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Vos possibilités sont illimitées lorsque vous possédez un jet privé
DISCOVER WESTERN SWITZERLAND’S NATURAL AND CULTURAL WONDERS.
By Mike McPhee
Le cœur de l’Europe
Découvrez les merveilles naturelles et culturelles de l’ouest de la Suisse
A herd of Swiss cows cross the alpine meadow full of spring wildflowers. Their bells are ringing and, combined with the chatty moos, they add a musical chorus to the mountain slopes. The postcard-worthy scene is rounded out with typical Swiss style houses built high on the mountain sides in places that seem a bit impossible to build on. I am high in the Alps on the Swiss-French border. Lake Geneva is below, and the scenery is as stunning as I had hoped for.
This region of Switzerland is sometimes overshadowed by the more well-known tourist destinations like the Interlaken region and the Matterhorn. What I am discovering is that the eastern end of Lake Geneva is a lush and vibrant paradise where mountains meet lake in dramatic fashion. The towns of Lausanne, Vevey, La Tour de-Peliz and Montreux are strung along the lake, each one charming and inviting.
The area is also a UNESCO wine-making region. Stone terraces, dating back to the 12th century, rise from the shore of the lake and embrace the steep slopes. The vines and terraces seem to occupy every square foot of available land between the towns.
Un troupeau de vaches suisses traverse un alpage en fleurs, tacheté de fleurs sauvages du printemps. Leurs cloches résonnent, accompagnées de meuglements, ajoutant une touche musicale à la montagne. Cette scène digne d’une carte postale est complétée par les maisons suisses typiques, perchées sur des flancs escarpés où l’on se demande comment il a été possible de construire. Je suis en haute altitude, dans les Alpes, à la frontière franco-suisse. Le lac Léman s’étend en contrebas, et le paysage est époustouflant, comme je l’avais espéré.
Cette région de la Suisse est parfois éclipsée par des destinations touristiques plus connues, comme Interlaken ou le Cervin. Je découvre que l’extrémité est du lac Léman est un véritable paradis luxuriant où montagnes et lac se rencontrent
The funicular from Vevey ascends to Mont Pèlerin, offering stunning views of Switzerland’s landscapes. Lausanne, Switzerland from the Ouchy Promenade on Lake Leman at twilight.
A lonely chapel and Alpine meadows full of wildflowers on the Swiss-French border.
avec une beauté saisissante. Les villes de Lausanne, Vevey, La Tour-de-Peilz et Montreux se succèdent le long du lac, chacune ayant son charme et une ambiance accueillante. La région est également un site viticole inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des terrasses faites de pierre, datant du XIIe siècle, s’élèvent depuis les rives du lac et épousent les pentes abruptes. Les vignes et terrasses occupent chaque mètre carré de terrain disponible entre les villes.
Le château de Chillon se dresse majestueusement sur le lac depuis 900 ans. Ce château médiéval, en bon état de conservation, était le siège de la maison de Savoie et protégeait les routes commerciales longeant le lac et les cols de montagne voisins. Lord Byron y grava son nom dans le donjon. Même ceux qui ne se considèrent pas comme des passionnés d’histoire trouveront la visite fascinante et digne d’être photographiée.
On peut découvrir cette partie du lac Léman à bord d’un bateau historique à aubes, qui dessert les villes locales et traverse jusqu’en France. La flotte Belle Époque de bateaux à vapeur permet de profiter d’un repas raffiné et d’un Aperol Spritz sur le pont. C’est une excellente façon de découvrir le lac, les montagnes et les coteaux en terrasses, tout en visitant les différentes localités.
Châteaux de Chillion rises out of the lake in all its splendor as it has for the last 900 years. This well-preserved medieval castle was the seat of the house of Savoy, and guarded the valuable trade routes along the lake and through the nearby mountain passes. Lord Byron paid a visit and carved his name in the dungeon. Even for those that do not consider themselves history buffs, a visit is interesting and photo-worthy.
One can cruise this part of Lake Geneva in style on a historic paddlewheel boat that stops at all the local towns and across the lake in France. The Belle Epoque fleet of steam powered boats are a unique experience that includes fine dining and Aperol Spritz on the deck. It’s a wonderful way to see the lake, mountains and terraced hillsides and to visit the various towns.
The nearby walled medieval town of Gruyère could be mistaken for a Hollywood set. Cobblestone streets, a well-preserved castle and quaint shops round out the pedestrian-only town square. A museum dedicated to the surrealist artist HR Giger seems out of place, but is the only museum dedicated to his work. Though not to everyone’s palette, it is fascinating.
Châteaux de Chillion standing guard on Lake Geneva.
Enjoying the spring with two Aperol Spritz long drinks.
Of course, one cannot go to Gruyère without sampling the Swiss national dish of which Gruyère cheese is a main ingredient. We are in the home of fondue and the local variety is simply the best I have ever had. Enjoying the meal with a local beer on the medieval platzl was a remarkable experience.
There are many options for getting from the lake up into the Alps for mountain meadow experiences. From Montreux, there is the scenic train to Rochers-de-Naye that steadily climbs to where you can hike ridges with panoramic views across the Alps and Lake Geneva. A few of the local ski resorts also have gondolas that run in the summer, taking hikers and sightseers to the high places. I thoroughly enjoyed doing an accessible hike in the alpine and the mandatory après-hike Swiss style beverages, charcuterie and treats that followed.
La ville médiévale fortifiée de Gruyères, à proximité, s’apparente à un décor de film. Les rues pavées, un château bien conservé et des boutiques pittoresques composent la place piétonne de la ville. On y trouve aussi un surprenant musée dédié à l’artiste surréaliste HR Giger, le seul musée au monde consacré à son œuvre. Bien qu’il ne plaise pas à tout le monde, il reste fascinant. Bien sûr, on ne peut pas visiter Gruyère sans goûter au plat national suisse, dont le fromage de Gruyère est un ingrédient principal. Nous sommes au pays de la fondue, et la variété locale est tout simplement la meilleure que j’aie jamais dégustée. Savourer ce repas avec une bière locale sur la petite place médiévale fut une expérience mémorable.
Il existe de nombreuses façons de quitter les rives du lac pour rejoindre les alpages et profiter de la montagne. Depuis Montreux, le train panoramique vers les Rochers-de-Naye
“We are in the home of the fondue and the local variety is simply the best I ever had.”
Beautiful view of the medieval town of Gruyère, home to the world-famous Le Gruyère cheese.
Traditional cheese fondue.
The Rochers-de-Naye cog train offers visitors picturesque mountain and lake views.
grimpe doucement, permettant d’accéder à des sentiers offrant une vue panoramique sur les Alpes et le lac Léman. Quelques stations de ski locales disposent aussi de télécabines fonctionnant en été, permettant aux randonneurs et aux touristes d’atteindre les sommets. J’ai vraiment apprécié faire une randonnée accessible en altitude puis savourer boissons, charcuteries et douceurs suisses, comme il se doit.
Montreux accueille chaque année en juillet le célèbre festival de jazz, attirant des légendes du monde entier. La région propose aussi des hôtels et restaurants uniques, tels que le Grand Hôtel du Lac, membre de Relais et Châteaux, le Mirador Resort & Spa et l’Hôtel Des Trois Couronnes & Spa. Les boulangeries et cafés européens complètent l’offre locale le long de la magnifique promenade en bord de lac.
Je me surprends à tomber amoureux de ce merveilleux train de vie le long du lac Léman. La région donne un nouveau sens à la vie en bord de lac, et j’apprécie le climat tempéré. Je rêve déjà d’y retourner, et peut-être même qu’une escapade de ski en hiver s’impose. ✈
Montreux is where the famous jazz festival takes place every July and many legends have made an appearance. The area also boasts several unique hotels and restaurants including Relais and Chateaux’s Grand Hotel du Lac, Le Mirador Resort & Spa and Hôtel Des Trois Couronnes & Spa. European bakeries and cafes round out the local offerings along the gorgeous waterfront boardwalk.
Overall, I find myself falling in love with this wonderfully civilized lifestyle along Lake Geneva. The area gives new meaning to the term “lake life” and the temperate climate does agree with me. I am already dreaming of making it back; perhaps a winter ski experience is in order. ✈
Lake Geneva shore with “The Fork of Vevey” modern installation art.
Aerial view of Zermatt Valley and Matterhorn Peak at dawn.
Christmas light displays illuminate the historic marketplace in Montreux.
Photos courtesy of Mike McPhee. CREDIT | Pg 04-05: Mike McPhee (Chapel and Château de Chillon); Pg 06: Mike McPhee (Traditional Fondue).
By Lisa Gordon
Night skies brimming with stars. A stillness broken only by nature. The comfort of thoughtfully designed luxury accommodations.
Add in fine cuisine made with locally sourced ingredients, and you’ve got Colorado’s Smith Fork Ranch, an exclusive-use gem of a property nestled in the middle of the Gunnison National Forest.
AT HOME ON THE RANGE
COLORADO’S SMITH FORK RANCH, A BESPOKE VACATION EXPERIENCE... ARE YOU READY TO RECONNECT WITH NATURE?
Bienvenue au ranch
Le Smith Fork Ranch au Colorado, une expérience de vacances sur mesure... êtes-vous prêt à renouer avec la nature?
Un ciel étoilé à perte de vue. Un calme ponctué uniquement par la nature. Le confort d’un hébergement de luxe soigneusement conçu.
Ajoutez-y une cuisine raffinée préparée avec des ingrédients locaux, et vous obtenez le Smith Fork Ranch, une propriété à usage exclusif, un joyau niché au cœur de la forêt nationale de Gunnison, au Colorado.
With roots going back 100 years, Smith Fork Ranch has evolved from a communal dude ranch to a luxury vacation destination for clients and their own private groups of eight to 38 people.
Nestled high in the Rocky Mountains at an elevation of 2,195 metres (7,200 feet), Smith Fork Ranch is minutes from the town of Crawford, Colorado and about a 2.5-hour drive from Aspen and Telluride.
Mallory Cunningham, Director of Sales & Guest Experience at the ranch, said the property is an ideal setting for milestone celebrations, multi-generational family vacations and executive retreats. Customers book the ranch for a four-night minimum stay and are guaranteed exclusive use of the property.
“We work with clients pre-arrival to tailor the trip to their liking,” said Cunningham. “We arrange their preferred meals, activities and any other special requests.”
The Smith Fork Ranch promises a “new genre of luxury travel,” and that means a highly customized experience crafted and driven by the customer. In return for an all-inclusive nightly rate—determined by group size, with the starting rate assuming up to 10 people in double occupancy—guests enjoy exclusive
Le Smith Fork Ranch a des racines remontant à plus de 100 ans. Autrefois ranch collectif, c’est aujourd’hui une destination de luxe pour des groupes privés de huit à 38 personnes.
Perché dans les Rocheuses à une altitude de 2195 mètres, le ranch se trouve à quelques minutes de la ville de Crawford et à environ deux heures et demie d’Aspen et de Telluride.
Selon Mallory Cunningham, directrice des ventes et de l’expérience client, le ranch est le lieu idéal pour célébrer des événements marquants ou bien organiser des vacances familiales ou des retraites d’entreprise. Les clients réservent le ranch pour un séjour minimum de quatre nuits et sont assurés d’avoir l’exclusivité du domaine.
« Nous collaborons avec les clients avant leur arrivée pour personnaliser au mieux leur séjour », explique Cunningham. « Nous concevons les repas, les activités et toute autre demande spéciale. »
Le Smith Fork Ranch propose « une nouvelle approche du voyage de luxe », une expérience hautement personnalisée, façonnée selon les souhaits du client. En échange d’un tarif tout inclus par nuitée, calculé selon la taille du groupe avec un tarif de base pour jusqu’à 10 personnes en occupation double, les clients bénéficient de l’exclusivité du ranch, de repas, de boissons, d’activités guidées et de divertissements en soirée. Les activités sur place incluent des randonnées à cheval, la pêche à la mouche privée dans un étang ou une rivière, le tir au pigeon d’argile, le tir à l’arc, le vélo électrique et la randonnée pédestre.
Horseback riding is not the only activity: Guests can try fly fishing, e-bikes, archery, hiking, cross-country skiing, river rafting, helicopter adventures, and more.
The ranch is booked for four-night minimum stays, with exclusive use guaranteed.
Accommodations at the ranch include six luxury residences with a total of 18 bedrooms.
use of the ranch and are provided with meals, drinks, guided activities and nightly entertainment. On-ranch guided activities include horseback riding, private fly fishing in a pond or river, clay shooting, archery, e-biking and hiking.
Amenities at the sprawling ranch include six luxury residences with a total of 18 bedrooms. Recently renovated in 2024, the lodges and cabins are thoughtfully designed to deliver every comfort and convenience a guest might want after a busy day outdoors. The property also includes Elk Lodge which is a communal lounge and gathering space, a western-themed diner named The Bell, an outdoor Pavilion for dances and dining al fresco and The Roundup, where customized lockers contain any outdoor gear necessary for a client’s stay. In addition, guests can savour a sunset up the road at Hawk’s Nest, a 2,316-metre (7,600 foot) outlook affiliated with Smith Fork Ranch.
New for 2025 are two additional facilities: The Trout Shack will be located on the property’s biggest pond and will feature day beds, a hot tub, and a dock for swimming or fly fishing. Add in customized meal service and the Trout Shack promises to deliver a regenerative half-day or full-day experience.
Le domaine s’étend sur une vaste superficie et comprend six résidences de luxe totalisant 18 chambres. Rénovés en 2024, les lodges et les cabines sont conçus pour offrir tout le confort et les commodités souhaités après une journée en plein air. Le site inclut également Elk Lodge, un espace commun de détente et de réunion, un restaurant à thème western nommé The Bell, une pergola pour les repas et les soirées dansantes, ainsi que The Roundup, où des casiers personnalisés contiennent tout l’équipement nécessaire pour le séjour. Les invités peuvent également admirer un coucher de soleil depuis Hawk’s Nest, un point de vue à 2316 mètres d’altitude.
Pour 2025, deux nouvelles installations seront ajoutées : The Trout Shack, au bord du plus grand étang de la propriété, proposera des canapés d’extérieur, un bain à remous et un ponton pour la baignade ou la pêche à la mouche. Avec un service de repas personnalisé, The Trout Shack promet une expérience relaxante sur une demi-journée ou une journée complète.
Le ranch aménage aussi le Wellness Lookout, une terrasse ouverte avec vue à 360 degrés, parfaite pour le yoga et les activités de bien-être, ou encore pour un cocktail avec vue imprenable.
Les soirées au Smith Fork Ranch sont aussi diversifiées que sa clientèle.
Lodges and cabins were recently renovated in 2024.
Guests are provided with meals, drinks, guided activities and nightly entertainment.
The ranch is perched in Colorado’s Rocky Mountains at an elevation of 2,195 metres (7,200 feet).
The ranch is also building the Wellness Lookout at its highest vista point, an open-sided deck with stunning 360-degree views. The location is ideal for yoga and other wellness activities and offers the perfect setting for cocktail hours with a view.
Evenings at Smith Fork Ranch are as varied as the clientele.
“A guest favourite is our dark sky astronomy night, where a local astronomer guides guests through a very special celestial experience to highlight the rare night views offered here in the national forest,” said Cunningham, adding that nightly entertainment offerings have grown as clients make new requests.
“We do our best to create unforgettable experiences and weave thoughtfulness into every detail. We’ve done everything from murder mystery parties, last-minute karaoke, private concerts and even theme nights with costumes flown in from an L.A.-based prop house.”
Smith Fork Ranch’s current season runs from mid-May through late October, though it may expand in the future. Fall is a particularly beautiful time to visit.
“It is an extraordinary place to be in September and October. At that time of year, when the colours are changing, we are fully surrounded by vibrant yellows, oranges and reds. We often organize hikes with day picnics among the aspen trees,” said Cunningham.
Visitors to Smith Fork Ranch could land at Montrose Regional Airport or Grand Junction Airport in Colorado, both offering
« Notre soirée d’observation astronomique est très prisée : un astronome local accompagne les clients dans une expérience céleste unique pour admirer les vues nocturnes exceptionnelles de la forêt », explique Cunningham, ajoutant que les divertissements en soirée s’enrichissent au fur et à mesure des demandes des clients.
« Nous faisons tout notre possible pour créer des expériences inoubliables, en prêtant attention à chaque détail. Nous avons déjà organisé des soirées mystères, du karaoké improvisé, des concerts privés et même des soirées thématiques avec des costumes expédiés depuis une maison de production de Los Angeles. »
La saison du Smith Fork Ranch s’étend de mi-mai à fin octobre, mais pourrait être allongée à l’avenir. L’automne est une période particulièrement magnifique dans la région.
« C’est un endroit incroyable en septembre et en octobre. À cette période de l’année, lorsque les couleurs changent, nous sommes entourés de jaunes, d’oranges et de rouges éclatants. Nous organisons souvent des randonnées avec pique-nique parmi les peupliers trembles », indique Cunningham.
Les visiteurs du Smith Fork Ranch peuvent atterrir à l’aéroport régional de Montrose ou celui de Grand Junction, tous deux desservant des avions privés. Montrose est légèrement plus proche, à une heure de route contre une heure et demie depuis Grand Junction. Cependant, Cunningham précise que le ranch peut organiser un transport en hélicoptère privé depuis l’un ou l’autre aéroport, amenant les clients au ranch en moins de quinze minutes.
Cunningham et les trente employés de la propriété se font un plaisir d’offrir des expériences uniques. C’est une recette appliquée également au ranch partenaire au Mexique, Hacienda Los Milagros.
About 2.5 hours by car from Aspen and Telluride, Smith Fork Ranch is a world away from urban stress.
« Pour les gens qui voyagent à travers le monde, ces propriétés offrent quelque chose d’unique, exactement ce que vous recherchez. Tout est adapté à vous. Il n’y a pas d’itinéraires préfabriqués et quasi rien ne vous est refusé. Nous nous efforçons d’anticiper vos besoins et de créer des souvenirs inoubliables pour vous et votre groupe. »
Elle ajoute que les privatisations de domaines ont gagné en popularité ces dernières années.
« Les gens aiment avoir leur propre espace réservé à leur groupe. Cela permet des vacances très personnalisées et réfléchies. Les retours sont unanimes : nos clients n’ont jamais été aussi bien choyés. » ✈
services for private aircraft. Montrose is slightly closer—a onehour drive versus 1.5 hours from Grand Junction. However, Cunningham said Smith Fork Ranch is pleased to arrange private helicopter transportation from either airport, whisking visitors to the ranch in fifteen minutes or less.
Cunningham and the property’s 30 staff members delight in delivering one-of-a-kind experiences. It’s a recipe that is also employed at the ranch’s sister property in Mexico, Hacienda Los Milagros.
“For people that travel all over the world, these properties offer something unique; exactly what you are looking for,” she said.
“It’s tailored to you. There are no carbon copy itineraries and you do not hear ‘no’—pretty much ever. We really try to anticipate your needs and help create unforgettable memories for you and your group.”
She added that exclusive use experiences have become more popular in recent years.
“People enjoy having their own place exclusive to their group. It allows for super high-touch and thoughtful, tailored vacations. The feedback is consistently that our guests have ‘never felt so taken care of.’”
Photos courtesy of Smith Fork Ranch. CREDIT | Smith Fork Ranch (pg 09-13).
Guests can enjoy cocktails beside a cozy fire after a day in the majestic outdoors.
The property’s Elk Lodge offers billiards and a bar.
From clay shooting to campfires, there’s a lot to experience at Smith Fork Ranch.
DINING AND DRINKING IN VIBRANT AND VISCERAL HAVANA IN THE MOST STRIKING OF SETTINGS.
By Heidi Hollinger
In a globalized world, it is comforting to know there are still places unspoiled by widespread homogenization. Welcome to Cuba’s capital, the matchless microcosm vibing to its own rhythm and epicurean flow within a cityscape featuring the retro allure of the 1950s.
The first “paladar” (privately-owned restaurant) in Cuba emerged in the early 1990s, following the collapse of the Soviet Union and subsequent economic reforms. Paladares were initially required to be family-run, operate out of one’s home and limited to 12 guests. Fast forward to today and Havana’s culinary scene is sizzling! Driven by new laws for MiPymes (Micro, Small, and Medium Enterprises), chefs can now bypass the inconsistent state-run system and source directly from private suppliers. This change provides access to a multitude of products and the bounty of the nation’s robust organic farms which thrive in rich crimson soil and a tropical climate.
Cuba
Les meilleurs endroits pour profiter de la cuisine et des boissons dans l’ambiance envoûtante et vibrante de La Havane
Dans notre société mondialisée, il est rassurant de savoir qu’il existe encore des lieux préservés de cette homogénéisation généralisée. Bienvenue dans la capitale de Cuba, un microcosme incomparable qui suit son propre rythme et son élan épicurien, où la scène gastronomique est aussi captivante que le décor rétro des années 1950.
Le premier « paladar » (restaurant privé) à Cuba a vu le jour au début des années 1990, après l’effondrement de l’Union soviétique et les réformes économiques qui ont suivi. À l’époque, les paladares devaient être gérés en famille, fonctionner depuis le domicile et accueillir un maximum de douze convives. Aujourd’hui, la scène culinaire de La Havane s’enflamme! Grâce aux nouvelles lois pour les MiPymes (micro, petites et moyennes entreprises), les chefs peuvent désormais contourner le système et s’approvisionner directement auprès de fournisseurs privés.
Cela leur donne accès à de nombreux produits, issus notamment des fermes biologiques du pays qui profitent des sols riches et du climat tropical.
Les Cubains sont maîtres dans l’art d’associer avec précision des saveurs et des arômes uniques. Leur passion et leur ingéniosité font de La Havane une destination culinaire émergente, attirant les amateurs de gastronomie grâce à l’art de la cuisine cubaine contemporaine.
Notre aventure culinaire commence avec le chef et philosophe Raulito Bazuk. En 2017, il transforme sa maison familiale en restaurant, qu’il baptise Grados, d’après le poème Étape de Hermann Hesse, qui résume selon lui sa vie grâce à des métaphores poignantes. Raulito a appris à cuisiner en observant sa mère et sa grand-mère créer des chefs-d’œuvre avec les moyens du bord, en raison des pénuries. « Cuisiner à Cuba est, à certains égards, un acte de résistance et de survie. Nous sommes obligés d’user de notre imagination et être prêts à relever tous les défis. »
Le restaurant de pèlerinage gastronomique par excellence n’est autre que La Guarida. S’y rendre fait déjà partie de l’expérience : monter deux grands escaliers en marbre usé, passer devant le drapeau cubain sur un mur patiné, traverser des draps blancs étendus à sécher et croiser une statue brisée sans tête. Fondé en 1996 par Enrique Núñez dans sa maison familiale, La Guarida est devenu un lieu mythique, ayant servi de décor au film culte cubain Fraise et chocolat.
FOOD
Cubans are masters in creating combinations of unique flavors and aromas with meticulous attention to detail. Their passion and ingenuity are pivotal in turning Havana into an emerging culinary hotspot, attracting food enthusiasts through the artistry of contemporary Cuban cuisine.
Our culinary adventure starts with philosophical chef-owner Raulito Bazuk. He converted his family home into a restaurant in 2017 and named it Grados, after the Hermann Hesse poem “Stages,” which he says perfectly sums up his life with its poignant metaphors. Raulito learned to cook by watching his mom and grandma create masterpieces with whatever was at hand due to shortages. “Cooking in Cuba is in some ways an act of resistance and survival. We are obliged to be imaginative and are always up to the challenge.”
The most iconic and essential gastronomic pilgrimage is to La Guarida where getting there is part of the experience: walking up two weathered grand marble staircases, past the Cuban flag on the patinaed wall, through the crisp white sheets drying on clotheslines and past the headless statue of a broken goddess. Founded by Enrique Núñez in 1996 in his family home, La Guarida attained mythic heights as the setting for Cuba’s seminal film— Fresa y Chocolate (Strawberry and Chocolate).
Follow Anthony Bourdain’s foodie odyssey to Santy Pescador, the island’s legendary sushi spot on the western flank of Havana. Set along the riverbank in the peaceful fishing village of Jaimanitas, this epic spot was once the humble home of beloved fisherman Santy. The paladar is now run by his four sons. Each succulent dish is a reflection of the day’s catch, brought in by their fishing boat which is often moored alongside the restaurant’s wooden terrace. The magic is echoed outside in Fusterlandia, a whimsical wonderland by sculptor, painter and ceramic artist José Fuster.
La Guarida’s Octopus Carpaccio is legendary.
Yucca fries are a staple dish across Cuba and Latin America.
Fresh seafood serves as the daily inspiration for Havana’s gastronomy.
Anthony Bourdain raved about Santy Pescador’s sushi.
Gastronomie
DRINK
Cuba is the land of the mixed drink, the ideal backdrop for a cool one. The mojito, daiquirí, and Cuba libre all originated in Cuba and the island’s modern mixologists, known for their creativity, expertise, and use of high-quality, locally-sourced ingredients, are putting a new twist on age old classics.
Ernest Hemingway’s old haunts—such as El Floridita and La Bodeguita del Medio—still draw the tourist crowd but have lost ground to spirited bars and rooftop terraces now sprinkled across town. From Old Havana westward to Miramar, culture and music remain integral to the ambiance.
“... the envy of trendsetters from around the globe who flock here for the blend of Bauhaus and hot avant-garde Caribbean vibe.”
The city’s most animated rooftop is a festive four-floored paradise featuring themed parties, live music, DJs and the spiciest sunsets. An eclectic boutique hotel with restaurants, cafés, bars and a concept store, Malecón 663 is a standout on Havana’s most famous seaside promenade, the Malecón. Crafted cocktails— with names as imaginative as their ingredients—include A romper el Coco (to rack one’s brains or literally to break the coconut), a piña colada with Black Tears spiced rum.
Suivez l’odyssée culinaire d’Anthony Bourdain jusqu’à Santy Pescador, le légendaire bar à sushi de l’île, situé à l’ouest de La Havane. Au bord de la rivière qui traverse le paisible village de pêcheurs de Jaimanitas, ce lieu était autrefois la modeste maison du pêcheur bien-aimé Santy. Aujourd’hui, le paladar est géré par ses quatre fils. Chaque plat succulent reflète la pêche du jour, apportée par leur bateau de pêche souvent amarré juste à côté de la terrasse en bois du restaurant. La magie se prolonge à l’extérieur, dans le quartier de Fusterlandia, véritable pays des merveilles imaginé par le sculpteur, peintre et céramiste José Fuster.
Boissons
Cuba est le pays des cocktails savamment préparés, le cadre idéal pour déguster une boisson rafraîchissante. Le mojito, le daïquiri et le Cuba libre sont tous nés à Cuba, et les mixologues modernes de l’île, reconnus pour leur créativité et leur expertise, utilisent des ingrédients locaux de haute qualité pour revisiter ces classiques intemporels.
Les anciens repaires d’Ernest Hemingway, tels que El Floridita et La Bodeguita del Medio, attirent encore les touristes, mais ils ont perdu du terrain face aux bars et terrasses sur les toits qui parsèment désormais la ville. De la vieille ville à Miramar, la culture et la musique demeurent au cœur de l’ambiance.
Le toit le plus animé de la ville est un paradis festif de quatre étages, avec des soirées à thème, des concerts, des DJ et des couchers de soleil renversants. Hôtel-boutique éclectique avec
Del Frente reinvents classics like the mojito.
“A Romper El Coco” elevates the piña colada.
Cuba is famed for its world-class rum.
Sunset at Malecón 663, a gem on Havana’s iconic promenade.
restaurants, cafés, bars et même un concept-store, le Malecón 663 se distingue sur le célèbre front de mer de La Havane, le Malecón. Les cocktails, aussi créatifs que leurs noms, incluent
A romper el Coco (se creuser la tête ou littéralement « casser la noix de coco ») ou une piña colada au rhum épicé Black Tears.
La Fábrica de Arte Cubano (FAC) est un foyer créatif et une boîte de nuit qui, depuis son lancement il y a dix ans, est devenue l’épicentre de la renaissance culturelle moderne de La Havane. Ce lieu innovant et avant-gardiste ravit les créateurs du monde entier, qui affluent pour découvrir cette fusion de Bauhaus et d’avant-garde caribéenne fiévreuse. Installé dans une usine réaménagée, ce labyrinthe multimédia regorge d’œuvres d’art, d’espaces de spectacles, de bars et de restaurants qui vous transporteront dans une autre dimension.
La Havane offre une multitude d’options pour découvrir l’esprit de la ville par l’intermédiaire de sa cuisine et ses cocktails : El del Frente pour ses immanquables cocktails à base de gin, Yarini pour ses rhums exclusifs, ses cigares et son luxueux toit-terrasse, Melodrama pour son bar intime et ses frites de yucca, Bleco pour son lounge stylé et ses délicieuses pizzas, et Manteca pour sa musique locale et son panorama. Avons-nous ici la prochaine destination gastronomique d’Amérique latine? Pourquoi poser la question aux fans dévoués de La Havane, alors que vous pouvez y goûter vous-même? ✈
Fábrica de Arte Cubano (FAC) is a creative hub and nightclub that has, since its launch ten years ago, become the epicentre of Havana’s modern cultural renaissance. This innovative and trailblazing venue is the envy of trendsetters from around the globe who flock here for the blend of Bauhaus and hot avant-garde Caribbean vibe. Housed in a repurposed factory, this multimedia maze of wall-to-wall art, performance spaces, bars and restaurants will take you step-by-step into a different dimension.
Havana’s vibrant food and cocktail scene delivers infinite options for discovering the city’s spirit; El del Frente for unrivalled gin-based cocktails, Yarini for exclusive rums, cigars and a luxuriant rooftop, Melodrama for the intimate bar and the yucca fries, Bleco for its snazzy lounge and renowned pizza and Manteca for the homegrown music and panorama. Is this Latin America’s next gourmet hotspot? Why ask Havana’s devoted fans when you can savour it firsthand? ✈
The art-filled Fábrica de Arte Cubano is Havana’s modern cultural hub.
Photos courtesy of Heidi Hollinger, author of 300 Reasons To Love Havana. CREDIT | Pg 16: Heidi Hollinger (Old Havana Street) | 7: Heidi Hollinger (Octopus Carpaccio and Santy Pescador) | Pg 18: Rondo Banks (Malecón 663); Heidi Hollinger (Mojitos and Rum ) | Pg: 19: Heidi Hollinger (Fábrica de Arte Cubano).
where the lions greet you
VISITING THE CLASSICS AT THE ART INSTITUTE OF CHICAGO.
By Leslie Wu
Les lions vous accueillent
Visite des classiques à l’Art Institute of Chicago
apart from the occasional spa day...
...the two lions at the entrance to The Art Institute of Chicago have greeted visitors since 1894, a year after the museum’s permanent location opened on Michigan Avenue. The museum itself was founded in 1879. Carved by Edward Kemeys, America’s first professional animal sculptor, the two-ton lion sculptures have reflected the city’s evolution, wearing masks, jerseys and helmets to reflect important events in Chicago history. “The lions may not guard the museum as much as advertise what people will find in its galleries: power, grace, beauty and a welcome touch of the wild,” wrote Associate Director of Communications Paul Jones on the museum’s blog. À part quelques rares journées passées au SPA, les deux lions situés à l’entrée de l’Art Institute of Chicago accueillent les visiteurs depuis 1894, un an après l’ouverture de l’emplacement permanent du musée sur Michigan Avenue. Le musée lui-même a été fondé en 1879. Sculptés par Edward Kemeys, le premier sculpteur animalier professionnel des États-Unis, ces lions de deux tonnes ont accompagné l’évolution de la ville, portant des masques, des chandails ou des casques pour marquer des événements importants de l’histoire de Chicago. « Les lions ne gardent peut-être pas vraiment le musée, mais ils annoncent ce que les visiteurs découvriront dans les galeries : puissance, grâce, beauté et une touche bienvenue de nature sauvage », écrivait Paul Jones, directeur associé des communications, sur le blogue du musée.
Georges-Pierre Seurat
A Sunday on La Grande Jatte–1884 1884–86, painted border 1888–89
The Art Institute of Chicago Helen Birch Bartlett Memorial Collection
Parmi les 300 000 œuvres du musée, dont 10 000 sont exposées en permanence, les visiteurs affluent souvent pour admirer des pièces emblématiques telles que Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte–1884 de Georges-Pierre Seurat. Il s’agit probablement l’acquisition la plus reconnaissable du musée, et l’utilisation unique du pointillisme par Seurat (de minuscules points de couleurs complémentaires) rend cette œuvre emblématique et incontournable lors d’une visite. « Pour nous, c’est une peinture énigmatique. C’est une œuvre à laquelle nous revenons sans cesse. On ne s’en lasse jamais », explique Gloria Groom, conservatrice de David and Mary Winton Green et présidente des peintures et sculptures européennes, lors d’une visite guidée. « Parce qu’on découvre toujours quelque chose de nouveau qui nous pousse à reconsidérer ce que l’on croyait connaître. Et cela, je pense, est le signe d’une grande œuvre. » Le titre de l’œuvre fait référence à la date à laquelle Seurat a commencé à la peindre. Les visiteurs attentifs noteront que la toile comprend une bordure multicolore et un cadre sur mesure suivant la bordure peinte, tous deux reconstruits par le musée selon le style de l’artiste.
Out of the museum’s 300,000 works—10,000 of which are on view at any given time—people often flock to the museum to see popular pieces such as Georges-Pierre Seurat’s A Sunday on La Grande Jatte—1884. Probably the museum’s most immediately recognizable acquisition, Seurat’s unique use of pointillism (tiny, complementary-coloured dots) makes the piece an iconic and must-see stop on a visit to the museum. “For us, it’s an enigmatic painting. It’s one that we return to again and again. You never get tired of it,” says Gloria Groom, David and Mary Winton Green Curator and chair of European Painting and Sculpture, in the museum’s guided tour. “Because you’re always finding something else that is unusual, that makes you think differently about what you thought you knew. And that, I think, is the sign of a great painting.” The name references the date Seurat first began work on the piece. Observant viewers will note that the painting contains a multi-coloured painted border and a custommade frame following the painted area, both reconstructed by the museum according to the artist’s style.
From a sunny group outing on the Seine to a broody scene of isolation, Edward Hopper’s 1942 painting Nighthawks creates a sense of dissonance in the viewer, according to former FieldMcCormick Chair and Curator of American Art Judith Barter. “It looks real, but it’s not. There’s no sense of real depth,” says Barter in the museum’s guided tour. “When you try to go deep into this picture, it pushes you back to the surface. He uses acid greens against bright yellows and oranges—the red dress of the woman with her orange hair. These set your teeth on edge, but they do work together. He was a brilliant colorist.” The red-dressed woman was, in fact, modelled on Hopper’s wife, Jo, and Hopper himself appears as the man facing away from the viewer, writes Sarah Kelly Oehler, current Field-McCormick Chair and Curator of American Art, in “Nighthawks as Hope: A Curator Muses on Edward Hopper and Crisis”. According to Oehler, the painting was Hopper’s response to the bombing of Pearl Harbor on December 7, 1941, and the entrance of the United States into World War II.
D’une scène ensoleillée sur la Seine à une scène sombre d’isolement, le tableau Nighthawks d’Edward Hopper, peint en 1942, crée une sensation de dissonance chez le spectateur, selon Judith Barter, ancienne présidente de Field-McCormick et conservatrice des arts américains. « Cela semble réel, mais ça ne l’est pas. Il n’y a pas de véritable profondeur », explique Barter lors d’une visite guidée. « Lorsque vous essayez de plonger dans cette image, elle vous ramène à la surface. Il utilise des verts acides contre des jaunes et des oranges éclatants, ou la robe rouge de la femme et ses cheveux roux. Ces couleurs sont saisissantes, mais elles fonctionnent ensemble. C’était un coloriste de talent. » La femme en rouge est en fait inspirée de l’épouse de Hopper, Jo, et Hopper lui-même apparaît comme l’homme tourné de dos, selon Sarah Kelly Oehler, actuelle présidente de Field-McCormick et conservatrice des arts américains, dans son texte Nighthawks as Hope : A Curator Muses on Edward Hopper and Crisis. Selon Oehler, le tableau est une réponse de Hopper au bombardement de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 et à l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.
Photos courtesy of The Art Institute of Chicago CREDIT | The Art Institute of Chicago (pg. 23-25).
Edward Hopper Nighthawks, 1942
The Art Institute of Chicago Friends of American Art Collection
Grant Wood American Gothic, 1930
The Art Institute of Chicago Friends of American Art Collection
The much-parodied American Gothic, was, in its way, already a celebration of a way of life long gone by the time artist Grant Wood painted it. “Ironically, in 1930, this neat, tidy little farm couple was already a dying breed. In 1920, this country was predominantly urban, and no longer rural,” says Barter in the museum’s guided tour. “People in Chicago loved this picture because it was something so foreign to them. It was certainly an American scene, but it wasn’t something that people [who] lived in big cities could relate to very well. And they found it rather exotic and fun, and so it was quite popular.” The house, discovered by Wood when travelling through a town called Eldon, was already similarly out of date, based on a style called Carpenter Gothic from the 1880s. “It was not at all modern and not at all reflective of 50 years of architectural history. He looked at it, and said ‘Who would live in this outdated house?’ And he decided it would be ‘American Gothic people.’ That was the term that he gave to them,” wrote Oehler in “American Gothic: A Curator Answers the Top Five FAQs”. The painting, based on Wood’s sister and his dentist, won the artist a third-place award called the Norman Wait Harris Bronze Award, which came with a cash prize of $300 USD at the time (roughly $5,600 today). Apart from the painting’s notoriety, it is also significant for its use of repeating forms and rhythmic lines. “If you look closely, the prongs of the pitchfork get repeated in his overalls, which get repeated in some ways in the lines of the house,” wrote Oehler. “And then the woman’s apron has all these little circles that get repeated in other forms up in the curtains. He’s created a composition that’s subtle, interesting, and quite well done.”
With over a million square feet of exhibitions spanning, as the museum claims, “5,000 years of human creativity”, The Art Institute of Chicago offers much to discover for the art novice or expert. Walk up the stairs between those two lions and find your own unique adventure amidst classical and modern works. ✈
L’œuvre très parodiée American Gothic était déjà, en quelque sorte, une célébration d’un mode de vie révolu lorsque l’artiste Grant Wood l’a peinte en 1930. « Ironiquement, en 1930, ce couple de fermiers soignés et ordonnés représentait déjà une espèce en voie de disparition. En 1920, cette zone était majoritairement urbaine et non plus rurale », explique Barter lors d’une visite guidée. « Les habitants de Chicago aimaient ce tableau parce qu’il représentait quelque chose de très étranger à leur réalité. C’était une scène américaine, certes, mais pas une réalité que les citadins pouvaient facilement comprendre. Ils la trouvaient plutôt exotique et amusante, d’où sa grande popularité. » La maison, découverte par Wood lors d’un passage à Eldon, était déjà désuète, d’un style appelé gothique charpentier et datant des années 1880. « Elle n’était ni moderne ni représentative de 50 ans d’histoire architecturale. En la regardant, il s’est demandé « Qui pourrait vivre dans cette maison d’un autre temps?” et a décidé que ce seraient des « Américains gothiques ». C’est le terme qu’il leur a attribué », écrit Oehler dans American Gothic: A Curator Answers the Top Five FAQs. Le tableau, inspiré par sa sœur et son dentiste, a valu à l’artiste le troisième prix Norman Wait Harris Bronze Award, accompagné d’une récompense de 300 $ US à l’époque (environ 5 600 $ aujourd’hui). Au-delà de la notoriété du tableau, il est aussi remarquable par l’utilisation de formes répétitives et de lignes rythmiques. « Si vous regardez de près, les dents de la fourche sont répétées dans la salopette de l’homme, puis dans les lignes de la maison », écrit Oehler.
« Et le tablier de la femme présente des petits cercles que l’on retrouve dans les rideaux. Il a créé une composition subtile, intéressante et très bien exécutée. »
Avec plus d’un million de pieds carrés d’expositions couvrant, selon le musée, « 5000 ans de créativité humaine », l’Art Institute of Chicago offre beaucoup à découvrir, que vous soyez novice en art ou expert. Montez les marches entre ces deux lions et partez à la rencontre de votre propre aventure au cœur d’œuvres classiques et modernes. ✈
American art masterpieces featuring a stunning Tiffany Lamp designed by Louis Comfort Tiffany.
The Arts of the Americas department stewards a diverse collection of nearly 4,600 objects.
The sculpture “Solitude of the Soul” by Lorado Taft stands in the Roger McCormick Memorial Court.
SAVOURING
TRADITION
EXPLORING THE RICH AND HISTORIC FOOD CULTURE OF NORTHERN ITALY.
By Mike McPhee
Savourer la tradition
Explorer la culture culinaire du nord de l’Italie, riche et historique
STARTING ITS JOURNEY IN THE COTTIAN
STRETCHES ACROSS NORTHERN
ALPS, THE PO RIVER
ITALY AS IT MAKES
ITS WAY TO THE ADRIATIC
SEA. ACROSS THE BREADTH OF THE ITALIAN PENINSULA, THE REGION IS A FOODIE’S UTOPIA.
The importance of the Po and its expansive valley has been well documented since Roman times. The “food valley”—as it is also known—had been the agricultural heart of the Roman empire, as it is now for modern Italy. I have come on a culinary tour in search of extraordinary cuisine, and a desire to expand my palette and learn about the traditional food culture of the region.
In the middle of this delectable valley full of flavours are the historic cities of Parma, Modena and Bologna. There are no less than 44 food products from the region that are protected and considered national treasures. Often rated as the best cheese in the world, Parmigiano Reggiano hails from Parma, as does
Le fleuve Pô prend sa source dans les Alpes cottiennes et traverse le nord de l’Italie avant de se jeter dans la mer Adriatique. Sur toute la largeur de la péninsule italienne, cette région est un véritable paradis pour les amateurs de bonne cuisine. L’importance du Pô et de sa vaste vallée est connue depuis l’époque romaine. Cette « vallée de la gastronomie » était le cœur agricole de l’Empire romain, tout comme elle l’est aujourd’hui pour l’Italie moderne. J’embarque pour un circuit gastronomique, à la recherche de mets extraordinaires à travers la culture culinaire traditionnelle de la région.
Au cœur de cette vallée pleine de saveurs se trouvent les villes historiques de Parme, Modène et Bologne. Pas moins de 44 produits alimentaires de la région sont protégés et considérés comme des trésors nationaux. Souvent classé
Extraordinary cuisine is around every corner in the historic city of Parma.
The best cheese in the world, Parmigiano Reggiano hails from Parma.
comme le meilleur fromage au monde, le Parmigiano Reggiano vient de Parme, tout comme le Prosciutto crudo di Parma. Le vinaigre balsamique est originaire de Modène, et la sauce bolognaise est née dans la région de Bologne.
Le petit producteur de parmesan que nous visitons illustre parfaitement le concept du circuit court. Derrière l’établissement, des vaches paissent tranquillement, produisant le lait qui deviendra l’une des merveilles du
monde culinaire. Le procédé est aussi extraordinaire que le fromage lui-même. Il faut plus de 550 litres de lait pour fabriquer une seule meule. Cet art ancien demande beaucoup de travail, et l’affinage peut prendre des années. Une dégustation de différents affinages révèle des goûts allant du jeune et sucré au plus complexe et mature. L’âge minimum est de 12 mois, mais certaines meules peuvent être affinées jusqu’à 40 mois ou plus. Des inspections sont nécessaires pour recevoir le sceau officiel du Parmigiano Reggiano. Je me souviens encore de cette extraordinaire sauce crémeuse au parmesan qui m’a tellement marqué.
L’odeur douce du balsamique vieillissant se mêle à celle de la viande qui cuit lentement au fumoir dans la cour. La décoration élégante est rehaussée par une musique
prosciutto crudo di Parma. Balsamic vinegar originated in Modena and Bolognese sauce originated in the Bologna area.
The small-scale parmesan producer we visit is the epitome of farm-to-table. Happy looking cows graze behind the facility where their milk is turned into one of the wonders of the culinary world. The process is as extraordinary as the product. It takes over 550 litres to make one wheel. The ancient art is labour intensive, and the aging process can take years. A tasting of various
ages reveals young and sweet to older and more complex. The youngest allowed is 12 months, but wheels can age forty months or more. Inspections are needed to receive the official stamp of Parmigiano Reggiano. The memory of an extraordinary parmesan cream sauce still lingers in my mind and calls to me.
The sweet smell of aging balsamic mixes with meat being slowly cooked on a smoker in the courtyard. Tasteful décor is augmented by eclectic music in the background. I have come to Massimo Bottura’s new restaurant—Al Gatto Verde—with high expectations and a willingness to be enlightened. Bottura’s other establishment—Osteria Francescana—has three Michelin stars
The official stamp of Parmigiano Reggiano.
Delicacy from Massimo Bottura’s new restaurant - Al Gatto Verde.
and was named the best restaurant in the world in 2016 and 2018. The historic estate includes accommodation in Casa Maria Luigia, a balsamic vinegar facility and, of course, the restaurant. Bottura is not there as he is off cooking for the G7, but head chef Jessica Rosval (who happens to be from Montréal) chats with us and explains her vision for the dishes. We dine in what can only be described as an art gallery. The service is simply the best I have ever experienced, and the cuisine is as well: exceptionally innovative and beyond expectations.
The green rolling hills in the shadow of the Apennine Mountains take on a fairy-tale appearance with a renaissance castle on top. We spend a few nights at one such castle and its fortified village. Even the local deli full of cured meats and cheeses seems like it should have a Michelin star. The owner tells me that the best age for Parmesan is 27 months.
Specializing in Franciacorta (sparkling wine from this region), Ca’del Bosco winery provides an experience that is far from the average wine tour. Full of surprising art, it is a full sensory exploration that is at times surreal. The unique journey ends with a tasting of their very special Franciacorta.
éclectique en fond sonore. Je suis venu découvrir le nouveau restaurant de Massimo Bottura, Al Gatto Verde, avec de grandes attentes et l’espoir de vivre une expérience unique. L’autre établissement de Bottura, Osteria Francescana, a trois étoiles au Guide Michelin et a été nommé meilleur restaurant au monde en 2016 et 2018. Le domaine historique comprend des hébergements à Casa Maria Luigia, une cave à vinaigre balsamique et, bien sûr, le restaurant. Bottura n’est pas là, étant occupé à cuisiner pour le G7, mais la chef Jessica Rosval, originaire de Montréal, nous explique sa vision des
plats. Nous dînons dans un lieu qui ressemble à une galerie d’art. Le service est tout simplement le meilleur que j’aie jamais connu, et la cuisine est tout aussi exceptionnelle : particulièrement innovante et au-delà de mes attentes.
Les collines verdoyantes à l’ombre des Apennins prennent une allure de conte de fées avec un château de la Renaissance au sommet. Nous passons quelques nuits dans l’un de ces châteaux et son village fortifié. Même l’épicerie locale, qui regorge de viandes et de fromages affinés, pourrait mériter une étoile Michelin. Le propriétaire me confie que l’âge idéal pour le parmesan est de 27 mois.
Spécialisé dans le Franciacorta (vin mousseux de la région), le domaine viticole Ca’del Bosco offre une expérience loin des visites de vignobles habituelles, avec une véritable
The 10th-century Castello di Tabiano crowns Italy’s green hills.
Art meets balsamic vinegar at Villa Mandori.
Photos courtesy of Mike McPhee. CREDIT | Mike McPhee (30-33).
exploration sensorielle, parfois surréaliste. Le voyage unique se termine par une dégustation de leur Franciacorta exceptionnel.
Une autre expérience culinaire extraordinaire nous attend à la ferme historique d’Antica Corte Pallavicina. Cette ferme du XVe siècle est célèbre pour le culatello, une salaison spéciale qui mûrit dans des caves centenaires. Nous apercevons la commande spéciale du prince Charles, suspendue parmi les morceaux de futures charcuteries. Le chef Massimo Spigaroli
et sa famille affinent ce produit de premier choix depuis 150 ans. Spigaroli nous présente la cuisine où la magie opère. Les préparations y sont aussi exceptionnelles que le cadre.
Un voyage dans la région ne serait pas complet sans une visite au Musée Ferrari à Modène, où l’on peut apprécier l’art et le design de ces purs-sangs italiens. Les boutiques locales de gelato à Modène sont également des arrêts incontournables.
Le cœur culinaire de l’Italie a transformé ma perception de ce que peuvent être la gastronomie et les expériences gastronomiques. J’ai découvert un monde où la créativité de pointe sublime les recettes et pratiques ancestrales. Merci à Cultour Italia pour cette aventure guidée à travers ce merveilleux univers culinaire. Je reviendrai : mes papilles l’exigent. ✈
Another extraordinary culinary experience awaits at Antica Corte Pallavicina. This 15th century farm is famous for culatello, a special salumi that is aged in the centuries-old cellars. We see Prince Charles’ special order hanging amongst the legs of future charcuterie. Chef Massimo Spigaroli’s family have been curing this delicacy for 150 years. Spigaroli chats and shows us the kitchen where the magic happens. The cuisine is as special as the setting.
A trip to the area would not be complete without a visit to the Ferrari Museum in Modena where one can appreciate the artistry and design of these thoroughbred steads. The local gelato shops in Modena are must-taste experiences as well.
The culinary heart of Italy has reshaped my view on what food and gastronomic experiences can be. I have gained insight into a world where leading edge creativeness meets ancient recipes and practises. I am grateful for the experience provided by Cultour Italia, for their knowledgeable journey guiding me through this wonderland of culinary senses. I will return: my tastebuds demand it. ✈
Antica Corte Pallavicina is famed for culatello aged in historic cellars.
Chef Massimo Spigaroli shares 150 years of family tradition in his kitchen.
Bugaboo destination
By Mike McPhee
Bugaboo Lodge
A HIKING DREAMLAND AT BUGABOO LODGE.
Le paradis de la randonnée au Lodge Bugaboo
The granite rock spires of eastern British Columbia’s Bugaboo Range rise out of the glacier and stand above the valley like sentinels guarding a secret sanctuary. The morning sun bathes the peaks in a warm light that adds to the already dramatic spectacle. This breathtaking place has long been the domain of heli-skiers and alpine climbers but is also home to some of the best hiking to be found on the continent. I have come to the historic Canadian Mountain Holidays (CMH) Bugaboo Lodge to experience heli-hiking in the most awe-inspiring setting.
One can feel the history of the local mountains and the lodge. Heli-skiing was invented here by Hans Gmoser in 1964. That’s right—60 years ago! Before that, the area was a well-known mountaineering destination and many of the pioneers of Canadian alpine climbing—such as Conrad Kain—made history on the granite walls of the dramatic spires. World famous rock climbing and heli-skiing are augmented by incredible summer heli-hiking for various ability levels.
At 1,490 metres (4,888 feet) above sea level, the lodge is an impressive monument to the mountains. Built to take advantage of the views, every room is positioned to perfectly frame the rock spires and glaciers. The staff are friendly, knowledgeable
Les majestueuses aiguilles de granit de la chaîne des Bugaboos, dans l’est de la Colombie-Britannique, surgissent du glacier et surplombent la vallée, telles des sentinelles veillant sur un sanctuaire caché. Les premiers rayons du soleil baignent les sommets d’une lumière dorée, accentuant la beauté spectaculaire de ce paysage. Cet endroit à couper le souffle est depuis longtemps le domaine des amateurs d’héliski et des grimpeurs alpins, mais il offre également quelques-unes des plus belles randonnées du continent. C’est au légendaire Lodge Bugaboo, propriété de Canadian Mountain Holidays (CMH), que j’ai décidé de découvrir l’héli-randonnée dans un cadre époustouflant.
On ressent ici toute l’histoire des montagnes environnantes et du lodge lui-même. C’est en ce lieu qu’Hans Gmoser a inventé l’héliski en 1964 — il y a déjà soixante ans! Bien avant cela, la région attirait les passionnés d’alpinisme, et des pionniers de l’escalade au Canada, comme Conrad Kain, ont laissé leur empreinte sur les imposantes parois de ces aiguilles. Aujourd’hui, en plus de l’escalade de renommée mondiale et de l’héliski, l’héli-randonnée estivale, accessible à différents niveaux, est également proposée.
Perché à 1 490 mètres d’altitude (4 888 pieds), le lodge est un véritable hommage à la majesté des montagnes. Construit pour sublimer la vue, chaque chambre est orientée de manière à encadrer parfaitement les aiguilles de granit et les glaciers environnants. Le personnel, toujours accueillant, compétent et attentif, incarne parfaitement la philosophie de CMH, centrée sur le client. Les installations incluent une salle de sport avec espace d’étirements, un spa, un sauna, et un bain à remous sur le toit. La salle à manger et le bar, idéalement situés, permettent de profiter pleinement des jeux de lumière sur le paysage changeant.
A perfect blend of adventure and tranquility on this unforgettable hike.
Le programme culinaire est aussi remarquable que la vue : des chefs talentueux créent des plats savoureux et uniques, parfaitement adaptés aux besoins des clients qui dépensent leur énergie dans les montagnes chaque jour. Guides, personnel et clients se retrouvent autour de la même table, favorisant les échanges et enrichissant l’expérience globale. Une cave à vin bien garnie complète cette offre gastronomique. Partout, des œuvres d’art uniques décorent les espaces, et un petit musée retrace l’histoire naturelle des lieux, la culture montagnarde, l’alpinisme et l’héliski. Le lodge, en lui-même, vaut vraiment le détour.
Depuis le lodge, un hélicoptère transporte les clients vers divers sommets et vallées, maximisant le temps passé en altitude. CMH Bugaboos offre un accès à plus de 1 035 kilomètres carrés de sentiers (400 miles carrés). Chaque sentier ou secteur présente une vue unique et diverses caractéristiques, incluant de nombreux lacs alpins. Les glaciers et aiguilles des Bugaboos se dressent spectaculairement et sont visibles depuis plusieurs points de vue. Les guides de montagne forment des groupes par niveau pour que chaque randonneur optimise son expérience. Les randonnées quotidiennes varient entre 8 km et 25 km, et même les non-randonneurs peuvent profiter d’une promenade parmi les fleurs sauvages en montagne. La sécurité est toujours la priorité des guides, dont l’expertise rassure les participants parfois hors de leur zone de confort. Une via ferrata est aussi proposée, combinant randonnée et escalade. Tiré du terme italien « chemin de fer », ce type
and helpful at every opportunity—a testament to the customerforward philosophy CMH is known for. Facilities include a gym and stretching room, spa, sauna and roof top hot tub. The dining room/bar is perfectly situated to enjoy the ever-changing light of the view. The culinary program matches the scenery outside. Skilled chefs prepare meals that are both unique and attractive, but also designed to sustain the active guests at the lodge as they burn calories in the alpine all day. Guides and lodge staff sit with guests at the table for family style dining that adds to the story telling and overall experience. A well-stocked wine cellar rounds out the offering. Unique art lies around every corner and a history museum adds details for those interested in mountain culture, alpine climbing, heli-skiing and natural history. The lodge is worth a visit on its own.
From the lodge, a helicopter whisks guests to various ridges and alpine bowls. This allows hikers to spend as much time in the high places as possible. CMH Bugaboos has access to over 1,035 square metres (400 square miles) of trails. Each trail or area has its own unique views and features, including many picturesque alpine lakes that dot the landscape. The glaciers and rock spires of the Bugaboo range loom dramatically from many vantage points. The mountain guides do an excellent job of putting groups of various abilities together, so all guests get the experience they desire. Daily hiking lengths vary from eight to 25 kilometres and it’s not uncommon for non-hikers to come up for a casual stroll through the alpine wildflowers. Safety is of course the primary goal of the guides, and their depth of experience will have a reassuring effect on those feeling out of their element. There is also a via ferrata experience which is a hybrid between climbing and hiking. Italian for “iron path”, via ferratas were first built in the Alps during WW1 as a way for soldiers to get around the high places. Modern versions include a steel safety cable that you can clip into and iron rings to assist through many of the pitches. The exhilarating experience is closely monitored by the guides and making the summit is a goal worthy of achieving.
The historic Bugaboo Lodge offers a luxurious retreat for outdoor enthusiasts and adventure seekers.
The Lodge serves up refreshing drinks, perfectly paired with the stunning alpine view.
Back at the lodge after a day’s adventure in the high places, you will be greeted with: a light snack that changes every day and a cold beverage of your choice. Enjoy these on the deck while taking in more of the view. Massages are available in the spa or perhaps you need a soak in the rooftop hot tub to soothe the day’s hiking legs. Trip lengths vary from three to seven days. There is also an option to hike between Bugaboo Lodge and another of CMHs mountain lodges—Bobby Burns. Cariboo Lodge—a third CMH property—is further north and also offers heli-hiking adventures.
Overall, the experience at CMH Bugaboo Lodge is on a level hard to find these days. The dramatic mountain views combined with an old-world style hospitality and top-level guiding is a combination that is sure to fulfill those seeking a unique and authentic mountain experience. ✈
de parcours a été conçu dans les Alpes durant la Première Guerre mondiale pour faciliter le déplacement des soldats. Les versions modernes incluent un câble de sécurité en acier et des échelons de fer pour progresser. Encadrée par les guides, cette activité exaltante procure un grand sentiment d’accomplissement.
De retour au lodge après une journée d’aventures, un « après-rando » vous attend : une collation variée et une boisson fraîche, à savourer sur la terrasse avec vue. Le spa propose des massages, ou bien vous pouvez profiter du bain à remous sur le toit pour reposer vos jambes. La durée des séjours varie entre trois et sept jours. Il est également possible de randonner entre le Lodge Bugaboo et un autre lodge de CMH, Bobby Burns. Le Cariboo Lodge, une troisième propriété CMH située plus au nord, propose également des parcours d’héli-randonnée.
Dans l’ensemble, il est difficile de rivaliser avec l’expérience offerte par le Lodge Bugaboo de CMH. Les vues spectaculaires, l’accueil chaleureux et les guides de premier ordre créent une combinaison idéale pour les passionnés de plein air en quête d’une aventure en montagne à la fois unique et authentique. ✈
Nothing beats savouring gourmet dishes at Bugaboo Lodge.
Every bite is as spectacular as the surroundings.
Photos courtesy of Mike McPhee. CREDIT | Mike McPhee (34-39).
The trail leading to Cobalt Lake.
Hikers return to the helicopter, completing a memorable mountain adventure.
Glaciers provide a breathtaking panoramic backdrop.
TOP-TIER ART IN THE TROPICS.
By Mary Luz Mejia
Car top down, warm breezes blowing and turquoise blue water whipping past on a causeway leading to Miami Beach in early December. This can only mean one thing: it’s Miami Art Week season. It’s the last of a spate of international art fairs, anchored by the much-lauded Art Basel Miami Beach (ABMB).
Art de Miami
Du grand art sous les tropiques
Voiture décapotée, brise chaleureuse et eau turquoise qui défile le long de la route menant à Miami Beach au début du mois de décembre. Cela ne peut signifier qu’une chose : c’est la saison de la Miami Art Week. Animée par le très acclamé Art Basel Miami Beach (ABMB), il s’agit du dernier rendezvous d’une série de rencontres artistiques internationales.
PEOPLE
TRAVEL THE GLOBE AND LAND IN MIAMI FOR TOP-TIER ART, PARTIES, DRINKS, DINNERS AND THE REQUISITE CELEBRITY SIGHTINGS. PALM-LINED BOULEVARDS AND AN ELECTRIC SOCIAL SCENE FUEL MIAMI ART WEEK.
Was that celebrity collector Venus Williams? The other Williams - Pharrell? Is that rocker Bon Jovi? They’ve all been and bought fine art from one or more of the over 4000 artists from top galleriesranging from London and Paris to New Yorkat ABMB and its satellite art fairs.
Francisco Alvarez, Toronto-based art expert and president of Axis Art Projects, is a long time Miami Art Week visitor, where he’s purchased pieces for himself and his clients. As a seasoned art festival attendee, Alvarez says there’s, well, an art to getting the most out of your experience. Whether you’re at ABMB or adjacent fairs such as Scope, Untitled or Aqua (a great introduction to more accessibly priced art that takes place in an Art Deco hotel space), here are his top tips for hitting Miami’s art circuit with panache, purpose and style.
DO SOME RESEARCH
Alvarez advises you to plan and prep for any art festival circuit by taking photographs of the space you’d like to fill, the measurements of said space and any lighting restrictions. Having some idea of what you like, in terms of art and its corresponding budget, is also helpful. “Art Basel Miami is full of mostly Modern and Contemporary art which includes some of the world’s most famous artists working in those genres,” he says. You’ll find everything from Picassos to Anish Kapoor pieces, to more experimental and even Pop art pieces at every budget level.
Des gens du monde entier affluent à Miami pour découvrir des œuvres d’art de haute qualité, profiter des repas et des cocktails, participer à des soirées et tenter d’apercevoir des célébrités. Les boulevards bordés de palmiers et l’ambiance sociale électrisante donnent le ton à la Miami Art Week. Étaitce la célèbre Venus Williams, collectionneuse elle aussi ? Et l’autre personne avec elle, Pharrell Williams ? Et ce rockeur, n’était-ce pas Bon Jovi ? Ils ont tous été et acheté des œuvres d’art à un ou plusieurs des 4000 artistes de galeries - allant de Londres et Paris à New York - à l’ABMB et ses salons satellites.
Francisco Alvarez, expert en art basé à Toronto et président d’Axis Art Projects, est un habitué de la Miami Art Week, où il a fait l’acquisition d’œuvres pour lui-même et pour ses clients. En tant qu’habitué, Alvarez affirme que tirer le meilleur parti de votre expérience est pour ainsi dire, un art. Que vous soyez à l’ABMB ou dans des salons annexes comme Scope, Untitled ou Aqua (une belle porte d’entrée vers un art plus abordable qui se tient dans un hôtel Art Déco), voici ses conseils pour parcourir le circuit artistique de Miami avec style, détermination et élégance.
Faites des recherches préliminaires
Alvarez recommande de planifier et de préparer votre circuit artistique en prenant des photos de l’espace à décorer, en notant ses dimensions et les éventuelles contraintes d’éclairage. Avoir une idée de ce que vous souhaitez, tant en termes d’art que de budget, est également utile. « L’Art Basel Miami est principalement axé sur l’art moderne et contemporain, avec des œuvres de certains des artistes les plus célèbres dans ces genres », explique-t-il. Vous y trouverez de tout, des œuvres de Picasso à celles d’Anish Kapoor, en passant par des créations plus expérimentales et même du Pop art pour tous les budgets.
Mural art on display at the Wynwood Walls in Miami.
A breathtaking aerial view of a sand art installation at Art Basel Miami Beach.
The Blue Rhino from Giorgio Armani’s LOVE Project stands beside Buckminster Fuller’s iconic 1965 Fly’s Eye Dome.
“WISH LIST” IT
Think like a designer of sorts, suggests Alvarez, and consider the art you already have in your home or office. “Think about what type of new work will complement the existing collection and if you want to focus on just one medium (i.e. photography) or theme,” he says. Another overlooked option: consider a sculpture as your focus point on a piece of furniture, or in lieu of furniture.
Alvarez admits that he falls into the “I just want to buy something delightful and unexpected,” eclectic group of collectors, and that’s okay too. Your space, your rules.
THE MONEY MATTERS
For some, art is an investment: more than just a beautiful object. The price of any piece is determined by a host of factors, including: are you buying directly from an artist or through a gallery (the latter usually negotiates 50% of the sale price as their commission), is the work from a new or established artist, and is the work an original or a limited-edition photography or lithography piece?
“It’s unlikely you’ll find a large living room painting for $500,” states Alvarez, adding, “Art is expensive, and artists need to cover the cost of materials, time, studio and living expenses and so on. If you’re in the art-buying game, think of yourself as a generous patron.”
For those looking for a deal, consider this; unsold works drop in price on the final day of larger art fairs. Keep in mind, says Alvarez, that if you wait, you may lose out to another buyer. This is literally a game of chance.
Galleries often ask artists to attend the fair for at least one day. Alvarez recommends speaking with the artist to get a backstory of the work you’re interested in, so you have an origin story to share with family and friends and to deepen your appreciation and enjoyment of your chosen piece.
Faites une « liste de souhaits »
Pensez comme un designer, suggère Alvarez, et tenez compte des œuvres que vous possédez déjà chez vous ou au bureau. « Réfléchissez au style d’œuvres qui compléteraient votre collection et si vous souhaitez vous concentrer sur un seul médium (comme la photographie) ou un thème précis », ajoute-t-il. Une option souvent négligée : envisager une sculpture comme point central sur un meuble, ou même à la place d’un meuble.
Alvarez admet faire partie de ces collectionneurs éclectiques qui disent : « je veux simplement acheter quelque chose de ravissant et d’inattendu », et c’est tout à fait acceptable. Après tout, c’est vous qui établissez vos propres règles.
L’argent, un élément clé
Pour certains, l’art est un investissement bien plus qu’un simple objet esthétique. Le prix de chaque œuvre est déterminé par divers facteurs, notamment : achetez-vous directement auprès de l’artiste ou par le biais d’une galerie (cette dernière négociant habituellement 50 % du prix de vente en tant que commission), l’œuvre provient-elle d’un artiste émergent ou établi, et s’agit-il d’une œuvre originale ou d’une pièce en édition limitée (photographie ou lithographie) ?
« Il est peu probable que vous trouviez une grande peinture pour votre salon à 500 $ », déclare Alvarez, ajoutant : « l’art est cher, et les artistes doivent entre autres couvrir les coûts des matériaux, du temps, du studio, et leurs frais de subsistance. Si vous souhaitez acheter de l’art, considérezvous comme un généreux mécène. »
Pour ceux en quête d’une bonne affaire, sachez que les œuvres invendues voient leur prix diminuer lors du dernier jour des grands salons artistiques. Mais attention, souligne Alvarez, plus vous attendez, plus vous risquez de voir une autre personne acquérir l’œuvre convoitée. C’est un pari hasardeux.
Les galeries demandent souvent aux artistes d’assister au salon pendant au moins une journée. Alvarez recommande de discuter avec l’artiste pour connaître l’histoire de l’œuvre qui vous intéresse, ce qui vous permettra de partager ces détails avec vos proches et renforcer votre engouement pour l’œuvre.
Urban wall art has transformed into a celebrated street art museum.
The Wynwood Walls feature murals by artists from around the globe.
Classique, contemporain et en évolution à Wynwood
Les amateurs d’art font souvent leur pèlerinage annuel pour admirer l’impressionnante Collection Margulies exposée à la Warehouse, dans le quartier des arts de Wynwood à Miami. Les foules se rassemblent pour découvrir les nouvelles acquisitions et les classiques, avec des œuvres de certains des artistes les plus importants des XXe et XXIe siècles, dont Joan Miró, Isamu Noguchi, Willem de Kooning, Jasper Johns et Roy Lichtenstein. Cet entrepôt réaménagé de 50 000 pieds carrés (4645 m2) propose des expositions saisonnières issues de la collection du collectionneur local Martin Z. Margulies.
Parcourez cette collection que Margulies décrit comme une représentation de ses expériences de vie, tant externes qu’internes. Avec plus de 5 000 œuvres sous la supervision de sa collaboratrice de longue date Katherine Hinds, cette collection en constante évolution est l’une des plus importantes de son genre.
Enfin, si vous participez à un salon, faites-le avec élégance en prenant des pauses (un amateur d’art doit bien manger!) et en vous habillant avec style, recommande Alvarez. Laissezvous guider par votre curiosité et profitez de la myriade de couleurs, de formes et de plaisirs! ✈
CLASSIC, NEW AND EVOLVING IN WYNWOOD
Art lovers often make an annual pilgrimage to see the impressive Margulies Collection at the Warehouse in Miami’s Wynwood Arts District. Crowds descend on the Warehouse to view new acquisitions and classics featuring some of the most important artists of the 20th and 21st centuries including Joan Miró, Isamu Noguchi, Willem de Kooning, Jasper Johns and Roy Lichtenstein. The 50,000 square foot, retrofitted warehouse offers seasonal exhibitions from the collection of local collector Martin Z. Margulies.
Meander through what Margulies describes as a collection based on his external and internal life experiences. With over 5,000 pieces, the ever-evolving collection is curated by long-time collaborator Katherine Hinds and is considered one of the most important of its kind.
And finally, if you fair, do it with flair by pausing for breaks (an art lover has got to eat!) and dress to impress, recommends Alvarez. People-watching is one of the visual delights of any art fair. Bring your curiosity and enjoy the kaleidoscope of colour, form and fun! ✈
The Wynwood Garage, designed by the award-winning architecture firm Faulders Studio, merges artistic unpredictability with the edgy neighbourhood.