Journal 2018 - centre d'art contemporain Chapelle Saint-Jacques

Chapelle Saint—Jacques centre d'art contemporain En mille morceaux 2018

01-07 Édito, 08-21 Voir, 22-27 Lire & penser, 28-35 Expérimenter, 36-45 Grandir avec l’art, 46-57 Ensemble, 58-59 Calendrier, 60 Crédits.

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P. 57 : " La Ritournelle ", La Douche, 2016

Nolwenn Brod P. 24 : " Les Affinités Électives ", 2017

Françóis Deladerrière P. 19 : Gap, 2016. Courtoisie Galerie Le Réverbère, Lyon

Marie Maurel de Maillé 1. Sans titre, de la série " Les inconnues de la scène ", 2014

2. Sans titre, de la série " Les inconnues de la scène ", 2014

Images entrecoupées

Images couverture

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Chapelle Saint—Jacques

centre d’art contemporain En mille morceaux 2018

vélocité

et Oskar Schlemmer, Mechanisches ballet, tanz und reigen, Bühnenvolksbundverlag, 1927.

Tumulte

« (…) le corps humain est susceptible d’être le médium de l’expression psychique, tout en étant à la fois une construction mécanique et mathématique qu’au cours des transformations de style, au fil des temps, c’est l’un ou l’autre de ces aspects qui s’est trouvé accentué ou amplifié ».

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Édito

« Le monde existe à travers nos sens avant d’exister de façon ordonnée dans notre pensée et il nous faut tout faire pour conserver au fil de l’existence cette faculté créatrice de sens ; voir, écouter, observer, entendre, toucher, caresser, sentir, humer, goûter, avoir du goût pour tout, pour les autres, pour la vie ».

Françoise Héritier Le sel de la vie, Editions Odile Jacob, 2017.

Je le tiens dans le désordre… Mon tiercé gagnant : 1986 : Mauvais sang / Juliette Binoche : elle court, la route défile.

2017 : Days are dogs / Camille Henrot, bleu intense, fenêtre avec vue.

2013 : Triple point / Sarah Sze : suspensions ludiques.

Et puis… La rivière dans l’été, les corps alanguis à la sieste dans le jardin, le mini-vélo vert filant à toute allure dans les marguerites de l’enfance.

Les souvenirs, amassés, recueillis, définissent des intentions, préfigurent des choix.

Tous pareils, tous différents !

Mécanique du mouvement, ce sont nos vies découpées, partagées.

De bouts d’images en collages, le regard me fait tourner la tête, le fil du temps s’invite !

Mais le hic, c’est que ça va vite, toujours très vite, plus vite.

Sans état d’âme ? La vie en morceaux… En lambeaux ?

On devient pratique, rapide.

Patinage sur toile, glissades sur contenus.

Attention, quand ça fond c’est la dégringolade !

Regarder un film… Ne pas tout voir, fermer l’ordinateur… Couper… Puis… Reprendre sans reprendre son souffle.

Ne lire que des bouts d’articles, ne pas finir l’ouvrage et n’en connaître qu’une infime partie. Le rythme fige la pensée, semble dicter au corps un mouvement qu’on ne contrôle pas. À côté de la plaque ? Contraint au progrès ?

Peut-être…

Ce mouvement nous propose malgré tout, une identité aux entrées multiples.

De cette perception du quotidien, nous devons avoir une conscience aiguë, car ces fragments sont des tas de facettes au travers desquelles l’être se reconnaît.

Alors, si l’exigence harcèle, c’est un fait incontournable, il est saisissant de constater que, de ce morcellement, la pensée se recompose sans se décomposer. Elle s’adapte, saisit le fugace pour des essais transformés en de nouvelles expériences. En mille morceaux est une liberté de plus pour un permis de créer, d’innover avec, et c’est essentiel, l’humain au centre.

Du singulier à l’universel, nous voulons avoir conscience du mouvement, du temps, pour ne retenir que l’essentiel, le vivant !

Et, du tumulte nous ferons émerger la vélocité !

Faites vos jeux ! Rien n’est encore décidé.

Valérie Mazouin Directrice du centre d’art

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Voir

« Néanmoins, même si personne ne le voyait , le toucher soyeux de la rayonne lui plaisait encore, tout comme la profusion de dahlias bleus sur fond blanc. Elle n’avait jamais vu auparavant de robe imprimée à fleurs. Une fois habillée, elle traîna la baignoire à travers la cuisine et la sortit par la porte de derrière. Lentement, soigneusement, elle répartit l’eau du bain sur l’herbe qui s’étiolait, une moitié de seau ici, un petit plus par là, en veillant à se mouiller les pieds mais non la robe ».

Toni Morrison Home, Christian Bourgeois Éditeur, traduit de l’anglais par Christine Laferrière, 2012.

10 — 17

À la

Chapelle

17.01.2018 — 17.02.2018

Samedi Famille Avec David Michael Clarke.

03.02.2018 de 10h à 18h

Fête de l’art et ouverture de l’exposition Mercredi 17.01.2018 à 18h30

Merci à tous pour votre confiance en ce projet et plus spécialement merci à Anne Dallant, Didier Landais, Didier Larnaque, Jean-François Dumont, David Mozziconacci et Nicolas Daubanes.

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Avec le soutien de l'entreprise Lafforgue (site de Valentine).

Exposition réalisée en partenariat avec l’École supérieure d’art et de design Tours-Angers-Le Mans, l’École supérieure d’art des Pyrénées — site deTarbes, l’institut supérieur des arts de Toulouse, les Abattoirs, musée - FRAC Occitanie Toulouse.

www.davidmichaelclarke.com

Il a réalisé des études à l'École des beaux-arts de Glasgow en Écosse, où il fut très actif sur la scène artistique dans les années 1990.

En 1996, il gagne le prix Richard Hough.

David Michael Clarke est né en 1969 à Poole, en Angleterre.

Il vit à Château-Gontier (53).

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Hôtel

Dynamite David Michael Clarke et les artistes du futur

Bouts de vies, morceaux d’œuvres et de recherches se mêlent pour réfléchir à deux voix, puis trois, puis quatre et ainsi de suite… Une pensée qui se construit de multiplicités pour faire émerger le collectif propice à la mise en œuvre d’un processus de création. Pendant plus de deux semaines, le groupe s’est confronté à cette question du processus, comme la possibilité d’imaginer une exposition en constante évolution, autrement dit, une exposition où le processus de fabrication de l’exposition devient l’exposition elle-même.

Avec la participation de : Valentin Alizer, Isaline Catteau, Cassandre Cecchella, Victor Charrier, Tiffany Descloaux, Paul de Solan Bethmale, Quentin Fort, Mathilde Gréard, Lydia Guez, Becky Lew.

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De l’inconstance de la mélopée Pascal Amoyel / Matt Bollinger / Géraldine Lay / Marie Zawieja « La marche est le mode de déplacement naturel de l’être humain.!Un pied devant l’autre imprime le mouvement qui bascule le corps en avant et permet la progression.!La marche traduit la coïncidence du pied et du sol et pointe la connivence archaïque de l’homme et de la nature,!le corps reste toujours en contact avec le sol.!La marche éveille et stimule l’esprit.!»

Christophe Lamoure Petite philosophie du marcheur, Milan éditions,!2007. « On dit que l’image d’un drapeau sur une toile n’est rien d’autre qu’un drapeau.!Moi je pense qu’on peut aussi le regarder comme une tache de couleur,!comme un aplat de couleur ».

Jasper Johns dans L’aventure de l’art au XXème siècle, 1999.

L’inconstance des reliefs, la marche monotone et la mélancolie d’un lac en soirée. Lumineux ruisseau, scintillement du soleil sur les cailloux bruns, le voici fort et vivace sans démission imaginable, le voici qui impose sa présence obsédante, il est là devant nos yeux éblouis.

Le paysage : saisir et peindre,!saisir et photographier.

Le propos de l’exposition s’installe entre marche et construction graphique,!foulée et cadrage,!promenade et récit.!Faites de bouts de prés,!de regards d’enfants,!de baignades primitives,!les œuvres des artistes invités,!Géraldine Lay,!Pascal Amoyel,!photographes photographes et Marie Zawieja et Matt Bollinger,! peintres,!distillent un rythme.

Est-ce une conversation ? Une musique ?

En fait,!rien n’est décidé,!ou plutôt si,!il faut

écouter,!se laisser prendre par le récit dans lequel photographies et peintures nous conduisent.!

Conte graphique ou partition ?

Les lignes s’installent et engagent à découvrir les pleins et les vides.!

Ici se bousculent les contrastes, les décalages, les bouleversements, les silences et l’harmonie.!

L’exposition mélange les genres avec délectation.!Photographies,! peintures et film entraînent à perdre le regard,!à saisir les dissonances de cette fameuse mélopée.

Il s’agit d’entendre une petite musique du corps,!de l’esprit et du cœur.!

Il s’agit de faire union entre l’esprit et la peau,!saisir tout à la fois la puissance des images comme un possible désir physique.

La construction d’une œuvre comme un paysage à vivre !

Mélopée : n. f. du bas latin melopoeia, issu du grec melos = mélodie et poieîn = faire. Il désigne une mélodie lancinante, monotone.

Dans l’Antiquité grecque, il s’agissait d’un chant rythmé qui accompagnait la déclamation (pièce d’éloquence – par exemple les déclamations de Sénèque).

La mélopée est liée indissolublement à la parole. Elle reçoit de cette dernière, la vie qu'elle ne contient pas par elle-même, la mélopée étant une déclamation notée. Elle ne se conçoit pas sans un commentaire instrumental qui la complète. C’est une musique, un chant monotone et mélancolique.

30.06.2018 — 01.09.2018 Vernissage samedi 30.06.2018 à 19h

Matt Bollinger, Between the Days, 2017. Film d'animation image par image, 17' 59''. Image courtoisie de la galerie Zürcher (New York).

Vues de l’exposition " A sillonner les montagnes, il faut écouter la mélopée " © F.Deladèrriere

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Elle est représentée par la galerie Alain Coulange (Paris).

www.galeriezurcher.com

www.mattbollinger.com

Matt Bollinger est né en 1980 à Kansas city, dans l'État du Missouri. Il est diplômé de l'école d'art de l'État de Rhode Island à Providence. Il vit et travaille actuellement à Holmes, New York. Il est représenté par la galerie Zürcher (New York, Paris)

www.pascalamoyel.com

Pascal Amoyel est né en 1977 à Nice. Diplômé de l’École nationale supérieure de la Photographie d’Arles, il développe également une pratique de commissaire d’exposition. Il vit et travaille à Paris.

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Marie Zawieja est née en 1972 à Gardanne. Diplômée de l’Institut supérieur des arts de Toulouse où elle vit et travaille.

www.geraldinelay.com

Géraldine Lay est née en 1972 à Mâcon. Diplômée de l’École nationale de la Photographie d’Arles, elle est également responsable de fabrication aux Éditions Actes-Sud. Elle vit et travaille à Arles et est représentée par la galerie Le Réverbère à Lyon.

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

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Printe septembre Nous en sommes !

Note d’intention au sujet de l'exposition au centre d'art contemporain Chapelle Saint–Ja La réflexion s’installe et se construit… Faite de mots recueillis, de rythmes évoqués, il su « La lumière rasante qui venait de la montagne effleurait à présent la haute frange végétale. Les oiseaux avaient recommencé de gazouiller. La lumière descendait lentement, poussière verdissante qui devenait rose puis blanche, brume subtile et instable de l’aurore. À contre-jour, les troncs très noirs des arbres semblaient n’avoir que deux dimensions, comme s’ils avaient été découpés dans ce qu’il restait de nuit et collés sur la transparence lumineuse qui noyait la tranchée. »

« Poussé par la lecture de Robinson Crusoé, Gromibo a décidé de transformer son appartement en île déserte. » J. Rodolfo Witcock

« À cet instant où rien n’est fixé, j’aperçois dans la chapelle une grande pièce de fragments assemblés, occupant la scène d’un récit suspendu: un char à voiles colorées, un paysage d’arcs en ciel, des IPN sur-éclairés, un champ de vitrines immaculées. » Hebstar de Saint-Bouchard

20.09.2018 — 15.12.2018 Vernissage jeudi 20.09.2018 à 19h

Depuis 2012, Garance Chabert est directrice du centre d’art contemporain la Villa du Parc à Annemasse (Haute-Savoie) dans le Grand Genève. Elle y mène une programmation d’art contemporain multipliant les formats d’exposition et les productions in situ. Auparavant, elle a administré la société française de photographie, a été rédactrice dans la revue Art21, a écrit de nombreux textes sur la génération des artistes iconographes et a cofondé le collectif de recherche curatoriale le Bureau/ avec lequel elle a réalisé une vingtaine d'expositions. Elle est actuellement présidente du réseau Altitudes, membre de l'Aica-France et du bureau de d.c.a. (association nationale de développement des centres d'art).

José Saramago

www.printempsdeseptembre.com

Samedi Famille 06.10.2018 de 10h à 18h

Marguerite Duras Moderato Cantabile, Paris, Les Editions de Minuit, 1958, 2014, p.15

Projet réalisé dans le cadre du festival de création contemporaine Le Printemps de septembre — à Toulouse (21.09.2018 - 28.10.2018)

J. G. Ballard

J.G.Ballard " Dites au revoir au vent " in Vermilion Sands , Auch, Editions Tristram, 1970, 2014, p.228. (traduit de l'anglais par Alain le Bussy)

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

J. Rodolfo Wilcock " L’Île ", in Le stéréoscope des solitaires, Paris : Gallimard (coll.

L’Imaginaire), 1976, p. 85 (traduit de l’italien par André Maugé)

José Saramago " Le Centaure " in Quasi objets, Paris : Salvy éditeurs, 1990, p. 153 (traduit du portugais par Claude Fages)

« Deux ans plus tôt, j’avais ouvert ma propre boutique, Topless in Gaza, spécialisée dans la mode des biotextiles. Quand j’arrivai à onze heures dans la galerie marchande à côté de Drive Beach, une petite foule contemplait déjà la vitrine, fascinée par les motifs Op Art qui se déployaient à mesure que les robes exposées se pliaient et s’arquaient sous le soleil matinal. Mon associé, Georges Contes, bandeau modern style relevé sur l’œil gauche, était en train de disposer une robe de plage jaune électrique sur son présentoir. Le tissu particulièrement capricieux se cramponnait à lui comme une douairière névrotique. Georges lui saisit les poignets pour l’installer de force sur le support, puis recula vivement avant que la robe ne puisse à nouveau s’accrocher à lui. Elle cravacha l’air de gauche à droite, le tissu palpitant comme un soleil enflammé. »

References

Depuis 2014, Marc Bembekoff est directeur du Centre d’art contemporain La Halle des bouchers à Vienne (Isère).

Il était auparavant curator au Palais de Tokyo (2011-13), au Musée Rodin (2009-10) , au Frac Champagne-Ardenne (2007-09), et assistant de programmation cinéma au Centre Pompidou (19992003). En tant que commissaire indépendant, il a mené par ailleurs de nombreux projets en France et en Europe, dont le Pavillon croate à la 56ème Biennale de Venise (2015), et au sein du collectif Le Bureau/ (depuis 2004).

Il a écrit pour différentes publications monographiques (Damir Očko, Henrique Oliveira, Bettina Samson, Nicolas Boulard…) et catalogues d’institutions (Musée Rodin, Freud Museum, Palais de Tokyo, Centre Pompidou-Metz…).

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emps de

Dans le cadre du Printemps de septembre à Toulouse 2018, les commissaires d’exposition invités par le festival, Marc Bembekoff et Garance Chabert proposent, en collaboration avec Valérie Mazouin, une exposition monographique au centre d’art contemporain Chapelle Saint-Jacques.

acques. uffit de fermer les yeux, d’y penser très fort, bientôt tout sera en place. « Le crépuscule commença à balayer la mer. Et le ciel, lentement, se décolora. »

Marguerite Duras

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Hors

les Murs

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En mille morceaux 2018 Voir

L'éclat fantastique Yo-Yo Gonthier «!En regardant l’encre noircir les sillons de la plaque gravée, je m’aperçois que ce qui m’intéresse ici, c’est le geste, celui du funambule ou de l’acrobate. Défiant l’apesanteur et la gravité, ses mouvements, entre courbes et arabesques, entre concentration et tension, sans relâche, hors du temps, entre l’envol et la chute. Répéter encore, chercher la perfection, une raison d’être, d’exister, jusqu’au vertige parfois. Frôler l’accident et la grâce au même instant, le souffle coupé, le cœur défaille. Alors, essayer à nouveau, vite, pour éviter les larmes et la sidération, se fixer un but, un point lumineux, le cercle, et puis la rumeur autour de la piste, voilà, comme une apparition, la suspension, l’équilibre, la sensation dense et libératrice de l’accomplissement d’un geste[…]!».

Exposition réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste au centre d’art contemporain Chapelle SaintJacques, dispositif « Politique de la ville » de Saint-Gaudens, 2018.

www.cecilefakhoury.com

09.03.2018 — 28.04.2018 Vernissage vendredi 09.03.2018 à 19h

Il est représenté par la galerie Cécile Fakhoury (Abidjan — Côte d’Ivoire).

À la médiathèque de la Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Comminges 3 rue Saint-Jean (Saint-Gaudens)

www.yoyogonthier.com

Les terrains d’expérimentation de Yo-Yo Gonthier sont tout à la fois des Zones de lumière, des affleurements de sons, des échos.

Baignés d’étrangeté, les mystères distillés sous nos yeux restent suspendus. Proches des territoires de l’enfance, ils appellent les souvenirs, ceux des cabanes, ceux des fusées qui foncent vite dans le ciel.

De photographies en dessins, au gré des carnets, le mouvement de caméra s’installe. L’impact cinématographique frappe.

L’œuvre chaloupe sur des instantanés piochés tout droit dans nos souvenirs.

Alors, on aime à se perdre au fil des projets, des mots et des images dont on pressent les bruissements et des tonalités singulières.

Ici, les apparitions de dinosaures tout près des machines volantes où s’adossent de petits personnages crayonnés en quête d’absolu, là les photographies de bâtiments seuls telles des apparitions éclairées. Tout ce monde défile sous nos yeux, et, à la faveur de nos imaginaires, on se refait une toile : Le voyage dans la lune de Georges Meliès (1902), Interstellar de Christopher Nolan (2014), Aguirre ou la colère de dieu de Werner Herzog (1972), The Lost City of Z de James Gray (2017), Tarzan de W. S. Van Dyke (1932), Little Nemo de Winsor McCay (1905). S’invite de page en page, le rêve comme un éclat fantastique. Il se joue dans ce travail, un art du décalage qui initie au voyage dans le temps. Le spectateur se surprend à vivre un état de rêve éveillé. Cette systématique investigation de petites zones peu sûres nous fait effleurer la réalité d’un cosmos, l’espace d’un court instant. Un fragment de merveilleux.

Yo-Yo Gonthier est né en 1974 à Niamey, Niger. Il vit et travaille à Carbonne (31).

Yo-Yo Gonthier, 20 février 2011

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Faire de la place !!

Patrick Meunier

"omas Santini

Centre d’art mobile

17.11.2018 19h-22h et 18.11.2018 10h-13h

Les recherches picturales de Patrick Meunier se focalisent aujourd’hui sur la Vanité. L'artiste invente dans ses nombreuses séries sur le sujet, des dialogues complexes et foisonnants entre des fragments d'œuvres ou de repères iconiques de l'histoire de l'art, de l'architecture ou du design

L’idée m’est venue un matin dans mon lit. Il fallait que je montre mon travail, mes amis me le réclamaient et puis, il y avait cette fierté, cet égo, qui fait que lorsqu’on élabore un projet depuis longtemps, même si l’on travaille pour soi sur le moment, on a ensuite besoin de le montrer. De se confronter au regard des autres et pas simplement à celui de ses proches.

Au départ c’est un jeu. Une petite gymnastique mathématique qui fait se correspondre des dates historiques via les côtés d’un triangle rectangle. Le jour où j’ai commencé à « inventer mes triangles », je ne savais pas qu’ils auraient, aussi pour moi, une vertu thérapeutique. Depuis, mon hypermnésie des dates s’est atténuée. Je ne connais plus très bien la chronologie des vainqueurs du Tour de France ou des présidents du Conseil de la IIIème République et étonnamment, je n’arrive pas à citer un seul de mes triangles de tête.

C’est un travail modeste. Il est simple à comprendre. Mes tableaux sont clairs, directs et accessibles. De petite taille, ils sont faciles à réaliser ou à reproduire. « De l’art conceptuel pour les nuls » m’a-t-on dit une fois. J’accepte volontiers. Une chose est sûre, la plupart des gens qui y jettent un œil voient rapidement de quoi il en retourne. En outre, ils disent la poésie des nombres à laquelle si peu sont sensibles.

Même si ce n’est pas de la haute philosophie, je trouve néanmoins qu’ils racontent deux ou trois choses sur le monde dans lequel nous vivons.

J’espère que vous y verrez un malicieux pied de nez à l’ineptie des discours sur la causalité mécanique des évènements historiques et une réponse tranchante aux théories complotistes.

Montrer ou ne pas montrer, se définir ou non comme un artiste ? Mon centre d’art m’aide à sortir de ce dilemme.

Thomas Santini

(qui ont marqué sa vie d'artiste, d'architecte) avec la figure emblématique du temps qui passe, envahi, entouré, rehaussé. […]

Petites ou monumentales, les sculptures associatives se délectent de matériaux et de médiums hétéroclites et célèbrent avec une certaine insolence une agitation des formes, un télescopage des signes, une aventure du/des objets, une logique incongrue de la peinture…

BMB

Thomas Santini est né en 1971 à Boulogne-Billancourt. Il vit et travaille à Toulouse.

Maison à SaintGaudens (en cours de programmation).

On pousse les meubles, on dégage les étagères et sur les murs on décroche tout ou un peu. Place aux œuvres !

Dans un espace privé l’hôte reçoit une exposition le temps d’un week-end.

Place Jean-Jaurès (Saint-Gaudens) 28.09.2018 19h-22h et 29.09.2018 10h-13h

Lire & penser

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« Au bout du pré, le sol descendait doucement et devenait plus sec et plus pierreux, quelques chênes lièges se dressaient ici et là. Coupant à droite, nous nous sommes engagés sur une piste encore marquée de traces de voitures, puis dans un champ d’euphorbes qui nous arrivaient à la taille et dont les cosses sèches, au bout des tiges, crépitaient furieusement à notre passage ».

Raymond Carver, Parlez moi d'amour, Éditions De l’Olivier, traduit de l’anglais (États-Unis) par Gabrielle Rolin, 2010.

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En mille morceaux 2018 Lire & penser

Sans titre (fragments), 2017 Marcelline Delbecq Un fragment est la partie infime mais intacte d’un tout qui s'est brisé.!Il peut également être la bribe résiduelle d'un tout rendu invisible.!Sait-on seulement s’il peut incarner une entité propre,!fragment de lui-même ?

On écrit pour voir ce qui va se faire mais sans savoir ce qui va s'écrire,!seulement pour voir ce que l'on ne pouvait voir tant que ce n'était pas écrit.

Résidu,!archive,!extrait,!trace.!Ce qui reste quand plus rien d'autre ne peut témoigner du reste.!

Un fragment n'existe que par son incomplétude,!ferme et ouvre sur ce dont il révèle l'absence.

Et quid d'une photographie ? De quoi est-elle le fragment ? Celui d'une réalité vécue et vue à un instant donné ? Elle est,!elle aussi,!résidu,!archive,!extrait,!trace de ce qui a été photographié,! prélevé au cours des choses pour devenir image.!Fragment muet d'une réalité singulière,!universelle parfois.!

Un journal sur le trottoir dont les titres sont illisibles,!floutés par le souffle du vent.!Sa page de Une se soulève et se rabat tour à tour,!perdue au milieu de l’immense fond noir qu'est le trottoir où personne ne l'a ramassée.!Ce journal battant dans le vent,!flottant à terre sans pouvoir s'envoler,!forme comme un petit feu de papier qui se consume sans jamais devenir cendres.

www.marcellinedelbecq.net

Marcelline Delbecq est née en 1977, elle vit à Paris.

Après des études de photographie, d’art et de critique d’art aux EtatsUnis et en France, la pratique de Marcelline Delbecq s’est peu à peu éloignée de l’image en tant que telle pour se concentrer sur la potentialité cinématographique, voire photographique, de l’écriture. Son utilisation du récit et de la voix, a

élaboré un univers narratif mis en mots pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre documentaire et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des images

On écrit sans savoir ce que l'on va voir ni ce que l'on va écrire de ce que l'on va voir en écrivant.!

Au fur et à mesure,!comme sortis de nulle part,!les mots et leurs choses surgissent,!se contredisent,!s'ajoutent,!s'effacent Une quantité incalculable d'images,!de tous types et de toutes valeurs,!s'accumulent en nous sous forme de visions parfois cadrées,!fantasmées ou prégnantes,!sonores ou tactiles,!olfactives même.!Pourtant,!notre champ de vision seul est tel que nous percevons de notre environnement une partie seulement de ce dont il est constitué.!Nous regardons et voyons devant,!légèrement à gauche,!légèrement à droite.!Jamais derrière.

Quand on parle de regarder en arrière,!on pense forcément au mouvement d’une tête se tournant pour voir ce qui,!précisément,!n'est pas visible tant qu’il n'est pas devant.!Encore faut-il être voyant.

Regarder en arrière ne signifie pas forcément tourner la tête.!C'est aussi,!parfois,!faire l'état de choses passées à l'aune du présent.

Et comment penser au passé sans que nous en parviennent des fragments,!sans bribes fondues dans le présent,!sans trace ni archive ? Toute l'archéologie n'est-elle pas une vertigineuse collection de fragments dont la présence ténue,!sous forme d’objets ou d’empreintes,!les rend dépositaires d'une Histoire éparse à reconstituer,!à réinventer?

Il y a, présentée sous vitrine dans une demeure impériale reconstruite à l’intérieur d’un grand parc de Kyoto, la partie inférieure d’un écritoire (硯箱 suzuribako) retrouvée enfouie sous terre, presque intacte. S'imaginer quelles mains y ont trempé un pinceau avant de tracer à l'encre, sur un rouleau de soie, un poème dont la concision résonne jusque dans son effacement.

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Les éditions

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La collection de nos beaux livres s’agrandit. En effet, nous vous concoctons trois nouvelles éditions, dont une juste achevée et deux autres en cours d’élaboration (disponibles au premier semestre 2018).

Avec ces éditions, nous continuons de soutenir les projets des artistes ayant exposé à la Chapelle SaintJacques. Ainsi, Géraldine Lay sort un ouvrage chez Poursuite édition et nous en sommes partenaires.

Les étudiants, venus l’an passé produire des œuvres dans le cadre de l’exposition Proue au sommet d’une falaise, sont au travail pour la naissance prochaine d’un livre relatif à cette aventure.

Pour le troisième projet, nous avons le plaisir de retrouver The Old Boys’ Club pour un objet qui se construit actuellement dont nous sommes sûrs qu’il sera magnifique.

Les livres recèlent en eux-mêmes une facette du travail de l’artiste que nous ne prenons pas forcément le temps de découvrir, de voir, de déceler lors de son exposition. Le livre nous fait nous arrêter et nous distinguons alors que l’artiste, aidé du graphiste et de l’éditeur, donne à voir une œuvre sous d’autres angles.

C’est à ce moment privilégié, entre un ouvrage et le lecteur, que nous pensons lorsque nous nous embarquons dans une conception d’édition. Car il n’est rien de plus important, pour nous, que de pouvoir tendre des passerelles entre la création et des lecteurs, spectateurs, amoureux de l’art.

Les impromptus est un vagabondage poétique, parcours hiératique effectué ces dernières années dans différentes villes françaises, à l’occasion de plusieurs invitations en résidence. Images de l’intime, images de rue, impressions colorées douces-amères atemporelles.

La série de Géraldine Lay déroule un univers très singulier et s’attache à rendre compte de scènes vues, de sidérations face au réel, des images comme autant de notes d’une petite musique aux harmonies légèrement dissonantes.

Poursuite Editions - 2017

Les impromptus Géraldine Lay

Allez voir pour découvrir ou redécouvrir.

Vous pouvez les acheter en ligne, nous nous ferons un plaisir de vous préparer un paquet et de vous le faire parvenir au plus vite.

www.lachapelle-saint-jacques.com

Déjà paru Nos éditions sont disponibles sur le site du centre d’art

En mille morceaux 2018 Lire & penser

Jeudi 12 avril à 19h

Présentation du livre édité dans le cadre du projet Proue au sommet d’une falaise et rencontre avec Evelyne Toussaint, David Coste et les étudiants ayant participé au projet.

Texte

Evelyne Toussaint

Christian Lefebvre

Entretien

Proue au sommet d’une falaise – L’édition

En cours d’élaboration

Jean-François Dumont et Valérie Mazouin.

Édito

David Coste, Rémi Wang, Pierre Agricole, Simon Mas, Sébastien Baillou, Nehla Bendali, Manon Ferré, Léa Fourcade, Marine St Martin.

Les impromptus, Poursuite Editions, Géraldine Lay, 2017

Image

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Conception graphique et éditoriale

Proue au sommet d’une falaise

Städtische Galerie de Nordhorn (Allemagne), Centre national des arts plastiques (aide à l'édition imprimée) — Ministère de la Culture et de la Communication.

Partenaires

Jérôme Mauche, Andrea Rodriguez Novoa, Valérie Mazouin, Dr. Annett Reckert, Dr. Thomas Niemeyer.

Textes

Marie Proyart / Jean-Marie Courant.

Graphistes

Édition monographique

Les prophètes The Old Boys' Club 27 En mille morceaux 2018 Lire & penser

ExpĂŠrimenter

« J’étais en route vers la supéret te, je ne voyais rien. Ni arbres, ni chemin, ni liberté, ni avenir; rien.

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C’était donc une construction fragile, cette journée ; je devais bâtir sur un terrain plus solide, sur une nécessité plus profonde, il fallait peut être bouleverser, remplacer mes anciennes habitudes par des nouvelles. Ou, plus difficile encore : renoncer à toute habitude.

Ou apprendre à voir : voir les mêmes choses, mais avec un regard neuf. Déménager ne changera rien. Déménager, c’est ajourner la répétition.

Rester, passer encore un été, encore un printemps dans cet endroit , dans cette maison, cela changera tout ».

Toma Espedal, Contre l'art (les carnets), Éditions Actes Sud (coll. Babel), traduit du norvégien par Terje Sinding, 2013.

Merci à tous pour votre confiance en ce projet et plus spécialement merci à Anne Dallant, Didier Landais, Didier Larnaque, Jean-François Dumont, David Mozzichonacci, Nicolas Daubanes, Serge Provost.

Au début de nos discussions, nous avons évoqué le sujet du processus, la possibilité d’imaginer une exposition en constante évolution, autrement dit, une exposition où le processus de fabrication de l’exposition devient l’exposition elle-même. Cela nous a tout de suite fait penser au Poïpoïdrôme, projet mythique réalisé par Robert Filliou et Joachim Pfeufer en 1963. Le Poïpoïdrôme a été conçu comme un « centre de la création permanente ».

Une sorte de carrefour entre deux axes, la réflexion et l’action. L’art est un processus qui bascule perpétuellement entre réflexion et action, penser et faire. Cela ne s’arrête jamais. On ne peut pas l’éteindre en appuyant sur un bouton. Tout simplement, on le vit. L’art nourrit la vie. La vie nourrit l’art. C’est une enchère qui monte sans cesse.

Ceci est le sens de la citation la plus connue de Filliou, « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». Par ce projet, nous ne proposons pas de refaire ou de recréer le Poïpoïdrôme. Nous proposons plutôt de le revivre.

David Michael Clarke et les étudiants vont chercher des gestes nécessaires pour vivre en communauté et élaborer un univers plastique singulier au sein du centre d’art . C’est le chemin qui est privilégié plutôt que le but. L’essentiel étant l’approche personnelle et l'intelligence sensible de chacun au cœur de cette activité collective singulière.

David Michael Clarke et les étudiants de l’ESAD-ToursAngers-Le Mans,!l’ESAP — site de Tarbes,!l’IsdaT.

Hôtel

Dynamite

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Projet réalisé en partenariat avec l’École supérieure d’art et de design Tours-Angers-Le Mans, l’École supérieure des arts des Pyrénées — site de Tarbes, l’institut supérieur des arts de Toulouse.

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En mille morceaux 2018 Expérimenter

Nous souhaitons ainsi réunir au centre d’art, étudiants et professeurs-artistes pour permettre des discussions avec les membres de l’équipe autour des enjeux artistiques dans lesquels chacun s’engage. La mise en œuvre du projet se veut globale et tient compte de l’écosystème dans lequel les étudiants se plongent pour une durée de 15 jours environ. Il s’agit de comprendre la réalité d’un centre d’art. Quel est cet outil ? À quoi sert-il ?

Comment collaborer au mieux, comment réfléchir ensemble à cette responsabilité que nous avons les uns envers les autres autour du sujet de l’art ?

Il y a aussi la question du public, quelle place pour lui dans les intentions posées ? L’art et l’altérité, principaux protagonistes du dispositif, sont une façon de questionner les valeurs professionnelles sur lesquelles nous souhaitons nous appuyer ensemble, artistes, équipe du centre d’art, étudiants.

Il s’agit alors d’un positionnement politique que l’on souhaite interroger par des séries d’actions q u i v a l o r i s e n t e t f a vo risent le désir de création.

02.01.2018 — 17.02.2018 Valérie Mazouin & Vernissage mercredi David Michael Clarke 17.01.2018 à 19h

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Expérimenter

Le grand atelier Yo-Yo Gonthier Ghost Park

« Le skate aiguise l'œil de manière différente »,!analyse Fred Mortagne (réalisateur,!photographe),!«!à force de regarder la ville pour rechercher des spots,!on en découvre d'autres facettes.!

Cette pratique force à la créativité!».!«!Dans des oeuvres qui n'ont plus rien à voir avec le skate,! nous gardons inconsciemment une attirance pour les thèmes de l'équilibre précaire,!de la tension,!de la chute!»,!complète Léonard Vernhet (styliste,!vidéaste).

Avec Ghost Park, Yo-Yo Gonthier artiste plasticien et skater,!souhaite créer une synergie entre le centre d'art,!la ville,!ses espaces publics.!Enjeu à la fois sportif et artistique,!avec ce nouveau projet Politique de la ville nous voulons avoir une attention toute particulière aux humanités.!

Projet réalisé dans le cadre d’une résidence de Territoire au centre d’art contemporain Chapelle SaintJacques, dispositif " Politique de la ville " de Saint-Gaudens, 2018.

Exposition à la médiathèque de la Communauté de Communes Cœur et Coteaux du Commingesdu 09.03.2018 au 28.04.2018

www.cecilefakhoury.com

Il est représenté par la galerie Cécile Fakhoury (Abidjan — Côte d’Ivoire)

www.yoyogonthier.com

Yo-Yo Gonthier est né en 1974 à Niamey, Niger. Il vit et travaille à Carbonne (31).

À cet endroit le son vibre,!l’air file sur la peau.!Quelquefois on les voit basculer mais ils se relèvent abhorrant l‘ immuable.!Tenaces,!ils ne veulent pas suivre ce qui est déjà écrit.!Les corps s’effacent puis reviennent se frôlent.!La présence de l’autre définit le contrôle,!seuls sur leurs planches,!vivants parmi les vivants,!ils s’élèvent et se plient,!repartent à bout de souffle.!Sans limites,!leurs apparitions signent la présence d’un envol à saisir.!

Le champ des possibles est sans frontière.!Le déplacement oublie l’obstacle et du perpétuel fait sa devise.!De l’effacement à la révolution,!genoux pliés,!regards fixes,!ils visent le point défini par la trajectoire.!Le souffle rythme les désirs avec cette pleine conscience des infinis.!Pour eux,! l’éclaircie n’est pas une hypothèse,!les impulsions défient la disparition.!

L’œuvre est le geste.!Bienvenue à Ghost Park.

Mars 2018 — Juin 2018 Vernissage 09.03.2018 à 19h à la médiathèque

Photo de GĂŠrard Drolc extraite du film documentaire Sur les toits de Nicolas Drolc (2014)

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Expérimenter

Résidence Danse Compagnie Process Hiver Choisissant de se relier à des hivers lointains, presque fictionnels, ce duo sera comme un déplacement en pente continue, une danse paradoxale faisant écho au froid ambivalent qui tour à tour aiguise ou endolorit les muscles et les pensées. Un jeu hivernal au croisement de l’archaïque et du voyage qui invite aussi à ralentir, au silence. Les danseurs abandonnent leur mouvement dans les flux d’une traversée solidaire, empruntent parfois à l’animalité dans ce qu’elle a de brut et de doux. Ils gravissent, bondissent, se blottissent et rêvent. Rêvent qu’ils glissent sur le dos, dévalent les pentes comme les enfants du film Nanook of the North, voient le soleil blanc et géométrique.

Poursuivant une approche transversale, ce duo mettra en jeu danse, vidéo et son dans une cohérence sensible. Hiver est le deuxième volet d’un diptyque chorégraphique autour de la saison entamé en 2014 avec la pièce Un dimanche d'été créée à La Maison Salvan à Labège.

24.02.2018 — 02.03.2018 et 29.04.2018 — 04.05.2018

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Parallèlement à des études d’Analyse Politique et Economique où il obtient une licence, Matthieu Cottin s'est formé à la danse au Conservatoire de Nantes.

Marielle Hocdet Dès 2003, Marielle Hocdet est interprète pour différents chorégraphes et obtient parallèlement une licence de Psychologie clinique. Son parcours est nourri de ses rencontres avec les chorégraphes Yoshito Ohno, Mark Tompkins ou encore Deborah Hay dont elle suit plus particulièrement le travail depuis 2006.

Coproduction: La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie, Chapelle Saint-Jacques, Les Bazis.

Coréalisation: Théâtre Le Vent des Signes, Lieu-Commun.

Résidence: Chapelle SaintJacques, Lieu-Commun, Les Bazis, Espace Job, Faits & Gestes (accueil-studio au Foyer à Marminiac), Théâtre Le Vent des Signes Avec le soutien de: Ville de Toulouse, Conseil Départemental Haute-Garonne, Conseil Régional Occitanie.

Conception et interprétation: Matthieu Cottin et Marielle Hocdet Regard extérieur: Stéphanie Moitrel Création lumière: Christophe Barrière

www.cieprocess.com

35 En mille morceaux 2018 Expérimenter

Grandir avec l'art

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« Je me sentais très coupable de ça et je souffrais beaucoup. Puis j’ai repensé au philosophe Walter Benjamin et j’ai compris qu’avec ce garçon, ça ne pouvait pas continuer parce que pour lui un arbre n’était qu’un arbre tandis que moi, je pensais sans cesse à tous les mots nécessaires pour lui redonner sa signification perdue.

Et je ne pourrai jamais oublier le regard triste et perdu de ce garçon pendant que je lui expliquais de mon mieux pourquoi je ne voulais plus qu’on soit ensemble et que sa tristesse était aussi la mienne sauf que nous n’y pouvions rien. Pour me consoler, j’ai pensé qu’il se trouvait peut-être, quelque part, sur terre, un garçon pour chercher les mots qui redonnent sa signification à l’arbre comme moi. Mais pour nous rencontrer il fallait la magie, ou la fortune, ou le dieu des voisins, ou les ailes de papa ».

Milena Agus Battement d'ailes, Éditions Liana Levi / Piccolo, 2009

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À

l'école

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Grandir avec l'Art

Les Arts Plastiques à l’École et L’École des Arts Plastiques Pauline Soueix

J’enseigne avec bonheur en considérant que les arts plastiques sont un territoire indispensable dans la géographie de l’École. Il est d’ailleurs question de voyage lorsqu’il s’agit du cours d’arts plastiques puisque celui-ci offre à chaque fois aux élèves l’occasion de se déplacer vers des postures, des endroits de la pensée et du cœur que ne convoquent pas nécessairement les autres disciplines. A ce titre, être en cours d’arts plastiques c’est je crois Être ici, Ailleurs.

Les élèves arrivent d’ailleurs plutôt joyeux sur le tarmac, souvent avec un billet ouvert et ne sachant pas à l’avance quels seront la destination et l’objectif de la séance car c’est dans l’expérience proposée par le cours que des trajectoires vont se dessiner : en arts plastiques le fait d’apprendre est toujours indissociable de celui d’expérimenter.

Ici le savoir ne s’acquiert pas d’abord en étudiant mais, conduit par une proposition de l’enseignant, l’élève le construit en touchant, traçant, mélangeant, assemblant, observant…

C’est la main, le regard et tous les sens qui sont conviés pour produire des objets plastiques. Le corps est ici au centre et au début de tout apprentissage, la pratique plastique cheminant du faire vers le penser en suivant des parcours différents d’un élève à l’autre. Ainsi, chaque élève fait sa propre expérience et écrit son propre parcours pour répondre à une question posée et l’une des parts si enthousiasmantes du cours d’arts plastiques réside en cela, dans le fait que les réponses des élèves tout aussi diverses qu’elles soient, sont généralement des réponses justes.

La parole est ensuite donnée à chacune et chacun pour repérer, distinguer, décrire, nommer les opérations choisies pour produire leurs réalisations. Les élèves sont invités à évoquer ce qu’ils voient, ressentent puis comprennent des objets qu’ils ont produits et des œuvres d’art. La parole est ouverte et libre, s’échange d’un élève à l’autre et la pensée se construit ainsi, collectivement, dans un partage de points de vue et l’écriture d’une constellation de termes (les mots

sont si précieux) apte à désigner ce qui vient d’être inventé et fait.

Je souhaite que mes élèves soient autonomes, capables de faire des choix, de les assumer, de savoir en parler, j’essaie également de susciter dès que possible l’intelligence du groupe, pour produire de manière collaborative ou pour répondre à des questions posées par l’un ou l’autre des élèves. Au lycée, je me vois aujourd’hui comme celle qui définit et trace les contours d’un vaste territoire dans lequel mes élèves circulent, échangent, imaginent, fabriquent, partagent, se rencontrent et inventent ensemble mille possibles en vivant ici deux heures par semaine une expérience artistique, certes, mais peut-être aussi une aventure humaine à petite échelle ; le voyage que j’évoquais plus haut et qui depuis l’Ecole, les emmène Ailleurs.

Pauline Soueix Enseignante en arts plastiques et arts visuels au Lycée Bagatelle (Saint-Gaudens) et au Collège André Abbal (Carbonne).

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Grandir avec l'art

Exposition 16.11.2017 — 09.02.2018 Lycée Bagatelle & Collège Leclerc – St Gaudens

L'exposition présente une sélection d’œuvres de la collection les Abattoirs, musée - FRAC Occitanie Toulouse réparties sur les deux établissements de la ville, sélectionnées en regard de la programmation du centre d’art. Cette année, nous proposons aux élèves et tous les usagers des établissements, une installation et une sculpture de Sophie Dubosc, des photographies de Géraldine Lay et Pascal Amoyel (collection privée) et une gravure de Marc Dautry.

Pauline Soueix, professeure d’arts plastiques au lycée Bagatelle et Marie-Lise Razat, professeure documentaliste au collège Leclerc, en collaboration avec l’équipe du centre d’art, font vivre ces deux expositions simultanées dans leur établissement, par des visites ludiques, des ateliers et des temps de médiation pris en charge par des élèves volontaires.

L'art en boîte 16.11.2017 — 09.02.2018 Ecoles de St Gaudens et du Comminges

La Chapelle Saint-Jacques propose d’être un relais pour diffuser des œuvres originales dans les écoles du secteur. Le dispositif L’art en boîte initié par les Abattoirs, musée - FRAC Occitanie Toulouse, permet de mettre à disposition des élèves du premier degré, un ensemble d'œuvres

originales ainsi que divers outils pédagogiques afin de sensibiliser à l'art des XXème et XXIème siècles.

Dans le cadre de ses missions de sensibilisation de tous les publics à l’art moderne et contemporain, les Abattoirs, musée - FRAC Occitanie Toulouse développe une action de diffusion des

œuvres des collections dans les écoles et établissements scolaires de la région Occitanie. Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat conventionné entre l’académie de Toulouse et les Abattoirs, musée - FRAC Occitanie Toulouse et de la convention cadre territoriale « Un établissement, une œuvre ».

En mille morceaux 2018 Grandir avec l'art

Atelier artistique - Lucie Laflorentie Lycée Professionnel Agricole – St Gaudens

L’atelier artistique en milieu scolaire permet la rencontre entre le monde de l’éducation et celui de la création. Il permet aux élèves de découvrir la diversité et la complémentarité des expressions artistiques par une approche à la fois sensible et critique.

Ce n’est pas la première fois que nous nous associons au lycée professionnel agricole de St Gaudens. Plusieurs années de pratiques et d’échanges avec les enseignantes d’ESC (Education Socio-Culturelle) nous lient autour de la création contemporaine. Cette année, Aurélie Scholasch a souhaité inviter Lucie Laflorentie à intervenir auprès des élèves de Terminale Bac Pro CGEA (Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole) et TCVA (Technicien Conseil Vente en Alimentation) option produits alimentaires.

Tous ensemble, nous nous retrouverons lors d’une semaine entièrement consacrée à la création sur le site de l’exploitation de St Médard. Après un temps d’observation et de recherche, les élèves et l’artiste détermineront en commun un projet in situ, qui sera donné à voir lors de la journée Portes ouvertes du lycée samedi 10.03.2018.

Le travail de Lucie Laflorentie puise dans son enfance rurale et son expérience de la ruralité. Il est fondé sur l’articulation entre son approche du dessin et son expérience du paysage. Elle réinterroge sa perception de l’espace, pose un rapport mouvant entre elle et l’environnement, ne cesse de déconstruire et reconstruire l’unité de l’image dans une mise en espace particulière. L’espace d’exposition devient le paysage de tous les possibles et de tous les points de fuite.

Présentation et rencontre avec Lucie Laflorentie et les élèves ayant participé au workshop. Dans le cadre des Journées de portes ouvertes du LPA du Comminges.

Samedi 10.03.2018 de 10h à 12h, au Lycée professionnel agricole du Comminges.

Restititution de l'atelier artistique

La fabrique du paysage 05.03.2018 — 10.03.2018

www.lesabattoirs.org/ressources/ artistes/638/lucie-laflorentie

Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

L u c i e L a f l o r e n t i e est née le 20.01.1983 à Moissac.

Elle vit et travaille à Toulouse. Elle est diplômée de l'institut supérieur des arts de Toulouse.

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À

la Chapelle

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En mille morceaux 2018 Grandir avec l'art

J'ai vu de la lumière Vendredi et l'avis sauvage 08.03.2018 — 22.09.2017 — 24.03.2018 29.06.2018 Vernissage jeudi I.T.E.P* L’ESSOR / St Ignan 8 mars à 19h Nous poursuivons notre partenariat initié l’an Lycée Bagatelle / St Gaudens

La lumière a questionné les artistes qui l’ont fait pénétrer dans leurs œuvres de manière physique et naturelle. Aujourd’hui, la lumière a perdu sa symbolique mystique ou religieuse, pour finalement faire son entrée de manière immatérielle mais presque tangible dans l’art.

Pour cette troisième édition, les élèves de l’option Arts plastiques, accompagnés de leur professeure, Pauline Soueix ont travaillé avec la notion de lumière comme axe de réflexion, la lumière comme outil, comme matériau et élément signifiant d’une œuvre. Portés par leurs recherches sur les plans plastique et conceptuel, ils exposent ici le fruit de leur démarche.

dernier avec l’I.T.E.P L’Essor, qui se concrétise cette année par une convention de partenariat à vocation culturelle, qui nous ouvre un champ de projets à faire pousser.

Vendredi et l’avis sauvage, atelier hebdomadaire de sensibilisation à l’art contemporain et à la culture artistique, est reconduit . Il est envisagé comme un espace de liberté à inventer pour des enfants en marge d’une scolarité classique, dont les sensibilités ne demandent qu’à s’exprimer.

Tous les vendredis matins, quelques enfants, aventuriers-volontaires, emmenés par Nadine De Lorenzi, s’offrent la possibilité d’une île à conquérir, à la rencontre de l’œuvre, de l’artiste et de soi-même. Une aventure à chaque fois renouvelée pour explorer l’univers de la création contemporaine de façon ludique, poétique, romantique ou pragmatique, c’est selon… *Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique

Mission Aurasma1 2 08.01.2018 — 16.06.2018 École du Pilat, collège Leclerc, lycée Bagatelle / Saint Gaudens.

ITEP L’Essor, Saint Ignan et les enfants du mercredi.

Avec l’Inspection de l’Education nationale et le CADP (Centre d’animation et de documentation pédagogique) de Saint-Gaudens.

Virtuacité Festival des arts numériques 28.05.2018 — 01.06.2018 Virtuacité, c'est le festival des arts multimédia à Saint-Gaudens. Il s'agit de proposer au public et aux groupes scolaires des animations et des ateliers, axés sur les nouvelles technologies de l'information, de la communication mises en relation avec les pratiques artistiques. Créations multimédia, jeux technologiques, œuvres numériques… Virtuacité invite chacun à découvrir, s'émerveiller et créer!

Organisé par la M.J.C Cyber-base et la Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain, en coopération avec le C.A.D.P, l’Inspection de l’Éducation Nationale de Saint-Gaudens et l’Antenne du Comminges des Archives Départementales de la Haute-Garonne, avec le soutien de la Ville de Saint-Gaudens, cette semaine consacrée à la vidéo et aux usages multimédia a su, au fil des éditions, s’inscrire dans le paysage culturel comme elle s’inscrit dans les lieux de notre ville.

Ateliers scolaires sur réservation à cadpsg31sg@ac-toulouse.fr Infos sur www.virtuacite.fr

Mission: créer une réalité augmentée2 à partir d’œuvres de l’exposition Aucun bâtiment n’est innocent de Nicolas Daubanes.

Durée : 6 mois - 3 phases ·Phase 1: du 8.01 au 24.03 / Recherches et création de contenus dans les classes. A partir des œuvres de l’artiste, les jeunes seront amenés à créer une œuvre originale avec l’artiste, faire des recherches documentaires, imaginer des récits, créer des espaces sonores et musicaux, créer des animations GIF, etc. ·Phase 2: du 26.03 au 13.04 / Collecte des données et phase de tests. ·Phase 3: du 14.04 au 16.06 / Mise à disposition des données sur tablettes numériques au public de la Chapelle Saint-Jacques en tant qu’outil de médiation interactif, au même titre que la feuille de salle ou le dossier de documentation.

Objectifs: Expérimenter, innover, croiser, rencontrer, partager, découvrir, créer. Vivre l’art ensemble.

Logiciel gratuit pour la création de réalité augmentée.

La réalité augmentée, c’est le fait de superposer des images virtuelles sur des images réelles, vues par l’intermédiaire d’une tablette ou d’un smartphone.

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Voir la mission 2016 / 2017 www.dailymotion.com/video/x5pgurp

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En mille morceaux 2018 Grandir avec l'art

Les Ateliers Mercredi c'est permis !

Mercredis decouvertes

De 14h à 15h30 au centre d’art Atelier hebdomadaire pour les enfants à partir de 6 ans.

Inscriptions dès le mercredi 05.09.18 de 14h à 18h.

de 14h à 16h00 au centre d’art Ateliers ponctuels pour les enfants à partir de 6 ans.

Atelier de pratiques artistiques, où la liberté d’expression est prédominante sur la technique. L’atelier du mercredi c’est une autre façon de voir les expositions, une aventure à chaque fois renouvelée pour explorer l’univers de la création contemporaine de façon ludique et décomplexée.

Au programme : visites d’expositions, atelier de pratique artistique (dessin, peinture, encre, collage, tampon, pochoir, monotype, sérigraphie, volume, installation, photo, etc), rencontre avec les artistes, montage/démontage d'expo, goûters…

Cinq rendez-vous dans l’année pour découvrir un artiste ou une technique le temps d’un après-midi, à la chapelle ou ailleurs…

• 17.01 / Fête de l’art - à la Chapelle St Jacques • 21.03 / Lumière(s) – La lumière comme matériau - à la Chapelle St Jacques • 09.05 / Jazz en Comminges – Atelier musique et arts plastiques à l'ancien Super U, 2 Place du Foirail / Saint-Gaudens (gratuit) • 30.05 / Virtuacité, festival des arts multimédia - à la Chapelle St Jacques (gratuit)

*Possibilité de régler avec les Chèques Activités Jeunes délivrés par la mairie de Saint-Gaudens.

*Possibilité de régler avec les Chèques Activités Jeunes délivrés par la mairie de Saint-Gaudens.

*Ce tarif comprend l’adhésion à l’association Chapelle St Jacques + 3 stages + le matériel.

2 cours d’essai offerts / L’inscription à l’année donne accès à 3 stages proposés pendant les vacances scolaires de Toussaint, de Pâques et d’été.

Tarifs* 200€ / an

Tarifs* 5€ / enfant

• 26.09 / Photo/Peinture - à la Chapelle St Jacques

Renseignements — Inscriptions 07 88 53 40 75 / 05 62 00 36 49 chapelle-st-jacques@wanadoo.fr

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En mille morceaux 2018 Grandir avec l'art

Les Stages Les stages permet tent Stages de Pâques Samedis Famille une immersion complète Du 25 au 27.04.2018 / 10h - 16h Une journée en famille pour se retrouver et créer ensemble. Une journée à part, à savoudans un atelier créatif partagé en petit collectif. Le Ce stage se déroulera à l’occasion de l’exposi- rer, entourés des personnes que vous aimez tion Aucun bâtiment n’est innocent / Nicolas le plus au monde. contenu du stage varie en Daubanes. fonction de l’exposition en • 03.02 / Exposition Hôtel Dynamite David Michael Clarke et les artistes du futur. place, il convoque à la fois Stage d'été le regard, la parole, la pra- Du 11 au 13.07.2018 / 10h - 16h • 26.05 / Exposition Aucun bâtiment n’est innocent tique, dans une ambiance Nicolas Daubanes. joyeuse où chacun peut Ce stage aura lieu pendant l’exposition De l'inconstance de la mélopée / Pascal Amoyel, Matt • 07.07 / Exposition De l'inconstance de la mélopée / trouver sa place.

Bollinger, Géraldine Lay, Marie Zawieja.

Pascal Amoyel, Matt Bollinger, Géraldine Lay, Marie Zawieja.

Possibilité de prendre son Stage de Toussaint pique-nique et de déjeu- 30 et 31.10.2018 / 10h - 16h ner sur place.

• 06.10 / Exposition du festival Le Printemps de septembre — à Toulouse.

Ce stage se déroulera pendant l’exposition présentée dans le cadre du festival Le Printemps de septembre — à Toulouse.

Au programme: Matin / 10h-12h / Ateliers avec le Ballon Vert. Pour les tous petits jusqu’à 5 ans, ouvert à tous, sur réservation.

Midi / Pause déjeuner en mode auberge espagnole Après-midi / Visite commentée de l’exposition et projection de films en lien avec les œuvres.

www.ecoutemoigrandir.com

Le Ballon Vert 10 place Armand Marrast, 31800 Saint-Gaudens 05 61 89 67 00 / emgr@orange.fr

Inscriptions

+ de détails à l’approche des stages sur www.lachapelle-saint-jacques.com & Facebook

*Possibilité de régler avec les Chèques Activités Jeunes délivrés par la mairie de Saint-Gaudens.

*Ce tarif comprend l’adhésion à l’association Chapelle St Jacques + le matériel.

Tarifs* 50 € pour les enfants non adhérents 40 € pour les adhérents gratuit pour les enfants inscrits à l’Atelier du mercredi à l’année.

Le Ballon Vert, c’est une grande maison à St Gaudens qui accueille des enfants de 0 à 5 ans, des parents, des grands-parents, des assistantes maternelles, et où l’on vient passer un bon moment à la rencontre de l’autre.

Lorsque le Ballon Vert va à la rencontre du centre d’art contemporain, il s’agit de découvrir, regarder, explorer, rêver ensemble pour grandir.

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Ensemble

« […] Des figuiers entouraient les cuisines ; un bois de sycomores se prolongeait jusqu'à des masses de verdure, où des grenades resplendissaient parmi les touffes blanches des cotonniers ; des vignes, chargées de grappes, montaient dans le branchage des pins ; un champ de roses s'épanouissait sous des platanes ; de place en place sur des gazons se balançaient des lis ; un sable noir, mêlé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d'un bout à l'autre comme une double colonnade d'obélisques verts. […]

A chaque minute, d'autres arrivaient. Par tous les sen-

tiers, il en débouchait incessamment, comme des torrents qui se précipitent dans un lac. On voyait entre les arbres courir les esclaves des cuisines, effarés et à demi nus ; les gazelles sur les pelouses s'enfuyaient en bêlant ; le soleil se couchait, et le parfum des citronniers rendait encore plus lourde l'exhalaison de cette foule en sueur. […]

Ils s'allongeaient sur les coussins, ils mangeaient accroupis autour de grands plateaux, ou bien, couchés sur le ventre, ils tiraient à eux les morceaux de viande, et se rassasiaient appuyés sur les coudes, dans la pose pacifique des lions lorsqu'ils dépècent leur proie. Les derniers venus, debout contre les arbres, regardaient les tables basses disparaissant à moitié sous des tapis d'écarlate, et attendaient leur tour. […]

Les pains saupoudrés d'anis alternaient avec les gros fromages plus lourds que des disques, et les cratères pleins de vin, et les canthares pleins d'eau auprès des corbeilles en filigrane d'or qui contenaient des fleurs. La joie de pouvoir enfin se gorger à l'aise dilatait tous les yeux ; çà et là, les chansons commençaient.

au cumin, sur des plats d'ambre jaune.

Ensuite les tables furent couvertes de viandes : antilopes avec leurs cornes, paons avec leurs plumes, moutons entiers cuits au vin doux, gigots de chamelles et de buffles, hérissons au garum, cigales frites et loirs confits. Dans des gamelles en bois de Ta m r a p a n n i f l o t t a i e n t , au milieu du safran, de grands morceaux de graisse. Tout débordait de saumure, de truffes et d'assa foetida. Les pyramides de fruits s'éboulaient sur les gâteaux de miel, et l'on n'avait pas oublié quelques-uns de ces petits chiens à gros ventre et à soies rosés que l'on engraissait avec du marc d'olives, mets carthaginois en abomination aux autres peuples. La surprise des nourritures nouvelles excitait la cupidité des estomacs. Les Gaulois aux longs cheveux retroussés sur le sommet de la tête, s'arrachaient les pastèques et les limons qu'ils croquaient avec l'écorce.

Des Nègres n'ayant jamais vu de langoustes se déchiraient le visage à leurs piquants rouges. Mais les Grecs rasés, plus blancs que des marbres, jetaient derrière eux les épluchures de leur assiette, tandis que des pâtres du Brutium, vêtus de peaux de loups, dévoraient siD ' a b o r d o n l e u r s e r v i t lencieusement, le visage des oiseaux à la sauce dans leur portion. verte, dans des assiettes d ' a r g i l e r o u g e r e h a u s - La nuit tombait. On retira le s é e d e d e s s i n s n o i r s , velarium étalé sur l'avenue puis toutes les espèces de cyprès et l'on apporta de coquillages que l'on des flambeaux […] ». r am asse sur l es cô t es puniques, des bouillies Gustave Flaubert, de froment , de fève et Salammbô, 1862 – extrait du d'orge, et des escargots chapitre 1 – « Le festin ».

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Ensemble

Un regard sur l'art Initiation à l’histoire de l’art contemporain avec Stefania Meazza

Stefania Meazza est historienne de l'art. Après une formation en histoire de l'art et métiers de l'exposition et plusieurs expériences professionnelles en France et en Allemagne, elle travaille aujourd'hui au sein du BBB centre d'art de Toulouse, en tant que chargée des formations, notamment à destination des artistes plasticiens et enseigne à l'Institut supérieur des arts de Toulouse.

Avec elle, nous vous proposons d’aller explorer les mouvements artistiques marquants du XXème

siècle et tenter de mettre à jour les préoccupations esthétiques, politiques et sociétales de l'art d'aujourd'hui.

Cinq séances pour se décomplexer avec l'histoire de l'art et l'esthétique, pour développer une réflexion autour de l'histoire de l'art du XXème siècle en regard de notre époque, et pour acquérir une méthodologie d’analyse des œuvres contemporaines.

Programme Utopie(s) artistiques: une traversée partagée de l'histoire de l'art.

05.04.2018 Les artistes au travail !

16.04.2018 Quittons les musées !

A l'aube du XXème siècle et jusqu'aux années 1970, les artistes se sont attachés à analyser la société dans laquelle ils vivaient pour élaborer des nouveaux mondes.

Avec les outils de l'art et leur force d'imagination, ils ont élaboré des visions utopiques où l'artiste n'est plus aux marges de la société mais en fait partie intégrante. L'art et les artistes peuvent-ils encore nous suggérer des façons pour vivre ensemble, être plus heureux, produire, créer une nouvelle société ?

Au sein des écoles d'avant-garde (Bauhaus, Vkhoutemas et Black Mountain College) l'artiste est investi d'une nouvelle mission : transformer le monde à travers le travail créatif, maîtrisé et joyeux et mettre l'art au service de tous.

Depuis le début des années 1960, les artistes sentent de plus en plus le besoin de sortir des lieux traditionnellement dédiés à l'art pour se fondre dans la ville, au milieu du public, dans des contextes inattendus.

03.05.2018 Qu'est-ce que l'art engagé ?

24.05.2018 L'art a-t-il besoin d'un objet pour exister ?

07.06.2018 L'art est-il un multiplicateur de démocratie?

Depuis la fin des années 1970, l'art ne se présente plus comme un vecteur de revendication politique, mais plutôt comme outil de compréhension et de critique de la société actuelle. Où est donc passé l'art engagé ?

Au tournant des années 1960, les artistes prennent part aux mouvements de critique de la société de consommation, et notamment, de la marchandisation de l'art. L’activité, le geste de l’artiste, l’attitude et l’intention prennent le pas sur la présence de l'objet. Quand on soustrait à l’œuvre sa matérialité, que reste-t-il de l'art ?

Dans un contexte historique marqué par la fin de la guerre froide et la " fin des grands récits ", l'artiste est appelé, par son activité, à agir en tant que catalyseur au sein des communautés citoyennes, par le biais d'actions qui sollicitent leur participation. Peut-on construire une nouvelle société aux côtés des artistes ?

Artistes: Robert Barry, Sol Lewitt, Joseph Beuys, Richard Long, Lawrence Weiner, Gilberto Zorio.

Artistes: Joseph Beuys, Atelier Van Lieshout, Laboratoire Stalker, Bruit du frigo, Robert Milin, Minerva Cuevas.

05 62 00 36 49 / 07 88 53 40 75 chapelle-st-jacques@wanadoo.fr

60€ 40€ 20€ Pack 5 séances Tarif normal Tarif adhérent Tarif étudiant, demandeur d'emploi

Artistes: Allan Kaprow, Gordon-Matta Clark, Robert Smithson.

Inscriptions

15€ 10€ 5€ À la séance Tarif normal Tarif adhérent Tarif étudiant, demandeur d'emploi

Tarifs

Artistes: Hans Haacke, Rirkrit Tiravanija, Lucy et Jorge Orta, Alfredo Jaar, Jochen Gerz.

Artistes/mouvements: Bauhaus, Richard Buckminster Fuller, John Cage, Robert Rauschenberg.

Trisha Brown, Roof Piece, 11 mai 1971. Museo de Arte Reina Sofía (Madrid). Photo Babette Mangolte. Courtoisie Museo de Arte Reina Sofía.

Sol LeWitt, Wall Drawing #47, 1970. Museo de Arte Reina Sofía (Madrid). Courtoisie Museo de Arte Reina Sofía.

Alfredo Jaar, Abbiamo amato tanto la rivoluzione, installation. Fondazione Merz (Turin), 2013. Photo Andrea Rossetti. Courtoise Fondazione Merz.

49 Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain En mille morceaux 2018 Ensemble

Nolwenn Brod Vit et travaille à Paris. Elle est représentée par la Galerie Vu (Paris).

www.galerievu.com

François Deladerrière Vit et travaille à Arles. Il est représenté par la galerie Le Réverbère (Lyon).

www.galerielereverbere.com www.francoisdeladerriere.com

Marie Maurel de Maillé Vit et travaille à Paris.

2011-2012 Pensionnaire de La Casa de Velázquez (Madrid).

www.mariemaurel.nuxit.net

Passe à la maison

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

En mille morceaux 2018 Ensemble

« Elle ouvre les yeux, elle dit!: Quel bonheur.

Vous mettez la main sur sa bouche pour qu’elle se taise, vous lui dites qu’on ne dit pas ces choses-là.

Ce choix d’organiser une rencontre chez une personne qui le désire se renouvelle pour la quatrième année consécutive. Nous voulons vous embarquer pour une causerie autour de l’art, telle est notre envie! Nous pensons qu’il est nécessaire de créer les bonnes conditions d’un dialogue riche, au plus près de la photographie contemporaine.

Elle ferme les yeux.

Elle dit qu’elle ne le dira plus. » Marguerite Duras La maladie de la mort, 1983, Les Éditions de Minuit Lorsqu’ils s’installent à la table, celle d’un café, d’une cuisine familiale, lorsque nous nous rencontrons, nous parlons.

Parlons des images, des photographies qu’il et elles font.

De l’œil qui cherche, attrape, corps et regards ou paysages, en conquête de territoires.

Pour elles, pour lui, l’œuvre se compose, d’arbres et d’océans, d’enfants et de vallons.

D’une image à une autre, ils absorbent, ingurgitent les états changeants, les pauvres reliefs, les montagnes ahurissantes, les urbanités indécentes, les enfances. Aiment à saisir les obsessions bourgeoises, les affres amoureuses, les traces indicibles d’un écart.

Alors, ils marchent, s’installent, obsèdent l’atmosphère de leur désir de prendre. Traque amoureuse qui saisit le monde, l’entoure et l’élargit mais jamais ne l’enferme.

Ils choisissent le trouble d’un instant.

Passe à la maison est un temps dédié à la découverte d’un projet, d’une œuvre en discussion avec les artistes dans l’espace d’une maison.

Marie Maurel de Maillé Samedi 03.03.2018 François Deladerrière Vendredi 20.04.2018 Nolwenn Brod Samedi 20.10.2018

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En mille morceaux 2018 Ensemble

Voyage

Le centre d’art contemporain Chapelle SaintJacques vous propose pour 2018 des micro-voyages pour aller à la découverte de centres d’art et lieux d’art de la région Occitanie.

Au gré de différentes propositions artistiques que nous voudrons vous faire découvrir, nous organiserons des sorties pour aller à la rencontre d’artistes, de commissaires, d’équipes, qui œuvrent en région pour faire connaître et valoriser l’art contemporain.

+ d'infos www.lachapelle-saint-jacques.com

05 62 00 36 49 / 07 88 53 40 75 chapelle-st-jacques@wanadoo.fr

Inscriptions et informations

Les dates et lieux des voyages seront annoncés au minimum un mois avant dans la newsletter du centre d’art. Suivez-nous !

Les tarifs dépendront de chaque destination.

Tarifs (transport, entrées expositions)

Ces déplacements prendront le temps d’une journée.

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En mille morceaux 2018 Ensemble

C'est L’été près du banc sur la plage, je reste là assise sans voix. L’eau est tout près, je n’y vais pas. À cette distance j’en distingue les vaguelettes, le fond clair des rochers sombres. Les galets gris, chauds du jour passés sous le soleil, brûlent. Noir profond, il n’y a plus personne depuis un bout de temps. Plus d’éclats de voix, ni de cris d’enfants, enfin seule, j’imagine cette toile blanche, gros drap de rien, tendu pour un temps entre deux pins.

Fleur Noguera

Jason Glasser

Artiste française, née en 1972. Diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, elle vit et travaille à Paris.

Né aux Etats-Unis en 1968, il vit et travaille entre Paris et New-York. Il commence sa carrière aux Etats-Unis.

Son travail d’étudiant, remarqué lors de son passage à la galerie PSOne (New-York), s’intéresse déjà aux nombreux champs de la création. Aujourd’hui, cet artiste a décidé de s’installer à Paris. Il peint, dessine, compose de la musique et interprète ses chansons. Le cinéma occupe une place privilégiée dans sa pratique artistique. De ses œuvres se dégage une grande liberté, il ne se réclame d’aucune école mais revendique son attachement à une culture populaire américaine dont il se réapproprie les codes pour faire émerger une recherche personnelle et singulière. L’univers de Jason Glasser se développe autour de récits souvent puisés dans les légendes du grand Ouest américain ou encore les contes pour enfants. Une grande fraîcheur émane de ces pièces qu’il réalise le plus souvent seul avec des moyens très simples ou avec des amis proches. Proposés à plusieurs reprises dans le cadre d’installations, ses vidéos ou films sont le pivot de ses expositions.

« Je suis attirée par les univers étranges. De mes dessins, surgit le sentiment d’une histoire en suspens.

Chaque dessin est une sorte d’arrêt sur image, des silences qui se glissent entre les mots de l’histoire ».

Smoke, 2008 - 6’48’’

Animation en boucle. Production: centre d’art contemporain Chapelle Saint-Jacques / Saint-Gaudens. Collection Frac Corse.

Ce film d’animation nous emmène dans l’univers du dessin de Fleur Noguera, composé de paysages essentiellement noir et blanc, striés par les traits de pinceau, où se perd parfois un personnage. Conçu comme une boucle, le film suit les pérégrinations d’un nuage de fumée de cigarette qui traverse différents paysages et rencontre d’autres nuages : ceux du ciel, ceux sortant de la bouche de marcheurs dans la montagne, de cheminées industrielles… Après une implosion, il réapparaît dans les flammes d’une voiture qui brûle, aspire la fumée d’un feu de camp, est traversé par une nuée d’oiseaux et passe dans le réacteur d’un avion avant de revenir planer au-dessus d’une cigarette.

Devonian Levels, 2011 - 6’08’’

Vidéo couleur, muette, issue d'un film super 8 transféré en 16 mm et numérisé. Collection Les Abattoirs Musée-FRAC Occitanie Toulouse.

Il s’agit pour Fleur Noguera, quel que soit le médium, et de façon récurrente, de questionner la représentation du paysage. S’inspirant d’environnements issus du milieu naturel et d’archives aussi bien photographiques que cinématographiques, elle filme son attachement aux espaces naturels profonds, aux panoramas.

Fleur Noguera se réapproprie la représentation de paysages, construit des espaces où la caméra se saisit de la nature et crée une scène dont se dégage une véritable intensité dramatique.

Conçus en même temps, ces deux films aux préoccupations thématiques et esthétiques similaires s’articulent autour d’une narration poétique et questionnent la place de l’individu face à la nature.

The Kite, 2011 - 2’47’’

Collection Les Abattoirs Musée-Frac Occitanie Toulouse.

Des cerfs-volants, au gré des courants venteux et au rythme d’une musique envoûtante s’exhibent, dessinent de leurs mouvements une chorégraphie aléatoire quasi hypnotique… Les ciels, tour à tour argentés ou intensément azur se laissent surprendre par la présence de ces objets planants fantomatiques. L’œuvre, issue d’un collage surprenant, s’anime d’un souffle propice à la rêverie et à l’étonnement. Si les images aux couleurs saturées évoquent d’une part l’enfance de Jason Glasser dans les années 70, elles s’attachent à rappeler plus largement une innocence propre à chacun. Edité en pellicule super 8, Kite est filmé en France, à Dieppe et à Saint-Bertrand de Comminges. Pour la bande-son composée et jouée par Jason Glasser, l’artiste utilise une guitare électrique comme instrument principal de l’arrangement musical.

The Grape, 2011 - 4’59’’

Musique de Jason Glasser et Peter Von Poehl, avec Nicolas Mathuriau. Collection Les Abattoirs Musée-Frac Occitanie Toulouse.

Le défi technique est de créer la sensation d’effets spéciaux d’animation en utilisant seulement le fil de nylon, l’air et l’eau en temps réel. Ces deux œuvres représentent une nouvelle étape de travail. Derniers films narratifs de cet auteur, ils sont réalisés avec de la pellicule super 8.

Un souffle, le paysage comme fragment de récit 01.09.2018 à 21h

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En mille morceaux 2018 Ensemble

la nuit La houle vient et revient, fait bougonner le clapotis. De la lumière de ma lampe torche se projettent ombres et éclats de blancs. Chinoiseries et rituel. Je rêve de cinéma.

Edouard Decam Né à Libourne en 1978. De 1996 à 2003, il étudie à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux - Talence et de 2001 à 2002, il poursuit à l’Université Publique de Santiago du Chili.

Sa pratique est liée à l'architecture, la considérant comme un miroir du paysage. Il observe les influences de son empreinte et les liens qu’elle tisse avec son environnement. Il s’inscrit dans une démarche d’identification des limites qui constituent des territoires: zones de contact.

Volva, 2016 - 24’39’’

Les observatoires étudient un passé lointain, suspendu dans un temps indéterminé, prêtant à peine attention à leur environnement. Centré sur le Pic du Midi dans les Pyrénées, ce film tourné en 16 mm se penche sur la relation espace-temps qui s'établit entre architecture, science et paysage.

«!Les connections que je cherche dans ces lieux passent au travers des architectures, mais c’est dans le temps passé sur les lieux, sentir le paysage, se fondre avec lui qu’il se révèle. L’expérience physique est nécessaire. L’expérience physique induit les récits, crée des possibilités de fiction et de narration, notamment dans Volva ou l’ensemble du film s’est développé autour du temps passé là-haut et des sensations et projections ressenties là-haut durant un mois. Avec ces images, un nouveau territoire se construit entre l’architecture du Pic et le paysage!».

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En mille morceaux 2018 Ensemble

Bavarder, cause discourir, dire, s s’exprimer, devi baragouiner, bla ter, converser, d ter, gueuler, jac rognonner, voci Nous pensons que se parler est important, que la conversation est un art généreux sans doute bien différent des principes définis par le 17 ème siècle.

La conversation nous l’aimons lorsque des mots se mêlent, s’entrecoupent, se parent de souffle, d’attentions, de silences, de regards, de sourires. Alors, on se connaît puis on se reconnaît !

L’art doit-il servir à quelque chose ?

Nous voulons initier ces Parlottes sur des marchés, sur des places de la ville, pour échanger ensemble sur l’art et la vie en général.

Peut-on tout aimer en art ?

Que fait-on dans un centre d’art ?

Comment choisit-on un artiste ?

Comment rencontrer les artistes ?

Aimez-vous la peinture ou plutôt la photographie ?

Est-ce que l’art aide à vivre ?

Vivre est-il suffisant ?

Pourquoi l’art existe-t-il ?

Pourquoi l’art nous fait-il autant nous interroger ?

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En mille morceaux 2018 Ensemble

er, dialoguer, s’entretenir, iser, bafouiller, aguer, chuchodiscuter, dissercter, murmurer, iférer, zézayer La conversation

D'autres réflexions

Un découvreur en automobile : Bonjour, je viens voir une exposition d’art contemporain, pourriez- vous me dire où se trouve le centre d’art!?

Un passant : Ici ??? Alors là, je vois pas du tout ???

La création dévore, s’impose.

Pleins et creux, controverses et baragouinages influents ainsi s’étalent chaque jour, et, de la rencontre s’invite, le projet.

Montrer les images, les formes s’agitent.

Des artistes pour habiter ensemble.

Se jouer de la vie pour qu’elle ne nous fasse pas souris engourdies et cachées mais explorateur-trices en grandes pompes !

Un découvreur en automobile : Pourtant on m’a parlé d’une exposition formidable !!

Un passant : Eh bien peut-être en allant un peu plus loin, il y a le marché et avec le monde qu’il y a vous trouverez peut-être …

Un découvreur en automobile : Merci à vous Un peu plus loin…

Un découvreur en automobile : Bonjour madame, excusez-moi pourriez-vous m’indiquer pour aller au centre d’art!?

Ah oui tout à fait c’est en allant vers St Bertrand de Comminges, c’est près du collège Didier Daurat!! Ma petite fille va à l’atelier du mercredi!! Elle adore!!

La chapelle est sobre sans chichi, elle s’expose au jardin.

Façade allant du rouge à l’ocre elle ressemble à une grande boîte.

Murs blancs, cimaises gâtées, chéries.

Sol gris lisse et discret, la création prend place.

La virevolte des pas dessine la nuit.

Volumes, couleurs, architectures proposent le tempo.

Piaille fêtard ! Que la clameur soit étourdissante car ce temps est unique, d’une construction à l’œuvre, danser fait nécessité.

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Autres RDV

En mille morceaux 2018 Ensemble

Visites d’ateliers Pénétrons ensemble dans le monde secret de l’atelier de l’artiste. L’envers du décor, les dessous de l’œuvre, l’univers de l’artiste ont toujours fasciné. Souvent fantasmé, l’artiste en pleine création a été peint, dépeint, photographié, filmé, jusqu’à devenir un genre à part entière. Voici donc une invitation exceptionnelle à entrer dans l’intimité de l’artiste, à s’approcher au plus près du processus de création, afin de vous faire votre propre idée de l’atelier de l’artiste contemporain.

Mathieu Provansal Sculpteur, dessinateur, écrivain, critique de cinéma, photographe, diplômé de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Marseille. Il est né en 1970 à Marseille, il vit et travaille à Marcillac-Vallon (12).

16.06.2018

Laurie Dall‘Ava Photographe, diplômée de l’Ecola nationale supérieure de la photographie d’Arles. Elle est née en 1982 dans le Gers. Elle vit et travaille à Toulouse. www.laurie-dallava.com 21.07.2018

Proue au sommet d’une Journées européennes Jazz en Comminges falaise — L’édition du Patrimoine — L’art du partage. Avec Christian 08.05.2018 — 13.05.2018 12.04.2018 à 19h Lefebvre, architecte David Coste, les étudiants de l’ESA Pyrénées - site de Pau, les étudiants de l’Institut supérieur des arts de Toulouse option design, les étudiants du Master recherche département Histoire de l’art et archéologie de l’Université Jean-Jaurès - Toulouse, dans le cadre de la thématique 3 (production, création) du FRMESPA UMR 5136 et Evelyne Toussaint, professeure des Universités, historienne de l’art, présentent Proue au sommet d’une falaise, l’édition réalisée suite à la résidence expérimentale menée au centre d’art en décembre 2017, autour de l’œuvre Dom-Ino de Rirkrit Tiravanija. Pendant deux semaines in situ, les étudiants ont été amenés à faire des recherches sur l’architecte Le Corbusier, puis à se questionner et créer des œuvres qui intégraient le fruit de ces recherches.

Le livre retrace cette expérience.

Evelyne Toussaint apporte un éclairage historié.

Le centre d’art s’associe une nouvelle fois au festival de jazz pour sa 16e édition.

15.09.2018

A l’occasion de ces journées, nous vous invitons à faire une petite ballade à vélo dans St Gaudens, pour aller (re)découvrir un patrimoine proche de nous, contemporain, des lieux de rassemblement, de divertissement, de travail ou de rêveries.

Matin ·Le camping, les gradins et le circuit automobile ·Le boulevard des Pyrénées, la sculpture d’André Abbal et l’usine Fibre Excellence Midi / Pause pique-nique ·Square Azémar ·Le boulevard Bepmale, site des anciennes buvettes de St Gaudens Après-Midi ·La piscine Tournesol, une des 183 piscines de ce type construites en France entre 1970 et 1980.

Gratuit / Sur inscription. + d’infos à l’approche de l’événement sur www.lachapelle-saint-jacques.com

Apéritif dînatoire 09.05.2018, 18h30

Rendez-vous à la Chapelle Saint-Jacques pour une session d’improvisation sur le toit, dans le cadre de l’exposition de Nicolas Daubanes, Aucun bâtiment n’est innocent.

Ateliers 09.05.2018 — 12.05.2018

Mixer musique et arts plastiques, jouer-déjouer, composer-décomposer, copier-coller, répéter, créer-recréer, tels sont les enjeux de ces ateliers ouverts à tous.

Gratuit + d’infos à l’approche de l’événement sur www.lachapelle-saint-jacques.com www.jazzencomminges.com

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Calendrier

2018.

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Janvier

17

Fête de l’art.

Atelier Mercredi découverte.

Ouverture de l’exposition Hôtel Dynamite, David Michael Clarke et les artistes du futur.

Février

03 24_02.03

Samedi Famille.

Résidence #1 / Compagnie Process.

Mars

03 08 08_24 09 10 21

Passe à la maison #1 / Marie Maurel de Maillé.

Vernissage / J’ai vu de la lumière – Plastik Bag,!lycée Bagatelle.

Exposition J’ai vu de la lumière – Plastik Bag,!lycée Bagatelle.

Vernissage à la médiathèque / L'éclat fantastique Yo-Yo Gonthier Restititution de l'atelier et rencontre au LPA du Comminges / Lucie Laflorentie et les élèves Atelier Mercredi découverte / J’ai vu de la lumière.

Avril

05 12 14 16 20 25, 26, 27 29_04.05

Un regard sur l’art #1 / Les artistes au travail!!

Proue au sommet d’une falaise – L’édition.

Vernissage / Aucun bâtiment n’est innocent, Nicolas Daubanes.

Un regard sur l’art #2 / Quittons les musées!!

Passe à la maison #2 / François Deladerrière.

Stage de Printemps.

Résidence #2 / Compagnie Process.

Mai

03 09_12 09 09 24 26 28_01.06 30

Un regard sur l’art #3 / Qu’est-ce que l’art engagé!?

Ateliers / Jazz en Comminges.

Atelier Mercredi découverte / Jazz.

Jazz impro dans l’expo / Apéritif dînatoire.

Un regard sur l’art #4 / L’art a-t-il besoin d’un objet pour exister!?

Samedi Famille.

Virtuacité / Festival des arts multimédia.

Atelier Mercredi découverte / Virtuacité

Juin

07 16 30

Un regard sur l’art #5 / L’art est-il un multiplicateur de démocratie!?

Visite d'atelier #1 / Mathieu Provansal.

Vernissage / De l'inconstance de la mélopée – Pascal Amoyel ,!Matt Bollinger,!Géraldine Lay,!Marie Zawieja.

Juillet

07 11, 12, 13 21

Samedi Famille.

Stage d'été.

Visite d'atelier #2 / Laurie Dall'Ava.

Août

En mille morceaux 2018 Calendrier

Pas d’événement,!mais le centre d’art reste ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h + ouverture le jeudi matin,!de 10h à 13h (jour de marché à Saint-Gaudens).

Septembre

01 05 15, 16 20 26 28, 29

C'est la nuit / Fleur Noguera,!Jason Glasser,!Edouard Decam.

Mercredi c'est permis!! / Inscriptions.

Journées européenes du Patrimoine.

Vernissage / Printemps de Septembre.

Atelier Mercredi découverte / Photo-Peinture.

Centre d'art mobile – "omas Santini.

Octobre

06 20 30, 31

Samedi Famille.

Passe à la maison #3 / Nolwenn Brod.

Stage de Toussaint.

Novembre

17, 18

Faire de la place!!! — Patrick Meunier.

Décembre

Nous préparons le journal 2019.

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Chapelle Saint—Jacques centre d’art contemporain

Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain

Crédits

Adresse Avenue du maréchal Foch – 31800 Saint-Gaudens.

Contact 05 62 00 15 93 Facebook et Instagram Chapelle Saint-Jacques www.lachapelle-saint-jacques.com Horaires d’ouverture Du mercredi au samedi de 14h à 18h.

Les jeudis de 10h à 13h en juillet et août.

Fermeture annuelle aux vacances de Noël et les jours fériés.

Dans le cadre de l'exposition du Printemps de septembre — à Toulouse, nos horaires seront modifiés. À suivre sur www.lachapelle-saint-jacques.com www.printempsdeseptembre.com

Ce journal a été réalisé par l’équipe de la Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain. Conception éditoriale Valérie Mazouin.

Directrice Valérie Mazouin valerie.mazouin-charrier@orange.fr Administrateur Nathanaël Vignaud admin.chapelle-st-jacques@orange.fr Responsable des publics et de l’action culturelle Véronique Fauvet-Lamonerie chapelle-st-jacques@wanadoo.fr Responsable de la communication et des relations presse Eva Ferrés Ramos communication.chapelle-st-jacques@orange.fr Volontaires en Service civique Ambre Lasne Coralie Cruchet

Entrée libre et gratuite

Conception graphique et artistique Naranjo-Etxeberria (Madrid) www.naranjoetxeberria.com

Visites pour les groupes Sur réservation.

Impression Alaurco (Ávila)

Visites / scolaires et loisirs De la maternelle au lycée.

Sur réservation.

La Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain est conventionné depuis 2012 avec la Ville de Saint-Gaudens, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Le centre d’art est membre des réseaux d.c.a (association française de développement des centres d’art), Air de Midi – réseau de structures d’art contemporain en Occitanie et LMAC (Laboratoire des médiations en art contemporain).

Visites / petite enfance Visites adaptées sur réservation.

Accessibilité Site accessible aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Visites adaptées aux personnes déficientes visuelles et non-voyantes.

Visites en espagnol / Visitas en español

Venir au centre d'art A64 axe Toulouse – Tarbes, sortie 18.

N124 depuis Toulouse.

N 117 depuis Tarbes.

SNCF ligne Toulouse – Pau, arrêt Saint-Gaudens (10 min à pied, vers le centre ville).

En mille morceaux 2018 Crédits

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1. Multiples photos au Musée de Luchon © Lucas Charrier 2. Tabouret © Lucas Charrier 3. La Peugeot 403 © Lucas Charrier 4. Les motifs © Lucas Charrier 5. Atelier sérigraphie © Lucas Charrier 6. Visite chez Guy Reid 7. Accrochage de Benoît 8. Des façons de bouées 9. Bien emballées 10. Pince-moi © Lucas Charrier 11. Vestiges d’un repas 12. Promenade

d’œuvre 13. Atelier Octobre Rose 14. Devant le potager © Lucas Charrier 15. Découpage 16. Rideau de Marie 17. Cadeau © Lucas Charrier 18. Trousse 19.

Souvenir © Lucas Charrier 20. Moment de vie 21. Sfumato © F. Deladerrière 22. Fragile 23.

La Banane © F. Deladerrière 24.

La chaussette 25. Marcher dans l’herbe © Lucas Charrier 26. Conversation © Lucas Charrier 27. Tapis © F. Deladerrière 28. Tas de bouées 29. Chloé, Vincent & Janelle 30. Je t’aime 31. Mercredi c’est permis! 32. Tapis violet 33. Objet rituel psychopompe

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