Le Sommet - décembre 2019

le LE JOURNAL DE L’INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DES STATIONS DE SKI

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VOL. 13 NO 1

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DÉCEMBRE 2019

STATIONS DE SKI :

une expérience de plus en plus connectée

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Rapide, efficace et fiable à partir de -1°Celsius

Mot du président Tout comme les autres secteurs d’entreprises qui veulent assurer leur pérennité, les stations de ski se tour­ nent de plus en plus vers de nouvelles technologies pour demeurer, elles aussi, performantes et plus compétitives. Les hautes technologies développées pour les stations constituent d’ailleurs le principal sujet de cette édition du Sommet 2019.

Mais comment choisir le bon équipement, le bon logiciel, le bon fournisseur, le bon service parmi l’ensemble des multiples propositions offertes sur le marché? Ce sont toutes ces questions qui nous ont motivés, au printemps dernier, à recruter un nouveau chargé de projet aux technologies de l’information. Il s’agit de Mathieu Masse, qui est vite devenu une ressource bénéfique à notre organisation.

L’année 2019 aura justement été une année riche en investissements dans les stations de la province. Grâce, entre autres, au soutien financier du gouvernement du Québec, plus de 78 M$ ont été injectés pour de nouvelles remontées mécaniques, de nouveaux systèmes de gestion, des systèmes de fabrication de neige plus performants, l’installation de systèmes RFID et autres. Un indice qui nous démontre que la santé financière de nos stations se porte mieux.

Malgré tous ces nouveaux équipements technologiques qui viennent rehausser l’expérience client, la qualité de la neige demeure le principal élément qui permet d’accroitre l’achalandage dans les stations. Les grands froids de ce début de saison 2019-2020 ont permis de produire intensivement de la neige avant le temps des fêtes et d’offrir aux amateurs de ski une qualité de produit exceptionnelle pour cette période névralgique. En tenant compte des changements climatiques, serons-nous en mesure de fabriquer de la neige avec des scénarios identiques dans le futur? N’y aurait-il pas une façon d’adapter nos méthodes d’enneigement pour produire davantage à moindre coût, sur un autre horizon temporel? Ne pourrait-on pas nous inspirer des stations voisines au Vermont où la fabrication de neige s’effectue jusqu’en mars?

Aujourd’hui, le concept d’innover ne se limite pas qu’en matière d’acquisitions de nouvelles technologies. Innover, c’est surtout avoir la capacité d’adapter nos méthodes et nos procédés pour garantir la meilleure expérience aux skieurs et aux planchistes qui visitent nos montagnes. Et la qualité de la neige arrive encore au sommet des meilleurs outils de vente de notre industrie. Les investissements réalisés récemment dans les stations de ski du Québec démontrent que nous sommes collectivement sur la bonne voie.

Sommaire 3 Mot du président-directeur général 4 Des stations de ski de plus en plus connectées

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im Savoie K Une gestionnaire de la relève hors pair

12 Les avantages de la

tarification dynamique

14 ASSQ, déjà 40 ans!

15 Serge Couture : un créateur

de skieurs qui laisse ses traces depuis 50 ans

16 Prix d’excellence 2019 18 Pascal Dallaire

Un chef qui révolutionne la cuisine du groupe Les Sommets

20 Prix Réal Boulanger 2019 -

Greg McCullough, un gestionnaire dévoué depuis plus de 40 ans

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Mon premier hiver au Québec

24 Avoir des pistes homologuées, est-ce que ça rapporte?

26 La cybersécurité s’invite sur les pistes

28 Quoi de neuf dans les stations du Québec?

Bonne saison à tous!

Yves Juneau Président-directeur général

RÉDACTION EN CHEF Claudine Hébert PUBLICITÉS Sophie Leblanc-Leroux

RÉDACTION Claudine Hébert Roger Laroche

GRAPHISME Absolu communication Bureau de Victoriaville www.absolu.ca 819 752-8888 1347, rue Nationale, Terrebonne (Québec) J6W 6H8 Téléphone : 450 765-2012 • Télécopieur : 450 765-2025

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Claudine Hébert

Destination Owl’s Head apprivoise la technologie RFID pour une deuxième saison consécutive.

PHOTO : OWL’S HEAD

Journaliste

Des stations de ski de plus en plus connectées Les cartes RFID téléchargeables, les bornes d’impression pour les billets de ski, les GPS dans les dameuses, les capteurs dans le sol qui déclenchent les systèmes d’enneigement… c’est au tour des stations de ski d’entrer dans le virage de la haute technologie. Et peu importe la taille du domaine skiable qui entame la manœuvre, le principal objectif s’avère le même pour tout le monde : rehausser l’expérience client. « S’il y a une techno populaire ces temps-ci dans l’industrie du ski, c’est bien le système de contrôle d’accès RFID », signale Mathieu Masse, chargé de projet des technologies de l’information à l’Association des stations de ski du Québec. Il ajoute que c’est une technologie dont il a été beaucoup question lors du Mountain Technology Symposium, présenté à Jay Peak, au Vermont, en octobre dernier.

De même taille qu’une carte de crédit munie d’une puce, cet outil de radio-identification est déjà utilisé dans plus de 1900 stations de ski

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Dominé par les entreprises autrichiennes SKIDATA et TeamAxess, le marché des systèmes RFID prend ses aises dans les stations européennes depuis déjà vingt ans.

Au Québec, la technologie commence à s’implanter lentement, mais sûrement. Le Massif de Charlevoix, Camp Fortune, Sommet SaintSauveur et Bromont, montagne d’expériences ont maintenant le leur.

Même chose pour Destination Owl’s Head qui a le sien, y compris Mont Rigaud, Mont Adstock, Mont Blanc et Le Valinouët qui entament leurs premiers essais cette saison avec le système fourni par la société montréalaise Connect&Go. Cette PME s’est d’ailleurs fait connaître partout dans le monde avec ses bracelets d’identification remis aux 12 000 athlètes et entraîneurs aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, en 2018.

Un outil aux multiples bénéfices

Meilleure gestion de la billetterie, gestion de l’affluence et réduction de la fraude aux remontées mécaniques, diminution des temps d’attente au service à la clientèle… les avantages et les bénéfices que promet cette solution sont multiples. « C’est très emballant d’avoir accès à cette nouvelle technologie », soulève d’emblée Charles Jolicoeur, directeur général de Mont Rigaud. Il ajoute qu’en plus de réduire les temps d’attente qui nuisent à l’expérience des clients, sa station va bénéficier de données précieuses sur le comportement des invités à la montagne. « Qui sont-ils? Dans quels secteurs skient-ils, quelles remontées et combien de fois l’utilisent-ils… voilà un tas de questions auxquelles nous pourrons avoir des réponses instantanées », mentionne Charles Jolicoeur. La station, qui a enregistré un peu plus de 82 000 jours-ski lors de la dernière saison, vient d’investir près de 160 000 $ pour instaurer le fameux système.

Les cartes RFID sont de même taille qu'une carte de crédit munie d'une puce.

PHOTO : CONNECT&GO

aux quatre coins du globe. Dominé par les entreprises autrichiennes SKIDATA et TeamAxess, le marché des systèmes RFID prend d’ailleurs ses aises dans les stations européennes depuis déjà vingt ans. Les américaines Alta, Vail et Aspen l’ont adopté il y a plus de dix ans.

PHOTO : CONNECT&GO

Le coût d’entrée pour un système GPS pour dameuse, incluant le mappage et le logiciel, est estimé entre 35 000 et 60 000 $ US.

Destination Owl’s Head utilise la technologie RFID mise au point par la société montréalaise Connect&Go.

En plus de permettre aux détenteurs d’acheter leur billet sans passer par la billetterie (du moins pour les visites subséquentes), ces cartes donnent la possibilité d’y ajouter de l’argent pouvant être utilisé à la boutique, à la cafétéria et au bar. « Que ce soit pour un chocolat chaud ou une collation, nous sommes convaincus que plusieurs parents vont bonifier de quelques dollars la carte de leurs enfants inscrits à nos leçons de glisse », ajoute, confiant, le directeur général de la station montérégienne. À ce propos, selon des estimations provenant du fournisseur, poursuit-il, la technologie RFID se traduit généralement par une hausse de 12 % à 20 % des achats effectués à la station par le détenteur de la carte. « Pour nous, c’est un investissement majeur, avoue Charles Jolicoeur.

Plusieurs stations de la province communiquent déjà avec nous afin de suivre le déploiement du système. Pour eux, nous sommes la montagne test. »

Fidéliser le client Capteurs et canons à neige

Bromont, montagne d’expériences va expérimenter une toute nouvelle technologie pour offrir une qualité de neige supérieure à ses visiteurs. La station s’est offert six nouvelles perches et trois ventilateurs semi-automatisés au coût de 325 000 $. « Des équipements qui seront installés principalement dans le haut de la montagne, tient à préciser Marc-André Meunier, directeur marketing et communications. Ces perches pourront être démarrées à l’aide d’un simple clic lorsque nos profondimètres vont signaler une baisse significative de notre couvert de neige au sommet de la station. »

L’usage de la carte RFID aurait aussi comme avantage de fidéliser le client. Selon John Keefe, directeur des ventes chez SKIDATA, les stations de ski nord-américaines qui emploient déjà le système RFID enregistrent des taux de réutilisation de la carte allant de 60 % à 70 %. Il s’agit pour les stations d’un nouveau canal de vente qui offre l’occasion de communiquer directement avec les clients. « Et ça, en marketing, c’est de l’or », a-t-il confié dans une entrevue au site SnowOps1.

En plus de constituer des outils payants rechargeables en ligne, les cartes RFID permettent aussi de réserver des leçons de glisse à distance. Elles servent même de « clé » pour ouvrir et fermer un casier dans les vestiaires de la station. C’est du moins le cas à Destination Owl’s Head qui apprivoise le système RFID de la société montréalaise Connect&Go pour une deuxième saison consécutive.

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PHOTO : BROMONT, MONTAGNE D’EXPÉRIENCES

L’entretien des pistes en mode techno

Bromont, montagne d’expériences a justement fait l’acquisition de deux GPS de type profondimètre dont l’investissement s’élève à 160 000 $.

Bien que les cartes RFID contribuent grandement à rehausser l’expérience client à la montagne, l’élément vedette de la journée de ski n’en demeure pas moins la qualité du couvert neigeux de la station. Et sur ce tableau, ce sont encore une fois les domaines de ski européens qui ont été avant-gardistes. Ils ont été parmi les premiers au monde à intégrer des GPS au sein de leur flotte de dameuses afin de connaître l’épaisseur exacte du couvert de neige en temps réel lors de l’entretien des pistes.

Selon plusieurs gestionnaires approchés par l’équipe du Ski Area Management2, les technologies SNOWsat du fabricant Kässbohrer, SNOW HOW avec iCON de Prinoth, Arena de RDO Integrated Controls et Snowright s’affichent parmi les meilleures options au sein de l’industrie. Mais attention, le prix est conséquent de la qualité et de la précision de l’équipement. Le coût d’entrée pour un seul système, incluant le mappage et le logiciel, est estimé entre 35 000 et 60 000 $ US.

La technologie RFID s’est d’abord fait connaître pour sa formule haute fréquence à portée limitée, mieux connue sous le nom HF. C’est la version qui donne l’accès aux remontées sans que l’utilisateur ait à montrer son billet au personnel. Or, de plus en plus de stations optent pour la version UHF (ultra haute fréquence) dont les portées permettent de suivre les mouvements du détenteur partout sur le domaine. Vail, au Colorado, a été parmi les premières grandes stations en Amérique du Nord à introduire la formule UHF en 2007.

Dès le départ, la direction de la méga station du Colorado a saisi l’immense potentiel du marketing personnalisé associé à un système RFID de plus longue portée. Ainsi, un détenteur qui passe beaucoup de temps dans le parc à neige recevra sans doute de la part de Vail Resorts des communications sur des événements spéciaux de planche à neige ou de ski extrême. Grâce à la quantité de données collectées, l’entreprise peut prévoir les tendances et la planification de ses opérations dans les diverses stations de son réseau.

La carte RFID UHF présente également des aspects sécuritaires. « Nous sommes en mesure d’identifier la dernière porte RFID utilisée par un invité dont on a perdu la trace. Ce qui contribue à réduire considérablement la zone de recherche pour nos patrouilleurs », a mentionné Yolanda Foose, directrice du développement des applications à Whistler Blackcomb, dans une entrevue accordée au magazine GeekWire3. Acquise par le groupe Vail Resorts, la station britannocolombienne de 11 000 hectares a introduit la technologie RFID en 2014.

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PHOTO : TOMAS COHEN VAIL RESORTS

Mieux connaître le parcours des clients

Vail, au Colorado, a été parmi les premières grandes stations en Amérique du Nord à introduire la formule RFID UHF en 2007, laquelle permet de suivre les mouvements des skieurs partout sur le domaine.

Il va de soi que les données sur le comportement des skieurs captées par la carte RFID peuvent aussi servir au détenteur luimême pour des fins ludiques. Dans une entrevue accordée au site SnowOps1, Claudia Kopetzky, directrice du marketing chez TeamAxess, soulève que cette technologie fournit aux skieurs des statistiques qu’ils peuvent consulter instantanément sur leurs téléphones intelligents ou leurs ordinateurs. Le système RFID peut aussi indiquer le nombre de descentes réalisées dans une matinée, une journée ou pendant toute une saison.

Bromont, montagne d’expériences a justement fait l’acquisition de deux GPS de type profondimètre dont l’investissement s’élève à 160 000 $. « Une levée géodésique de la montagne a été effectuée et des GPS très précis ont été installés sur deux de nos dameuses.

De cette façon, nos opérateurs sont en mesure de connaître quelle est l’épaisseur de neige qui les sépare du sol en temps réel. Ces informations vont nous aider à mieux gérer le couvert neigeux partout sur les pistes au cours de la saison », explique Marc-André Meunier, directeur marketing et communications de la station. Il précise que la technologie du profondimètre sera également utilisée pour la fabrication des modules dans les parcs à neige de la station. Tout est désormais programmé dans le système, ce qui permettra à l’équipe d’entretien des pistes de reproduire très exactement les éléments d'un parc à neige d'une année à l'autre.

Un retour sur investissement appréciable

À Bromont, montagne d’expériences, la technologie du profondimètre sera également utilisée pour la fabrication des modules dans les parcs à neige de la station.

Et si ça devenait possible…

Toujours dans le but d’améliorer l’expérience client, d’autres pistes sont lancées. « Au lieu d’attendre passivement les clients derrière le comptoir, des employés pourraient, équipés d’un dispositif, aller au-devant des invités directement dans le stationnement pour leur offrir billet et autres services liés à la station », suggère Mathieu Masse de l’ASSQ. À ce propos, Jonathan Auger, fondateur de l’entreprise Sir Steward, signale que ces services pourraient être offerts par des bornes installées dans le stationnement ou encore par un appareil robotisé qui circule entre les allées. Cette entreprise québécoise a d’ailleurs confectionné le tout premier appareil robotisé, un genre de boîte métallique rectangulaire, qui effectue le service aux chambres au Canada. On peut justement voir l’appareil en fonction chez Impéria Hôtel et Suites, à Boucherville.

PHOTO : SKIDATA

Bien qu’il soit un peu plus ardu de quantifier le retour sur l’investissement du système RFID – du moins peu d’information tangible circule à ce sujet –, les manufacturiers de systèmes d’entretien annoncent, eux, leurs couleurs. « L’investissement peut être rentabilisé entre deux et trois ans », avance Andreas Muigg, responsable de la gestion des portefeuilles de produits chez PRINOTH, dans une entrevue accordée au magazine SAM2, en novembre dernier. « Évidemment, poursuit Andreas Muigg, ce retour va dépendre de plusieurs variables, notamment la taille de la flotte des dameuses, les conditions météorologiques dominantes, l’ampleur du terrain couvert et la durée de la saison. »

PHOTO : BROMONT, MONTAGNE D’EXPÉRIENCES

Grâce à la quantité de données collectées à l’aide du système RFID UHF, Vail Resorts peut prévoir les tendances et la planification de ses opérations dans les diverses stations de son réseau.

Au domaine Ski Saint-Bruno, Michel Couture étudie la possibilité d’introduire une application mobile de réalité virtuelle que pourront télécharger les skieurs. Cette technologie, déjà très populaire en Corée du Sud, permettrait aux néoskieurs d’expérimenter la montagne avant même d’y chausser les planches. Selon Michel Couture, on pourrait voir ce produit d’ici deux ans.

SKIDATA propose des bornes qui permettent aux utilisateurs de se procurer une carte RFID en plus d’y rajouter des services et de l’argent directement à la montagne.

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Tous ces équipements informatiques incluant les remontées débrayables, les tapis et les canons à neige ont non seulement un coût d’acquisition, ils impliquent un coût d’entretien énorme à long terme.

Le fabricant Snowright, pour sa part, clame sur son site web une réduction de coûts d’au moins 1000 $ par 0,4 hectare par année. Chez SNOWsat, le calcul se fait différemment. Selon le directeur des ventes, Josh Nelson, la station peut réaliser des économies de 10 % sur les coûts d'électricité, d'eau et de main-d'œuvre dès la première année, peut-on également lire dans le SAM2.

En avons-nous vraiment les moyens?

Les coûts élevés associés aux nouvelles technologies soulèvent néanmoins plusieurs questionnements de la part de certains gestionnaires, dont Michel Couture, propriétaire du domaine Ski Saint-Bruno. « C’est bien de vouloir innover, de vouloir offrir les meilleures technologies et les meilleurs services à notre clientèle, mais en avons-nous vraiment les moyens? Tous ces équipements informatiques incluant les remontées débrayables, les tapis et les canons à neige ont non seulement un coût d’acquisition, ils impliquent un coût d’entretien énorme à long

terme. Des coûts qu’il ne faut surtout pas oublier en amont des investissements ainsi que dans la gestion et le budget des opérations », maintient le propriétaire de la station qui enregistre plus de 300 000 jours-ski par année.

Michel Couture conseille à ses pairs de penser davantage à long terme, de prévoir des plans B avant d’investir massivement. « Les technologies sont performantes, mais pas toujours fiables. Je me souviens d’un samedi matin ensoleillé où notre service internet était complètement à plat. Je voyais déjà s’envoler 35 000 $ d’achats de billets. Heureusement que nous avions accès à un réseau téléphonique cellulaire d’urgence pour exécuter les transactions par cartes de crédit et débit », raconte-t-il.

Enfin, l’innovation, c’est aussi de trouver le moyen de maximiser les ressources dont dispose déjà la station de ski, soutient Michel Couture. « Nous avons une remontée triple dont la capacité réelle était de 1800 skieurs à l’heure. Pourtant, cette remontée ne transportait que 1100 skieurs à l’heure, ce qui occasionnait de fortes congestions dans ce secteur lors des journées achalandées. J’étais convaincu qu’il fallait remiser cette remontée pour investir plus de 2 M$ dans un nouveau modèle à quatre places », raconte le gestionnaire.

Mais Michel Couture a eu un doute. Et si le problème pouvait se régler autrement? « Nous avons investi quelque 35 000 $ dans une système de données avec caméras pour analyser pendant deux mois les mouvements autour de cette remontée. Nous avons découvert que le problème reposait essentiellement sur l’aménagement autour de

Soyez des nôtres!

Prochains événements de l’ASSQ 21-22 janvier Camp d’hiver - Val Saint-Côme

26-28 mai PHOTO : BROMONT, MONTAGNE D’EXPÉRIENCES

Congrès et salon commercial des stations de ski de l’Est du Canada Château Mont-Sainte-Anne

Selon le manufacturier Prinoth, l’investissement pour un profondimètre peut être rentabilisé de deux à trois ans après l’achat.

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Les cartes RFID peuvent également être utilisées pour ouvrir et fermer des casiers.

la remontée et qu’il fallait apporter quelques réajustements sur le plan de la formation du personnel responsable de cet équipement. En réorganisant le trafic et la formation des employés, conclut-il, nous sommes parvenus à atteindre 95 % de la capacité promise par le manufacturier. » Comme quoi rehausser l’expérience client sur les pentes, c’est aussi prendre le temps de bien évaluer les équipements et les technologies déjà en place pour mieux comprendre les réels besoins de la station de ski!

PHOTO : TEAMAXESS

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Une borne à imprimer des billets

Le Mont Gleason passe, lui aussi, en mode haute technologie.

Profitant de la refonte de son site web (un investissement de près de 40 000 $), la station de Tingwick a non seulement bonifié son site transactionnel, elle s’est dotée d’une borne qui imprime les billets. « Depuis déjà cinq ans, nous vendons des abonnements de saison en ligne. Ces ventes d’abonnements sur le web sont passées de une sur cinq à près de une sur trois », indique Nadia Pépin, directrice générale de la station.

Ce succès a motivé la direction à investir pour faciliter l’achat de billets en ligne. Ainsi, nos invités pourront acheter leur billet de ski journalier de la maison et, à l’aide de leur téléphone intelligent, ils pourront obtenir leur billet à la nouvelle borne d’impression. »

1 http://snowopsmag.com/index.php/read-article/133-ski-resorts-acrossnorth-america-are-going-rfid-and-loving-it 2 https://www.saminfo.com/the-magazine/this-issue/item/165095-how-deepis-your-snow 3 https://www.geekwire.com/2017/whistler-blackcomb-uses-rfid-tech-tomarry-mobile-apps-to-skiing-and-boarding/

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Roger Laroche

carnetduski.com Mont Gleason est une station familiale dans laquelle se reconnaît Kim Savoie.

PHOTO : MONT GLEASON

KIM SAVOIE Une gestionnaire de la relève hors pair Kim Savoie n’avait que sept ans, et déjà elle louvoyait entre les allées de la boutique de la station du Mont Gleason. Son paternel en était le concessionnaire. Depuis, elle a slalomé entre une dizaine de départements de la station, notamment au sein de la direction des services qu’elle dirige depuis cinq ans.

Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université McGill, Kim Savoie a été proclamée gestionnaire de la relève 2019 par ses pairs de l’industrie lors du dernier congrès annuel de l’Association des stations de ski du Québec, tenu à Bromont en juin dernier. « Cette nomination représente un couronnement des efforts soutenus que la station a mis ces dernières années pour bonifier ses installations et l’expérience client », soulève Mylène Laroche, présidente du conseil d’administration de la station du Mont Gleason.

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« Kim Savoie possède un imposant réseau de contacts de personnes de sa génération qu’elle sait fort bien mobiliser à l’école de ski, à la cuisine, au nouveau bar ou dans les multiples événements qu’elle coordonne. » Nadia Pépin, directrice générale de la station du Mont Gleason

Une gestionnaire polyvalente

La station du Mont Gleason compte 273 employés rémunérés et 78 bénévoles, dont la plupart relèvent de Kim Savoie. Ce qui exige de la part de la jeune gestionnaire beaucoup de polyvalence pour superviser chacun des départements.

« Kim est toujours en mode solution.

Un trait caractéristique qui l’a bien servie face aux enjeux que présentait notre vieux bâtiment devant être adapté aux nouveaux besoins d’aujourd’hui » Mylène Laroche, présidente du conseil d’administration de la station du Mont Gleason

« C’est avec humilité que j’ai accepté ce prix », indique Kim Savoie de retour de son deuxième congé de maternité. Maman de deux garçons – âgés de 3 ans et demi et d’un an –, la directrice des services est heureuse de pouvoir concilier travail et famille à la station du Mont Gleason : « Je me sens très à l’aise avec les valeurs de l’entreprise qui me permettent d’être en équilibre avec mes responsabilités de mère et celles de gestionnaire. » Ce milieu de vie n’est pas étranger à son désir de continuer de travailler à Gleason durant encore de nombreuses années. « C’est une station familiale dans laquelle je me reconnais parfaitement », précise-t-elle.

Selon cette dernière, la lauréate a été au cœur de la planification et de la réalisation de projets majeurs comme l’agrandissement du chalet principal, la création d’une nouvelle zone-bar et la réorganisation complète de l’aire de restauration. Des investissements qui se sont élevés à plus d’un million de dollars. Cette restructuration des installations a d’ailleurs constitué un défi parmi les plus complexes qu’aura vécu la station depuis vingt ans. « Kim est toujours en mode solution. Un trait caractéristique qui l’a bien servie face aux enjeux que présentait notre vieux bâtiment devant être adapté aux nouveaux besoins d’aujourd’hui », ajoute-t-elle.

Selon Kim Savoie, le prix qui lui a été décerné n’est pas une consécration en soi, mais plutôt une étape la menant aux autres projets qui se présentent déjà à elle. L’agrandissement et le réaménagement de la boutique de ski ainsi que la construction d’un pavillon d’accueil s’annoncent déjà comme de nouveaux défis. Si le passé est garant de l’avenir, nul doute qu’au cours des prochaines années, Kim Savoie sera à nouveau en lice pour de nouvelles reconnaissances de la part de l’industrie et, qui sait, peut-être de sa région.

Une femme d’équipe expérimentée

Kim Savoie n’a que 30 ans, mais déjà, son parcours est riche d’expériences. « Elle a été agente de développement à la Société de développement économique de Drummondville où elle était confrontée à la gestion de projets novateurs pour la région. Kim était tout naturellement prédestinée à travailler à l’une des étapes importantes dans la mutation de la station », soutient Nadia Pépin, directrice générale de la station du Mont Gleason.

Cet événement annuel, qui sert également de lancement de la saison, réunit des chefs locaux pour la création d’un souper quatre services avec accords mets et vins rendant hommage à la gastronomie régionale. « Lors de notre dernière édition, qui affichait complet avec 218 participants, la station a récolté plus de 45 000 $, une somme record », annonce Nadia Pépin.

PHOTO : MONT GLEASON

« Jongler avec les multiples départements dont elle a eu la responsabilité exige d’avoir un bon jugement, un esprit ouvert, mais surtout de posséder une forte propension à pouvoir travailler en équipe, estime Nadia Pépin. Et Kim, possède un imposant réseau de contacts de personnes de sa génération qu’elle sait fort bien mobiliser à l’école de ski, à la cuisine, au nouveau bar ou dans les multiples événements qu’elle coordonne. On lui doit d’ailleurs une large part du succès de la troisième édition de notre soirée-bénéfice Gastronomie et Après-ski qui vient d’avoir lieu en octobre dernier. »

Kim a été au coeur de la planification et de la réalisation de projets majeurs comme l’agrandissement du chalet principal, la création d’une nouvelle zone-bar et la réorganisation complète de l’aire de restauration.

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Claudine Hébert

La station Sommet Saint-Sauveur applique le concept de tarification dynamique depuis cinq ans.

PHOTO : GROUPE LES SOMMETS

Journaliste

Les avantages de la tarification dynamique Depuis une douzaine d’années, plusieurs entreprises, notamment les parcs de Disney, les parcs aquatiques, les parcours de golf, y compris certaines stations de ski, utilisent ce qu’on appelle la stratégie de la tarification dynamique. Une stratégie de gestion de revenus qui s’inspire des méthodes utilisées par les compagnies aériennes et le milieu hôtelier depuis déjà des décennies. Mais quels sont justement les véritables avantages de ce modèle de prévente de billets qui favorise une meilleure gestion des revenus? « Ça permet de bénéficier d’un solide coussin financier en début de saison », soutient d’emblée Maxime Legros, directeur général de la station Val Saint-Côme, dans Lanaudière.

Il y a dix ans, la station lanaudoise a instauré un système de prévente de billets de ski sur son site web. Des réductions allant de 30 % à 40 % sont offertes aux clients qui achètent des billets de ski au printemps et à l’automne pour la saison qui vient. « Ce système nous permet de générer près de 400 000 $ de revenus avant même que nos pistes accueillent les premiers skieurs de la saison. Il s’agit pour nous d’un montant fort utile pour procéder aux travaux d’entretien pendant la saison morte », signale Maxime Legros.

Même son de cloche à Bromont, montagne d’expériences. La station des Cantons-de-l’Est propose depuis trois ans une formule qui permet aux visiteurs d’acheter à l’avance plus de deux billets à la fois, à prix réduit. « Cette formule va tellement bien cette année que l’on prévoit vendre plus

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de 40 % de nos billets journaliers en prévente. Ce qui devrait générer un revenu substantiel dans les sept chiffres », signale Marc-André Meunier, directeur marketing et communications pour la station.

« Le principal avantage de ce type de prévente à rabais est qu’il permet de sécuriser le nombre de visiteurs minimal qu’il faut pour couvrir les frais journaliers de chacune de nos stations. » Christian Dufour, directeur expérience client du groupe Les Sommets

D’ailleurs, Bromont, montagne d’expériences lance cette saison un projet pilote pour insérer un système de tarification dynamique au quotidien. « Ce sera un système hybride, précise Marc-André Meunier, qui sera à la fois mené par un logiciel et un membre du personnel. » Les billets afficheront des réductions pouvant aller de 10 % à 50 % selon les périodes de la saison et la température du jour.

Un système qui couvre les frais journaliers

Au groupe Les Sommets, la tarification dynamique quotidienne s’applique déjà dans l’ensemble de ses cinq stations de ski depuis 2015. « On a intégré ce système de tarification lorsque nous avons revu complètement notre site web », indique Christian Dufour, directeur expérience client du groupe Les Sommets.

Ce système, mis en place et géré sans intermédiaire par l’entreprise Les Sommets, permet d’ajuster les prix des billets journaliers selon la température et la journée de la semaine. « Notre objectif est de stimuler le marché avec un prix d’appel suffisamment intéressant lors de certaines périodes de la saison telles que la fin du mois de janvier, le début du mois de février ou encore les journées où le mercure se maintient sous les -20 degrés Celsius. Ces réductions peuvent atteindre jusqu’à 50 % de rabais », explique Christian Dufour. Il précise par ailleurs que jusqu’à maintenant, moins de 2 % des acheteurs de ces billets ne se sont pas présentés la journée pour laquelle ils avaient payé leur billet à l’avance.

Combien de billets sont vendus au rabais? « Environ 10 % des billets dans chacune des stations, souligne Christian Dufour. En fait, le principal avantage de ce type de prévente à rabais est qu’il permet de sécuriser le nombre de visiteurs minimal qu’il faut pour couvrir les frais journaliers de chacune de nos stations. Ce nombre de visiteurs varie selon nos différentes stations. Mais nous pouvons dire que nos objectifs sont atteints à chacune de nos adresses depuis la mise en place de ce système. »

Un meilleur contrôle « La tarification dynamique permet une meilleure gestion des revenus axés sur les stocks, dans ce cas-ci, les billets de ski, pour vendre le bon produit, au bon client, au bon moment et au juste prix », indique Evan Reece, président fondateur et directeur général de Liftopia. Néanmoins, quelques règles s’imposent pour maximiser ce système. Il conseille en premier lieu de ne pas utiliser vos sentiments pour fixer les prix, mais plutôt les données dont vous disposez. Vous devez vous assurer que vos actions ont un impact sur la confiance des consommateurs à long terme et sur la structure de vos coûts de marketing. Et si possible, de limiter les réseaux de distribution dont vous ne contrôlez pas les taux de vente. « Vous ne souhaitez pas que la gestion de la rentabilité profite aux revendeurs », soulève-t-il dans l’article Revenue Management and dynamic pricing for ticketing businesses, publié en août dernier. L’article se trouve sur le site Liftopia.

Cliquez ici pour l’article complet : https://liftline.liftopia.com/revenue-management-and-dynamic-pricing-for-ticketing-businesses/

Enfin, pourrait-on assister un jour à la disparition du prix régulier d’un billet de ski? « C’est une question que l’on se pose depuis quelque temps », concède Christian Dufour. Il précise qu’actuellement, plusieurs gestionnaires vont tenir compte de l’ensemble des escomptes dont le billet de ski fera l’objet au cours de la saison pour en fixer le prix régulier, ce qui augmente la valeur du billet régulier. « Mais comme le fait l’industrie aérienne depuis des années, nous pourrions éventuellement faire disparaître ce prix. C’est un sujet qui suscite toutefois beaucoup de réflexion », conclut Christian Dufour.

D’autres statistiques en faveur de la tarification dynamique En juillet dernier, la station française Val Cenis a introduit une stratégie de tarification dynamique « 1 Day-1 Deal » en collaboration avec Liftopia. Les résultats ne se sont pas fait attendre à la billetterie de la station savoyarde.

En trois mois, plus de 20 000 jours-ski avaient été vendus pour toutes les périodes de la saison. Les données révèlent que 60 % des clients ayant profité de la nouvelle plateforme de vente en ligne ont entre dix-huit et trente-cinq ans. Ce qui, selon Jérôme Estienne, responsable commercial de la station, a permis de rajeunir considérablement le profil client type de Val Cenis. De plus, il soutient que 11 % des acheteurs de billets sont de nouveaux clients. Et près de 10 % des acheteurs n’étaient pas revenus à Val Cenis depuis au moins cinq ans.

Selon l’entreprise allemande Smart Pricer, qui propose un logiciel de tarification dynamique, ce mode permet d’augmenter de 5 % à 15 % l’achalandage lors des journées en basse saison. La tarification dynamique permet aussi de booster les revenus d’au moins 5 % à 10 %, soutient également l’entreprise.

Ce qu’a confirmé Thomas Rechberger, directeur de projet pour le groupe St. Moritz Engadin Mountains en Suisse, lors d’une entrevue accordée à CNN News. Grâce à ce système, les ventes de billets ont augmenté de 10 % en un an. De plus, près de 80 % des skieurs ont acheté leur

Station Val Cenis

PHOTO : APERNET-HMV

billet une journée à l’avance ou encore en fonction du jour pour lequel ils souhaitaient skier. Il a également souligné que les skieurs pouvaient épargner jusqu’à 30 % sur le prix régulier d’un billet acheté deux semaines à l’avance.

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ASSQ, déjà 40 ans!

Vous souvenez-vous de l’année 1979? Le Canadien de Montréal venait de remporter sa 22e Coupe Stanley. I was made for loving you de Kiss et I will survive de Gloria Gaynor dominaient les palmarès. Starmania faisait un tabac! Et le salaire minimum était de 3,47 $ de l’heure.

L’année 1979 a également marqué les débuts de l’Association des propriétaires de stations de ski du Québec, l’ancêtre de l’ASSQ. Une poignée de propriétaires de stations de ski au Québec, Réal Boulanger de Mont Sutton, Yves Pinard de Mont Tremblant et Jean-Claude Tremblay du Relais, avaient décidé de fonder une corporation afin de mieux défendre les intérêts de leur industrie.

tenue à Drummondville. Sollicitées de toute part par divers organismes locaux et régionaux, plusieurs stations ne voyaient dans cette nouvelle association qu’une autre dépense additionnelle. Un autre club social.

« Le concept suscitait un bel intérêt. Pourtant, moins d’une quinzaine de joueurs étaient prêts à s’impliquer », se souvient Denis Boulanger, ex-directeur général de la station Mont Sutton. Son père, Réal, lui avait demandé de convoquer par téléphone les représentants des quelque 100 stations de ski de la province pour une toute première assemblée,

Bien que la création de l’ASSQ fut loin de faire l’unanimité au départ, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. L’organisme représente l’un des regroupements les plus crédibles et les plus respectés dans le secteur des sports et loisirs de la province et ailleurs dans le monde. Afin de souligner ses 40 bougies, l’ASSQ a préparé quatre vidéos où différents présidents, membres du conseil d’administration et directeurs généraux des 40 dernières années partagent leurs souvenirs et leurs meilleurs coups sans oublier quelques anecdotes au passage.

Constitution de l’ASSQ

Anectodes et faits cocasses

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L’ASSQ se démarque

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Quelques souhaits pour l’avenir

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PUBLIREPORTAGE

Serge Couture

un créateur de skieurs qui laisse ses traces depuis 50 ans Intronisé au Temple de la renommée du ski des Laurentides en 2019, Serge Couture, véritable bâtisseur du ski moderne, a contribué à changer le paysage des stations de ski au Québec.

Premier employé à l’année de Up Hill, devenu la célèbre Côte 70, il en devient copropriétaire en 1970. De fil en aiguille, le groupe d’actionnaires, dont il fait partie, entreprend une consolidation des pentes voisines pour développer ce qui était pour devenir le Sommet SaintSauveur. Ils acquièrent également plusieurs stations, dont celle de Jay Peak, au Vermont. Pendant plus de dix-huit ans, Serge Couture sera aussi directeur des opérations de la station du Mont Saint-Sauveur, ce qui lui confère une très grande expertise dans le domaine.

Ingénieux, pleins d’idées et très créatifs, Serge Couture et ses acolytes vont repousser les limites pour développer le Mont Saint-Sauveur. En moins de dix ans, ils implantent de nouveaux systèmes d’enneigement et d’éclairage pour le ski de soirée, développent de nouvelles pistes et introduisent des remontées débrayables à quatre places. Au début des années 80, le groupe va créer le tout premier parc aquatique en montagne. Du jamais vu au Québec. Ce sera aussi le début de la construction d’une centaine de condos. Du coup, le groupe prolonge les activités de la station sur quatre saisons.

Visionnaire et entrepreneur

À la fin des années 80, Serge a encore soif de développement et de défis. Et c’est le centre de ski du Mont Saint-Bruno qui lui donne de nouvelles ailes. « Et si on transformait cette toute petite station en l’une des plus grandes écoles de ski au pays? », se dit le gestionnaire.

Serge Couture passe donc à l’action et achète cette station qui attirait

Serge Couture sur les pentes de la Up Hill, dans les Laurentides.

Au début des années 80, le groupe dont fait partie Serge Couture va créer le tout premier parc aquatique en montagne.

Du jamais vu au Québec. moins de 20 000 skieurs par année. À cette époque, Ski Saint-Bruno offre seulement cinq pistes et trois remontées et n’ouvre ses portes que douze jours par année. Il fallait une grande vision et beaucoup d’ambition pour imaginer l’énorme potentiel de ce joyau à proximité de Montréal.

Une transformation incroyable

Ski Saint-Bruno s’est alors transformé au fil des ans pour devenir un complexe familial de dix-huit pistes et de neuf remontées. Aujourd’hui, la station accueille près de 300 000 skieurs par année et compte 1000 employés. Grâce à sa famille, à son équipe et à sa détermination, Serge Couture a donné naissance à la plus grande école de glisse au Canada, une école qui forme chaque année plus de 33 000 skieurs et planchistes.

Serge Couture peut être fier de son impressionnant parcours et surtout d’avoir contribué à l’essor du ski au Québec.

Serge Couture a donné naissance à la plus grande école de glisse au Canada, une école qui forme chaque année plus de 33 000 skieurs et planchistes.

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40 ANS AU SERVICE DE SES MEMBRES Congrès annuel de l’Association des stations de ski du Québec

DU 28 AU 30 MAI 2019 AU CHÂTEAU BROMONT

Prix d’excellence 2019 Lors de son Congrès annuel 2019, l’ASSQ a décerné les Prix d’Excellence des stations de ski du Québec. Ces remises officielles annuelles saluent les initiatives réalisées et les efforts déployés par les stations de ski afin d'assurer la promotion des sports de glisse au Québec. L'ASSQ profite de l'occasion pour rendre hommage à des personnalités marquantes œuvrant au sein de l’industrie et ayant contribué à marquer l’histoire du ski du Québec. À l’occasion du 40e anniversaire de l’ASSQ, plusieurs athlètes, anciens présidents de l’ASSQ et lauréats du Prix Réal-Boulanger ont ajouté une touche de dynamisme par leur présence lors du souper-banquet.

Une partie des athlètes ayant contribué au rayonnement du ski alpin et de la planche à neige au niveau provincial, national et international.

Membres du jury CORINNE GENDRON Développement économique et touristique de la MRC Les Moulins

GENEVIÈVE LAPLANTE-THIBAULT

Quelques présidents (anciens et actuel) du conseil d’administration de l’ASSQ, réunis autour du 40e anniversaire de l’ASSQ.

Association de villégiature Tremblant

BENOIT RENAUD Oasis communication

PRIX RÉAL-BOULANGER Ce prix est remis à une personnalité qui a marqué l'industrie du ski au Québec et qui, par son dévouement, a contribué au rayonnement de cette dernière.

Cette année, il a été décerné à: Greg McCullough, vice-président opérations et expérience client, Les Sommets.

Certains lauréats du Prix Réal-Boulanger, personnes qui ont œuvré à changer le visage des stations de ski du Québec dans les 40 dernières années.

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX SKIEURS (100 000 JOURS-SKI ET +) Le prix est décerné à : Ski Saint-Bruno Ski Saint Bruno, avec le Parcours du débutant & SKIGÖ, a compris que l’apprentissage par le jeu permet de plus facilement acquérir des notions pratiques sans contraintes.

Le Programme SkiGö permet aux débutants d’apprendre seuls les principes de base du ski. Constitué de plateaux d’apprentissage avec angles variables pour chacune des étapes, cette méthode permet une douce progression. Les résultats sont au rendez-vous puisque Ski Saint-Bruno note entre autres une augmentation de 19 % de nouveaux adeptes, et 18 % de vente d’équipement pour débutant.

Le récipiendaire du Prix Réal-Boulanger, Greg McCullough, des Sommets, entouré des fils de monsieur Réal Boulanger, Denis et Luc, du Mont SUTTON. M. McCullough a reçu une sculpture de Georges Dufour de Saint-Sauveur.

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Stéphanie Moisan, Michel Couture, Stéphanie Grenier et Tony Dinielli, de Ski SaintBruno, entourent Yannick Charette, directeur du développement de la relève et de la promotion de la sécurité à l’ASSQ.

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX SKIEURS (100 000 JOURS-SKI ET -)

IMPLICATION SOCIÉTALE / RAYONNEMENT DANS LA COMMUNAUTÉ

Le prix est décerné à : Station récréotouristique du Mont Adstock

Le prix est décerné à : Parc régional Val d’Irène

Le Mont Adstock a mis sur pied de nouveaux programmes visant à favoriser l’achalandage des familles en offrant des plages horaires permettant plus de souplesse pour les familles monoparentales ainsi que pour les familles dont l’horaire est partagé sur plusieurs activités.

Innovations, nouveautés et rayonnement dans la communauté font partie intégrante du processus de développement visant à promouvoir les sports de glisse, les activités récréatives et évènements festifs à la station Val d’Irène. En plus des bourses offertes pour récompenser les exploits d’athlètes, des initiations en ski et planche pour enfants défavorisés, des programmes Journées municipales et des coûts avantageux pour la clientèle scolaire, Val d’Irène a mis sur pied : Une semaine de Relâche tout en plaisir. Au total, plus de 1500 participants ont pris part aux activités sportives, culturelles et artistiques gratuites proposées.

Également, la station a mis en œuvre un programme de formation d’aide-moniteur adapté pour favoriser un apprentissage ludique aux enfants tout en respectant les objectifs de la formation et d’être en mesure de mieux répondre à la clientèle. Toutes ces mesures ont permis à la station de ski d’augmenter de 100 % les cours privés et de 57 % le nombre d’inscriptions pour les cours de groupe du samedi matin.

Marie-Laurence Giroux du Parc régional Val d’Irène, pose fièrement entre Jean-Michel Ryan, président du conseil d’administration de l’ASSQ et Yves Juneau, PDG de l’ASSQ. Mathieu Desmarais, directeur général de la Station récréotouristique du Mont Adstock et Sylvain Nadeau, directeur de l’école de glisse de la station de ski, entourent Yannick Charette, directeur du développement de la relève et de la promotion de la sécurité à l’ASSQ.

GESTIONNAIRE DE LA RELÈVE Le prix est décerné ex-aequo à : Kim Savoie, Gleason Kim occupe le poste de directrice des services à Gleason. C’est une directrice exceptionnelle qui se démarque par ses nombreuses connaissances et son bon jugement. Elle supervise de main de maître huit départements. C’est une personne ouverte d’esprit, qui performe beaucoup en travail d’équipe, une leader positive qui couronne de succès tout ce qu’elle entreprend. Kim a participé activement à la planification et à la réalisation de projets majeurs comme l’agrandissement du chalet principal, la création d’une nouvelle zone-bar et la réorganisation complète de la zone de restauration.

ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Le prix a été décerné à : Festival Rando Alpine, Station Mont Tremblant L’organisation du Festival Rando Alpine Tremblant s’est engagée à prendre des actions concrètes pour diminuer l’empreinte environnementale de l’évènement, éduquer les participants et partager les bonnes pratiques. Parmi les actions écoresponsables, notons: l’utilisation de vaisselle réutilisable, le tri des matières résiduelles lors du souper du Festival, aucune bouteille d’eau de plastique, 70 % de l’affichage réutilisable, accès au réseau de transport en commun, etc. À lui seul, le tri de matières résiduelles a permis d’établir que 98,9 % des déchets générés durant le souper ont été détournés du site d’enfouissement.

Pascal Dallaire, Les Sommets Dès son arrivée dans l’équipe de gestion des Bars et restos, il améliore les standards culinaires et méthodes de travail en cuisine. Il n’hésite pas à partager son savoir-faire avec les employés et développe des manuels de formation, des ateliers participatifs, des outils et méthodes de travail adaptés pour faciliter l’exécution du travail. Son intégrité et sa disponibilité font en sorte que les employés lui donnent tout le support nécessaire. Il affronte avec rigueur et détermination les nombreux défis liés à la rareté de main-d’œuvre. Il allie son talent de cuisinier à ceux des innovations manufacturières et œuvre à faire reproduire ses propres recettes en sous-traitance pour diminuer la charge de travail.

Jean-Michel Ryan, président du conseil d’administration de l’ASSQ et François Joubert de Gasco, Goodhue, St-Germain entourent Jean-François Gour, de la Station Mont Tremblant.

Merci à nos partenaires  DIAMANT

Marie-Hélène Hudon de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, Jean-Michel Ryan, président de l’ASSQ et Yves Juneau, PDG de l’ASSQ, entourent les récipiendaires Pascal Dallaire, du groupe Les Sommets et Kim Savoie, de la station Gleason.

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INTERMÉDIAIRE

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NOVICE

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Roger Laroche

Pascal Dallaire est le grand responsable de l’équipe des bars et des restaurants du groupe Les Sommets depuis 2012.

PHOTO : GROUPE LES SOMMETS

carnetduski.com

PASCAL DALLAIRE

Un chef qui révolutionne la cuisine du groupe Les Sommets Pascal Dallaire n’est pas skieur. Pourtant, il sait mieux que quiconque comment remplir l’estomac de ceux et celles qui dévalent les pentes.

Vous ne le verrez donc pas sur les planches, mais fort probablement devant une planche à découper d’un des restos du groupe Les Sommets. Pascal Dallaire est le grand responsable de l’équipe des bars et des restaurants de cette entreprise depuis 2012. Un chef cuisinier novateur à qui l’Association des stations de ski du Québec a décerné, en mai dernier, le titre de Gestionnaire de la relève.

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Un leader dès ses débuts

Le parcours de Pascal Dallaire débute en 2003, tout au bas de l’échelle, dans un restaurant des Laurentides. C’est là qu’il apprend son métier sur le tas. En parallèle, il s’inscrit à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) où il obtient son diplôme en cuisine d’établissement.

Instantanément, son leadership en cuisine s’affirme. On le nomme

sous-chef où il dirige une brigade d’une quinzaine d’employés. Et déjà, il n’en a que faire des livres de recettes. Il prend plaisir à réinventer les plats à travers des menus gastronomiques servis lors des brunchs, des déjeuners, des banquets et des buffets. « Mon défi en cuisine a toujours été de pousser les gens qui m’entourent hors de leur zone de confort afin de les rendre les plus performants possible », indique le jeune gestionnaire qui cherche constamment à modifier les vieilles techniques de travail pour des méthodes plus contemporaines. À ce propos, il a même développé des manuels de formation et offert plusieurs ateliers participatifs à ses troupes.

PHOTO : GROUPE LES SOMMETS

Pascal Dallaire est passé maître dans la gestion des coûts, une préoccupation constante chez celui qui mise sur la recherche et le développement pour mieux contrôler les dépenses.

Gérer la cuisine sous tous ses angles

Des exemples? Pascal Dallaire est passé maître dans la gestion des coûts, une préoccupation constante chez celui qui mise sur la recherche et le développement pour mieux contrôler les dépenses. Il n’hésite pas non plus à doter les aires de travail des toutes dernières nouveautés technologiques qui viendront alléger la préparation des plats. Et parce qu’il doit composer avec des équipes réduites, ce gestionnaire n’hésite pas à faire appel à la sous-traitance pour préparer ses recettes maison de soupes et de sauces.

Mais attention. Pas question de laisser à des traiteurs, comme ce fut le cas par le passé, la réalisation des banquets au Sommet Saint-Sauveur. C’est une responsabilité qui revient maintenant à Pascal Dallaire. « Nous pouvons ainsi avoir une meilleure gestion de la nourriture et de nos employés. Cette stratégie nous permet de maintenir un standard élevé, un avantage qui a su élargir notre offre de banquets notamment en dehors des périodes de pointe de la saison de ski et de celle des glissades d’eau », explique le chef cuisinier.

Le chef qui anticipe les demandes

Les attentes de la clientèle sont changeantes. Elles obligent désormais le chef cuisinier à s’adapter aux nouvelles tendances. Pour Pascal Dallaire, le végétarisme, le végétalisme ou encore les menus sans gluten ne sont peut-être pas encore générateurs de grand volume. Néanmoins, il ne veut surtout pas être dépassé par les événements lorsque ce sera le cas. « Nos réfrigérateurs libre-service regorgent de ces produits alternatifs et incitent les clients à en redemander », indique-t-il.

PHOTO : GROUPE LES SOMMETS

Louis Dufour, président du conseil et vice-président développement et expérience client au groupe Les Sommets, salue les initiatives de ce jeune gestionnaire. « Il excelle à rehausser le niveau de compétence de chacun des employés qu’il dirige. De plus, il prêche par l’exemple en s’impliquant dans leur quotidien. »

Pascal Dallaire s’adapte aux nouvelles tendances en cuisine.

D’ailleurs, des mets traditionnels sont déjà offerts avec ces ingrédients santé. Le jeune gestionnaire s’enorgueillit d’offrir une sauce poutine sans gluten ni trace de viande dont ne se doutent même pas les clients friands de ce plat le plus populaire du menu express.

Depuis qu’il est à l’emploi du groupe Les Sommets, Pascal Dallaire a su concilier la cuisine moderne et les méthodes traditionnelles que lui a enseignées sa grand-mère paternelle qui cuisinait pour une armée de convives. À voir la fougue et la détermination de ce jeune gestionnaire de 35 ans toujours créatif, les clients skieurs des stations du groupe Les Sommets ne risquent pas de « demeurer sur leur appétit ».

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carnetduski.com Vice-président des opérations du groupe Les Sommets, Greg McCullough compte aujourd’hui plus de 40 années d’expérience dans l’industrie du ski.

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PRIX RÉAL-BOULANGER 2019 – Greg McCullough, un gestionnaire dévoué depuis plus de 40 ans Adolescent, Greg McCullough raffolait des pistes des stations laurentiennes Mont-Bellevue et Mont-Christie aujourd’hui disparues. Ces heures de plaisir lui dictaient déjà sa destinée : il ferait carrière sur les pentes. Et ce n’était pas comme athlète que ce jeune skieur de Lachute entrevoyait son futur. Il allait travailler pour une station de ski.

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Vice-président des opérations du groupe Les Sommets, Greg McCullough compte aujourd’hui plus de 40 années d’expérience dans l’industrie du ski. Un travail soutenu et acharné qui lui a permis, cette année, d’entrer au sein du prestigieux cercle des pionniers de l’industrie du ski au Québec à titre de récipiendaire du prix Réal-Boulanger 2019. « Je suis honoré de rejoindre ceux qui m’ont tant inspiré tels les Jacques Hébert, Louis Dufour et Charles Désourdy. De me hisser parmi ces bâtisseurs est le plus bel honneur que je ne pourrai jamais recevoir », souligne Greg McCullough, ému.

Un parcours atypique

Diplômé avec honneur du programme Ski Area Management du Humber College de Toronto en 1984, Greg McCullough a connu une carrière au parcours quelque peu atypique. « Grâce aux multiples fonctions qu’il a occupées au fil des années, Greg McCullough est devenu un expert dans tous les départements d’une station, que ce soit de l’installation de remontées mécaniques, de l’éclairage des pistes en passant par la gestion d’une station », soulève Louis Dufour, président du conseil et viceprésident développement et expérience client au sein du groupe Les Sommets. Louis Dufour a d’ailleurs été un mentor pour Greg McCullough.

L’une des responsabilités de Greg est de veiller au programme de gestion de l’énergie de pair avec Hydro-Québec. Louis Dufour n’a que de bons mots pour son gestionnaire. « Il excelle quand vient le temps de lui confier un projet, affirme-t-il. Greg sait mieux que quiconque comment maximiser le rendement d’une remontée mécanique, ce qui

« C’est un gars de terrain. » Louis Dufour, président du conseil et vice-président développement et expérience client au sein du groupe Les Sommets

a une incidence non négligeable sur les budgets d’exploitation. En fait, Greg dispose d’une expertise qui fait de lui, aujourd’hui, une solide référence dans l’industrie. » À ce propos, Greg est très sollicité par les autres stations. « Son avis et ses connaissances comptent pour beaucoup dans le domaine des remontées mécaniques. C’est lui qui a été le maître d’œuvre de nos nouvelles remontées dans toutes les stations du groupe Les Sommets.

D’ailleurs, c’est à lui que l’on doit la modernisation du tram aérien à Jay Peak, au Vermont. Il s’agit de l’une des seules remontées du genre dans le Nord-Est américain », signale Louis Dufour.

Un gars de terrain…

L’alma mater professionnelle de Greg McCullough demeurera toujours le Sommet Morin Heights. En plus du défrichage des pistes sur la montagne, il a aussi été responsable de l’entretien, des opérations jusqu’à en devenir le directeur général. « C’est un gars de terrain », insiste Louis Dufour. Une qualité que les skieurs de la station ne manquaient pas de remarquer. Greg McCullough n’était pas d’ailleurs souvent dans son bureau. On le trouvait plutôt quelque part sur le terrain en train de prêter mainforte aux équipes en montagne. Encore aujourd’hui, on peut le croiser sur les pentes des stations du groupe plusieurs week-ends de la saison. « Greg a toujours eu une bonne chimie avec le personnel. Il a toujours su être un bon motivateur », souligne pour sa part Louis-Philippe Hébert, président et chef de la direction du groupe Les Sommets. Il fait remarquer que cette qualité de leadership avait d’ailleurs été reconnue en 2005 par le Ski Area Management. Greg figurait parmi les finalistes du prix Future Leader.

PHOTO : GROUPE LES SOMMETS

… Et de défis

Greg McCullough a également relevé le défi de gérer plusieurs stations du groupe à la fois. Pendant deux ans, il a cumulé la direction générale des stations Edelweiss et Morin Heights. Deux stations séparées par plus de deux heures de route qu’il visitait à tour de rôle chaque jour de la semaine. Il s’est aussi occupé des opérations à Jay Peak pendant cinq ans. Ce qui s’est traduit par d’innombrables allers-retours entre Jay Peak et la résidence familiale dans les Laurentides.

Déjà en 2005, le leadership de Greg McCullough était reconnu par le Ski Area Management. Greg figurait parmi les finalistes du prix Future Leader.

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Planche et camping

Les planchistes peuvent aussi lui dire merci. Greg McCullough a été parmi les premiers intervenants dans les années 1980 à convaincre l’industrie du ski de permettre la présence des planches à neige sur les pistes. Sommet Morin Heights a d’ailleurs été l’une des premières stations à accueillir les planchistes sur ses pistes.

L’expertise de Greg ne s’arrête pas non plus qu’aux opérations alpines du groupe Les Sommets. Il a aussi contribué à l’installation de deux parcours d’Acro-Nature (hébertisme aérien) et à l’aménagement du

Greg McCullough a été parmi les premiers intervenants dans les années 1980 à convaincre l’industrie du ski de permettre la présence des planches à neige sur les pistes.

camping à Sommet Morin Heights. Il a aussi été le chargé de projet lors de l’acquisition des manèges du Parc F.U.N. de Sommet Saint-Sauveur.

Et la direction le consulte systématiquement lorsque vient le temps de modifier, de rénover et d’améliorer les autres infrastructures du groupe.

Une passion contagieuse

Même les trois garçons de Greg McCullough suivent ses traces… dans la neige. Son ainé, Kristopher, œuvre au sein d’une compagnie manufacturière de compresseurs qui compte plusieurs stations de ski comme clients. Korey, à l’instar de son paternel, est un gars de terrain.

On le retrouve au sein de l’équipe de la station Edelweiss. Kalen, le plus jeune, est quant à lui l’artisan des parcs à neige du groupe Les Sommets dont il veille à la conception et à l’entretien.

Enfin, le récipiendaire du prix Réal-Boulanger n’a pas l’intention de prendre sa retraite sous peu. Au contraire. Greg McCullough entend continuer de travailler à la pérennité des installations auxquelles il a tant contribué depuis quatre décennies : « J’ai encore le feu sacré tout comme au premier jour où je défrichais la montagne de Morin Heights.

J’entends bien honorer encore longtemps mon nouveau titre de bâtisseur », conclut-il.

Programme spécialisé de l’ASSQ en collaboration avec Jolicoeur Savard Assurance inc.

Équipe dédiée aux membres

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Jolicoeur Savard Assurance Normand Martins, associé, courtier en assurance de dommages T. : 1 888 478-1460 poste 240 C. : 514 833-0063 • Courriel : nmartins@jsassurance.ca Marc Fortin, courtier en assurance de dommages T. : 1 888 478-1460 poste 260 C. : 514 806-4692 Courriel : mfortin@jsassurance.ca Programme d’assurance de l’ASSQ Marie-Annick Tourillon, directrice gestion des risques et assurances T. : 450 765-2012 poste 112 C. : 514 609-1810 Courriel : matourillon@assq.qc.ca

Claudine Hébert

Ma première fois en ski, ou comment faire découvrir les joies de l’hiver aux néo-Québécois.

PHOTOS : ASSQ

Journaliste

Mon premier hiver au Québec Depuis une vingtaine d’années, l’Association des stations de ski du Québec multiplie les initiatives afin d’assurer la relève de skieurs et de planchistes sur les pistes. La saison dernière, l’équipe de l’ASSQ a créé un projet afin d’initier des néo-Québécois aux sports de glisse.

Grâce à la collaboration de OuiCanSki et de deux agences montréalaises venant en aide aux personnes immigrantes (Ometz et CACI), l’équipe de l’ASSQ a invité plus de 80 nouveaux arrivants à venir passer une journée sur les pistes de la station Ski Chantecler.

Des Camerounais, des Iraniens, des Syriens, des Algériens… près d’une quinzaine de différentes communautés culturelles ont répondu à l’appel de l’hiver.

Transport en autobus, location d’équipement, vêtements chauds, zone d’apprentissage, leçon sur les pentes, collations... les familles invitées ont été prises en main dès leur départ de Montréal jusqu’à leur retour. Une activité qui a généré un fort sentiment de fierté et de confiance chez les participants. « La plupart des nouveaux arrivants ont peur de l’hiver. Ça prenait une activité comme le ski pour nous donner confiance en soi. De voir les familles participantes se regrouper et s’entraider entre elles, peu importe leurs origines, démontraient toute l’énergie et la chaleur que suscite la pratique de ce beau sport d’hiver. Ce projet était vraiment une bonne idée », a raconté Justine Madzo, conseillère à l’emploi au Centre d’appui aux communautés immigrantes à Montréal, lors du dernier congrès annuel de l’ASSQ.

« Étant donné justement le succès de ces journées, l’équipe de l’ASSQ compte bien présenter cet événement non pas deux, mais au moins quatre fois cette saison », indique Gabrielle Larose, chargée de projet seniore à l’ASSQ. L’équipe a d’ailleurs préparé une vidéo pour immortaliser les meilleurs moments de ces sorties : Ma première en fois en ski.

VIDÉO

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Claudine Hébert

À Val Saint-Côme, ce n’est ni une ni deux, mais quatre pistes qui sont homologuées FIS.

PHOTO : VAL SAINT-CÔME

Journaliste

Avoir des pistes homologuées, est-ce que ça rapporte?

Près d’une quinzaine de stations de ski au Québec comptent au moins une piste homologuée FIS pouvant accueillir des compétitions élites de ski alpin et de ski acrobatique.

Est-ce que l’investissement en temps et en argent vaut le coup? À la station Mont-Édouard, au Saguenay, la réponse ne se fait pas attendre. « Depuis que nous avons aménagé nos deux pistes FIS, il y a cinq ans, le nombre de nos jours-ski affiche une croissance d’au moins 7 % d’une année à l’autre », signale Marie-Êve Carrier, coordonnatrice des communications et marketing à la station Mont-Édouard.

Rappelons qu’en 2015, la station saguenéenne a entamé des travaux de près de 3 M$ pour se distinguer dans deux produits de niche : faire de la station un centre d’excellence d’entraînement pour le ski alpin et développer un produit de ski haute route. Cinquième plus haut dénivelé au Québec, la station Mont-Édouard détient non seulement une piste homologuée slalom et slalom géant, mais elle propose également la seule piste super-G homologuée dans toute la province. En fait, c’est maintenant la seule piste de vitesse à l’est du pays.

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Des clubs d’ici… et d’ailleurs

« Ce qui nous confère une excellente renommée auprès de plusieurs équipes », indique Marie-Êve Carrier. Elle ajoute fièrement que jusqu’à la mi-décembre, ce sont une vingtaine de clubs de compétition, soit entre 80 et 150 athlètes par jour, qui, depuis l’ouverture de la station en novembre, auront bénéficié des installations. Ces clubs proviennent notamment de Ski Québec Alpin, de l’Ontario, de Burke Mountain Academy, du Vermont et de l’Équipe du Québec de bosses. Une équipe de l’Alpe d’Huez, en France, était aussi de passage en novembre dernier.

Même le club de ski de Mont-Édouard ne cesse de prendre de l’ampleur. « Il y a dix ans, notre club comptait neuf membres. Il y a cinq ans, ils étaient à peine vingt. Cette année, près de 70 jeunes de la région portent les couleurs de la station », signale Marie-Êve Carrier.

Des pistes de haute qualité

Et cet engouement ne fait que commencer. La station sera l’hôte d’une épreuve NorAm masculine du 3 au 7 février 2020. Cette compétition regroupera les meilleurs skieurs du Canada et des États-Unis pour le pointage FIS de la Coupe du monde.

Une notoriété internationale payante… à l’échelle provinciale

À Val Saint-Côme, ce n’est ni une ni deux, mais quatre pistes qui sont homologuées FIS. Et ces pistes, dont deux de slalom, une de bosse et une pour les sauts acrobatiques, valent leur pesant d’or, soutient Maxime Legros, directeur général de la station.

On se souviendra qu’en 2010, la station avait fait l’objet d’une aide gouvernementale de 2,5 M$ pour l'aménagement d’un centre d’excellence dédié aux athlètes de ski acrobatique. Un investissement qui avait permis l’aménagement d'une piste de bosses, d'une piste de sauts acrobatiques ainsi que d’un chalet avec gymnase, salles de réunion et bureaux pour les entraîneurs. La station a été l’hôte de la Coupe du monde de ski acrobatique de 2014 à 2017.

Bien que la station n’accueille plus depuis deux ans de Coupes du monde, l’élite mondiale continue de fréquenter Val Saint-Côme. « Près d’une dizaine d’équipes débarquent chaque année pendant deux à trois semaines avant l’événement de la Coupe du monde FIS de ski acrobatique présentée à Tremblant pour venir s’entraîner chez nous.

Ce qui remplit notre auberge à 100 % les jours de semaine », indique Maxime Legros. Et c’est sans compter les autres équipes qui utilisent les infrastructures pendant toute la saison.

En fait, la présence de ce centre d’excellence a servi de levier extraordinaire pour la station. « C’est une visibilité internationale qui s’est révélée payante pour attirer la clientèle provinciale. Il y a cinq ans, on comptait à peine 200 condos et chalets autour de la station. Aujourd’hui, il y en près de 500 », signale Maxime Legros.

PHOTOS : FABRICE TREMBLAY

Outre les séances d’entraînement présaison, la station accueille également des compétitions de haut niveau. En mars dernier, le Mont-Édouard a reçu pour la première fois de son histoire les Championnats canadiens de ski alpin. La performance de l’organisation ainsi que la qualité des pistes ont tellement fait un tabac que le Mont-Édouard a remporté le titre de station de ski de l’année lors de la remise des prix du ski de compétition canadien Audi 2019 présentée par Helly Hansen. La station a aussi remporté le prix de l’événement de l’année par Ski Québec Alpin.

Jusqu’à la mi-décembre, une vingtaine de clubs de compétition, soit entre 80 et 150 athlètes par jour, vont s’être entraînés au Mont-Édouard. Des clubs qui proviennent notamment du Québec, de l’Ontario, des États-Unis et même de la France.

Une question d’équilibre

Réserver des pistes aux skieurs d’élite n’est pas sans soulever les critiques de la clientèle régulière. « Il suffit que la piste Geneviève Simard soit fermée pour la tenue d’une compétition de ski alpin un seul weekend de février pour que je reçoive des dizaines de plaintes », concède Maxime Legros.

La direction de Val Saint-Côme prévoit d’ailleurs un réaménagement de pistes au printemps prochain. La station lanaudoise souhaite aménager une nouvelle piste de slalom dans un secteur moins achalandé du domaine skiable afin de redonner l’accès grand public à La Périlleuse.

Cette piste, sauf à quelques exceptions, est dédiée principalement à l’entraînement des clubs de compétition pendant toute la saison. « Mieux vaut aménager les pistes de compétition dans des secteurs plus isolés de la station pour ne pas nuire aux activités régulières de la station », conseille justement Mario Bourassa de MB Consultant. Cet expert qui aide les stations dans la gestion de leurs opérations est l’ancien directeur général de la station Le Relais, à Lac-Beauport.

Sous sa direction, la station Le Relais a, il y a cinq ans, déplacé les pistes de bosses et de sauts de ski acrobatique dans un secteur à l’écart de la zone centrale de la station. Un réaménagement qui, selon lui, a permis une meilleure logistique aux remontées mécaniques. « Ça demeure pour les stations un prêt de plateaux et des coûts d’entretien. Il va de soi, insiste-t-il, qu’une station doit y trouver son compte. »

Un rôle à jouer « Depuis que nous avons aménagé nos deux pistes FIS, il y a cinq ans, le nombre de nos jours-ski affiche une croissance d’au moins 7 % d’une année à l’autre. » Marie-Êve Carrier, coordonnatrice des communications et marketing à la station Mont-Édouard

Un équilibre que croit avoir trouvé Sommet Saint-Sauveur. Bien qu’elle détienne des pistes homologuées dans sa cour, la station n’a tenu aucune Coupe du monde depuis 2006. Et ce n’est pas demain la veille que le circuit blanc va y retourner. La station soutient ne pas avoir besoin de cette visibilité. Du moins pour le moment. Mais attention, tourner le dos à l’élite ne veut pas dire refuser l’accès aux clubs. « Comme gestionnaire de station, nous avons un rôle à jouer auprès des clubs de compétition, soutient Christian Dufour, directeur expérience client du groupe Les Sommets. Ces skieurs constituent un bassin de futurs clients. Ils contribuent au développement du ski. Ils ont également des familles qui les accompagnent tous les weekends. Raison pour laquelle plusieurs de ces clubs s’entraînent sur nos pistes et organisent des compétitions régionales chaque semaine. » Le Sommet

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Claudine Hébert

Depuis cinq ans, plusieurs organisations canadiennes ont fait l’objet de rançongiciels. Elles ont dû payer des rançons entre 10 000 $ et 100 000 $ pour récupérer leurs données.

Journaliste

La cybersécurité s’invite sur les pistes Janvier 2019, rien ne va plus pour une organisation touristique de la province (elle préfère taire son nom). De retour après les fêtes, les dix employés de la boîte constatent que tous les ordinateurs ne fonctionnent plus. Plus personne n’a accès aux fichiers et aux dossiers de l’entreprise. Gracieuseté d’un logiciel malveillant qui s’est infiltré dans le système. Les activités de l’entreprise vont être affectées pendant au moins trois jours avant que le problème ne soit réglé.

Comment? Qui? Pourquoi? Qu’est-il arrivé? Personne n’a pu identifier la cause exacte de l’incident. Mais une chose est sûre, l’entreprise a revu ses dispositions de sécurité (pare-feu, antivirus...) afin de mieux se protéger contre d’éventuelles autres attaques.

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Serez-vous la prochaine entreprise attaquée?

Cette entreprise touristique est loin d’être la seule concernée par ce nouveau fléau. Selon une étude de Scalar Decisions, fournisseur de services en technologie de l’information (TI), les entreprises cana-

Les fraudeurs savent que des employés vont être distraits, curieux, peut-être même stressés. Autant de facteurs qui vont inciter les employés à cliquer sur des courriels, des liens ou des images qui peuvent être malveillants. » Theo Zafirakos, chef de la sécurité de l’information chez Terranova Security

diennes font l’objet, en moyenne, d’au moins 440 cyberattaques par année. Et près de 10 % de ces entreprises qui vont être touchées prennent plus d’un mois à se remettre de l’incident. « Remarquez, ce n’est pas parce que les systèmes informatiques des stations de ski ne conservent pas de données sensibles aux vols d’identité (numéro d’assurance sociale, numéro d’assurance maladie) que l’entreprise n’intéresse pas les cybercriminels », avertit Mathieu Masse, responsable des technologies de l’information à l’Association des stations de ski du Québec. Il précise que la grande majorité des cyberattaques qui surviennent en entreprise n’ont actuellement aucune cible particulière. En fait, les cyberescrocs cherchent au hasard à faire le plus de victimes possible, peu importe les secteurs d’affaires.

Et malgré les meilleurs outils de protection possible, le principal danger face à ces menaces demeure la personne qui se trouve devant l’écran. « Il suffit qu’elle clique sur un lien ou un fichier joint dans un courriel douteux pour qu’un logiciel malveillant s’infiltre dans le système », explique Mathieu Masse.

Des rançons qui peuvent coûter cher

Au cours des cinq dernières années, plusieurs organisations canadiennes ont fait l’objet de rançongiciels. « Pour récupérer l’accès à leurs données, ces organisations ont dû payer des rançons entre 10 000 $ et 100 000 $, indique Pascal Fortin, conseiller stratégique chez GoSecure, une entreprise montréalaise spécialisée en cybersécurité.

Et les cybercriminels vont avoir tendance à négocier leurs rançons à la hausse s’ils découvrent que leurs victimes sont des organisations qui disposent de données et de systèmes informatiques importants. » Selon cet expert, les informations personnelles identitaires se monnayent actuellement entre 25 $ et 200 $, en vertu de leurs qualités, sur le dark web. Cette face cachée de la toile est reconnue pour ses contenus illégaux et l’anonymat qu’elle offre à ses utilisateurs.

C’est d’ailleurs sur ce réseau que les malveillants s’échangent leurs méthodes d’hameçonnage.

Comment protéger votre organisation?

« Un des meilleurs moyens pour se prémunir face à la menace des cyberattaques est d’établir un code de conduite au sein des équipes, conseille Mathieu Masse. Il faut mettre en place de bonnes pratiques et des politiques de sécurité. Dès qu’un courriel est suspicieux, il faut que l’employé ait le réflexe de se poser des questions. » « Le manque de sensibilisation auprès du personnel est justement une des principales causes qui favorisent les cyberattaques. Et les fraudeurs savent comment exploiter cette vulnérabilité », renchérit Theo Zafirakos, chef de la sécurité de l’information chez Terranova Security, une firme lavalloise spécialisée dans les campagnes de sensibilisation à la sécurité de l’information auprès des employés. « Les fraudeurs utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées. Ils savent que des employés vont être distraits, curieux, peutêtre même stressés. Autant de facteurs qui vont inciter les employés à cliquer sur des courriels, des liens ou des images qui peuvent être malveillants », indique Theo Zafirakos. À ce propos, les cybercriminels vont augmenter leur volume d’attaques lors des moments du calendrier où le stress et la distraction atteignent des niveaux élevés. Notamment lors du temps des fêtes, de la période des impôts, ou encore lors des périodes d’élection ou de référendum. Selon le fabricant américain de logiciels Symantec, ce sont les fausses factures en pièce jointe PDF qui remportent la palme du leurre le plus efficace. « Et le document qui suppose un dévoilement de la liste des salaires des employés de l’entreprise obtient aussi beaucoup de succès comme leurre », rajoute Theo Zafirakos.

Les cybercriminels vont augmenter leur volume d’attaques lors de moments du calendrier où le stress et la distraction atteignent des niveaux élevés, notamment lors du temps des fêtes.

Parlez-en!

Enfin, Steve Waterhouse, expert en cybercriminalité, conseille fortement de ne pas hésiter à parler de vos mésaventures entre vous et avec les autres organisations locales. Ex-officier de la sécurité informatique au sein du ministère de la Défense nationale, Steve Waterhouse est aujourd’hui président fondateur de l’entreprise Infosecsw qui propose de l’analyse, des formations et des conférences en cybersécurité. « Tant et aussi longtemps que les entreprises ne partageront pas entre elles leurs bonnes et leurs mauvaises expériences face aux cyberattaques, les cybercriminels vont continuer d’avoir le beau jeu.

Car les cybercriminels ne se gênent pas pour communiquer entre eux les failles de vos systèmes sur le dark web », conclut-il.

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Quoi de neuf dans les stations du Québec?

Nouvelles technologies, nouveaux aménagements, nouvelles remontées… les stations de ski de la province ont investi plusieurs millions de dollars pour rehausser leurs services et leurs infrastructures. En voici un survol.

Nouveau chalet au sommet à Bromont, montagne d’expériences

Depuis le 30 novembre dernier, les skieurs peuvent profiter du tout nouveau chalet au sommet du mont Brome. Et surtout de sa vue imprenable sur la région des Cantons-de-l’Est. Attenant à la récente remontée mécanique débrayable hybride, le chalet est le dénouement d’un investissement de 16 M$. Généreuse fenestration, décor contemporain… la nouvelle structure de deux étages peut accueillir jusqu’à 316 convives et plus d’une cinquantaine sur sa terrasse.

Outre les paysages, les visiteurs de la station pourront également se sustenter avec de nouveaux concepts gourmands apprêtés par le chef Jérôme Bossu, telles de délicieuses flammekueches proposées dans l’espace boulangerie à l’heure du lunch. Rappelons que l’aménagement du chalet du sommet s’inscrit dans le cadre du projet Altitude. Jusqu’à présent, plus de 36,4 M$ ont été injectés dans ce projet dont les investissements s’élèveront à 101 M$ d’ici 2026.

Nouvelle remontée au Parc du Mont-Saint-Mathieu

Dès janvier 2020, la clientèle du Parc du Mont-Saint-Mathieu pourra bénéficier d’une toute nouvelle remontée mécanique de type téléski à enrouleur Doppelmayr. Grâce à cet investissement de 1,25 M$, la station pourra transporter 600 skieurs à l’heure en direction de son sommet. En plus de désengorger le télésiège actuel, la nouvelle remontée offrira plus de 30 mètres de dénivelé à l’actuel domaine skiable. « Le tout s’inscrit dans un projet global d’investissement de 2,4 M$, dont le développement de chalets accessibles à l’année », fait savoir François April, directeur général de la station.

De nouvelles pistes au Mont Adstock

Le Mont Adstock sera méconnaissable cette saison. Grâce à un investissement de plus de 1,3 M$, la station du Centre-du-Québec compte trois nouvelles pistes familiales ainsi qu’une piste de compétition qui répond aux normes FIS. La direction a également procédé à des travaux de dynamitage afin d’égaliser le sol, ce qui améliorera l’enneigement.

Près de la moitié de l’investissement provient de dons de la communauté, indique Mathieu Desmarais, directeur général de la station.

L’EST GO, un nouveau partenariat

PHOTO : BROMONT, MONTAGNE D’EXPÉRIENCES

Le Centre plein air Mont Kanasuta se modernise

Au cours des derniers mois, le Centre plein air Mont Kanasuta a injecté plus de 300 000 $ pour rehausser ses équipements techniques. Parmi ces investissements, l’achat d’une nouvelle dameuse d’occasion. « Cela faisait plus de vingt ans que la station n’avait pas fait l’acquisition de ce type d’équipement », signale Alain Vanier, directeur général de la station abitibienne. La station a également remis à neuf le moteur de sa remontée à quatre places en plus de procéder au déménagement de la structure du chalet des patrouilleurs. Un réaménagement qui a permis d’accroître l’espace au bas des pistes près du chalet principal.

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Tourisme Cantons-de-l'Est, en partenariat avec les stations Mont SUTTON, Mont-Orford, Bromont, montagne d'expériences et Destination Owl's Head, a lancé cet automne la carte L'EST GO. Ce nouveau produit permet aux utilisateurs d’acheter des billets de ski à rabais échangeables dans les quatre stations. « Il s’agit d’une première pour la région d'offrir une telle carte. Nous sommes très fiers de ce travail de collaboration qui permet des économies allant jusqu'à 40 % du prix régulier au comptoir », indique Jean-Michel Ryan, président de Tourisme Cantons-de-l'Est, copropriétaire de la station Mont SUTTON et président de l’ASSQ. La carte permet l’achat de deux à huit billets. En date du 3 décembre, près de 7575 jours-ski avaient été achetés. Les ventes dans les salons de ski d’Ottawa, de Toronto et de Boston ont totalisé à elles seules 2866 joursski. Les autres cartes ont été achetées en ligne.

Ça va vite au Mont Gleason

PHOTO : MONT GLEASON

Encore une fois cette année, le Mont Gleason gâte ses clients. Cette fois-ci, c’est l’ajout d’une nouvelle remontée quadruple de 3,6 M$ qui vient bonifier le domaine skiable de Tingwick. « Il s’agit de notre plus important investissement consenti au cours des 50 dernières années », indique Nadia Pépin, directrice générale de la station. Cette nouvelle remontée aura une capacité de 2400 skieurs à l’heure, soit 300 skieurs de plus que ce que permettent les deux actuelles remontées. La station a également procédé à une augmentation de 8 % de sa superficie, dont près de la moitié sera éclairée. Et avec le démantèlement des T-bars, la direction a pu créer une nouvelle piste à bosses.

Une nouvelle remontée mécanique… à Montréal

Un nouveau secteur haute route au Mont-Édouard

À Montréal, la Pente à neige prend du volume. Aménagé dans le parc Ignace-Bourget, situé à cinq minutes de la station de métro Angrignon, ce site hivernal s’est doté d’une nouvelle piste de niveau intermédiaire équipée d’un T-bar. Il s’agit d’ailleurs de la première remontée du genre sur l’île de Montréal depuis de nombreuses années. Depuis son ouverture en 2017, la Pente à neige a déjà accueilli plus de 43 000 visiteurs et plus d’une vingtaine de groupes scolaires. Près de 10 000 leçons de ski et de planche à neige pour adultes et pour enfants y ont également été données. Mentionnons que Sommet Saint-Sauveur est un des partenaires de cette organisation.

Devenue la référence du ski haute route au Québec, la station de ski Mont-Édouard continue de peaufiner son produit. Deux nouveaux secteurs, le Gardien et le Hibou, ont été ajoutés cet automne. « Ces travaux, qui incluent également la construction d’un quatrième refuge dans le secteur du Gardien, nous ont permis de compléter la boucle du circuit », signale Marie-Êve Carrier, porte-parole de la station. De nouveaux canons à neige, notamment des perches, ont également été installés sur les pistes FIS de la montagne. Tous ces ajouts font partie du projet d’investissement de 3 M$ dont fait l’objet la station.

La Station touristique Stoneham a injecté 750 000 $ pour rehausser son domaine skiable. La direction a notamment ajouté une 43e piste dans sa cour. Un tout nouveau sous-bois de 600 mètres de longueur et de 130 mètres de dénivelé, le douzième de la station, a été aménagé cet automne. Cette nouvelle piste, baptisée Le Pic-Bois, sera accessible à partir de la remontée L’Éclipse. Outre cette nouveauté, la station a bonifié son système d’enneigement avec deux nouveaux canons à neige et de nouvelles buses. Des améliorations, notamment le plancher qui a été changé, ont aussi été apportées au chalet.

PHOTO : JONATHANBRABANT

Un nouveau sous-bois à Stoneham…

Bon anniversaire

PHOTO : STONEHAM

Camp Fortune fête ses 100 ans

Peu de stations au Québec ont réussi à atteindre le chiffre vénérable des 100 ans. Un exploit que franchira en 2020 la station Camp Fortune, en Outaouais. La station de Chelsea, qui doit son nom à Garrett Fortune, ancien propriétaire du camp forestier où se trouve actuellement le domaine skiable, prévoit plusieurs festivités au cours de la saison.

Bon 50e Ski Montcalm Des millions de dollars déferlent à Tremblant

La plus haute montagne de ski des Laurentides continue d’améliorer ses infrastructures. Au cours des derniers mois, ce sont plus de 10 M$ qui ont été injectés pour le rehaussement du système d’enneigement du versant Soleil, l’achat de deux dameuses, la poursuite des travaux de rénovation et d’agrandissement du chalet Grand Manitou et l’arrivée d’une roulotte alimentaire qui se déplacera en montagne. Près de 4 M$ ont également été investis dans le Brind’O Aquaclub.

Ski Montcalm célèbre cette année son 50e anniversaire. Et pour souligner son demi-siècle, la station vient d’investir un demi-million de dollars pour réaménager l’aire d’apprentissage. Outre la reconfiguration de la pente qui permet de tripler sa superficie, la zone sera équipée de nouveaux modules de jeu et d’un nouveau tapis roulant couvert d’un dôme pour protéger les skieurs du vent et de la neige lors du transport. En plus du tapis, le système d’enneigement de la station de la famille Barnowski sera optimisé en vue d’augmenter sa capacité et son efficacité énergétique.

Le Sommet

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Pente-école renouvelée au Mont-Orford

On embarque à six à Sommet Saint-Sauveur

Vous souhaitez voir à quoi ressemble un tapis magique double couvert d’un dôme? Rendez-vous au Mont-Orford où la direction de la station vient d’investir plus de 500 000 $ afin de revoir la signature complète de sa pente-école. En plus de déplacer l’actuel tapis magique qui se trouvait près de la piste 4KM, la direction a acheté un deuxième tapis magique. « Ce réaménagement de la pente-école permettra de faciliter la circulation des skieurs selon leur niveau de ski », signale Simon Blouin, directeur général par intérim de la Corporation Ski & Golf Mont-Orford. Le nouveau design permettra aussi d’accueillir un plus grand nombre de débutants avec moniteurs ou avec leurs parents. Il facilitera aussi la construction de nouveaux modules pour agrémenter l’apprentissage.

Il n’y a pas que les véhicules qui offrent des sièges chauffants à leurs passagers. La nouvelle remontée à six places du Sommet SaintSauveur en fait autant. Grâce à un investissement de 7,5 M$, la remontée Sommet Express, avec assise et dossier chauffants svp, va transporter plus de 3000 skieurs et planchistes à l’heure, soit 600 de plus que la chaise Atomic. Il s’agit du plus important investissement effectué par l’entreprise depuis 20 ans. Outre cette nouvelle acquisition, la direction de Sommet Saint-Sauveur a injecté 1,1 M$ dans l’achat de nouveaux équipements d’entretien des pistes et le renouvellement complet des équipements en location. Les stations Sommet Morin Heights, Sommet Olympia et Sommet Gabriel se partagent, pour leur part, un demi-million de dollars pour diverses améliorations et l’ajout de nouvelles pistes.

Un deuxième tapis magique au Mont Rigaud

En rafale

Un tapis, c’est bien, deux, c’est encore mieux! Reconnu comme l’une des maternelles du ski au Québec, le Mont Rigaud a fait l’acquisition d’un deuxième tapis magique qui fait plus de 120 mètres de longueur. Cette acquisition au coût de 400 000 $ permet de rehausser la zone d’apprentissage qui triple de superficie cette saison. Outre cet investissement majeur, la station s’est dotée pour la première fois depuis sa création de trois unités CoolBox qui vont permettre l’hébergement directement aux pieds des pistes. Chaque unité, qui dispose d’un espace cuisinette, peut accueillir jusqu’à quatre adultes.

Encore plus de pistes à Vallée du Parc

La plus importante station de la Mauricie a déménagé son parc à neige. Un réaménagement qui a permis de configurer une nouvelle piste familiale avec des modules ludiques. Outre cette nouvelle pente plus accessible, la station a ajouté cinq autres pistes, dont trois sous-bois, et encore plus de lumières. « Au total, plus des deux tiers du domaine skiable sont désormais éclairés », signale Dominique Lamy, directeur marketing de la station.

Près de 1,5 M$ à la station Mont-Sainte-Anne

Une dameuse de plus, un rehaussement du système d’enneigement, une remise à neuf du moteur de la télécabine, une rénovation complète du Chouette bar… ce sont plus de 1,5 M$ qui vont avoir été investis cet automne à la station du Mont-Sainte-Anne.

Sommet Edelweiss agrandit son chalet

Les skieurs et les planchistes auront encore plus d’espace cette saison à la station du Sommet Edelweiss. Le chalet principal a bénéficié de travaux d’agrandissement de près de 2 M$. La nouvelle partie est équipée d’une grande salle répartie sur deux étages, de larges fenêtres qui laissent pénétrer la lumière naturelle et de grandes portes qui s’ouvriront sur la terrasse lors des belles journées de printemps.

Fabrication de neige améliorée à Pin Rouge

PHOTOS : MONT RIGAUD

La mise à niveau du centre de ski Pin Rouge de New Richmond se poursuit. Un peu plus de 150 000 $ ont été investis afin de doubler la capacité de production d’enneigement, ce qui permettra de devancer les dates d’ouverture de la station en saison.

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Inauguration du nouveau chalet à Ski Gallix

Construit l’an dernier au coût de 3,2 M$, le nouveau chalet de la station nord-côtière Ski Gallix a officiellement été inauguré cet automne. La nouvelle infrastructure a été financée grâce à la contribution du secteur privé, des gouvernements du Québec et du Canada, de la MRC de Sept-Rivières et des villes Sept-Îles et Port-Cartier au prorata de leur population.

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