ACS rapport annuel 2019

Rapport annuel 2019

En couverture:

La Jamais Contente La voiture électrique en forme de torpille baptisée «La Jamais Contente» a été développée par le pilote automobile et ingénieur belge Camille Jenatzy. En 1899, elle atteindra la vitesse record de 100 km / h, faisant de l’ombre à toutes les autres voitures de l’époque.

Pop.Up Next La présentation de Pop.Up Next fut l’un des temps forts du Salon de l’automobile de Genève en 2018. Ce concept de taxi volant a été développé par Italdesign, en collaboration avec Audi et Airbus. Ce système de drones automobiles est conçu pour circuler au sol et dans les airs des grandes métropoles et doit soulager leurs artères congestionnées.

Sommaire

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Avant-propos 04 Comité de direction

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Rétrospective de l’exercice 06 Technologie en mouvement 08 Portrait 10 Mobilité d’avenir 12 Sport moto 13 Recherche 14 Engagement 16 Sections 18 Politique des transports 22 Sécurité routière 24 GIMS 26 Sport motorisé 28 Développement de produits 30 Oldtimers 32 Systèmes de propulsion 34 Caravaning 36 Faits et chiffres Partenaires et prestations Statistiques 2019

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Page 04 Défis en matière de politique des transports Page 06 Moments forts en 2019 Page 12 Transformation vers une mobilité sans émissions Page 18 Proche des membres du club Page 26 GIMS: une plateforme importante Page 30 Nouvelles approches du développement de produits

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L’ACS – en phase avec le progrès technique L’intérêt de l’ACS pour les derniers développements technologiques ne faiblit pas. Pour notre club, l’ouverture au progrès technique est un facteur clé, afin de pouvoir garantir qu’à l’avenir, tous les besoins en matière de mobilité pourront être assouvis à l’aide de la forme de propulsion la plus adéquate.

Avant-propos

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Défis en matière de politique des transports L’année 2019 a été à la fois captivante et truffée de défis pour l’ACS. En matière de politique des transports surtout, des thèmes décisifs influençant sensiblement l’avenir du trafic individuel motorisé nous ont occupés. L’ACS est l’unique association qui s’engage pour défendre les intérêts des automobilistes à tous les niveaux.

En 2019, nous nous sommes donc penchés sur la mobilité de l’avenir, électromobilité incluse, sur l’acceptation du crédit pour l’achèvement du réseau des routes nationales et pour le programme d’agglomérations, de même que sur la révision totale de la loi sur le CO2 et la thématique des zones 30. Les élections aux Chambres fédérales, qui déterminent l’orientation politique pour les quatre prochaines années, ont également joué un rôle important. Reste maintenant à savoir si les nouveaux parlementaires seront disposés à considérer les thèmes en lien avec le trafic dans l’intérêt de la population dans son ensemble. En la matière, le cadre politique va certainement devenir beaucoup plus exigeant. Au lieu d’une politique climatique entraînant des taxes supplémentaires (et inefficaces), une discussion objective doit désormais être menée sur la nécessité de prendre des mesures et, si oui, à quel niveau. En fin de compte, seules de nouvelles innovations nous permettront de rester mobiles à l’avenir.

L’ACS va donc devoir suivre la politique des transports de plus près encore. Une motivation supplémentaire à défendre l’assurance d’un trafic fluide et le libre choix du moyen de transport. Cet engagement en faveur du trafic individuel motorisé et des intérêts de nos membres est inscrit dans l’ADN de notre club et répond à un besoin particulier.

Thomas Hurter, président central

N’oublions pas qu’une mobilité croissante est le signe d’une économie saine, à laquelle nous devons notre prospérité. La discussion sur le climat ne doit donc pas occulter les autres thèmes importants, tout aussi significatifs pour notre avenir. Notre mobilité globale est un facteur permettant à la Suisse d’être compétitive sur le plan international. Nous ne pouvons pas la mettre en jeu, car des places de travail en dépendent.

Thomas Hurter, président central

Comité de direction

De g. à d.: Julien Broquet, René Desbaillets, Peter Hirn, Thomas Hurter, Ruth Enzler, Beat Studer, Daniel Seiler, Simone Gianini

A l’avenir, l’ACS va devoir suivre la politique des transports de plus près encore. Une motivation supplémentaire à défendre l’assurance d’un trafic fluide et le libre choix du moyen de transport. Cet engagement en faveur du trafic individuel motorisé est inscrit dans l’ADN de notre club.

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Rétrospective de l’exercice

Moments forts en 2019 L’année 2019 a été passionnante et variée pour l’ACS. Des manifestations inoubliables ont marqué la vie du club. L’agenda de la politique des transports a été quant à lui dominé par des défis intéressants, dont certains continueront de nous occuper en partie aussi en 2020.

Nos membres ont été au centre de toutes nos activités. Pour les servir toujours mieux, l’association n’oublie pas de porter un regard vers le futur.

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Assistance

Politique des transports

En 2019 également, les membres ACS ont profité des prestations d’assistance de qualité supérieure de notre partenaire Allianz Global Assistance. Outre le service de dépannage fiable et efficace ainsi que l’assistance pour les voyages, les membres profitent de l’ACS Medical Hotline gratuite ainsi que de conditions d’assurance intéressantes chez Allianz Suisse et CAP.

Pour l’ACS, l’année 2019 a été marquée par trois thèmes principaux sur le front de la politique des transports: la révision de la loi sur le CO 2 , le financement de l’achèvement du réseau des routes nationales ainsi que l’élimination des goulets d’étranglement dans les agglomérations et les zones 30. Sur tous ces thèmes, l’ACS s’est engagé activement pour défendre les intérêts de ses membres. Parallèlement, il a participé à divers groupes de travail nationaux.

Développement de produits Pour que l’ACS soit prêt à affronter l’avenir à long terme, des innovations sont nécessaires. L’Administration centrale collabore intensivement avec les sections et ses partenaires afin de développer, pour ses membres, de nouveaux produits et services permettant d’aborder sereinement l’avenir. Le workshop de trois jours qui s’est tenu à Lucerne en septembre 2019 a notamment permis de générer des idées inédites.

Sport motorisé Depuis toujours, le sport motorisé et l’ACS sont étroitement liés. Le club est généralement de la partie lorsque des manifestations de sport automobile, plus ou moins célèbres mais toujours populaires, ont lieu en Suisse, que ce soit en qualité d’organisateur, de coorganisateur ou de sponsor.

Différentes sections ACS sont également très actives dans ce domaine. Ceci pour le plus grand plaisir de leurs membres et celui des membres d’autres sections.

Sécurité routière Les enfants sont exposés à de multiples dangers, pas seulement sur le chemin de l’école, mais également au moment de traverser la route par exemple. L’ACS est d’avis que les cours d’éducation routière et les exercices sur le terrain sont prioritaires. C’est exactement l’approche suivie par le Merle blanc de l’ACS. Aidés par des instructeurs en éducation routière, les enfants exercent les comportements adéquats dans la circulation routière et acquièrent ainsi durablement les compétences nécessaires.

Camps pour jeunes conducteurs Depuis près de 50 ans, les vacances d’été sont l’occasion d’organiser le camp pour jeunes conducteurs (JUFALA) de l’ACS. Le programme de cet événement traditionnel n’a cependant jamais cessé d’être actualisé et étoffé. Aujourd’hui, les jeunes ont par exemple la possibilité de passer l’examen théorique à la fin du camp. En 2019, les participants ont eu pour la première fois l’occasion de se glisser derrière le volant de véhicules électriques.

Rétrospective de l’exercice

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En phase avec le progrès Nous vivons une époque mouve­ mentée, comme en témoignent les bouleversements technologiques rapides auxquels nous assistons actuellement. Pour l’ACS, ce sont naturellement les progrès en matière d’automobile et de mobilité d’avenir qui s’avèrent particulièrement pertinents. Nos experts s’attachent à suivre l’évolution dans ce domaine pour pouvoir informer nos membres des dernières innovations.

Technologie en mouvement – Portrait

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L’ACS et la technologie en mouvement L’ACS suit de près les innovations technologiques dans le domaine automobile et les analyse avec le concours d’experts reconnus. Le club peut ainsi mettre régulièrement à la disposition de ses membres des informations actuelles sur les nouvelles technologies et tendances, pour leur donner une base leur permettant de se forger leur propre opinion.

Notre époque est marquée par les changements, en particulier de nature technologique. Ces bouleversements sont particulièrement visibles dans le secteur automobile. L’ACS soutient le développement et l’utilisation des nouvelles technologies, qui permettent de réduire toujours plus les émissions des voitures. Rares sont les branches de l’économie à investir autant dans la recherche et le développement de nouveaux systèmes ménageant l’environnement.

Ouverture technologique comme facteur clé Quand il en va des nouvelles technologies, l’ACS est au cœur de l’action. Nous suivons les innovations sur le thème de l’automobile et de la mobilité du futur et les analysons avec le concours d’experts reconnus.

Dans ce contexte, nous accordons une grande importance à l’ouverture envers la technologie et à la diversité de cette dernière. Nous sommes en effet convaincus qu’à l’avenir, nous aurons besoin d’un mélange équilibré de divers modes de propulsion pour répondre à nos besoins de mobilité. Naturellement, nous soutenons aussi l’électromobilité. Le mot magique, dans ce contexte, est la limitation des émissions de CO2, tant au niveau de la fabrication et de l’élimination des véhicules électriques, batteries comprises, que de la production de l’électricité nécessaire à les faire fonctionner. Malheureusement, ces exigences ne sont pas encore satisfaites à l’heure actuelle. De manière générale, nous estimons qu’il est de toute manière indispensable de ne pas négliger le développement et l’encouragement d’autres systèmes de propulsion.

Différentes motorisations au JUFALA L’ouverture technologique se reflète aussi dans le programme du traditionnel camp pour jeunes conducteurs (JUFALA) de l’ACS. Les jeunes participants au

camp auront la possibilité d’effectuer leurs premières expériences au volant de voitures à la pointe de la technologie, sur une aire réservée et sous la surveillance de moniteurs de conduite et d’instructeurs expérimentés. Ils pourront tester des voitures à boîte de vitesses manuelle ou automatique. En 2019, l’ACS leur a donné l’occasion de découvrir différents systèmes de propulsion. Outre les modèles à essence et diesel, les adolescents ont eu pour la première fois l’occasion de conduire des voitures électriques.

Garder vivante la passion automobile La passion pour l’automobile, le plaisir de la conduite et la liberté individuelle dans le choix du moyen de transport sont au centre des activités de l’ACS. Naturellement, ces revendications tiennent aussi compte de l’environnement et de nos ressources. Ce respect exige lui aussi de rester ouvert à l’égard des nouvelles technologies. L’ACS s’engage donc notamment pour le projet «Feuille de route électromobilité 2022», qui réunit près de 50 organisations. L’objectif de cette feuille de route est d’augmenter à 15 % la part des véhicules électriques dans les nouvelles immatriculations de voitures de tourisme d’ici à 2022.

Malgré l’évolution technologique, la passion pour l’automobile doit être préservée. Les conducteurs ne doivent pas avoir mauvaise conscience, indépendamment du type de moteur de leur véhicule. L’ACS continuera de s’engager pour que ce soit possible à l’avenir.

Technologie im Wandel – Struktur

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19 sections indépendantes

Assemblée des délégués*

Comité de direction (CD)

Conférences des présidents

Conférences des directeurs

Administration centrale

*un délégué pour 1 000 membres par section

Organes depuis le 22 juin 2019 Comité de direction

Commission juridique

Président central: – Thomas Hurter, Schaffhouse SH

Président: – Laurent Gilliard, Yverdon-les-Bains VD

Vice-président central: – Julien Broquet, Hauterive NE

Membres: – Gianmarco Balemi, Contra TI – Dr. Caterina Nägeli, Zurich ZH – Bruno Nüssli, Dornach SO – Thomas Stadelmann, Saint-Gall SG

Membres: – René Desbaillets, Satigny GE – Dr. Ruth Enzler, Zollikon ZH – Simone Gianini, Lugano TI – Peter Hirn, Appenzell AI / AR – Daniel Seiler, Bâle BS – Beat Studer, Arth SZ

Administration centrale Secrétaire général: – Fabien Produit, Leytron VS

Commission de circulation nationale Commission de gestion Membres: – Gianmarco Balemi, Contra TI – Xavier de Haller, Lausanne VD – Christian Greif, Muttenz BL – Walter Wobmann, Gretzenbach SO

Membres: – Anton Bächler, Corpataux-Magnedens FR – Alex Gajic, Lucerne LU Suppléants: – Rémy-Pierre de Blonay, Nyon VD – Olivier Hertzeisen, Courroux JU

Technologie en mouvement – Mobilité d’avenir

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Transformation vers une mobilité sans émissions Renata Jungo Brüngger est née et a grandi à Fribourg. Avocate, cette Suissesse est membre du conseil d’administration de Daimler AG et de Mercedes-Benz AG et partage son temps entre Zurich et Stuttgart. Malgré un agenda bien chargé, elle a pris le temps de répondre à quelques questions de l’ACS sur la mobilité du futur.

Madame Jungo Brüngger, vous travaillez pour Daimler depuis 2011 et siégez depuis 2016 au conseil d’administration du groupe automobile. Est-ce une affinité spéciale à la voiture qui vous a conduite, à l’époque, à rejoindre la branche de l’automobile?

J’avoue que la fascination pour les voitures, les techniques novatrices et l’élégance du design n’ont pas été les seules raisons de mon passage à Daimler. Mais l’enthousiasme et l’amour du détail qui marquent depuis plus de 130 ans le travail sur les automobiles de la marque m’ont impressionnée dès le départ. Cette première impression et cette fascination sont restées.

Renata Jungo Brüngger gère l’organisation en matière juridique et de compliance du groupe.

Elle est également responsable de l’ancrage durable d’une culture d’entreprise intègre au sein de Daimler. Développement durable, responsabilité sociale de l’entreprise et protection des données sont d’autres champs thématiques dont elle s’occupe.

La mobilité du futur est un thème qui vous occupe beaucoup en tant que juriste. De votre point de vue, les voitures ont-elles encore une place dans le modèle de la mobilité du futur?

Je suis convaincue qu’il y aura une demande de mobilité individuelle à l’avenir. La voiture est synonyme de confort, de flexibilité et d’indépendance – sans parler du fait que de nombreuses personnes établies dans des régions rurales en dépendent. Et dans les pays hors d’Europe, posséder son propre véhicule reste un rêve que beaucoup tentent de réaliser. Mais dans une perspective d’avenir, il est important que la mobilité individuelle soit durable.

Dans le cadre du débat sur le climat, les véhicules électriques sont de plus en plus considérés comme la solution miracle. Tout doit être électrifié.

Qu’en pensez-vous? Une mobilité purement électrique est-elle la solution?

Chez Daimler, nous travaillons très intensément au passage à une mobilité sans émissions. Avec notre «Ambition 2039», nous visons un nouveau parc de voitures de tourisme neutre en matière de CO2 d’ici à 2039.

C’est pratiquement après-demain si l’on pense aux cycles de développement des produits dans notre industrie. L’électromobilité va jouer un rôle essentiel dans ce contexte. Mais aujourd’hui, personne ne peut dire avec une certitude absolue quel éventail de types de propulsions couvrira au mieux les besoins des clients dans 20 ans. C’est pourquoi nous restons volontairement ouverts à toutes les technologies. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de répondre de manière flexible aux souhaits individuels et aux progrès techniques.

La Suisse doit être neutre en matière d’émissions de CO2 d’ici à 2050 au plus tard. Quelle est votre vision de notre mobilité en 2050? Roulerons-nous tous dans des voitures autonomes d’ici là?

Où est la boule de cristal? (elle rit) Blague à part, notre mobilité va certainement être nettement plus interconnectée ces prochaines années et décennies. Nos véhicules communiqueront encore davantage entre eux et avec leur environnement. Je suis convaincue que le confort et la sécurité vont augmenter. Les systèmes d’assistance vont également soulager les conducteurs.

Reste à savoir si cela rendra le trafic individuel autonome. Pour moi, la caractéristique essentielle de la mobilité du futur est un aspect durable envisagé sous un angle global. Elle va de la conduite sans émissions à la gestion responsable des données en passant par le respect des droits humains dans les chaînes de livraison. Un défi réel, que nous tentons d’ores et déjà de relever!

Technologie en mouvement – Sport moto

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Evolution technologique – le grand défi L’ACS est fier que son ambassadeur, Tom Lüthi, ait terminé le championnat Moto2 2019 à la troisième place. L’univers des courses de moto n’est pas épargné par les bouleversements technologiques. Grâce à Tom Lüthi, notre club en est un témoin direct. Il est ainsi parfaitement informé des événements dans ce domaine, comme le montre l’interview suivante.

Tom Lüthi est ambassadeur ACS depuis 2018.

Tom Lüthi, félicitations pour votre troisième place au championnat du monde Moto2 en 2019! Comment avez-vous vécu votre retour en classe Moto2?

Merci. Oui, 2019 n’a pas été une mauvaise année. Nous avons très bien travaillé en équipe. J’ai été en forme toute la saison. Nous avons pu rester constamment dans le haut du classement, mis à part un revers en milieu de saison en raison de problèmes avec les nouveaux pneus. Personnellement, ce fut un défi de me réhabituer au circuit Moto2 après une année en MotoGP. Mais le fait que la classe 2019 a été entièrement dotée d’une technologie nouvelle m’a beaucoup aidé. Ce fut en quelque sorte un pas vers la nouveauté. C’était plus simple que d’avoir à revenir à «l’ancienne» classe Moto2 de 2017.

Quels sont les changements technologiques intervenus en classe Moto2? Avez-vous pu profiter de vos expériences en MotoGP? La classe Moto2 a été presque entièrement réorganisée. Puisque nous utilisons des moteurs Triumph de 765 cm3 depuis 2019 et non plus des moteurs Honda de 600 cm3, il a fallu adapter aussi toute la technique autour du moteur ainsi que le châssis. Les machines Triumph ont environ 140 CV et bien davantage d’élec-

tronique que les anciens modèles Moto2. Ce n’est de loin pas comparable avec la situation en MotoGP, mais j’ai pu largement profiter des expériences faites en MotoGP avec l’électronique et les différents paramétrages. Cette petite avance s’est évaporée plus tard après les premiers tests et week-ends de compétition, les autres équipes travaillant aussi avec la nouvelle technologie .

En sport moto, les bouleversements technologiques sont omniprésents. Quels défis représentent-ils pour vous et votre équipe?

Je dirais que le changement technologique est l’un des plus grands défis à relever, puisqu’il nous oblige à nous adapter sans cesse à de nouvelles conditions. Nouvelles pièces sur la moto, pneus différents, nouvelles directives et conditions toujours renouvelées sur le circuit – asphalte neuf, conditions météorologiques imprévisibles, etc. Nous ne sommes pas seulement confrontés à ces changements d’une année à l’autre, mais surtout aussi d’un week-end de compétition à l’autre. C’est pourquoi il est important d’être entouré d’une équipe stable, afin de pouvoir relever ces défis et travailler à trouver de nouvelles solutions ensemble.

Les expériences du sport de compétition servent aussi aux fabricants de motos à apporter des améliorations à leurs modèles de série. A votre avis, quelles nouvelles formes de moteurs vont s’imposer à l’avenir?

Quand le sport de compétition permet des avancées techniques, elles se retrouvent généralement aussi dans les productions de série des fabricants, c’est vrai.

Cela signifie que sur les circuits, nous testons beaucoup d’innovations encore en phase de développement.

C’est aussi le cas des formes de motorisation, comme on le voit depuis peu en MotoE. Les moteurs électriques font partie du championnat depuis 2019 et on voit que la technique n’est pas encore arrivée à maturité, mais que sa présence en compétition contribue à faire avancer son développement. Il est toutefois difficile de dire où va nous mener ce voyage. Il y aura certainement des moteurs alternatifs. L’avenir nous dira s’ils seront électriques ou entièrement inédits.

Technologie en mouvement – Recherche

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L’ouverture technologique comme objectif majeur Lino Guzzella est depuis 1999 professeur ordinaire de thermotronique à l’EPF de Zurich, dont il fut le président de janvier 2015 à décembre 2018.

Son groupe de recherche se concentre sur de nouvelles approches en dynamique des systèmes et dans la régulation des systèmes de conversion d’énergie.

Monsieur Guzzella, vous êtes à la tête de l’institut pour les systèmes dynamiques et la technique de régulation. Vos travaux de recherche sont notamment axés sur la réduction de la consommation et des émissions de substances polluantes des systèmes de propulsion.

Sur quoi travaillez-vous en ce moment?

Nous nous intéressons à divers aspects des moteurs à combustion, comme la réduction de la consommation de carburant ou des émissions d’oxyde d’azote des moteurs diesel. Dans ce domaine, la technologie permet déjà de construire des moteurs diesel émettant six fois moins d’azote que ce que la norme Euro 6 actuellement en vigueur ne prescrit, et ceci en exploitation réelle.

Le professeur Lino Guzzella est né le 13 octobre 1957 à Zurich. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur sur machines à l’EPFZ en 1986. Il a ensuite travaillé pour l’entreprise Sulzer, dans le domaine de la recherche, avant de prendre la direction du développement du département de mécatronique de l’entreprise Hilti. Il a été nommé professeur assistant au département de construction de machines et de technique des procédés à l’EPFZ en 1993. Durant sa carrière, il a été récompensé par plusieurs prix internationaux et a publié plus d’une centaine d’articles spécialisés ainsi que deux ouvrages.

Nous travaillons également sur des systèmes de propulsion alternatifs comme les piles à combustible, les moteurs à gaz naturel et hybrides et les carburants synthétiques. Ces derniers temps, l’intérêt pour les piles à combustible s’est à nouveau fortement accru. Le gaz naturel est surtout d’actualité pour les grands moteurs, comme ceux des camions ou des bateaux, difficiles à électrifier.

Nos recherches portent aussi sur le domaine des carburants synthétiques, sur les modèles «power to gas» et «power to liquid». Il s’agit de systèmes dans lesquels de l’électricité produite sans émissions de CO2 sert d’abord à produire de l’hydrogène puis du méthane ou du méthanol.

Dans le cadre de la révision de la loi sur le CO2, on évoque une interdiction des moteurs à combustion en Suisse. Qu’en pensez-vous?

L’objectif est d’émettre moins de CO2 et il doit être réalisé de manière aussi efficace que possible sur le plan économique. L’interdiction par l’Etat de certains types de moteurs ne permettra pas d’y arriver. Elle provoquerait d’une part un renchérissement important de la mobilité et, d’autre part, constituerait une intervention massive dans les activités économiques. En outre, une interdiction ralentirait ou même empêcherait le développement de nouvelles technologies. La Suisse laisserait passer une chance de jouer ses cartes dans ce domaine à l’échelle internationale. Selon moi, au lieu d’interdire des technologies, il faut plutôt créer des conditions et un cadre permettant de développer de nouvelles approches ainsi que des innovations réellement efficaces.

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1 Le professeur Lino Guzzella en discussion avec son équipe de chercheurs.

A votre avis, existe-t-il une technologie en mesure de remplacer les moteurs à combustion à l’avenir en matière d’efficacité, d’autonomie, etc.?

Les moteurs à combustion sont pratiquement arrivés au maximum de leur potentiel technique en ce qui concerne leur degré d’efficacité. Ils vont néanmoins continuer longtemps à jouer un rôle.

En complément, différentes technologies serviront à différentes utilisations. Les voitures électriques équipées de batteries conviennent aux trajets courts à moyens, celles équipées de piles à hydrogène permettront de parcourir de longues distances. Par rapport aux batteries, les piles à hydrogène ont l’avantage de stocker davantage d’énergie pour le même poids et, surtout, d’être à nouveau rechargées rapidement, comme lorsqu’on fait le plein d’essence. Les moteurs au gaz naturel, qui émettent peu de CO2, sont aussi très efficaces. Mais l’essentiel, dans ces réflexions, est de ne pas perdre la vue d’ensemble. Les véhicules électriques dont les batteries sont chargées avec du courant produit dans des centrales à charbon émettent plus de CO2 que les moteurs à combustion sur une distance égale.

La Suisse doit être neutre en matière d’émissions de CO2 d’ici à 2050 au plus tard. Selon vous, à quoi va ressembler notre mobilité? Les voitures ontelles encore une place dans le modèle de la mobilité du futur?

Il est pratiquement impossible de faire des prévisions à 30 ans en matière de technologie. Si nous pensons aux

trente dernières années, qui aurait pu imaginer alors que nous aurions internet et des smartphones? Des technologies dont on ne peut plus imaginer se passer!

C’est pourquoi il est si important d’être ouverts à la technologie.

Je ne peux pas m’imaginer la mobilité sans voitures. Mais une chose est sûre: elle va devenir plus chère. Nous nous sommes habitués, ces dernières années, à ce qu’elle devienne toujours meilleur marché.

La tendance était: plus, plus loin et surtout moins cher.

Les voitures actuelles sont bien meilleures qu’avant, et coûtent moins cher. Si nous voulons prendre les changements climatiques au sérieux, nous devons tenir compte des émissions de CO2 dans l’atmosphère, et cela a un prix.

Pour terminer, j’aimerais encore indiquer que la part de la Suisse aux émissions mondiales de CO2 n’est que de 0,3 %. La quantité d’énergie totale consommée en Suisse annuellement ne représente qu’à peine un quart de ce que la Chine a consommé en plus en énergies fossiles en 2018. Tous ces exemples montrent que notre marge de manœuvre est limitée. Le plus grand levier contre le changement climatique dont nous disposons sont la recherche et le développement de systèmes et processus ménageant la planète. Une machine plus efficace permet non seulement à la Suisse d’économiser de l’énergie, mais a aussi un effet planétaire. Il faut donc encourager et soutenir les efforts des chercheurs dans la mesure du possible.

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La vie du club aux mille facettes Les membres sont au cœur des activités de l’ACS. C’est pourquoi la vie du club se veut aussi active que possible, avec une palette d’activités variées, qu’il s’agisse d’événements consacrés aux voitures classiques ou au sport motorisé, d’excursions et plus encore. Une autre priorité du club est son engagement dans les domaines de la politique des transports et de la sécurité routière.

Engagement – Sections

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Proche des membres du club Les 19 sections ACS sont autant de piliers qui soutiennent le club. Avec leurs activités variées et leur engagement sans faille, elles ancrent notre club au sein de la population suisse et le rendent à la fois accessible et visible pour les membres de ses régions respectives. Et c’est justement dans cet ancrage local que réside la force de l’ACS.

Section Glaris

Section des deux Bâle

La formule 1 au plus près L’un des moments forts pour notre section fut le voyage organisé le 8 septembre au Grand Prix de formule 1 à Monza. 50 membres de la section ont saisi cette occasion de prendre le pouls de la compétition et d’assister en direct à une course. Une journée parfaitement réussie et une expérience inoubliable.

Premier «Forum des transports» de l’ACS Le premier «Forum des transports» de l’ACS section des deux Bâle s’est tenu le 4 septembre 2019 au château de Bottmingen. Le brillant exposé du directeur de l’OFROU Jürg Röthlisberger a passionné les 80 invités de l’économie, de la politique et des médias.

Willi Leuzinger, président

Christian Greif, directeur

Section Liechtenstein

Trackday sur le Salzburgring En octobre, plus de 70 membres de la section ont participé au Trackday sur le Salzburgring. Ils ont d’abord parcouru le circuit encadrés par des instructeurs expérimentés, puis ont pu s’adonner seuls au plaisir de la conduite sur la piste de 4,2 kilomètres. Le bistrot-café aménagé près des stands, où Allianz Suisse était aussi représentée, a permis aux participants d’échanger leurs expériences.

Heinz Felder, président

Section Tessin

Les moments forts 2019 En 2019, nos activités se sont orientées sur la sécurité routière et la formation, avec l’ouverture de la nouvelle autoécole dans nos bureaux de Lugano, sur le soutien des sports automobiles, avec la participation au Rallye du Tessin, et sur la promotion d’événements comme le rassemblement de voitures d’avant-guerre Cyclecars et Grand Sport.

Gianmarco Balemi, directeur

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Section Les Rangiers

Engagement politique En 2019, nous nous sommes engagés au sein du comité d’initiative populaire «JU trop cher, le Jura à côté de la plaque!» afin de combattre le prix injustifié des plaques d’immatriculation. Le comité d’initiative dont l’ACS est membre devait récolter 2 000 signatures en une année. Résultat: plus de 8 000 signatures en moins de 3 mois!

animation «Photobooth». Les visiteurs garderont un superbe souvenir de notre stand.

Catherine Locca, secrétaire générale

Section Fribourg

Grande présence durant toute l’année En 2019 les activités ont été très variées: du stand lors de l’OTM à l’assemblée générale en Laure Hertzeisen, directrice mai dans les locaux du garage R. Nicoli, à la présence lors de la 4e édition de l’exposition Swiss Automotive Show à Section Grisons Forum Fribourg, jusqu’à la mise en Une palette d’offres consultation de la nouvelle loi cantonale bariolées sur l’imposition des véhicules.

En 2019 également, André von der Weid, membre du comité la section Grisons a proposé à ses Section Valais membres, outre Revenir aux l’assemblée générale, une belle palette sources du club d’offres sur le thème de l’automobile.

En 2019, l’ACS Parmi ces temps forts, on citera l’ACS Valais a mis en Kart Cup, l’ACS Giro jusqu’à Bologne, la avant la passion de Friday Cup à l’Anneau du Rhin et le e l’automobile. Ainsi, Moonwalk Trophy, dont c’était la 20 édition. la section a offert «du récréatif et du Flavia Buchli, directrice spectaculaire», en s’associant à différents événements comme le Meeting Oldtimer Valais ou le Rallye international du Valais.

Section Genève En plus, une sortie inoubliable sur le Week-end fantastique au circuit de Bresse a été organisée.

Johann Fumeaux, président SUPERCROSS à Palexpo!

Avec l’agence générale Jacques Raemy de l’Allianz Petit-Lancy, nous avons animé un stand lors du SUPERCROSS les 6 et 7 décembre 2019 à Palexpo! Plus de 400 personnes se sont laissées immortaliser dans la peau d’un pilote grâce à notre

Engagement – Sections

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fort furent assurément l’apéritif mati­20e Slalom nal à l’occasion de la course de côte automobile de d’Oberhallau ainsi que la visite de l’«AutoFrauenfeld bau Erlebniswelt» à Romanshorn.

Andreas Berner, président Fin avril, l’ACS Thurgovie invitait les fans de sport e Section Berne motorisé au 20 Slalom automobile de Cours de conduite à Frauenfeld. Un anniversaire réjouissant discrétion et un plein succès! L’autre temps fort de En 2019, la section l’année a eu lieu à la mi-novembre, avec bernoise a proposé le podium sur le thème «Automobile et un cours de autonome, complexe et controversé», qui conduite sportive à a réuni 160 invités.

Christof Papadopoulos, directeur Interlaken, un entraînement de conduite à Dijon, un cours de licence à Hockenheim et un entraînement de conduite hivernal Section Zurich à Saanen, de quoi satisfaire tous les Voitures amphibies goûts. Un stand commun de l’ACS et sur le lac de Zurich d’Allianz Suisse présent lors de trois Pendant les trois salons a permis de présenter les avanjours des fêtes de tages de ce partenariat au public.

Thomas Nyffenegger, directeur Zurich 2019, la section zurichoise de l’ACS a présenté des voitures amphiSection Saint-Gall-Appenzell bies au public et a proposé des tours de Assemblée génédémonstration. Sans autorisation spérale à la mine ciale, les véhicules amphibies ne sont L’année 2019 a été pas autorisés sur les cours d’eau helvémarquée par la 115e tiques. Ils n’en ont que plus fasciné le assemblée génépublic.

Lorenz Knecht, directeur rale de la section organisée à la mine de Gonzen, près de Sargans. Le lieu choisi a éveillé la Section Schaffhouse curiosité d’un grand nombre de membres, Manifestations venus assister enthousiastes à la visite traditionnelles organisée. Alors que leur présence en La vie de notre club nombre était impressionnante, les est marquée par thèmes abordés se sont révélés aussi des événements actuels qu’importants. traditionnels: l’as- Oskar Gabler, directeur semblée générale, la soirée des hommes et l’événement pour les femmes. Ce programme est régulièrement complété par des excursions. En 2019, les temps Section Thurgovie

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Ferrari ACS sur les pistes de Verbier et Activités dans tous participation de 3 membres du comité au les secteurs Rallye international du Valais.

En 2019, l’ACS Vaud Carole Perinetti, secrétaire générale a soutenu le sport automobile (Slalom de Bière, voiture Section Centre ACS et Ari Vatanen au Rallye du Chablais), Les vraies les voitures d’exception (concours d’Eléémotions du sport gance et Swiss Classic British Car Meemotorisé ting), a organisé une sortie sur circuit et L’année 2019 était a défendu les automobilistes sur le placée sous le terrain de la politique des transports. signe du sport Rémy-Pierre de Blonay, secrétaire général adjoint motorisé, à l’encontre duquel les oppositions sont heureusement encore faibles.

L’essor des solutions électriques va-t-il Section Schwytz-Uri se produire? Il semblerait plutôt que le De la variété dans sport motorisé vive toujours des vérila vie du club tables émotions qu’il suscite. Lors d’évéLe cours de nements mettant en scène des oldtimers, conduite sportive à l’enthousiasme marqué pour ces témoins l’Anneau du Rhin culturels plus que centenaires est en tout est un rendez-vous cas bien perceptible. traditionnel, suivi en 2019 par l’assemThomas Kohler, directeur blée générale au très glamour Waldstätterhof. Un stage de golf et des grillades sur le Klausenpass ont également émaillé Section Lucerne, Obwald et Nidwald l’année écoulée. Celle-ci s’est terminée 111e anniversaire en beauté par un after-work chez Foitek, de l’ACS avec un délicieux apéritif et les derniers LU/OW/NW modèles de Ferrari et Maserati.

Alors que l’été Adrian Müller, directeur touchait à sa fin, notre section a célébré sur le Bürgen­ stock son anniversaire en compagnie Section Neuchâtel Promotion du sport de 111 membres, parmi lesquels le président central de l’ACS, le conseiller automobile Voilà notre palette national Thomas Hurter. L’ambiance était des activités spor- excellente et les discussions animées.

Le spectacle du comédien Andreas Thiel tives en 2019: est venu ajouter une touche d’humour à présence de notre cet anniversaire réussi. président et de sa Ferrari sur le stand ACS au GIMS, stages en formule Renault Marcel Omlin, président et de conduite sur neige, cours de perfectionnement sur route, présence de la Section Vaud

Engagement – Politique des transports

Les actions politiques de l’ACS L’engagement intense de l’ACS et de ses 19 sections fait du club l’un des partenaires les plus solides et les plus appréciés dans le domaine de la politique suisse des transports. Non seulement l’ACS participe à forger la politique des transports nationale, régionale et locale, mais il œuvre aussi activement au sein de divers groupes de travail nationaux.

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L’ACS va continuer à s’engager pour éviter que des systèmes de motorisation ou des formes d’énergie ne soient privilégiés au détriment d’autres.

Révision totale de la loi sur le CO2 La révision totale de la loi sur le CO2 et la question de savoir à quoi ressemblera la mobilité de l’avenir ont été les thèmes les plus marquants et les plus discutés de la politique des transports en 2019.

Il n’en ira pas différemment en 2020. En raison de la nouvelle composition du Conseil national, la révision de la loi fera l’objet de discussions encore plus vives que par le passé. Ce projet influence sensiblement le trafic motorisé individuel, avant tout en raison de la taxe exigée sur le CO2 et prélevée sur les carburants fossiles, qui entraînera une hausse massive du prix de l’essence et du diesel. Au lieu de miser sur la motivation, des taxes élevées sont exigées. Avec «routesuisse», l’ACS va continuer de s’engager pour qu’un plafond soit prévu pour la hausse du prix de l’essence et du diesel dans la loi révisée. De même, nous allons aussi continuer à nous battre pour une augmentation supportable, tant pour la population que pour l’économie. onsolidation du réseau routier national pour diminuer les C bouchons Durant la session de printemps 2019, le Conseil national a adopté les crédits d’engagement pour le développement et l’achèvement du réseau des routes nationales. Il a parallèlement donné son feu vert au financement du programme de développement des agglomérations urbaines. Cette mesure ouvre la voie à l’élimination urgente de goulets d’étranglement. La situation en matière d’embouteillages autour des grandes villes devrait sensiblement s’améliorer. Jusqu’en 2030, 13,5 milliards de francs seront investis dans le réseau routier suisse.

La priorité sera placée sur le développement permettant de réaliser des projets urgents et déjà bien avancés, ceci dans toutes les régions du pays. Avec les associations partenaires réunies au sein de «routesuisse», l’ACS a effectué son travail de lobbyisme en amont des débats, effort qui s’est révélé payant. L’ACS va poursuivre son engagement pour que les projets de construction routiers soient réalisés dans les temps.

Contre les zones 30 sur les principaux axes routiers L’ACS ne s’oppose pas en soi à une limitation de vitesse à 30 km/h, mais estime que cette mesure doit être réservée à la modération du trafic dans les quartiers d’habitation. Sur les principaux axes routiers, qui doivent rester performants en leur qualité de routes de première importance, l’ACS s’oppose strictement à une telle limitation. En sachant que le trafic augmente, il est nécessaire que sa fluidité soit assurée dans les villes et les communes. L’initiative parlementaire «Ne pas entraver la fluidité du trafic sur les grands axes routiers» du conseiller national Gregor Rutz avait pour objectif de modifier la loi fédérale de sorte que la vitesse générale de 50 km/h s’applique à l’intérieur des localités sur les grands axes routiers et qu’il ne puisse être dérogé à ce principe que pour des raisons de sécurité, mais en tous les cas pas pour des raisons de protection contre le bruit. Ceci aurait permis de mettre un terme à l’introduction arbitraire de limitations à 30 km/h sur les axes routiers principaux. Après un travail de lobbyisme intensif des membres de «routesuisse» et de l’ACS, le Conseil national a donné suite à l’initiative. Malheureusement, malgré l’engagement des associations routières avant les débats, le projet a été rejeté par le Conseil des Etats.

Groupes de travail sur la politique des transports nationale En matière de politique des transports, l’ACS s’est montré très actif au sein de différents groupes de travail nationaux. La question de la forme que prendra la mobilité à l’avenir va continuer de nous occuper, mais ouvrira également des portes intéressantes. La collaboration dans le cadre des groupes de travail avec des partenaires solides comme l’Office fédéral des routes OFROU, l’Office fédéral de l’énergie OFEN, «routesuisse» et d’autres associations du domaine des transports donne à l’engagement du club en la matière un poids encore plus conséquent.

Engagement – Sécurité routière

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Les écoles au goût du jour Dans les écoles suisses, l’enseignement a beaucoup évolué ces dernières années. Cette mutation a réellement pris forme avec l’adoption, par le peuple suisse, de l’harmonisation du système scolaire (HarmoS) en 2006. La dernière étape de ce processus fut l’introduction du plan d’études 21 en 2019, qui est le premier plan commun aux cantons alémaniques et bilingues de Suisse. Les cours d’éducation routière pour les élèves seront aussi influencés par ces nouveautés à l’avenir.

Orientation sur les compétences Acquérir des connaissances et savoir les utiliser: voilà ce que le nouveau plan d’études entend par «Orientation sur les compétences». Alors que jusqu’à maintenant, l’enseignement se focalisait sur la transmission du savoir, il doit désormais comprendre de nombreuses phases d’activité et intégrer différentes méthodes. Les élèves acquièrent le savoir avec le soutien des enseignants et l’utilisent ensuite dans la phase pratique du cours. L’ACS joue ici un rôle actif important en adaptant et en développant ses leçons et ses modules d’apprentissage en fonction des nouvelles exigences.

Les modules d’apprentissage du Merle blanc de l’ACS sont désormais compatibles avec ces nouvelles formes d’apprentissage. Ils ont été développés spécialement pour les enseignants qui souhaitent intégrer le thème de la sécurité routière de manière passionnante et originale à leurs cours. Pour les élèves du 3e cycle (9e à 11e année HarmoS, avant 7e à 9e année), il existe par exemple un module que l’enseignant peut utiliser en physique ou en mathématiques pour traiter des distances de freinage. Lors de sa visite, l’instructeur d’éducation routière peut alors tirer parti des connaissances déjà acquises et inviter les élèves à réfléchir à cette thématique.

Numérisation De nombreuses salles de classe sont déjà équipées de places de travail numériques, de tablettes mobiles ou d’écrans interactifs. Ces outils sont indispensables pour pouvoir intégrer à l’enseignement les nouveaux médias. Les filles et les garçons qui vont aujourd’hui à l’école appartiennent à la génération Z. Ils ont l’habitude de se servir d’ordinateurs, tablettes et smartphones et ne les utilisent pas que pour communiquer avec leurs amis. Ils se servent des nouveaux médias aussi en classe, pour effectuer des recherches, des exercices en ligne ou présenter leurs travaux individuels (exposés, par exemple), qu’ils complètent de photos et de vidéos, ce qui permet de les rendre bien plus intéressants.

Enseignement exploratoire L’ACS en est convaincu: l’éducation routière et les exercices sur le terrain sont prioritaires. Car les dangers attendent les enfants sur le chemin de l’école, au moment de traverser la chaussée, lorsqu’ils se rendent à l’entraînement sportif, ou alors un peu plus grands, en tant que passagers en voiture. Ici, même le smartphone ne peut pas se charger efficacement de leur protection. Les expériences vécues et l’apprentissage d’un comportement correct avec l’instructeur d’éducation routière sont élémentaires. Ces aspects reposent sur les connaissances déjà acquises en classe par les élèves. L’instructeur pose les questions délicates auxquelles il ne se contente pas de répondre, puisqu’il en fait aussi la démonstration. Par exemple: «Quand est-ce

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1 Les modules d’apprentissage du Merle blanc de l’ACS sont utilisés de façon ludique sur des tablettes.

2 Les élèves s’entraînent à se comporter correctement dans la circulation routière avec l’aide de l’instructeur d’éducation routière.

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qu’un enfant a le droit de traverser la route?» La réponse est simple: «Quand la voiture qui s’approche s’est arrêtée.» Mais comment de jeunes élèves saventils qu’une voiture est totalement à l’arrêt? Le constater n’est pas une tâche facile pour un enfant. Avec l’instructeur et le véhicule du Merle blanc de l’ACS, les élèves ont l’occasion d’exercer à plusieurs reprises ce genre de situation. Ils se rendent compte du moment où une voiture est à l’arrêt et apprennent à traverser correctement. La leçon du Merle blanc de l’ACS est structurée de manière à laisser suffisamment de temps aux enfants pour acquérir les compétences essentielles avec l’aide de l’instructeur d’éducation routière.

Le plaisir d’apprendre L’ACS estime important que les élèves de tous les âges aient du plaisir à suivre les cours d’éducation routière. C’est pourquoi il tient à proposer des contenus actuels, en phase avec l’évolution technique. Avec les instructeurs d’éducation routière de la police, ce souci nous permet d’aménager les cours de manière durable et vivante.

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Engagement – GIMS

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GIMS: une plateforme importante Le Salon international de l’automobile de Genève est une plateforme importante pour l’ACS. Outre sa présence sur place, il lui permet en effet de rencontrer ses partenaires et ses membres. En 2019, l’intérêt suscité par la manifestation fut important.

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Que ce soit lors des journées réservées à la presse ou celles destinées au grand public, le stand moderne de l’ACS au 89e Salon international de l’automobile de Genève GIMS (Geneva International Motor Show) , habillé aux couleurs du club, s’est révélé être un point de rencontre apprécié des représentants des partenaires et des membres. Pour la première fois, l’ACS avait engagé des promotrices et promoteurs pour son stand. Habillés de combinaisons de course jaune et noir, ils ne sont pas passés inaperçus et ont engagé de nombreux contacts avec le public. L’ACS a été à maintes reprises félicité pour la conception et la présentation de son stand ainsi que pour son accueil.

Mais le voyage jusqu’à Genève valait aussi la peine pour d’autres raisons. Même si quelques grands fabricants comme Opel, Ford ou Hyundai brillaient par leur absence, le GIMS a permis de constater que les salons automobiles ne sont pas à bout de souffle! En effet, Palexpo abritait pas moins de 180 exposants de 30 pays. Près de 900 modèles de voitures et plus d’une centaine de nouveautés des secteurs de la technologie, du design, de la sécurité et du confort attendaient les visiteurs.

Ces derniers ont ainsi pu se faire une idée de l’importance des bouleversements qui secouent la branche de l’automobile. Jamais auparavant tradition,

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1 Les promoteurs de l’ACS dans leur nouvelle tenue.

2 Près de 180 exposants présentaient leurs nouveautés au GIMS 2019.

passion et innovation ne s’étaient mêlées à tant d’idées futuristes, au point de former un mélange riche et passionnant. Grâce à l’assouplissement du règlement du salon, de nouveaux acteurs de tous les domaines de la mobilité ont en outre pu se présenter à la presse mondiale et au public. Des thèmes captivants tels que l’électrification et la mobilité en réseau, la conduite automatique, les paquets de services numériques et la mobilité en tant que service étaient omniprésents à Genève. Le directeur général sur le départ, André Hefti, n’a pas manqué de souligner l’objectif de la direction du GIMS, à savoir présenter l’exposition de manière moderne et tournée vers l’avenir, sans pour autant perdre de vue son histoire pratiquement centenaire.

Le Salon international de l’automobile de Genève fait partie des cinq plus grands salons automobiles du monde. Et il est le seul d’Europe à être organisé chaque année. Comparé à d’autres grands salons européens, comme l’IAA à Francfort et le Mondial de l’automobile à Paris, on est en droit de lui prédire un avenir brillant.

Cette perspective prometteuse est due d’une part à la date de l’exposition, au début du mois de mars, et d’autre part au fait qu’il a lieu sur terrain neutre. Alors que les fabricants français dominent l’exposition de la

Le GIMS compte consolider encore sa position parmi les 5 salons automobiles incontournables du monde.

porte de Versailles et les constructeurs allemands le salon de Francfort, on dénote une certaine égalité de traitement et un bon équilibre à Genève. Pour des raisons de place, le gigantisme des autres salons n’a pas non plus droit de cité au bout du lac Léman. Cette modestie semble s’avérer payante. Alors que Paris et Francfort alternent d’une année à l’autre sans parvenir à occuper entièrement leurs immenses halles, le GIMS a pu se réjouir d’une occupation de premier ordre en 2019 également.

Engagement – Sport motorisé

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Evénements nationaux – proximité avec le public Les événements nationaux de sport motorisé continuent d’attirer un public nombreux. En 2019 également, des milliers de spectateurs se sont réunis le long des circuits de course pour encourager leurs héros de l’asphalte.

La course de côte du Gurnigel célébrait son anniversaire.

Quel contraste avec les courses de formule 1 traditionnelles, qui voient l’intérêt du public diminuer, tant sur place qu’à la télévision! Ces événements sont devenus trop monotones. Les vainqueurs conduisent une Mercedes AMG argentée, une Ferrari rouge ou une Honda Red Bull bleu foncé. Et les vainqueurs de la saison 2019 s’appelaient toujours Lewis Hamilton (11 fois), Valtteri Bottas (4 fois), Max Verstappen (3 fois), Charles Leclerc (2 fois) et Sebastian Vettel (1 fois). Il est devenu très rare qu’une course reste passionnante jusqu’à la fin. Au classement général de Coupe du monde 2019, le palmarès, tant du côté des pilotes (Hamilton pour la sixième fois) que de celui des équipes (MercedesAMG), était décidé avant la finale de la saison du 1er décembre à Abu Dhabi. En 2021, des changements profonds auront lieu du point de vue sportif, technique et financier.

Aujourd’hui déjà, de nombreux experts se demandent toutefois s’ils permettront effectivement de ramener le suspense dans la course et la lutte pour le titre.

La formule E, hôte dans la capitale helvétique pour la première fois le 22 juin 2019, attire un public de plus en plus nombreux et intéresse la télévision.

Malgré tout, l’étincelle décisive ne s’est pas encore produite et n’a pas allumé la flamme des amateurs de sport automobile. Même si les courses se déroulent en plein centre-ville, les circuits sont généralement difficiles à voir et à suivre pour les spectateurs. La compétition de voitures électriques la plus réputée au monde n’en est encore qu’à ses débuts dans bien des domaines. La présence des grands constructeurs comme BMW, Mercedes-Benz, Porsche, Audi, Jaguar ou Nissan donne au moins une certaine pertinence à cette série. Mais il est dommage que les bolides de formule E ne puissent pas revenir sur sol suisse, du moins pour la saison du championnat du monde 2019 / 2020. Tant la première course

à Zurich (2018) que la deuxième à Berne ont suscité un intérêt marqué du public, et ont réuni dans les deux cas plus de 100 000 spectateurs.

Les manifestations nationales auxquelles les sections ACS participent activement n’ont en tout cas pas de problème à éveiller l’intérêt des spectateurs. Elles permettent en effet aux fans de vivre de près un sport automobile resté en phase avec la réalité. Outre les courses passionnantes de Reitnau et de Frauenfeld, la course de côte du Gurnigel a particulièrement marqué l’année 2019. Cet événement riche d’une longue tradition, organisé les 7 et 8 septembre aux portes de Berne, célébrait un demi-siècle d’existence. Cette course témoigne à la perfection de l’ADN du sport automobile de l’ACS. Et bien que 2019 ait marqué son 50e anniversaire, la manifestation est en réalité plus que centenaire. En effet, un concours de vitesse était déjà organisé en 1910 entre Dürrbach et Gurnigelbad, alors célèbre bien au-delà des frontières du pays.

Cette course a eu lieu encore quatre fois jusqu’en 1930, avant que les moteurs ne se taisent pour près de 40 ans sur ce tronçon. A la fin des années 60, lorsque la course de Mitholz à Kandersteg fut supprimée en raison de la nouvelle station de chargement des voitures au Lötschberg, certains se souvinrent du tracé dans la région du Gantrisch, qui venait alors tout juste d’être asphalté. Après deux répétitions générales avec des courses des sections de l’ACS en 1968 et en 1969, la première course de côte nationale du Gurnigel fut organisée. Depuis, elle a lieu chaque année, raison pour laquelle l’édition 2019 célébrait «50 ans en championnat suisse». Cette course anniversaire a été dominée par Thomas Amweg (Seengen), qui suit les traces de son père Fredy Amweg (20 fois vainqueur).

L’ACS est ravi du succès durable des courses nationales de sport automobile. Il est également convaincu que tant la formule 1 en sa qualité de précieux incubateur technologique que la formule E joueront un rôle important à l’avenir.

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3 1 Au volant de l’Opel Kadett C GT / E: Fritz Erb. 2 Thomas Amweg gagne la course de côte du Gurnigel.

3 Le futur vainqueur en pleine action.

4 René Faigle dans sa VW Scirocco, 16 V STW.

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Engagement – Développement de produits

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Nouvelles approches du développement de produits Le marché sur lequel nous évoluons est soumis à des bouleversements constants. C’est pourquoi il est indispensable, pour l’ACS, d’adapter et d’élargir constamment sa palette de produits. De cette manière, notre club pourra rester armé face aux défis futurs. En 2019, l’ACS a suivi une voie inédite en la matière.

1 Un lieu original pour le workshop de l’ACS: une piscine couverte désaffectée.

2 / 3 / 4 Les participants au workshop durant leurs échanges intensifs et leurs brainstormings.

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Comme le marché ne cesse d’évoluer, un club tel que l’ACS doit lui aussi vérifier régulièrement l’adéquation de ses produits et services s’il veut conserver sa position. De manière générale, nous sommes très satisfaits de nos prestations d’assistance de qualité supérieure. Notamment pour la simple et bonne raison qu’une adhésion à notre club s’accompagne d’une vaste palette de réductions intéressantes auprès de nos partenaires ainsi que de prestations exclusives attrayantes.

Mais pour que notre club puisse continuer de faire ses preuves à l’avenir, l’ACS devra se réorienter. Pour cela, des innovations sont nécessaires. L’administration centrale collabore intensivement avec les sections et nos partenaires afin de développer de nouveaux pro-

duits et services permettant d’aborder sereinement l’avenir. En 2019, nous avons fait un pas de plus en ce sens. Avec l’entreprise BrainStore, un réseau international d’entrepreneuses et entrepreneurs innovants, l’ACS a gagné un partenaire novateur, qui suit des approches inédites pour aborder des processus de développement de ce genre. L’objectif est de sortir de sa zone de confort et d’orienter la réflexion différemment. orkshop créatif dans une piscine couverte W désaffectée A la mi-septembre 2019, l’ACS a organisé à Lucerne un workshop de trois jours dirigé par Markus Mettler et Florence Croizier de BrainStore. Cet événe-

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ment hors du commun s’est déroulé dans une piscine couverte désaffectée. «Cela fait notamment partie de notre concept de travailler dans un lieu particulier», explique Markus Mettler. «Pour pouvoir développer librement des idées, il est important d’évoluer hors de son environnement habituel.» 42 personnes âgées de 10 à 80 ans avaient été invitées à participer. Outre quelques membres ACS, les directeurs et directrices des 19 sections de l’ACS et les collaborateurs du marketing de l’Administration centrale, le groupe était bien mélangé et comprenait des personnes extérieures au club, qui n’avaient auparavant jamais entendu parler de l’ACS. «Pour le processus créatif, des points de vue différents sont indispensables. C’est pourquoi nous avons invité des personnes extérieures au workshop créatif», ajoute encore Markus Mettler.

Un brainstorming avec 1 788 idées dans une piscine couverte désaffectée à Lucerne: un workshop créatif au sens propre du terme. Cette nouvelle approche du développement de produits a été un franc succès pour l’ACS.

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Un journal avec 1 788 inspirations Le workshop était structuré sur plusieurs niveaux. Après qu’un petit groupe eut élaboré les objectifs et le but commun de l’ACS le premier jour, le processus créatif a été initié le deuxième jour avec les participants au complet. Ceux-ci ont été répartis en différents groupes, dans le but de générer des idées.

Les résultats de ce brainstorming, soit près de 1 800 idées, ont été réunis dans un journal. Ces inspirations ont ensuite été consolidées dans un processus en plusieurs étapes, de sorte qu’à la fin du troisième jour, il ne restait que 15 idées majeures, identifiées comme telles par l’ensemble du groupe.

L’esprit «Get. It. Done» «Nous aimerions inciter nos clients à devenir actifs. Nous constatons souvent que dans de tels processus, les discussions sont longues, et les réalisations rares», explique Markus Mettler. «Avec notre concept novateur d’esprit ‹Get. It. Done›, nous suivons une nouvelle approche qui nous permet de lancer un processus que nos clients peuvent ensuite poursuivre seuls.»

L’ACS a pu de cette manière rassembler 15 idées qui seront maintenant développées. Toutes ont pour élément central les futurs besoins de nos membres. Notre nouvelle manière d’aborder le développement de produits reste donc passionnante.

Engagement – Oldtimers

Protéger et encourager les oldtimers, un bien culturel L’ACS se considère de plus en plus, avec ses sections engagées, comme le protecteur et le promoteur important des traditions automobiles. Les véhicules vétérans sont en particulier un bien culturel qu’il convient de soigner. Dans ce contexte, une pétition essentielle a été déposée en 2019.

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Elle fait suite aux «Instructions destinées aux véhicules vétérans» publiées par l’OFROU à la fin 2008. Ce document définit la notion et les conditions d’utilisation de ces véhicules. Sont considérés comme véhicules vétérans tous les véhicules à moteur dont la première mise en circulation a eu lieu il y a plus de 30 ans et qui ne peuvent être utilisés qu’à des fins privées. Ces véhicules ne doivent pas être régulièrement en service ni parcourir plus de 2 000 à 3 000 km ou rouler plus de 50 à 60 heures par année. Ils doivent en outre correspondre à l’exécution d’origine et se trouver dans un état irréprochable, visuellement comme techniquement. En guise de compensation pour ces règles strictes, les véhicules vétérans n’ont généralement pas à être expertisés plus que tous les six ans par les services automobiles cantonaux.

Des plaques d’immatriculation interchangeables pour plus de deux véhicules peuvent aussi leur être délivrées. Voilà pour la situation actuelle.

L’ACS n’est toutefois pas satisfait du traitement des véhicules vétérans dans sa globalité. C’est pourquoi sa section thurgovienne a décidé, à la fin mai 2019, de remettre une pétition au gouvernement cantonal. Elle considère en effet injustifié que les véhicules vétérans soient évalués, pour la perception de l’impôt sur les véhicules à moteur, selon les mêmes principes que les autres véhicules à moteur, alors que leur utilisation (kilométrage) est nettement limitée et qu’en conséquence, ils ont un impact moindre sur le trafic et l’infrastructure routière. A cela s’ajoutent des taxes routières importantes, le poids et la cylindrée des véhicules vétérans étant souvent plus élevés. Les représentants de l’ACS estiment que cette absence de différenciation en matière fiscale n’est pas correcte et demandent que l’impôt routier perçu sur les véhicules vétérans soit diminué de 50 pour cent.

L’ACS Thurgovie a récolté près de 2 000 signatures en un temps record, dépassant largement l’objectif de 1 000 signatures. C’est avec l’appui d’une Lagonda V12 Special parfaitement restaurée que le président de la section, Felix Müller, a remis la pétition à la présidente du gouvernement cantonal, Cornelia Komposch, montrant ainsi que l’ACS a bien l’intention de s’engager pour les intérêts des automobilistes à tous les niveaux. Et d’autres défis arrivent! Les zones environnementales telles qu’elles existent déjà dans plus de 50 villes allemandes ou d’autres mesures similaires menacent malheureusement aussi la Suisse. Des études sur des projets allant en ce sens ont déjà été menées dans diverses grandes villes de Suisse.

En 2019, plusieurs sections de l’ACS se sont engagées avec passion en faveur d’événements sur le thème des oldtimers. Des centaines de pilotes de véhicules vétérans et des milliers de curieux ont fréquenté ces manifestations attrayantes. Leur pouvoir d’attraction est toujours énorme.

Comme les véhicules vétérans et les youngtimers tiennent particulièrement à cœur à l’ACS, le club a encore développé ses prestations dans ce domaine. L’ACS organise désormais aussi des excursions d’oldtimers de plusieurs jours, au niveau national, permettant aux passionnés de se retrouver et de vivre leur passion. Ces rencontres sont aussi l’occasion de soigner des liens d’amitié et de mettre la culture et les plaisirs de la table à l’honneur. Des excursions toujours complètes en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Classic cars, oldtimers et youngtimers ont également obtenu plus de place dans le magazine Auto de l’ACS. Des tests comparatifs utiles ou des recommandations d’achat sont désormais publiés dans ses pages.

Engagement – Systèmes de propulsion

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A quoi ressemblera la propulsion du futur?

Le conducteur souhaitant acheter une voiture écologique doit faire un choix: doit-il opter pour un modèle équipé d’une batterie? Ou miser sur la pile à combustible? Acquérir peut-être un modèle hybride?

Les experts donnent des réponses très variées à ces questions. L’une des solutions envisageables, et régulièrement évoquée, qui fait penser à un six au loto pour les fabricants automobiles, est le carburant synthétique, ou E-Fuel. Lors de sa combustion, il n’émet pas plus de CO2 que celui utilisé pour sa production. Il s’agirait d’une solution élégante qui permettrait de continuer à utiliser les moteurs à combustion. L’infrastructure – les stations-service – serait déjà disponible et ne nécessiterait que de minimes adaptations.

Le «diesel miracle» serait dans l’idéal produit avec du courant renouvelable et représenterait une option supplémentaire pour une mobilité d’avenir sans effet sur

le climat. C’est pourquoi les constructeurs travaillent d’arrache-pied sur l’E-Fuel.

Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. La production est actuellement encore bien trop chère et les carburants synthétiques ne sont neutres en CO2 que si l’électricité utilisée pour leur fabrication provient entièrement d’énergies renouvelables. Et si ces carburants devaient réellement être produits en grandes quantités, ils consommeraient beaucoup de courant. D’après une étude, les besoins en courant renouvelable pour toute l’UE en 2050 représenteraient alors 7 à 10 fois la production électrique annuelle actuelle à base d’énergies renouvelables. Les

1 La Skoda Citigo iV avec moteur électrique.

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2 L’électromobilité comme solution privilégiée?

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experts considèrent les carburants synthétiques comme une étape qui n’est pas encore à notre portée immédiate et qui conviendrait davantage au trafic aérien. Il est bon de savoir que dans les conditions actuelles, la voiture roulant au gaz naturel est celle qui présente le meilleur bilan en matière de gaz à effet de serre de tous les moteurs conventionnels.

De nombreux signes indiquent que la domination des véhicules électriques n’est que provisoire. Les constructeurs automobiles sont condamnés au succès dans ce domaine, puisqu’ils ont tous investi des milliards ces dernières années et qu’ils doivent continuer à le faire. Volkswagen a par exemple annoncé vouloir investir en tout 33 milliards d’euros jusqu’en 2024 rien que dans la mobilité électrique. La planification pour les dix prochaines années a parallèlement été adaptée. D’ici à 2029, le groupe prévoit de lancer près de 75 voitures purement électriques sur le marché. C’est pourquoi les experts du secteur déclarent clairement que la production de voitures électriques équipées de batteries électriques ne peut plus être freinée. Dans quelques années, des accus présentant une plus grande capacité, permettant une autonomie accrue, seront disponibles et coûteront moins cher. Les exigences de nombreux consommateurs en matière d’autonomie ont un désavantage certain: l’augmentation de la taille et du poids des batteries risque d’anéantir l’avantage écologique des voitures électriques. En d’autres termes, les petits modèles électriques sont meilleurs pour l’environnement que les gros. Une Tesla S consomme au kilomètre près d’une fois et demie plus d’électricité qu’une Nissan Leaf.

Le point décisif pour le bilan écologique dans son ensemble est qu’en plus du chargement de la batterie, la fabrication de celle-ci et des véhicules se fait avec une part d’énergie renouvelable aussi élevée que possible. De nos jours, fabriquer une batterie de voiture avec le mix de courant chinois, polonais ou indien a un impact massivement plus important sur l’environnement que si les accus sont produits dans des pays comme la Suède, la Norvège ou la Suisse, où la force

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hydraulique domine. En Pologne par exemple, le bilan CO2 des batteries est 24 fois moins bon qu’en Suède.

En Inde, ce facteur grimpe à 32.

Mais la pile à combustible n’est-elle pas la meilleure solution pour l’avenir? Silencieuse, elle ne produit pas de gaz d’échappement, le plein est fait en quelques minutes et son autonomie équivaut à celle du diesel. Voilà qui semble idéal. Et pourtant, cette technique présente de graves désavantages: d’une part le réseau de stations-service, d’autre part le prix d’achat élevé des modèles à hydrogène et le fait que seuls 25 % de l’énergie d’origine servent à faire avancer la voiture, le reste étant perdu. Le degré d’efficacité d’une voiture électrique est près de trois fois supérieur. En comparaison, les coûts pour 100 kilomètres parcourus sont presque deux fois plus élevés pour une voiture à hydrogène que pour un modèle électrique. En Suisse du moins, les choses bougent cependant dans ce domaine, même si seuls les camions sont concernés pour l’instant. A ce stade, la pile à combustible coûte trop cher dans les voitures de tourisme. Mais la situation pourrait changer, les Chinois passant déjà aux piles à combustible et aux carburants alternatifs. En 2020, ils cesseront de subventionner les voitures électriques. Les batteries au lithium-ion ne semblent pas être la solution miracle à leurs yeux pour assurer la mobilité.

A l’avenir, toute forme de mobilité nécessitera un moteur spécifique, répondant aux exigences du trajet à parcourir. C’est pourquoi il faut continuer à étudier et à développer différentes formes de propulsion.

Engagement – Caravaning

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Le camping, ou la liberté de voyager Le camping est de plus en plus populaire. De nombreuses personnes renoncent à partir très loin ou longtemps, pour s’échapper plus souvent et plus spontanément du quotidien. Les vans de camping utilisables aussi au quotidien rencontrent donc un énorme succès.

1 Même dans les vans de camping utilisables au quotidien, il n’est pas nécessaire de renoncer au confort sous la forme d’une cuisine fonctionnelle.

2 Toujours plus populaires: les vans de camping comme le modèle VW California 6.1.

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VW T6 California, Ford Transit Nugget, Mercedes classe V Marco Polo ou Fiat Ducato, autant de véhicules compacts et tendance, éveillant l’envie de prendre le large. Fabien Produit, secrétaire général de l’ACS et membre du comité de la Fédération internationale de camping F.I.C.C., le confirme: «Au premier semestre 2019, les nouvelles immatriculations de camping-cars en Suisse ont augmenté de près de 25 % par rapport à l’année précédente.» Les vans de camping ont largement contribué à cet essor. Leur prix d’achat se situe dans un cadre accessible, aussi pour les familles. De l’extérieur, ils ressemblent à de petites camionnettes de livraison ou à des vans normaux. Ils sont donc plus faciles à manœuvrer et à parquer en ville, un critère de choix décisif.

Le camping est parfaitement dans l’air du temps: aujourd’hui, beaucoup de personnes vivent en ville, où la vie est stressante. En vacances, elles cherchent toujours plus à s’échapper dans la nature. Alors qu’il y a 30 ans, la tendance était aux caravanes, les campingcars et vans sont clairement leaders de nos jours. «La tendance est nettement en faveur des véhicules de voyage», confirment les experts. La demande marquée de vans et d’autres modèles d’accès de gamme montre que le camping est à l’ordre du jour, particulièrement chez les jeunes. Rien de tel pour partir un week-end à la montagne, au bord de l’eau ou retrouver le soleil plus au sud. Sur quatre roues, le choix de la destination est sans limites, ou presque, ce qui permet aussi d’adapter son itinéraire aux caprices de la météo.

Les acheteurs classiques de mobile-homes ont en revanche toujours plus de 50 ans. Une fois que les enfants ont quitté le nid, les «best agers» ont en effet à nouveau plus de temps. Encore en bonne forme physique, ils veulent profiter de la vie. De nombreux débutants dans l’univers du camping racontent qu’ils ont voyagé dans le monde entier, qu’ils sont allés en Asie, en Afrique et aux Caraïbes, mais qu’ils connaissent à peine leur pays. Les voyages arrangés perdent du terrain au profit du caravaning. Un autre argument de taille pour l’achat d’un tel véhicule est la relativement faible perte de valeur.

Les amateurs de camping n’ont plus non plus à renoncer au confort ni aux équipements de qualité dans les nouveaux modèles. Même les versions de base sont équipées de lits confortables et, généralement, d’un coin cuisine et d’un réfrigérateur. Les plus grands vans ont même une douche. Quant à la connectivité, elle n’a

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pas été oubliée: des apps ont désormais été développées pour de nombreux camping-cars, permettant par exemple de contrôler le niveau de la bonbonne de gaz ou de la batterie. Cette tendance à la gestion de tous les appareils du véhicule au moyen d’un smartphone est surnommée «Smart Caravan» par les fabricants.

L’ACS est un partenaire de choix, aussi pour les vacanciers amateurs de camping. L’ACS Camping Card exclusive permet de profiter de rabais dans de nombreux campings en Suisse et à l’étranger. Une assurance responsabilité civile est comprise.

Le succès n’est pas seulement au rendez-vous avec les véhicules neufs, mais aussi avec ceux de location ou d’occasion, très recherchés. Plus le groupe cible est jeune, et plus la location ou l’achat d’occasion est privilégié. La branche est donc en droit d’aborder l’avenir positivement, les locataires d’aujourd’hui étant souvent les acheteurs de demain. Les spécialistes s’attendent à ce que les ventes augmentent encore en 2020.

Côté propulsion, les moteurs à combustion continuent de dominer le marché des vans de camping, du moins à court et à moyen terme. Un moteur purement électrique n’est pas vraiment envisagé pour l’instant, en raison du poids important de la batterie, de son coût et de son autonomie limitée. En revanche, la pile à combustible pourrait bientôt constituer une alternative émettant moins de CO2. Différents constructeurs y travaillent.

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Faits et chiffres 2019 Nos presque 100 000 membres mettent toutes les chances de leur côté avec notre paquet de prestations. Les chiffres de 2019 en sont la preuve. Dans le courant de l’année, les membres de l’ACS ont eu recours au service de dépannage plus de 15 900 fois. L’assurance frais d’annulation et le remboursement de la franchise pour les véhicules de location ont également été mis à profit.

Faits et chiffres – Partenaires et prestations

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Nos partenariats et coopérations L’ACS offre à ses membres les meilleures prestations d’assistance et remercie ses partenaires pour les nombreux services exclusifs offerts au club.

Une large gamme de partenariats: de nombreuses prestations du club Grâce à un très large éventail de partenariats, les membres ACS bénéficient de nombreux avantages et réductions. En 2019, les entreprises suivantes étaient partenaires de l’ACS: Assurances – Allianz: la meilleure assurance en tout temps. 10 % de rabais sur les assurances auto et ménage – Allianz Global Assistance: 10 % de réduction sur l’assurance Secure Cyber – Protection juridique CAP: 10 % de réduction sur les assurances protection juridique privaLex® et firmaLex® – Helsana: réduction de 15 % sur la plupart des assurances complémentaires – UBS: ACS Visa Card Classic gratuite et ACS Visa Card Gold gratuite la première année, puis CHF 100.– par année Carburant et entretien des véhicules – Bosch Car Services: divers avantages pour les membres de l’ACS – Eni: faire le plein avec la carte ACS-AgipPLUS pour bénéficier d’une réduction de 4,5 ct./l. Frais et carte gratuits – Migrol: faire le plein en bénéficiant d’une réduction allant jusqu’à 4 ct./l et 8 % de réduction sur le lavage auto. Carte gratuite – Pirelli: bon de CHF 80.– sur de l’essence à l’achat de 4 pneus Pirelli Notre ambassadeur – Tom Lüthi: 15 % de réduction dans la boutique des supporters; www.tomluethi-shop.ch

Tout pour la voiture – AREA: pas de frais de gestion pour le badge «topEurop» pour la France la première année – ASSR: CHF 60.– de réduction sur tous les cours journaliers ASSR en Suisse – «REVUE AUTOMOBILE»: réduction de 20 % sur l’abonnement annuel – Cruise & Ferry Center: réductions intéressantes sur certaines traversées en ferry – Driving Center: réduction de CHF 30.– sur les cours de la formation en deux phases et CHF 60.– sur les cours facultatifs – GVA Park: jusqu’à 10 % de réduction sur les frais de stationnement – «Moto Sport Suisse»: réduction de 20 % sur l’abonnement annuel – Sixt: jusqu’à 20 % de réduction sur toutes les voitures de location – Sixt ride: 10 % de réduction sur le service de transfert international – Speedparking: réduction de 10 % sur les frais de stationnement officiels – Sunny Cars: réduction de 5 % sur les voitures de location avec garantie zéro souci, dans le monde entier Lifestyle – Optic 2000: 50 % de réduction sur le test de la vue pour le permis de conduire et 15 % de réduction sur l’achat d’une paire de lunettes polarisantes – The Originals Human Hotels & Resorts: réduction de 12 % sur le prix des chambres dans 500 hôtels privés en Europe et au Canada

Les membres ACS ont le choix parmi les affiliations ci-dessous, assorties des modules de prestations appropriés: Prestation

ACS Light

ACS Classic*

ACS Travel*

ACS Classic & Travel*

Prestations du club ACS Medical Hotline Dépannage Europe Couverture voyage monde Frais d’annulation monde Protection juridique circulation monde Utilisation d’un véhicule de location (garantie zéro franchise) Conduite de véhicules de tiers * Assureur: AWP P&C SA, Wallisellen ** A ssureurs: AWP P&C SA, Wallisellen, Allianz Suisse Société d’assurance Wallisellen et CAP Compagnie d’assurance de protection juridique SA, Wallisellen

ACS Premium**

ACS Membre­ entreprise*

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Partenaires Premium

Partenaires

Faits et chiffres – Statistiques 2019

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Des prestations toujours de qualité et des membres très satisfaits A la fin décembre 2019, l’ACS comptait 95 646 membres. Ce chiffre correspond à un léger recul de 2,7 %, dont les causes sont un marché en transformation et la phase de mise en place du réseau de distribution.

Le service de dépannage de l’ACS a enregistré 15 942 cas en 2019, soit une diminution significative de 19 % par rapport à 2018. 88 % des pannes ont eu lieu en Suisse, 12 % en Europe, ce qui correspond approximativement aux chiffres de l’année précédente. L’ACS démontre ainsi l’importance du travail qu’il fournit pour ses membres. Ceux-ci apprécient les courts temps d’attente et la grande qualité du service.

Satisfaction et temps d’attente du service de dépannage ACS Nombre de clients interrogés

Utilisation des modules de prestations ACS

1 661

1 477

Pannes et autres cas Europe 12 % Pannes et autres cas Suisse 88 %

Remorquages 33 % Dépannages sur place 67 %

751 820

Autres cas* 969

très satisfait satisfait

Dépannage Europe 1981

neutre peu satisfait

Dépannage Suisse 13 961

insatisfait Temps d’attente en minutes

< 20

20 – 30

30 – 40

> 40

Prestations d’assistance médicale Suisse 43 Prestations d’assistance médicale monde 280

* Annulation, remboursement de la franchise pour voitures louées et conduite de véhicules de tiers

43 Effectifs des sections ACS au 31 décembre 2019 Un club ancré au niveau local et qui dispose d’un poids politique

0–5 000

Schaffhouse

5 001–10 000

Thurgovie

10 001–20 000 20 001–25 000

Deux Bâle

Saint-Gall-Appenzell

Zurich Glaris

Centre

Les Rangiers

Liechtenstein

Schwytz-Uri Neuchâtel

Berne

Lucerne, Obwald et Nidwald

Fribourg

Grisons

Vaud

Tessin Valais

Genève

Raisons de panne en 2019 15 942 pannes au total, dont 5 867 problèmes de batterie et 2 242 dans la catégorie «Roues/pneus».

Problème de batterie 5 867 Roues / pneus 2 242

Divers* 1 830

Accident 922

Système d’échappement / turbocompresseur 1 141

* Tels que dommages dus aux fouines, au feu et à la grêle, catalyseurs, disques, boîtes automatiques, vol, etc.

Mauvais carburant / réservoir vide 669 Embrayage 686

Démarreur 433

Pompe à essence / conduite 501

Total des pannes 15 942

Electronique 371

Moteur 375

Problème de clé 287

Alternateur 337

Freins 281

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Adresses et directrices / directeurs des sections de l’ACS Deux Bâle* Hofackerstrasse 72 CH-4132 Muttenz Christian Greif Tél. +41 61 465 40 40 Fax +41 61 465 40 41 info@acsbs.ch

Grisons Masanserstrasse 35 Case postale 414 CH-7001 Coire Flavia Buchli Tél. +41 81 252 90 50 Fax +41 81 257 03 89 info@acs-gr.ch

Neuchâtel Avenue de la Gare 2 CH-2013 Colombier Carole Perinetti Tél. +41 32 725 81 22 Fax +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch

Tessin* Via Trevani 5 Case postale 564 CH-6600 Locarno Gianmarco Balemi Tél. +41 91 751 46 71 Fax +41 91 751 80 68 locarno@acsti.ch

Berne Helvetiastrasse 7 CH-3005 Berne Thomas Nyffenegger Tél. +41 31 311 38 13 Fax +41 31 311 26 37 info@acsbe.ch

Les Rangiers Avenue de la Gare 50 CH-2800 Delémont Laure Hertzeisen Tél. +41 32 422 33 22 Fax +41 32 423 01 09 acs.lesrangiers@acs.ch

Schaffhouse c/o Allianz Suisse Schützengraben 24 CH-8200 Schaffhouse Tél. +41 52 625 61 81 info@acs-sh.ch

Valais* Rue du Scex 33 CH-1950 Sion Marie-Christine Gillioz Tél. +41 27 322 11 15 Fax +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch

Fribourg* Case postale 105 CH-1701 Fribourg Pierre Piccand Tél. +41 26 341 80 20 Fax +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

Liechtenstein Bangarten 10 Case postale 548 FL-9490 Vaduz Tél. + 423 237 67 67 Fax + 423 233 30 50 info@acfl.li

Schwytz-Uri* Waldstätterquai 2 CH-6440 Brunnen Adrian Müller Tél. +41 41 822 06 07 Fax +41 41 822 06 09 acs.schwyz@acs.ch

Vaud Chemin des Gavardes 7 CH-1073 Savigny Xavier de Haller Tél. +41 21 331 27 22 Fax +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

Genève Ch. du Clos de la Fonderie 19 Case postale 1205 CH-1227 Carouge Catherine Locca Tél. +41 22 342 22 33 Fax +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch

Lucerne, Obwald et Nidwald Fadenbrücke 10 CH-6374 Buochs Alex Gajic Tél. +41 41 531 30 29 luzern@acs.ch

Saint-Gall-Appenzell* Sonnenstrasse 6 Spelteriniplatz CH-9004 Saint-Gall Oskar Gabler Tél. +41 71 244 63 24 Fax +41 71 244 52 54 acs@acsreisen.ch

Zurich* Forchstrasse 95 Case postale 2022 CH-8032 Zurich Lorenz Knecht Tél. +41 44 387 75 00 Fax +41 44 387 75 09 info@acszh.ch

Glaris Gemeindehausplatz 3 CH-8750 Glaris Tél. +41 71 244 63 24 Fax +41 71 244 52 54 acs.glarus@acs.ch

Centre*/** Tellistrasse 55 CH-5000 Aarau Thomas Kohler Tél. +41 62 836 04 04 Fax +41 62 836 04 05 info@acs-mitte.ch

Thurgovie Hauptstrasse 1a Case postale 1041 CH-8280 Kreuzlingen Christof Papadopoulos Tél. +41 71 677 38 38 Fax +41 71 677 38 35 info@acs-tg.ch

Administration centrale Wasserwerkgasse 39 CH-3000 Berne 13 Fabien Produit Tél. +41 31 328 31 11 Fax +41 31 311 03 10 info@acs.ch

* avec agence de voyages

** Argovie, Soleure et Zoug

Notice de l’éditeur Editeur Automobile Club de Suisse Wasserwerkgasse 39 CH-3000 Berne 13 Tél. +41 31 328 31 11 Fax +41 31 311 03 10 info@acs.ch www.acs.ch Texte et rédaction Automobile Club de Suisse ACS, Berne Carolin Kiefer Markus Rutishauser Sections de l’ACS Photographies Couverture Italdesign, Turin P. 4 / 5 Remo Ubezio P. 8 /16 / 22 unsplash.com P. 12 Daimler AG / Michael Dannenmann P. 13 Mario Gaccioli P. 14 / 15 IDSC-ETH P. 18 – 21 Sections de l’ACS P. 25 Claudio Gygax P. 26 / 27 Clément Maignant P. 29 Ramon Hänggi, Menzi Motorsportfotos P. 30 / 31 Clément Maignant / Raphaël Surmont P. 32 / 33 Swiss Car Register P. 38 Oliver Oettli Conception et mise en page Bloom Identity GmbH, Berne Lithographie / impression Ast & Fischer AG, Wabern

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