fute magazine 345

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LA LOI EST-ELLE LA JUSTICE EN ISRAËL ?

8 À LA UNE LA LOI EST-ELLE LA JUSTICE EN ISRAËL ?

SOMMAIRE

18 LA CHRONIQUE DE GUY MILLIERE

24 NUTRITION CHAVOUOT ET LE LAIT

36 ACCÉDER A LA PROPRIÉTÉ OPTIMISER édition 345

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L’EDITO

LA LOI EST-ELLE LA JUSTICE EN ISRAËL

?

J

e ne peux pas rester silencieux devant cette hypocrisie qui gangrène notre société. La question de savoir si la loi est équivalente à la justice en Israël n'est pas seulement un débat philosophique, c'est une question cruciale qui touche à la survie de notre nation. Pour ceux d’entre nous qui défendons les valeurs fondamentales de notre pays, il est temps de frapper un coup de poing sur la table et d'élever la voix contre cette prétendue « justice » qui, en réalité, ne sert qu'à affaiblir notre État et à le livrer à nos ennemis.

Chaque jour, je vois des jugements qui me font frémir, des décisions qui favorisent les criminels plutôt que de protéger les innocents. Ces juges, dans leur tour d'ivoire, semblent avoir oublié que la loi doit être un bouclier et non une arme contre nous. Ils parlent de « justice sociale » et d'« égards » pour les droits des terroristes, tandis que nous, le peuple juif, subissons l’angoisse quotidienne face à la violence et au terrorisme. Qui défend notre sécurité ? Qui protège notre patrimoine ?

Les

vent être strictes, instrumentales dans la défense de notre nation contre toutes les menaces. Les juges doivent comprendre que leur rôle n'est pas de faire preuve de compassion envers ceux qui cherchent à nous détruire, mais de garantir que la justice soit effectuée au service des citoyens israéliens, qui ont déjà trop souffert avant, pendant, et après le 7 octobre !!!

Kapos de gauchos salissent les religieux

La gauche, avec sa manie de défendre les droits des ennemis de l’État, contribue à faire sombrer notre nation. Cette idéologie malade, qui cherche à désarmer Israël de sa capacité à se défendre, est inacceptable. Ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme ne voient pas la réalité brutale dans laquelle nous vivons. Ils préfèrent se complaire dans des discours anti Bibi tout en tournant le dos à ceux qui se battent pour la survie de ce pays. Pensez-vous vraiment qu’en nous montrant faibles et cléments, nous parviendrons à maintenir notre souveraineté ? C’est un rêve dangereux et naïf ! Il est grand temps de revenir à des lois qui protègent réellement notre peuple. Nos lois doi-

Israël est confronté à des ennemis acharnés, déterminés à voir notre échec et notre humiliation. Chaque décision laxiste, chaque jugement clément, est un coup porté à notre lutte pour l'existence. Nous ne pouvons pas laisser la justice être un outil de sabotage, un moyen pour ceux qui souhaitent voir notre pays s'effondrer. Je refuse de rester passif pendant que « les Kapos de gauchos » salissent les religieux et s'acharnent à nous priver de notre droit légitime à nous défendre. La justice doit être synonyme de force, d’engagement envers notre peuple et de détermination à préserver notre héritage. Si nous ne protégeons pas notre nation, alors qui le fera ?

Assez de tolérance ! Il est temps de revendiquer des lois puissantes qui honorent notre histoire et notre lutte. Nous devons tout faire pour libérer nos otages des tunnels du HAMAS ! Combien de temps allons-nous encore rester inactifs ? Notre patience a des limites ! Quelles sont leurs conditions ? Pourquoi continuons-nous à accepter d'être pilonnés par les bombes d'autres pays ? Combien de temps allons-nous encore supporter cette intolérable situation. L’inaction est inacceptable, et chaque seconde qui passe est une trahison pour ceux qui souffrent.

En attendant un miracle au pays de l’espoir, bonne délivrance et bonne fête de Chavouot.

* PDG Fondateur FUTÉ MAGAZINE

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LA LOI EST-ELLE LA JUSTICE EN ISRAËL ?

TOUTE L’ÉQUIPE DE LA RÉDACTION DÉDIE CET ARTICLE À NOTRE TRÈS CHER RÉDACTEUR EN CHEF, EN LUI SOUHAITANT UN PROMPT RÉTABLISSEMENT.

CHER LECTEUR, JE VOUS INFORME QU'IL SERA DIFFICILE POUR MOI D’ATTEINDRE LE NIVEAU D’EXCELLENCE DE MON PROFESSEUR MONSIEUR MSELLATI, AUQUEL VOUS ÊTES HABITUÉS, MAIS JE VOUS REMERCIE D’AVANCE POUR VOTRE COMPRÉHENSION ET VOTRE INDULGENCE.

Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, la question de la loi et de la justice soulève des débats passionnés, parfois même explosifs. Pour nous, qui soutenons une vision ferme et résolue des valeurs nationales, il est impératif de comprendre que la loi ne peut pas être un instrument de faiblesse. Au contraire, elle doit être le pilier de notre existence, un bouclier contre ceux qui cherchent à saper les fondements de notre nation. Israël a été bâti sur le sang de nos ancêtres, sur les cendres de l'Histoire. Ce pays, notre pays, est le fruit d'un combat acharné contre des décennies de douleur, de persécution et de massacre.

Historiquement, Israël a été fondé sur des idéaux de souveraineté, de courage et de sécurité. Nous avons surmonté des guerres, des attaques terroristes, et des tentatives de démantèlement systématique de notre État par des ennemis déterminés. Au fil des décennies, chaque conflit a mis en lumière la nécessité d’établir une loi robuste et efficace, capable de défendre nos citoyens et notre terre. Nous ne devons jamais oublier que notre survie dépend de notre capacité à résister et à nous battre. Pourtant, aujourd'hui, nous vivons à une époque où certains, dans notre propre pays,

prônent une interprétation laxiste et une version édulcorée de la loi, au risque de compromettre notre sécurité et notre existence même.

Prenons l'exemple de l’Intifada de 2000, qui a révélé à quel point la naïveté peut coûter cher. Les appels à la paix et à la réconciliation ont été accueillis par une violence aveugle. Au moment où nous avions besoin d’un leader fort, d’une réponse légale et militaire ferme, certains ont choisi de plaider pour une approche douce, promouvant une vision totalement déconnectée de la réalité. Cela a permis à ceux qui souhaitent notre destruction de poursuivre tranquillement leurs actions, sans conséquences. Cette incapacité à reconnaître la menace est à la fois cynique et irresponsable. Les résultats sont désastreux : des familles brisées, des vies perdues, et notre sécurité nationale minée. Ignorer cette réalité, c'est se condamner à la répétition des erreurs du passé, c'est une folie suicidaire.

Aujourd'hui, le système judiciaire israélien, censé être notre garant de justice, est souvent perçu comme un rempart pour les ennemis de l'État. Des jugements favorables aux terroristes — ces individus qui ont pour seul but d'exterminer notre peuple — continuent de se multiplier. Trop souvent, ces criminels obtiennent des réductions de peine ou des considérations spéciales, envoyant un message dangereux : la vie d'un innocent israélien n'a pas le même poids que celle d'un terroriste. Qui peut accepter cela ? Comment peut-on continuer à croire en un système qui considère l'idéologie du meurtre comme quelque chose de négociable ? Nous sommes confrontés à un tribunal de l’indulgence pour ceux qui aspirent à notre extermination totale et cela doit cesser immédiatement !

Les voix de la droite israélienne, de ceux qui aiment ce pays, insistent sur le fait que la loi doit

être utilisée pour garantir la sécurité nationale avant tout. C’est là que s’impose le concept de la justice à deux vitesses. Les juges, souvent perçus comme déconnectés des réalités du terrain, prennent des décisions qui mettent directement en péril notre sécurité. Chaque jour qui passe sans mesures efficaces pour contrer cette violence est une victoire pour nos ennemis. Une justice qui se complaît dans le laxisme est une trahison à l’égard de ceux qui ont souffert et qui continuent de souffrir. Le peuple juif mérite mieux, et nous ne pouvons plus tolérer cette injustice criante. Regardons le précédent de la loi sur l'évasion des autorités israéliennes, qui a été maintenue comme un acte honteux. En plaçant ces criminels sur un piédestal et en leur offrant une chance de réhabilitation, nous trahissons ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre notre terre. C'est une trahison dont nous devons nous débarrasser immédiatement. Nous devons revendiquer des lois qui protègent notre identité et notre souveraineté, garantissant la sécurité de chaque citoyen, partout en Israël et même en Judée-Samarie où j’habite et envoyer un message fort à ceux qui nous menacent : nous ne céderons pas, nous frapperons intensément ceux qui osent nous attaquer.

défiance et la peur ne doivent jamais influencer notre manière de faire justice. La légitimité de notre État repose sur notre capacité à nous défendre et à garantir la sécurité de notre peuple. Ce n'est pas le moment d'hésiter ; il est impératif de mettre en place des mesures radicales, des sanctions, la peine de mort pour les terroristes, afin que la peur change de camp.

Il n’est plus possible de leur donner « le gîte et le couvert » dans nos prisons, c’est la seule solution pour ne plus pouvoir parler d’échanges monstrueux !

La peine de mort pour les terroristes

Nous sommes à un tournant décisif. Ce n'est pas seulement une question de justice, mais une question de survie. Israël mérite une loi qui porte en elle le poids de notre histoire, qui considère la sécurité nationale comme une priorité absolue. Ne laissons pas les voix d’une gauche aveugle guider notre avenir.

Au contraire, engageons-nous à forger une justice qui incarne la force et la résilience nécessaire pour assurer notre survie et celle de notre Etat. Chaque instant perdu est une occasion donnée à nos ennemis de nous nuire.

La montée d'une mentalité anti-israélienne, anti-religieuse et anti-Netanyahou au sein même de nos institutions, souvent encouragée par une gauche aveugle, constitue une véritable trahison. Chaque action qui s’attaque à nos valeurs et à notre existence est un coup porté à notre nation. Les idéaux de paix, souvent utilisés comme un écran de fumée, deviennent des faiblesses exploitées par nos ennemis au nom d'une soi-disant justice. Ce n'est pas un luxe qui nous est permis. Chaque fois que nous nous plions aux normes internationales qui cherchent à critiquer nos actions défensives, nous renforçons notre vulnérabilité. Nous ne pouvons pas nous détendre face à ces défis. Le moment est venu d'agir avec force. Il est temps de réaffirmer que notre loi et notre foi existent pour protéger notre peuple et notre héritage. Nous avons besoin d'un système juridique qui défend vigoureusement nos intérêts et qui fait systématiquement payer ceux qui souhaitent nous détruire. La

C’est ce combat pour la justice et la sécurité d’Israël qui doit unir toutes les tendances politiques sans hésitation. Nous devons nous lever tous ensemble pour préserver le précieux cadeau d’Eretz Israël, ce don de D.ieu lui-même.

A l'approche de la fête de Chavouot, il est crucial de se souvenir de la grâce divine qui nous accompagne, ce moment historique où Hachém a formé une alliance éternelle avec notre peuple. En retour, nous avons promis une fidélité indéfectible à notre D.ieu.

A cette occasion, rappelons-nous de la force de notre lien et de notre responsabilité partagée envers notre terre et notre peuple. En renforçant nos convictions communes, nous bâtissons un futur où notre identité et notre sécurité sont inébranlables. Nous devons transmettre aux générations futures une terre forte où la loi préserve notre existence, et où la justice s'exprime dans la force et la détermination.

En ce moment sacré, redoublons d’efforts pour défendre notre héritage et notre nation. Luttons en solidarité, unis par notre foi et notre détermination à préserver le trésor d’Eretz Israël. Bonne fête de Chavouot à tous, et une bonne santé à toi, mon Ami Avi !

LES DROITS DE L’AUTRE HOMME*

« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. »

Cette maxime de Montesquieu résonne dans les débats sur la morale et l’équité. Saisissante acuité, dans un monde où le droit vacille sous le poids des enjeux politiques. Depuis le 7 octobre, les discours sont chargés d’accusations inversées, brouillant les repères moraux, faisant passer la véritable victime pour le bourreau, comme si, par un tour de force rhétorique, nous avions armé les esprits et les mains meurtrières des Gazaouis pour nous assassiner, nous violer, nous kidnapper et brûler nos bébés.

L’auteur de L’Esprit des lois, s’inspire, notamment, des textes bibliques, il loue la sagesse des lois de Moïse. Ces lois, enracinées dans une vision exigeante de la justice, témoignent d’une quête millénaire : celle d’un ordre qui ne se contente pas de régir les comportements, mais qui élève la société vers le bien. Dès lors, une question se pose avec urgence : la loi estelle réellement justice ? Le droit édicté par des institutions civiles suffit-il à garantir ce que la conscience reconnaît comme juste ?

La première contestation du divin par l’humain au nom de la justice revient à Abraham, plaidant pour Sodome : « Celui qui juge toute la terre ne rendrait-il pas une justice de vérité ? » (Genèse 18,25).

La lumière de nos sages « d’hier » nous éclaire chaque jour.

Pour Abraham Heschel, le prophète entend la douleur de D. face à l’injustice humaine. Son rôle : crier, déranger, dénoncer. Non pas par goût de la polémique, mais par fidélité à un D. qui, ne tolère ni l’oppression des faibles, ni la perversion du droit, ni l’indifférence des riches au sort des pauvres.

« La justice n’est pas un idéal abstrait, c’est une nécessité divine » nous dit Heschel. La justice est la boussole de la loi, elle exige de voir l’humain en chacun, d’écouter l’orphelin, de libérer l’esclave.

Les inégalités explosent. Ultra-riches d’un côté, précaires de l’autre, sur fond de conflits, discriminations, marchandisation du soin et de l’école, activisme queer… La loi défend l’ordre, pas la justice. Les injustices, systémiques, offensent D. et l’humain.

-Où sont nos prophètes ?, interroge Heschel.

-Prier sans agir pour la justice, n’est-ce pas oublier D. ?

-Fermer les yeux sur les opprimés, n’est-ce pas trahir la foi ?

D. ne veut pas d’adorateurs passifs, disait Heschel, il veut des compagnons sur la route de la justice.

La foi véritable agit, comme les prophètes qui criaient non pour eux-mêmes, mais pour relever ceux que le monde écrase.

Dans la pensée juive, justice et loi ne se confondent pas : la justice (Mishpat) doit être tempérée par la miséricorde (Rehem-Hessed) et vécue avec humilité devant D. Le prophète Michée résume cet idéal :

« Pratique la justice, aime la bonté, et marche humblement avec ton D. ».

La loi (Halakha), fondée sur la Torah, vise une élévation spirituelle plutôt qu’une simple conformité juridique. Sans cesse débattue, dans le Talmud, elle n’est jamais figée, elle cherche à rester fidèle à un idéal de justice profonde. Le Maharal voit la loi comme un instrument de structure. La tradition juive rappelle ainsi que la loi humaine n’est qu’une approximation de la justice véritable toujours liée à un impératif moral. Le droit ne doit pas devenir une cage !

Pour Maïmonide la justice ne s'accomplit pas dans le seul Din, loi stricte, mais s'accomplit en allant au-delà, vers le Lifnim MiShourat HaDin. Le juge ne tranche pas sans rechercher la conciliation ; une loi injuste est irrecevable pour D.

Pour Manitou, la loi est nécessaire mais insuffisante. Le judaïsme, en liant loi écrite et loi orale, affirme que seule une lecture vivante peut préserver la justice au-delà de la lettre. La justice relève alors du discernement, pas de l’obéissance aveugle.

Levinas place l’Autre avant la loi. Il fonde la justice sur une responsabilité inconditionnelle.

Dans Totalité et Infini, il alerte : « un droit trop abstrait peut écraser la singularité humaine ». La loi ne devient juste que si elle reste ouverte à l’appel de l’altérité, au visage de l’autre.

Ni Manitou ni Levinas ne rejettent la loi : ils en dévoilent les limites. La loi organise, mais la justice exige un idéal supérieur, toujours à réinterroger. Le Talmud en est l’illustration : entre les rigueurs de Chamaï et la souplesse de Hillel, c’est souvent Hillel qu’on suit non parce qu’il a raison, mais parce que sa lecture s’accorde mieux à la vie humaine.

Un autre axiome s’impose dans cette réflexion, Les droits de l’homme : respect de la dignité, de la vie, de la liberté de chacun et de l’égalité. Berakhot 19b : "La dignité de l’homme est si grande qu’elle repousse même un commandement négatif de la Torah." Le kavod habriyot (dignité humaine) peut prévaloir sur une obligation religieuse, ce qui implique une reconnaissance de droits fondamentaux attachés à la personne.

La loi n’est pas toujours la justice, elle peut en être l’ombre. Une loi peut être légale, votée, constitutionnelle et pourtant injuste. C’est ici que les droits de l’homme interviennent comme une 3ème dimension, plus profonde : celle d’un droit originel, antérieur à tout texte, à toute norme. Les droits de l’homme ne sont ni décrétés ni accordés par un État ou une autorité, ils existent naturellement, du simple fait d’être né. Inhérents à la condition hu-

maine, ils sont irrévocables et inaliénables, ils sont permanents et universels.

La situation en Israël depuis le 7 octobre 2023 en est une tragique illustration. Face à un massacre à grande échelle, à des actes de pure barbarie, la réaction internationale n’a pas toujours été celle qu’imposent la justice et les droits humains. L’État d’Israël, pourtant victime d’un acte terroriste sans précédent, s’est retrouvé sommé de se justifier, pendant que l’agresseur s’évanouissait dans un flou moral où le terrorisme devenait presque une opinion. Là encore, la loi celle du débat diplomatique ou de l’émotion médiatique s’est éloignée de la justice. Et pire encore : les droits de l’homme ont été invoqués pour protéger ceux qui les nient.

Les droits de l’homme ne sont pas un supplément d’âme : ils sont le cœur même de la justice. Lorsqu’ils sont niés, la loi devient oppressive. Lorsqu’ils sont dévoyés, la justice devient sélective. Il faut donc rappeler cette évidence oubliée : la justice ne commence ni dans les tribunaux ni dans les urnes elle commence dans la reconnaissance de l’Autre, comme égal en droits, même s’il me dérange, même s’il me résiste, Ils sont les droits de l’Autre Homme*.

Ainsi, poser la question « La loi est-elle justice ? » revient à en poser une autre : La loi reconnaît-elle encore l’homme ? Là où la réponse est non, c’est qu’il ne reste que le pouvoir. Là où la réponse est oui, commence la Difficile Liberté !

*Levinas, Hors Sujet

LA LOI EST-ELLE LA JUSTICE ? ENTRE RÉVÉLATION

DIVINE ET DÉFIS CONTEMPORAINS

Al’approche de la fête de Chavouot, où nous célébrons la remise de la Torah au mont Sinaï, il est naturel de nous interroger sur le lien profond entre loi et justice. La Torah n’est pas seulement un recueil de lois : elle est le fondement même d’une justice divine, transcendantale, qui donne sens à notre existence en tant que peuple élu.

La question posée — « La loi est-elle la justice ? » — trouve une réponse éclatante dans l’événement fondateur de Chavouot. Lorsque Hachem a donné la Torah à Israël, Il n’a pas transmis une simple législation humaine, mais un code de vie, inscrit dans l’alliance éternelle entre D.ieu et son peuple. La justice, dans notre tradition, ne se mesure pas seulement à l’équité procédurale, mais à l’alignement avec la vérité divine. Comme il est écrit : “Tzedek tzedek tirdof” — “La justice, la justice tu poursuivras” (Deutéronome 16:20).

Pourtant, la réalité contemporaine nous confronte à une dissonance douloureuse. En Israël aujourd’hui, nombre de citoyens ressentent que l’appareil juridique, censé incarner la justice, s’est parfois éloigné de son rôle originel. La controverse autour du rôle de la conseillère juridique du gouvernement illustre ce malaise. Un pouvoir juridique devenu autonome, parfois en contradiction avec la volonté populaire exprimée par les urnes, peut susciter un sentiment d’injustice profond. Dans un État démocratique, la loi doit être au service du peuple. Or, lorsque des fonctionnaires non élus concentrent entre leurs mains des leviers de pouvoir, sans contrôle démocratique réel, la question se pose : la loi qui en émane est-elle encore garante de justice ? Ou bien devient-elle un instrument de

Sans la Torah, la loi humaine peut facilement dériver vers l'injustice

domination au détriment de la souveraineté populaire ? La fête de Chavouot nous rappelle que la légitimité de la loi vient de sa source : une loi juste découle d’une autorité légitime et d’une éthique supérieure. Lorsque Moche a transmis la Torah, il ne l’a pas imposée : le peuple tout entier a répondu "Naassé veNishma” — “Nous ferons et nous écouterons”, signant ainsi un consentement collectif, libre et éclairé. Dans notre Israël moderne, nous devons retrouver cet esprit. La réforme judiciaire, si débattue aujourd’hui, vise à rétablir cet équilibre vital entre pouvoir judiciaire, légitimité démocratique et respect de notre identité profonde. Elle est l’expression d’un désir sincère de replacer la loi au service de la justice — non d’une justice relative, mais d’une justice enracinée dans nos valeurs, dans notre tradition, et dans la volonté de notre peuple. Chavouot est aussi l’occasion de se rappeler que sans Torah, sans vision morale transcendante, la loi humaine peut facilement dériver. Comme le prophète Amos nous l’enseigne : “Que la justice ruisselle comme les eaux, et la droiture comme un torrent intarissable” (Amos 5:24). Ce n’est qu’en restant fidèles à notre héritage que nous pourrons bâtir une société juste, forte et unie. A Netanya, au sein de notre belle communauté francophone, nous ressentons ce lien profond entre tradition et modernité. Nous savons que notre devoir, en tant que citoyens engagés, est de promouvoir une justice véritable — fidèle à nos racines, ouverte aux défis du présent, et résolument tournée vers l’avenir. En ce Chavouot, renouvelons ensemble notre engagement envers une loi juste, fidèle à l’âme d’Israël. Hag Samea’h !

LA JUSTICE DANS LA LOI

ENTRE PESSAH ET CHAVOUOT, ENTRE VÉRITÉ ET ACTUALITÉ

Pendant les 49 jours du compte du Omer reliant la fête de Pessah à Chavouot, nous vivons un voyage d’introspection et de correction morale en préparation du don de la Torah à Chavouot. Cette période est propice non seulement à une réflexion personnelle, mais aussi à une réévaluation du concept de justice, un élément fondamental de toute loi.

Dans son idéal, la loi doit refléter la justice. Mais quelle est cette justice ? La Torah, donnée à Chavouot, nous présente la "loi de justice", dans laquelle l’essentiel n’est pas seulement le règne de la loi, mais aussi sa véritable essence : vérité, sagesse et éternité. La Torah n’est pas seulement un système légal technique, mais l’expression profonde d'une justice universelle issue d’une source divine, et qui conserve donc une pertinence éternelle.

La justice de la Torah demeure éternelle et insensible aux doubles standards."

En comparaison, la réalité internationale actuelle nous révèle une image troublante de doubles standards en matière de justice. Le droit international, censé être universel et équitable, est souvent interprété de manière injuste contre l'État d'Israël. Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en est un exemple flagrant. Israël se voit condamné de manière disproportionnée et répétée, alors que d’autres États responsables de graves violations, comme les nettoyages ethniques, la répression des droits humains, les persécutions politiques et d’autres crimes graves, sont ignorés ou condamnés superficiellement.

Cette réalité dévoile le fossé existant entre les lois humaines, influencées par la politique et des tendances anti-israéliennes, et la loi de justice divine inscrite dans la Torah, qui offre une vérité claire et stable à chaque génération. La justice de la Torah, donnée au peuple d’Israël au mont Sinaï, ne fluctue pas selon les intérêts politiques et n’est pas influencée par l’opinion publique internationale. Elle demeure éternelle, juste et sage. En cette période reliant la sortie d'Égypte au don de la Torah, nous devons nous rappeler que la liberté acquise à Pessah ne se limite pas à une libération physique de l’esclavage, mais implique aussi une libération des distorsions morales et de la soumission aux mensonges et aux doubles standards. La Torah, reçue par Israël à Chavouot, nous donne le fondement d’une justice véritable – une justice insensible aux influences éphémères de la politique internationale, mais solidement ancrée à Jérusalem, la capitale éternelle d’Israël. L’existence juive en terre d’Israël, restaurée après deux mille ans d’exil, prouve que la justice divine inscrite dans la Torah est plus solide et stable que toute loi humaine ou tout intérêt international passager. La justice de la Torah n’est pas seulement un idéal élevé – elle est une réalité quotidienne qui nous permet de résister avec confiance aux condamnations et injustices du monde, rappelant à tous que seule une loi fondée sur la vérité et la justice divines peut constituer un fondement durable pour une société morale et juste.

IL FAUT RÉTABLIR L’ÉTAT DE DROIT EN ISRAËL

Le judaïsme repose sur l’idée que la Loi est de source divine et exprime la vérité du monde naturel car elle a participé à la Création, ce qui est pleinement conforme à ce que des philosophes du droit non juifs ont appelé la « loi naturelle », et c’est en se basant sur l’idée de « loi naturelle » que le philosophe anglais John Locke a défini, dans la continuité des écrits de Thomas d’Aquin, de ceux des membres de l’école de Salamanque, de Hugo Grotius et de Samuel von Pufendorf, comme les droits naturels des êtres humains (droits que chaque être humain possède en raison de

des principes du droit. Sa promulgation a malheureusement été suivie par un activisme juridique incarné par Aharon Barak, qui était devenu président de la Cour Suprême israélienne en 1985.

son appartenance à l'humanité), et John Locke définit comme état de droit le fonctionnement d’une société basée sur le respect des droits naturels des êtres humains. Cette conception de l’état de droit est au cœur de la Déclaration des droits anglaise de 1688, de la Déclaration d’indépendance américaine et de la Déclaration des droits américaine. Un état de droit au sens lockéen du terme est un pays où les principes du droit (naturel) sont placés en position suprême et où les lois doivent être conformes aux principes du droit pour être légitimes. Au moment de la fondation d’Israël, il avait été question de la rédaction d’une constitution et de l’énoncé des principes du droit, constitution et énoncé des principes n’ont jamais vu le jour, et Israël a des lois fondamentales. Celle appelée Dignité humaine et liberté, votée en 1992, contient les éléments essentiels d’un énoncé

Celle-ci, créée dès la fondation d’Israël, n’avait posé aucun problème particulier tant que les gouvernements israéliens étaient de gauche. Les membres de la Cour Suprême israélienne étaient eux aussi de gauche et n’avaient en général rien à redire quand les gouvernements prenaient des décisions et quand la Knesset votait des lois. Quand, en 1977, avec la victoire de Menahem Begin, la droite israélienne a commencé à gagner les élections et à gouverner, la Cour Suprême israélienne, en raison de sa composition (les juges de la Cour Suprême israélienne sont nommés à vie et peuvent rester en poste jusqu’à 70 ans, les procédures de nomination reposent sur un comité composé de neuf membres : trois membres de la Cour, deux membres du gouvernement, deux membres de la Knesset, deux membres du barreau d’Israël, ce qui facilite une cooptation de juges ayant la même appartenance politique que les juges en place), est restée de gauche.

Et Aharon Barak a, dès 1985, mené un activisme juridique par le biais duquel la Cour Suprême israélienne s’est autorisée à intervenir de plus en plus souvent dans les décisions prises par le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif dans un nombre croissant de domaines, ce qui a fait de la Cour Suprême d’Israël un appareil militant de gauche et un moyen de paralysie partielle des gouvernements de droite. Et, alors que le rôle de la Cour Suprême d’Israël aurait été de veiller simplement à la conformité des lois avec les Lois fondamentales d’Israël, elle en est venue à s’efforcer de dire la loi, d’entraver l’action du gouvernement et a contribué à installer dans le pays un contre-pouvoir faisant que quand bien même elle ne gagne pas les élections, la gauche parvient à influer quand même sur la gestion du pays. L’ajout de la Loi fondamentale

LA

Dignité humaine et liberté a été utilisé par la Cour Suprême israélienne pour aller plus loin encore dans cette direction.

C’est pour remédier à cette situation délétère que le gouvernement Netanyahou a eu pour projet une réforme de la Cour Suprême limitant le rôle de celle-ci à l’examen de la conformité des lois votées à la Knesset et des décisions du gouvernement aux Lois fondamentales d’Israël, et a voulu la faire adopter. Cela a conduit aux manifestations et aux émeutes qui ont eu lieu de décembre 2022 au début du mois d’octobre 2023. Et ces manifestations et émeutes ont reposé sur des discours fallacieux disant que le gouvernement Netanyahou voulait entraîner Israël vers une atteinte à la démocratie israélienne, ce qui était et reste absolument faux. Le gouvernement Netanyahou voulait et veut toujours remédier aux atteintes à la démocratie israélienne, aux institutions et au droit pratiqués par la Cour Suprême et reconduire celle-ci vers le rôle d’une Cour Suprême (la Cour Suprême américaine a un rôle équivalent à celui vers lequel la réforme voulue par le gouvernement Netanyahou veut reconduire la Cour Suprême israélienne).

Les abus de pouvoir de la Cour Suprême permettent à la gauche d'influer pour le pire

aux atrocités, et mener la guerre contre le Hamas et contre les autres ennemis mortels d’Israël, mais depuis plusieurs semaines, ils reviennent, sous des formes modifiées. Ils accusent à nouveau le gouvernement Netanyahou de violer la démocratie. Ils l’accusent aussi (faussement) de ne pas se donner pour priorité la libération des otages encore détenus par le Hamas. Les membres de l’état profond israélien essaient de trouver des motifs supplémentaires d’incrimination de Binyamin Netanyahou et de son gouvernement et espèrent visiblement faire tomber Netanyahou, qu’ils harcèlent par des incriminations en justice sans le moindre fondement.

Leur but est de préserver la Cour Suprême israélienne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, et de préserver l’état profond dont ils font partie. Binyamin Netanyahou et les membres de son gouvernement agissent malgré tout, s’efforcent tout à la fois de terminer la guerre en éliminant totalement le Hamas et en éloignant autant que possible tous les dangers qui pèsent encore sur Israël, et ne veulent pas renoncer à procéder aux réformes qu’ils n’ont pas pu mener encore.

Les discours fallacieux ont été énoncés par les membres de la gauche israélienne, qui se sont conduits de manière gravement irresponsable, et ont manipulé l’opinion de franges importantes de la population israélienne. Ils ont montré que les abus de pouvoir pratiqués par la Cour Suprême israélienne permettent à la gauche d’effectivement continuer à influer, y compris pour le pire. Les discours en question ont montré aussi que la gauche israélienne a installé en Israël un état profond agissant de concert avec la Cour Suprême israélienne, composé de gens de gauche présents et actifs dans de multiples institutions du pays : la justice, l’armée, les services de renseignement, la gestion de l’économie. Manifestations et émeutes ont créé une atmosphère de désordre et de paralysies, ont entraîné des appels à la désobéissance parmi les réservistes et créé une situation qui a eu des effets sur la défense du pays et sur l’action du gouvernement, et c’est dans ce cadre effroyable que les atrocités des massacres du 7 octobre 2023 ont pu avoir lieu.

Les discours fallacieux ont disparu pendant plusieurs mois parce qu’Israël a dû répondre

Les membres de l’état profond ont des buts très différents. En voulant préserver la Cour Suprême israélienne telle qu’elle est, et l’état profond dont ils font partie, ils veulent continuer à imposer une vision de gauche au pays. Et cette vision n’implique pas l’élimination totale du Hamas et est ouverte à la possibilité que la bande de Gaza passe aux mains de l’Autorité Palestinienne, ce qui signifierait un retour rapide du Hamas, et créerait vite une situation de danger terroriste venant de la bande de Gaza, et mettant en grave danger des milliers d’Israéliens.

La tâche du gouvernement Netanyahou dans ce contexte est d’expliquer pourquoi la guerre doit être menée jusqu’au bout, et pourquoi la réforme de la Cour Suprême israélienne est un impératif, ne menace aucunement la démocratie israélienne, et signifie simplement un retour de la Cour Suprême israélienne à un fonctionnement de Cour Suprême. La tâche du gouvernement Netanyahou est d’expliquer aussi pourquoi l’état profond israélien est dangereux pour la survie d’Israël. Son mot d’ordre pourrait être : il faut rétablir l’état de droit en Israël. Et c’est urgent.

TBILISSI OH SI !

Bienvenue à la capitale envoûtante de la Géorgie, où l’ancien rencontre le moderne dans un mélange fascinant de cultures, de traditions et de paysages époustouflants. Nichée au cœur des montagnes du Caucase, cette ville dynamique est un véritable carrefour d'influences qui éveillera tous vos sens.

Flânez dans les ruelles romantiques de la vieille ville, où des maisons colorées au style architectural unique côtoient des forteresses historiques comme la forteresse de Narikala, qui offre une vue panoramique imprenable sur la ville et la rivière Koura.

Au cœur de Tbilissi, la synagogue est un joyau à ne pas manquer. Cette belle synagogue, connue sous le nom de Synagogue de la Vieille Ville, témoigne de l’histoire riche et des traditions de la communauté juive géorgienne. Admirez son architecture délicate, avec un intérieur ornée de vitraux colorés et de motifs évoquant un héritage culturel plus que millénaire. C'est un lieu de paix et de spiritualité qui vous plongera dans les racines multiculturelles de la ville.

Tbilissi est également un centre culturel vibrant, avec ses nombreux musées, galeries d'art et théâtres. Laissez-vous envoûter par des spectacles de danses traditionnelles ou assistez à des concerts de musique contemporaine dans des lieux uniques où l’énergie créative s’épanouit.

Le soir, la ville s’illumine de mille feux, des bars animés aux clubs de jazz intimes, offrant une vie nocturne aussi éclectique que captivante. Rencontrez des habitants chaleureux et partagez un verre dans l'atmosphère conviviale des terrasses surplombant la ville.

Que vous soyez en quête d’histoire, d’art ou de moments de détente, Tbilissi a tout pour plaire. Préparez-vous à être émerveillé par cette capitale pleine de charme et d’authenticité, où chaque coin de rue raconte une histoire et chaque rencontre vous laisse des souvenirs inoubliables. Tbilissi vous attend, prête à vous séduire et à vous enchanter !

La GéorGie avec benGuiGui !!! PROGRAMME DU DIMANCHE AU JEUDI + EXCURSIONS ORGANISÉES À TBILISSI : Trois jours d'excursions au choix, d’une durée d'environ huit heures chaque jour, tarifs suivant la semaine et le mois que vous avez choisi.

(Possibilité de prolonger votre séjour avec Chabbat inclus)

DIMANCHE

Arrivée à Tbilissi

Vol à destination de Tbilissi, suivi du transfert à votre hôtel confortable et accueillant. Préparez-vous à découvrir la beauté de la Géorgie !

LUNDI

Exploration de Mtskheta et de Tbilissi

Après un délicieux petit-déjeuner, départ à 10h00 pour la :

• Visite de Mtskheta, l'ancienne capitale de la Géorgie. Plongez dans la culture et le patrimoine de cette ville historique et admirez la rencontre des rivières.

Après la visite, retour à Tbilissi pour :

• Monter à bord du téléphérique.

• Traverser le fameux Pont de la Paix, une merveille en verre offrant une vue imprenable sur la ville.

• Promenade dans la rue piétonne dynamique de Chardin.

• Visiter la grande synagogue, la plus belle de Tbilissi.

• Découverte du quartier des bains de soufre.

• Ne manquez pas le pont des cadenas et le centre de la vieille ville, Maidan.

• Terminer la journée par une agréable promenade en bateau sur la rivière Mtkvari.

• Visite du parc Mtatsminda pour profiter d'une vue panoramique époustouflante depuis la grande roue.

Retour à l'hôtel vers 19h00 pour déguster un dîner savoureux CACHER LAMEHADRIN.

MARDI

Aventure dans le Haut Caucase

Après le petit-déjeuner, départ à 10h00 par la célèbre route militaire géorgienne direction le Haut Caucase.

• Profitez d'un arrêt au lac Jinvali pour admirer le paysage verdoyant.

• Visitez ensuite la forteresse d'Ananouri, avec ses fresques murales impressionnantes du XVIIIe siècle.

• Découvrez le village de Pasanauri, où se rencontrent les eaux blanches et noires de la rivière Aragvi, avant d'atteindre :

• La station de ski de Gudauri.

Retour à l'hôtel vers 19h00 pour le dîner.

MERCREDI

Randonnée au canyon de Dashbashi

Après un bon petit-déjeuner, départ à 10h00 vers le :

• Spectaculaire canyon de Dashbashi.

• Traversez le pont en verre suspendu à 270 mètres de haut pour une vue à couper le souffle !

• Profitez d'une randonnée vers les cascades (environ 2,5 kilomètres de marche) pour explorer la beauté naturelle de la région.

Retour à l'hôtel vers 19h00 pour un dîner bien mérité.

JEUDI

Journée libre pour le shopping

Profitez d'une journée libre pour explorer les marchés locaux et faire du shopping dans des centres commerciaux tels que Dinamo et East Point. C'est l'occasion idéale de ramener des souvenirs uniques de votre voyage en Géorgie !

Vérifiez la disponibilité avec Charles Benguigui au : �� 054 22 46 222

CHAVOUOT ET LE LAIT

Chavouot est, à mon avis, l’une des fêtes les plus importantes du peuple d’Israël. Nous célébrons le don de la Torah par l’intermédiaire de Moshé Rabbénou. Pour de nombreux Israéliens, cette fête est aussi celle des laitages et du LAIT ! Mais pourquoi ? Dans notre Torah, la symbolique et la numérologie jouent un rôle important. Ainsi :

La valeur numérique du mot “lait” (בלח - ‘halav) en hébreu est 40 ; ce nombre rappelle les 40 jours que Moshé a passés sur le mont Sinaï pour recevoir la Torah. La blancheur du lait symbolise la pureté et le Hessed, c’est-à-dire le don, la générosité. Le lait est l’aliment complet du nourrisson, comme la Torah est la nourriture spirituelle complète du peuple d’Israël. Le lait est donc l’aliment de base du nourrisson, et plus largement de tous les jeunes mammifères.

on jamais vu un taureau, un lion, un tigre ou un éléphant boire du lait ? L’homme est le seul mammifère adulte à consommer encore du lait ! Le lait maternel ou maternisé est indispensable pour le nourrisson : en plus de l’amour, il reçoit des protéines (pour sa croissance), des lipides (pour le développement cérébral), des immunoglobulines, du sucre (lactose), des vitamines et minéraux (vitamine D et calcium), sans oublier le zinc et le magnésium, indispensables à la fixation du calcium et à la croissance osseuse.

Mais avec le temps, notre activité lactasique (l’enzyme qui digère le lactose) diminue fortement. L’incapacité à bien digérer le lait peut alors entraîner :

• troubles digestifs (ballonnements, crampes, diarrhées)

Mais qu’en est-il des mammifères adultes ? A-t-

• troubles ORL : otites, angines répétées, glaires…

• frein à l’amaigrissement, surtout en cas de candidose

• apparition de cellulite

On observe cependant certains cas d’adaptation génétique. Le plus frappant est celui des populations qui se nourrissent presque exclusivement de la viande et du lait d’un même animal (comme le chameau). Les statistiques ont aussi montré que les personnes du groupe sanguin B digèrent mieux le lait que celles du groupe O. Enfin, mon professeur d’enzymologie en 1973 affirmait que les Juifs respectant strictement la cacheroute avaient une activité lactasique quasi inexistante… ?

Le lait a un autre inconvénient, et pas des moindres !

Beaucoup le recommandent pour sa richesse en calcium, or son assimilation est médiocre. Contrairement aux idées reçues, il décalcifie !

Et le café au lait ?

La caféine coagule la caséine du lait, le rendant encore plus indigeste !

Essayez plutôt les laits végétaux : soja, amande, avoine, noisette…

Pourquoi certains ont-ils tant de mal à se sevrer du lait ou du café au lait ?

Parce que le lait et ses dérivés peuvent créer

une dépendance : lors de la digestion de ses protéines, le corps libère une substance appelée casomorphine, aux effets similaires à ceux de la morphine…

Mais alors, où puiser le calcium ?

On en trouve dans les laitages et les fromages, bien sûr, mais ils ne sont pas les seuls à en contenir !

Côté animal : poissons (notamment les sardines), fruits de mer, œufs, certaines viandes.

Côté végétal : les algues (spiruline et surtout wakamé, bien plus riches en calcium que les produits laitiers), les graines de sésame complet, les légumes verts, les plantes aromatiques (cresson, épinards, haricots verts, persil…), les amandes, les légumineuses, les céréales complètes…

Si vous tenez à boire du lait de mammifère de temps en temps, je vous recommande le lait caillé, excellent pour le microbiote.

BONNE FÊTE DE CHAVOUOT !

Montrons-nous dignes de ce magnifique cadeau qui nous a été remis au mont Sinaï.

Que notre peuple ne connaisse plus la haine gratuite. Soyons unis par l’amour gratuit, dans la joie !

HYMNE À LA VIE

LA LOI SUFFIT-ELLE À INCARNER LA JUSTICE ?

La tradition juive distingue le Din — la loi — du Tsedek, la justice véritable. Le verset « Justice, justice tu poursuivras » (ףדרו קדצ קדצ, Devarim 16,20) enseigne que la fin ne justifie pas les moyens : la justice doit être atteinte par des voies ellesmêmes justes. Le Talmud affirme que le compromis (peshara) peut parfois dépasser le din, car il restaure la paix (Talmud de Jérusalem, Sanhédrin 1:1). Rav Eliezer ben Yaakov enseigne : « Faire la paix est un commandement supérieur au jugement » (Talmud Bavli, Sanhédrin 6b).

171) précise que cette audace coûta à Moshé son entrée en Terre promise. Interroger la justice divine est permis ; en douter peut avoir un prix. La techouva ne supprime pas la justice, elle la transcende.

Un rabbin notait qu’un couple en désaccord peut avoir chacun raison de son point de vue, bien qu’un seul ait raison légalement. La vérité légale ne suffit pas à saisir toute la complexité humaine. C’est pourquoi la halakha valorise l’attitude lifnim mishurat hadin — aller au-delà de l’obligation (Baba Metsia 30b). Maïmonide soulignait que « seule la bonté permet à la société de tenir » (Hilkhot De'ot 1:6).

Mais cette approche n’exclut pas la nécessité d’un cadre. « Sans justice, les hommes se dévoreraient » (Pirkei Avot 3:2). La loi est indispensable, mais son application mécanique ne garantit pas la justice. Des tribunaux aux terrains de sport, la vérité vacille. La justice véritable exige sagesse, écoute et humilité.

Dans cette perspective, Rav Avraham Isaac Kook écrivait : « La lumière de la Torah est une lumière de justice divine, mais elle doit être enveloppée d'amour pour briller » (Orot HaKodesh, vol. 3, p. 318). Autrement dit, la loi, sans amour, peut blesser. Rav Jonathan Sacks soulignait pour sa part : « La Torah est un appel à réparer, pas seulement à légiférer » (To Heal a Fractured World, 2005). Le regretté grand rabbin d’Angleterre dévoilait ainsi la philosophie sous-jacente à la loi juive : une exigence d’implication active de l’homme dans le monde, même lorsqu’il ne peut appliquer la lettre de la loi.

Emmanuel Levinas, enfin, affirmait : « La justice commence là où naît la responsabilité de l’autre » (Difficile liberté, 1963). Il élargit ainsi le champ de la loi, lui donnant pour finalité non seulement de trancher, mais d’incarner la relation humaine dans ce qu’elle a de plus exigeante et de plus sacrée.

La loi seule ne suffit pas à incarner la justice

Cette tension entre rigueur et miséricorde se retrouve dans le rapport entre justice divine et repentir. Hachem ne se trompe jamais, pourtant la techouva peut infléchir le décret. C’est ce que redoute le prophète Yona : la repentance du peuple de Ninive pourrait susciter la clémence divine (Yona 4,2).

Déjà, Moshé s’indignait : « Pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple ? » (Shemot 5,22). Selon Rachi et le Ramban, cette question traduit une incompréhension morale. La réponse divine (« Maintenant, tu verras », Exode 6,1) indique que Sa justice s’inscrit dans un dessein plus vaste. Le Midrash (Yalkout Shimoni, Shemot

Ces penseurs, profondément enracinés dans la tradition juive, nous rappellent que la loi ne peut être aveugle. Elle doit toujours être éclairée par la conscience morale.

En conclusion, selon le judaïsme, la loi seule ne suffit pas à incarner la justice. Elle en est le socle, mais c’est par la compassion, la responsabilité et le discernement qu’elle devient juste. En osant interroger D.ieu, Moshé ouvre un espace d’éthique vivante. La loi devient alors un chemin vers une justice divine, exigeante et miséricordieuse.

Alors que nous comptons le Omer, chaque jour nous invite à affiner nos middot, nos qualités morales . Ce travail intérieur nous prépare à recevoir, à Chavouot, la Torah une loi divine juste mais aussi vivante — une lumière de paix, de vérité et d’amour.

LOI, JUSTICE, ET GESTION DU BUDGET

En cette veille de Shavouot, commémorant le don de la Torah au peuple d’Israël, je voudrais souligner les similitudes entre le texte sur la justice selon la Torah et la gestion du budget. Étonnant, non ? En effet, si l’on étudie de près les lois, nous découvrons que ce lien réside dans les principes éthiques et sociaux fondamentaux que la Torah établit et qui doivent, idéalement, imprégner toutes les sphères de la vie, y compris la manière dont les ressources sont gérées et distribuées. Voici quelques points de convergence :

• L'Équité et la Justice dans la Distribution des Ressources : L'insistance de la Torah sur le “Tzedek” (justice) implique une gestion budgétaire qui vise à l'équité et à la justice dans l'allocation des ressources. Cela signifie prendre en compte les besoins des différentes parties prenantes, en particulier les plus vulnérables. Un budget juste ne favorise pas indûment certains au détriment des autres, mais cherche à assurer un accès équitable aux biens et services nécessaires.

• La Protection des Vulnérables : La Torah met un accent particulier sur la protection de l'orphelin, de la veuve et de l'étranger. Appliqué à la gestion budgétaire, cela se traduit par l'allocation de fonds pour soutenir les populations dans le besoin, que ce soit par des programmes sociaux, des aides financières ou des services spécifiques. Un budget inspiré par les valeurs de la Torah ne saurait ignorer les plus démunis.

• L'Honnêteté et la Transparence : L'interdiction de la “Ona'ah” (tromperie) et de la “Geneiva” (vol) dans la Torah se reflète dans la nécessité d'une gestion budgétaire honnête et transparente. Cela implique une comptabilité rigoureuse, la divulgation claire des dépenses et des revenus, et l'évitement de la corruption ou de l'enrichissement illégitime par le biais des fonds publics ou privés.

• La Responsabilité et la Prudence : Bien que le

texte ne traite pas directement de la gestion budgétaire, les principes généraux de responsabilité et de bonne intendance sont implicites dans la Torah. Une gestion budgétaire responsable implique de prendre des décisions éclairées, d'éviter le gaspillage et de planifier l'avenir de manière prudente, en tenant compte des besoins présents et futurs.

• L'Importance de la Communauté et de la Solidarité : La Torah met en avant la notion de communauté et l'importance de l'entraide. Dans le contexte budgétaire, cela peut se traduire par des politiques fiscales progressives où ceux qui ont plus contribuent davantage, et par l'allocation de fonds pour des projets et des services qui bénéficient à l'ensemble de la communauté.

• L'Interprétation Contextuelle et l'Adaptation : Tout comme l'application de la loi de la Torah nécessite une interprétation contextuelle, la gestion budgétaire doit s'adapter aux réalités économiques, sociales et politiques changeantes tout en restant fidèle aux principes éthiques fondamentaux.

En résumé, bien que la Torah ne contienne pas de manuel de gestion budgétaire moderne, ses principes fondamentaux de justice, d'équité, d'honnêteté, de responsabilité et de solidarité offrent un cadre éthique puissant pour guider la manière dont les budgets sont établis, gérés et exécutés. Une gestion budgétaire inspirée par la Torah chercherait à refléter ces valeurs dans l'allocation des ressources et dans ses objectifs finaux, en visant le bien-être de tous et en accordant une attention particulière aux plus vulnérables. C'est en s'efforçant d'appliquer ces principes que la gestion du budget peut devenir un instrument de “Tzedek” (justice) dans la société.

Hag Shavouot Sameach !

DE LA JUSTICE HUMAINE À LA JUSTICE DIVINE

Rabbi Nahman nous enseigne dans la Torah 5 du Likouté Moharan que toute la vitalité du monde repose sur la justice. Là où règne une justice authentique, la paix et la bénédiction fleurissent. Mais lorsque la justice est corrompue, tout s'effondre. Or, puisque notre vie sur la Terre d’Israël est malheureusement rythmée par la guerre depuis un an et demi, il est clair que nous sommes encore loin de la véritable justice. Mais comment y remédier ?

Rabbi Nahman nous apprend que l’essence même de la Royauté est la capacité à instaurer et faire respecter la justice. Ce n’est pas le pouvoir pour le pouvoir, ni le prestige. Le Roi véritable est celui qui sait établir la justice, d’abord sur lui-même, puis sur son peuple, avec vérité et équité. En effet, un Roi ou un Tsadik doit incarner la justice, d’abord en se jugeant lui-même, en établissant sur ses propres actes un « tribunal intérieur » qui le pousse à revenir vers D.ieu. La véritable grandeur d’un homme se mesure à sa capacité à se remettre en question. Et s’il impose aux autres ce qu’il ne s’impose pas à luimême, ce n’est pas de la vraie royauté, c’est de la tyrannie.

C’est pourquoi Rabbi Nahman affirme qu’il n’existe rien de plus grand que l’Hitbodedout, cet isolement sacré où l’homme parle à son Créateur et dresse, dans la vérité, le bilan de ses actes. Celui qui sait chaque jour se faire justice transforme la rigueur en miséricorde. C’est par ce chemin intime et sincère qu’il peut gravir de nombreux degrés d’élévation spirituelle. En effet, Rabbi Nahman affirme que grâce à l’Hitbodedout, l’homme peut atteindre tous les niveaux spirituels.

La véritable justice commence en nous-mêmes

Comme le déclare Hillel Hazaken dans le Pirké Avot :"Dans un endroit où il n’y a pas d’hommes courageux ou justes, efforce-toi d’être un homme." Cela signifie que, lorsqu’il n’y a personne pour incarner la justice, commence par devenir toimême cet homme juste. C’est par ton propre exemple que tu éveilleras les autres à la droiture. Chacun, à son niveau, peut améliorer la justice et inspirer son entourage, puis sa ville, son pays, et finalement le monde entier.

Rabbi Nahman nous enseigne que chacun d’entre nous détient le pouvoir d’influencer la Justice divine. Si l’homme se juge lui-même ici-bas, avec honnêteté et lucidité, alors le Tribunal céleste suspend son propre jugement : les accusations s'effacent, les rigueurs se muent en bonté, et bien des épreuves qui auraient dû l’atteindre se dissipent avant même de naître.

La justice de notre pays est donc véritablement entre nos mains ! Mais ne nous trompons pas : ce n’est pas en pointant les fautes de nos politiciens, juges et autres dirigeants que nous changerons notre destinée, c’est en nous jugeant nous-mêmes avec vérité et humilité que nous transformerons la rigueur divine en miséricorde. Alors, D.ieu répandra sur nous une justice nouvelle avec des dirigeants meilleurs jusqu’au jour où nous accueillerons le Machia'h, et où la justice brillera d’une lumière parfaite pour l’éternité.

VOTRE BIEN EN ISRAËL EST BIEN ENREGISTRE A

VOTRE

NOM ET SOUS IDENTITÉ ISRAÉLIENNE ?

Alors que l’immobilier israélien n’a jamais été aussi fleurissant que ces dernières années, un point mérite d’être fait si vous avez en projet l’acquisition d’un bien en Israël, mais aussi sur l'importance de la vérification est-ce que votre bien est bien enregistré à votre nom avec l'identité israélienne actualisée. Nous avons interrogé Me AIME TANGY concernant le droit foncier israélien et ses spécificités.

Futé Magazine : Comment résumeriez-vous le modèle israélien ? Est-il différent de celui français ?

A.T : A l’instar d’autres domaines juridiques, le droit israélien se démarque de celui français. Une différence majeure ressort de la nature du droit de propriété du nouvel acheteur sur son bien immobilier. Alors que le droit de propriété français est fondamental, les limitations ne sont que très restreintes et qu’il se voit consacré par de nombreux textes et lois, en Israël il est particulièrement amoindri. Il est coutumier de dire que la terre n’appartient pas à l’homme mais à Hashem. De cet adage nait une loi, celle de la remise en cause de la propriété foncière tous les 49 ans(référence religieuse). En effet, les terrains privés sont très rares en Israël, seulement 7% contre 93% pour le domaine public. Le nouvel ache-

teur israélien ne sera donc qu’un locataire de l’Etat, détenteur d’un bail emphytéotique d’une validité de 49 ans ou 99 ans. Ce droit de bail se rapproche finalement du droit de propriété. Les prérogatives du locataire sur son bien seront alors similaires à celles d’un propriétaire. Souvent des personnes étrangères ont acheté leurs biens immobiliers en Israël avec une identification de passeports étrangers lorsqu'il faudrait prendre en considération que le passeport étranger change tous les 10 ans en attendant, ces mêmes personnes émigrent en Israël et obtiennent une carte d'identité israélienne et oublient d'enregistrer leurs biens sous la carte et le numéro d'identité israélienne qui ne change pas !

F.M : Quelles seront les obligations du « locataire » sur son bien ?

A.T : Le « locataire » paie alors annuellement une taxe à son propriétaire, l’Etat. Ce dernier doit alors être consulté en cas de revente et peut demander le paiement d’un « droit d’accord ».

F.M : Et l’administration foncière israélienne ?

A.T : L’administration foncière Israélienne communément appelée RAMI « Minhel mekarkee Israel », est chargée d’étudier, cartographier et diviser les terres appartenant à l’Etat.

Ces dernières sont divisées en sections numérotées puis en parcelles et sous parcelles. S’il s’agit d’un terrain privé le principe est que ce qui est construit appartient à celui qui possède la terre.

F.M : En France un bien doit être publié au registre foncier, qu’en est-il en Israël ?

A.T : Le registre cadastral, le Tabu, recense la plupart des biens immobiliers. Un descriptif physique et légal du bien (emplacement, surface, servitudes) y est inscrit. Il s’agit finalement de la carte d’identité dudit bien. L’accès à ce registre est libre et peut être demandé par quiconque veut connaitre l’état juridique d’un bien. Si le bien n’est pas encore inscrit au Tabu, il sera possible de consulter le Minhal. Il s’agit d’un second système d’inscription des biens immobiliers vendus né à la suite du retard des premiers moyens existants. Moins protecteur que le Tabu, il permet de minimiser les risques lors des transactions immobilières. Enfin, le cadastre privé ou Hevra Meshakemet répertorie l’enregistrement des biens des sociétés de construction à qui le Minhal a confié le terrain à construire.

L’enregistrement d’un bien reste fondamental dès qu’un contrat de vente est signé, sans quoi l’identité du propriétaire ne pourra être assurée. Il est très important et primordial de vérifier que votre appartement ou autres biens immobiliers sont bel et bien été enregistrés au registre du cadastre dit tabu, et surtout lorsque le bien était acquis sur plan d'un promoteur immobilier. Les avocats sont à même d’évaluer la situation juridique du bien. L’acquisition d’un bien immobilier peut donc s’avérer compliquée, au-delà des démarches officielles à effectuer, de nouvelles lois pourraient bousculer le marché immobilier qui malgré la crise reste le créneau financé le plus sûr pour l'acquéreur et même ses héritiers. Il est alors important voire primordial de s’entourer d’avocats compétents en la matière afin de mener à mieux son projet et ce y compris l'enregistrement de votre bien en toute conformité.

** Cet interview ne peut être assimilé à une consultation et ne doit être entendu que comme une source d’information générale.

© Copyright Me A. Haviv TANGY Avocat & Notaire.

LA RÉVOLUTION DU MARCHÉ DES PRÊTS HYPOTHÉCAIRES EN ISRAËL EST ENTRÉE EN VIGUEUR LE 1ER AVRIL 2025 !

Après plusieurs mois d'attente, une nouvelle réforme du marché des prêts hypothécaires en Israël est entrée en vigueur. Cette réforme concerne les refinancements de prêts hypothécaires et a été créée dans le but de faciliter les transferts entre les banques, tout en encourageant la concurrence entre elles et, en pratique, de réduire les prix du marché.

Voici comment cela fonctionnera, et ce que les conseillers en prêts hypothécaires en pensent.

Au cours de l'année écoulée, selon les données de la Banque d'Israël, les refinancements externes (transfert entre banques) se sont élevés à environ 5 milliards de shekels (soit une augmentation d'environ 40 % par rapport à 2023), et les refinancements internes (sans transfert entre banques) à environ 30 milliards de shekels. La réforme vise à réduire la difficulté liée au transfert entre différentes banques lorsque les emprunteurs souhaitent refinancer leur prêt hypothécaire pour améliorer ses conditions. Les banques géreront ellesmêmes et entre elles le transfert des prêts dans les cas de refinancement externe, sans l'intervention du client. Les formulaires nécessaires seront échangés entre les systèmes informatiques des banques, permettant une communication rapide et efficace.

taux est de 62 %, et dans les prêts hypothécaires à des fins diverses, il est de 46 %. Jusqu'à la mise en œuvre de cette réforme, les clients devaient transmettre physiquement les formulaires entre les banques, ce qui prolongeait les délais de traitement. Cette réforme devrait entraîner une augmentation des refinancements externes, qui étaient jusque-là freinés par la multiplicité des formulaires. De plus, elle permettra d'intensifier la concurrence dans le domaine des prêts hypothécaires et d'améliorer les conditions des taux d'intérêt pour les clients.

• La réforme : une collaboration entre l'Association des conseillers en prêts hypothécaires et le président de la Commission de l'intérieur de la Knesset, M. Yakov Asher

• L'utilisation des conseillers en prêts hypothécaires – les refinancements dominent la tendance

Un autre point marquant qui a émergé récemment lors de la conférence des conseillers en prêts hypothécaires à Eilat est que ce sont précisément les refinancements hypothécaires qui enregistrent la plus forte utilisation des conseillers. Environ 71 % des refinancements externes sont réalisés avec l'aide d'un conseiller en prêts hypothécaires. En comparaison, dans le financement d'un achat immobilier, ce

Cette réforme est le fruit d'une collaboration entre l'Association des conseillers en prêts hypothécaires et le président de la Commission de l'intérieur de la Knesset, M. Yakov Asher, qui a présenté la loi devant la Knesset et a travaillé sans relâche pour sa mise en œuvre. L'Association des conseillers en prêts hypothécaires tient à remercier M. Yakov Asher pour sa responsabilité publique et pour avoir mené cette loi. Bien entendu, nous remercions également la Banque d'Israël, qui a dirigé cette initiative jusqu'à sa mise en place. Il convient de noter que le public des emprunteurs en Israël se trouve dans une situation difficile, avec des taux d'intérêt élevés, des conflits en cours, la hausse des prix et des réductions du budget de l'État et des services fournis aux citoyens. Dans ces circonstances, le refinancement d'un prêt hypothécaire est l'une des meilleures façons d'améliorer la trésorerie et d'alléger quelque peu le fardeau des ménages.

• Bilan des évolutions dans les refinancements hypothécaires

Cette analyse met en lumière les principales

évolutions dans les refinancements hypothécaires, en distinguant les refinancements internes (au sein de la même banque) des refinancements externes (changement de banque), tant en termes de nombre de prêts que de montant financier.

Refinancements internes

En 2023, on a enregistré une augmentation significative de 97 % du nombre de refinancements internes, qui ont atteint environ 55 900 prêts, contre seulement 28 300 en 2022. Deux facteurs principaux expliquent cette hausse :

- L'augmentation des taux d'intérêt, qui a poussé les emprunteurs à restructurer leurs prêts et à choisir des produits moins sensibles aux variations des taux d'intérêt, notamment en allongeant la durée des remboursements pour réduire la mensualité.

- Les suspensions de prêts après le déclenchement de la guerre « Épée de fer » en octobre 2023, qui ont encouragé les ménages à effectuer des ajustements structurels dans leurs remboursements financiers – principalement par des refinancements internes.

• La tendance s'est poursuivie en 2024, avec une augmentation de 12 % supplémentaire, les besoins d'amélioration de la trésorerie restant un facteur important. En outre, une grande partie des prêts hypothécaires à taux variable a subi des ajustements de taux, ce qui a également favorisé les refinancements dans ces produits. A février 2025, bien que le nombre de refinancements internes ait diminué de 7 % par rapport à 2024, cela reste largement au-dessus des niveaux de 2022.

Refinancements externes

Les refinancements externes, qui sont plus complexes en raison du changement de banque, ont connu une baisse de 35 % en 2023, mais ont retrouvé une forte croissance en 2024, avec une augmentation de 43 % du nombre de prêts.

Le principal facteur de cette reprise est la plus grande flexibilité des banques, qui ont permis un refinancement partiel (par exemple, un seul produit parmi plusieurs) même dans le cadre d'un changement de banque, grâce à une « deuxième étape » auprès d'une autre banque. Cette politique a facilité le passage entre les banques et a conduit à une croissance des refinancements externes, qui de-

vraient se poursuivre en 2025, avec une augmentation prévue de 34 %.

• Différences de montant moyen de prêt : externe vs interne Il est possible de constater une différence notable entre le montant moyen d'un prêt hypothécaire refinancé dans le cadre d'un refinancement interne par rapport à un refinancement externe. En 2025, le montant moyen pour un refinancement interne est d'environ 535 000 shekels, tandis que pour un refinancement externe, il s'élève à 895 000 shekels – une différence de 67 %. Cette disparité suggère que les refinancements internes concernent souvent seulement une partie du prêt, tandis que les refinancements externes impliquent souvent un transfert complet du prêt à une nouvelle banque.

Perspectives d'avenir – La tendance positive devrait se poursuivre Étant donné qu'une grande partie des emprunteurs a opté pour des prêts à taux variable indexés sur l'inflation il y a environ cinq ans, avec des bases autour de -0,6 à -0,8 %, alors que ces bases se situent actuellement autour de 1,9 %, cette hausse de 2,5 % soutient la poursuite des refinancements. De plus, face à l'augmentation des prix de l'immobilier et à un environnement de taux d'intérêt encore historiquement élevés, nous prévoyons que la tendance positive des refinancements se poursuivra, principalement dans le but d'améliorer la trésorerie des ménages.

Vous avez un projet de refinancement hypothécaire ?

Si vous souhaitez optimiser votre prêt hypothécaire, améliorer vos conditions et bénéficier des meilleures offres sur le marché, notre équipe d'experts en prêts hypothécaires est à votre disposition pour vous accompagner tout au long du processus. Ne laissez pas passer l'opportunité de profiter de la réforme en vigueur depuis le 1er avril.

Contactez-nous pour obtenir un conseil personnalisé et un service de qualité :

CA-PITALL :

Tel : 0555 005 005

Tel : 07 57 99 14 90

Mail : ca-pitall@ca-pitall.com

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