CBRE Magazine Avantage - Été 2024

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Vente historique de terrains industriels à Vancouver

Les problèmes d’accessibilité en Alberta aggravés par une migration record

Une nouvelle chaîne d’épiceries pourrait-elle voir le jour au Canada?

Les trois leçons clés de l’ICSC Las Vegas selon Arlin Markowitz

Un

été prometteur :

l’immobilier commercial en forte croissance

Le mot de Jon Ramscar

PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION

Peut-être est-ce dû aux températures caniculaires d’un océan à l’autre ou aux deux baisses de taux d’intérêt, mais le marché de l’immobilier commercial connaît un réchauffement notable!

La première grande vente de bureaux commerciaux depuis la pandémie s’est conclue à Vancouver en mai, marquant le début d’un nouveau cycle d’investissement dans ce secteur. Cette vente à la société allemande Deka Immobilien est devenue un point de référence pour le marché canadien des bureaux, renforçant ainsi la confiance des investisseurs. De plus, l’augmentation du volume des transactions d’investissement suggère que le marché a peut-être atteint son point le plus bas.

Ce regain d’optimisme, allié à l’ambiance estivale, nous a inspirés pour une édition spéciale estivale du Magazine Avantage!

Nous mettons en lumière des récits de transactions record, de réalisations personnelles et d’événements importants du secteur de l’immobilier, qui témoignent du retournement du marché et de son dynamisme.

Pour les consommateurs, nous partageons les dernières avancées du Canada pour attirer une chaîne d’épicerie américaine au nord de la frontière et nous évoquons une nouvelle tendance en matière d’entraînement physique qui ne manquera pas de vous surprendre. Le Québec connaît également des changements majeurs avec une nouvelle direction et une réorientation des professionnels de l’immobilier, ce qui devrait améliorer les services immobiliers dans la province. Enfin, de Las Vegas à Ottawa, nous vous plongeons dans les salons où sont débattues les dernières tendances qui touchent votre entreprise.

Où que vous soyez en parcourant cette édition estivale, que ce soit sur une plage paradisiaque, en voyage sur la route ou à la réception de la prochaine génération de dirigeants d’entreprise en congés d’été, nous espérons que ces récits seront pour vous une source d’inspiration et d’occasions d’affaires.

Profitez du reste de l’été, nous sommes impatients de vous aider à tirer parti de l’élan immobilier cet automne!

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Les ventes d’immeubles à Vancouver annoncent un nouveau cycle d’investissement dans les bureaux au Canada

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Les courtiers de CBRE négocient la plus importante vente de terrains industriels jamais réalisée à North Vancouver

20 La nouvelle équipe de courtage de CBRE offre un service inégalé à Québec

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Le tourisme autochtone au service de la réconciliation

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L’avantage de l’Alberta est mis en doute alors que des niveaux records d’immigration posent des défis pour l’accès au logement

Louis Karam revient à la maison pour diriger CBRE Québec

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Est-il possible de voir s’établir une nouvelle chaîne d’épiceries au Canada?

CBRE déniche le premier emplacement canadien pour Air Locker Training

Arlin Markowitz de CBRE partage ses impressions sur l’ICSC Las Vegas

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Les immeubles qui n’adoptent pas une approche ESG seront éliminés des listes de visites de bureaux

Des salles de cours aux salles de conférence : rencontrez 5 stagiaires d’été à CBRE Canada

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Comment Nikki Poole de CBRE a réussi à se faire une place dans le secteur immobilier à TerreNeuve-et-Labrador

TERRE-NEUVE

Les ventes d’immeubles à Vancouver annoncent un nouveau cycle d’investissement dans les bureaux au Canada

CBRE Canada 145, rue King O Toronto ON P1H 1R5

Le prochain cycle d’investissement dans les bureaux au Canada est imminent, et Tony Quattrin de CBRE a contribué à l’amorcer avec la vente de deux immeubles de bureaux de prestige dans le centre de Vancouver.

Tony, qui codirige l’équipe nationale d’investissement (ÉNI) de Vancouver, a facilité la vente du 401 West Georgia Street et du 402 Dunsmuir Street, d’une superficie locative combinée d’environ 415 000 pi², à l’entreprise allemande Deka Immobilien. Les immeubles étaient auparavant détenus dans le cadre d’une coentreprise par Groupe immobilier Oxford et l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, que CBRE représentait au moment de l’inscription.

« Cette transaction met en évidence la résilience du marché des bureaux de Vancouver et fournit un point de données de premier plan sur le marché, affirme Jon Ramscar, président et chef de la direction de CBRE Canada. « Bien que le secteur des bureaux soit en pleine évolution, les bureaux continueront à jouer un rôle important pour les entreprises qui cherchent à innover et à attirer les meilleurs talents dans un environnement commercial de plus en plus concurrentiel. »

Pleinement loué

Le 401 West Georgia Street - une tour de 22 étages construite en 1984 et rénovée en 2020 - et le 402 Dunsmuir Street, une nouvelle construction de 9 étages achevée en 2020, sont situés dans le centre de bureaux et de technologie du cœur financier de Vancouver, créant un environnement de campus qui s’étend sur un pâté de maisons entier.

Les deux immeubles sont entièrement loués, avec Aon Canada Inc, Unbounce Marketing Solutions, Richards Buell Sutton, BuildDirect.com Technologies et Amazon Web Services comme locataires principaux, ce qui crée des synergies avec le projet The Post d’Amazon situé directement de l’autre côté de la rue. Les deux bâtiments sont certifiés LEED Gold et WELL.

« Ce mandat représentait une occasion très rare de posséder un parc immobilier important sur le marché des bureaux de Vancouver, détaille Tony Quattrin. On ne voit pas souvent de telles occasions arriver sur le marché. C’est pourquoi nous avons éveillé l’intérêt de dizaines de groupes, y compris de plusieurs groupes de capitaux internationaux. »

L’ÉNI de Vancouver a tiré parti de la plateforme nationale et mondiale de CBRE pour améliorer la distribution de sa campagne de marketing mondiale, en mettant en œuvre un processus de marketing et d’offre confidentiel et concurrentiel.

L’arrivée de Deka

Finalement, CBRE a réussi à convaincre la société allemande Deka Immobilien d’acheter le 401 West Georgia Street et le 402 Dunsmuir Street, signalant ainsi un retour de l’intérêt international pour le marché de l’immobilier de Vancouver.

Deka a déclaré que cette acquisition sera intégrée au portefeuille de son fonds immobilier ouvert. Avec cette transaction, le fonds élargit sa diversification mondiale et continue à se concentrer sur l’immobilier de premier ordre dans les grandes villes du monde entier.

« Il s’agit sans aucun doute d’une transaction historique réalisée dans l’un des environnements économiques les plus incertains de l’histoire récente, et qui représente un regain d’intérêt des investisseurs pour notre marché des bureaux », conclut Tony. « La vision et le courage dont ont fait preuve toutes les parties pour réaliser une transaction aussi importante en cette période de turbulences est un véritable témoignage du leadership confiant des organisations des deux côtés de la transaction ».

« Il s’agit d’une transaction historique réalisée dans un environnement économique incertain, et qui représente un regain d’intérêt des investisseurs pour notre marché des bureaux. »

Les courtiers de CBRE négocient la plus importante vente de terrains industriels jamais réalisée à North Vancouver

Chris MacCauley de CBRE a orchestré la vente de propriété industrielle la plus importante jamais enregistrée à North Vancouver.

Chris, en collaboration avec Travis Blanleil, a conseillé ERCO Worldwide dans cette transaction. ERCO Worldwide, une entreprise de Toronto spécialisée dans la production de produits chimiques industriels inorganiques, a vendu le 100 Forester St pour un montant record de 145 M$ à HTEC, une entreprise qui conçoit, construit, possède et exploite des infrastructures de production de carburant à base d’hydrogène.

Le site de 21,4 acres accueillera la nouvelle installation d’hydrogène liquide propre de HTEC à North Vancouver. Ceci permettra de fournir de l’hydrogène propre comme carburant de transport à travers la Colombie-Britannique et le nord-ouest du Pacifique. De son côté, ERCO Worldwide louera à long terme une partie de la propriété pour poursuivre ses activités de production, y compris la production d’hydrogène gazeux par électrolyse de l’eau.

La vente du 100 Forester St est le fruit d’un processus de 24 mois incluant la structuration de la transaction et du capital, la mise au point d’une stratégie réglementaire, ainsi que l’obtention des autorisations de zonage et d’utilisation du sol du district de North Vancouver.

« Des transactions d’une telle envergure et de ce niveau sont rares sur le marché actuel », déclare Chris, notant que c’était la deuxième plus grande transaction de terrains industriels dans la région métropolitaine de Vancouver en valeur monétaire, après Amazon.

« Nous avons conduit un processus exhaustif, à l’échelle locale, nationale et internationale. Le fait que nous ayons réussi, en collaboration avec ERCO, à trouver un acheteur unique qui offrait bien plus que le simple achat du terrain, témoigne de la portée mondiale de CBRE. »

Des synergies en place

Selon Chris, la relation de dix ans entre HTEC et ERCO a facilité la vente du 100 Forester : « les deux entreprises présentaient déjà des synergies, ce qui a permis de structurer un partenariat durable ».

Dans le contexte d’une diminution progressive du stock de terrains dans la région métropolitaine de Vancouver, et sans aucune perspective d’augmentation (principalement en raison de la réglementation gouvernementale), Chris prédit que les prix des propriétés industrielles continueront à atteindre des niveaux record. « Les propriétaires-exploitants qui ont besoin d’opérer sur notre marché comprennent que c’est le prix à payer pour être présents ici. »

La vente du 100 Forester est une victoire pour l’acheteur, le vendeur et l’environnement, illustrant comment les entreprises peuvent s’aligner pour atteindre des objectifs communs tout en bénéficiant à l’environnement.

C’est presque aussi impressionnant que l’atteinte de ces prix record.

« Le fait que nous ayons réussi à trouver un acheteur unique qui offrait bien plus que le simple achat du terrain, témoigne de la portée mondiale de CBRE. »
– CHRIS MACCAULEY CBRE VANCOUVER
L’avantage de l’Alberta est mis en doute alors que des niveaux records

d’immigration posent des défis pour l’accès au logement

La province de l’Alberta est victime de son propre succès. Après avoir connu une immigration sans précédent ces dernières années, Calgary et Edmonton sont aujourd’hui aux prises avec une hausse des prix des logements et des loyers des appartements, ainsi qu’avec une diminution constante des taux d’inoccupation des logements multifamiliaux.

« L’Alberta traverse la même crise du logement que le reste du Canada, mais l’afflux récent de personnes dans notre province a accentué les répercussions ici », déclare Greg Kwong, directeur général de CBRE pour la région des Prairies canadiennes.

Pour la seule année 2023, l’Alberta a accueilli un nombre historique de 202 324 nouveaux résidents, soit une croissance démographique de 4,4 %. Ce chiffre inclut un record national de mobilité interprovinciale, avec un gain net de 55 107 personnes venant d’autres provinces, principalement de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

« Les gens déménagent en Alberta parce que le coût de la vie y est moins élevé, que l’offre d’emplois y est forte. C’est également une province idéale pour élever une famille, explique Greg Kwong. Et même si le coût de la vie reste inférieur à celui de la plupart des autres provinces, les loyers sont beaucoup plus élevés qu’il y a cinq ou six ans, ce qui a des conséquences préjudiciables pour les Albertains qui vivent ici depuis plusieurs années. »

Hors de prix

Les Albertains sont confrontés à l’une des croissances les plus rapides des loyers au Canada, l’appréciation des loyers étant à son plus haut niveau depuis plus de 40 ans. Le loyer moyen de la province a atteint 1 746 $ par mois en mai 2024, une hausse de 16 % comparativement à l’an dernier. Les logements de trois chambres sont une des raisons de cette poussée, les loyers ayant progressé de 21,0 % d’une année à l’autre. Malgré ce mouvement haussier récent, le loyer moyen dans la province demeure inférieur de plus de 20 % à la moyenne nationale, qui s’établit à 2 150 $.

À Calgary, le loyer moyen a atteint 2 089 $, soit 9,0 % de plus que l’an dernier, tandis qu’à Edmonton, il a augmenté de 13,0 % pour s’établir à 1 514 $ (en comparaison, le loyer moyen à Vancouver est de 2 982 $ et à Toronto de 2 757 $). Le taux d’inoccupation moyen de l’Alberta a chuté à 2,0 % à la fin de 2023, selon la SCHL; celui de Calgary est tombé à 1,4 %, tandis que celui d’Edmonton a diminué à 2,4 %.

« Les loyers ont considérablement grimpé, note Dave Young, directeur général de CBRE Edmonton. Mais nous sommes encore loin des loyers de Toronto et de Vancouver. »

Les villes passent à l’action

Les autorités locales s’efforcent de faire face aux pressions supplémentaires exercées par le boom migratoire. Le conseil municipal de Calgary a récemment approuvé un rezonage complet pour accroître la densité, notamment avec la construction de duplex, de maisons de ville et de maisons en rangée. Edmonton a adopté une disposition similaire à la fin de 2023, révisant son règlement de zonage pour la première fois depuis les années 60.

Dans ces deux villes, les propriétaires sont préoccupés par les conséquences potentielles d’un développement à haute densité sur l’architecture de leurs quartiers et la valeur de leurs propriétés. Certains expriment une crainte de l’embourgeoisement, arguant que l’augmentation de la densité pourrait remplacer les logements plus anciens et plus abordables par des propriétés plus coûteuses. Cependant, le syndrome du « ni ici, ni ailleurs » n’est pas le seul obstacle à surmonter.

« Ces changements permettront de renforcer la densité et la construction intercalaire, mais je crains que cela ne force le promoteur à

se développer dans des zones où la demande n’est pas aussi forte », indique Dave Young.

« La pénurie de logements abordables pourrait menacer l’avantage de l’Alberta si nous ne relevons pas ce défi immédiatement. »
-Dave Young

Les nouveaux aménagements favorisent le développement dans les zones urbaines, bien que la demande des locataires soit généralement plus élevée dans les zones suburbaines. Selon Thomas Chibri de CBRE Edmonton, « nos centres d’emploi et d’enseignement postsecondaire en banlieue sont d’importants moteurs de l’économie locale. Les gens préfèrent vivre près de leur lieu de travail. Si nous n’autorisons pas le développement des banlieues, ils chercheront à s’installer ailleurs ».

Une autre conséquence imprévue du développement des zones intercalaires est le manque de capacité d’infrastructure que les promoteurs peuvent rencontrer dans certaines zones. Les infrastructures existantes pour l’eau, l’assainissement, le drainage et l’électricité peuvent ne pas être suffisantes pour soutenir des développements à haute densité. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires pour les promoteurs.

Greg Kwong avertit qu’une pénurie de travailleurs qualifiés pourrait menacer l’industrie de la construction en Alberta, qui souffre d’un manque de main-d’œuvre pouvant atteindre jusqu’à 20 %. De plus, l’immigration ne semble pas apporter de solution pérenne; seulement 2 % des nouveaux immigrants au Canada travaillent dans la construction et les métiers spécialisés, une baisse par rapport aux 4 % précédents. « Il ne manque pas de volonté pour construire davantage de logements. Nous avons besoin d’augmenter l’offre dès maintenant. Cependant, la hausse des coûts, les retards et les pénuries de main-d’œuvre à travers la province entravent cette construction. »

Retombées positives pour le commerce de détail « L’augmentation de la population en Alberta a présenté des défis, mais l’afflux de nouveaux résidents a été une véritable bénédiction pour le secteur du commerce de détail de la province, affirme Greg Kwong. Les centres commerciaux associés aux supermarchés sont en plein essor et les restaurants dans toute la ville de Calgary connaissent une grande affluence. »

Alberta

CBRE

Canada 145, King Street W. Toronto, ON M5H1J8

Il prévoit une forte croissance pour le commerce de détail dans la province, car les nouveaux résidents auront besoin de lieux pour faire leurs courses et manger. Il est également optimiste quant à l’avenir des secteurs industriels et logistiques. « Même en période de ralentissement économique, l’entretien et la réparation de l’équipement qui soutient notre économie restent essentiels. Cela place Edmonton dans une position stable pour continuer à générer des emplois à l’avenir. »

La province profite d’une croissance économique due à l’afflux de jeunes travailleurs, en particulier ceux dotés de compétences technologiques. Cette situation contribue à diversifier l’économie. Cependant, il est essentiel de fournir un logement adéquat à tous ces nouveaux arrivants pour assurer un succès durable. « Nous devons stimuler la disponibilité des logements en réduisant les coûts pour les promoteurs, précise Thomas Chibri. Que ce soit par le biais de crédits d’impôt, de la limitation des hausses du taux d’imposition ou de l’offre de subventions et de mesures incitatives, nous devons trouver des façons de stimuler l’offre tout en rendant le logement plus accessible.»

Dave Young pense que l’Alberta peut maintenir son taux de croissance actuel à long terme, « notre population est jeune, éduquée et en pleine croissance. Il y a une abondance d’emplois et notre économie devient de plus en plus diversifiée. Il y a très peu de choses que l’Alberta ne peut pas accomplir si nous y mettons du nôtre. Cependant, la pénurie de logements abordables pourrait menacer cet avantage si nous ne relevons pas ce défi immédiatement. Comme nous pouvons le voir ailleurs au Canada, il n’y a pas de temps à perdre ».

Est-il possible de voir s’établir une nouvelle chaîne d’épiceries au Canada?

Face à la montée des prix des produits alimentaires qui provoque la colère des consommateurs canadiens, François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a approché une chaîne d’épicerie américaine. L’objectif est de dynamiser le marché national et de défier le monopole des cinq grandes chaînes de supermarchés du Canada : Metro, Loblaw, Sobeys, Walmart et Costco.

Que se passerait-il si un nouvel acteur faisait son entrée sur le marché alimentaire canadien? Serait-il capable de s’affirmer? Combien de temps lui faudrait-il pour opérer efficacement? Quelle serait sa stratégie pour séduire les consommateurs canadiens?

Matthew Jackson, vice-président du groupe du commerce de détail national de CBRE, a facilité l’implantation de détaillants étrangers au Canada. Toutefois, selon lui, ce processus n’est pas sans difficulté.

« Plusieurs épiciers internationaux, tels qu’Aldi et Trader Joe’s, ont observé le marché canadien — nous en entendons parler depuis des années, indique Matthew. Cependant, Whole Foods est probablement le dernier grand nom à avoir franchi le pas en entrant sur le marché canadien en 2002. »

Matt Jackson, CBRE Toronto
« Il y a une certaine réticence à s’installer ici, d’autant plus que le secteur de l’épicerie est plus complexe et plus compétitif. »
-Matt Jackson

Une perspective intimidante

En effet, il est très difficile pour une chaîne internationale de magasins d’alimentation de pénétrer sur le marché canadien et de prétendre rivaliser avec un géant de l’industrie alimentaire, comme pourrait l’envisager Aldi.

L’échec de Target au Canada, ainsi que les retraits récents de Nordstrom et Lowes, ont renforcé la prudence des détaillants américains envisageant une expansion au Canada. Pour Matthew, « il y a une certaine réticence à s’installer ici, d’autant plus que le secteur de l’épicerie est plus complexe et plus compétitif ».

Les chaînes d’approvisionnement des épiceries gèrent des produits périssables qui requièrent des structures de stockage réfrigérées. De plus, elles nécessitent des terminaux alimentaires et des réseaux de transport pour livrer ces produits aux magasins dans des délais appropriés. Matthew explique qu’il existe une grande différence entre les vêtements ou les montres Rolex et la laitue : « c’est un ensemble de problèmes totalement différent, et c’est probablement l’une des raisons principales pour lesquelles aucune chaîne de supermarchés ne s’est installée au Canada depuis plusieurs décennies ».

Il ne manque pas d’espace…

Le marché canadien est-il même prêt à accueillir un nouvel acteur dans le secteur de l’épicerie?

Les grands acteurs historiques de l’épicerie, comme Loblaw et Empire, possèdent des divisions immobilières et contrôlent de nombreux emplacements privilégiés pour les magasins d’alimentation.

CBRE Canada
145, rue King O.

Toronto, ON M5H1J8

Les clauses d’usage exclusif, appelées clauses restrictives dans les baux, empêchent les bailleurs d’autoriser l’ouverture de magasins concurrents à proximité d’une succursale de l’une des cinq grandes chaînes d’épicerie du Canada, qui contrôlent plus des deux tiers des ventes de produits d’épicerie au pays. Grâce à ces clauses, les épiceries et les autres détaillants peuvent s’assurer de protéger leurs investissements d’une concurrence excessive. Matthew soutient qu’il reste « beaucoup d’espace » sur les marchés canadiens pour accueillir une nouvelle chaîne d’épicerie. « De nombreux promoteurs immobiliers résidentiels possèdent des espaces commerciaux au rez-de-chaussée et au premier étage de leurs immeubles. Ces espaces seraient parfaits pour une épicerie, surtout pour un magasin de taille plus réduite comme Lidl. »

Les bailleurs de centres commerciaux, ayant constaté la résilience et la rentabilité des épiceries en tant que locataires principaux pendant la pandémie, cherchent désormais à en attirer davantage. Ils sont prêts à investir pour leur aménager de l’espace, notamment en fusionnant des locaux plus petits pour créer un espace plus grand dédié à l’épicerie.

« Aujourd’hui, tout le monde veut un magasin d’alimentation. Les gens font généralement leurs courses une à deux fois par semaine, ce qui génère du trafic dont bénéficient les autres locataires. »

« Les bailleurs reconnaissent la valeur ajoutée des loyers plus élevés et des taux d’occupation plus importants qui accompagnent généralement l’installation d’une épicerie. Les bailleurs de centres commerciaux en difficulté créeront de l’espace pour accueillir une épicerie en regroupant des unités commerciales peu performantes. »

CBRE déniche le premier emplacement canadien pour Air Locker Training

Une affaire à couper le souffle.

La chaîne australienne de conditionnement physique, Air Locker Training, prévoit d’ouvrir son premier établissement au Canada cet été. Situé à Vaughan, en Ontario, ce centre de conditionnement physique est unique en son genre, car il simule des environnements de haute altitude en réduisant l’oxygène de l’air.

Karlyn Knafo, de CBRE, a collaboré avec Air Locker pour obtenir le bail du local situé au 2338 Major MacKenzie Dr., près de Keele St. C’est le premier établissement d’une série de centres de remise en forme que son client prévoit d’ouvrir à travers le Canada. Un futur magasin phare est également prévu au centre-ville de Toronto.

Le concept révolutionnaire d’Air Locker ne nécessite pas l’utilisation de masques à oxygène. Il permet aux clients de respirer normalement tout en utilisant des compresseurs pour retirer l’oxygène de l’air. Cela simule les effets d’un entraînement à une altitude de 11 000 pieds.

« Les athlètes d’élite, les randonneurs et les alpinistes itinérants, ainsi que les amateurs de sport, considèrent l’entraînement en altitude comme une nouvelle façon de s’entraîner, explique Karlyn. La vision d’Air Locker est de répondre à la demande croissante en ouvrant des centres dans les grandes villes du Canada. »

De l’Australie au Grand Nord

Karlyn Knafo était idéalement positionnée pour aider Air Locker Training à s’établir dans la région du Grand Toronto. Elle avait précédemment conclu huit transactions pour des établissements de F45. De plus, son équipe avait réalisé plus de 30 transactions avec F45.

« Nous comprenons clairement les critères importants pour un locataire de salle de sport. Cela peut concerner la hauteur du plafond,

la largeur du bâtiment, les systèmes de base du bâtiment, l’espacement entre les colonnes, ainsi que le stationnement, pour ne citer que quelques exemples », indique Karlyn.

La propriétaire de l’entreprise canadienne d’Air Locker, Alina Pock, est agente en immobilier résidentiel de métier. « Elle a donc préféré traiter avec une équipe qui sait ce qu’elle fait et qui comprend parfaitement les besoins des utilisateurs en matière de conditionnement physique. »

Une recherche exigeante

Air Locker Training a dû naviguer à travers diverses restrictions pour son établissement, dues aux accords d’exclusivité que les centres commerciaux avaient déjà conclus avec d’autres centres de conditionnement physique. « Ce marché est saturé à Vaughan », précise Karlyn. De plus, les autorisations de zonage pour ce marché varient d’un endroit à l’autre de la ville. « Nous ne pouvions donc pas nous implanter dans n’importe quelle zone. »

Air Locker a finalement sélectionné un site où Karlyn a dû faire appel à ses talents de persuasion. Elle a dû convaincre le locataire voisin d’effectuer quelques ajustements pour accorder plus d’espace à son client. « Nous avons demandé s’il était possible d’obtenir 300 pieds carrés supplémentaires de leur local et de déplacer le mur de démolition. Ils ont eu la gentillesse de nous accommoder. »

Karlyn s’est donné beaucoup de mal pour trouver le local adéquat pour son client, et maintenant Air Locker Training est enfin prêt à introduire son concept unique au Canada. « Nous avons l’impression d’avoir gravi une montagne pour mettre en place ce concept. Cependant, c’est le début d’une nouvelle et excitante offre pour le marché canadien du conditionnement physique, » dit-elle. « Je suis fière de faire partie de cela. »

« C’est le début d’une nouvelle et excitante offre pour le marché canadien du conditionnement physique. »
– KARLYN KNAFO CBRE TORONTO

Arlin Markowitz de CBRE partage ses impressions sur l’ICSC Las Vegas

Arlin Markowitz revient tout juste de l’ICSC Las Vegas, un sommet de trois jours consacré à l’industrie du commerce de détail. Cet événement rassemble les négociateurs et les innovateurs de l’industrie de l’immobilier commercial. Le chef de l’équipe de Détail urbain de CBRE Toronto est extrêmement optimiste sur l’état actuel du monde du commerce de détail.

Pour Arlin, c’était l’ICSC « le plus fréquenté depuis des années ». Il fait remarquer que lui et Jackson Turner, premier vice-président, Détail Urbain, ont établi des relations avec des équipes de commerce de détail des grandes artères commerciales du monde entier, y compris Singapour, Milan, Los Angeles, New York, Paris et Londres. « Tout le monde était là et c’était impressionnant. On avait l’impression de revenir à l’époque de 2019. »

Voici quelques autres observations que Arlin a faites sur l’ICSC de Las Vegas et les perspectives pour le commerce de détail au Canada.

Les restaurants ont le vent en poupe

Arlin a observé que les groupes de restauration étaient omniprésents lors de l’événement. « Le marché de la location de restaurants aux États-Unis et au Canada est extrêmement compétitif. Si vous possédez un restaurant bien placé avec une terrasse, plusieurs groupes vont se battre pour l’obtenir. De la même manière, si un service de restauration avec service au volant est disponible en banlieue, des enchères intenses ont lieu entre toutes les chaînes de restauration rapide et de cafés en Amérique du Nord. »

Toujours sur la restauration rapide, le kiosque de Jersey Mike’s Subs à l’ICSC de Las Vegas était bondé, selon Arlin. « Ils ont distribué environ un millier de sous-marins ». De plus, Arlin souligne que Jersey Mike’s est prêt à s’établir de manière importante au Canada pour rivaliser avec Subway.

La mode fait son retour

Durant les années de pandémie, on a constaté que la majorité des transactions de détail se déroulaient principalement dans les secteurs de la remise en forme, de l’alimentation, de la banque, des services et de la pharmacie, plutôt que dans ceux de l’habillement et de la mode. C’est pourquoi Arlin trouve rafraîchissant le retour des marques de mode et d’athléchic à l’ICSC de Las Vegas. « Elles étaient très bien représentées », affirme-t-il.

Un de ces groupes était la marque suisse de chaussures de course et de vêtements, On. Pour Arlin, ils étaient activement engagés dans la conclusion de contrats. Richemont et Kering, deux géants mondiaux du luxe, étaient également présents. « Ils n’avaient pas participé à l’ICSC les années précédentes, donc c’était un plaisir de les retrouver.»

Arlin et Jackson ont échangé avec plusieurs nouvelles marques qui s’implanteront bientôt dans le quartier Bloor-Yorkville de Toronto, un secteur géré par l’équipe de Détail Urbain. Ils révèlent également qu’une grande enseigne de mobilier de luxe envisage d’ouvrir un magasin phare au Canada, qui pourrait rivaliser avec Restoration Hardware.

La fierté canadienne

En tant que Canadien, Arlin était fier de constater l’intérêt grandissant pour les marques locales de restauration, telles que Earls et Joey, des clients de CBRE. Il se souvient des courtiers lui demandant : « Pensez-vous que Joey serait intéressé par une implantation à New York? » ou bien « Cherchent-ils un emplacement à San Francisco? ». Il a eu vent des mêmes échos concernant Arc’teryx, un autre client de CBRE. Les discussions faisaient l’éloge de cette marque canadienne : « C’était incroyable de voir cette marque canadienne en vedette lors de l’exposition. Elle s’implante partout dans le monde et aux États-Unis, tout comme elle le fait au Canada, où elle vient d’inaugurer son magasin phare sur Bloor. »

La fierté d’Arlin a redoublé lorsqu’il a découvert la nouvelle boutique Canada Goose dans le hall de l’hôtel Wynn à Las Vegas. Il s’est dit :

« Si des vestes d’hiver et des vêtements Canada Goose se vendent alors qu’il fait 40 degrés, c’est que ces marques canadiennes font vraiment quelque chose de bien. »

« Le commerce de détail canadien connaît une croissance fulgurante sur la scène mondiale. »

Arlin Markowitz (G) et Jackson Turner à l’ICSC Las Vegas

« Si vous possédez un bâtiment et savez que les locataires recherchent des environnements durables, il est important de participer à cette conversation pour éviter d’accélérer la dégradation de la valeur de votre propriété. »

- Paul Morassutti

Les

immeubles qui n’adoptent pas une

approche ESG seront éliminés des

listes de visites de bureaux

Les bailleurs qui ne prennent pas en compte « chaque aspect» de la gestion et de l’exploitation de leurs biens immobiliers verront la valeur de leurs portefeuilles diminuer. Cela sera d’autant plus vrai au fur et à mesure que la décarbonisation deviendra la norme de l’industrie.

Le président du conseil d’administration de CBRE Canada, Paul Morassutti, a délivré ce message sans détour lors d’un récent événement de la Building Owners and Managers Association (BOMA) à Ottawa. L’événement était intitulé « Donner du sens aux enjeux ESG ».

« La valeur de nombreux immeubles au Canada fond comme neige au soleil, et leurs actifs ne feront que diminuer », a déclaré Paul Morassutti lors d’une discussion. Il était accompagné d’Amy Bugg, directrice principale de CBRE Assistance client. La discussion était dirigée par Hugh Gorman, chef de la direction de BridgePort Colonnade.

« Si vous possédez un bâtiment et savez que les locataires recherchent de plus en plus des environnements durables ou ayant une vision carboneutre, il est important de participer à cette conversation. Sinon, vous ne faites qu’accélérer la dégradation de la valeur de votre propriété. »

Selon Paul Morassutti, « le Canada et les États-Unis sont en retard par rapport au reste du monde en matière de facteurs ESG. Cela est en partie dû à la politisation de ces enjeux, qui est fréquemment confondue avec la “ culture de l’éveil ”. De plus, certains propriétaires se méfient des coûts associés et sont incertains quant à la vitesse à laquelle ils doivent adopter ces pratiques. »

« Si votre bâtiment n’apparaît pas sur la liste des visites, cela pourrait être dû à l’absence de stratégie de décarbonisation mise en place. »

« Quelque chose qui était agréable à avoir il y a quelques années est devenu indispensable aujourd’hui », a ajouté Paul Morassutti.

Un « S » à ne pas oublier

CBRE Canada

145, rue King O Toronto ON P1H 1R5

Amy Bugg a souligné que bien que le secteur de l’immobilier commercial se concentre généralement sur le « E » d’ESG, qui représente les enjeux environnementaux et de durabilité, il serait imprudent pour les entreprises de ne pas aborder le volet « S », qui représente les enjeux sociaux.

Paul Morassutti, président du conseil d’administration de CBRE Canada (à droite), et Amy Bugg, directrice principale de CBRE Assistance client, s’entretiennent avec Hugh Gorman, chef de la direction de Colonnade BridgePort.

« Nos employés sont nos actifs les plus précieux et nos parties prenantes internes attendent beaucoup plus dans ce domaine, a-t-elle déclaré. Ce n’est pas seulement une question de contributions d’entreprise. Cela nécessite un dialogue plus ouvert sur la culture d’entreprise, des pratiques de recrutement plus diversifiées, et une augmentation du nombre de femmes aux postes de direction. Nous constatons déjà des changements significatifs dans ce secteur ».

Mettre en avant l’aspect social des facteurs ESG est essentiel, a ajouté Amy Bugg. « Les bailleurs de bâtiments doivent prendre en compte les besoins des occupants et leur interaction avec les lieux. Ce n’est pas seulement une question de bâtiment durable et performant. C’est une question d’approche humaniste de l’environnement bâti. »

Un membre de l’auditoire a demandé, « Qu’en est-il du “ G ” de gouvernance?».

Paul Morassutti a répondu : « Si vous êtes à la tête d’une société immobilière publique, soyez assuré que votre conseil d’administration est bien informé de ces problématiques. Même si vous, en tant que chef de la direction, ne prenez pas ces questions au sérieux, votre CA sera là pour vous rappeler leur importance. »

Séduire les locataires, pérenniser la valeur

Beaucoup a été écrit sur l’impact du travail hybride sur la valeur des immeubles de bureaux. Tous les propriétaires au Canada aimeraient voir plus de personnes revenir au bureau. Cependant, en ce qui concerne cette question, les propriétaires ne sont pas en position de contrôle, comme l’a annoncé Paul Morassutti.

« Les entreprises prendront les décisions qui leur semblent les meilleures et les propriétaires n’ont généralement pas beaucoup d’influence sur ces choix. Toutefois, ce que les propriétaires peuvent faire, c’est veiller à ce que leurs bâtiments répondent aux besoins des occupants. À l’heure actuelle, l’un de ces besoins est un bâtiment durable. Et c’est exactement ce que les propriétaires responsables offrent. »

Cela amène certains propriétaires à prendre en compte le rapport coût/ rendement, d’une manière qui est presque similaire aux discussions qui ont eu lieu lors de l’introduction des normes LEED il y a plusieurs décennies.

Lorsque les certifications LEED ont commencé à gagner en popularité, de nombreux propriétaires étaient principalement préoccupés par les coûts

supplémentaires engendrés et les potentielles augmentations de loyer qu’ils pourraient obtenir.

Paul Morassutti a indiqué que cette conversation a rapidement perdu de son importance, car les promoteurs et les propriétaires ont réalisé que certains locataires refuseraient d’occuper des bâtiments non certifiés LEED. Il a précisé que les propriétaires se sont plutôt concentrés sur les loyers plus élevés qu’ils pourraient obtenir grâce à la certification LEED de leurs biens.

« Nous avons tendance à mal interpréter les enjeux ESG aujourd’hui, ce qui n’est pas bénéfique. Finalement, la question est la suivante : voulez-vous posséder un portefeuille économiquement obsolète ou un portefeuille qui demeurera compétitif au cours des deux prochaines décennies? C’est là le véritable enjeu. »

« Essayer de déterminer la valeur accrue de ces choses est une tâche futile. » Trop peu d’espace durable

Le discours dominant dans le monde des affaires aujourd’hui est qu’il y a un excès de bureaux vides sur le marché.

« Ce peut sembler contre-intuitif, mais la réalité est que nous manquons de biens qui correspondent à ce que recherchent les locataires », a souligné Paul Morassutti devant l’auditoire de BOMA Ottawa. « Si le gouvernement fédéral répond à la demande et vise à rendre tous ses bureaux à consommation carboneutre d’ici 2030, nous ne disposons pas d’assez d’espace pour répondre à cette exigence. »

De nombreux bailleurs et investisseurs institutionnels se sont fixés comme objectif de décarboniser leurs portefeuilles d’ici 2030. Paul Morassutti a rappelé que l’échéance se rapproche rapidement. Cependant, le Canada n’a jusqu’à présent décarboné que « peut-être 1 % » de son stock total de bâtiments ».

« À ce rythme, nous sommes en bonne voie pour atteindre nos objectifs d’ici 2070. Il reste donc encore beaucoup de travail à accomplir. »

Le leadership en matière d’ESG

Lorsqu’on lui a demandé quelles entreprises sont des leaders dans le domaine des enjeux ESG, Paul Morassutti a mentionné Prologis, un géant mondial de l’immobilier logistique.

« Les principes ESG et le développement durable ne sont pas simplement des secteurs supplémentaires dans leurs activités. Au contraire, ils sont intégrés dans toutes leurs opérations, tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. Cela inclut les émissions en amont et en aval. Ils font également de la place dans leurs entrepôts à travers le monde pour stocker l’aide humanitaire et héberger les secours en cas de catastrophe. De plus, ils sont activement impliqués au sein des communautés où ils opèrent. »

À l’ère du changement climatique, personne ne veut être perçu comme insensible ou inactif. C’est donc un moment critique pour les bailleurs canadiens.

Louis Karam revient à la maison pour diriger CBRE Québec

Louis Karam, le nouveau directeur général de CBRE pour le Québec, a toujours été bien servi par son fort esprit d’entreprise.

Originaire du Liban, Louis est arrivé à Montréal à l’âge de 11 ans. Après le secondaire, il a étudié à Polytechnique Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en génie électrique et une maîtrise en gestion de projets.

Dès son premier emploi après l’université, Louis a pris en charge la gestion de la construction d’un centre de données. Bien qu’il était encore novice dans le domaine, il a fait preuve d’initiative et s’est rapidement adapté aux exigences de son métier. « Ce fut mon premier contact avec le monde de l’immobilier, se souvient Louis. Je n’avais pas toutes les réponses, mais je travaillais avec créativité et rigueur pour trouver la bonne solution pour mon client ».

Les débuts à CBRE

Après avoir passé cinq ans chez le géant montréalais de l’ingénierie

SNC-Lavalin, Louis Karam rejoint l’équipe des Solutions espaces globales (SEG) de CBRE. Il y a d’abord géré des projets techniques, puis a progressivement gravi les échelons pour finalement diriger les divisions de gestion de projets au Québec et dans l’Est du Canada. Son esprit d’entreprise s’est révélé dans la culture de CBRE.

« Le côté entrepreneurial du secteur immobilier et la manière dont il est valorisé à CBRE ont été des facteurs déterminants dans ma décision de rester dans l’entreprise. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’impliquer dans l’aspect commercial et à travailler en étroite collaboration avec les courtiers. Mon expérience ici m’a permis de comprendre en profondeur le fonctionnement des professionnels de l’immobilier. Cela m’a motivé à faire tout ce qui était en mon pouvoir pour aider mon équipe à mener à bien des projets exceptionnels. »

Des résultats concrets

En 2021, Louis a pris les rênes de CBRE Ottawa en tant que directeur général, gagnant la confiance de son équipe grâce à une approche de leadership centrée sur l’humain. « Je ne venais pas du milieu du courtage et je ne connaissais pas le marché. Cependant, le fait d’être à l’écoute et de m’intéresser sincèrement à mon équipe m’a permis de gagner leur confiance. »

L’année précédente a marqué un record de revenus pour CBRE Ottawa en 25 ans d’existence, reflétant le travail assidu et la collaboration étroite de l’équipe. « Je suis particulièrement fier de cette réalisation, affirme Louis Karam. Tout le crédit revient à nos équipes qui ont travaillé sans relâche et ont dépassé les attentes de nos clients. »

Un retour à la maison bienvenue

Le fait de revenir à Montréal revêt une grande importance pour Louis. « C’est un véritable plaisir de rentrer chez moi et de retrouver un marché que je connais bien », confie-t-il. Le retour à plein temps de Louis à Montréal a été accueilli avec joie par sa famille, sa femme et ses deux garçons. « Ma principale motivation pour revenir à Montréal était de me rapprocher de mes proches, explique Louis. Être absent trois jours par semaine a été difficile pour nous tous. »

Louis continuera de superviser le bureau d’Ottawa tout en recrutant un responsable des ventes pour gérer les activités quotidiennes.

Une équipe montréalaise solide

Louis Karam retrouve ainsi une équipe de professionnels chevronnés à Montréal. Son objectif est d’attirer et de recruter de jeunes talents, tout en favorisant leur développement conformément à la philosophie de CBRE. Il est également enthousiaste à l’idée d’explorer le potentiel de développement de la ville de Québec.

« Je suis impatient de me plonger dans ce nouveau défi et d’aider nos conseillers et nos clients à réaliser leur plein potentiel à travers toute la province », déclare-t-il.

«

Je suis impatient de me plonger dans ce nouveau défi et d’aider nos conseillers et nos clients à réaliser leur plein potentiel à travers toute la province. »

– Louis Karam

CBRE Canada

145 King Street W. Toronto, ON M5H1J8

Louis Karam (ci-dessus), avec Jon Ramscar, président et chef de la direction de CBRE Canada, et l’équipe de courtage de Montréal (à gauche)

La nouvelle équipe de courtage de CBRE offre un service inégalé à Québec

CBRE

Canada

145, rue King Street W. Toronto, ON M5H1J8

Patrick Soucy, William Grenon, Maxime Paquet et Maxime St-Pierre

rejoignent l’équipe CBRE Canada. Voilà qui change la donne pour les services immobiliers de la capitale nationale de la Belle province.

Cette annonce intervient à un moment opportun puisque CBRE s’apprête à ouvrir un nouveau bureau à Place de la Cité, situé sur le boulevard Laurier à Québec.

« C’est une journée importante pour nos clients de Québec, affirme Louis Karam, directeur général de CBRE Québec. Nous avons réuni les meilleurs conseillers immobiliers sous un même toit et nous pourrons désormais offrir notre niveau d’excellence en matière de services immobiliers dans ce qui est souvent considéré comme le marché de l’immobilier commercial le plus négligé au Canada. »

Les nouvelles recrues permettent à CBRE de diversifier sa couverture sur l’ensemble du marché immobilier commercial. « Nous sommes en train de transformer Québec en ville CBRE verte », déclare Patrick Soucy, qui est revenu dans sa ville natale en 2012 pour ouvrir un bureau pour un concurrent dans le domaine des services immobiliers.

Il souligne que son équipe possède une expertise dans la représentation de locataires et propriétaires de bureaux et de locaux industriels, la vente d’investissements, la cession d’immeubles et de terrains, ainsi que la vente et la cession-bail. Au cours des huit dernières années, l’équipe a conclu 600 transactions, représentant un total de 5,7 millions pi² et une valeur de 480 M$.

Un accord parfait

Patrick Soucy et son équipe vont unir leurs forces avec Philippe Lambert, vice-président à CBRE, qui fait partie de l’équipe de courtage de Québec depuis 2015. Ils travailleront également avec une équipe d’évaluation et de services-conseils (ÉSC) à l’avant-garde du marché et une équipe du groupe Financement, Marchés des capitaux (FMC) que CBRE a mis en place l’automne dernier.

La décision de quitter l’entreprise où il a travaillé pendant 17 ans n’a pas été facile. Cependant, il croit que CBRE a « tous les outils nécessaires pour développer notre entreprise et améliorer notre rendement. Philippe a déjà réussi dans la région et l’alliance de nos deux équipes sera idéale ».

William Grenon ajoute : « Nous souhaitons renforcer et développer l’aspect corporatif de notre bureau de courtage à Québec. CBRE est, selon nous, le meilleur endroit pour réaliser cet objectif ».

Le professionnel de l’immobilier souligne également que « la Ville de Québec est l’un des derniers grands marchés canadiens sans une présence importante dans le courtage commercial. La majorité des transactions sont effectuées par les locataires eux-mêmes, sans faire appel au courtage commercial. Ils prennent de grands risques et se privent d’informations cruciales et d’économies de coûts. Nous sommes impatients de changer cette situation ».

Philippe Lambert estime que « CBRE peut désormais offrir une gamme de services plus complète à ses clients, grâce à l’arrivée de l’équipe de courtage de Patrick et à nos équipes d’ÉSC et de FMC existantes. Aucune autre entreprise à Québec ne peut offrir une telle gamme de services. CBRE est véritablement une solution complète ».

« Philippe et son équipe ont fait un travail remarquable pour nous positionner pour le succès à Québec. Maintenant, avec la fusion de ces deux forces, nos clients bénéficieront d’une nouvelle référence en matière de résultats immobiliers », se réjouit Louis Karam.

Investir dans la Ville de Québec

Selon William Grenon, Québec est souvent perçue par les investisseurs comme un petit village ou une banlieue de Montréal. « C’est pour cette raison qu’il était capital pour nous de nous associer à une entreprise qui croit fermement au potentiel de croissance de notre ville et qui se concentre sur son développement. »

Québec ne manque pas d’occasions, la ville s’étant imposée comme

un centre technologique ces dernières années. Le marché industriel a un potentiel énorme. Philippe Lambert a négocié une transaction pour que Immostar construise un centre de distribution de 122 000pi² pour PepsiCo Canada, ce qui constitue la plus grande transaction à Québec en 2023.

Philippe Lambert note également que les investissements privés ont repris dans la ville : « J’ai conclu de nombreuses petites transactions d’investissement récemment, et l’essor du développement multirésidentiel évolue très rapidement ».

« Nous sommes idéalement positionnés pour offrir à nos clients de la Ville de Québec des occasions inédites de tirer parti de ce marché en pleine évolution, conclut Louis Karam. Patrick, William, Maxime Paquet et Maxime St-Pierre apportent une véritable dynamique aux activités que Philippe et son groupe ont établies dans la région de la Capitale-Nationale. »

« J’ai hâte de voir où cette équipe de rêve nous emmènera. »

Maxime Paquet
William Grenon
Philippe Lambert
Patrick Soucy
Maxime St-Pierre

Le tourisme autochtone au service de la réconciliation

Le mois de juin a marqué le Mois national de l’histoire autochtone, mais il est important de soutenir le tourisme autochtone, la préservation culturelle et la réconciliation au Canada tout au long de l’année.

L’Association touristique autochtone du Canada définit une entreprise ou une expérience touristique autochtone comme « une entreprise touristique détenue, exploitée ou contrôlée majoritairement par des membres des Premières Nations, des Inuit ou des Métis, qui démontre un lien et une responsabilité envers la communauté autochtone locale et le territoire traditionnel où l’entreprise est établie ». Il est également important de noter que le tourisme autochtone authentique ne concerne pas les peuples autochtones.

« Le Canada est construit sur des terres autochtones, explique Rebecca Godfrey, de CBRE Conseil en tourisme. Les visiteurs internationaux et nationaux veulent comprendre l’histoire de ce pays et se familiariser avec les connaissances et les traditions autochtones de manière authentique et dans le respect mutuel. »

Alors que les voyageurs sont de plus en plus soucieux de choisir des expériences authentiques, le tourisme autochtone offre une grande variété d’options. Destination autochtone répartit les expériences touristiques autochtones en cinq catégories : Culture et patrimoine, Nature et faune, Arts et artisanat, Expériences culinaires et Réconciliation.

Rebecca met en lumière cinq destinations touristiques autochtones à travers le pays, illustrant la grande variété de cultures, de nations et de traditions.

«

Les visiteurs internationaux et nationaux veulent comprendre l’histoire de ce pays et se familiariser avec les connaissances et les traditions autochtones de manière authentique et dans le respect mutuel. »

– REBECCA

GODFREY CBRE TORONTO

Culture et patrimoine : Métis Crossing, Alberta

Métis Crossing, le centre d’interprétation culturelle Métis de l’Alberta, partage les histoires des Métis par le biais d’activités immersives telles que des danses traditionnelles, des visites guidées de la faune et de la flore et des promenades en canoë le long d’une route historique de la traite des fourrures. Les visiteurs peuvent séjourner au chalet, dans des dômes pour observer le ciel ou dans des tentes de trappeur et déguster des plats métis préparés à partir d’ingrédients récoltés localement, tels que les baies d’amélanchier, les baies de camerise et le bison.

Métis Crossing adopte une approche durable du tourisme en façonnant ses pratiques autour d’un lien profond avec la terre, garantissant ainsi la préservation de son patrimoine pour les générations futures. Les installations de permaculture permettent de réutiliser l’eau des systèmes de drainage du site pour faire pousser des plantes traditionnellement utilisées par les populations Métis.

Un projet de ferme solaire permettra de compenser la consommation d’électricité de la Métis Nation of Alberta et de générer des retombées économiques pour la communauté, les revenus soutenant le développement durable local et les initiatives sociales. « Métis Crossing est un excellent exemple de tourisme régénératif, qui s’appuie sur la gestion traditionnelle de la terre par les autochtones et sur le soutien des communautés locales, indique Rebecca. Les peuples autochtones devraient être considérés comme des leaders dans ce domaine. »

Nature et faune : Aski Holistic Adventures, Saskatchewan

Aski Holistic Adventures propose des aventures en pleine nature tout au long de l’année le long du delta de la rivière Saskatchewan. Michela Carriere, guide Cree-Métis, partage ses connaissances du territoire à travers des promenades à la découverte des plantes médicinales, des excursions en canoë, l’observation des oiseaux et des ateliers de thérapie par la nature. Les excursions ont pour but de favoriser la guérison spirituelle, émotionnelle et physique, ainsi que la transformation.

Pour Rebecca, « les visiteurs peuvent s’inspirer de la sagesse ancestrale qui intègre la nature et le bien-être depuis des siècles. En expérimentant les modes de vie autochtones en présence de guides issus de ces communautés, les visiteurs ont la possibilité de développer un lien plus profond avec les territoires et son peuple. »

Arts et artisanat :

Manito Ahbee, Manitoba

Voyage Manitoba est un excellent exemple d’organisation touristique canadienne travaillant avec des partenaires autochtones pour inviter les visiteurs à s’immerger dans des expériences touristiques authentiques conduites par des autochtones. L’une de ces expériences est Manito Ahbee, un festival annuel organisé sur le site sacré du même nom, où les premiers peuples de l’île de la Tortue (Amérique du Nord) se réunissent depuis des millénaires.

Le festival réunit les résidents et les visiteurs pour honorer la culture et les enseignements autochtones à travers des événements tels qu’un pow-wow, un marché d’art et de marchandises autochtones locales, des projections de films autochtones et une course de relais à cheval. « Le festival Manito Ahbee nous apprend que l’art rassemble les gens et contribue à préserver la culture et le patrimoine autochtones», décrit Rebecca. Selon ses créateurs, le site sur lequel il se déroule est « reconnu et honoré par les peuples autochtones de toute l’Amérique du Nord comme un lieu sacré pour tous les peuples ».

Réconciliation : Woodland Cultural Centre, Ontario

Le Woodland Cultural Centre (WCC) est situé sur le site de l’ancien pensionnat Mohawk Institute de Brantford, qui a fermé ses portes en 1970. Le WCC met en lumière l’histoire du peuple Hodinohsho:ni des forêts de l’Est et préserve la langue et le patrimoine autochtones grâce à des événements, des ateliers et un musée contenant plus de 50 000 artefacts. Il propose également une visite virtuelle de l’ancien pensionnat, avec des informations sur ses 140 ans d’histoire et les témoignages de cinq survivants.

« Les tombes anonymes découvertes dans tout le pays montrent clairement qu’il est urgent que nous nous engagions tous dans la voie de la réconciliation, souligne Rebecca. Le WCC rend accessible à tous l’écoute des récits des survivants des pensionnats et l’hommage à ceux qui sont décédés. »

Expériences culinaires : Red Bank Lodge, Nouveau-Brunswick

Le Red Bank Lodge est un gîte en rondins appartenant à des autochtones, qui surplombe la rivière Miramichi et est relié à deux sites historiques nationaux mettant en valeur l’héritage culturel du peuple Mi’kmaq de Metepenagiag. Les visiteurs du Red Bank Lodge peuvent participer à des excursions guidées de pêche au saumon de l’Atlantique, observer la faune et la flore, faire des promenades en raquettes en hiver et fabriquer du pain traditionnel. Ils peuvent également déguster la cuisine autochtone locale, notamment du gibier, des têtes de violon, de la bannique et du thé à base de feuilles de théier. « Les enseignements autochtones nous montrent que les expériences culinaires traditionnelles sont fondées sur un profond respect de la terre », ajoute Rebecca.

Le tourisme au service de la réconciliation

Les entrepreneurs, les artistes et les communautés autochtones jouissent souvent d’une plus grande prospérité économique grâce au tourisme autochtone. Les communautés peuvent commencer à guérir et à se réapproprier leurs traditions en partageant leurs histoires et leur culture grâce au tourisme autochtone, qui joue ainsi un rôle important dans la préservation, la revitalisation et la réconciliation culturelles.

Les communautés autochtones du Canada ne sont pas les seules à tirer parti du tourisme pour faire connaître leurs traditions. La culture Māori fait désormais partie intégrante de l’expérience touristique de la Nouvelle-Zélande. Tourism Australia s’est associé à Reconciliation Australia pour élaborer un plan d’action en faveur de la réconciliation afin de soutenir le tourisme autochtone local. Enfin, Discover Aboriginal Experiences promeut plus de 200 expériences touristiques dirigées par des Aborigènes dans toute l’Australie.

« Il ne s’agit pas seulement d’offrir des expériences authentiques aux voyageurs, conclut Rebecca. Il s’agit de soutenir les communautés autochtones, de préserver et de revitaliser leurs héritages culturels et de participer à la réconciliation. Le tourisme autochtone authentique a le potentiel d’être un puissant outil de changement. »

Des salles de cours aux salles de conférence : rencontrez 5 stagiaires d’été à CBRE

Chaque été, CBRE Canada a le plaisir d’accueillir une nouvelle cohorte de stagiaires passionnés, désireux d’approfondir leurs connaissances en immobilier commercial à travers des expériences pratiques.Ces jeunes individus sont dotés de talents, débordent de motivation et sont prêts à laisser une empreinte notable. Nous avons eu l’occasion de discuter avec cinq des stagiaires de cette année pour connaître leurs aspirations pour cet été ainsi que leurs plans futurs.

Lucas Cox VANCOUVER

Lucas Cox a manifesté un intérêt pour l’immobilier commercial à la suite de son expérience de travail estivale chez un promoteur. Cette expérience lui a permis d’apprécier sa ville natale sous une perspective différente, en explorant les bâtiments commerciaux et leur genèse. Aujourd’hui, en tant qu’étudiant en quatrième année d’économie et de commerce à l’Université de Colombie-Britannique, il se consacre à acquérir autant d’informations que possible lors de son stage à CBRE Vancouver. « Mon père est un entrepreneur, donc l’idée d’être mon propre patron m’a toujours attiré, explique Lucas. Et le courtage offre cette possibilité ».

Auparavant, Lucas a fait preuve d’indépendance en travaillant comme animateur dans les clubs de Vancouver. Cet été, il aspire à renforcer son esprit entrepreneurial en accumulant de l’expérience pratique dans le courtage, en se familiarisant avec divers types d’actifs et en établissant des relations avec des professionnels de l’industrie. Déterminé, discipliné et enthousiaste, il est prêt à démarrer sa carrière à CBRE.

Jessica Kouleas RÉGION DE WATERLOO

Jessica Kouleas est un visage familier à CBRE. Ayant récemment obtenu son diplôme de l’Université de Guelph où elle a étudié l’immobilier tout en jouant au hockey universitaire, elle revient pour son troisième été avec CBRE dans la région de Waterloo. Jessica a découvert les perspectives de carrière dans l’immobilier commercial lors d’une présentation faite par Dean Mariani, un courtier en location de bureaux, dans l’une de ses classes il y a quelques années. Elle a été immédiatement séduite par l’aspect humain du métier et a depuis suivi une formation pour devenir représentante commerciale. « Mon objectif est d’aider les entreprises à réaliser leur vision », déclare-t-elle.

Cet été, Jessica est impatiente de tisser des liens et de travailler en étroite collaboration avec les courtiers sur des transactions, de leur conception à leur conclusion. Elle prévoit d’obtenir sa licence de courtière, avec l’espoir de faire son entrée sur le marché en septembre.

Rhidita Abdur MONTRÉAL

Récemment diplômée du programme d’administration des affaires de HEC Montréal, Rhidita Abdur envisage une carrière dans l’immobilier, suivant ainsi les traces de sa famille. Bien que ses parents aient travaillé dans l’immobilier résidentiel, Rhidita s’est trouvée attirée par le côté commercial de ce secteur au fur et à mesure qu’elle grandissait. Après un semestre d’échange à Bordeaux en France, elle est revenue motivée à s’impliquer activement et a rejoint le comité immobilier de son université. Elle a même participé aux Jeux immobiliers de Concordia 2024, où son équipe a remporté la victoire dans la catégorie des cas complexes.

Actuellement, Rhidita passe son été à travailler avec l’équipe de recherche de CBRE Montréal. Elle espère y approfondir sa compréhension de l’industrie immobilière et se familiariser avec des projets innovants à usage mixte. « Mon objectif est d’apprendre autant que possible et de contribuer à la création de rapports de pointe sur le marché, que j’ai souvent utilisés comme références pendant mes études universitaires », explique-t-elle. En plus de cela, Rhidita se prépare pour passer l’examen d’analyste financière agréée en novembre.

Alex Falardeau

OTTAWA

Maren Dietl TORONTO CENTRE

Étudiante en troisième année du programme Médias, information et culture technologique à l’Université Western, Maren Dietl apporte une perspective fraîche à l’équipe de CBRE au centre-ville de Toronto. Elle est déterminée à se plonger dans tous les aspects de l’immobilier commercial et à apprendre des experts de CBRE, avec une attention particulière pour le secteur du commerce de détail. « Ce domaine allie mon intérêt pour le marketing et la publicité avec mon amour pour le magasinage, explique Maren. Découvrir un secteur qui me passionne déjà dans le contexte de l’immobilier renforce ma curiosité pour celui-ci. »

Au cours de son séjour à CBRE, Maren s’est déjà familiarisée avec le jargon de l’immobilier commercial et a appris à naviguer dans un secteur majoritairement masculin. Maren ne craint pas l’inconnu; elle a même prévu de participer à un échange à Perth, en Australie, pour l’année universitaire à venir. Bien que ses objectifs de carrière ne soient pas encore clairement définis, Maren est convaincue que son stage à CBRE la rapproche de son futur métier.

Alex Falardeau a un parcours professionnel varié qui inclut le rôle de professeur de gymnastique et de parkour pour enfants. Cependant, travailler dans l’immobilier commercial est une toute nouvelle expérience pour lui. En tant qu’étudiant de deuxième année en études culturelles et technologiques à l’Université de Guelph, Alex a rejoint CBRE Ottawa pour élargir ses compétences. « CBRE offre des débouchées dans une variété de marchés, indique-t-il. C’est un lieu idéal pour nouer des relations et explorer de nouveaux horizons. » Dans son rôle de stagiaire en recherche, Alex a principalement travaillé sur la mise à jour des plans d’empilement locaux (des bases de données qui indiquent quelles entreprises occupent quels bâtiments) et la collecte de données supplémentaires sur le marché. Cependant, il est toujours ouvert à tout nouveau projet qui se présente. Il a hâte d’explorer sa ville natale d’Ottawa du point de vue de l’immobilier commercial cet été. Bien qu’il n’ait pas encore défini ses plans de carrière, Alex est convaincu que ce stage lui offrira une perspective plus large sur ses options futures.

Selon ces cinq stagiaires, l’avenir

du secteur immobilier commercial à CBRE Canada semble prometteur.

Comment Nikki Poole de CBRE a réussi à se faire une place dans le secteur immobilier à Terre-

Neuve-et-Labrador

Il y a 16 ans, Nikki Poole, de CBRE, a quitté l’Ontario pour s’installer à Terre-Neuve, s’aventurant dans l’inconnu. Cependant, loin d’être découragée, elle a saisi cette occasion nouvelle pour établir des relations, affiner ses compétences et se faire une place au sein de la communauté très unie de l’immobilier commercial de Terre-Neuve.

Aujourd’hui, Nikki est la récente lauréate du Prix des présidents de BOMA Terre-Neuve, une distinction qui reconnaît son rôle crucial dans la communauté locale et l’industrie immobilière.

Nikki dirige les opérations de CBRE à St. John’s, aux côtés de Jerry O’Neill et Olivia Martin. Elle se spécialise dans la représentation des bailleurs et des locataires de bureaux, d’immeubles industriels et de commerces de détail. Basée dans le nouveau bureau de CBRE situé sur le front de mer de St. John’s, sa mission est d’aider ses clients à saisir les meilleures affaires à travers la province.

« Je suis fière d’être reconnue comme une personne qui répond toujours au téléphone et qui aide les gens, déclare Nikki. C’est particulièrement gratifiant pour moi, car je ne suis pas originaire d’ici. J’ai dû travailler dur pour construire mon réseau et me faire un nom. »

Faire les choses autrement

En déménageant à Terre-Neuve en 2008, Nikki a dû s’adapter à de nouvelles méthodes de travail. « Faire des affaires à Terre-Neuve est différent de toutes les autres régions du Canada, explique-t-elle. Il y a ici des défis

logistiques uniques, comme des coûts de construction plus élevés et une disponibilité limitée des produits. »

En outre, Nikki, qui est diplômée de l’Université du Nouveau-Brunswick, a découvert que travailler sur un marché plus petit lui offrait un sentiment de camaraderie et de soutien mutuel qu’elle n’avait pas connu ailleurs. « Notre communauté d’affaires est petite, mais exceptionnelle. Tout le monde se connaît, ce qui rend les événements de la Chambre de commerce parfois plus amusants que les soirées privées. Cela nous permet également de mieux servir nos clients, car nous savons toujours qui contacter pour faire avancer les choses. »

Nikki a dû mettre en avant son expertise dans différentes catégories d’actifs.

« Un jour, j’aide les détaillants du coin à trouver des locaux, le lendemain, je négocie des contrats de bureaux pour le compte de grandes entreprises. Cela apporte une variété bienvenue dans mon travail. »

« Je reste toujours attentive à chaque mouvement, chaque coup de pelle et chaque ouverture de magasin. Chaque secteur est si vaste qu’il est essentiel d’être curieux et de poser de nombreuses questions pour réussir ici. »

Coup d’œil sur St. John’s

Le marché de l’immobilier de bureau à St. John’s a enregistré un taux de disponibilité de 20,8 % au premier trimestre de 2024, les propriétés de banlieue de catégorie A présentant le taux le plus bas de tous les segments, à 9,0 %. Cependant, Nikki souligne que la tendance commence à changer pour les immeubles de bureaux du centre-ville. « Au cours de la dernière année, nous avons remarqué un regain d’intérêt pour le centre-ville de St. John’s. Les chefs d’entreprise reconnaissent de plus en plus la valeur de la dynamique et des commodités offertes par le centre-ville », dit-elle.

Le bureau local de CBRE a récemment accompagné TechnipFMC, une société pétrolière et gazière, dans son installation dans un espace de 13 000pi² au centre-ville. Plusieurs autres grands locataires ont suivi cet exemple, créant une situation d’exode vers la qualité pour les entreprises cherchant à s’installer dans les bâtiments de banlieue abandonnés par ces groupes.

Le taux de disponibilité industrielle à St. John’s a atteint 11,4 % à la fin de 2023, avec une disponibilité quasi nulle pour les entrepôts de catégorie A.

« La majorité du stock restant est obsolète et aucune construction spéculative n’est en cours. Les promoteurs industriels devraient envisager notre marché, car il regorge de débouchées », ajoute-t-elle.

Le secteur du commerce de détail à Terre-Neuve prospère, comme le décrit Nikki à travers l’abondance de transactions locales à St. John’s et ses environs. À l’image du reste du Canada atlantique, les marchés tertiaires de Terre-Neuve suscitent l’intérêt des détaillants, notamment ceux des restaurants à service rapide.

Nikki a contribué à l’expansion de Dairy Queen sur l’île en ouvrant un nouvel emplacement à Grand Falls-Windsor en avril, et avec deux autres magasins en construction à Corner Brook et Gander. Selon elle, « TerreNeuve est un marché en pleine croissance, ce qui en fait un lieu idéal pour les franchisés hors province désireux de s’y établir ».

Projets et croissance en mer

Nikki est optimiste quant à l’avenir économique de la province. En janvier, la population de Terre-Neuve-et-Labrador a atteint 540 552 habitants, un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis 1998. « Nous observons une augmentation de l’immigration, ainsi qu’une rétention plus efficace des nouveaux Canadiens qui choisissent de s’installer ici. Les gens commencent à reconnaître les attraits d’une vie à Terre-Neuve. Par une belle journée ensoleillée, il n’y a pas de meilleur endroit pour vivre à la campagne. »

Un autre projet prometteur est celui de World Energy GH2, appelé Nujio’qonik, qui vise à transformer le vent en hydrogène sur la côte ouest de Terre-Neuve. Bien que le projet en soit encore au stade de la planification, le Canada a déjà signé un accord avec l’Allemagne pour établir un corridor transatlantique d’approvisionnement en hydrogène. « Ce projet stimulera la croissance économique, créera de nombreux emplois et générera des occasions dans le secteur de l’immobilier commercial, se réjouit Nikki. C’est une excellente nouvelle pour notre marché. »

« Faire des affaires à Terre-Neuve est différent de toutes les autres régions du Canada. Nous sommes en mesure d’aider les clients à surmonter les défis et à trouver les bonnes affaires sur ce marché. »
-Nikki Poole

Préparer l’avenir

Nikki ne doute pas de l’avenir de l’immobilier commercial à Terre-Neuveet-Labrador. Elle a observé une augmentation des ventes de terrains, de bâtiments et d’investissements. Selon elle, le marché local connaîtra une croissance avec le début des travaux sur le projet d’hydrogène en mer et le maintien de l’optimisme dans le secteur pétrolier et gazier. Elle aspire à continuer à développer les activités de CBRE et à augmenter la présence de son équipe dans l’ensemble de la province. Nikki envisage aussi de faire une incursion dans le marché multirésidentiel. « Il y aura une hausse des constructions dans le domaine des appartements et des logements, ce qui représente des perspectives pour nous de mieux répondre aux besoins de nos clients dans ce secteur. »

« Notre équipe fait partie d’une communauté immobilière locale très soudée, tout en bénéficiant de l’accès au réseau mondial de ressources de CBRE. Les clients souhaitant s’installer à Terre-Neuve sont invités à nous contacter — nous sommes en mesure de les aider à surmonter les défis et à trouver les bonnes affaires sur ce marché. »

TERRE-NEUVE

Nikki Poole qui reçoit le Prix des présidents de BOMA Terre-Neuve.

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