insist on the conditions, even if I were to die of hunger.

Who manages the computer that has picked up my body’s energy codes.

I insist that I respect all the things that I have promised. [...]

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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zdeněk košek citations carnet vert et carnet jaune, début des années 90

sa distance et la sixième (sechs, sex, juin, etc.) par son poids (l’énergie).

Entre 1990 et 1992, je considérais les oiseaux de par leur sens de l’orientation dans l’espace et le temps, comme des créatures plus intelligentes que l’Homme.

Je les ai même saluées, je m’inclinais, communiquais avec eux.

Vincent [note trad. : Van Gogh] croyait en ma naissance, que je peindrai et que je réussirai. Que je serai son successeur, l’héritier du trône du peintre passionné, sensible, enthousiaste. Que je réussisse à prouver que tout est relié à tout, que rien n’est le fruit du hasard.

Sur la fenêtre de la cuisine, j’ai dessiné des figures que je croyais être un moyen de communication entre les oiseaux et moi.

Moi, Zdeněk Košek, en tant qu’individu je m’identifie au symbole graphique de la planète URANUS, la septième planète par

Puis je suis sorti dans les rues et il s’est bien passé ce que j’avais déjà eu dans ma tête. J’ai toujours MYSTERIEUSEMENT

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Quand je regarde du nord vers le sud, horizontalement et que je lève ma tête de 40-45°, JE VOIS LE NORD, A TRAVERS LA CUISINE EN PASSANT PAR LE HLM EN FACE ET PLUS LOIN LA TERRASE DU NORD JUSQU’AU PÔLE NORD 90°, 360°, 24, 12, 00 (HEURES). Bien évidemment en passant par l’Allemagne, la Scandinavie, la Mer du Nord et la Mer Baltique !

Ma tête était comme une ruche, une hélice, un carrousel ; la réceptivité, la sensation par l’ouïe, par l’odorat, par la vue, par le goût étaient si fortes ; tous les événeQu’une simple personne peut vivre, tra- ments passaient, littéralement, par mes vailler, aimer et tout gouverner. Qu’un circonvolutions cérébrales. Surtout pensimple mangeur de pommes de terre ou dant l’année « RADIO » en 1988 (RA), et un jardinier n’est pas nécessairement un puis en année active de 1989 (AK), l’année simple d’esprit [kozel, note trad. : chèvre] révolutionnaire, je ressentais mon cerou KOŠEK. Le charbon, le temps, LES veau comme un radar. Littéralement, j’ai CENDRES [note trad. : popel], PEOPLE, LA senti comme une énergie géante sortant COULEUR NOIRE, LES CORBEAUX, LES EN DEHORS DE MA TÊTE par des sortes MERLES, LES FAUCONS CRECERELLES de rayons, d’ondes, de particules élémentaires.

– LE TEMPS.

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devancé le temps. Peut-être d’un jour ou deux, d’une heure.

Mais la vie n’est qu’un mouvement, une dynamique et UNE MÉTÉOROLOGIE. Le désir de refaire le monde a été énorme chez moi. Mon corps n’était qu’un petit grain dans les nuages […]. Mais mon cerveau était un milliard de personnes. Je pensais être le cerveau de la Terre.

J’avais l’impression que mes yeux étaient terriblement HAUT, que j’observais tout, depuis d’immenses distances jusqu’à la fin de l’Univers, des Univers…

Mes initiales Z.K. – veulent dire le « début » [Zacatek] » et « la fin » [Konec] (« Klad » [positif], « Zapor » [négatif], oui, non).

Je suis dirigé par le Soleil. Littéralement, à travers Helibakter Piloris.

Encore une remarque pour conclure. La lumière arrive sur la Terre (du Soleil) en 8 minutes, la JOUISSANCE (l’orgasme) dure 8 secondes, mais les deux peuvent nous brûler, pourtant on ne peut pas vivre sans – SANS LE SOLEIL et sans la jouissance.

Dans quel pourcentage évaluer la puissance du cerveau ? Je n’arrivais pas à écrire tout ce qui m’envahissait de par mon hypersensibilité, c’est pour cela que j’ai créé de nouvelles et nouvelles figures.

Je percevais tout l’univers ou des milliers d’univers, d’espace-temps, de ce

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phénomène matériel. Je voulais retenir « quelqu’un » dans cette chute dans les profondeurs des contextes, dans le trou noir…

La femme reçoit son énergie de la Terre, l’homme de l’univers, moi, de l’univers et de la Terre. Par conséquent je ne sais pas si je suis une femme ou un homme.

Il pleuvait, il faisait froid, c’est pour cela que je pouvais me permettre de travailler sur des PEINTURES DIABOLIQUES, avec plein SOLEIL et le ciel bleu je n’y arriverais pas, je ne pouvais pas le supporter.

Je crée parce que je suis tellement REEL, trop envahi d’émotions (sexuellement) que je dois faire quelque chose pour sauver ma PEAU. Quand j’utilise certaines couleurs pour créer ou écrire, je leurs communique mon énergie, pour qu’elles ne s’effacent pas au contact du SOLEIL. […] encore une remarque. Quand j’écris un texte et que j’ai l’impression d’avoir choisi une mauvaise couleur, j’ai mal à l’estomac et quand je prends la bonne couleur, la douleur disparaît.

Sur cette page, c’est-à-dire sur ces deux pages se trouve pour moi tout l’univers ou 1.000 univers.

Le soleil se trouve au sud-est par rapport à moi, par rapport à mon épaule gauche

J’étais convaincu d’être le cerveau de la Terre.

Que dois-je faire avec la planète Terre qui fait partie de mon corps ? Qu’est-ce qu’en dit mon Fils (le Soleil), avec sa force gigantesque ?

J’ai déjà ressenti un astéroïde dans mon corps. Aujourd’hui, un autre astéroïde de 50 km de diamètre se dirige vers notre Terre bleue et je le ressens dans mon corps.

Je ne suis pas fou. Je ressens le monde et tout l’univers différemment que les gens matérialistes. […] Je suis tout simplement connecté à notre planète Terre et à tout l’univers.

MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT dire ? […] J’ai le sentiment que tout ce que je touche est d’une grande signification.

Qui peut prouver qu’un NUAGE n’est pas un organisme vivant ? Qui peut prouver qu’une formation nuageuse (CYCLONE), jusqu’à 1000 km de large ou minuscule cyclone CUMULONIMBUS d’un km, mais qui s’est élevée jusqu’à 15 km n’est pas une formation intelligente ? […] En 15, 16,

20, 30 minutes un nuage peut s’élever à des altitudes incroyables et fabriquer un « événement » - une tempête. […] Quand un nuage son énergie nourrie par le Soleil et la vapeur, il meurt et se dissipe. Ça peut durer 30 minutes, 2 heures, 12 heures, une semaine… Un homme peut vivre 5, 10, 50, 80, même 130 ans. La société fonctionne de façon semblable – quelqu’un s’évapore aussi, un autre naît puis meurt immédiatement, quelqu’un d’autre naît et vit plus long temps. La vie peut durer 1 heure, 24 heures, une semaine ou 100 ans. Quelle est la différence ?

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et arrive au zénith. Altocumuli se dirigent directement vers moi, perpendiculaires à mon corps, mon pénis a la forme du « 6 » à l’envers, la température dehors est de 15,2°.

Moi, CUMULONIMBUSGIGANTUS et petite araignée… PEUT-ÊTRE L’EAU SERAIT PLUS RAISONNABLE SI L’HOMME L’ETAIT AUSSI. Je pensais que les nuages étaient un organisme vivant et que les précipitations étaient un orgasme dans le sens que nous connaissons. J’étais convaincu que si un être humain est fait à 70% d’eau, il a le droit, quand il meurt, de participer aux événements qui se déroulent dans le ciel.

Et c’est ainsi, mais pas dans l’immédiat, par des processus physiques et chimiques. Je pensais que plus les gens meurent, plus il y a de précipitations atmosphériques, d’hydrométéores – et que je suis un travailleur-organisateur de l’ensemble de ce processus…

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film Zdeněk Košek © abcd / Bruno Decharme. Full version : 15 minutes. 2005

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zdeněk košek quotations green and yellow notebooks, early 1990s

Vincent [Van Gogh – editor’s note ] believed in my birth, that I should paint and succeed.

That I would be his successor, the heir to the throne of the passionate, sensitive, enthusiastic painter. That I would succeed in proving that all things are connected, that nothing happens by chance. That a simple person can live, work, love and govern all things. That a simple eater of potatoes or a gardener is not necessarily simple-minded [kozel, – editor’s note: goat] or KOSEK. Coal, time, ASHES [popel – editor’s note], PEOPLE, THE COLOUR BLACK, CROWS, BLACKBIRDS, KESTRELS – TIME.

space and time, as creatures that were more intelligent than Man. I even acclaimed them, I bowed down before them, I communicated with them.

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When I look from the north to the south, horizontally, and I raise my head 45°, I SEE THE NORTH, THROUGH THE KITCHEN VIA THE COUNCIL FLATS OPPOSITE AND FURTHER THE NORTHERN TERRACE ALL THE WAY TO THE NORTH POLE 90°, 360°, 24, 12, 00 (HOURS). Passing, of course, via Germany, Scandinavia, the North Sea and the Baltic Sea!

On my kitchen window, I drew the figures that I believed would be a means of communication between birds and myself.

My head was like a hive, a helix, a carousel: the receptivity, the sensation through hearing, through smell, through sight, through taste were so strong; every event passed, quite literally, through my cerebral convolutions. Especially during the “RADIO” years in 1988 (RA), and then in the active year of 1989 (AK), the revolutionary year, I felt that my brain was like a radar. Literally, I felt as if a giant energy was coming OUT OF MY HEAD by sorts of rays, waves, elementary particles.

Then I went out into the streets and what was in my head did actually happen. I have always been MYSTERIOUSLY ahead of time.

I, Zdenek Košek, as an individual, I iden- By a day or two maybe, an hour. tify with the graphic symbol of the planet URANUS, the seventh planet by its distance But life is only a movement, a dynamic and and the sixth (sechs, sex, June, etc.) by its A METEOROLOGY. The desire to remake the world is something that has been very weight (energy). big with me. My body was just a little grain Between 1990 and 1992 I considered birds, in the clouds. [...]. But my brain was a billion in terms of their sense of orientation and people. I thought I was the brain of the Earth.

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I had the impression that my eyes were terrible HIGH UP, that I was observing everything from huge distances up until the end of the Universe, of the Universes.

It was raining, it was cold, that is why I was able to work on DIABOLICAL PAINTINGS; in the full SUN and blue sky I would never manage, I couldn’t bear it.

My initials Z.K. – mean the “beginning” [Za- I make art because I am so REAL, too full catek]“ and “the end” [Konec] (“Klad” [posi- of emotions (sexually) that I just have to do tive], “Zapor” [negative], yes, no). something to save my SKIN. I am directed by the Sun. Literally, through Helibakter Piloris.

Another remark by way of a conclusion.

Light reaches Earth (from the Sun) in 8 minutes, PLEASURE (the orgasm) lasts 8 seconds, but both can burn us, and yet we cannot live without — WITHOUT THE SUN and without pleasure.

At what percentage should the power of the brain be estimated? I was unable to write down all the things that overwhelmed me because of my hypersensitivity, that is why I created novel and new figures. I saw the whole universe or thousands of universes, of space-times, of this material phenomenon. I wanted to hold “someone” back in that fall into depths and contexts, into the black hole.

When I use certain colours to make art or write, I imbue them with my energy, so that they do not fade away in contact with the SUN. [...] another comment. When I write a text and I have the impression I have chosen the wrong colour, I get stomach ache, and I when I take the right colour, the pain goes.

On this page, that is to say, these two pages, for me there is the whole universe or 1,000 universes.

The sun is to the south-east in relation to me, in relation to my left shoulder, and now at its zenith. Altocumuli are heading directly towards me, perpendicular to my body, my penis is the shape of an upside-down “6,” the outside temperature is 15.2°.

I was convinced that I was the Earth’s brain.

Woman receives her energy from Earth, man from the universe, me, from the uni- What must I do with the planet Earth that is verse and from Earth. Consequently, I do part of my body? What does my Son (the Sun) have to say about this, with his gigantic not know if I am a woman or a man. strength?

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I thought that clouds were living organisms and that rainfall was an orgasm in the sense we know. I was convinced that a human brain is 70% water, that when it dies it is allowed to take part in the events that happen I am not mad. I feel the world and the en- in the sky. And that is how it is, but not imtire universe differently from materialistic mediately, as a result of physical and chepeople. [...] Quite simply, I am connected to mical processes. I thought that the more our planet Earth and to the whole universe. people die, the more atmospheric precipitations and hydro-meteors there are – and BUT WHAT DOES ALL THAT mean? [...] I that I am a worker/organiser of this overall have the feeling that everything I touch is process. extremely significant.

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I have already felt an asteroid in my body.

Today, another asteroid 50 km across is heading towards our Blue Planet and I can feel it in my body.

Who can prove that a CLOUD is not a living organism? Who can prove that a cloud formation (CYCLONE), up to 1,000 km wide or a tiny CUMULONIMBUS cyclone of one km, but that rose up to 15 km, is not an intelligent formation? [...] In 15, 16, 20, 30 minutes a cloud can rise to incredible altitudes and produce an “event” – a tempest. [...] When a cloud, its energy nourished by the Sun and steam, it dies and dissipates. That can go on for 30 minutes, 2 hours, 12 hours, a week…

A man can live 5, 10, 50, 80, even 130 years.

Society works in the same way – someone also evaporates, another is born and then dies at once, someone else is born and lives longer. Life can last 1 hour, 24 hours, a week or 100 years. What is the difference? w Me, CUMULONIMBUSGIGANTUS and little spider… PERHAPS THE WATER WOULD BE MORE REASONABLE IF MAN WAS TOO.

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sans titre untitled, circa 1991 stylo à bille et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ballpoint and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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sans titre untitled, 15 juin 1991 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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transcription extrait [...] C’est incroyable comment les oiseaux réagissent sur ce qui se passe dans l’atmosphère, sans avoir besoin de regarder le ciel.

J’ai levé mon bras droit. Les martinets étaient tout de suite prêts à attaquer le chasseur habile.

Falco. Au départ j’ai pensé que c’était un autre prédateur mais le vol majestueux a révélé ce nourricier habile de ses petits.

J’ai levé le bras droit et dit : il faut qu’il pleuve. Au même moment, Falco le mâle roi de la famille s’est jeté passionnément sur la femelle mère acte érotique sexe Mâle Elle crécerelle prédatrice.

Il est peut-être plus précis prédateur naissance et oiseau et communication contact avec homo sapiens. [...] [...] It’s incredible how birds react to what is happening in the atmosphere, without needing to look at the sky.

I raised my right arm. Swallows were immediately ready to attack the crafty hunter.

Falco. To begin with I thought it was another raptor but the majestic flight revealed this clever feeder of its young.

I raised my right arm and said: it must rain. At the same moment, Falco, the male and king of the family threw himself passionately on the female mother erotic act sex.

Male She predatory kestrel.

It is perhaps more precise raptor birth and bird and communication contact with homo sapiens. [...]

sans titre untitled, 7 juin 1991 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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vue de l'exposition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020 view of the exhibition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 13.4 x 12 cm ink and marker on paper, 5.25 x 4.75 in

transcription extrait [...] J’ai pris un puceron et l’ai jeté sur une feuille de bardane. [...] [...] I took an aphid and threw it on a burdock leaf. [...] sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 13.4 x 12 cm ink and marker on paper, 5.25 x 4.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 10.8 x 8.8 cm ink and marker on paper, 4.25 x 3.5 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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les rencontres de la photographie, arles, 2019 vue de l’exposition photo brut coll. bruno decharme & co view of the exhibition photo brut coll. bruno decharme & co

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transcription extrait [...] Lumières Salutation du soleil Premières gouttes au-dessus de ma tête Comme le choucas (* joue sur le mot « kavka » - choucas – et « Kafka » - écrivain) a dit à ma place, j’en ai Assez. [...] [...] Lights Greetings from the sun First drops over my head As the jackdaw (play on words between “kavka” — jackdaw – and “Kafka” – the writer) said on my behalf, I’ve had Enough. [...]

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, juin 1991 encre et marqueur sur papier, 10.8 x 8.8 cm ink and marker on paper, 4.25 x 3.5 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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vue de l'exposition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020 view of the exhibition zdeněk košek dominus mundi, christian berst art brut, 2020

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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transcription extrait [...] Je le déclare de nouveau et envoie le message à tous les oiseaux qu’ils disent à tout le monde que homo sapiens va disparaître !!

Ils croient que la fin de la planète va arriver, ils le croient… et ont peur ! Pourquoi des gens s’en fichent de tout !

Ils refusent de l’accepter !!! Une vérité logique big bend (sic) à partir d’un seul point toujours d’un seul point ! Uniquement un seul peut décider. [...] [...] I say it again and send the message to all the birds let them tell the world that homo sapiens is going to disappear!!

They believe that the end of the planet is nigh, they believe it… and are frightened ! Why can’t people not care less about anything!? He refuses to accept it!!! A logical big bend truth [sic] based on a single point, always a single point! Only one can decide. [...]

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 14.7 x 19.3 cm ink and marker on paper, 5.75 x 7.5 in

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sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 13.4 x 12 cm ink and marker on paper, 5.25 x 4.75 in

sans titre untitled, circa 1990 encre et marqueur sur papier, 19.3 x 14.7 cm ink and marker on paper, 7.5 x 5.75 in

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verso

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sans titre, recto verso untitled, both sides, circa 1990 marqueur sur papier, 6.5 x 14 cm marker on paper, 2.25 x 5.5 in

verso

sans titre, recto verso untitled, both sides, circa 1990marqueur sur papier, 6.5 x 14 cm marker on paper, 2.25 x 5.5 in

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sans titre untitled, 8 mars 1991 marqueur sur papier, 9 x 14.8 cm marker on paper, 3.5 x 5.8 in

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sans titre, recto verso untitled, both sides, circa 1990 stylo à bille sur papier, 5.5 x 15 cm marker on paper, 2 x 6 in

verso

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sans titre untitled, circa 1990 ballpoint sur papier, 13 x 22 cm marker on paper, 15 x 8.5 in

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zdenek kosek dominus mundi

verso

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sans titre untitled, juin 1991 encre sur papier buvard, 14.3 x 20.5 cm ink on blotter, 5.75 x 8 in

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I was the master of the world, it was my huge responsibility to solve all humanity’s problems.

For if I did not solve them, who would ? zdeněk košek

J’étais le maître du monde, j’avais l'énorme responsabilité de résoudre tous les problèmes de l'humanité. Si je ne les résolvais pas, qui d'autre le ferait ? zdeněk košek

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sans titre untitled, janvier 1991 encre sur papier, 10.5 x 14.8 cm ink on paper, 4 x 5.8 in

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christian berst art brut catalogues publiés depuis 2007 catalogues published since 2007

in abstracto #2 texte de raphaël koenig, édition bilingue (FR/EN), 264 p., 2020

lindsay caldicott x ray memories texte de marc lenot, édition bilingue (FR/EN), 300 p., 2018

albert moser scansions textes de bruce burris et philipp march jones, édition bilingue (FR/EN), 200 p., 2020

misleidys castillo pedroso fuerza cubana #2 texte de karen wong, édition bilingue (FR/EN), 300 p., 2018

jacqueline b. l’indomptée texte de philippe dagen, édition bilingue (FR/EN), 280 p., 2019

jean perdrizet deus ex machina textes de j.-g. barbara, m. anceau, j. argémi, m. décimo, édition (FR/EN), 300 p., 2018

jorge alberto cadi el buzo texte de christian berst, édition bilingue (FR/EN), 274 p., 2019

do the write thing read between the lines #2 texte de éric dussert, édition bilingue (FR/EN), 220 p., 2018

japon brut la lune, le soleil, yamanami textes de yukiko koide et raphaël koenig, édition bilingue (FR/EN), 264 p., 2019

giovanni bosco dottore di tutto #2 textes de eva di sefano et jean-louis lanoux, bilingue (FR/EN), 270 p., 2018

anibal brizuela ordo ab chao textes de anne-laure peressin, karina busto, fabiana imola, claudia del rio, 240 p., 2019

john ricardo cunningham otro mundo édition bilingue (FR/EN), 180 p., 2017

josé manuel egea lycanthropos II textes de graciela garcia et bruno dubreuil, édition bilingue (FR/EN), 320 p., 2019

hétérotopies architectures habitées texte de matali crasset, édition bilingue (FR/EN), 200 p., 2017

au-delà aux confins du visible et de l’invisible texte de philippe baudouin, édition bilingue (FR/ EN), 220 p., 2019

pascal tassini nexus texte de léa chauvel-lévy, édition bilingue (FR/EN), 200 p., 2017

éric benetto in excelsis texte de christian berst, édition bilingue (FR/EN), 212 p., 2019

gugging the crazed in the hot zone édition bilingue (FR/EN), 204 p., 2017

anton hirschfeld soul weaving texte de nancy huston et jonathan hirschfeld, édition bilingue (FR/EN), 300 p., 2018

in abstracto #1 texte de raphaël koenig, édition bilingue (FR/EN), 204 p., 2017

zdenek kosek dominus mundi

dominique théate in the mood for love texte de barnabé mons, édition bilingue (FR/EN), 200 p., 2017

john urho kemp un triangle des bermudes textes de gaël charbau et daniel baumann, édition bilingue (FR/EN), 234 p., 2015

michel nedjar monographie texte de philippe godin édition, bilingue (FR/EN), 300 p., 2017

august walla ecce walla texte de johann feilacher, édition bilingue (FR/EN), 190 p., 2015

marilena pelosi catharsis texte laurent quénehen, entretien laurent danchin, édition bilingue (FR/EN), 230 p., 2017

sauvées du désastre œuvres de deux collections de psychiatres espagnols (1916-1965) textes de graciela garcia et béatrice chemama steiner, bilingue (FR/EN), 296 p, 2015

alexandro garcía no estamos solos II texte de pablo thiago rocca, édition bilingue (FR/EN), 220 p., 2016 prophet royal robertson space gospel texte de pierre muylle, édition bilingue (FR/EN), 200 p., 2016 josé manuel egea lycanthropos textes de graciela garcia et bruno dubreuil, édition bilingue (FR/EN), 232 p., 2016 melvin way a vortex symphony textes de laurent derobert, jay gorney et andrew castrucci, édition (FR/EN), 268 p. 2016 sur le fil par jean-hubert martin texte de jean-hubert martin, édition bilingue (FR/EN), 196 p., 2016 josef hofer transmutations textes de elisabeth telsnig et philippe dagen, édition bilingue (FR/EN), 192 p., 2016 franco bellucci beau comme... texte de gustavo giacosa, édition bilingue (FR/EN), 150 p., 2016 soit 10 ans états intérieurs texte de stéphane corréard, édition bilingue (FR/ EN), 231 p., 2015

246

beverly baker palimpseste texte de philippe godin, édition bilingue (FR/EN), 148 p., 2015 peter kapeller l’œuvre au noir texte de claire margat, édition bilingue (FR/EN), 108 p., 2015 art brut masterpieces et découvertes carte blanche à bruno decharme entretien entre bruno decharme et christian berst, édition bilingue (FR/EN), 174 p., 2014 pepe gaitan epiphany textes de johanna calle gregg & julio perez navarrete, bilingue (FR/EN), 209 p., 2014 do the write thing read between the lines textes de phillip march jones et lilly lampe, édition bilingue (FR/EN), 2014 dan miller graphein I & II textes de tom di maria et richard leeman, édition bilingue (FR/EN), 2014 le lointain on the horizon édition bilingue (FR/EN), 122 p., 2014 james deeds the electric pencil texte de philippe piguet, édition bilingue (FR/EN), 114 p., 2013

eugene von bruenchenhein american beauty texte de adrian dannatt, édition bilingue (FR/EN), 170 p., 2013

henriette zéphir une femme sous influence texte de alain bouillet, édition bilingue (FR/EN), 2011

anna zemánková hortus deliciarum textes de terezie zemánková et manuel anceau, édition bilingue (FR/EN), 146 p., 2013

alexandro garcia no estamos solos texte de thiago rocca, édition trilingue (FR/EN/ES), 2010

john devlin nova cantabrigiensis texte de sandra adam-couralet, édition bilingue (FR/EN), 300 p., 2013

back in the U.S.S.R figures de l’art brut russe texte de vladimir gavrilov, édition bilingue (FR/EN), 2010

davood koochaki un conte persan texte de jacques bral, édition bilingue (FR/EN), 121 p., 2013

harald stoffers liebe mutti texte de michel thévoz, édition bilingue (FR/EN), 132 p., 2009

mary t. smith mississippi shouting textes de daniel soutif et william arnett, édition bilingue (FR/EN), 121 p., 2013

made in holland l’art brut néerlandais texte de nico van der endt, édition bilingue (FR/EN), 2009

albert moser life as a panoramic textes de phillip march jones, andré rouille et christian caujolle, édition (FR/EN), 208 p., 2012

american outsiders the black south texte de phillip march jones, édition bilingue (FR/EN), 2009

josef hofer alter ego textes de elisabeth telsnig et philippe dagen, édition bilingue (FR/EN), 2012 rentrée hors les normes 2012 découvertes et nouvelles acquisitions édition bilingue (FR/EN), 2012 pietro ghizzardi charbons ardents texte de dino menozzi, trilingue (FR/EN/IT), 2011 guo fengyi une rhapsodie chinoise texte rong zheng, trilingue (FR/EN/CH), 115 p., 2011 carlo zinelli une beauté convulsive texte par daniela rosi, édition trilingue (FR/EN/IT), 72 p., 2011 joseph barbiero au-dessus du volcan texte de jean-louis lanoux, édition bilingue (FR/EN), 158 p., 2011

zdenek kosek dominus mundi

remerciements acknowledgments manuel anceau, elisa berst, sophie bonnet, christel bouvet, mario del curto, bruno decharme, antoine frérot, selma khallaf, carmen et daniel klein, přemysl košek, alice pepey, barbara safarova, jaromír typlt, zoé zachariasen.

Zdeněk Košek par Mario del Curto

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christian berst art brut Ce catalogue a été publié à l’occcasion de l’exposition zdeněk košek dominus mundi à christian berst art brut, du 3 septembre au 10 octobre 2020.

This catalog has been published to mark the exhibition zdeněk košek dominus mundi at christian berst art brut from September 5th to October 15th, 2020.

design graphique et réalisation graphic design and production élodie fabbri & élisa berst traduction translation barbara safarova & charles penwarden crédits photo mario del curto : p. 4, 96-97, 238, 240 abcd, bruno decharme : p. 32, 62, 86-87, 116-117, 180-181, 202-203 veronika kadrlová : p. 8-9 jaromír typlt : p. 15, 38, 45, 68

3-5 passage des gravilliers 75003 paris contact@ christianberst.com

du mercredi au dimanche 14h à 19h ou sur rendez-vous

Zdeněk Košek par Mario del Curto