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Coopérative de producteurs de café
Petite D Finition Technique
Une coopérative de petits producteurs est similaire à une forme d’association ou fondation par laquelle traverse l’économie sociale et solidaire entre chaque planteur.
LES PETITS PRODUCTEURS SE DIVISENT EN DEUX GROUPES :
Groupe
Selon l’importance des kilos de café vert dans une plantation, le petit producteur peut travailler de façon autonome avec les revendeurs sans intermédiaire fixe. C’est le petit producteur qui fixe son prix à l’acheteur, comme nous. Il est indépendant dans son travail, et dépendant de son fruit caféier. L’indépendance comprend aussi l’acquisition de toutes les machines de tri des cerises de café, les machines à traitement, les coûts de l’eau ou encore l’électricité. Tous ces coûts sont à la charge du petit producteur lorsqu’il travaille seul. En prenant en compte le café de haute qualité provenant des hautes altitudes, la variété produite ainsi que tous les coûts engendrés chez lui, le petit fermier réajuste ses prix aux revendeurs.
Le second groupe consiste à regrouper plusieurs dizaines de petits producteurs ne pouvant pas assurer les finances de leur plantation en raison de leur petit terroir, variété, complexité, pays. Donc, des dizaines de producteurs se réunissent pour créer ce qu’on appelle une Coopérative de Petits Producteurs. Ensemble, ces derniers réalisent des projets autour du café, répondent à leurs besoins sociaux, économiques et culturels dans une coopérative dont l’organisation est entièrement démocratique. Contrairement à l’indépendant cultivateur, c’est la coopérative qui fournit tous les instruments de traitement, les stockages et les machines de tri.

AU CŒUR D’UNE COOPÉRATIVE
Dans une coopérative de café, nos petits producteurs apportent leur café et proposent un prix. Le prix se définit par le directeur général de la coopérative qui est élu par 7 producteurs dont la voix compte.
Saviez-vous que mondialement et dans tous secteurs confondus (café, thé, sucre, cacao…), il y a plus de 279 millions de personnes travaillant dans une coopérative ?
Les Avantages
La coopérative de café offre plusieurs avantages aux petits producteurs. Ces derniers travaillent en très haute altitude avec très peu de terrain de production, ils obtiennent alors du matériel pour cultiver leurs produits, de la maintenance ou encore du stockage pour leur café pour ceux qui n’ont pas de locaux. Ce n’est pas tout, les petits producteurs créent un lien familial entre eux et se soutiennent dans leur production, dans leur économie et leurs cultures. Les coopératives existent pour maintenir des conditions de vie adaptées ainsi que des prix équitables en recevant en échange des produits de haute qualité.
QUI COMPOSE LA COOPÉRATIVE ?
Généralement, une coopérative de petits producteurs est créée par eux-mêmes. Ce sont ces derniers qui choisissent le directeur général de l’équipe et leurs 7 représentants. C’est le directeur général qui détermine le prix de vente des cafés. Ce sont les petits producteurs qui décident de la variété qu’ils produisent et qui choisissent si leur grain sera bio ou non.
Imaginons la scène : Un petit producteur de café de spécialité se rend dans une coopérative de son village pour y devenir membre. Il y apporte son café (nous comptons en sacs entre 30 et 100 kilos selon les récoltes et variétés). Après concertation, le petit producteur rejoint la coopérative et ils décident tous ensemble du prix que celui-ci emportera en échange de son sac.
COMMENT SAVOIR SI LE CAFÉ EST DE QUALITÉ À CHAQUE APPORT ?
A noter qu’à chaque apport de sac dans la coopérative, celui-ci est contrôlé en amont : qualité, kilo, récolte, produits… Tout est passé à la loupe. Après examen, la coopérative décide si le café est bon pour être sur le marché. Dans le cas contraire, si le planteur n’a pas fourni la qualité de café habituelle promise aux clients, son produit ne sera pas accepté.
La production de café dépend principalement des petits fermiers appelés aussi paysans qui sont experts de leurs produits. En collaborant avec des coopératives, cela leur permet de pouvoir agir sous forme de « présidents » de leur propre café, et ainsi d’avoir une liberté d’agir comme « guide » au sein de la région pour un développement social, économique, culturel et surtout… local.