Appel à projet - Archéologie de l'imaginaire / CCA

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Appel à projet.

Archéologie de l’imaginaire / CCA

Herzog & de Meuron

DES5620 / 161219

Théories et pratiques du design de l’environnement.

Groupe 10.

Dans le cadre du cours : Théories et pratiques du design de l’environnement : explorations thématiques.

Bonjour.

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Une exposition prend place dans un certain espace, pendant une période donnée, où le grand public à l’occasion de venir rencontrer les oeuvres. Il s’agit donc d’un mode de représentation contemplatif qui nous permet de mettre, au mieux, en valeur nos projets. L’exposition prend le plus souvent place à l’intérieur d’une institution ; nous pourrons donc dans cet essai, après une courte rétrospective, nous appuyer sur le cas de l’Archéologie de l’imaginaire par Herzog & de Meuron, qui eut lieu au Centre Canadien d’Architecture entre octobre 2002 et avril 2003.

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Def. Exposition nom féminin Présentation au public d’œuvres d’art.
Expositions 1 2

De nos jours, une exposition rassemble un grand nombre d’objets allant de peintures, sculptures en passant par de nombreux procédés, dû aux nouvelles technologies, comme des photographies, vidéos, installations jusqu’aux performances. Souvent élaborée autour d’un ou plusieurs artistes, d’un thème ou alors d’un fil rouge, l’exposition vient souvent prôner un discours dans le but de nourrir notre savoir, notre culture et surtout notre vision du monde contemporain.

À la fin du XIXe siècle, la légitimité des expositions à être visité fait surface, venant directement faire renaître un espace muséographique oublié : les cabinets de curiosités (ou encore les musées d’histoire naturelle). Ces derniers mettent en valeur plusieurs qualités comme un jeu entre le public, l’art, la science et l’imaginaire. Les objets exposés totalement différents sont liés par un seul facteur : le thème. Le visiteur commence à être sollicité, car il peut, avant tout voir et étudier les œuvres, mais aussi comparer, réviser, synthétiser ses savoirs devenus communs et publics.

Si l’une des fonctions principales du cabinet de curiosités est de faire découvrir et comprendre la nature ou plus largement le monde (proche ou lointain), la « curiosité » qui découle devant la multiplicité des oeuvres incite souvent l’homme à contempler cette diversité et à réfléchir sur ses causes.

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Conceptions

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Fig. 3 Plan d’exposition Archéologie de l’imaginaire, 2002

Archéologie de l’imaginaire,

Afin de développer ce concept de l’exposition et sa mise en espace, il suffit de prêter attention à l’exposition Archéologie de l’imaginaire, de l’agence d’architecture suisse, Herzog & de Meuron. Cette exposition a été présentée au Centre canadien d’architecture (CCA) à Montréal, du 23 octobre 2002 au 6 avril 2003 et le commissionnaire Philip Ursprung, a travaillé en collaboration avec les architectes eux-mêmes - Jacques Herzog and Pierre de Meuron - pour la mise en espace1. Cette exposition d’artéfacts est un rassemblement de maquettes – petites, grandes, abstraites ou concrètes –réalisées par les architectes. Selon ces derniers, ces maquettes ne sont pas des œuvres d’art mais plutôt des rebuts qui ont alimenté le processus de création puis, ont été rejetés par la suite2. L’exposition permet de dévoiler notre processus créatif au sein du design, tout en permettant aux visiteurs de formuler leur propre interprétation des artéfacts exposés. L’exposition a été pensée comme un musée d’histoire et comprend également des œuvres appartenant à différents artistes, tel que des livres, des photographies, des jouets, des catalogues, des tableaux, des sculptures, etc. Ces œuvres étant toutes réunies permettent de comprendre ce qui a réellement nourri la pensée des architectes.

1. ZARDINI, Mirko. «Herzog & de Meuron : archéologie de l’imaginaire», dans Canadian Centre for Architecture, [En ligne], https://www.cca.qc.ca/fr/ evenements/2644/herzog-de-meuron-archeologie-de-limaginaire (page consultée le 21 octobre 2019)

CCA, 23 octobre 20026 avril 2003
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2. ZARDINI, Mirko. «Le CCA présente un «cabinet de curiosité» des architectes lauréats du prix Pritzker 2001», dans Canadian Centre for Architecture, [En ligne], https://www.cca.qc.ca/cca.media/ files/9191/8164/Herzog_communique.pdf (page consultée le 21 octobre 2019)

Conceptions

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Fig. 2 Plan d’exposition Cité de l’archéologie fictive, 1994

Lors de la conception de l’exposition, les architectes désiraient un aménagement précis qui aurait nécessité la démolition de certaines cloisons existantes. En effet, c’est en s’appuyant sur la Cité de l’archéologie fictive : Oeuvres de Peter Eisenman 1978-1988, que les deux architectes trouvèrent pertinent un réaménagement complet des salles et de leurs accès.

C’est en 1994, que l’exposition de Peter Eisenman a provoqué une remise en question sur la mise en espace des expositions d’architecture, en effet cette dernière s’intéressait davantage à offrir une expérience pour les visiteurs. Eisenman avait une volonté d’impliquer activement le visiteur au sein de l’exposition et de matérialiser la distance entre ce dernier et l’objet exposé ; de plus, c’était l’une des premières fois qu’un architecte prenait le rôle de scénographe et participait à la conception de l’exposition. Cela nous a donc permis de communiquer les réels points de vue de l’architecte et de concevoir une expérience qui se rapproche de la pensée de ce dernier3. Le CCA se vu refuser cette proposition d’aménagement d’Herzog & de Meuron, une solution alternative a donc était adoptée : la structure narrative de cette nouvelle proposition s’inspire des musées antiquités du XIXe siècle où l’espace du CCA devient un cabinet de curiosités. Le public déambule à travers six thématiques à l’aide d’un parcours dirigé qui les force à découvrir des œuvres abstraites qu’ils interprèteront individuellement.

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3. PELLETIER, Louise (2019). « Exposer l’architecture : les enjeux de la représentation », conférence présente à l’École de design, Montréal, 21 novembre, Université de Québec à Montréal

Création

Prototypes Maquettes Matérialité Photographies
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Archéo-

de

En présentant Herzog et de Meuron : Archéologie de l’imaginaire au CCA, les deux architectes dévoilent au grand public, pour la toute première fois, les outils de leur processus de création, reliés à divers éléments qui alimentent ou renvoient à leur démarche4. Ils ont choisi d’agir ainsi car pour eux, l’architecture naît de penser, de débris, d’idées, de formes, de maquettes, de prototypes, d’art, des éléments qui nous entourent quotidiennement, de la société etc. L’exposition ne présente pas leurs bâtiments construits, tel qu’on le verrait dans une exposition typique d’architecture, avec des affiches qui regroupent des plans, coupes, photographies, et rendus visuels, qui retranscrivent les bâtiments en question. Les deux architectes ont plutôt opté pour la présentation de diverses maquettes, qu’ils qualifient eux-mêmes de «fascinants déchets» ou encore de «rebuts» ; ces dernières ont grandement contribué à modeler leurs pensées face à l’architecture, au fil des ans, et sont également devenues des éléments cruciaux pour la compréhension du processus de conception de ces derniers. L’exposition au CCA privilégie la rencontre immédiate entre les objets et le public. En déambulant à travers les divers sujets, le visiteur a la possibilité de façonner lui-même, dans son imaginaire, sa propre perception et compréhension face aux compositions présentent dans la salle. Désormais, il n’agit plus comme un simple spectateur, mais devient un acteur à part entière de l’exposition. Rien ne lui est dicté, il est laissé seul, à lui-même, et créé son propre univers face aux éléments qui l’entourent.

4. MAGROU, Rafaël. «Archéologie de l’imaginaire», dans ArtAujourd’hui Info, les rendez-vous de l’art, [En ligne], http://www.artaujourdhui.info/q3371-archeologie-de-l-imaginaire.html (page consultée le 21 octobre 2019)
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l’imaginaire, CCA, 23 octobre 20026 avril 2003

Création.

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Les maquettes sont regroupées selon des critères de forme et de morphologie. Elles sont placées de façon à proposer des rapports, des confrontations avec des œuvres d’art, des objets provenant du monde de l’artisanat, de l’ethnologie, des livres, des photographies, des jouets, etc.5. Chaque objet est accompagné d’une étiquette qui le numéroter, le localise et l’explique. Les vitrines, qui protègent certains artéfacts, prototypes et maquettes, suggèrent des allusions sophistiquées au mouvement artistique du Pop art, à l’histoire de l’ornementation et à la culture matérielle de masse6.

Les objets exposés ne sont donc pas là pour eux-mêmes, mais en valeur, à des fins d’achat et de consommation, tel était le cas en 1851, lors de l’Exposition Universelle. Ils ne sont non plus pas qu’uniquement catégorisé, de façon scientifique, à la manière des Cabinets de curiosités7. Ils servent plutôt à montrer le processus créatif, formel et matériel, qui représente des heures de travail, pour arriver à un idéal compositionnel, qui toutefois, échappent à toute représentation lors du dévoilement du sujet final.

Dans l’exposition, peu de photographies sont présentées, car comme l’affirme Jacques Herzog : « une architecture qui se limite à l’expérience visuelle est une architecture morte»8. Dans ce sens, les maquettes sont les seuls témoignages d’une compréhension archaïque du corps et de la réalité.9

5, 6. CHARRON, Marie-Ève. «Rebuts d’architectes», Le Devoir | Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques, [En ligne], https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/12875/rebuts-d-architectes (page consultée le 21 octobre 2019)

7. USRPRUNG, Philip. Herzog et de Meuron : histoire naturelle, Montréal, Centre canadien d’architecture, 2006, 471p.

8, 9. GIGON BORMANN, Ariane. «Regard inédit sur le travail d’Herzog & de Meuron», dans Front Page – SWI swissinfo.ch, [En ligne], https://www.swissinfo.ch/fre/regard-inédit-sur-le-travail-d-herzog---demeuron/3892370 (page consultée le 21 octobre 2019)

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Archéologie de l’imaginaire est clairement venue bouleverser le principe d’exposition d’architecture. Si l’on se penche sur l’approche d’Herzog et de Meuron, ces derniers ont avant tout choisi d’exposer le processus créatif plutôt que le produit fini, ils explorent alors un tout autre manière de venir communiquer avec le public. La façon d’utiliser d’autres outils de communication pour l’intention du projet influence alors directement le public à qui l’exposition vient s’ouvrir d’une manière plus efficace. L’architecture est un domaine touchant la quasi-totalité de la population, cependant elle n’est pas toujours facile à comprendre. Ses intentions, le processus de création et l’aboutissement à chaque projet restent souvent incompris. Les expositions d’architecture s’adresse plutôt à un public particulier et le choix des outils de communication utilisés influence notre compréhension du projet.

De ce fait, comment la collection et la catégorisation des artefacts/maquettes (cf. cabinets de curiosités, musées d’histoire naturelle...) nous permettent de venir impliquer le grand public au sein d’une exposition d’architecture ?

Comment le processus de création participe directement à la compréhension d’un projet pour les visiteurs ?

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Site 2 2

Appel à projet Lieu indéfini, Durée :

L’appel à projet consiste en une mise en espace d’une exposition éphémère sur le thème de l’architecture.

Si une mise en espace requiert directement un lieu, celui-ci n’a pas vocation à être classique. L’intention serait, dans le cadre de cette exposition de venir séparer les institutions pour venir faire tomber la potentielle barrière existant entre le visiteur et le commissaire. Si l’on se penche sur les expositions du CCA, principales expositions d’architecture de la ville de Montréal, nous pouvons rapidement voir que ce dernier constitue un espace peut-être trop fermé au grand public, avant tout par son nom car il n’inclut pas de champ lexical muséal (d’où cette volonté d’ouverture), mais aussi par sa prestance (dans l’ensemble public plutôt restreint : écoles, étudiants ou professionnels - relatifs plus ou moins aux arts).

En choisissant une place publique (indéfinie) où le public y est éclectique, nous avons la possibilité avant tout, de toucher beaucoup plus de monde, mais aussi de rendre beaucoup plus accessible l’exposition et l’architecture.

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Sujet

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Le choix du sujet pour le soumissionnaire s’avère être complètement libre. En effet, pour que le processus créatif soit pleinement exprimé et surtout maitrisé aussi bien du côté du commissaire (soumissionnaire) que du visiteur, il faut être en capacité de connaître parfaitement le sujet pour en faire ressortir principalement le meilleur, mais aussi parfois le pire. Le choix d’un projet personnel est donc requis pour participer à cet appel à projet.

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Enjeux

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Processus créatif Médiums Conception Évolution

Cet appel à projet vise à recevoir des propositions d’expositions qui mettent en valeur le processus créatif et conceptuel de chaque soumissionnaire, à travers un ou divers projets. L’exposition doit regrouper plusieurs médiums différents : maquettes, objets, prototypes, images, collages, plans, etc., pour rejoindre le plus de gens possible. On ne veut pas présenter les bâtiments construits, tel qu’on le verrait dans une exposition typique d’architecture, avec des affiches qui regroupent des plans, coupes, photographies, et rendus visuels, qui retranscrivent les bâtiments en question. Tous ces médiums, souvent tenus pour témoins du processus de la pensée, et de la démarche de l’architecte, ne sont nullement représentatifs de sa profession, car ils ne désignent pas l’entièreté et la globalité du travail de celui-ci. On souhaite dévoiler au grand public toutes les facettes qui touchent l’architecture, du commencement, à la fin d’un projet. Leur faire découvrir les pensées de l’architecte, qui ont su modeler le projet au fil de sa conception. Les visiteurs déambulent dans l’espace, à travers les compositions, et n’auront que leur imagination pour tenter de comprendre ce qui est face à eux.

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Objectifs

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Les éléments produits pour l’exposition sont potentiellement complets avant même de participer à l’appel à projet. En effet, le projet choisi se devant être architectural et personnel, les éléments choisis pour représenter le processus créatif tel que des objets, maquettes, dessins ou artefacts sont déjà établis (avec une possibilité de modification). Le soumissionnaire devra alors exposer seulement des objets/maquettes/dessins/ artefacts où le produit fini ne figure pas tout au long de l’exposition. Ce dernier devra néanmoins être présent sans être mis en valeur à la fin du parcours pour laisser tout de même la possibilité aux visiteurs d’admirer la pluralité de l’architecture.

Le choix sur les éléments exposés qui constituent alors notre principal outil de communication reste libre. Il faut cependant garder en tête que l’équilibre entre les éléments concrets (plans, coupes, etc…) et les éléments conceptuels doit être respecté. En effet, si le soumissionnaire décide d’être trop concret, il se pourrait que ce dernier aborde trop rapidement le projet final sans passer par le processus créatif qui est le coeur névralgique de cette exposition. Un objet peut être concret ou pas selon le contexte dans lequel il se trouve, c’est au soumissionnaire d’en faire le choix.

Si le soumissionnaire décide d’être trop conceptuel, le public à jeun d’architecture à plus de chance de perdre rapidement le fil. L’équilibre des deux va donc permettre aux visiteurs de se faire leur propre interprétation/réflexion sur le sujet au fur et à mesure que le processus de création évolue jusqu’au produit final.

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Production Communication

Objectifs

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Échelle Forme

Il existe deux dimensions dans les éléments recherchés : avant tout, une vision beaucoup plus matérielle où l’utilisation de plusieurs sens (toucher, entendre et même sentir ?) est requise. Pourquoi ? Car nous voulons renverser la perception et la compréhension, relever ce qui n’est pas perceptible à l’oeil nu et se détacher de l’aspect seulement visuel de l’architecture (car il peut aussi être sensoriel, sensitif, etc.…). Le nombre d’artefacts devra donc respecter de nouveau cet équilibre entre l’aspect visuel et tous les autres. La deuxième dimension s’axe plus sur le language où il s’agit d’établir des mots-clés qui représentent au mieux le projet fini et sa démarche artistique. Car, en effet, les mots choisis lors de la conception d’un projet ne sont pas anodins, ils portent en eux l’atmosphère décrite dans le projet. Ces mots pourront prendre place au sein de l’exposition sous la forme que le candidat aura décidée (affichés au mur, dans un recueil, etc.)

Aucune forme n’est imposée, le soumissionnaire doit être capacité d’exprimer au mieux son message. Il n’y a aucune réelle échelle imposée non plus, chaque pièce doit avoir sa place dans la collection sans venir biaiser les autres, mais sans s’en détacher non plus. L’échelle peut néanmoins être factrice de l’importance attribuée à l’objet pendant le processus créatif.

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Livrable

Ab int lam ex et, venihillore ne nonecto tationsequam idusdae entiaspiet endis dolor sapis resenimus similita se conserum iminvendam, sae cus ant aut essum nime volorrum lia quas que cum autaecu sandae optatur ad quia prendita natur audaepero optiand itassit molluptas sum quist repre volorio. Itassit liberna temporem reptatis dolupiciendi utem fugia sunt, etusamus re diae odit, nes evellabor aut rem estem restion etur sed quatur amus, nobitent laudae sit fuga. Nam qui od quo con nus, cus et re quodisi temporem eveles inum cus mod min nissumqui apid quam, quis nimus non eos et eossimp osapel modis sitatur autate dus non comnim dus accae. Namust maios aditin prorum, quid quiata net as rest ma qui arum naturibusam.

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500/1000 mots

Pour ce qui est du livrable, chacun des soumissionnaires devra nous fournir un livret explicatif et détaillé, de format 8,5 x 10 pouces, plié et broché à cheval, qui comportent toutes les informations nécessaires à la réalisation de leur exposition.

Tout d’abord, un texte descriptif du projet et des enjeux qu’il soulève, accompagné d’une seule image du processus créatif qui représente le mieux celui-ci. Un résumé de la démarche artistique de l’architecte et une petite présentation de lui, de son cheminement académique et professionnel sera également de mise dans cette partie du livret. On souhaite tout de même savoir à qui on a affaire présentement, et peut-être même dans un futur proche. Avec 500/1000 mots, il devra nous donner une brève description de la mise en espace proposée, en réponse à la question soulevée, qui est la suivante :

« Comment la collection et la catégorisation des artefacts/ maquettes (cf. cabinets de curiosités, musées d’histoire naturelle...) nous permettent de venir impliquer le grand public au sein d’une exposition d’architecture ?

Comment le processus de création participe directement à la compréhension d’un projet pour les visiteurs ? »

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2 6 300m2 Plan annoté
Livrable

En ce qui concerne le lieu, le soumissionnaire se verra attribuer une superficie de 300 m². Il aura donc le droit d’exposer autant d’objets, de prototypes, d’images, etc..., tous à des échelles différentes s’il le souhaite, tant que tous les médiums entrent dans la superficie allouée. Aucun m² de plus ne lui sera donné, s’il lui manque d’espace. Il devra s’ajuster et garder les éléments les plus représentatifs de sa démarche, et enlever ceux qui le sont moins. On lui laisse la liberté de décider de l’endroit à Montréal, mais toutefois, le lieu choisi se doit d’être une place publique, accessible à tous. Le soumissionnaire devra nous expliquer la raison de ce choix, et comment ce lieu aura un impact positif sur l’exposition, et sera perçu comme un élément complémentaire à celui-ci. Suite à la connaissance de la superficie, l’architecte devra rédiger un plan détaillé de la future mise espace de son exposition dans le lieu. Le plan doit être soigneusement annoté : « Quel type d’objet ?, Où sera-t-il positionné ?, Pourquoi à cet endroit ? ».

Une liste complète des objets qu’il souhaite exposer, tel un catalogue, avec une photo et une courte description de son importance à la fois lors du processus créatif, et aussi au sein de l’exposition qu’il souhaite réaliser sera aussi soumis. L’architecte devient ainsi lui-même le commissionnaire de son exposition : il gère lui-même l’emplacement de chaque médium.

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Résultats recherchés.

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Par le biais de l’exposition choisie, nous souhaitons à la fois sensibiliser les visiteurs à toutes les sphères qui englobent l’architecture et également rendre celle-ci accessible à tous. Certaines personnes peuvent se sentir intimidée d’aller voir une exposition de la sorte, surtout s’ils n’ont a priori aucune connaissance dans ce domaine. Les plans, les coupes, maquettes, qui sont généralement présentés dans ce type d’exposition, s’adressent presque uniquement à un public averti, connaissant le domaine, car lourds de contenu et imposants visuellement pour quelqu’un qui n’a aucune connaissance. C’est pour cette raison que le grand public tend à se diriger vers des musées d’art, car ces derniers exposent majoritairement des compositions qui se comprennent, non pas par les connaissances, mais plutôt par l’imaginaire que l’on va construire autour de celles-ci. Chaque visiteur peut donc créer son propre monde imaginaire et sa propre compréhension/interprétation face à l’oeuvre, c’est ce que l’on désire transposer à travers l’exposition que l’on choisira, parmi celles soumises.

Bonne chance !

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Médiagraphie

Articles en ligne

CHARRON, Marie-Ève. «Rebuts d’architectes», Le Devoir | Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques, [En ligne], https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/12875/rebuts-d-architectes (page consultée le 21 octobre 2019)

GIGON BORMANN, Ariane. «Regard inédit sur le travail d’Herzog & de Meuron», dans Front Page – SWI swissinfo.ch, [En ligne], https:// www.swissinfo.ch/fre/regard-inédit-sur-le-travail-d-herzog---de-meuron/3892370 (page consultée le 21 octobre 2019)

HERZOG, Jacques et Pierre de MEURON. «183 ARCHÉOLOGIE DE L’IMAGINAIRE», dans INDEX – HERZOG & DE MEURON, [En ligne], https://www.herzogdemeuron.com/index/projects/complete-works/176200/183-archeologie-de-l-imaginaire.html (page consultée le 21 octobre 2019)

JEUGE-MAYNART, Isabelle. «Exposition», dans Dictionnaire français – Dictionnaires Larousse français… [En ligne], https://www.larousse. fr/dictionnaires/francais/exposition/32314?q=exposition#32236 (page consultée le 21 octobre 2019)

MAGROU, Rafaël. «Archéologie de l’imaginaire», dans ArtAujourd’hui Info, les rendez-vous de l’art, [En ligne], http://www.artaujourdhui.info/ q3371-archeologie-de-l-imaginaire.html (page consultée le 21 octobre 2019)

ZARDINI, Mirko. «Le CCA présente un «cabinet de curiosité» des architectes lauréats du prix Pritzker 2001», dans Canadian Centre for Architecture, [En ligne], https://www.cca.qc.ca/cca.media/files/9191/8164/ Herzog_communique.pdf (page consultée le 21 octobre 2019)

ZARDINI, Mirko. «Herzog & de Meuron : archéologie de l’imaginaire», dans Canadian Centre for Architecture, [En ligne], https://www.cca.qc. ca/fr/evenements/2644/herzog-de-meuron-archeologie-de-limaginaire (page consultée le 21 octobre 2019)

Livres

USRPRUNG, Philip. Herzog et de Meuron : histoire naturelle, Montréal, Centre canadien d’architecture, 2006, 471p.

POULIOT, Dominique. Musée et muséologie, Paris, La Découverte, 2009, 128p.

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Médiagraphie

Sites Internet

USRPRUNG, Philip. Herzog et de Meuron : histoire naturelle, Montréal, Centre canadien d’architecture, 2006, 471p. POULIOT, Dominique. Musée et muséologie, Paris, La Découverte, 2009, 128p.

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BLYTH Émilie, MENDOZA Gabriel, YEO Amy Groupe 10.

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