


Au moment où tout le monde fait sa sieste après le repas de midi, elle est là, tête en bas, faisant la chandelle, dans cette position qui, bien qu’inconfortable, lui procure une sensation de force et de pouvoir.
Elle se plaît à contempler sa chambre et ce qui l’entoure sous cet angle.

Elle avait l'impression d'être un géant parce que, dans cette étrange position, le “ciel” était là, à sa portée, au niveau de sa tête et le sol était à la place du ciel.



Sous cette perspective, la chambre n'était pas seulement son lieu de repos, mais devenait bien plus: un refuge, une salle où se développaient toutes ses fantaisies, le grenier où chaque pensée ou idée trouvait sa place.
