Prestige Juin 2025

DREW TILSON, PRÉSIDENT

GILBERT PAQUETTE , VICE-PRÉSIDENT ET DIRECTEUR DES OPÉRATIONS

Dossiers

Croisières de luxe

Terrasses et restos avec vue

Spécial femmes d'audace

AUDI LÉVIS AUDI DE QUÉBEC PORSCHE QUÉBEC

En page couverture :

Drew Tilson, président, et Gilbert Paquette, vice-président et directeur des opérations

NOS CHRONIQUES

32 ASSURANCES ET GESTION DE RISQUES 33 ENTREPRENEURIAT 34 ÉLECTRONIQUE

NOS SECTIONS

LUXE EXTRÊME

AFFAIRES

HABITATION

AUTOMOBILE

SANTÉ

HISTOIRE

VOYAGE

PHILANTHROPIE

© Étienne Dionne, Photographe

Entrepreneures inspirantes et scène gastronomique reconnue

Dans un contexte économique et politique marqué par l’incertituDe, il est rafraîchissant De constater l’élan et la créativité qui animent le québec. ce numéro met en lumière Deux phénomènes porteurs De fierté et De vitalité pour la province.

D’abord, l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneures inspire et redéfinit le paysage des affaires. Portées par leur audace et leur détermination, ces femmes bâtissent des entreprises innovantes, surmontent les obstacles et ouvrent la voie à une relève ambitieuse. Ayons conscience de leurs enjeux et collaborons collectivement pour mettre à leur disposition les ressources, le soutien et les occasions nécessaires afin de progresser vers le leadership. Leur réussite démontre qu’il est possible de transformer les défis en tremplins et d’inspirer tout un milieu à viser plus haut.

Par ailleurs, le Québec connaît un rayonnement sans précédent sur la scène gastronomique avec l’arrivée du Guide Michelin. Cette reconnaissance internationale célèbre l’excellence et la créativité de nos chefs, particulièrement ceux de la capitale, tout en positionnant la province parmi les grandes destinations culinaires du monde. Au-delà de l’honneur, cette distinction stimule l’économie locale et attire l’attention sur la richesse de notre terroir.

Dans ces temps mouvementés, ces succès témoignent de la capacité du Québec à se réinventer et à rayonner. Qu’il s’agisse de l’audace entrepreneuriale ou de l’excellence gastronomique, ils sont la preuve que l’innovation et la passion demeurent nos plus grandes forces.

Micaël Minguy-Bédard Éditeur

JUIN 2025 Vol. 30, no 2, 247e parution

PUBLIÉ PAR : L'Antidote Médias

DIRECTRICE DE CONTENU

Maude Simard-Langlois redaction@magazineprestige.com

COORDONNATRICE DE PRODUCTION Jessie Vachon info@magazineprestige.com

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Gilles Levasseur

Jacynthe Picard

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CORRECTION ET RÉVISION

Gilles Levasseur

PRODUCTION, GRAPHISME

Jessie Vachon

L'Antidote Médias

PHOTO PAGE COUVERTURE

Étienne Dionne, photographe

PHOTOGRAPHIES

Étienne Dionne, photographe

Jacques Fortin, L'Antidote Médias

Marjorie Roy, Optique Photo

IMPRESSION

Solisco

DISTRIBUTION RÉSIDENTIELLE ET COMMERCIALE Postes Canada

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada ISSN-1205-6707

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec

Magazine Prestige 6500, boul. Pierre-Bertrand, bureau 200 Québec (Québec) G2J 1R4

Téléphone : 581 981-9555

magazineprestige.com

Cette édition est distribuée à 20 000 exemplaires.

Les opinions émises dans les articles publiés par le magazine Prestige n’engagent que leur auteur.

Une publication de

© Jacques Fortin, L'Antidote Médias

Nouvelles

QUÉBEC BRILLE AU GUIDE MICHELIN 2025 : NEUF RESTAURANTS ÉTOILÉS ET UNE SCÈNE

GASTRONOMIQUE RÉVÉLÉE

Le Guide MICHELIN a dévoilé en mai 2025 sa toute première sélection pour le Québec, marquant ainsi une étape majeure pour la gastronomie de la province. Neuf restaurants ont été récompensés d’étoiles MICHELIN, témoignant de l’excellence culinaire locale.

Le restaurant Tanière³, situé à Québec, s’est distingué en devenant le premier établissement de la province à obtenir deux étoiles MICHELIN, saluant sa cuisine avant-gardiste et son engagement envers des produits locaux de qualité. Huit autres restaurants ont reçu une Étoile MICHELIN :

/ De la Capitale-Nationale : ARVI, Kebec Club Privé, Laurie Raphaël et Légende.

/ De Montréal : Jérôme Ferrer — Europea, Mastard et le Sabayon.

/ De Rimouski : Le Narval

Cette reconnaissance a suscité un engouement notable, avec une augmentation significative des réservations dans ces établissements. En plus des étoiles, le Guide a attribué 17 Bib Gourmand , récompensant des restaurants offrant une cuisine de qualité à prix abordable, et 3 étoiles Vertes, mettant en avant des établissements engagés dans une démarche écoresponsable.

Cette première édition du Guide MICHELIN Québec souligne la richesse et la diversité de la scène gastronomique québécoise, positionnant la province comme une destination culinaire de premier plan.

1 RE ÉDITION DU DEMI-MARATHON DE LÉVIS PROMUTUEL

ASSURANCE : UN DÉPART TONITRUANT POUR LA SAISON 2025

Le week-end des 3 et 4 mai 2025 a marqué avec éclat le lancement de la saison Je Cours QC grâce à la 21 e édition du demi-marathon de Lévis Promutuel Assurance. L’événement a attiré un nombre record de 8 500 participants, soit une hausse de 15 % par rapport à 2024. L’épreuve de 10 km a été gagnée par Christopher Busset (00:33:56) . Chez les femmes, c’est Caroline Morin qui a décroché la première place (00:40:22).

Le clou de la fin de semaine a eu lieu le dimanche lors du demi-marathon. Marc-Antoine Senneville a signé une quatrième victoire consécutive en 01:05:51, remportant également le championnat québécois. Chez les femmes, Bianca Prémont a éclipsé le précédent record avec un chrono exceptionnel de 01:13:09, devenant elle aussi championne québécoise.

CATHERINE OUELLET-DUPUIS : MODÈLE DE RÉUSSITE

En mai dernier, l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a tenu la 20e édition du gala Les Talentueuses, célébrant les femmes remarquables du secteur financier. Lors de cet événement, Catherine Ouellet-Dupuis, cheffe stratégie et développement corporatif chez Workleap (entreprise technologique québécoise), a remporté le prix Étoile montante, soulignant une carrière en pleine ascension et un leadership inspirant.

© Audrey-Ève Beauchamp

Ce prix met en lumière ses accomplissements, son esprit d’innovation et sa capacité à transformer son environnement professionnel. Elle contribue à faciliter le travail avec des outils novateurs favorisant une expérience employée positive et une meilleure productivité grâce à des habitudes de vie saine. Catherine est un modèle de réussite féminine dans un domaine encore majoritairement masculin. Ce trophée reconnaît son talent et encourage l’excellence des femmes en finance.

Catherine Ouellet-Dupuis, présidente chez Workleap

Bianca Prémont

© Nicolas Hallet

UN SIÈCLE DE TRADITION POUR LE CLUB DE GOLF DU FAIRMONT LE MANOIR RICHELIEU

En juillet 2025, le Club de golf du Fairmont Le Manoir Richelieu célébrera son 100e anniversaire. Depuis son inauguration, le 18 juillet 1925, ce parcours emblématique niché dans le cadre enchanteur de Charlevoix a su charmer les golfeurs de la province au fil du temps. Réputé pour son excellence et sa beauté naturelle, le Club a su se moderniser au fil des décennies. C’est notamment au début des années 2000 que l’ajout d’un parcours de neuf trous et d’un nouveau chalet se concrétise, totalisant aujourd’hui 27 trous qui offrent une vue spectaculaire sur le fleuve Saint-Laurent.

Pour célébrer son centenaire, le Club proposera une série d’activités spéciales, dont le Forfait Ultime Golf dans Charlevoix, spécial 100e anniversaire, incluant l’hébergement, le golf illimité et l’accès au Casino de Charlevoix. Une terrasse panoramique nouvellement aménagée ainsi qu’une exposition historique en collaboration avec le Musée de Charlevoix bonifieront l’expérience des visiteurs. Une collection d’articles commémoratifs sera également offerte à la boutique. Le point d’orgue des célébrations aura lieu le 19 juillet, avec le Tournoi du 100e anniversaire, alors que les participants seront invités à porter des tenues de golf d’époque en hommage à l’histoire du Club.

STEIN MONAST A LE PLAISIR D’ANNONCER LA NOMINATION DE PIERRE-OLIVIER MÉNARD DUMAS À TITRE D’ASSOCIÉ

DIRECTEUR

Le 25 avril 2025, le cabinet Stein Monast a annoncé la nomination de M. Pierre-Olivier Ménard Dumas à titre d’associé directeur, marquant une étape importante dans l’évolution de l’organisation. Membre du conseil d’administration depuis 2021, il accède à ce poste après une transition structurée amorcée en mars 2024. Spécialisé en droit du transport, M. Ménard Dumas est reconnu pour sa rigueur, sa créativité et son engagement envers l’excellence. Il a notamment été nommé « Avocat de l’année » en 2025 dans sa spécialité par The Best Lawyers in Canada. À la tête de Stein Monast, il souhaite assurer la pérennité et la croissance du cabinet en s’appuyant sur des valeurs fortes telles que la collégialité, le respect et l’engagement. Entouré d’une équipe dynamique et d’une direction expérimentée, il exprime sa fierté de contribuer activement à la réussite du cabinet. Stein Monast, fort de 75 avocat(e)s et 8 notaires répartis dans 17 secteurs de pratique, œuvre avec rigueur et dévouement au service de sa clientèle depuis 1957.

Pierre-Olivier

Ménard Dumas, associé directeur chez Stein Monast

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MAISON FAMILLE SUZANNE LECLERC : UNE

PREMIÈRE AU QUÉBEC SIGNÉE LAURA LÉMERVEIL

L’organisme Laura Lémerveil a officiellement inauguré, le 20 mai dernier, la Maison Famille Suzanne Leclerc, un nouveau lieu d’habitation transitoire unique au Québec destiné aux jeunes adultes de 21 ans et plus vivant avec un polyhandicap.

Ce projet novateur, basé sur un modèle de vécu partagé, permet aux résidents de vivre des séjours favorisant l’autodétermination, l’apprentissage de la vie quotidienne et la participation sociale dans un environnement chaleureux et adapté. Il s’inscrit comme une étape charnière entre la vie familiale et un hébergement permanent.

Cette maison a vu le jour grâce à la générosité de la famille Leclerc, figure emblématique de l’agroalimentaire québécois avec Biscuits Leclerc. En 2022, la famille a offert sa résidence. La Fondation Suzanne et Jean-Robert Leclerc, propriétaire des lieux, a financé les rénovations et soutient le projet à long terme.

Depuis 2008, Laura Lémerveil accompagne les jeunes polyhandicapés et leurs familles avec une approche axée sur le respect, l’inclusion et l’épanouissement.

PREMIÈRE CERTIFICATION QUÉBÉCOISE

INTERNATIONALEMENT RECONNUE POUR UN ÉCOTOURISME DURABLE

À l’occasion du Jour de la Terre 2025, l’organisme

Les Pages vertes a lancé une certification 100 % québécoise en développement durable reconnue à l’échelle internationale. Cette initiative a marqué une avancée majeure pour l’industrie touristique du Québec, en permettant aux entreprises locales d’obtenir le badge « Écocertifié ». C’est grâce à la reconnaissance de Travalyst que les détenteurs de la certification sont désormais visibles sur des plateformes comme Booking.com, Google et TripAdvisor. Le processus de certification s’est basé sur un audit rigoureux évaluant les pratiques sociales, environnementales et économiques selon 12 principes écoresponsables. Cette certification a répondu à une demande croissante des consommateurs pour un tourisme plus durable, tout en valorisant l’achat local et en soutenant l’économie québécoise. Avec plus de 2 000 entreprises certifiées et un répertoire consulté par 60 000 utilisateurs par an, cette organisation s’est imposée comme un pilier de l’écotourisme au Québec.

L’inauguration de la Maison Famille Suzanne Leclerc

© Ludovic Gauthier

LA différence Genesis

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Angama Amboseli : le luxe d’un safari au pied du Kilimandjaro

Un Jeep s’arrête en douceur à quelques mètres d’éléphants majestueux. Chaque souffle et chaque pas de ces géants de la savane s’observent de près, dans un silence respectueux.

ENTRE ÉLÉGANCE INTIMISTE ET AVENTURES SAUVAGES

Situé dans l’un des plus beaux cadres naturels du Kenya, le Lodge Angama Amboseli se distingue comme un lieu d’exception spécialement conçu pour vivre des safaris inoubliables. Face au majestueux Kilimandjaro aux neiges éternelles, ce sanctuaire exclusif allie harmonieusement raffinement et immersion sauvage au cœur de l’Afrique.

Les suites au design épuré, aux teintes terreuses et textures naturelles, s’intègrent parfaitement à la savane environnante. Les fenêtres panoramiques offrent une vue spectaculaire sur les éléphants traversant la plaine, transformant chaque suite en observatoire privé d’un spectacle animalier unique.

Des troupeaux d'éléphants traversent librement les plaines du parc d’Amboseli, dominées par le Kilimandjaro enneigé.

© Courtoisie Angama Amboseli

© Courtoisie Angama Amboseli

© Courtoisie Angama Amboseli

ÉMOTIONS ET DÉCOUVERTES :

L’AFRIQUE AUTHENTIQUE À PORTÉE DE MAIN

Angama Amboseli propose une véritable immersion africaine. Le sanctuaire de Kimana abrite une densité exceptionnelle d’animaux : girafes, zèbres, antilopes, lions, et surtout les légendaires super tuskers, ces éléphants aux défenses colossales, véritables trésors vivants de l’Afrique. Les safaris, guidés par des experts passionnés, se vivent à l’aube ou au crépuscule, lorsque la savane s’anime de mille vies. Chaque safari est une expérience riche en émotions et en émerveillements.

La gastronomie du lodge met à l’honneur les saveurs authentiques de l’Afrique. Les voyageurs peuvent expérimenter un souper sous les étoiles, rythmé par les sons de la savane, offrant ainsi une expérience culinaire inoubliable. La vie à Angama Amboseli se savoure aussi dans les espaces communs : piscine à débordement face à la montagne, salon feutré, galerie d’art, studio photo pour immortaliser ses plus beaux souvenirs, et espace convivial où l’on partage récits et cocktails autour du feu.

Les tentes-suites d’Angama Amboseli se fondent parfaitement dans la savane grâce à leurs toiles aux couleurs naturelles et leurs structures faites de matériaux locaux.

Au-delà des safaris, les rencontres avec les communautés Maasaï permettent une approche authentique et respectueuse de traditions ancestrales, renforçant ainsi les liens entre visiteurs et habitants.

Séjourner à Angama Amboseli, c’est choisir un luxe différent : celui de vivre des moments profondément humains au pied du Kilimandjaro. Chaque journée offre de nouvelles aventures et chaque soirée renouvelle la promesse de l’émerveillement dans l’un des derniers paradis sauvages d’Afrique.

Chaque tente-suite offre confort et élégance avec un très grand lit, une salle de bain ouverte sur la nature et une terrasse privée surplombant la savane et le Kilimandjaro.

© Courtoisie Angama Amboseli

© Courtoisie Angama Amboseli

Section Affaires

PRÉSENTÉ PAR

L’endroit où affaires et gastronomie se rencontrent

Une toute nouvelle « conduite » des affaires

AUDI DE QUÉBEC, AUDI LÉVIS ET CENTRE PORSCHE QUÉBEC

Drew Tilson, président

Gilbert Paquette, vice-président et directeur des opérations

u ne chaîne, D it-on, a la force D e son maillon le plus faible. l’analogie signifie que chaque membre D ’une équipe D oit se sentir à sa place, compétent, motivé et soutenu pour garantir l’efficacité et la cohésion D e l’ensemble. t el est l’au D acieux changement D e culture insufflé Dans les Deux concessions auDi D e q uébec et l évis ainsi qu’au c entre porsche québec par l’homme D’affaires

ontarien Drew tilson Depuis qu’il s’en est porté acquéreur au printemps 2022. à la fois humaine et rigoureuse, l’approche repose sur une remise en question constante Des processus tout en visant le bien-être Des employés, et par ricochet la satisfaction De la clientèle. si la vision vient D’en haut, c’est le vice-présiDent gilbert paquette, présent sur le terrain au quotiDien, qui a piloté la mise en Œuvre concrète De cette transformation en assurant le suivi, la cohérence et l’exécution Des nouvelles pratiques. après trois ans, les résultats parlent D’eux-mêmes, l’entreprise étant plus florissante que jamais.

© Étienne Dionne, Photographe

Drew Tilson n’avait que 28 ans en 2002 lorsqu’il a fait ses premières armes en tant que concessionnaire en acquérant Barrie Nissan, dans la ville ontarienne du même nom. Huit ans plus tard, il a ajouté Ridgehill Ford, raison sociale rebaptisée par la suite Cambridge Ford. Deux décennies après ses débuts, son entrée en scène dans le marché de Québec a été étroitement liée à la présence de Gilbert Paquette, gestionnaire chevronné comptant 40 ans d’expérience dans le domaine de l’automobile acquise à Montréal, sa ville d’origine, ainsi qu’en Ontario, où il a travaillé pendant une quinzaine d’années. Les deux hommes se sont rencontrés en 2012 dans une concession BMW de Barrie, où M. Paquette était directeur général ; leur complicité professionnelle et personnelle s’est accrue par la suite lorsque M. Tilson en est devenu coactionnaire.

UNE OCCASION EN OR

En 2021, un ami de Gilbert l’informe qu’une très intéressante occasion d’affaires comportant trois concessions est à signaler à Québec, la propriétaire souhaitant s’en départir faute de relève. Déjà bien au fait du prestige auréolant les marques allemandes, Drew se montre très intéressé, mais comme le français ne représentait pas son point fort, l’intérêt de Gilbert à se joindre à lui dans l’aventure a été un véritable catalyseur. Celui-ci connaît déjà la Ville de Québec, car sa sœur qu’il visite régulièrement y habite depuis nombre d’années. Il se verra confier le poste de viceprésident et directeur des opérations. « Cette acquisition, nous l’avons essentiellement concrétisée à deux, explique M. Tilson, avec la collaboration de Manon Messier, associée chez DSMA, qui a supervisé les négociations entre les parties respectives. C’était une occasion en or de représenter des manufacturiers d’envergure comme Porsche et Audi, et de diriger des équipes formidables qui ont adhéré à notre philosophie d’entreprise

Étienne Dionne, Photographe

Drew Tilson, président

Gilbert Paquette, vice-président et directeur des opérations

et appris à travailler ensemble. » Outre la notoriété de ces marques et la possibilité d’acquérir des concessions jumelles dans un secteur de choix, le fait de pouvoir compter sur un ami loyal, francophone par surcroît, et dont il connaissait la valeur, a été un facteur déterminant dans sa décision d’investir ici. « Avec Gilbert, je me sens comme en famille, comme d’ailleurs avec toute l’équipe. Nous partageons la même vision des affaires et des moyens à mettre en œuvre pour connaître le succès. Je sais que je peux entièrement compter sur lui. »

QUÉBEC, UN MARCHÉ DIFFÉRENT

« C’est en tant que résident que j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville magnifique, s’enthousiasme Gilbert Paquette. J’apprécie le côté plus low profile des gens de Québec, où tout le monde se connaît comme le dit l’expression consacrée. Bien franchement, je ne me vois pas vivre ailleurs dorénavant, d’autant plus que sur le plan professionnel, comme je l’avais expliqué à mon partenaire, le marché automobile de la capitale a toujours été favorisé par rapport à d’autres. C’est un fait, les concessionnaires d’ici, toutes marques confondues, traversent mieux les tempêtes. » Le directeur du marketing du groupe automobile, Patrick Ouellette, estime que la présence marquée de la fonction publique et d’importants sièges sociaux assure une plus grande stabilité sur le plan des bénéfices.

©

UN VIRAGE À 180 DEGRÉS

Un exemple parmi d’autres, raconté par M. Ouellette, illustre à merveille le virage amorcé dans les trois concessions à partir du 16 mai 2022. « J’étais avec Drew dans l’atelier chez Porsche alors qu’il discutait avec un technicien. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’il connaissait le prénom de la femme de ce dernier, à notre emploi depuis plusieurs années, alors que je l’ignorais. J’ai compris que nous étions vraiment rendus ailleurs en matière de proximité entre un patron et ses employés. M. Tilson fait pendant quelques jours la tournée des concessions toutes les deux semaines environ, et ses contacts avec le personnel sont très chaleureux. »

L’un des points de bascule est survenu lors du dîner de Noël fin 2023, qui réunissait pour la première fois les équipes des trois concessions. « À cette occasion, il a prononcé un discours rassembleur entièrement en français, ce qui lui a valu une longue ovation. Là, on a vraiment saisi dans quelle direction nous allions tous, comme si nous n’étions qu’une seule et même concession, avec l’objectif de toujours viser plus haut. Remettre en question l’efficacité de chacun et identifier les améliorations possibles dans les secteurs clés, beaucoup le font, mais peu y parviennent avec autant de respect des gens. Voilà qui est extrêmement motivant et valorisant pour toute l’équipe.  » Le mot d’ordre des dirigeants est clair : il faut des employés heureux pour que la clientèle le soit aussi.

UNE REFONTE COMPLÈTE

Toutes les facettes de l’exploitation, les méthodes et les processus ont été scrutés à la loupe afin d’optimiser les résultats, notamment en matière de service, d’accessibilité pour la clientèle, de temps d’attente pour un rendezvous. Des techniciens ont été embauchés dans les trois concessions afin d’augmenter les plages horaires, et le nombre de conseillers aux ventes a été accru, notamment chez Audi de Québec, qui en compte aujourd’hui une quinzaine comparativement à huit il y a trois ans. En 2023, 44 employés se sont ajoutés pour un total de quelque 180 personnes aujourd’hui. L’importance du personnel a donné lieu à l’embauche d’une responsable des ressources humaines, qui est entrée en fonction au printemps 2025. « Par ailleurs, nous n’avions pas d’équipe marketing de groupe comme telle, précise Gilbert Paquette. Désormais, quatre personnes y travaillent à temps plein en plus de pigistes, ce qui nous rend entièrement autonomes en matière de marketing. De plus, une communication interne destinée à tous les employés du groupe est maintenant publiée mensuellement afin de partager les bonnes nouvelles susceptibles de cimenter l’esprit d’équipe. »

Audi de Québec

Audi Lévis

Centre Porsche Québec

Aux ventes, l’équipe de direction a également su saisir une opportunité majeure de développer le marché des véhicules d’occasion, auparavant quasi inexistant dans l’univers Audi-Porsche de Québec sauf pour des modèles des mêmes manufacturiers. « Nous proposons maintenant des véhicules de toutes marques, ce qui a contribué à accroître notre volume de vente, indique M. Paquette. Nous avons même créé un site Web distinct, nexauto.com , pour présenter une vaste gamme de modèles d’occasion dans notre réseau de concessions partenaires, au Québec comme en Ontario. »

Le vent de changement des dernières années a aussi touché la raison sociale d’Audi Ste-Foy, rebaptisée Audi de Québec en juin 2023 pour mieux représenter la ville desservie par la concession, comme c’est le cas sur la rive sud avec Audi Lévis. « Nous avons pris une année complète pour bien faire les choses, on n’ouvre pas un restaurant sans que la cuisine soit prête à accueillir les invités, image Gilbert Paquette. Par ailleurs, peu après à mon arrivée, le fauteuil du directeur général est devenu vacant à Lévis ; nous avons privilégié les ressources internes pour le remplacer, et à la suite d’un réajustement stratégique des rôles, les concessions Audi sont aujourd’hui dirigées par Jean-François Lessard à Québec et Pascal Dionne à Lévis. »

Pour Drew, Gilbert et l’entièreté de l’organisation, redonner à la communauté fait partie intégrante du rôle joué par l’entreprise, qui contribue à moult causes caritatives afin d’être un citoyen corporatif modèle, une contribution qui va de pair avec l’importance qu’elle accorde à l’humain. « Je suis fier d’être ici à Québec pour vivre avec notre belle équipe cette formidable aventure d’amélioration continue conjuguée à notre passion pour l’automobile, travail acharné et plaisir à la fois, conclut Drew Tilson. Bien qu’il y ait toujours des défis, l’avenir s’annonce prometteur. D’ailleurs, Audi présentera bientôt une gamme de modèles renouvelée, tandis que Porsche poursuit son évolution constante à l’avant-garde de l’innovation, ce qui nous positionnera encore plus avantageusement pour demain. Et plus que tout, faire en sorte que ce spirit soit contagieux chez nos clients, notamment en multipliant les événements spéciaux à leur intention. « C’est simple, sans eux, nous n’existerions pas. Nous devons donc leur offrir la meilleure expérience qui soit. »

Pour en savoir davantage :

Audi de Québec 2834, rue Einstein, Québec receptionventes@audidequebec.com | 418 659-2834 audidequebec.com

Audi Lévis 6000, rue des Moissons, Lévis reception@audilevis.com | 418 830-2834 audilevis.com

Centre Porsche Québec 1850, avenue Jules-Verne, Québec reception@porschequebec.com | 418 767-7243 porsche.com

Drew Tilson, président

Gilbert Paquette, vice-président et directeur des opérations

© Étienne Dionne, Photographe

La famille Bérubé audioprothésistes accueille une 7e clinique à Beauport

c’est le 2 juin prochain que la toute nouvelle clinique bérubé auDioprothésistes De beauport ouvrira ses portes à la clientèle Du secteur.

Joël Bérubé, Alex-Ann Bérubé et Raphaëlle Bérubé, audioprothésistes-propriétaires Félix Denille, audioprothésiste, propriétaire associé

© Esther Marcoux

Pour l’équipe de Bérubé audioprothésistes, offrir un accompagnement efficace et humain à ses patients est primordial. L’ouverture de cette clinique répond justement à une demande bien présente dans le secteur, alors que plusieurs patients devaient jusqu’à maintenant se déplacer vers d’autres emplacements pour obtenir des soins auditifs chez Bérubé audioprothésistes.

Cet ajout tombe donc à point : alors qu’une personne sur dix vit avec un trouble de l’audition, l’accessibilité à des soins de qualité devient plus essentielle que jamais. En rapprochant ses services des résidents de Beauport, l’entreprise souhaite non seulement améliorer le parcours de soins, mais également continuer d’offrir une prise en charge rapide et chaleureuse.

Félix Denille, membre de la famille Bérubé, prendra fièrement les rênes de cette nouvelle clinique franchisée. À seulement 23 ans, ce professionnel dynamique et passionné par la relation d’aide incarne l’esprit entrepreneurial de la relève familiale. Félix a la pleine confiance de ses collègues dans la réalisation de ce projet.

« Dès ses premières études dans le domaine, Félix a toujours exprimé le désir de suivre mes traces et de contribuer activement à l’entreprise familiale, souligne

Joël Bérubé, cofondateur de Bérubé audioprothésistes. Il s’est rapidement démarqué par son sérieux, sa vision et son désir d’offrir aux patients une expérience humaine et professionnelle. C’est une grande fierté de le voir prendre les rênes de cette nouvelle clinique. »

Déjà actif dans le domaine depuis plus de cinq ans, Félix

Denille s’est rapidement imposé comme un professionnel déterminé et motivé à contribuer à la mission de l’entreprise. Ouvrir une clinique « dans son coin » s’est donc imposé comme une suite naturelle de son parcours et de celui de l’entreprise. À Beauport, son équipe et lui pourront désormais accompagner les patients à chaque étape de leur parcours auditif.

La clinique de Beauport s’ajoute à six autres dans la région : Lebourgneuf, Sainte-Foy, QG Sainte-Foy, Loretteville, Lévis et Saint-Georges, en Beauce. En desservant tous ces secteurs, Bérubé audioprothésistes a la conviction de pouvoir apporter à la population le soutien et l’aide nécessaires pour conserver la santé de leur audition. Du dépistage précoce en passant par l’évaluation et les tests auditifs, le choix des appareils auditifs, les conseils d’entretien et les ajustements, les suivis et la fabrication de bouchons personnalisés, l’équipe de Bérubé audioprothésistes est bien présente. Bienveillante, sensible et à l’écoute, et ce, depuis plus de 30 ans.

L’entreprise est reconnue pour son équipe de professionnels compétents, proactifs et attentifs. Il est d’ailleurs intéressant de savoir qu’au Québec, l’audioprothésiste est le seul professionnel ayant le droit de vendre, poser, ajuster ou remplacer des prothèses auditives. Il joue donc un rôle absolument nécessaire dans l’écosystème de la santé des Québécois.

En plus des audioprothésistes, des audiologistes et des ORL (otorhinolaryngologiste) sont également disponibles chez Bérubé audioprothésistes. On retrouve donc tous les spécialistes de l’audition sous un même toit.

Dans les sept cliniques, l’expérience est axée sur le bienêtre et l’accompagnement personnalisé des patients afin de leur permettre de mieux entendre et communiquer, et de profiter pleinement des bonheurs quotidiens.

Pour en savoir davantage :

Lebourgneuf : 1280, boulevard Lebourgneuf, local 100

Sainte-Foy : 3773, rue du Campanile

QG Sainte-Foy : 990, route de l’Église, local 406

Beauport : 2850, avenue Saint-David

Lévis : 5700, boulevard Étienne-Dallaire, local 100

Loretteville : Clinique médicale Loretteville, 11000, boulevard l’Ormière, bureau 150 Saint-Georges : 919, 150e Rue

1 866 444-0055 | cliniquesberube.ca

Félix Denille, audioprothésiste, propriétaire associé

© Hélène Bouffard

DOSSIER

Femmes d'audace

Elles ont osé. Elles ont réussi.

« l’auDace réussit aux personnes qui savent profiter Des occasions. » cette citation De l’écrivain marcel proust sieD à merveille à notre spécial « femmes D’auDace ». Des personnes inspirantes qui ont osé sortir Des sentiers battus et De leur zone De confort, bousculer leurs hésitations et croire en leurs capacités pour aller au bout De leurs rêves. elles ont ainsi pris leur place Dans le monDe Des affaires, souvent à préDominance masculine, et fait leur chemin Dans Des Domaines hautement concurrentiels. leur exemple est sans conteste contagieux et appelle au Dépassement. au fait, le mot « auDace » n’estil pas… féminin ? nous vous présentons les femmes D’auDace De prestige !

22

GENEVIÈVE CANTIN

Présidente-directrice générale ALLIANCE DE L’INDUSTRIE TOURISTIQUE DU QUÉBEC

26

CAROLINE DALLAIRE

Présidente

P. H. TECH

CAROLINE GAUDREAU

Copropriétaire

INSTITUT BEAUTÉ INTÉGRALE

CLAUDIA MCKENNY

Copropriétaire

INSTITUT BEAUTÉ INTÉGRALE

©

Geneviève Cantin, Alliance de l’industrie touristique du Québec

LE TOURISME TATOUÉ SUR LE CŒUR

Geneviève Cantin, présidente-directrice générale

Femmes d'audace

© Marjorie Roy, Optique Photo

L’équipe de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec

« je suis une femme D’ambition, certes, mais avant tout pour le québec. mon emploi apporte-t-il De la richesse à la province ? telle est la question qui m’a guiDée à chaque étape De ma carrière, largement teintée De mon intérêt marqué pour le tourisme. » g eneviève c antin a D onc tour à tour Œuvré au sein D’organismes De promotion touristique ainsi que Dans la fonction publique, avant D’ajouter à son arc la corDe politique comme Directrice D e cabinet D e g eneviève g uilbault pen D ant D eux ans. «  lorsque le poste D e p D g D e l’ a lliance D e l’in D ustrie touristique Du québec s’est retrouvé vacant en 2024, j’y ai Donc vu l’aboutissement logique à mon parcours. c’était l’occasion rêvée De mettre Davantage mes compétences au service De la collectivité en les mariant à ma passion. »

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Auriane Bansillon, Tudor Ionut IIlie, Joanie Caron, Camille Steben-Roy, Mijanou Barrette, Geneviève Blouin, Zoé Hould-Massicotte, Yannick Rhéaume et Genevieve Cantin

Fille d’une avocate et d’un directeur des communications, Geneviève Cantin a jumelé une attestation d’études collégiales en communication à un baccalauréat en droit en vue d’être journaliste juridique. « En fin de compte, mon cheminement a été tout autre, d’abord au gouvernement fédéral, puis au volet commandites du Festival d’été pendant deux éditions ainsi que dans l’organisation du Carnaval de Québec, notamment comme cheffe du protocole responsable de l’accueil des dignitaires étrangers, en plus de participer à des missions internationales. J’ai travaillé comme conseillère au ministère du Tourisme dès 2013, j’y étais directrice lorsque j’ai été embauchée en 2021 par l’organisme Destination Québec cité, après quoi je suis passée au cabinet de Mme Guilbault en 2022. Cette expérience était le chaînon manquant qui me donnait la légitimité requise pour aspirer aux fonctions que j’occupe depuis le 27 mai 2024. En effet, j’y ai appris les rouages décisionnels, un monde complémentaire à celui du fonctionnement de l’État. Je me sentais donc très bien outillée pour relever cet emballant défi, car mis à part mon désir de servir, je ne franchis jamais une nouvelle étape sans m’assurer que la marche est assez solide. Étant une femme de réseaux, l’Alliance correspondait parfaitement à mes valeurs, car sa création est issue de la fusion de trois organismes. Il ne faut jamais sous-estimer l’importance du réseautage et de la collaboration, ce qu’on appelle la coopétition, et faire preuve de respect en toute circonstance. »

UNE PRISE EN CHARGE DE L’INDUSTRIE

TOURISTIQUE PAR SES MEMBRES

L’Alliance de l’industrie touristique du Québec est née en 2016 de la fusion de trois organisations : le réseau des associations touristiques régionales (ATR) représentant 21 régions, les associations touristiques sectorielles (ATS), qui se spécialisent dans le développement de leur produit ou secteur touristique respectif, et l’Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT). Quelque 12 000 entreprises touristiques en sont membres, soit la moitié du total provincial, un secteur de l’économie qui assure le gagne-pain de quelque 420 000 personnes. Le mandat de l’Alliance comporte deux volets : dans un premier temps, mousser, au nom du gouvernement, les attraits touristiques du Québec sur la scène internationale afin d’attirer le plus de visiteurs étrangers ; en second lieu, représenter et défendre les intérêts des entreprises touristiques afin qu’elles soient profitables. « Ce double rôle fait de notre regroupement d’affaires une entité unique au Canada, explique Mme Cantin, car nous nous occupons à la fois de représentation et de promotion, ce qui s’effectue séparément ailleurs. »

UNE PART IMPORTANTE DE NOTRE ÉCONOMIE

D’ici l’an prochain, l’objectif de l’Alliance est de hausser à cinq milliards de dollars par année la dépense touristique étrangère, qui se chiffrait à 4,1 milliards en 2023 sans compter les deux milliards provenant des visiteurs ontariens. « Cela en fait le quatrième produit québécois d’exportation après l’aéronautique, l’aluminium et le minerai de fer, précise la PDG. Au total, en incluant le tourisme intérieur, notre industrie génère quelque 14 milliards de dollars par année. Nous vendons la nature, le tourisme gourmand, l’hiver, la motoneige, l'aventure, le vélo, la pêche, le ski, les événements et attractions, et quoi d’autre encore, nous faisons rêver le voyageur. On lui vante la différence du Québec, sa couleur européenne au cœur de l’Amérique. Et justement, de ce quatre milliards hors Canada, les États-Unis en représentent la moitié. »

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L’INCERTITUDE AU SUD DE LA FRONTIÈRE…

Depuis que le contexte des tarifs douaniers distille de l’incertitude dans l’actualité, l’Alliance a commandé un sondage visant à connaître les intentions de voyage des Québécois aux É.-U. Les résultats ont révélé que la moitié des habitués ont décidé d’annuler en 2025, et qu’une autre moitié de ce nombre avait choisi de rester au Québec. « Pour nos voisins du Sud, cela représente un manque à gagner de trois milliards de dollars étant donné que les touristes québécois en dépensent bon an mal an le double, commente Geneviève Cantin. Même si nous n’avons pas noté d’annulations de la part des Américains, nous les avons relancés pour leur expliquer que nous comprenons que les décisions de leur président n’engagent que lui seul ainsi que son administration. Comme ce marché est prioritaire pour le Québec, nos messages publicitaires leur rappellent donc que notre touche européenne n’est qu’à cinq heures de route, sans décalage horaire, et à 30 % de rabais en raison d'un taux de change avantageux. »

GUIDE MICHELIN : UNE PREMIÈRE CANADIENNE

Le 15 mai dernier, le Guide Michelin a dévoilé sa liste des établissements étoilés à l’échelle du Québec, neuf au total. Et c’est la capitale qui s’est particulièrement distinguée avec cinq récipiendaires, Tanière3 étant le seul à avoir mérité 2 étoiles, à l’instar de quelque 500 autres adresses dans le monde. Les quatre autres étoilés sont les restaurants Légende, Kebec Club privé, Arvi et le Laurie Raphaël. Trois restos montréalais et un de Rimouski se sont aussi vu attribuer une étoile. « Le Guide Michelin Québec constitue une première canadienne puisque l’ensemble de la province est considéré et non pas seulement des villes, comme le sont Toronto et Vancouver, se réjouit Mme Cantin. L’entrée en scène du Guide est le résultat du travail acharné d’un ensemble de partenaires. Les retombées positives pour l’industrie touristique québécoise sont assurées, d’abord grâce au rayonnement mondial qui en découle, et ensuite pour la crédibilité que cela apporte à la destination, car le tourisme gourmand arrive au second rang des atouts qu’apprécient les visiteurs chez nous. C’est vraiment une excellente nouvelle ! »

TRAVAILLEURS ÉTRANGERS TEMPORAIRES : UN ENJEU PRÉOCCUPANT

Comme dans bien d’autres secteurs de l’économie, les entreprises touristiques sont aux prises avec la rareté de la main-d’œuvre. Ce phénomène s’est amplifié depuis que le gouvernement fédéral a réduit en septembre 2024 de 30 % à 10 % la proportion de travailleurs étrangers temporaires par rapport à l’effectif total des entreprises canadiennes. « Partout au Québec, des employeurs devront ainsi congédier les travailleurs excédentaires, déplore M me  Cantin. Ils sont pourtant compétents, parlent français, sont intégrés depuis plusieurs années et contribuent à l’économie touristique. Pourquoi nous priver de leur expertise ? À l’Alliance, nous comprenons la problématique des demandeurs d’asile, mais nous croyons qu’il devrait y avoir une exemption pour celles et ceux bénéficiant de droits acquis, d’autant plus que les postes concernés comportent des salaires plus modestes et sont souvent boudés par les Québécois. Or, leurs collègues temporaires du secteur de l’agriculture sont épargnés, même s’il s’agit aussi d’employés saisonniers. Chose certaine, l’impact sera visible dès cet été. »

Au terme d’une année à la tête de l’organisme, Geneviève Cantin, forte de son bagage pluridisciplinaire, entend continuer à contribuer, avec la collaboration de l’ensemble des acteurs touristiques, à faire en sorte que « cette industrie qui me passionne génère encore plus de retombées positives pour le Québec »

Pour en savoir davantage :

871, Grande Allée Ouest, RC-20, Québec 418 682-3787

1575, boulevard de l'Avenir, bureau 330, Laval 450 686-8358

Sans frais : 1 877 686-8358 info@alliancetouristique.com alliancetouristique.com

Caroline Dallaire, P. H. Tech

UN SECRET LÉVISIEN BIEN GARDÉ !

i l y a D e ces entreprises qui assurent autour De nous une présence Discrète, mais non moins essentielle. tel est le cas De p. h. tech, De lévis, chef De file reconnu Dans l’extrusion De profilés De pvc pour fenêtres et portes-patio, qui a Depuis 63 ans pignon sur rue le long Du boulevarD guillaume- c outure, D ans le secteur l auzon, et qui possèDe aussi un site à saint-romualD ainsi que Deux usines aux états-unis. à la tête D’une brigaDe comptant quelque 300 employés, caroline Dallaire, fille D’un Des fonDateurs, femme aussi moDeste que Déterminée, a D’aborD et avant tout à cŒur la satisfaction D e ses clients manufacturiers et le bien-être De l’équipe qui l’entoure, « sans laquelle rien ne serait possible ».

P. H. Tech est née en 1962 du désir de deux frères constructeurs, Raymond et Dominique Dallaire, de régler eux-mêmes les problèmes que leurs clients vivaient avec les portes et fenêtres des maisons qu’ils érigeaient. Ils ont toutefois décidé de ne fabriquer que des composantes à l’intention de manufacturiers. Si le PVC est roi de nos jours, le bois régnait à l’époque. Et comme les points faibles de cette matière faisaient partie du problème, ils ont rapidement adopté le PVC, alors vedette montante en Europe, d’abord pour recouvrir le bois, avant que les extrusions 100 % PVC ne prennent le relais dans les années 1980, ce qui a demandé beaucoup d’investissements. Après avoir adopté plusieurs raisons sociales, les frères Dallaire ont finalement opté pour P. H. Tech, une contraction de Panoramic Hardware Technology, une signature bilingue convenant aux marchés d’exportation qu’ils ouvraient déjà.

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Caroline Dallaire, présidente

LA CROISSANCE SE POURSUIT

Active au sein de l’entreprise depuis 1994, Caroline Dallaire en est la présidente depuis 2015 — et seule représentante de la seconde génération familiale. Diplômée en génie industriel de Polytechnique Montréal, elle a occupé tour à tour diverses fonctions, notamment ingénieure et directrice d’usine, ainsi que directrice de la recherche et du développement. En 2018, un fonds d’investissement s’est joint à elle dans l’actionnariat, puis en 2022, l’entreprise a été rachetée par quatre dirigeants avec l’appui de Desjardins Capital et Banque Nationale Placements Privés. Outre Mme Dallaire, Claudia Lapointe, v.-p. finances, ainsi que messieurs Michael Andrade, v.-p. stratégie, et Stephen Bronson, v.-p. ventes et marketing, en sont maintenant copropriétaires. « C’est vraiment une bonne nouvelle d’avoir des partenaires actifs dans l’entreprise, qui connaissent à fond la compagnie et l’industrie, ce qui renforce l’esprit d’équipe et la capacité stratégique, se réjouit la présidente. En même temps, la présence de partenaires financiers solides nous permet d’accélérer notre croissance.  » À ce sujet, P. H. Tech disposera à partir de juin d’un centre de distribution de capacité optimisée à la fine pointe de la technologie, qui réunira les produits finis prêts à l’expédition dans un vaste bâtiment situé non loin des installations de Lévis. « Cette réorganisation libérera beaucoup d’espace à l’intérieur de l’usine, permettant d’y aménager de nouveaux équipements dans le cadre d’un important réaménagement devenu nécessaire en raison de la croissance importante des dernières années et celle anticipée dans le futur. »

AU SERVICE DES MANUFACTURIERS

P. H. Tech conçoit des portes et fenêtres de qualité supérieure, puis dessine et fabrique des moules servant à l’extrusion de leurs composantes de PVC. Cette maîtrise complète du processus permet de garantir des produits durables, performants et parfaitement adaptés aux besoins des manufacturiers et des consommateurs. Des prototypes de fenêtres et de portes-patio sont ensuite testés en laboratoire pour déterminer leur résistance face aux intempéries selon les normes nordaméricaines. De plus, les produits sont certifiés pour confirmer leur performance énergétique. L’entreprise a des partenaires d’affaires partout au Québec, au Canada, aux États-Unis, dans les Caraïbes ainsi qu’au Japon.

À Saint-Romuald ainsi que dans les deux usines de Leetsdale, en Pennsylvanie, et de Swainsboro, en Géorgie, site ouvert en 2021 malgré la pandémie, on assemble des portes-patio destinées aux manufacturiers. Par ailleurs, la compagnie est très prolifique en matière d’innovation, comme en fait foi cette nouvelle génération de profilés avec contenu recyclé. « Nous avons pensé insérer à l’intérieur de nos pièces du PVC recyclé, tout aussi résistant, ce qui permet d’optimiser la récupération, car le polychlorure de vinyle se recycle plusieurs fois, précise Mme Dallaire. Nous sommes aussi les seuls à avoir développé un PVC imitation bois breveté, offert en différentes teintes, et nous offrons également un service de peinture pour nos clients qui reçoivent des demandes particulières. »

LA FORCE DE L’ÉQUIPE

« Je n’ai jamais vraiment eu de route tracée d’avance chez P. H. Tech, et mon père m’a toujours laissée libre d’embrasser la carrière de mon choix, raconte la femme d’affaires. La présidence n’était pas un objectif en soi, mais plutôt le résultat d’un cheminement bâti sur le travail, la rigueur et la passion. Dès que j’ai commencé dans l’entreprise, une belle dynamique s’est installée avec l’équipe, et je m’y suis sentie tout de suite à l’aise. À mon arrivée, j’ai participé à des gros projets d’expansion, puis j’ai rapidement joint l’équipe de direction. Mon parcours s’est dessiné naturellement, à mesure que des occasions de progresser dans l’entreprise se présentaient, je relevais le défi. J’ai toujours été très curieuse et j’aime beaucoup apprendre. Avec tous nos projets, il y a toujours de beaux défis devant nous. »

Caroline Dallaire dit avoir eu la chance de compter sur la collaboration de toute l’équipe, des gens avec qui elle a toujours aimé travailler dans une ambiance familiale et autour d’un objectif de réussite collective. « Ce qui me définit, conclut-elle, au-delà de vouloir offrir un produit et un service de qualité supérieure, c’est le désir d’harmonie et de collaboration dans les relations avec les employés ainsi qu’avec nos clients et partenaires d’affaires, qui nous sont depuis longtemps fidèles. Quant au succès, il vient par surcroît. »

Pour en savoir davantage :

8650, boulevard Guillaume-Couture, Lévis

418 833-3231

phtech.ca

Caroline Gaudreau et Claudia McKenny, Institut Beauté Intégrale

SEMEUSES D’AUTONOMIE

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Caroline Gaudreau et Claudia McKenny, copropriétaires

concrétiser son rêve D’entrepreneuriat, c’est très bien, mais encourager la relève féminine à faire D e même, voilà qui ennoblit l’expérience ! t el est le creDo Des copropriétaires De l’institut beauté intégrale, clauDia mcKenny et caroline gauDreau, qui y puisent leur plus belle motivation, Donnant encore Davantage De sens à leur mission De renDre le monDe plus beau. De la parole aux actes, cette approche avait permis en 2023 à une employée, r oxanne c ôté, D ’avoir la possibilité D e D evenir copropriétaire De la nouvelle clinique De saintef oy, et plus récemment, D e lancer, D ans ce même esprit De soutien à l’entrepreneuriat féminin, une fort originale initiative grâce à un partenariat avec monsieur jean, hôtel particulier.

Pour ces deux entrepreneures, l’audace en affaires, c’est oser sortir des sentiers battus pour répandre la bonne nouvelle des soins du visage auprès du plus grand nombre ainsi qu’en permettant à des femmes de leur équipe de voler de leurs propres ailes. C’est le principe de l’empowerment, l’art de favoriser l’autonomie d’autrui. « Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez pour un jour, exprime le vieil adage. Apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie. » De leur créativité a jailli l’idée d’offrir, en milieu hôtelier, un coffret personnel de soins du visage apporté à la chambre sur demande. « Le service est disponible depuis la fête des Mères chez Monsieur Jean, hôtel particulier, dit Claudia, un établissement qui nous ressemble et qui se trouve dans le cœur touristique de Québec. La boîte contient tout ce qu’il faut pour stimuler les sens, du petit bandeau et de la débarbouillette aux tampons pour les yeux, produits pour le facial, goûter, tisane, arômes et choix de musique relaxante. À partir d’un code QR, une application mobile sert de guide à travers les cinq étapes, incluant même un chronomètre pour respecter la procédure. Nous souhaitions faire découvrir au public un aperçu de nos soins cliniques, et c’est l’une de nos employées, Sarah Deslauriers, qui sera responsable de ce service, qui sera éventuellement élargi à d’autres adresses hôtelières. »

À LA FINE POINTE DE LA TECHNOLOGIE

Pour offrir les meilleurs soins à sa clientèle, l’Institut Beauté Intégrale se fait un point d’honneur de se maintenir à l’avant-garde en matière de traitements et de technologies. De nouveaux appareils à laser se sont ajoutés au printemps, notamment le Quanta Duetto, le nec plus ultra en matière d’épilation définitive. Ce système utilise deux lasers séparément ou en combinaison pour traiter tous les phototypes avec rapidité et efficacité pour l’épilation, mais aussi pour les rougeurs et les dommages liés à l’exposition solaire.

« Grâce à cette acquisition, nous traiterons davantage de types de peau, et à longueur d’année », explique Caroline Gaudreau. Dans la même gamme italienne Quanta, le tout nouvel appareil Lase-Station Chrome, un laser fractionné de technologie Q-Switch, repousse davantage les limites dans les soins du visage puisque ses modules interchangeables permettent une cinquantaine d’applications diverses. « Resurfaçage, taches pigmentaires, rajeunissement de la peau, photofacial et plusieurs autres encore, notamment dans les cas de cicatrices d’acné et de peaux irrégulières, incluant aussi le décolleté, note Claudia McKenny. L’appareil comprend également l’exfoliation au charbon, une merveille pour illuminer le teint. Bref, au-delà des avancées technologiques, retenons qu’étant donné le caractère unique de chaque personne, plus notre coffre à outils est garni, plus nous sommes en mesure d’adapter nos interventions pour optimiser les résultats. »

« UNE

CHANCE QU’ON S’A ! »

Associées depuis 10 ans cette année, les deux femmes, de générations différentes, s’entendent et se complètent comme si elles se connaissaient depuis toujours. Pour chacune, cette rencontre est la meilleure chose qui ait pu leur arriver sur le plan professionnel. « Les astres étaient alignés » , confie Caroline, qui cumule 33 ans d’expérience en esthétique, alors que pour Claudia, « c’est extraordinaire d’avoir une telle associée dans ma vie ! » Cette complicité est évidemment haute en contagion pour la quinzaine d’employées, de même que pour la clientèle, qui apprécie l’ambiance apaisante des deux cliniques. « Nous sommes toujours à la recherche des façons d’améliorer l’expérience client. C’est en nourrissant continuellement le noyau de notre entreprise — nos valeurs et notre culture — que nous nous donnons les moyens de faire rayonner notre modèle » , insiste la jeune quinquagénaire. « Chaque expansion devient alors une extension naturelle de qui nous sommes et non une simple croissance géographique, conclut de son côté Mme McKenny. Oui, nous sommes une belle et grande famille, soudée autour d’une seule et même passion : permettre aux personnes qui nous font confiance de se sentir mieux dans leur peau. »

Pour en savoir davantage :

8335, boulevard Henri-Bourassa, Québec 3100, rue de la Forest, bureau 200, Québec info@beauteintegrale.ca | 418 626-8359 beauteintegrale.ca

Noémie Tremblay, courtière

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Début juillet 2009. à 32 ans, alors qu’elle excelle Déjà en arts martiaux, noémie tremblay remporte après seulement un an et Demi D’entraînement le championnat provincial D e bo D y fitness toutes catégories. elle s’est lancée Dans cette Discipline à la suggestion De son conjoint rené perreault, qui souhaitait l’ajouter aux services offerts au centre u ni- g ym D ont ils étaient propriétaires à q uébec. après avoir ensuite été Directrice Des ventes pour une maison D ’é D ition et touché à l’événementiel, elle effectue, au tournant De la quarantaine et à l’aube De la panDémie, un virage à 180 Degrés Dans l’immobilier résiDentiel et commercial. un univers tout à fait D ifférent pour elle, mais D ans lequel son aDn De gagnante continue De s’affirmer à plein régime. les mots clés : passion et Détermination.

Que ce soit dans le sport ou l’immobilier, Noémie s’investit à fond, avec rigueur et intensité, affichant un haut niveau d’engagement. Pour s’en convaincre, qu’il suffise de mentionner qu’en karaté, après une progression de seulement quelques années, elle a été recrutée par la meilleure équipe américaine dont elle a fait partie avec son conjoint, prenant notamment part à des compétitions internationales. Elle a connu une ascension aussi rapide dans le courtage immobilier, particulièrement dans l’exigeant créneau des propriétés de prestige, se taillant une place dans le peloton de tête.

« Cette profession, et notamment le droit immobilier, m’intéressait depuis un bon moment, explique Noémie. Mon expérience du monde des affaires m’y avait préparée étant donné que l’entrepreneuriat et la vente sont très liés, et que nous, les courtiers, sommes habitués à gérer notre emploi du temps et à être entièrement responsables de nos mandats. Je me suis donc vite sentie comme un poisson dans l’eau face aux défis que comporte ce domaine, comme c’est le cas pour mon conjoint, également courtier depuis deux ans, car nous avons toujours carburé aux sports extrêmes, qui requièrent discipline et ténacité. Voilà pourquoi le 9 à 5 dans un bureau, très peu pour nous, on aime les rebondissements et l’imprévu ! Et à plusieurs égards, l’immobilier, c’est du sport ! »

UN UNIVERS PASSIONNANT

L’adrénaline, c’est désormais dans le courtage qu’elle la ressent. Exit la routine, les heures de travail sont atypiques, chaque dossier est traité différemment, chaque personne est unique, tout comme l’histoire derrière chacune des propriétés mise en vente. « C’est cette constante variété qui m’anime de même que le contact avec les gens, qui comprennent que lorsque je m’associe à leur projet, je m’investis à fond, tout autant que dans le sport, exprime Mme Tremblay. Je suis disponible et proactive pour que mes clients se sentent bien et en confiance, et que le processus se déroule positivement jusqu’à la signature de l’acte de vente. À cet égard, l’empathie est une qualité primordiale, qui me permet de mener une transaction comme si c’était pour moi-même. Il faut exercer cette profession pour se rendre compte à quel point les émotions en tous genres sont au rendez-vous, car plein de scénarios différents font partie de notre quotidien. Nous sommes donc à la fois conseillers, psychologues, confidents, médiateurs et négociateurs, cela demande une adaptation de tous les instants, beaucoup de discernement et de diplomatie, une excellente connaissance du marché et surtout un très bon sens de l’écoute. Notre spécialité comporte également des considérations plus techniques, telles que l’arpentage, la construction, l’inspection de bâtiments, les assurances, les points légaux, etc. Bref, de nombreuses cordes à notre arc. »

MORDRE DANS LA VIE

Que ce soit dans le sport, sa carrière ou sa famille, Noémie Tremblay mord dans la vie avec passion. « J’aime aussi la souplesse de mon horaire, ce qui me permet de concilier travail et vie familiale, une dimension très importante à nos yeux, mon conjoint et moi, ainsi que l’activité physique, essentielle à notre équilibre. Un esprit sain dans un corps sain ! D’ailleurs, le courtage est devenu une affaire de famille puisque l’aîné de mes deux fils, âgé de 23 ans, a choisi de suivre nos traces. Il est donc souvent question d’immobilier à la maison ! Depuis plus de 20 ans que nous travaillons ensemble, René et moi avons développé une complicité et une compréhension mutuelle qui facilitent l’exercice de notre profession. Tout bien considéré, si les défis font hésiter certaines personnes ou les découragent, je vis l’inverse, car plus ceux-ci sont exigeants, tout comme dans les compétitions sportives, plus j’augmente mon efficacité et ma performance. Et au bout du compte, c’est ma clientèle qui en bénéficie. »

Pour en savoir davantage :

5300, boulevard des Galeries, local 110, Québec noemie.tremblay@remax-quebec.com | 581 308-1222 noemietremblay.ca

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Chronique

Assurances et gestion de risques

Cautionnement pour promoteurs immobiliers :

UN ATOUT STRATÉGIQUE POUR VOS PROJETS !

Dans le marché immobilier actuel qui Devient De plus en plus concurrentiel, les promoteurs Doivent réponDre à Des exigences strictes imposées par les prêteurs, les investisseurs et les partenaires. Dans ce contexte, le cautionnement s'avère un outil stratégique incontournable pour la réalisation D'un projet immobilier.

POURQUOI LE CAUTIONNEMENT EST-IL DEVENU INCONTOURNABLE ?

De nombreux bailleurs de fonds — incluant des institutions publiques comme la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) — exigent des garanties solides pour autoriser le financement d’un projet, et encore plus lorsqu’il s’agit de la phase de construction.

La SCHL offre notamment des programmes de financement avantageux avec, la plupart du temps, des conditions très concurrentielles, mais qui requièrent souvent :

/ un cautionnement d’exécution ;

/ un cautionnement de paiement de la main-d’œuvre et des matériaux ;

/ d’autres garanties spécifiques, selon le projet.

Le défi ? Les critères de la SCHL ne sont pas publics et varient selon le profil du promoteur, la structure du projet et le prêteur impliqué. Avec tous ces paramètres qui doivent être pris en compte, la préparation du dossier en amont est donc primordiale afin d’éviter des délais ou un refus.

LE

CAS PARTICULIER DU PROMOTEUR-CONSTRUCTEUR

Un grand nombre de promoteurs choisissent de plus en plus de construire eux-mêmes leurs projets en ayant recours à leur propre entreprise de construction. Cette intégration verticale leur offre un meilleur contrôle, mais peut engendrer des enjeux supplémentaires pour l’obtention d’un cautionnement.

Julie Bédard, LL.B, MBA, ASC Vice-présidente, positionnement stratégique et relations d’affaires - Province de Québec

Patrick Lambert, CPA

Chef d’équipe, directeur clientèle – Cautionnement

Dans ce cas de figure, les assureurs doivent alors évaluer deux entités distinctes :

1. le promoteur ;

2. l’entreprise de construction.

Les attentes sont alors élevées puisqu’ils doivent s’assurer d’avoir une capitalisation suffisante, une expérience éprouvée, une gouvernance claire et une séparation des flux financiers. Si ces éléments sont mal préparés ou flous, le cautionnement peut devenir un blocage au lieu d’un atout.

L’EXPERTISE EN CAUTIONNEMENT : UN AVANTAGE DÉCISIF

Avec tous ces paramètres à considérer, le fait d'être accompagné par des experts en cautionnement peut être d’une grande aide dans la concrétisation d’un projet immobilier.

En effet, les professionnels en cautionnement peuvent vous aider à :

/ structurer le dossier selon les attentes du marché ;

/ mettre en valeur la solidité du promoteur et de son constructeur ;

/ anticiper les objections des assureurs et des prêteurs ; / accélérer le processus pour éviter les retards critiques.

UN ÉLÉMENT STRATÉGIQUE ESSENTIEL

Le cautionnement n'est plus simplement une formalité, mais constitue désormais un élément stratégique essentiel à l'intégration de votre projet. Un dossier bien préparé rassure vos partenaires, sécurise vos échéanciers et peut faire toute la différence.

Pour atteindre cet objectif, l'anticipation, la structuration et l'accompagnement sont indispensables dans un projet immobilier nécessitant du cautionnement.

Fortin Focus TDL

Maintenir le cap… malgré la tempête

«  patron, je ne vais pas bien ces temps-ci, j’ai besoin D ’une pause. » s oit, mais quan D c’est toi le boss ? comment Demeurer au gouvernail et être performant lorsqu’une mauvaise nouvelle — professionnelle ou personnelle — survient ? un gros client qui annule un contrat, une situation perso qui Dégénère, un proche qui DécèDe, pour beaucoup De gens, ça justifie une prise De recul. quanD tu as une boîte à faire tourner, Des factures à payer et Des gens qui DépenDent De toi, tu ne peux te permettre le luxe De « geler »… rester luciDe. réactif. Disponible. même si c’est souffrant, car beaucoup s’attenDent à ce que tu tiennes le coup.

Plus qu’un emploi conventionnel, l’entrepreneuriat est un mode de vie qui pousse à aller de l’avant. Alors, face aux difficultés, on porte souvent le masque du « tout va bien » pour les camoufler. Et on continue d’avancer, mais à quel prix ? J’accompagne des clients qui vivent des épreuves, ça fait partie de la vie. J’en sais quelque chose, car en moins d’une décennie, j’aurai vécu trois deuils importants, ayant tour à tour perdu ma fille et mon frère, et à la fin de mars 2025, mon père a été emporté par la maladie. Ma raison a beau tenter de me convaincre que c’était mieux ainsi, que sa qualité de vie avait démissionné, le laissant souffrant et malheureux, mais j’ai été rudement secouée dans mon attachement. Pour la première fois depuis que je suis entrepreneure, je me suis dit que je devais me reposer et profiter en urgence d’une semaine au soleil pour me recentrer au mieux et recharger mes batteries. Alors, face à l’adversité, comment fait-on pour rester performant ? Voici quatre pistes de solution qui m’ont beaucoup aidée.

1. Créer un sas mental. Il faut apprendre à compartimenter les affaires d’une part et la sphère personnelle de l’autre. Une gymnastique mentale pas facile à réaliser, mais néanmoins vitale.

2. S’accorder un moment d’émotion, mais le cadrer dans le temps Par exemple : « Je prends deux heures ce soir pour faire sortir les émotions. Et demain, je redresse la tête. » Ça permet d’éviter un débordement à un moment inopportun.

3. Savoir s’entourer même si on est « seul à bord ». Un mentor, un coach, un groupe d’entrepreneurs, un psy, un ami qui comprend ce qu’on vit… c’est crucial. Pas pour se plaindre, mais pour évacuer, réfléchir, prendre du recul. Rappelle-toi : tu es le pilier de ton entreprise, mais même les piliers ont besoin de fondations solides.

4. Disposer d’un « kit de recentrage express ». Quand une mauvaise nouvelle tombe, tu as besoin d’un ancrage, d’un rituel qui te ramène ici et maintenant : respiration, méditation rapide, marche de 10 min, visualisation positive, musique boost… Ce petit « reset » peut sauver ta journée.

Souvenons-nous qu’un entrepreneur n’est pas une machine, mais une personne qui doit constamment composer avec l’instabilité, les risques, les échecs, l’incertitude… Cependant, avec des réflexes appropriés, un entourage bienveillant et de l’autodiscipline émotionnelle, il est possible de rester droit dans la tempête… et même en ressortir plus fort. Pour moi, il n’y a rien de plus stimulant !

Annie

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Dans un mon D e où l’expérience D e D ivertissement en plein air D evient un véritable atout pour profiter pleinement D e la saison estivale, le marché D es pro D uits au D io-vi D éo conçus pour l’extérieur connaît une croissance remarquable. h aut-parleurs résistants aux intempéries, téléviseurs intelligents spécialement a D aptés aux environnements extérieurs et solutions intégrées innovantes re D éfinissent la manière D ont nous profitons D e nos espaces extérieurs. p our D es conseils personnalisés et un service D’installation sur mesure, fiez-vous aux experts D e m aison aDam, qui sauront réaliser vos projets avec soin et selon vos besoins. v oici quelques recommanDations D’équipements aDaptés à un usage extérieur, assurant performance, D urabilité et convivialité.

LES TÉLÉVISEURS SAMSUNG TERRASSE

Les téléviseurs Samsung Terrasse représentent actuellement l’une des meilleures solutions pour visionner la télévision à l’extérieur. Disponibles en formats de 55, 65 et 75 pouces, ces modèles se démarquent d’abord par leur conception innovante. Contrairement aux téléviseurs traditionnels, ils sont intégrés dans un boîtier totalement scellé, résistant à l’eau et à la poussière.

Conçus pour fonctionner dans des conditions extrêmes, ils supportent des températures comprises entre -30 °C et +50 °C. Un système de chauffage interne permet même au téléviseur de résister aux grands froids. Leur écran exceptionnellement lumineux garantit une qualité d’image optimale même en plein jour.

Un autre avantage notable des téléviseurs Terrasse concerne les accessoires spécifiquement conçus pour faciliter et optimiser leur installation. Par exemple, si les supports muraux pour téléviseurs sont courants, un support dédié à une utilisation extérieure l’est beaucoup moins. Samsung propose ainsi un support mural articulé spécialement adapté à ses téléviseurs Terrasse.

Côté audio, la barre de son HW-LS07T est conçue selon les mêmes critères de résistance que les téléviseurs. Elle peut être fixée directement à ces derniers, offrant ainsi une solution audio intégrée performante.

LE PROJECTEUR LASER

PORTATIF SAMSUNG FREESTYLE

Et pourquoi ne pas profiter d’un bon film lors d’une belle soirée d’été ? La dernière génération du projecteur laser Freestyle de Samsung a été pensée pour une installation de cinéma extérieure simple et rapide. Avec une image projetée d’au plus 100 pouces, ce projecteur compact et portatif ajuste automatiquement la mise au point et le cadrage.

Autonome, le projecteur Freestyle donne accès à une majorité d’applications telles que Netflix, Disney+ ou TOU.TV. Sa luminosité de 230 lumens n’est pas suffisante pour une utilisation en plein jour, mais convient parfaitement pour une séance en soirée. La qualité d’image demeure honnête pour un produit de cette gamme, avec une palette colorimétrique riche permettant d’obtenir de belles nuances.

Concernant le son, la qualité n’est pas exceptionnelle, mais le projecteur peut facilement se connecter à une enceinte Bluetooth. Pour une expérience optimale, nous recommandons l’écran portatif GV-UX92 de 92 pouces, qui s’installe en deux temps trois mouvements.

LE SYSTÈME AUDIO PORTATIF BOSE S1 PRO+

L’enceinte Bluetooth portative Bose S1 Pro+ combine la simplicité d’un modèle nomade à la qualité sonore des systèmes audio professionnels Bose. Avec une autonomie de 11 heures, elle peut être jumelée sans fil à une autre S1 Pro+ pour un rendu stéréo. Sa construction robuste et ses matériaux résistants garantissent une grande durabilité à l’extérieur.

Parmi ses caractéristiques professionnelles figurent deux entrées ¼ po pour microphones ou instruments, ainsi que des réglages pour l’égalisation : voix, basses et hautes fréquences. Son atout principal : produire un son clair, équilibré et puissant, surpassant largement de nombreuses autres enceintes Bluetooth.

LES HAUT-PARLEURS

CONÇUS POUR VOTRE TERRASSE

Pour les terrasses couvertes, les haut-parleurs encastrés

Bowers & Wilkins Marine 6 et Marine 8 constituent une solution idéale, grâce à leur certification IP66, qui garantit une résistance aux jets d’eau à haute pression ainsi qu’une protection contre la poussière. Leur rendu sonore est riche et nuancé, avec des hautes fréquences finement ajustées pour éviter toute sibilance, assurant ainsi un confort d’écoute optimal.

Pour une terrasse à ciel ouvert, les enceintes extérieures Stone 8 de Focal se distinguent par leur design moderne et élégant, renouvelant l’image des traditionnels haut-parleurs en forme de roches. Offertes en deux couleurs, soit Basalte ou Calcaire, elles couvrent une surface d’environ 30 m² et peuvent facilement se dissimuler dans un environnement extérieur. Certifiées IP55, elles résistent à l’eau, à la poussière et aux rayons UV. À l’intérieur, elles intègrent un haut-parleur de médiums et graves de 8 pouces ainsi que le célèbre tweeter à dôme inversé signé Focal, assurant une dispersion large et une reproduction fidèle des aigus.

Enfin, Monitor Audio propose la gamme Vecta, une solution élégante et modulable. Ces enceintes sont caractérisées par leur couplage à 90 degrés, permettant une installation en coin, dos à dos ou en pendentif suspendu au plafond. Comme les Stone 8 de Focal, les Vecta sont certifiées IP55, adaptées à un usage extérieur intensif.

Maison Adam 710, rue Bouvier, Québec 418 628-9000 | maisonadam.ca

Guillaume Croisetière Expert en audio-vidéo

José Adam Fondateur Maison Adam

Planification pour les professionnels en début de pratique

l ’arrivée D e l’été marque le D ébut D e carrière D e nombreux jeunes professionnels au québec. pour l’occasion, j’ai souhaité leur DéDier une chronique afin De les assister Dans cette étape charnière De leur vie financière. voici Donc neuf conseils pour les professionnels en Début De pratique.

1. Réévaluez votre situation financière et faites des suivis périodiques. Commencez par faire un bilan et un budget afin de déterminer votre situation actuelle et vos priorités (fonds d’urgence, remboursement de dettes, épargne pour l’acquisition d’une propriété, etc.). Vous pouvez ensuite programmer de l’épargne ou des remboursements automatiques afin de vous faciliter la tâche. Bien sûr, vous n’avez pas à effectuer cet exercice chaque mois, mais le fait d’analyser vos dépenses périodiquement pourrait vous permettre de mieux comprendre où va votre argent et de vous assurer que c’est bien pour des dépenses qui maximisent votre satisfaction personnelle.

Soyez aussi conscient que le début de carrière — particulièrement avant d’avoir des enfants — est un bon moment pour fournir des efforts d’épargne importants et acquérir de bonnes habitudes. Grâce à l’effet exponentiel des rendements composés, les dollars accumulés dans la vingtaine et la trentaine ont une valeur beaucoup plus élevée que ceux épargnés plus tard. Un montant de 10 000 $ qui fructifiera à 5 % de 30 à 60 ans vaudra 43 200 $, tandis que le même montant à partir de 40 ans ne vaudra que 26 500 $.

De plus, il est très difficile de réduire ses habitudes de consommation une fois qu’on s’est habitué à un certain style de vie, qui a d’ailleurs tendance à augmenter à mesure que les gens avancent dans leur carrière, qu’ils gagnent des revenus plus élevés et qu’ils observent celui de leur entourage. Ça ne veut pas dire de ne pas vous gâter — spécialement après avoir mis des efforts importants pour en arriver où vous êtes —, mais si vous pouvez retarder et abaisser ce phénomène d’inflation du style de vie, et épargner intentionnellement, vous pourrez prendre une longueur d’avance qui aura beaucoup de valeur à long terme.

2. Remboursez vos dettes, en tenant compte de la fiscalité. Beaucoup de jeunes professionnels ont accumulé des dettes pendant leurs études. En début de pratique, il faut alors commencer à les rembourser en priorisant celles qui coûtent le plus cher, après impôt. En effet, les intérêts sur certaines d’entre elles pourraient être déductibles, ou dans le cas des prêts étudiants, permettre d’obtenir un crédit, ce qui réduit leur coût réel. Par exemple, dans le cas d’un prêt étudiant dont le taux d’intérêt est de 6 %, le coût réel après impôt pour un résident québécois sera de 4,05 %.

Cela ouvre également la porte à la technique de la « mise à part de l’argent », qui permet aux travailleurs autonomes de transformer des dettes personnelles en dettes d’affaires, dont les intérêts sont déductibles d’impôt. Pour ce faire, il suffit d’utiliser les liquidités générées par ses revenus d’entreprise afin de rembourser ses emprunts personnels, et de financer les dépenses d’affaires déductibles par l’utilisation d’une marge de crédit distincte.

Mise en garde concernant cette technique : pour les gens soumis au patrimoine familial ou au patrimoine d’union parentale (voir le conseil # 7), si vous remboursez l’hypothèque ou la marge hypothécaire sur la résidence familiale, vous risquez également de faire augmenter la valeur partageable de celui-ci. En effet, puisque la nouvelle dette n’aura pas servi à l’acquisition, l’amélioration, l’entretien ou la conservation des biens du patrimoine en question, elle ne sera pas soustraite de sa valeur. Il faut donc considérer le « risque matrimonial  » accru dans la recherche de la déductibilité d’impôt, et idéalement, recourir aux services d’un fiscaliste et d’un juriste pour s’assurer de bien comprendre les impacts sur sa propre situation.

3. Renseignez-vous sur les différents régimes enregistrés disponibles. Le gouvernement offre divers régimes enregistrés — notamment le REER, le CELI, le CELIAPP et le REEE qui vous permettent de bénéficier d’avantages fiscaux lorsque vous y contribuez et y investissez. Renseignez-vous à propos de leurs caractéristiques afin de choisir lequel ou lesquels de ces régimes maximiser en premier.

Notez que si le REER et le CELIAPP permettent de déduire les cotisations des revenus dans la déclaration d’impôt, cette déduction n’a pas à être prise au cours d’une année spécifique. Il peut donc être intéressant de reporter votre déduction à une année où votre taux effectif marginal d’imposition sera supérieur.

D’autre part, si vous avez cotisé 16 000 $ ou moins au CELIAPP, considérez l’option de ne pas en retirer d’argent lors de l’achat d’une résidence admissible afin de plutôt convertir le CELIAPP en REER une fois qu’il sera maximisé, sans affecter vos droits de cotisation à ce dernier. Dans plusieurs scénarios, cela pourrait en effet être plus avantageux que la non-imposition du retrait.

4. Demandez-vous si l’achat d’une maison est une priorité absolue. On entend souvent que louer, c’est jeter de l’argent par les fenêtres. Il s’agit pourtant d’un mythe, fondé sur une comparaison simple entre le loyer et le paiement de l’hypothèque, et l’oubli de nombreux coûts irrécupérables associés à l’achat d’une propriété. Pensons notamment aux droits sur les mutations immobilières (« taxes de bienvenue »), aux taxes municipales et scolaires, aux frais de maintenance (qu’on évalue souvent entre 1 % et 3 % de la valeur de la résidence par année), aux dépenses courantes plus importantes comme les frais d’électricité, d’assurance et de déneigement, à la valeur non récupérable de certaines rénovations, et surtout au coût du capital.

En effet, une résidence prend généralement de la valeur dans le temps, mais doit être financée par une combinaison de dette et d’équité. Cette dernière a aussi un coût, car elle implique de renoncer aux rendements d’investissements, ce

Olivier B. Ampleman CFA, CAIA, M. Fisc., PI. Fin., TEP, conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille. Il fait partie de l'Équipe Ampleman de la Financière Banque Nationale - Gestion de patrimoine.

qui peut être plus ou moins dommageable selon les taux et l’imposabilité de ceux-ci. Pour toutes ces raisons — et dans la mesure où la dépense de location est raisonnable et qu’on investit la différence —, il est en fait souvent plus rentable de louer. Mentionnons aussi que la location offre plus de flexibilité si on a besoin ou envie de déménager, moins de charge mentale et une plus grande tranquillité d’esprit.

Attention, mon objectif n’est pas de vous dissuader de devenir propriétaire, mais seulement de vous conseiller de ne pas vous presser afin de vous assurer d’être prêt financièrement, et de bien choisir votre résidence pour minimiser le risque de regrets.

5. Ne vous incorporez pas trop vite. L’incorporation est un avantage incontestable lié à certaines professions… lorsque les circonstances la justifient. Néanmoins, bien des professionnels s’incorporent trop rapidement alors que leur situation ne rend pas encore celle-ci attrayante, notamment en début de carrière, au moment où les régimes enregistrés ne sont pas maximisés et que les besoins en liquidités peuvent être trop élevés pour être en mesure de garder des sommes suffisantes dans la société. Ne soyez pas trop pressé et surtout, consultez des professionnels afin d’analyser votre situation personnelle avant de passer à l’acte.

6. Prévoyez des liquidités pour vos impôts. Pour les professionnels qui sont travailleurs autonomes, aucune retenue n’est prélevée à la source sur les revenus. Il est donc important de bien prévoir vos liquidités afin de pouvoir payer vos impôts avant le 30 avril et, à partir de votre deuxième année de pratique, vos acomptes provisionnels.

Assurez-vous de bien connaître les montants et les dates d’échéance pour les paiements de ces derniers, et notez que vous aurez sans doute des soldes importants à payer en avril au cours des premières années.

7. Renseignez-vous sur le nouveau régime d’union parentale. Le 30 juin 2025, le nouveau régime d’union parentale entrera en vigueur et s’appliquera automatique-

ment aux conjoints de fait qui auront un nouvel enfant à partir de cette date. Si c’est votre cas, il est important de vous familiariser avec les impacts de ce régime, qui prévoit plusieurs protections et obligations, ainsi que la création d’un patrimoine d’union parentale, similaire au patrimoine familial et devant être partagé à la fin de l’union.

Celui-ci inclut les résidences familiales (maison, chalet, condo, etc.), les meubles qui les garnissent et les véhicules automobiles utilisés pour les déplacements de la famille. Il est toutefois possible de s’en soustraire par acte notarié.

8. Révisez votre couverture d’assurance. Il existe plusieurs types d’assurance pour couvrir différents besoins, incluant :

Assurance médicaments. Au Québec, cette assurance est obligatoire. Il est possible d’être couvert par le régime de votre employeur ou celui de votre conjoint(e), par l’entremise de votre ordre ou regroupement professionnel, ou à défaut, par le régime public d’assurance médicaments.

Assurance invalidité. Votre capacité à générer des revenus est votre plus grand actif, il est donc important de la protéger. Les jeunes ont parfois l’impression que cette assurance n’est pas nécessaire, alors qu’une invalidité peut survenir à n’importe quel âge, et durer plusieurs années. Au Canada, on estime d’ailleurs souvent entre une chance sur trois et une chance sur deux la probabilité d’avoir une invalidité de plus de 90 jours avant 65 ans. Si vous étiez déjà assuré, pensez à augmenter le montant de votre couverture pour refléter votre nouvelle situation financière.

Assurance frais généraux de bureau. En complément à l’assurance invalidité, cette assurance couvre les frais fixes qui doivent être payés, même en l’absence du professionnel, comme le loyer et les salaires des employés.

Assurance maladies graves. Cette assurance vous permettra d’obtenir un montant d’argent en cas de diagnostic d’une

maladie couverte — même si vous continuez de travailler —, ce qui pourrait vous aider à vous concentrer sur votre rétablissement ou à payer certains soins ou adaptations à votre mode de vie. Les maladies couvertes et les conditions peuvent toutefois grandement varier d’un produit à l’autre.

Assurance vie. Celle-ci n’est généralement pas une priorité, à moins d’avoir des personnes à charge ou d’être propriétaire et d’avoir des dettes. Elle peut toutefois permettre de protéger votre assurabilité si vous aviez des problèmes de santé plus tard, ce qui peut être une préoccupation légitime. Attention toutefois au type de protection choisi : une assurance vie permanente en début de carrière, alors que les régimes enregistrés ne sont pas maximisés, est rarement souhaitable.

9. Demandez à votre conseiller une planification financière. Essentiellement, la planification financière est un processus qui vise à vous permettre de profiter au maximum de votre patrimoine, tout en naviguant avec confiance à travers les différents obstacles financiers. Elle offre plusieurs avantages : vous donner un aperçu de votre situation, vous permettre d’établir des objectifs de vie réalistes et faciliter votre prise de décision, repérer des occasions d’optimisation, vous aider à garder le cap, et augmenter votre confiance et votre tranquillité d’esprit. En effectuant cet exercice, votre conseiller pourra vous accompagner dans l’implémentation des conseils énumérés ci-dessus et les personnaliser en tenant compte de votre situation.

Félicitations pour la complétion de votre formation et bon succès dans votre carrière !

Section Habitation

40

UN FAUTEUIL POUR DEUX – TROUVAILLES DE MILAN

41

UN FAUTEUIL POUR DEUX – FABRICATION ET ORIGINE DES PRODUITS

42 DOSSIER –HABILLAGE DE FENÊTRE

44 DOSSIER –CLÔTURE

Trouvailles de Milan

Depuis 2009 , la D esigner D ’intérieur n ancy r icar D visite le s alon international D u meuble D e m ilan afin D e D écouvrir les nouvelles tenDances Dans son Domaine. l a copropriétaire D e la boutique u n fauteuil p our Deux partage ici avec nous ses D eux coups De cŒur.

DES ŒUVRES DE VERRE UNIQUES

Recycler les éclats de verre pour en faire des suspensions aux allures de pierres précieuses : telle est la mission du studio Dechem, fondé à Prague par deux passionnés de ce matériau. C’est ainsi qu’est née la collection Fragments, en collaboration avec l’entreprise verrière Bomma. La beauté unique des différentes pièces soufflées à la bouche est… à couper le souffle ! Qui plus est, « ce procédé de valorisation des déchets de production de verre rejoint mon côté écolo à cent pour cent », précise Nancy Ricard. Ce verre recyclé est aussi utilisé pour fabriquer des appliques et toutes sortes de suspensions, toutes plus lumineuses et originales les unes que les autres.

PLUS DE RONDEUR, MOINS DE RECTITUDE

En 2025, rondeur et souplesse sont les mots d’ordre dans le design, comme en témoigne la nouvelle collection de meubles de luxe italiens de Vittoria Frigerio . Les formes arrondies se déclinent dans chaque détail. D’abord, la table de forme ovale plutôt que rectangulaire, et ses deux pieds en forme de U. Ensuite, les chaises aux courbes enveloppantes et leurs pattes aux lignes fluides. Même les miroirs, les appliques murales et le tapis défient la rectitude. « Toute cette douceur fait du bien en ces temps plus rudes  » , reconnaît la designer. Et que dire des matériaux utilisés, aussi nobles que glamour. Le marbre rose Flamingo est ici juxtaposé à une finition laquée brillante de couleur framboise, ce qui met en valeur la beauté intemporelle du marbre tout en ajoutant une touche d’audace au design. Le bois blond et la finition en laiton dominent aussi dans les tendances cette année, pour un supplément de légèreté bien mérité.

Ode à la fabrication artisanale

s’il est une valeur qui se perD De nos jours, Dans un contexte où la rapi D ité est synonyme D e rentabilité, c’est bien le savoir-faire artisanal. et pourtant, la maîtrise manuelle et le souci Du Détail sont intimement liés à la qualité D’un proDuit et à sa Durabilité. copropriétaire De la firme De Design et boutique un fauteuil pour Deux, charlie gauDreau nous explique en quoi il est essentiel De garDer cet héritage bien vivant, par respect envers l’artisan, le proDuit luimême, mais aussi, le client.

UN HÉRITAGE PRÉCIEUX

Le phénomène est criant en Amérique du Nord, comme en témoigne la difficulté à trouver un simple cordonnier ou une bonne couturière. Dans le domaine de la fabrication du meuble, la même réalité prévaut. « Et c’est dommage, reconnaît Charlie. Je crois pourtant que nous avons un devoir, en tant que société, de préserver cet héritage, sinon nous perdrons beaucoup de qualité, et même de beauté, au change. Pour preuve, plus personne n’est capable de construire ces magnifiques immeubles de style haussmannien de nos jours. Ce savoir-faire s’est éteint. »

LES MAÎTRES DE LA FABRICATION ARTISANALE

Personne ne sera étonné d’apprendre que les Italiens sont véritablement les maîtres dans l’art de fabriquer des meubles et des objets à la main, à l’aide de petits outils. Mais au-delà du savoirfaire unique de ses artisans, l’Italie bénéficie aussi de deux atouts majeurs. D’une part, sa position stratégique en Europe lui permet de s’approvisionner en matériaux de grande qualité auprès des pays voisins. À titre d’exemple, le bois, en provenance d’Autriche, est non seulement reconnu pour mieux réagir aux changements de climat, à l’instar de chez nous, mais l’Autriche gère aussi ses forêts de manière intelligente ; un facteur environnemental qui fait une différence dans l’équation. Autre exemple de proximité avantageuse : plusieurs cuirs et tissus proviennent d’Allemagne, de France et de Suisse.

Habillage de fenêtre

Achat local : au-delà du produit

le phénomène avait Débuté lors De la panDémie et la prise D e conscience se poursuit D e plus belle Depuis la crise Des tarifs : l’achat local n’est plus seulement une avenue parmi D ’autres, mais une solution en soutien aux entreprises D’ici. spécialiste en habillage D es fenêtres, Dastex n’échappe pas à cette ten D ance qui permet D e D ynamiser notre économie. et les avantages D’acheter localement sont beaucoup plus importants qu’on ne le croit !

D’OÙ ÇA PROVIENT ?

« Cette question est désormais celle que nos clients nous posent le plus souvent, révèle d’entrée de jeu Dominique Langlois, vice-présidente aux ventes chez Dastex. Il leur importe de savoir si les matériaux que nous utilisons proviennent d’ici. Nous sommes alors heureux de leur préciser que nos persiennes — produit numéro un vendu chez Dastex — sont fabriquées avec du bois canadien. Toutefois, il y a quand même une limite à l’achat local. À titre d’exemple, les tissus que nous utilisons proviennent d’Europe, les stores, des États-Unis, les pièces des systèmes de motorisation, d’Asie et d’Europe. » C’est à ce moment que la fabrication locale prend toute son importance.

Fabrication de persiennes à l’usine de Dastex avec du bois d’origine québécoise.

OÙ C’EST FABRIQUÉ ?

Dastex fait partie des rares entreprises à concevoir ellemême ses produits grâce à son usine de fabrication. Même les systèmes de motorisation sont assemblés ici, tout comme les engrenages des toiles. L’avantage de choisir une entreprise qui fabrique localement ? Le gage de qualité. « Si vous commandez un produit d’habillage de fenêtre fabriqué ailleurs, vous n’avez aucune idée de sa chaîne de production, insiste Dominique. Advenant un bris, vous devrez parfois retourner le produit vous-même.  » C’est précisément à cet instant que l’importance primordiale du service à la clientèle local se révèle.

OÙ C’EST RÉPARÉ ?

Faire affaire avec une entreprise familiale inspire en général un plus haut degré de confiance. C’est le cas de Dastex, qui accorde une importance primordiale à son service à la clientèle. « Lorsque nous vendons nos produits à nos clients, nous apposons notre sceau de qualité et cette qualité est directement liée à la réputation de Dastex  » , affirme la vice-présidente qui, en compagnie de sa sœur Anouk, gère l’entreprise fondée par leurs parents en 1999. Pour éliminer tout risque d’erreur, nous prenons nous-mêmes les mesures et nous effectuons l’installation à domicile. S’il y a le moindre problème, nous sommes là pour y remédier. »

Autrement dit, acheter local, ça ne veut pas nécessairement dire bannir tout ce qui provient de l’extérieur, mais plutôt encourager une entreprise de chez nous, qui s’assure de la qualité de ses produits, quelle que soit leur provenance, de leur bonne fabrication et enfin, qui est là en cas de besoin. Au bout du compte, c’est toute la communauté qui y gagne !

© Design : Un Fauteuil Pour Deux

L'excellence en fabrication sur mesure

à québec, clôture protech s’est taillé une soliD e réputation en tant que concepteur, fabricant et installateur D e clôtures sur mesure. f orte D e sa vaste expérience, l’entreprise, aujour D ’hui D irigée par le passionné v incent l afleur, met un point D’honneur à offrir Des solutions qui allient esthétisme, Durabilité et sécurité.

« Notre force, c’est vraiment la fabrication sur mesure, affirme avec conviction le propriétaire. Nous ne sommes que deux entreprises spécialisées en clôture dans la région à posséder leur propre usine. Nous contrôlons donc la qualité des matériaux que nous utilisons et nous nous assurons que nos clôtures sont conçues pour respecter les normes et affronter le climat québécois. De plus, l’entreprise s’efforce, dans la mesure du possible, de s’approvisionner en territoire canadien. »

LES CLÔTURES TENDANCE

Parmi les produits phares de Clôture Protech, la clôture de verre occupe une place de choix. Celle-ci se décline en deux styles distincts. La clôture de verre sur spigots, sans cadre apparent, séduit par son élégance et sa discrétion, apportant une touche contemporaine à toute propriété. « C’est un produit haut de gamme, épuré, presque transparent grâce à l’absence de liens entre les panneaux, explique Vincent Lafleur. La qualité est irréprochable, avec des composants entièrement inoxydables.  » L’autre option, la clôture de verre sur poteaux, combine raffinement et robustesse. Offerte en deux épaisseurs, elle peut même être agencée avec des sections en fer ornemental pour un look unique. Le spécialiste tient également à préciser que ce type de produit peut s’adapter à des formes atypiques de clôture ou de rampe pour mieux répondre aux besoins des clients.

Autre modèle populaire : la clôture ornementale Villa en aluminium, qui s’adapte aussi bien aux styles modernes que classiques. Qui plus est, l’espacement rectangulaire dans le haut des sections peut être ajusté sur mesure pour chaque projet.

Enfin, pour l’intimité instantanée qu’elle procure, la clôture en bois est toujours recherchée, mais une tendance nette se dessine vers le composite, un matériau qui gagne en qualité, qui s’avère de plus en plus abordable et ne nécessite aucun entretien.

L’EXCELLENCE, DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION

Pour Vincent Lafleur, son rôle va au-delà de celui d’un simple vendeur. « Je me vois davantage comme un conseiller, précise-t-il. Mon objectif est de maximiser l’investissement de chacun de mes clients tout en respectant les normes en vigueur. Mon équipe et moi aimons aussi relever les défis selon les caractéristiques du terrain et les particularités de chaque aménagement. Autrement dit, nous ne vendons pas seulement des clôtures de qualité supérieure, mais aussi, un service personnalisé », conclut le spécialiste, qui se dit fier de voir les enfants de ses clients, devenus adultes, le contacter aujourd’hui pour réaliser leurs propres projets.

Le saviez-vous ?

D’ici le 30 septembre 2025, tous les propriétaires de piscines, y compris ceux dont l’installation est antérieure à 2010, devront se conformer à la réglementation concernant la sécurité des piscines résidentielles au Québec. Il est donc crucial de se renseigner et d’agir dès maintenant pour sécuriser votre installation.

DOSSIER

Essai Routier

Duel électrisant entre cousins allemands

PORSCHE MACAN ÉLECTRIQUE ET AUDI Q6 E-TRON 2025

la transition vers l’électrique n’est plus une tenDance : c’est Désormais une réalité incontournable. Dans cette révolution silencieuse, auDi avance à granDs pas avec une gamme Déjà bien étoffée, tanDis que porsche aDopte une électrification plus mesurée, fiDèle à son héritage De performance et D’exclusivité. sur le ring : le porsche macan électrique et l’auDi q6 y aura-t-il un vainqueur ?

DANS LE COIN DROIT, LE PORSCHE MACAN 4 2025

Arrivé sur le marché en 2015, le Macan thermique s’est rapidement hissé au sommet des ventes chez Porsche. Dix ans plus tard, le constructeur de Stuttgart écrit un nouveau chapitre de son histoire avec le Macan électrique. Au programme, quatre variantes : Macan, 4, 4S et Turbo.

À première vue, le VUS conserve l’approche stylistique du modèle à essence, mais l’adapte habilement à l’ère électrique. Plus long, plus large et plus bas, il demeure fidèle à sa silhouette dynamique. S’il ne bouleverse pas les repères esthétiques de la marque, il électrifie le style maison avec justesse, sans tomber dans l’exubérance.

ENTRE RIGUEUR ET RAFFINEMENT

Dès qu’on monte à bord, le ton est donné : sobriété et élégance priment sur le tape-à-l’œil. La planche de bord est dominée par deux écrans : un combiné numérique incurvé de 12,6 pouces et un écran central tactile de 10,9 pouces. Des commandes physiques essentielles subsistent, notamment pour la climatisation. En option, un troisième écran de même taille peut être ajouté devant le passager. Irréprochable, la qualité de fabrication se reflète dans le choix minutieux des matériaux et un assemblage d’une grande précision. Derrière le volant, le conducteur trouve facilement une position de conduite idéale, qui annonce déjà un plaisir à venir. À l’arrière, l’espace est convenable, tout comme le volume utilitaire.

INGÉNIERIE SILENCIEUSE

Le Macan 4 mis à l’épreuve développe 382 chevaux (jusqu’à 402 chevaux avec la fonction Launch Control) et 479 lb-pi de couple. Les performances sont plus que convaincantes. Ce n’est toutefois pas tant l’accélération qui impressionne que la manière dont elle s’exécute : fluide, constante, sans brutalité, mais avec fermeté. L’autonomie approche les 500 km en conditions normales, un résultat compétitif dans ce segment.

Sur la route, le Macan combine une fermeté bien dosée et une agilité surprenante pour un VUS électrique de plus de 2,4 tonnes. La direction est précise et réactive, et le roulis reste remarquablement contenu.

LE VERDICT

Le Macan électrifié prouve que plaisir de conduite et électromobilité peuvent faire bon ménage. L’utilitaire séduit par sa tenue de route exemplaire, son comportement affûté et ses performances de haut niveau.

Prix : de 100 882 $ (Macan) à 140 362 $ (Macan Turbo).

Prix de véhicule essayé : 106 162 $.

EXPÉRIENCE D’ACHETEUR

En dix ans, le Dr David Mercier a possédé plus d’une dizaine de Porsche. Parmi elles, deux Taycan Turbo S, avec lesquelles il a expérimenté la technologie électrique de la marque. Son dernier coup de cœur ? Le Macan Turbo électrique, venu remplacer son Macan GTS thermique. « Il en garde l’agilité, la précision de conduite, la direction communicative, tout en offrant un habitacle plus spacieux.  » Il apprécie également

la douceur de roulement, la suspension ferme qui gomme les imperfections de la route, et bien entendu, les performances impressionnantes. En hiver, la fonction hors route lui procure un contrôle remarquable sur la neige. Commandé sur mesure au Centre Porsche Québec, son exemplaire Vert Chêne avec intérieur Brun Truffe reflète aussi son goût pour la personnalisation. Il a également les roues directionnelles, qui améliorent la maniabilité du véhicule. Et le bilan ? « Honnêtement, je ne lui trouve aucun défaut. Porsche m’a livré un véhicule à la hauteur de mes attentes. »

Pour en savoir davantage :

Centre Porsche Québec 1850, avenue Jules-Verne, Québec reception@porschequebec.com | 418 767-7243 porsche.com

DANS LE COIN GAUCHE, L’AUDI Q6 E-TRON 2025

Chez Audi, l’électrification progresse à bon rythme, et l’arrivée du Q6 e-tron marque une nouvelle étape. Cousin technique du Macan électrique, le nouveau venu s’installe entre le Q4 et le Q8 e-tron, avec une mission claire : répondre aux attentes d’une clientèle à la recherche d’un VUS électrique intermédiaire haut de gamme.

SILHOUETTE MAÎTRISÉE

Deux variantes composent la gamme : le Q6 e-tron et le Q6 Sportback, à la ligne plus fuyante. Visuellement, l’utilitaire ne cherche pas à réinventer les codes stylistiques d’Audi. Et c’est peut-être là sa force. Les habitués de la marque retrouveront leurs repères dans une silhouette moderne, équilibrée, sans artifice.

À bord, Audi soigne son apparence et prend soin des occupants. Les matériaux sont bien choisis, et leur assemblage démontre un sérieux certain. Comme dans le Macan, la planche de bord s’organise autour de deux grands écrans incurvés : un combiné numérique de 11,9 pouces et un écran tactile central de 14,5 pouces. Un troisième écran est également offert en option pour le passager. À l’avant et à l’arrière, l’espace est généreux pour les jambes et la tête, même avec le toit panoramique. Le coffre principal affiche une capacité de 526 litres, suffisante pour les besoins quotidiens. Autant le Macan que le Q6 e-tron possèdent un petit espace de rangement avant pour y placer des objets, comme un câble de recharge.

PUISSANCE AFFIRMÉE

Le Q6 e-tron développe jusqu’à 456 chevaux lorsque la fonction Launch Control est activée. Les performances sont au rendez-vous en toutes circonstances, et l’ensemble s’exprime avec douceur. L’autonomie atteint 475 km avec les roues de 20 pouces, incluses notamment dans l’ensemble S line, qui comporte plusieurs éléments pour donner au véhicule une tournure plus dynamique. Des palettes au volant permettent de moduler le freinage régénératif, utile en ville ou en descente pour optimiser l’autonomie.

STABLE ET RASSURANT

Sur la route, le Q6 e-tron privilégie le confort. La suspension absorbe bien les irrégularités, et la direction, bien calibrée, contribue à une conduite agréable et sûre. En virage, le véhicule reste bien campé, sans mollesse excessive. Taillé pour les longs trajets silencieux, l’utilitaire de la marque aux quatre anneaux priorise la sérénité plutôt que la fougue.

LE VERDICT

L’Audi Q6 e-tron 2025 ne cherche pas à bouleverser les règles de la catégorie, mais à les raffiner. Moins nerveux que son cousin de Stuttgart, mais plus accommodant et familial, il s’impose comme une valeur sûre dans un marché électrique en pleine effervescence.

Prix : de 83 895 $ à 103 954 $ (SQ6).

Prix du véhicule essayé : 98 135 $ (Q6 e-tron avec ensemble S-Line)

EXPÉRIENCE D’ACHETEUR

Pharmacien propriétaire d’une pharmacie affiliée au groupe Proxim à Laterrière, François Tremblay cherchait un VUS électrique capable de parcourir près de 500 km sans sacrifier les performances. Il a choisi le Q6 de couleur gris Daytona avec ensemble S-Line. « Même en hiver, j’ai été surpris. Pour mes trajets quotidiens et mes déplacements entre le Saguenay et Québec, c’est amplement suffisant.  » Ce qu’il apprécie le plus ? La tenue de route. « Le véhicule est très

LE COUP FINAL

Le Porsche Macan électrique et l’Audi Q6 e-tron partagent la même architecture électrique moderne, conçue pour combiner performance et efficacité. Mais au-delà de cette base commune, le choix entre l’un ou l’autre repose surtout sur des préférences personnelles : style, tempérament de conduite, prix. L’un séduit par sa sportivité affirmée, l’autre par son confort feutré. Deux interprétations d’une même vision électrique, chacune avec ses arguments.

DEUX VÉHICULES, UNE MÊME ARCHITECTURE

Les deux utilitaires reposent sur la plateforme PPE (Premium Platform Electric), issue d’un développement conjoint entre Audi et Porsche. Pilier de la nouvelle génération de véhicules électriques haut de gamme du groupe Volkswagen, elle accueille des batteries de grande capacité (jusqu’à 100 kWh) et une architecture 800 volts permettant une recharge ultrarapide jusqu’à 270 kW. Passer de 10 à 80 % de charge prend une vingtaine de minutes avec une borne appropriée. Conçue pour optimiser l’efficacité et le dynamisme, la plateforme PPE favorise une répartition équilibrée des masses, abaisse le centre de gravité et libère de l’espace intérieur grâce à l’absence d’arbre de transmission. Elle servira aussi de base au futur Cayenne électrique, attendu d’ici 2026.…

stable, même en courbe, et le rouage intégral Quattro m’offre toute la confiance voulue en hiver. » Côté confort et performances, même la version de base lui convient parfaitement : « Le couple instantané de l’électrique, c’est vraiment impressionnant. » Acheté chez Audi de Québec en décembre dernier, son utilitaire affiche au compteur quelque 7 000 km. « Pour un premier véhicule électrique, je suis entièrement satisfait. »

Pour en savoir davantage :

Audi de Québec 2834, rue Einstein, Québec receptionventes@audidequebec.com | 418 659-2834 audidequebec.com

Audi Lévis 6000, rue des Moissons, Lévis reception@audilevis.com | 418 830-2834 audilevis.com

Section Restauration

51 ART DE VIVRE

Art de vivre / CENDRINE CHÉNEL

Art de la table  maîtriser les codes du pourboire

a h, le pourboire ! c e petit montant en plus qui fait parfois beaucoup D outer… à qui ? q uan D  ? e t surtout… combien ?

À l’origine — TIP , pour To Insure Promptness — était un simple geste de remerciement pour un service rapide et attentionné. Au fil du temps, celui-ci est devenu une norme sociale dans bien des contextes. Sans être obligatoire au Canada (aucune loi ne l’impose), il est souvent perçu comme une marque élémentaire de savoir-vivre.

Mais alors, que fait-on avec tous ces terminaux qui affichent 15, 18, 20 % pour un simple café à emporter ? On respire… et on se rappelle que le pourboire est lié au véritable service reçu. Dans un restaurant avec service à la table ? Oui, 15 % (avant taxes), c’est un minimum. Pour une commande à emporter ? Cette nouvelle tendance, rien ne vous y oblige. Pour une livraison ? Un réel service est offert alors oui, un pourboire est de mise — surtout pour les livreurs de plateformes de livraison qui comptent trop souvent uniquement sur cette générosité pour payer adéquatement leurs employés.

Le saviez-vous ?

Depuis le 7 mai 2025, la Loi 72 oblige les restaurants au Québec à calculer les pourboires suggérés sur le montant avant taxes. Cette nouvelle règle vise à rendre les pratiques de facturation plus transparentes et uniformes pour les consommateurs.

Voici quelques repères express :

/ Voiturier : entre 2 $ et 5 $

/ Bagagiste : entre 5 $ et 10 $

/ Vestiaire : 2 $

/ Personnel de chambre : 2 $ pour hôtel standard et 5 $ pour hôtel plus luxueux.

/ Coiffeur, manucure, esthéticienne ? 10 à 15 %. Petite note à savoir : chez le coiffeur, on ne donne pas de pourboire au propriétaire coiffeur, mais seulement aux employés.

Alors certes le pourboire n’est pas une obligation, mais bien un geste de considération, un geste humain. C’est reconnaître l’effort, l’attention, le sourire. Dans un monde où tout va vite et où les contacts se font souvent derrière un écran, prendre le temps de remercier une personne pour son service est une manière simple — et précieuse — de remettre un peu de chaleur dans nos échanges.

DOSSIER

Terrasses et restos avec vue

Fairmont Le Château Frontenac Ancré au bord du fleuve

peu D’enDroits à québec peuvent se targuer D’offrir une aussi belle vue sur le fleuve s aint- l aurent que le fairmont le château frontenac. autre atout majeur De l’emblématique hôtel, source intarissable D’émerveillement, son offre De restauration variée, qui permet un véritable parcours gourmanD Dans une ambiance raffinée unique en son genre.

LE CHAMPLAIN

Le parcours commence en force avec le restaurant signature de l’hôtel, recommandé par le guide MICHELIN. Heureux mariage de charme antique et de renouveau contemporain, le Champlain offre une expérience gastronomique mémorable à travers un menu découverte inspiré de la cuisine du terroir, que l’on pourra accompagner d’un vin d’importation privée. Et les papilles des végétariens seront tout autant comblées ! L’espace Cellier, quant à lui, invite à la délectation de fabuleuses pièces de viande vieillies. Autre tendance en vogue : les accords mets et boissons non alcoolisées élaborés par le sommelier. Enfin, le Champlain est le lieu de prédilection pour bruncher le dimanche tout en vous rassasiant du panorama fluvial.

BISTRO LE SAM

Baptisé en hommage au fondateur de Québec, Samuel de Champlain, ce bistro, avec son aménagement qui évoque l'univers ferroviaire, se veut un rappel historique que le Château Frontenac a été érigé par le Canadien Pacifique. Un peu plus casual que le Champlain, Le Sam propose un cadre idéal pour des repas décontractés (lunch et souper) ou un apéro convivial sous sa verrière offrant une vue imprenable sur le fleuve.

LE BAR 1608

Pour savourer des cocktails créatifs ou classiques préparés à la perfection par l’un des experts en mixologie, le Bar 1608, dont le nom commémore la fondation de Québec, offre une atmosphère singulière puisant son inspiration dans l’ancien salon d’écriture et de lecture du Château. Assis autour du bar circulaire d’un design intemporel, vous pourrez aussi déguster des bouchées gastronomiques, des charcuteries et des fromages régionaux.

PLACE DUFFERIN

Pour un copieux petit-déjeuner (dès 7 h), ou encore pour vivre l’heure du thé dans sa tradition la plus pure (du mardi au dimanche dès 14 h), le restaurant Place Dufferin est l’endroit de choix pour s’imprégner de l’ambiance de la terrasse Dufferin et admirer le fleuve comme si vous vous trouviez sur un navire de croisière. Ce restaurant est également parfait pour un déjeuner d’affaires.

ELÉA

Pour clore ce parcours irrésistible, rendez-vous au 6e étage de l’établissement où vous attend une sublime terrasse extérieure ; sans doute le secret le mieux gardé du Château. Surveillez l’ouverture prochaine ! Et pour admirer l’architecture elle-même de l'hôtel, il n’y a pas meilleur endroit !

Bon à savoir

/ En présentant une preuve de résidence à Québec, vous obtiendrez 20 % de rabais sur tous les services de restauration. Le rabais est applicable pour un maximum de six personnes et est non valide pour les événements spéciaux et les jours fériés.

/ Grâce au service de valet offert, fini le casse-tête pour trouver un espace de stationnement.

DOSSIER

Terrasses et restos avec vue

Le meilleur de l’Italie à Québec

Dans un D écor chic et une ambiance feutrée, le restaurant b ossini, situé sur la route D e l’église à sainte-foy, transporte sa clientèle au cŒur De l’italie. bossini sert fièrement Des plats raffinés qui marient traDition culinaire et expérience gastronomique.

Depuis son ouverture, Bossini s’est rapidement imposé comme l’un des restaurants italiens les plus distingués de la région. Établi à Québec, l’établissement séduit par son décor soigné, son service attentionné et surtout, par une cuisine qui rend hommage aux saveurs authentiques et traditionnelles de l’Italie.

Dès l’entrée, l’atmosphère se distingue : un éclairage tamisé, un mobilier élégant et une touche de modernité présente dans chaque détail. Tout est pensé pour créer une ambiance intime, idéale pour un souper en tête-àtête, une célébration familiale ou un repas d’affaires.

Côté cuisine, le chef mise sur la qualité des produits et sur le respect des recettes traditionnelles, avec une touche contemporaine. Les pâtes sont faites maison, les sauces mijotent longuement, et chaque plat est exécuté avec passion et précision. C’est aussi par sa polyvalence que Bossini se distingue. Parmi les incontournables, vous trouverez : nos succulents pennes à la vodka, l’impressionnant tartare de bœuf impérial, la superbe pizza truffe et burrata ou encore nos classiques moules avec la sauce marinara ou à la crème et au vin blanc. Pour sublimer votre plat, laissez-vous tenter par l’accord parfait avec l’un de nos nombreux crus issus d’une riche sélection d’importations privées ou par l’un de nos succulents cocktails Signature.

Ce qui fait également la renommée de Bossini, c’est la qualité et la constance du service. Le personnel, courtois et adéquatement formé, prend le temps d’expliquer les plats et de conseiller les meilleurs accords mets-vins. Cette approche personnalisée contribue à faire de chaque visite une expérience mémorable.

UNE TERRASSE À DÉCOUVRIR CET ÉTÉ

Avec l’arrivée de la belle saison, Bossini dévoile aussi sa terrasse aménagée avec goût, une ouverture très attendue par sa fidèle clientèle. Entourée de verdure, elle permet de se restaurer sous le ciel de Sainte-Foy tout en profitant du calme du secteur. Les midis d’été y sont particulièrement agréables pour profiter du soleil en bonne compagnie.

Nos immenses portes offrent une ouverture sur l’extérieur, permettant une vue et un accès direct sur la terrasse et venant bonifier une offre déjà très appréciée, consolidant la réputation du Bossini comme l’un des meilleurs restaurants italiens de Québec.

Que l’on vienne pour un cappuccino matinal en fin de semaine, un repas gastronomique ou un apéritif au coucher du soleil à notre superbe bar extérieur, chaque moment passé chez Bossini laisse une impression unique et agréable.

BOSSINI, UNE DESTINATION EN SOI

En misant sur la finesse, l’authenticité et le souci du détail, Bossini s’impose comme un ambassadeur de la grande tradition culinaire italienne, avec une touche d’élégance moderne. Une adresse à (re)découvrir pour tous les amoureux de l’Italie… sans quitter Québec. /

© Les Festifs

DOSSIER

Terrasses et restos avec vue

L’art de savourer l’été sur deux terrasses d’exception

steaK avenue offre Deux expériences culinaires en plein air uniques, grâce à ses terrasses soigneusement aménagées, l’une Dans lebourgneuf, et l’autre au cŒur Du vieux-québec, Dans la cour intérieure De l’hôtel priori. ces Deux aDresses reflètent avec justesse la signature D e s tea K avenue : un équilibre parfait entre gastronomie soignée, ambiance accueillante et service attentionné.

Dans Lebourgneuf, secteur en plein essor, le restaurant se distingue par une terrasse moderne, spacieuse et élégamment aménagée. Pensée pour répondre aux besoins d’une clientèle diversifiée, elle se prête autant aux repas d’affaires en semaine qu’aux 5 à 7 animés entre amis. Son décor contemporain, son éclairage naturel abondant et son ambiance soigneusement calibrée en font un lieu prisé dès l’arrivée des beaux jours. Avec une capacité d’accueil convenant à plus d’une centaine de convives, cette terrasse devient rapidement un incontournable de l’été pour quiconque souhaite conjuguer plaisirs de la table et atmosphère décontractée.

Chez Steak Avenue, l’expérience gastronomique atteint des sommets grâce à une sélection de produits d’exception et à un savoir-faire sans compromis. Lorsqu’il est question de viandes d’exception, vous serez comblés : notre boucherie maison et notre salle de vieillissement permettent d’offrir des coupes d’une tendreté remarquable, grillées avec précision. À cela s’ajoutent nos impressionnantes tours

de fruits de mer, véritable spectacle pour les yeux autant que pour le palais, mettant en vedette des homards frais, tirés directement de notre vivier. Si vous êtes en quête de réconfort dans l’abondance, nos sashimis délicats, ceviches éclatants de fraîcheur, côtes levées décadentes, burgers savoureux et desserts gourmands promettent un pur moment de bonheur, du premier au dernier service.

Profitez également d’une carte de cocktails Signature, pensée pour séduire les amateurs de mixologie. Des créations originales aux classiques revisités, chaque boisson est réalisée avec soin et créativité. Du côté des vins, la sélection est à la hauteur des plats servis : entre réserves bien établies et importations privées soigneusement choisies, la carte a été conçue pour accompagner avec finesse les pièces de viande et les grillades proposées.

Quelques kilomètres plus au sud, au cœur du Vieux-Québec, Steak Avenue propose une tout autre ambiance. Nichée dans la charmante cour intérieure de l’Hôtel Priori, cette terrasse intime, entourée de murs de pierres et de verdure, est un véritable havre de paix. On y vient pour un dîner romantique en plein jour ou pour un souper tranquille à l’abri de l’effervescence touristique du quartier. L’atmosphère y est unique, empreinte de calme et d’authenticité.

L’expérience culinaire y est tout aussi soignée. Tartares savoureux, grillades parfaitement maîtrisées, accompagnements recherchés : chaque assiette met en valeur le savoir-faire des chefs. Le service, discret et attentif, contribue à cette impression de quiétude et de qualité. Une attention particulière est portée aux accords mets et vins pour une expérience gastronomique complète dans un cadre chargé d’histoire.

© Les Festifs

DOSSIER / GILLES

Terrasses et restos avec vue

Le fleuve à vos pieds…

« terrasses sur fleuve ». le slogan Du resto De la plage, situé à saint-jean, au beau milieu De l’île De félix, Donne D’entrée De jeu une iDée De la croisière qui s’annonce. à marée haute, l’illusion D e se trouver sur un navire, une impression De mouvement confirmée par le courant… «  n ous sommes avant tout une Destination où les veDettes sont la vue et la proximité exceptionnelle avec le saint-laurent », résume a lexan D re g au D reault, D epuis trois ans propriétaire Du restaurant avec sa conjointe alex naDeau, jeune relève De cette véritable institution insulaire Dont les Débuts remontent à 1935.

Depuis 2022, ces jeunes trentenaires s’affairent à donner un nouveau souffle à l’établissement, autant sur le plan du décor que du menu. Nouveauté qui ravira la clientèle cette année, les brunchs du dimanche, tenus l’hiver depuis deux saisons, incluent maintenant la période estivale. « Comme le soleil se lève sur notre façade, cette formule est idéale pour jouir encore plus du spectacle, précise Alex, d’autant plus que nous disposons de trois terrasses aux premières loges en plus de la salle à manger pour un total d’environ 200 places. Ce qui ressort chez nous, c’est l’ambiance vacancière, une convivialité sans prétention, un endroit relaxant où il fait bon prendre un verre sur la terrasse en sandales l’été pour profiter du moment présent, et déguster

des plats savoureux aux portions généreuses préparés autant que possible avec des ingrédients — fromages, volaille, produits maraîchers, légumes, petits fruits, etc. — provenant des producteurs de l’île. »

Les traditionnels incontournables du restaurant ont été conservés, comme le fish & chips à la morue atlantique, la guédille au homard, les moules et les entrées à partager. « Cela dit, grâce à la présence de ces producteurs, nous avons pu raffiner notre menu, par exemple notre populaire rillette de canard, souligne Alexandre. Nous préparons aussi plusieurs plats dérivés du homard. La clé réside toutefois dans le choix de nos ingrédients. Nous représentons aussi une belle vitrine pour les vignobles de l’île, vins et cidre, et notre nouvelle carte des vins d’importation privée plaira à coup sûr, ainsi que nos cocktails ! »

Avec leur nouvelle image et le menu amélioré, les jeunes propriétaires souhaitent étendre leur clientèle pour y inclure ceux et celles qui ne connaissent pas le Resto de la Plage. « Notre offre table et fleuve, en plus des produits locaux, s’adresse davantage aux gens désireux de vivre une expérience globale qui dépasse la simple visite au restaurant, conclut Alex Nadeau. Bref, si vous connaissiez déjà l’établissement, vous verrez à quel point nous l’avons transformé. On vous y attend ! »

DOSSIER /

JOHANNE MARTIN

Terrasses et restos avec vue

Que du bon temps !

q ue D iriez-vous D ’une D estination D ’exception au cŒur De l’histoire et Du prestige De la granDe allée ? la terrasse De l’hôtel maurice offre une expérience gastronomique, sensorielle et sociale unique Dans le caDre fabuleux De l’emblématique manoir price.

« Sur une artère que les gens connaissent et reconnaissent, le lieu constitue sans contredit un incontournable de l’été, lance d’entrée de jeu la directrice générale de l’Hôtel Maurice, Stephanie Tiernan. Notre terrasse revampée incarne à la fois l’héritage de la Grande Allée et le renouveau de l’hospitalité à Québec. Dans un bâtiment historique que nous avons réinventé et modernisé, les conditions sont réunies pour des moments exquis. »

Rappelons que depuis sa construction, le Manoir Price a connu plusieurs vies. Résidence cossue au début du XXe siècle, il est ensuite devenu le quartier général de l’Union Nationale de 1937 à 1972, puis une icône du nightlife de la capitale des années 1980 aux années 2010. En 2022, les nouveaux propriétaires du 575, Grande Allée Est ont choisi d’entreprendre une transformation de l’intérieur de la bâtisse vieille de 120 ans pour lui donner un nouveau souffle.

UNE EXPÉRIENCE UNIQUE

« À propos du design et de l’aménagement de la terrasse — qui profite d’un positionnement idéal au chapitre de l’ensoleillement —, tout a été mis en œuvre pour votre confort, mentionne Mme Tiernan. Nous avons opté pour du mobilier confortable, pour une animation musicale variée et une cuisine savoureuse élaborée avec des fournisseurs d’ici. La clientèle sera littéralement plongée dans une ambiance décontractée, vibrante et toujours très vivante ! »

La directrice générale signale au passage que la terrasse de l’Hôtel Maurice deviendra une destination prisée non seulement par les visiteurs à la recherche d’une expérience unique, mais également par les professionnels en quête de bon temps sur l’heure du lunch. « Tant les touristes que les clients d’affaires trouveront chez nous de quoi les satisfaire ! C’est aussi un appel aux épicuriens désireux de vivre quelque chose de différent », note la dirigeante.

BIENVENUE À LA SOCIÉTÉ CIGARE !

Accessible depuis la terrasse, un cigare lounge revampé — le seul du genre à Québec — propose quant à lui un sanctuaire à nul autre pareil. Dans un environnement cosy et élégant tout droit sorti d’une glorieuse époque presque oubliée, il est maintenant possible de savourer une sélection exclusive de cigares de qualité supérieure, accompagnés d’une gamme raffinée de spiritueux et de délicieux cocktails soigneusement concoctés sur place.

« Voilà une occasion de s’offrir des instants de plaisir empreints d’une touche de distinction, où l’art et la culture du cigare sont célébrés dans une atmosphère feutrée, résume Stephanie Tiernan. Cela dit, qu’il s’agisse de la Société Cigare, du restaurant lounge ou de l’hôtel-boutique — qui combine le cachet du Manoir Price et les standards des chambres d’aujourd’hui —, l’Hôtel Maurice se pose comme un moteur d’attractivité et de prestige pour l’artère et le quartier ! »

Section Santé

D re Maude Lebel MDCM, MU Omnipraticienne

Repousse capillaire : trois traitements à la rescousse

bien plus qu’un simple attribut physique, la chevelure a toujours porté Dans nombre De cultures une profonDe symbolique. l es cheveux représentent le pouvoir, l’iDentité, la santé, voire la séDuction ! aussi ne s’étonnet-on pas que leur raréfaction bouscule autant l’estime D e soi. h eureusement, les D ernières avancées D e la science à cet égarD sont porteuses D’espoir. ainsi, chez e ye am soins oculaires et mé D ico-esthétiques, nous mettons à profit trois types De traitement : un nouveau soin visant à nettoyer en profonDeur le cuir chevelu, le plasma riche en plaquettes (prp) et les exosomes.

Le premier traitement consiste en une nouvelle technologie désincrustante et nettoyante, qui s’effectue à l’aide d’un appareil qui aspire et déloge toutes les impuretés (résidus de shampooing, peaux mortes, etc.) qui gênent non seulement la pousse des cheveux, mais réduisent également la pénétration de principes actifs dans le cuir chevelu. Une fois que tout est bien nettoyé, un sérum nourrissant et hydratant contenant des facteurs de croissance est appliqué, procédure que le client doit poursuivre chez lui à raison d’une fois par jour pendant un mois. Ce traitement est un préalable souhaitable avant de passer au PRP ou aux exosomes.

De son côté, le PRP est prélevé chez la personne traitée lors d’une prise de sang. Un procédé de centrifugation permet d’isoler le plasma et d’en concentrer les plaquettes, qui possèdent des propriétés naturelles de régénération des tissus. À l’aide de la technique du microaiguillage, la substance vient activer dans le cuir chevelu les follicules pileux en dormance. Les microperforations favorisent en outre la production de collagène et d’élastine. Nous obtenons des résultats intéressants chez les personnes qui ont encore un fin duvet dans les zones dégarnies; mais si la peau est lisse depuis des années, la repousse est moins assurée, ce qui confirme l’importance d’agir préventivement. Toutefois, le résultat dépend du sang du donneur. Si le nombre des plaquettes et leur qualité laissent à désirer, ce qui est souvent associé au vieillissement, ou dans le cas de maladies chroniques, l’efficacité de l’intervention sera réduite d’autant. Habituellement, plusieurs séances sont nécessaires pour observer une repousse, après quoi une ou deux visites par an sont recommandées comme fréquence d’entretien.

Contrairement au PRP, le traitement aux exosomes est parfaitement stable, car le produit est fabriqué en laboratoire selon des critères très stricts de qualité et de standardisation. Véritables nanomessagers, les exosomes sont des vésicules extracellulaires dont le rôle est d’assurer la communication entre les cellules souches. On les retrouve par milliards, autant chez l’humain et l’animal que le végétal. Les exosomes que nous utilisons sont extraits des roses, ils sont enrichis de biotine, de tripeptides de cuivre, de protéines et de facteurs de croissance. Introduits dans le cuir chevelu grâce à des microperforations, ils envoient à la papille dermale le signal de produire un nouveau follicule pileux. Offert depuis l’hiver 2025 au Canada, le produit fait l’objet de recherches et d’études depuis nombre d’années dans le monde. Comme pour le PRP, plusieurs séances rapprochées sont suggérées suivies d’une fréquence d’entretien.

Mordre à belles dents… dans la vie !

amoureux Des régions, il fut une époque où c lau D e l étourneau parcourait le q uébec, se ren D ant au D omicile D e ses clients pour fabriquer leur D entier. aujourD’hui, il invite plutôt les résiDents De la côte-norD ou Du lac-saint-jean, par exemple, à se Déplacer afin De bénéficier D’un renDez-vous vip et quitter avec leur prothèse le jour même.

« En nous contactant une ou deux semaines à l’avance, ils se présentent tôt le matin à mon bureau, puis viennent chercher leur prothèse en fin d’après-midi. Entre les deux, Québec étant une très belle ville, ils peuvent profiter de ses attraits ! J’ai pensé à ce service VIP parce que je trouve déplorable que dans certaines régions, par manque de denturologistes, des gens doivent souvent attendre plusieurs mois avant d’obtenir leur prothèse », explique Claude Létourneau.

À 82 ans, l’homme que l’on peut qualifier de véritable mémoire vivante — insiste d’ailleurs sur son intérêt naturel pour l’humain, peu importe son statut social. Très engagé auprès de sa clientèle depuis maintenant plus de 60 ans, il est aussi l’un des rares à pouvoir témoigner de l’histoire de sa profession, de l’art dentaire à la denturologie. Il se rappelle son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte qui l’ont mené à emprunter cette voie qui est la sienne.

© Christian Auger, MAG2000

Claude Létourneau, denturologiste

DE LA PENSION… À LA PRATIQUE CLANDESTINE

« Je suis devenu orphelin de père à l’âge de huit ans. Étant l’aîné d’une famille de cinq enfants, j’ai été placé chez les frères, où je suis resté pensionnaire pendant sept ans, raconte M. Létourneau. J’ai eu la chance de recevoir une bonne éducation. Il faut dire que j’avais de la facilité à apprendre, et par la pratique de sports, notamment, j’ai acquis de la confiance en moi, puis développé mon leadership. J’ai foncé dans la vie comme ça ! »

Après ses études, le jeune homme décroche un emploi très bien rémunéré dans une usine de papier. Ne s’y sentant pas vraiment à son aise, il finit par démissionner, au grand désespoir de sa mère et de sa grand-mère.

Claude Létourneau choisit plutôt de suivre les traces d’un ami de la famille, alors technicien dans un laboratoire d’art dentaire. Nous sommes dans les années 1960, et à l’époque, il n’existe aucun ordre professionnel pour encadrer la denturologie.

« Je m’en allais faire des dentiers de pratique illégale, lance-t-il. Ce n’est qu’en 1974 qu’un ordre a vu le jour au Québec. Avant, les dentistes confiaient la fabrication des prothèses aux techniciens des laboratoires d’art dentaire… et 80 % d’entre elles étaient produites clandestinement dans la province ! Fabriquer des dentiers était illégal, mais pas criminel. Quand on se faisait prendre, on versait une amende, mais souvent, le juge était un client, donc… »

Souvenirs d'enfance

« Mon père, qui a travaillé dans l’aviation militaire pendant la Seconde Guerre mondiale, a été mon premier héros. Ensuite, trois personnages de films m’ont marqué. Le premier, c’est James Dean dans La Fureur de vivre. Puis il y a eu Paul Newman dans Marqué par la haine. Le dernier, c’est Richard Gere dans Officier et Gentleman. À leur façon, ils étaient des rebelles qui ont réussi, des leaders, des preuves vivantes que dans la vie, rien n’est impossible ! »

« RAYONNER »

EN RÉGION

Fier et souhaitant bien paraître, Claude Létourneau commence à sillonner les régions, armé de ses 25 complets de couleur et d’un nombre équivalent de paires de chaussures assorties. « C’était l’époque des orchestres et j’étais un peu flasheux, exprime-t-il. Je voulais attirer l’attention pour que le monde dise : qu’est-ce qu’il fait, lui ?

Les coiffeuses, les barbiers, les serveuses me trouvaient des clients, je leur donnais une cote, puis j’allais chez les gens ! »

Une fois obtenu son droit légal de posséder un cabinet, le denturologiste ouvre un bureau à Québec. D’autres vont suivre un peu partout en province, notamment à Drummondville, Shawinigan, Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Roberval, Saint-Félicien, Chibougamau et même aux Îlesde-la-Madeleine, où il a été le tout premier à concevoir des prothèses dentaires. En ce moment, il partage encore son temps entre ses cabinets de Trois-Rivières et de Québec.

S’il travaille toujours sept jours par semaine, celui qui aspire à passer le flambeau a réduit ses déplacements et adapte désormais son horaire. Il espère qu’un jeune denturologiste aussi passionné — et coloré — que lui pourra prendre la relève. Il tient également à souligner le soutien de son épouse Michèle, qui est à ses côtés depuis 40 ans, ainsi que la présence de ses deux adjointes administratives, qui sont aussi de précieuses alliées.

Pour en savoir davantage :

155, rue des Chênes Ouest, Québec 1582, rue Royale, Trois-Rivières 418 626-0674 claudeletourneaudenturologiste.com

DOSSIER

La dentisterie générale : un pilier de la santé globale

Souvent reléguée à des interventions de routine, la dentisterie générale constitue en réalité un maillon essentiel du continuum de soins en santé. Le dentiste généraliste ne se limite pas à traiter les pathologies dentaires courantes ; il joue un rôle de clinicien de première ligne, capable de dépister précocement des affections buccales, mais également des manifestations orales de maladies systémiques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires ou certaines pathologies auto-immunes.

Dans cette perspective, l’approche intégrée adoptée par Ma Santé Dentaire s’inscrit dans une vision biomédicale élargie, où la prévention, le dépistage et la prise en charge globale du patient sont au cœur de la pratique. Depuis 2021, D re Stéphanie Truchon-Savard, chirurgiennedentiste et propriétaire de la clinique, mise sur l’adoption de technologies de pointe, la formation continue et l’interdisciplinarité clinique pour optimiser les résultats thérapeutiques et améliorer l’expérience patient.

Dre Stéphanie Truchon-Savard, chirurgienne-dentiste et propriétaire de la clinique

La dentisterie générale englobe un éventail d’actes diagnostiques et thérapeutiques essentiels : examens cliniques complets, imagerie numérique, restauration des structures dentaires atteintes, traitements d’endodontie, gestion des maladies parodontales et maintien de l’hygiène buccale. Ces soins forment la base fonctionnelle et biologique nécessaire à toute intervention spécialisée, notamment en prothèse fixe, orthodontie et implantologie.

L’implantologie dentaire, en tant que sous-discipline chirurgicale, vient renforcer cette logique de continuum. Loin d’être un domaine isolé, elle repose sur une intégrité parodontale préalable, une analyse occlusale rigoureuse et une stabilité tissulaire assurée par la dentisterie générale. En s’appuyant sur des outils numériques à la fine pointe de la technologie, tel que le scan 3D et la technologie CEREC, l’équipe de la Dre Truchon-Savard peut réaliser des traitements implantaires fiables, à la fois solides sur le plan fonctionnel et esthétiquement harmonieux.

Dans un contexte où la santé buccodentaire est indissociable de la santé globale, le dentiste généraliste demeure un intervenant de première importance, garant d’un programme de traitement centré sur le patient. Organiser l’offre de soins autour de la dentisterie générale permet de bâtir une pratique dentaire cohérente, axée sur la qualité, la précision et des résultats durables.

Travaux scolaires et vacances d’été

les vacances D’été sont à nos portes et certains parents se D eman D ent s’ils D oivent engager un tuteur pour aiDer leur enfant Durant cette périoDe. j’avoue que ce n’est pas éviDent en tant que parent De prenDre une Décision éclairée quanD on veut le meilleur pour notre enfant. si par cet article je peux influencer votre choix De manière positive, j’en serai très heureuse !

L’été doit rester synonyme de vacances, c’est le temps de s’amuser, de profiter de la piscine et des lacs, jouer dehors, voyager, bref c’est le moment de décrocher et de refaire le plein d’énergie. Ces vacances sont très bien méritées d’ailleurs, et ce, autant pour les enfants que pour les enseignants !

En revanche, durant de longues vacances, certains acquis scolaires peuvent s’oublier. Pour un jeune cerveau en développement, deux mois sans être sollicité, c’est très long. Les connaissances fraîchement acquises peuvent s’effacer plus rapidement qu’on ne le pense. C’est ce que l’on constate chaque année en septembre. L’enfant doit consolider ses apprentissages et éviter la « glissade » de l’été. Il faut donc faire travailler son cerveau un minimum.

Mais attention ! Je ne parle ni de sortir les cahiers d’exercices ni d’embaucher un tuteur pour l’aider. L’école doit rester à l’école de même que la maison doit rester à la maison.

Un enfant aux prises avec des difficultés scolaires qui accumule les échecs en classe et qui se voit confronté à la même situation durant ce qu’il croyait être des vacances ne peut que développer de l’aversion pour l’école. À ce rythme, après quelques années, il détestera l’école avant la fin de son primaire et pourra facilement se décourager devant le parcours insurmontable qui se dresse devant lui.

L’enfant attend l’été avec impatience, car c’est un moment où il peut faire ce qu’il aime. Il est très important pour l’estime de soi de vivre des réussites, et pour être bon dans un domaine spécifique, il faut d’abord commencer par aimer ce que l’on fait.

Par ailleurs, il y a d’autres façons de travailler les mathématiques et le français sans avoir l’impression d’être à l’école.

Tout d’abord, comme je le répète dans tous mes articles, la lecture devrait être une routine quotidienne à instaurer dès le plus jeune âge. Également, de nombreux jeux de société font office d’apprentissages très bénéfiques pour les enfants.

L’objectif est de garder le cerveau actif, mais en ayant du plaisir. Pas d’exercice, pas de test, pas de stress, que du bonheur et de belles découvertes !

Avec les idées que je partage avec vous, votre enfant travaillera la lecture, l’écriture, les mathématiques, les sciences et encore plus, sans même s’en apercevoir.

ACTIVITÉS FACILEMENT ACCESSIBLES

/ Aller à la bibliothèque en famille.

/ Organiser une chasse aux objets au cours de laquelle il devra chercher un nombre précis d’objets qui commencent par la lettre nommée.

/ Apprendre les paroles d’une chanson et la chanter en famille.

/ Lire des BD et en créer une.

/ Écrire une carte postale, envoyer un courriel à grand-maman qui reste loin…

/ Résoudre des énigmes, des rébus, des charades et même en créer pour sa petite sœur et son petit frère, ses parents, ses amis…

/ Créer une histoire en famille que chacun enrichit à tour de rôle en ajoutant une phrase.

/ Planifier une activité de A à Z, comme une fête, une sortie…

/ Jouer au bonhomme pendu.

/ Jouer aux cartes pour pratiquer les mathématiques.

/ Initier votre enfant aux jeux de logique de style Rush Hour, ces jeux sont très appréciés des enfants, et c’est un excellent moyen de développer leur capacité de raisonnement.

/ Faites découvrir les jeux de détective ou d’enquête à votre enfant. Ils sont extraordinaires pour développer la déduction, l’inférence et le sens de l’observation. Il existe également des jeux qui sollicitent davantage le sens des mathématiques avec la manipulation d’argent, par exemple.

Nathalie Roy Enseignante au primaire à la retraite

Outils

Liens utiles : keljeu.fr reussiteeducative.quebec naitreetgrandir.com passeportsante.net voyagesetenfants.com voyagefamily.com alloprof.qc.ca

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Quand Elizabeth Taylor bâtissait de grands voiliers

oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, elizabeth t aylor D irigea un chantier maritime. t outefois, comprenons-nous bien, nous vous présenterons Dans cette chronique notre elizabeth taylor à nous et non point l’actrice e lizabeth taylor, la célèbre star D’hollywooD, DécéDée à los angeles en 2011 nous n’oublierons jamais comment l’éru D ite e ileen r ei D marcil, la spécialiste De l’histoire De la construction navale à québec et à lévis, parlait avec enthousiasme et aDmiration De notre elizabeth taylor.

C’est en 1803 que naquit Elizabeth. D’origine britannique, elle grandit à Québec, cette vieille ville française conquise par les troupes de James Wolfe en 1759. Son père, George Taylor, y est de plus en plus impliqué dans la construction navale. L’Angleterre a tant besoin de grands voiliers ! Adolescente, Elizabeth porte intérêt au chantier maritime de son père. On raconte qu’elle l’accompagnait dans les forêts où il sélectionnait les pins, les chênes et les ormes à abattre.

C’est ainsi qu’elle apprit que tel ou tel bois était nécessaire pour réaliser telle ou telle partie d’un voilier. Elle ne pouvait trouver meilleur enseignant que son père, respecté constructeur.

Elizabeth était au début de sa vingtaine lorsqu’elle fut courtisée par le jeune capitaine de navires Allison Davie. George Taylor, craignant les périls de la mer, n’accorda la main de sa fille au jeune Davie que lorsque celui-ci s’engagea à ne plus naviguer et à rejoindre son futur beau-père dans la construction navale. Le mariage fut célébré au printemps de 1825 dans la petite église presbytérienne St-Andrew, dans le Vieux-Québec. C’est ainsi qu’Elizabeth Taylor, que l’on appelait aussi Elizabeth Johnson Taylor, devint Elizabeth Davie. L’année suivante, en 1826, Elizabeth donna naissance à sa première fille à laquelle elle donna son prénom Elizabeth.

En 1832, Allison Davie, quoiqu’il n’avait que 35 ou 36 ans, s’y connaissait maintenant suffisamment en construction navale pour ouvrir son propre chantier à Lévis. Il y amena son épouse et leurs jeunes enfants, et ils s’installèrent dans une confortable maison surnommée The Homestead , aux abords du fleuve, au pied de la colline de Lévis.

Au printemps de 1836, le couple avait tout pour être heureux. Mais un premier malheur frappa la maison. Elizabeth, qui attendait son neuvième enfant, eut la douleur de voir mourir son fils William Edward, qui n’avait que quatre ans. Son mari la consola du mieux qu’il put. Le 9 juin de ce même printemps, Allison traversait à Québec en barque avec le calfat Joseph Mandeville quand

© Archives privées de la Ville de Lévis

Elizabeth Taylor, qui devint Elizabeth Davie

Chantier A.C. Davie, Lévis, vers 1940

ils croisèrent un voilier venant d’Angleterre. Au bastingage, un homme cria : « Capitaine Davie, nous avons une lettre pour vous ! » Celui-ci monta à bord du voilier et eut l’occasion de discuter avec son capitaine. C’est en descendant l’échelle de corde pour retourner à sa barque qu’Allison se rendit compte qu’il avait oublié à bord le mouchoir contenant des noix que lui avait offert le capitaine. Il le réclama. Un homme le lui lança. En s’étirant pour l’attraper, Allison perdit pied et tomba à l’eau. Lui, qui était pourtant un bon nageur, ne reparut pas à la surface des eaux du fleuve. Son cadavre fut retrouvé sur une berge de l’île d’Orléans dix jours plus tard.

Le drame était terrible. Peu de temps après la mort de son époux, Elizabeth donnait naissance à un fils, William Taylor Davie. À 33 ans, elle se retrouvait veuve avec la garde de huit jeunes enfants, dont l’aînée n’avait que 10 ans. Et puis, il y avait le chantier naval où plusieurs pères de famille trouvaient leur gagne-pain. Son père, George Taylor, voulut bien d’abord lui donner un coup de main, mais il était malade et se faisait vieux. Pendant que Miss Hammond s’occupait des enfants à la maison, Elizabeth prit graduellement en charge l’administration du chantier et en devint finalement la grande patronne. Ce qu’elle avait appris de son père s’avérait fort utile. Elle pouvait surveiller la qualité des radoubs que ses ouvriers apportaient aux voiliers qu’on lui confiait.

Son fils George Taylor Davie grandissant, Elizabeth vit à ce qu’il reçut une bonne formation au grand chantier naval de John Munn sur la rivière Saint-Charles à Québec. En 1850, à l’âge de 22 ans, il succéda ainsi à sa mère à la direction du chantier naval. Et, parait-il qu’elle était très fière lorsqu’elle assista au lancement du premier voilier construit sous les ordres du fils.

Elizabeth mourut en 1861 à l’âge de 58 ans. Sa maison, The Homestead (maintenant appelée maison TaylorDavie), existe encore en 2025 et on peut la visiter en se rendant au Lieu historique national du Canada du chantier A.C. Davie, à Lévis.

L’historienne Eileen Reid Marcil était persuadée que le chantier Davie n’aurait pas survécu sans l’apport d’Elizabeth et nous rappelait volontiers qu’elle avait été la première femme constructrice de navires au Canada.

© Archives privées de la Ville de Lévis

Icebergs dans le fjord de

Expédition dans les fjords mythiques de l’est du Groenland

joinDre une croisière D’expéDition au groenlanD, c’est avant tout fouler la terre — vierge par en D roits — De la seconDe plus granDe île Du monDe. son paysage arctique est Dominé par Des fjorDs parsemés D’icebergs De toutes formes et De glaciers scintillants ainsi qu’un spectaculaire littoral. e t que D ire D es rencontres uniques que vous aurez la chance D e faire avec ces peuples Du norD aux riches traDitions, afin De comprenDre un peu mieux leur moDe De vie ainsi que De connaître leur patrimoine culturel.

Notre collaboratrice vous donne l’eau à la bouche en vous amenant avec elle pour son troisième voyage en terre polaire, cette fois dans cette région du monde encore inconnue ou presque : l’est du Groenland.

GROENLAND : LA NATURE À L’ÉTAT PUR

Des chaînes de montagnes imposantes aux glaciers âgés de millions d’années ; des icebergs géants baignant dans des eaux cristallines aux villages de pêcheurs, le Groenland se découvre du début juin à la mi-septembre. Le soleil de minuit, quant à lui, apparait de la fin mai à la fin juillet. Ce territoire autonome, mais sous la gouvernance du Danemark, offre en outre moult occasions de découvrir la nature sauvage en empruntant des sentiers (non balisés) de randonnée, traversant les collines et sommets majestueux, parsemés de la vaste toundra.

© Ariane Arpin-Delorme

Sermilik

LE FJORD DE SERMILIK : UN JOYAU CACHÉ

Le fjord de Sermilik s’étend sur 90 kilomètres et traverse un paysage accidenté de glaciers imposants et de pics déchiquetés. Imaginez, plusieurs endroits ne sont même pas encore cartographiés ! On y retrouve bien sûr une myriade d’icebergs, dont la plupart proviennent de l’impressionnant glacier Helheim à l’extrémité profonde du fjord. La beauté environnante est époustouflante ! Ne manquez pas aussi l’occasion d’apercevoir des baleines (minke, rorquals communs et à bosse) puisque les eaux nutritives leur offrent un lieu d’alimentation. Les alentours abritent également une faune diversifiée, notamment des renards arctiques, des phoques, des bœufs musqués et des ours polaires (ils sont quand même un peu timides, étant encore chassés par les Inuits). À noter aussi que de la mi-septembre à la fin avril, si le ciel est assez clair, vous devriez observer les plus impressionnantes aurores boréales de votre vie !

COUPS DE CŒUR DE L’EST

Blue East Two est une base militaire abandonnée de la Seconde Guerre mondiale au nord du fjord Ikateq. Le site jouait un rôle important en servant d’escale de ravitaillement et d’entretien pour les avions voyageant entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Aujourd’hui, la base n’est plus en activité, mais certains vestiges existent encore et créent de superbes clichés photo.

Blue East Two

Aurores boréales

© Ariane

Arpin-Delorme

© Ariane

Arpin-Delorme

Tasiilaq est considérée comme la plus grande communauté de l’est du Groenland avec un peu moins de 2000 habitants. Celle-ci abrite une culture inuite des plus anciennes, où le chamanisme et les traditions autochtones sont beaucoup plus vivants que dans d’autres parties du pays. Apprenez davantage sur les mythes et légendes, comme celui des tupilaqs : des monstres vengeurs fabriqués par un pratiquant de la sorcellerie en utilisant divers objets tels que des os d’animaux, de la peau, des cheveux ou des tendons. Tasiilaq est par ailleurs connue pour sa scène artistique : des gravures, sculptures et textiles représentant principalement des animaux, paysages et histoires traditionnelles de la région.

Kuummiut est une perle relativement méconnue, nichée dans le groupe d’îles d’Ammassalik. Les fjords environnants, bordés de montagnes, offrent des possibilités de randonnée idéales, avec des cascades cachées et de splendides vues. La bourgade Kuummiut possède également un riche héritage inuit.

Tiilerilaaq est un petit village qui se trouve sur la rive sud du fjord de Sermilik. Ses maisons en bois colorées sont magnifiquement situées sur une colline. Les activités traditionnelles de chasse et de pêche jouent un rôle important dans le mode de vie inuit d’ici.

Qeertartivatsiaq est une île située dans le fjord Johan Peterson. Sur sa rive sud se trouvent des ruines inuites, et à la tête du fjord, des glaciers de sortie de la glace intérieure descendent directement vers la mer.

Tasiilaq

© Ariane Arpin-Delorme

© Ariane Arpin-Delorme

NAVIGUER SUR LE M/S BALTO

Découvrez la nature sauvage du Groenland à bord du M/S Balto, unique en son genre et qui doit son nom au chien de traîneau de tête de la course au sérum de Nome en Alaska en 1925. Cet élégant navire de type brise-glace/explorateur accueille seulement douze passagers, ce qui en fait une expérience des plus exclusives ! Le M/S Balto a été construit à Rauma, en Finlande, suivant des standards de haut niveau pour naviguer parmi les glaces et afin de servir de navire de service gouvernemental dans la mer Baltique. Entre 2019 et 2024, il a été entièrement rénové et représente désormais l’un des petits yachts d’expédition polaire les plus spacieux en service.

Le M/S Balto est conçu pour explorer les systèmes de fjords les plus reculés et vous emmener vers des mouillages secrets. Puis, avec les deux embarcations de type Zodiac, vous aurez la chance de randonner une à deux fois par jour afin de découvrir la nature sauvage et visiter des villages inuits isolés. De plus, la petite taille du navire permet de se concentrer davantage sur la destination et de passer plus de temps à terre (par rapport à un plus grand navire de croisière).

Le M/S Balto propose un hébergement de luxe décontracté dans sept cabines extérieures, toutes avec salle de bain privée. Sur le pont des invités, vous trouverez un petit sauna avec douche froide en annexe. Richement aménagé, le salon est aussi doté d’un bar, d’une bibliothèque et d’une station de café/thé. Plusieurs espaces de pont ouverts et semi-fermés permettent de profiter encore plus des magnifiques paysages arctiques. À noter que le pont et la cabine de contrôle sont accessibles pour les passagers.

Et que dire de l’attention particulière de la part de l’équipage international — dont des guides d’expertise ayant une solide expérience polaire et un véritable amour pour ces régions et souvent une spécialité et des études scientifiques —, et ce, afin que vous vous sentiez chez vous aux frontières du monde ? Pour terminer, la gastronomie est de qualité, bien variée et assez recherchée.

Sans tenir pour acquise cette chance unique, mais plutôt afin d’avoir davantage conscience de l’importance de protéger le territoire, débarquer dans des lieux et des sites que l’homme ne foule que rarement demeure un privilège rare. Il faut faire preuve d’une grande flexibilité étant donné que les itinéraires sont déterminés par la météo et la glace. Une croisière d’expédition au sens le plus noble du terme vise à offrir à ses voyageurs l’exception, la découverte, l’originalité et la surprise. Profitez d’une véritable expérience d’une vie, et encore plus si vous expérimentez le saut polaire (polar jump) dans les eaux glacées, une tradition à suivre !

Notre collaboratrice a eu la chance de voyager à bord du M/S Balto par l’entremise du grossiste suédois PolarQuest. Toutefois, il existe bien sûr plusieurs autres croisiéristes.

Navire M/S Balto

L'Explora I : une croisière d'exception où le luxe rencontre la perfection

e mbarquer à bor D D e l’ e xplora i , c’est s’offrir un voyage qui élève la croisière à un niveau De raffinement inégalé. à bor D D e ce navire à échelle humaine, on est imméDiatement séDuit par un environnement où luxe et évasion se conjuguent. b ienvenue à bor D D’un navire où chaque instant Devient une promesse D’émerveillement.

Inauguré en 2023, l’Explora I est un navire contemporain d’Explora Journeys, la division de luxe de MSC Cruises. Nous avons eu l’immense plaisir d’expérimenter une croisière tout inclus de six nuits intitulée A Journey of Sunshine, Caribbean Shores & Sizzling Magnetism.

Ce voyage a été une célébration de la beauté et de la diversité des Caraïbes. Depuis les plages dorées de la Barbade, cette croisière nous a menés à la découverte des charmes colorés de la Guadeloupe, des rivages ensoleillés d’Antigua et de la richesse culturelle de Porto Rico, pour conclure en Floride dans l’effervescente ville de Miami.

SERVICE D’EXCEPTION ET HORIZON À PORTÉE DE VUE

Conçu à l’image d’un yacht privé, le navire pouvant accueillir 900 passagers est une oasis de raffinement, où l’élégance suisse côtoie le design italien. Ce qui distingue vraiment l’Explora I, c’est son service irréprochable avec un ratio exceptionnel d’un membre d’équipage pour 1,25 passager. L’accueil chaleureux et attentionné du personnel a immédiatement donné le ton : on a vraiment eu l’impression non seulement d’être accueillis, mais d’être véritablement attendus.

L’Explora I redéfinit l’expérience de croisière grâce à sa fenestration exceptionnelle, véritable signature du navire. Partout à bord, des baies vitrées spectaculaires s’étendent du sol au plafond et enveloppent le navire en offrant une vue panoramique à 360 degrés sur l’océan. Que vous soyez dans votre suite spacieuse, au restaurant ou dans l’un des nombreux espaces publics, ces ouvertures généreuses inondent chaque recoin du navire de lumière naturelle offrant une vue exceptionnelle sur l’horizon infini.

ÉVASION GASTRONOMIQUE UNIQUE

Pour les amateurs de bonne chère, les plaisirs de la table atteignent des sommets incomparables. Le navire abrite six restaurants, chacun offrant une aventure gourmande et raffinée qui s’étend des buffets variés aux expériences culinaires haut de gamme.

Du petit-déjeuner gourmand aux soupers raffinés, chaque instant passé à table est une célébration du goût et de la diversité gastronomique. L’excellence culinaire à bord place ce voyage dans une classe à part.

© Pierre Houle

Restaurant Sakura

CONFORT DES SUITES, ESPACES PUBLICS ET ACTIVITÉS

Les 461 suites couvrant chacune une superficie moyenne de 42 m², équipées de salles de bains en marbre et de terrasses extérieures privées associent élégance, lumière et espace. Elles disposent toutes de grandes baies vitrées et comportent des commodités haut de gamme.

Les espaces communs alternent entre zones de détente et ambiances plus animées. Cette diversité permet à chaque passager de choisir son rythme et de profiter du navire selon l’inspiration du moment. Pour ceux qui souhaitent se baigner et profiter du soleil des Caraïbes, le choix est vaste : quatre piscines chauffées, dont une intérieure dotée d’un toit de verre rétractable.

À bord, 12 bars et lounges vous invitent à siroter des cocktails et à participer à des ateliers d’accords mets-vins ainsi qu’à des cours de mixologie et dégustation de whisky et spiritueux.

Lors des journées en mer, nous avons profité du spa et de l’espace d’hydrothérapie pour un moment de détente absolue. Pour ceux qui recherchent l’activité physique, le navire dispose d’un gym ultramoderne, propose des cours de yoga face à la mer, offre aussi un parcours d’entraînement en plein air, un terrain de pickleball et une piste de jogging à ciel ouvert.

Les soirées sont aussi bien animées par des spectacles divertissants au théâtre, ainsi que d’excellentes performances de musiciens et DJ dans les nombreux bars et lounges.

Notre séjour à bord de l’Explora I a été une véritable ode à l’art de vivre.

Owner's Residence, la plus grande suite du navire

Ocean Terrace Suite

Piscine Atoll

© Courtoisie Explora 1

© Courtoisie Explora 1

© Pierre Houle

LES ESCALES ET LES BONNES ADRESSES

LA BARBADE : DÉPART VERS L’AVENTURE CARIBÉENNE

La croisière débutait à la Barbade. Avant l’embarquement sur le navire, nous avons profité d’un court séjour de deux nuits à l’Hôtel Hilton Barbados. L’établissement est situé sur la péninsule de Needham’s Point, offrant des vues imprenables sur la mer des Caraïbes depuis ses 342 chambres, toutes dotées de balcons privés. Ce court séjour a été agréable. L’hôtel est charmant et comprend deux piscines extérieures, un spa, plusieurs restaurants et un accès direct à deux plages de sable blanc.

Comme nous aimons voyager par la table, nous avons sélectionné deux excellents restaurants à mettre sur votre liste d’établissements gourmands.

LE CHAMPERS :

UN RESTO ROMANTIQUE ET DÉLECTABLE

Champers est un restaurant emblématique et réputé de la Barbade, où la gastronomie raffinée se mêle à une ambiance romantique inégalée. Perché sur une falaise dominant la mer des Caraïbes, il offre une vue à couper le souffle sur les eaux turquoise et des couchers de soleil enchanteurs. Chaque plat célèbre les saveurs vibrantes caribéennes. Classé premier parmi 191 restaurants à Christ Church sur TripAdvisor et primé par le prestigieux prix Travellers' Choice , Champers séduit par son service impeccable, son atmosphère élégante et sa fine cuisine.

LE CASTAWAYS :

AMBIANCE DÉCONTRACTÉE ET VUE EXQUISE

Le restaurant Castaways est niché dans le charmant village de pêcheurs d’Oistins sur la côte sud de la Barbade. Installé en bord de mer, il offre une superbe vue sur l’océan. Au menu, on y retrouve des plats emblématiques, comme le mahi-mahi grillé ou les crevettes épicées, préparés avec des produits frais de l’île. L’atmosphère est décontractée. Castaways allie parfaitement plaisir culinaire et cadre idyllique.

PREMIÈRE ESCALE : L’ÎLE PAPILLON

En quittant la Barbade, notre première escale était en Guadeloupe, également connue sous le nom de l’île papillon en raison de sa forme géographique.

Nous avons fait une petite excursion à l’îlet du Gosier, un trésor naturel niché dans les eaux cristallines du Petit Cul-de-sac marin, une partie de l’océan Atlantique. Après une baignade dans une eau limpide et turquoise, nous avons repris la route en direction d’un lieu magique où nous avons vécu une expérience hors du commun : un massage au bord d’une rivière, au cœur d’une nature luxuriante entourée d’une majestueuse forêt de bambous géants. Bercés par le doux murmure de l’eau, nous avons savouré un massage multisensoriel sublimé par un brunch gourmand. Adélie, la propriétaire et massothérapeute certifiée de l’entreprise Escapade bien-être, propose différents forfaits. Cette expérience romantique et ressourçante restera à jamais gravée dans notre cœur.

© Pierre Houle

© Pierre Houle

Guadeloupe, au cœur d'une végétation luxuriante

Cascade aux écrevisses en Guadeloupe

ANTIGUA ET PORTO-RICO

Après la Guadeloupe, l’escale suivante était Antigua, située dans la mer des Caraïbes, au nord de la Guadeloupe et au sud de Saint-Barthélemy. Nous avons vécu une belle excursion en catamaran. Six heures de bonheur, de musique ensoleillée et de plongée en apnée. Cette escapade en mer comprenait aussi un festin de langoustes et champagne. Tout y était pour une journée tout simplement parfaite, gourmande et amusante !

Par la suite, cap sur Porto Rico. Une île qui allie culture vibrante et paysages époustouflants. Nous avons marché dans le vieux San Juan, un quartier historique qui est un véritable trésor architectural, avec ses rues pavées et ses maisons colorées datant du 16e siècle. Nous avons passé un agréable moment à flâner dans ces ruelles chargées d’histoire.

DESTINATION FINALE : LA VIBRANTE MIAMI

Cette fabuleuse croisière a pris fin à Miami. Histoire de prolonger le plaisir, direction The 1 Hotel South Beach. Un établissement 5 étoiles fabuleux, ayant obtenu une Clé Michelin par le réputé guide du même nom. L’hôtel est habillé d’un magnifique design élaboré avec des matériaux recyclés et locaux, tels que le bois récupéré et la pierre corallienne. Chaque détail, des meubles en bois de grève aux murs végétaux, évoque l’environnement côtier de Miami. Ce design se reflète également dans les chambres, où le confort est rehaussé par une esthétique raffinée.

Nous avons plongé dans la détente à la superbe piscine sur le toit, perchée au 18e étage, où le regard se perd dans la vue spectaculaire sur l’océan. Après cet après-midi à savourer le temps, nous avons soupé au resto du rooftop, le Watr. Au menu : une délicieuse cuisine d’influence japonaise dans un environnement feutré et aéré.

Cette trop courte escapade d’une nuit a couronné notre croisière de rêve, apportant une vibe incroyable, nous donnant simplement envie de retourner dans cet écrin de luxe.

The 1 Hotel South Beach, un coup de cœur pour cet hôtel branché qui figure parmi les plus luxueux de Miami.

© The 1 Hotel South Beach

© Pierre Houle

Hôtel 5 étoiles, The 1 Hotel South Beach

Excursion en catamaran, Antigua

Les causes de Prestige

ÉVÉNEMENTS À VENIR

LA DAUPHINE

Cocktail-bénéfice au profit des jeunes de La Dauphine

Le 17 juin 2025, au magnifique Théâtre Le Diamant, joignez-vous à nous pour une soirée inspirante sous le thème « Donner des Ailes aux Jeunes de la Rue  » Ce cocktail-bénéfice, présenté par Cofomo au profit de la Fondation Maison Dauphine, se déroulera sous la présidence d’honneur de M. Régis Labeaume. Un rendezvous engagé pour soutenir concrètement les jeunes en difficulté et en situation d’itinérance à Québec. Vous pouvez également supporter la cause en participant à notre encan en ligne présenté par La Caisse Desjardins de Québec.

Située sur la rue d’Auteuil, La Dauphine veille à prévenir l’itinérance et la détérioration de la situation des jeunes en difficulté âgés de 12 à 35 ans à Québec.

La Fondation amasse des fonds pour supporter financièrement La Dauphine et aider au maintien de la gratuité des services offerts aux jeunes.

Pour obtenir plus de détails, acheter des billets et voir l’encan : ladauphine.org

Information : Sylvie Martineau au 418 694-9616, poste 101 fondation@ladauphine.org

Présidence d'honneur 2025 : Régis Labeaume, homme d'affaires

LE CABARET DU BLANCHON 2025

Chanter pour la cause des enfants vulnérables

Le vendredi 17 octobre, dès 18 h, aura lieu la deuxième édition du Cabaret du Blanchon, présentée au Théâtre Capitole au profit de la Fondation Le Petit Blanchon, qui vient en aide aux enfants maltraités, négligés et abandonnés.

Sous la présidence d’honneur d’Annie Laliberté, directrice générale et associée chez Beauport Hyundai et Genesis de Québec, cette soirée éclatée mettra en vedette 10 personnalités d’affaires et publiques, qui seront jumelées en équipe de deux avec l’un des artistes suivants : Jeanick Fournier, Geneviève Jodoin, Katee Julien, Yvan Pedneault et Jean Ravel.

En première partie du spectacle, un numéro d’équipe sera présenté alors qu’en seconde partie, chaque candidat offrira une performance individuelle. Afin de pimenter la soirée, une compétition amicale permettra de déterminer une équipe gagnante, la meilleure performance solo et le coup de cœur du jury.

Achat d’une table ou d’une commandite : fondationlepetitblanchon.com

Information : Lyne Boivin au 418 622-6644 info@fondationlepetitblanchon.com

Présidence d'honneur 2025 : Annie Laliberté, directrice générale et associée chez Beauport Hyundai et Genesis de Québec

© Alexis Richard

RETOUR SUR ÉVÉNEMENTS

FONDATION LAUBERIVIÈRE

La lutte contre l’itinérance : tomber au tapis pour relever les autres

Le 17 avril 2025, le Théâtre Le Diamant de Québec s’est transformé en arène de solidarité pour accueillir la toute première édition du gala-bénéfice La Lutte à l’itinérance : se battre pour la cause. L’événement a permis d’amasser plus de 152 500 $ au profit de la Fondation Lauberivière, qui soutient les personnes en situation d’itinérance dans la région.

Sous la présidence d’honneur de Jonatan Bérubé, copropriétaire et directeur général du Salon Maxime, la soirée a captivé le public grâce à un concept original : des membres influents du milieu des affaires se sont métamorphosés en lutteurs et lutteuses d’un soir, encadrés par le professionnel Marko Estrada. Leur prestation engagée a marqué les esprits et contribué à l’ambiance électrisante de la soirée.

Ce succès repose aussi sur l’implication de plus d’une vingtaine d’ambassadeurs et de partenaires clés, tels que Korem, Champagne Événements et Groupe Santé Expert. Ensemble, ils ont démontré que la lutte contre l’itinérance est une cause rassembleuse, portée par un puissant élan de solidarité.

Fort de cette première édition couronnée de succès, le gala-bénéfice La Lutte à l’itinérance sera de retour en 2026. Un mouvement est lancé ! Comme l’a souligné Simon Côté, directeur général de la Fondation : « Ce n’est qu’un début. »

édition du gala-bénéfice La Lutte à l’itinérance

FONDATION SOURDINE

La 25e édition des Saveurs du Théâtre

Devant 400 personnes, quelque 60 jeunes de l’École oraliste de Québec, vivant avec une déficience auditive et/ ou langagière, ont su livrer, en langage oral, une pièce de théâtre spécialement écrite pour eux par Amélie Plaisance, enseignante d’art dramatique de cette institution. Présentée par Québecor, en partenariat avec Lobe et Volvo Ville de Québec, sous la présidence d’honneur de Karine Arbour, DG à la Caisse Desjardins de l’Administration et des Services publics, et d’André Phan, v.-p. principal chez Ellipse Assurances et président du CA de la Fondation Sourdine, cette soirée a amassé 181 000 $ net incluant 20 000 $ générés par l’encan présenté par le Groupe Financier Stratège et 12 500 $ par la vente des ballons présentée par GSE.

Cette édition a laissé place au lancement officiel de la campagne majeure Ensemble, nous faisons jaser ! pour AGRANDIR, RASSEMBLER et INSPIRER d’une durée de 5 ans. Avec un objectif ambitieux de 7 000 000 $, ce projet vise à ne laisser derrière aucun jeune nécessitant les services spécialisés de cette école. Plusieurs grands donateurs s’étant engagés dans ce projet ont été annoncés suscitant une générosité spontanée exceptionnelle parmi les participants de la soirée totalisant 75 000 $. Deux anciens élèves ont reçu une bourse Josée et Farouk Cheïkha 2025 de 1 000 $ offerte par le couple. Un moment rempli d’émotions rendu possible grâce à la participation de tous les artisans dont nos partenaires médias : Le Journal de Québec, TVA Québec, LOBE Magazine, Magazine PRESTIGE, FM 93 et Rythme 102,9.

Si vous aussi, vous aviez envie de faire jaser, sourdine.qc.ca ou textez JASER AU 41010 !

© Carl Labrie

© Marc Bérubé

Première

André Phan, Sandra Ferguson, Karine Gagnon, Martin Cousineau, Christophe Mennesson, Isabelle Savage et Karine Arbour

MEUBLES + DESIGN D’INTÉRIEUR THÉRAPIE EXTÉRIEURE