ÉCRIT PAR MYRIAM ALLIER ILLUSTRÉ PAR VALÉRIE DENEUFCHÂTEL
Ombeline a perdu une dent







Jésus dans ta vie c’est …



laadaptéeLectureà dyslexie

comprendre que tu as besoin d’un cœur nouveau !




ÉCRIT PAR MYRIAM ALLIER ILLUSTRÉ PAR VALÉRIE DENEUFCHÂTEL
Ombeline a perdu une dent



Jésus dans ta vie c’est …

comprendre que tu as besoin d’un cœur nouveau !
Lecture adaptée à la dyslexie
Pour la première fois, nous avons choisi d’utiliser la police “Dyslexie”. Elle a été conçue par un graphiste lui-même dyslexique pour améliorer le confort de lecture. Grâce à des lettres plus lourdes à la base, des formes distinctes et des espacements adaptés, cette typographie réduit l’inversion, la confusion et le saut de lignes fréquents chez les lecteurs dyslexiques. Elle permet ainsi une lecture plus fluide et moins fatigante, tout en restant agréable pour tous. Un petit coup de pouce pour que chacun puisse profiter pleinement de l’histoire — petits ou grands lecteurs !
Nous serions très heureux d’avoir vos retours sur cette initiative. N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse : info@blfeditions.com
Les éditeurs remercient chaleureusement toutes les relectrices pour leur précieuse collaboration à cet ouvrage : Claudine, Viviane, Ludvine et Nathalie.
Ombeline a perdu une dent • Myriam Allier et Valérie Deneufchâtel © 2025 • BLF Éditions • www.blfeditions.com
Rue de Maubeuge • 59164 Marpent • France
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés.
Illustrations : Valérie Deneufchâtel
Mise en page : BLF Éditions
Imprimé en République tchèque par Finidr
Le texte biblique de la page 1 est tiré de la Bible version Segond 21. Le texte biblique de la page 32 est tiré de la Bible version Parole de Vie. Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.
ISBN 978-2-38657-131-2 relié
ISBN 978-2-38657-132-9 numérique
Dépôt légal 4e trimestre 2025

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »
2 Corinthiens 5.17

Aujourd’hui, c’est mercredi.
Et comme tous les mercredis, Ombeline n’a pas école.
D’habitude, Ombeline aime beaucoup rester à la maison et jouer avec Violette, sa petite sœur.
Mais pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, Ombeline boude.

Cette journée a très mal commencé : Violette est venue sauter sur son lit en chantant à tue-tête.
Ensuite, Papa a ouvert trop grand les rideaux et le soleil l’a éblouie d’un coup.

Au petit déjeuner, Maman a insisté pour qu’elle termine sa tartine à la confiture, et Ombeline déteste ça, la confiture.
En plus, cette vilaine dent qui bouge l’empêche de croquer.
Cette journée est trop nulle. Ombeline boude.

TOC TOC …
Quelqu’un frappe à la porte de sa chambre.
Ombeline bougonne un « non », mais la porte s’ouvre déjà en couinant. C’est Violette.

— Beline, viens zouer avec moi ! Ze suis une princesse ! , dit Violette en faisant voler les bords d’une magnifique robe rose à paillettes, beaucoup trop grande pour elle.

D’ordinaire, Ombeline aurait crié : « Oooh, vous êtes splendide, Majesté ! » et aurait couru se déguiser, elle aussi. Mais pas cette fois. Cette fois, les sourcils d’Ombeline se froncent, menaçants.

Elle serre les poings et sent une rage terrible monter, monter, monter… et elle explose : — C’est MAAAA ROBE !!!!!!!
Et elle tire, tire si fort sur le joli tulle brillant, qu’il se déchire.

Violette hurle et se met à pleurer. Maman accourt. En la voyant entrer dans la chambre, furieuse, Ombeline essaie de se contenir, mais sa colère est trop forte. Maman aussi a l’air très en colère.

— Ombeline ! Va jouer dehors, je ne veux plus te voir ! Tu es in-su-ppor-table !
Maman montre le jardin du doigt, excédée, et Ombeline obéit, vexée.

En retournant à la cuisine, Maman s’efforce de se calmer. Par la fenêtre, elle regarde sa petite Ombeline : elle a l’air si fâchée ! Le cœur serré, elle pense à ce verset : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. » C’est parfois si dur de vivre comme une nouvelle créature, songe-t-elle.

De son côté, Ombeline bouillonne.
— Vous êtes trop nuuuls , marmonne-t-elle en écrasant de petites mottes de terre avec ses bottes.
Vous êtes tous trop nuls. C’était MA robe ! C’est pas juste !