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SANDRA LIENERS

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THIERRY CORONA

THIERRY CORONA

Artiste de la mémoire et de l’instant

Université des Arts appliqués à Vienne, Accademia di belle Arti à Florence, School of visual arts à New York, Schloss Laudon à Vienne, Sandra Lieners multiplie formations et expériences diverses. Elle est entre-temps revenue au Luxembourg où ses œuvres font partie de diverses collections publiques et privées. Le travail de la jeune artiste a pris de l’envergure et se déploie actuellement sur de grands formats. Ses œuvres captivantes, inspirées de photos, mélangent scènes réelles et scènes abstraites. Sandra se dit fascinée par la vitesse, par les images que l’on peut observer en regardant à travers la fenêtre d’une voiture, ces visuels captés par hasard. Elle a cette volonté d’éterniser la mémoire «comme un screenshot de la vraie vie». Les histoires de ses peintures sont vagabondes, pleines d’émotions, de situations, de personnes, de trajets… Avec cette sensation de possible qui permet au spectateur de projeter ses propres histoires, cela reste dans l’indéfini. «Je préfère poser une question que donner une réponse.» Les voyages sont ainsi pour Sandra une source d’inspiration. «Ils sont un moyen de me porter au bout de ce qui est habituel pour entrer dans un nouvel univers.» Un dialogue passionnant s’ouvre alors entre l’œuvre, l’artiste et l’observateur qui s’interroge sur les notions, de netteté et de flou, d’illusion et d’interprétation. Nominée au prix de la révélation au salon du CAL (Cercle Artistique Luxembourgeois) en 2017, elle obtient en 2018 le prix Pierre Werner à ce même salon. Elle combine les images et les monte dans des configurations formelles héritées des collages cubistes et dadaïstes, mais comme vues à travers les lunettes du pop art. Sa virtuosité technique, lui permet de glisser, avec brio, de la figuration vers l’abstraction. L’artiste tente, par les résidus de sa peinture, de casser les mythes de la création et de rendre hommage au processus créatif. Le spectateur est plongé dans l’univers d’une peinture à la fois précise et illusionniste. Des instants éphémères de ses voyages, confrontés à l’exposition du «résidu accidentel de la création, qui connaît une plus-value du simple fait de sa reconnaissance comme œuvre d’art», note l’artiste.

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En 2019, les œuvres de Sandra Lieners seront visibles à la galerie Schlassgoart en duo avec celles de Roland Schauls à partir du 22 novembre.

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