ÉDITION N°008 | JUILLET-AOÛT-SEPT 2021
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ÉVÉNEMENT La fête de la Saint-Pierre de retour au port
ENVIRONNEMENT Des habitats protégés pour les jeunes poissons
À BORD DU... Clair de Lune : un navire labellisé "patrimoine"
PORTRAIT
CLAUDE BLACKMAN JEF MARINE
« J'ai connu des gens qui ont tant apporté à la plaisance »
Dans son bureau, Claude Blackman pose fièrement devant un ancien cliché noir et blanc du plan d’eau du port de Golfe-Juan. Son parcours ? La glisse, la plaisance et les gens de la mer. Jef Marine, actuel exploitant de l’aire de carénage ouest du port, a été créé en 1966. « C’est mon beau-père, exrésistant et ma belle-mère, secrétaire de Jean Moulin qui sont à l'initiative de cette société » explique Claude Blackman. Il rencontre leur fille en classe primaire à l’école Gachon de Golfe-Juan. Une rencontre marquante : ils se marient vingt-ans plus tard et Claude intègre l'entreprise familiale.
Et avant ? « J’étais moniteur de ski nautique à Juan-les-Pins et l'hiver, professeur de ski de neige en Suisse.» Une première orientation et une passion pour la glisse qui s’explique d'abord par son histoire : Claude Blackman a vu naitre le ski nautique, tout près, à Juan-les-Pins. « C’était complétement nouveau, j’étais émerveillé par les gens qui glissaient sur l’eau, tractés par des Runabout. À cette époque, les bateaux étaient pilotés par les pêcheurs de Golfe-Juan. Plus tard lorsque la plaisance s’est développée, ces mêmes pêcheurs, après avoir tiré leurs filets, enfilaient une tenue blanche, s'amarraient devant l'hôtel du Cap pour amener leurs riches clients sur l'île aux
Moines (Lérins) où ils dégustaient la fameuse langouste grillée aux oignons. J’ai vu des choses extraordinaires et connu beaucoup de gens qui ont tant apporté à la plaisance . »
Car outre sa passion pour la glisse et la plaisance, Claude Blackman a aussi la passion des gens : « Ce qui me plait c’est d’être présent pour nos clients et de répondre à leurs besoins. Cela peut par exemple aller d’un grutage pour un petit bateau à celui d’un bateau de 15 millions d’euros. J'ai besoin de rester dans le relationnel. » En clair, pour Claude l'heure de la retraite n'est pas envisagée pour le moment !