Adrar.Info N° 32

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N° 32 du 20 Octobre 2011

3eme année

Abonnement Annuel 10.000 Ouguiyas Fondateur Ely Salem Khayar Site Web :www.adrar-info.net Email: adrar.info@yahoo.fr Tel:

222 2204

6440

Les Noms des anciennes rues et avenues du Ksar et de TVZ: Que signifient-elles? (1ére série) Mohamed Saïd Ould Hamody Nouakchott, le 21 août 2002 Correspondant au 11, jumada II, 1423

Conseil municipal de Nouakchott (Elu le 30 juin 1963) Mohamed Ould Khayar -

Ahmed Bezeïd Ould Ahmed Miské;

Fall

Malick; Kane Elimane -

Bamba Ould Sidi Badi;M'Rabih Ould

Abidine;; Aïnine Ould Nane; -

Chérif Haji;

Mohamed Ould

Moulaye; Gandéga Samba -

Ba El Hassen M'Bekou;

Diop

Khalidou;Mohamed Ould Khaled

-

Veten Ould R'Gueybi

Avertissement Toutes ces rues et avenues, à l'exception de trois ou quatre, ont reçu leur dénomination par délibération du Conseil municipal de Nouakchott (voir sa liste en annexe) élu en juin 1963 sur désignation du Parti unique de l'époque : "le Parti du Peuple". Les exceptions quant à la date de dénomination concernent à notre connaissance: L'Avenue Gamal Abd Nasser, anciennement "Avenue de la Dune" par référence à une banale dune au Sud de l'actuel Souk . L'artère a été débaptisée et rebaptisée le 29 septembre 1970 par le Conseil des ministres extraordinaire réuni quelques heures après la disparition du leader égyptien. L'Avenue du Roi Fayçal Ibn Abd Aziz a reçu le nom du souverain séoudien après son assassinat en 1975. L'Avenue Habib Bourguiba a été baptisée du nom de l'ancien chef d'Etat tunisien à la même époque en souvenir du soutien solitaire qu'il accorda, contrairement à ses pairs arabes, à l'indépendance de la Mauritanie. Mohamed Saïd Ould Hamody

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Récepissé 50/2009 du 20/05/2009

Directeur publication : Ely Salem Khayar


2 1.

Abou Baker Ben Amer 24-040 / 24-040r

Chef des Sanhadja sahariens (Lemtouna, Messoufa, G'dala, etc.), il succède en l'an 448 de l'Hégire (1056-1057 de l'ère chrétienne) à son frère Yahya mort au combat. Il abandonne en 1052 à son cousin Youssef Ben Tachfine le Commandement Almoravide au Nord et retourne au Sahara, ramenant avec lui le fameux saint El Imam El Hadrami d'Azougui près d'Atar. En 1061 il se heurte à l'Empire du Ghana, qu'il vaincra, après une très longue lutte, en entrant à Koumbi Saleh en 1076.. Blessé en un combat sur le fleuve, il serait retourné mourir au Tagant en 1087 de l'ère chrétienne. Il est enterré à Meksem Ben Amer à 55Km de Tidjikja. Boubacar Ben Amer serait l'ancêtre des Idawich du Tagant, de l'Assaba et d'ailleurs. Source a)

Pierre Amilhat: "Petite chronique des Idaouich", Geuthner, Paris 1937. b)

Lagadère, V: "Les Almoravides", Harmattan, Paris 1989. c)

2.

Bosh-Vital, J: "Los Almoravidos", Tetouan 1956.

Fodié Hadietou Cissé 24-040 / 24-040

Ce marabout du Guidimagha est né au village de Coumba N'Dew au Guidimagha mauritanien. Il s'exila au village de Bouly pour ouvrir une école coranique. Devant la rivalité des clans locaux (Camara Vs Diawara) il décida de s'installer dans un village nanti sur le fleuve. Gabou et diaguily nantis d'écoles, il se rendit à Toulel dans la région de Maghama et s'acheta une concession pour y installer son établissement. Mais les habitants d'Ache chaghar le sollicitent et il s'installa parmi eux; y fonda école et foyer. Il décède à Matam dans les années 50 alors qu'il était venu dans cette localité se soigner. Source a)

Hadietou Ndiaye, Professeur et directeur d'école et son ami Me maaroufa Diabira, ancien ministre et notable soninké.

3.

Cheikh Hamahoullah 24-047 / 24-047

Ahmedou Hamahoullah Ould Mohamedou Ould Seydna Oumar de la tribu de Ehel Sidi Chérif de Tichitt et de (sa mère) Assa Diallo, Peul Wassoulou du Mali est né en 1882 au Soudan français (actuel Mali) et décède en 1943 en exil. En 1893, il suit l'école coranique chez son oncle Mohamedou Ould Bouya Ahmed dit Deh à Tichitt. Il rencontre à Nioro en 1900 Cheikh Sidi Mohamed Ibn Abdallah dit Lakhdar, un algérien du Touat adepte du Tidjanisme. En 1902, Lakhdari fit sa consécration comme "Moughadam". En 1920, il est considéré par les français comme ayant une "considérable influence". Il est cependant interné à Mederdra en 1926. Après les évènements de Oum Chguague, il est exilé à Azopé au Dahomey (actuel Bénin) du 10 septembre 1940 au 27 avril 1941. En vertu d'un décret d'internement pour dix ans, il est déporté à Cassaigne en Algérie le 19 juin 1941. il y restera jusqu'au 9 avril 1942. il est alors transféré en Ardèche où il arrive le 13 avril 1942. Malade, il est hospitalisé à Monluçon où il décède le 16 janvier 1943. Le Général De Gaulle confirmera cette mort en 1964 au Président Mokhtar Ould Daddah. Source a) b)

Ahmed Traoré: "Cheikh Hamahoullah", Paris 1983 (Larose).

Marty Paul: in "Islam et les tribus maures du Sahel et du Soudan", E. Leroux, Paris 1916

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar


3 4.

Cheikh Saad Bouh 24-043 / 24-043

Cheikh Saad Bouh (La chance de son père) Ould Cheikh Mohamed Fadel Ould Mamine El Galgami, demi-frère de Cheikh Melaïnine, né en 1850 au Hodh Echargui, est un des pôles (Aghtab) du soufisme en Mauritanie et en Afrique de l'Ouest. Après des études parmi les siens, il quitte le Hodh en 1869 (10 moharem 1226) à la mort de son père. Il séjourna au Tagant, puis en Adrar, puis aux environs de Saint-Louis. Il se fixe ensuite à Nimjatt. Il entreprit très tôt des relations avec les français en leur apportant une aide

Directeur de publication: Ely Salem Khayar Conseillers de la redaction: M'Barek O.Beyrouk

précieuse. Il sauve la vie de Soleillet et de ses compagnons en 1880 lors de leur

Mohamed Mahmoud O. exploration en Adrar quand ils sont les otages des Awlad Dleïm. Il intervient en 1887 au Taleb Rip (Sénégal) et en 1891 auprès de l'Emir du Trarza Amar Saloum permettant la Comité de redaction libération de Fabert et de ses compagnons. En 1900, il sauve la mission française de Blanchet assiégée à Atar. Avec Cheikh Sidiya Babe, il apporte une aide précieuse à Cappolani et à Gouraud lors de l'occupation de la Mauritanie. Cheikh Saad Bouh décédé en 1917 est enterré à Nimjatt haut lieu du pèlerinage des Ghadri de la branche Fadelia. Source

Khalla Ely Salem Ely Cherif AbdellahiO. Boukhary Correspondants

a)

Marty Paul: in "Etude sur l'Islam maure: Fadiliya", Ernest Leroux, Paris 1916.

b)

Rahal Boubrik, "Saint et Société en Islam, la confrérie ouest africaine

saharienne Fadiliya" CNRS éditions, Paris 1999.

5.

Ely Salem Khayar

Babe Ould Cheikh Sidiya 24-039 / 24-039

Cheikh Sidiya dit Babe Ould Cheikh Sidi Mohamed Ould Cheikh Sidiya El Kébir Ould El Mokhtar Ould Haïba des Awlad Ntechayitt est né dans la région de Boutilimitt en 1862 de l'ère chrétienne.

Nouakchott: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2 2421374 Zouerate : Fall Mariem Tel.3 625 3211 Nouadhibou:

Savant émérite, faghih, historien, poète et homme politique. Malgré l'hostilité de son père et de son grand-père à l'égard des français et de leur influence au Sénégal, les circonstances l'obligèrent à leur tendre la main et à favoriser leur pénétration au pays maure à partir de 1902. Il est connu pour de nombreux écrits dont "Irchad, El Mougheledine Inde Akhtilaf Al Moujtehidine" à propos du plagiat et une monographie historique sur les Idawich et les

MohamedZoum Zoum Tel:36369820 Saisie: Kettalla Mint Mehah

Mechdouf. Cheikh Sidiya Babe a émergé non seulement comme chef spirituel et temporel de l'importante confédération tribale des Awlad Ebéri, mais comme une personnalité dominante sur la scène mauritanienne jusqu'à son décès en 1322 de l'Hégire (1924 de l'ère chrétienne) à Boutilimitt, cité qu'il crée ex-nihilo en 1904. Source a)

Marty Paul: "Islam et les tribus maures: les Trarza", E Leroux, Paris 1919.

b)

Divers informations.

c)

Marty Paul: "Etude sur l'Islam maure: Cheikh Sidiya", E Leroux, Paris 1916.

Lisez Commentez vulgarisez votre jourena Adrar.info Adrar-info.net L'information culturelle nationale et régionale 24/24

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar


4 6.

Cheikh Mohamed Vall Ould Moutaly 24-039 / 24-039

Savant, soufi et poète Tendgha (Ehel Amar Egda Bije). Né dans la région de Nouakchott en 1205 de l'Hégire soit 1790 de l'ère chrétienne, Mohamed Vall Ould Moutaly au savoir encyclopédique est aussi connu comme ascète pieux et comme animateur d'une mahadra qui brillait notamment pour les sciences de la langue. Il décède en 1287 de l'Hégire soit en 1870 de l'ère chrétienne. Source a)

Khalil Ould Enahoui (Bilad Chenghett).

b)

Mokhtar Ould Hamidoune "Hayat mauritania-la Géographie"

Cheikh Melaïnine 24-027 / 24-027

7.

Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Fadel Ould Mamine El Galgami dit Cheikh Melaïnine (Liqueur des yeux) est né le 27 chaabane 1246 (1831 de l'ère chrétienne) au Hodh Echargui. Savant émérite, chef de voie soufiste, combattant anti-colonialiste résolu, il est également poète, faghih, astronome, médecin, etc.. A étudié parmi les siens, notamment auprès de son père, puis à Chinguitti, avant de s'installer à Smara dans la Haute Saguia El Hamra où il construisit en 1884 une zawiya (sorte de monastère) d'où la ville s'étendra. A combattu les pénétrations française et espagnole au Maroc, en Mauritanie et au Sahara Occidental. Cheikh Melaïnine dont l'influence est prépondérante depuis l'Adrar jusqu'au Souss (inclus) a été estimé et honoré par quatre souverains marocains de 1890 à son décès à Tiznitt (dans le Souss marocain) où il est enterré le 21 chawal 1328 de l'Hégire correspondant à octobre 1910. il est l'auteur de prés de 300 manuscrits dans tous les domaines du savoir. Source a)

Marty Paul: in "Etude sur l'Islam maure: Fadiliya", Ernest Leroux, Paris 1916.

b)

Akssime Moustapha:"hommes et Choses de Smara", Rabat 1987.

c)

Lafluente, Angel Domenech:"Ma Em Aïnine, Senor de Smara"

d)

Rahal Boubrik, "Saint et Société en Islam, la confrérie ouest africaine saharienne Fadiliya" CNRS éditions,

Paris 1999.

8.

Chérif Sabar 24-023 / 24-023

Cadi renommé à la fin du XIXe siècle et au premier quart du XXe de la tribu Medlech au savoir étendu. Il est le fils de Sid'Ahmed Ben Sabar Al Majilssi. Il vécu au Trarza et proche de Cheikh Saad Bouh Ould Cheikh Mohamed Fadel dont il a été un conseiller écouté et un fervent adepte. Enterré à côté de son père à Agtet. Source a)

Marty Paul: in "Etude sur l'Islam maure: Fadiliya", Ernest Leroux, Paris 1916.

b)

Mokhtar Ould Hamidoune: "Hayat mauritania, Géographie".

9.

Cheikh Mohamed El Mamy 24-021 / 24-021

Cheikh Mohamed El mamy Ould El Boukhari Al Yacoubi des Ehel Barikallah serait né au Tiress en 1206 de l'Hégire soit 1791 de l'ère chrétienne. Eminent savant, poète émérite, soufiste et Faghih. On dit qu'il rédigea 400 ouvrages, opuscules traitant de toutes les disciplines des sciences traditionnelles. Il rédigea un traité de sociologie nomade, le livre de la vie nomade (Kitab El Badia). Il codifia en vers le précis de Cheikh Khalil. Cheikh Mohamed El Mamy disparaît le 10 Moharem 1288 de l'Hégire soit le 02 avril 1871. Source a)

"Al Wassit"" par Ahmed Amine, Ed. El Khanji, Le Caire, 1911.

b)

"Bilad Chenghett" par Khalil Ould Enahoui, Alesco, Tunis, 1981.

c)

Mohamed El Mokhtar Ould Bah in "Littérature juridique et évolution du malikisme en Mauritanie", Univ.

Tunis, 1981. Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar


5

10.

Lemrabott Sidi Mahmoud 24-019 / 24-019

Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Babe Hendi originaire des Idawal Hadj (Idewbej) de Ouadane est né à Yaghref au Sud d'Atar, d'une mère des Ideïchelli au début du XVIIIe siècle de l'ère chrétienne. Connut pour sa sainte piété, il émigra jeune au Tagant. Il constitua une véritable dynastie et une confédération de tribus qui porte désormais son nom: "Ehel Sidi Mahmoud" dont le noyau central est constitué de ses contribules Idawal Hadj. Lemrabott disparaît en 1786. l'influence de sa descendance est encore perceptible en Assaba (notamment) au Guidimagha et au Gorgol. Source a)

"Bilad Chenghett" par Khalil Ould Enahoui, Alesco, Tunis, 1981.

11.

Cheikh Sid'Ahmed R'Gueïbi 24-017 / 24-017

Personnage légendaire, père éponyme de la confédération R'Gueybatt pour ses deux branches (Sahel et Legouacen), il aurait vécu au XVe siècle. Sid'Ahmed R'Gueïbi, le troisième du nom est né en 1590 selon Mohamed Salem Ould Abd El Hay, l'Historiologue des R'Gueybatt. Marty sur la foi du chef R'Gueybatt M'hammed (Hame) Ould Khalil confirme qu'il vécut au XVIe siècle. Il serait enterré dans la Saguia El Hamra. Un autre Sid'Ahmed R'Gueïbi homonyme du premier (ascendant ou descendant) serait enterré à M'Haïmid dans le Sud marocain. Source a)

Mohamed Salem Ould Abd El Haye.

b)

Sophie Caratini: "Les R'Gaybett"

c)

Paul Marty: "Tribus de la Haute Mauritanie", Paris, 1921.

d)

Ba Ahmedou Mohamedou, "Contribution à l'histoire des R'Gaybatt".

12.

Fodié Sidi Koïta 24-015 / 24-015

Notable Soninké, marabout de son état, est né à Kaédi à la fin du XIXe siècle. Moughadem du Tidjanisme. Source a)

Diverses informations .

13.

Cheikh El Mehdi 24-045 / 24-045

Erudit remarquable, connu pour sa maîtrise du livre Saint et de ses exèges, Cheikh El Mehdi Ould sidi M'Hammed, de la tribu des Tinouajiw a vécu au milieu du XIXe siècle et au début du XXe. Il est de la famille Ahl Bak de la fraction Idadehes. Son ancêtre Marihi introduisit la voie soufiste Ghadiriya au Soudan. Son fils Fah Ould Sidi El Mehdi sera un des grands contradicteurs de Cheikh Hamahoullah. Cheikh El Mehdi s'est éteint à R'Kiz dans l'Affolé où il a été enterré en 1907. Source a)

Marty Paul: in "Islam et les tribus maures du Sahel et du Soudan", E. Leroux, Paris 1916.


6 14.

Cheikh Tourad 24-041 / 24-041

Cheikh Tourad Ould Abass Al Galgami né en 1306 de l'Hégire soit en 1888 au Hodh Echargui est un chef de voie soufiste. Il était notamment très proche de son cousin Cheikh Saad Bouh Ould cheikh Mohamed Fadel dont il épousa une des filles. Ses adeptes étaient nombreux au Sénégal où il vécut longtemps et où il décède en 1365 de l'Hégire (1945 après J.C). il est enterré à Dakar, face à la Médina de la capitale sénégalaise. Source a)

Khalil Ould Enahoui: "Bilad Chenghett". Op. cité

15.

Cheikh Sid'Ahmed El Kounty 24-037 / 24-037

Cheikh Sid'Ahmed El Kounty dit Cheikh Sid'Ahmed El Bekkaï, fils de Sidi Mohamed ancêtre éponyme de la tribu par référence à son père Doukkali connu sous le nom de Sidi Mohamed El Kounty fils de Sidi Ali. Cheikh Sid'Ahmed El Bekkaï fils d'une jakaniya est né et a vécu en Haute-Mauritanie une grande partie de sa vie. Il a épousé une autre jakaniya (de la fraction des R'Madhine) dont sont issus ses trois fils: 1.

Sidi Mohamed El Kounty As-saghir père des Kounta de l'Ouest mauritanien et du Hodh;

2.

Taleb Boubacar El Hadj, père des Al Hemal de l'Azaouad;

3.

Sidi Amar Cheikh, père des Kounta de l'Est.

Sur la route du pèlerinage, il se fixera à Oualata où il décède en 1504 de l'ère chrétienne (920 de l'Hégire). Sa tombe est devenue un des hauts lieux du pèlerinage saharien. La Ghadiriya dont une branche en référence à ce soufi, réformateur et chef spirituel, est qualifiée de "Bekkaya" depuis que son fils Sidi Amar Cheikh en est devenu le pôle. Source a)

"Les kounta de l'Est", par Paul Marty, Ernest Leroux, Paris.

b)

"Kounta Echarguiyoune", Traduction et annotation de l'ouvrage précédent par l'ambassadeur Mohamed Mahmoud Ould

Weddady et imprimé à damas par imprimerie Zeïd Ibn Thabett en 1984.

16.

Sid'Ahmed Ould Aïda 24-025 / 24-025

Sid'Ahmed Ould Ahmed Ould Sid'Ahmed Ould Aïda, Emir de l'Adrar (1904-1909 puis 1913-1932) est né en 1890. A la mort de son père assassiné à Atar en 1899, sa mère l'envoie à Smara pour étude et protection du Cheikh Melaïnine. Il en revient en 1904 et remplace le prétendant son homonyme de la dynastie de son Grand-oncle Mokhtar Ould Ahmed Ould Aïda. Opposant une résistance farouche à l'occupation française, il est blessé et fait prisonnier en 1911 à Tichitt au Tagant. Il signe avec les français en 1913 un traité de Protectorat. Mais en 1918, le Gouverneur Gaden le convoque à Saint-Louis et le garde prisonnier de fait jusqu'en 1920. La France dénonce le traité de protectorat, l'Adrar devient cercle de droit commun de la colonie de Mauritanie et Sid'Ahmed est rétabli comme Emir mais avec des pouvoirs amoindris. Avec des bonheurs divers, il coexistera avec l'administration française, jusqu'à son départ en exil en mars 1932 et sa mort au combat à Wedyane El Kharoub dans le Ghalamane le 18 de ce même mois de mars. Source a)

Ba Ahmadou Mouhamedou: "L'Adrar dans l'anarchie (1872-1908)".

b)

Pierre Bonte:"Emirat de l'Adrar".

c)

Lt Lowesky "Rezzous sur l’Adrar".


7

Lam Alpha Bocar 24-024 / 24-024

17.

Cadi réputé de Boghé dans les années 40 et 50 du siècle passé. Lam alpha Bocar avant de rendre la justice étendait toujours une épée qu'il retirait du fourneau à l'instar des Califes. La mémoire collective de Boghé garde de lui le souvenir d'un homme juste, décidé, intelligent et probe. Il est enterré à Boghé o`il est décédé à la fin des années 50. Source a)

Ba El Hassen M'Bekou (Ould M'Boukou), ancien Directeur Général de la caisse Nationale de Sécurité

Sociale, ancien maire de Boghé.

18.

Sidi Abdoullah Ould El Hadj Ibrahim 24-026 / 24-026

Sidi Abdoullah Ould El Hadj Ibrahim Ould Abderahmane Al Alawi, dit "Sidi" est né au Tagant (de la fraction Ehel Limam) en 1152 de l'Hégire (1739). Savant émérite d'une connaissance encyclopédique, réformateur. A passé 40 ans de sa vie étudiant chez tous les grands maîtres du savoir "Chenghitti" et marocain de son époque. A été le maître de centaines d'oulémas. Parti en pèlerinage, il séjourna longtemps en Egypte pour apprendre et enseigner. Mort au Tagant en 1233 de l'Hégire (1818 de l'ère chrétienne). Il rencontra lors de son pèlerinage le khedive Mohamed Ali d'Egypte et connut le Sultan marocain Mohamed Ben Abdallah. Source a)

"Al Wassit"" par Ahmed Amine, Ed. El Khanji, Le Caire, 1911.

b)

Mokhtar Ould Hamidoune: "Hayat mauritania, la Géographie".

c)

Rahal Boubrik, "Saint et Société en Islam, la confrérie ouest africaine saharienne Fadiliya" CNRS

éditions, Paris 1999. d)

"Bilad Chenghett" par Khalil Ould Enahoui, Alesco, Tunis, 1981.

19.

Cheikh Sidi Mohamed ben Dmoïss 24-030 / 24-030

Il est le fils de Dmoïss le père éponyme de la fraction dite "Dmoïssatt" (la prtemière qui s'est installée en Mauritanie) de la tribu des Awlad Bousbaa. Une partie de la tribu réside toujours dans le Hawz de Marrakech. Dmoïss, lui même, qui reste une figure légendaire est le fils de Brahim, fils d'Amar, fils d'Ei Sibaa, l'ancêtre éponyme de la tribu. Les clans Dmoïssatt originairement étaient localisés à Nouadhibou et en Inchiri. Source a)

Mokhtar Ould Hamidoune in "Hayatt-mauritania - la Géographie.

20.

Cheikh Mohamed Fadel 24-034 / 24-034

Cheikh Mohamed Fadel Ould Mamine Al Galgami, père notamment de cheikh Melaïnine et de Cheikh Saad Bouh, est né en 1797 au Hodh Echargui (27 shaaban 1211). Commença la récitation du Coran et l'étude de la Sounna à 5 ans. Il s'initia au mysticisme (la voie soufiste) à 7 ans. Il aurait reçu les "Mafatihal oulema" après le décès de Sidi Abdoullah Ould El Hadj Brahim. Il est l'inspirateur de la voie Fadelia que ses 48 fils propageront dans toute la Mauritanie et les zones avoisinantes (Maroc, Soudan, Gambie, Sénégal, etc.). Il décède au Hodh le 10 Moharem 1288 de l'Hégire soit le 2 avril 1871. pôle de la Ghadiriya, il en reçu le ward par son père. Source a)

Marty Paul: in "Etude sur l'Islam maure: Fadiliya", Ernest Leroux, Paris 1916.

b)

Rahal Boubrik, "Saint et Société en Islam, la confrérie ouest africaine saharienne Fadiliya" CNRS

éditions, Paris 1999.

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar


8

21.

Cheikh O. Hamoni 24-036 / 24-036

De son vrai nom Sid'Ahmed Ould Brahim Ould Hamoni des Laghlal de Chinguetti (awlad Ahmed). Il eut comme professeurs deux éminents oulémas de sa tribu Sidi Mohamed Ould Habott et Ahmed Ould El Bechir. Sid'Ahmed dont la renommée en Adrar comme Faghih et mufti a dominé la dernière moitié du XIXe siècle a été baptisé par les siens Cheikh. l est mort à Chinguetti (où il est né) en 1318 de l'hégire ou 1900 de l'ère chrétienne. Source a)

Dahane Ould Dahine Ould Ahmed Mahmoud, ancien ministre des affaires étrangères, arrière petit-fils du

Cheikh.

22.

Abdallahi 42-120 / 42-120 + 42-096

Abdallahi Ould El Hadrami Ould Oubeïd et de Hindou Mint Bedredine Ould Mohamed Sidina Ould Berrou est né à Atar en 1922, de familles de notables politiques (par son père) et de cadis émérites (par sa mère). En même temps que les études traditionnelles de l'époque, il fut élevé à la Medersa franco-arabe d'Atar-Kanawal. A sa sortie, il servit comme commis expéditionnaire puis interprète, notamment à Moudjéria, Akjoujt et Nouakchott. Elu en mai 1959 à l'Assemblée Constituante puis Nationale comme député d'Atar, il conduisit la liste municipale du Parti du Regroupement Mauritanien (PRM) en août 1960 et devient le premier maire élu d'Atar, érigée en commune de plein exercice. Abdallahi a été assassiné dans la nuit du 8 au 9 décembre 1960 et repose au vieux cimetière de Nouakchott. Source a)

Son fils Mohamed, chef de sa fraction smasside.

b)

Mohamed Saïd Ould Hamody, ancien ambassadeur, proche parent.

23.

Abou Bakr Seddigh (571 – 634) 42-084 / 42-084 +42-103

Abdoullahi Ben Ebi Quhafa Othmane Ben Amir Ben Kaab El Theime El Qourachi dit Abou Bakr Seddigh est né 51 avant l’Hégire et décédé en l’an 13 après l’Hégire. Il fut le premier khalife du Prophète Mohamed (PSL) mais aussi le premier adulte à embrasser l’islam. Né à la Mecque, où il a passé sa vie comme l’un des plus éminents chefs quraichitte, Abou Bakr Seddigh jouissait de conditions de vie confortables et possédait une large connaissance de la généalogie arabe, de l’histoire et des politiques des tribus, au point qu’il avait été surnommé (le savant des Qouraich). Il s’était interdit l’alcool depuis la période anti-islamique Abou Bakr. Compagnon du prophète lors d’El Hégire (l’exil) de la Mecque, il entra avec lui dans sa nouvelle ville de Médine le 12 rai I ou 24 septembre 622. Abou Bakr l’allié de première heure du prophète qu’il n’avait plus quitté jusqu’à sa mort a eu à prendre des décisions déterminantes. Son engagement pour l’islam lui avait fait connaître bien de désagréments et lui avait fait dépensé tous ses biens. Il avait participé à toutes les guerres de l’Islam. Après le décès du prophète, il fut élu khalife en l’an 11 de l’Hégire. Il combattit les hérétiques, exigea la zakat, assura la conquête du Cham (Grande Syrie) et quelques parties de l’Irak. Il était connu par sa tolérance, son affection pour les masses, célèbre aussi par son confiance et son courage, le règne de son khalifat a duré deux ans, trois mois et quinze jours. Père de Aïcha, l'épouse bien aimée du Prophète, il est par sa fille Asma, le grand-père de Abdellahi Ibn Zoubeïr ibn Al Awam, premier garçon né à Médine après l’Hégire. Source a)

Khair Dir Ezzarkeli, "El Alam" volume 4

b)

Roger Caratini, "Mahomet", Edition Criterion

c)

Atabbari in "chroniques".

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar


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