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Encan en ligne - Wholesale Express - Doit-on s’attendre à des changements sur le marché de l’exportation?

La réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis le 5 novembre dernier a suscité une grande variété de réactions, tant au sein de la population américaine qu’à l’international. Un point demeure toutefois indiscutable : environ 50 % des électeurs américains ont voté en faveur de sa réélection.

Cette réalité amène à se poser la question suivante : y a-t-il des impacts à prévoir pour le marché de l’exportation des voitures d’occasion du Canada vers les États-Unis sous un second mandat de Trump? Si l’on se penche sur la situation à court terme, la réponse semble assez claire : il n’y a pas de changements immédiats à attendre.

Le calendrier et l’absence de pouvoir avant le 20 janvier

Tout d’abord, l’investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis pour un second mandat est prévue pour le 20 janvier 2025. Avant cette date, il n’a aucun pouvoir exécutif et aucune capacité à faire adopter de nouvelles politiques ou à modifier les lois existantes. Les décisions relatives aux échanges commerciaux, notamment l’exportation de véhicules usagés du Canada vers les États-Unis, resteront régies par les lois en vigueur et par les accords signés sous l’administration précédente. En l’absence de pouvoir présidentiel, les acteurs du marché doivent donc se préparer à une période de stabilité législative et commerciale jusqu’à ce que Trump prenne officiellement ses fonctions.

L’accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et ses implications

Une autre raison pour laquelle il est peu probable que l’élection de Trump ait un impact immédiat sur le marché de l’exportation des voitures d’occasion est que la grande majorité des règles régissant cet aspect de l’économie proviennent de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), signé en 2018. Cet accord a remplacé le précédent Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et a apporté des changements significatifs dans de nombreux domaines, y compris le commerce automobile. Il est important de noter que ce traité est valide jusqu’en 2026, date à laquelle une révision en profondeur pourra être envisagée.

Jusqu’à cette révision, les règles commerciales qui encadrent l’exportation des véhicules usagés resteront donc inchangées. En effet, l’ACEUM prévoit un cadre stable pour les échanges transfrontaliers entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, et il semble peu probable que le président Trump, même réélu, modifie ce cadre avant 2026. Il existe des possibilités de modifications à long terme, mais aucune action ne sera prise dans un avenir rapproché. Ainsi, les exportateurs de véhicules usagés du Canada peuvent continuer à travailler en toute confiance en fonction des régulations actuelles.

Les rumeurs et les incertitudes politiques

Il est certain que la période qui précède l’investiture de Donald Trump sera marquée par de nombreuses spéculations et rumeurs concernant l’avenir des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis. Cependant, ces rumeurs ne doivent pas être prises pour des certitudes. Les analystes et les experts consultés dans le cadre de cette réflexion estiment qu’il n’y aura pas de changements significatifs concernant l’exportation de véhicules usagés dans les mois qui viennent. Les relations commerciales entre les deux pays sont régies par des accords qui, même sous une administration Trump, ne devraient pas être modifiés avant 2026.

Conclusion : Stabilité à court terme

En conclusion, bien que la réélection de Donald Trump ait pu susciter de nombreuses interrogations, il apparaît qu’il n’y a pas d’impact immédiat à prévoir pour le marché de l’exportation des voitures d’occasion du Canada vers les États-Unis. D’une part, Trump ne prendra officiellement ses fonctions qu’à partir de janvier 2025, et d’autre part, les lois qui régissent le commerce entre les deux pays sont largement dictées par l’ACEUM, dont la révision n’est prévue qu’en 2026. Bien que les spéculations ne manqueront pas au cours des mois à venir, il semble que les exportateurs canadiens puissent envisager un avenir relativement stable à court terme.

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