Revue de presse Tribu Festival 2021

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TRIBU FESTIVAL LA MUSIQUE ET LE MONDE 22E ÉDITION — DIJON 27 SEPTEMBRE - 3 OCTOBRE 2021

DOSSIER DE PRESSE


« Avec des têtes d’affiche et des artistes émergents, le Festival Tribu nous offre toute une semaine de découvertes musicales, d’explorations sonores et de métissages en tous genres. Une belle audace née en terre bourguignonne. » FIP radio septembre 2021


PRESSE NATIONALE


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LE MONDE 14 SEPTEMBRE 2021

TRIBU FESTIVAL | DU 28 SEPT. AU 4 OCT. À DIJON ZUTIQUE PRODUCTIONS | 03 80 28 40 42 | SALOME@ZUTIQUE.COM BP 27042 | 21070 DIJON CEDEX


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FIP RADIO SEPTEMBRE 2021

Avec des têtes d’affiche et des artistes émergents, le Festival Tribu nous offre toute une semaine de découvertes musicales, d’explorations sonores et de métissages en tous genres. Une belle audace née en terre bourguignonne. La 22e édition du festival Tribu fait rayonner les musiques sous toutes leurs formes et donne la parole aux artistes qui emploient la musique pour dire, provoquer, surprendre et émouvoir. Des répertoires universels vont côtoyer des créations contemporaines. Gilberto Gil viendra chanter en famille. Le trio Pomme de Terre, autour du trompettiste Aymeric Avice rendra hommage à la tubéreuse. À souligner aussi une création musicale africaine, réunissant l’artiste ougandais Faizal Mostrixx, le berger du Lesotho Morena Leraba et la chanteuse éthiopienne Iri Di. Côté jazz et musique improvisée, Fantôme fera écouter ses influences ancrées sur les terres de Steve Reich, Terry Riley ou Moondog. Mademoiselle sera de sortie. Composée de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddab, cette formation puise dans le blues pour fusionner avec le raï. Quant au maloya de la Réunionnaise Christine Salem, il sera toujours aussi engagé. Difficile de s’arrêter là dans la présentation de cette affiche excitante, aussi avons-nous choisi de vous dévoiler le line up complet : Gilberto Gil / Mademoiselle : Rodolphe Burger et Sofiane Saidi / Deli Teli / Mohamed Lamouri et Charlie O / Fantôme / James BKS / Space Galvachers / Mafubé : Faizal Mostrixx et Morena Leraba et Iri Di / Christine Salem / Adrian Calcanhotto / Pomme de terre / Skulltone invite Mike Ladd / Raùl Monsalve y los Forajidos / Crying out loud - The bridge #2.1 / Bad Fat et Napoleon Maddox / Ze Tribu Brass Band. La meilleure preuve de cette belle diversité à découvrir du 27 septembre au 3 octobre à Dijon et dans ses environs.

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PRESSE RÉGIONALE


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POUR SORTIR CÔTE D'OR ET RÉGION Dijon/CHENôve/quetigny

SORTIR

Tribu festival : une 22e éditio Ambiance réjouissante, pour l’annonce de la programmation du Tribu festival au restaurant La menuiserie à Dijon. Un événement qui fête la musique et le monde dans le cadre d’une 22e édition, du 27 septembre au 3 octobre pleinement exploitée contrairement à 2020, où pour cause de Covid, la version avait été restreinte.

L’

équipe de Zutique productions conduite par Frédéric Ménard, association organisatrice du Tribu festival qui, cette année va avoir lieu du 27 septembre au 3 octobre, est sur les chapeaux de roues pour lancer un événement qui a été bâti « dans l’incertitude » en raison de la situation sanitaire. Si l’organisation de la manifestation, placée sous le thème « la musique et le monde » est prête à évoluer et à s’adapter à toute éventualité, l’esprit du festival, au vu de la nouvelle programmation (voir par ailleurs) est fidèle à son credo qui est celui de faire la promotion de styles musicaux très divers, avec des découvertes, des explorations sonores et des métissages en tout genre.

Des concerts sur cinq sites

Cette année encore, les concerts se déploient sur plusieurs sites : de la Péniche Cancale à Dijon, à la salle Mendès-France à Quetigny, en passant par l’Auditorium, le Cèdre à Chenôve ou le Cirque Lili à Dijon. Au menu : des artistes aux origines et influences multiples en provenance d’Algérie, d’Ouganda, du Venezuela, des États-Unis, de Grèce, du Lesotho et du Cameroun… et des expressions artistiques singulières, comme celles proposées par Pomme de Terre qui encense musicalement le fameux féculent ou Nanteza qui propose un solo de danse d’Ouganda magnifiant l’art du tissage de tapis. Quant à la tête d’affiche du festival, c’est sans conteste le Brésilien Gilberto Gil, qui va se produire en famille avec son quartet à l’Auditorium de Dijon. « Figure légendaire de la bossa nova, le leader du mouvement tropicalisme », investit la scène et la métamorphose.

L’élégance musicale de Gilberto Gil « Dans le contrepoint des percussions et des guitares, on s’épuiserait à définir l’alchimie intimiste déployée par cet orfèvre de la voix, chez qui le charme de la bossa-nova s’est enrichi des subtiles influences du jazz et de la musique africaine. Mais à l’heure où le monde de la culture est cruellement frappé par la pandémie, c’est aussi une conscience qu’incarne Gilberto Gil exprimant dans son chant la profondeur de son humanisme social et sa conviction d’une possibilité d’émancipation par l’art, il offre une leçon d’élégance musicale et d’inspirante sagesse. » Au final, la distribution du Tribu festival va avoir de quoi surprendre et ravir un public avide de sonorités nouvelles ou confirmées se nourrissant d’univers et d’inspirations les plus éclectiques. E. F.

Figure légendaire de la bossa-nova, le Brésilien Gilberto Gil (1er à g.), investira l’Auditorium à Dijon jeudi 30 septembre. Photo HICK DUARTE

Mohamed Lamouri & Charlie O : un duo de raï underground « Mohamed Lamouri a déjà été accueilli au festival », fait remarquer Frédéric Ménard, directeur de Zutique productions. « Algérien, malvoyant et sans-papiers, Mohamed Lamouri débarque à Paris il y a une vingtaine d’années. Pour survivre, il chante et raconte tous les contours de sa vie sur la ligne 2 du métro. Entre Belleville et Barbès, accompagné de son synthétiseur Casio, il charme les passagers et les passagères de sa voix d’une beauté inouïe. Aussi rauque, gutturale et forte que délicate, mélancolique ou douce, la voix de Lamouri est en effet de celles qu’on n’oublie pas, maturée par quinze ans de pratique quasi quotidienne dans le brouhaha du métro, et nourrie depuis l’enfance par l’écoute assidue des standards raï algériens dans la petite ville de Tlemcen à la frontière du Maroc. Pour Tribu Festival, c’est en duo entouré par l’organiste émérite Charlie O, fils spirituel de Jackie Mittoo, qu’il fera entendre cet alliage étonnant de force et de vulnérabilité qui le caractérise. »

Mohamed Lamouri et Charlie O s’exprimeront à La Vapeur le mardi 28 septembre. Photo Vincent DUCARD

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ne 22e édition aux résonances multiples Programme ■ Lundi 27 septembre - 20 heures Cirque Lili à Dijon - (Gratuit) ➤ Fantôme (France) et projection du cycle Point de vue. ■ Mardi 28 septembre - 20 heures La Vapeur à Dijon (18 €/15 €/5,5 €) ➤ Mademoiselle : Rodolphe Burger & Sofiane Saïdi & Mehdi Haddab (France/Algérie). ➤ Mohamed Lamouri & Charlie O (France/Algérie). ■ Mercredi 29 septembre - 20 heures Le Cèdre à Chenôve (5 €) ➤ Création ! Mafubé : Faizal Mostrixx & Morena Leraba & Iri Di (Ouganda/Lesotho/Éthiopie). ➤ Création danse ! Nanteza : Faizal Mostrixx (Ouganda). ■ Jeudi 30 septembre - 18 heures Esplanade de la Péniche Cancale à Dijon (Gratuit) ➤ Palabre - Plateau média. ➤ Space Galvachers (France). 20 heures - Auditorium à Dijon (35 €/18 €/10 €/5,5 €) ➤ Adriana Calcanhotto (Brésil). ➤ Gilberto Gil Quartet (Brésil). ■ Vendredi 1er octobre - 18 heures Esplanade de la Péniche Cancale à Dijon - (Gratuit) ➤ Palabre - Plateau média. ➤ Pomme de terre (France).

Mafubé réunit trois artistes issus de la contre-culture africaine. Photo Aron SIMENEH

20 heures à La Vapeur à Dijon (10 €/8 €/5,5 €) ➤ Création ! Skulltone Invite Mike Ladd (France/USA). ➤ James BKS (Cameroun/France). ■ Samedi 2 octobre - 17 heures Esplanade de La Péniche Cancale à Dijon (Gratuit) ➤ Palabre - Plateau média. ➤ Deli Teli (Grèce/France). 20 heures à La Vapeur à Dijon - (12 €/10 €/5,5 €). ➤ Raùl Monsalve y Los Forajidos (Venezuela). ➤ Crying out loud - [The Bridge #2.1] (France/USA). ➤ Bad Fat & Napoleon Maddox (France/USA). ■ Dimanche 3 octobre - 17 heures Salle Mendès-France à Quetigny (15 €/10 €/5,5 €) ➤ Ze Tribu brass band (France). Christine Salem (Île-de-La-Réunion/France). Toutes les informations sur : www.tributefestival.com

Gilberto Gil (1er à g.), investira l’Auditorium à Dijon jeudi

Le bassiste vénézuélien Raùl Monsalve (au centre) avec son orchestre Y Los Forajidos, flirte avec des courants issus de diverses interprétations. Photo Arthur GOUTE BD

James BKS, de la pop africaniste « Il a trouvé son nom de scène sur une pochette de disque de la légende hiphop Pete Rock — Best Kept Secret — une manière de dire qu’il a toujours exercé son talent avec la discrétion des plus grands », détaille le dossier de presse.

Entre électro et hip-hop

« À peine 40 ans et James BKS, fils du célèbre saxophoniste Manu Dibango, a déjà une carrière rayonnante aux collaborations multiples. Il a composé pour des artistes comme Puff Daddy, Snoop Dogg, Talib Kweli, Youssoupha ou Akhenaton et collabore avec Q Tip et Little Simz. » « Avec sa musique coincée quelque part entre électro pop, sonorités hiphop et rythmiques transafricaines, le jeune français d’ascendance camerounaise, première signature du label 7Wallace Music d’Idris Elba, nous pro- James - Best Kept Secret - BKS est le fils de Manu Dibango. Photo Pierre PONTOIZEAU pulse au-delà de toute frontière. »

Christine Salem est considérée comme une « icône réunionnaise ». Elle clôturera le festival dimanche 3 octobre. Photo Frank LORIOU CDO03 - V1

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contemporain Art Fair Dijon (8-10 octobre), l’association La Route des Arts, dont le président n’est autre que le fondateur de l’événement précité, lancera Art in N situ, un parcours d’art contempo-DIJO rain sur la route des Grands-Crus. « La crise sanitaire a bloqué notre projet pendant deux ans. On nous a proposé de faire d’autres formats, de créer une foire virtuelle… », replace Jean-Marc Bassand, qui a décidé de prendre le contrepied de cette tendance. « Je voulais qu’on sorte de nos écrans pour aller dehors, faire venir l’art contemporain en plein air. » Un projet qui se concrétisera le 10 octobre. Peu à peu, l’idée d’associer l’art contemporain au patrimoine viticole de la route des Grands-Crus, de manière à créer un parcours, visible pendant plusieurs mois, en s’appuyant sur des domaines par- 9 variations sur le concept de l’affrontement entre le rouge et le bleu, de Maurice Frydman (techniques mixtes sur toile de lin, 60 x 90 cm, 2018, Galerie Art’Loft Lee-Bauwens). Photo DR tenaires, a pris forme.

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Quatre domaines viticoles ont répondu à l'appel

Pour ce lancement, quatre domaines viticoles ont répondu à l’appel : le domaine Bonneau du Martray, la Maison Bouchard Père et fils, la Maison Patriarche et le Domaine Chapuis. Ce dernier accueillera par exemple une œuvre de José Aguirre, dans une parcelle de charlemagne, à Aloxe-Corton.

« Notre volonté est justement de mettre en avant les parcelles de vignes », précise Jean-Marc Bassand. « À la manière du vigneron, qui sélectionne les meilleures grappes, les meilleurs raisins, le galeriste est à la recherche du meilleur artiste », compare le Bisontin, qui veut associer ces deux univers d’« excellence ». Pour le domaine Bonneau du

Martray, c’est la Maison JacquesCopeau, résidence d’artistes à Pernand-Vergelesses, qui accueillera une œuvre d’Elmar Trenkwalder, présentée par la galerie Bernard Jordan. Dans la cour de la maison Bouchard sera exposée une œuvre d’Ernst Günter Herrmann. Enfin, la maison Patriarche exposera des œuvres à la fois dans la cour et dans sa cave, dont 9 variations sur

le concept de l’affrontement entre le rouge et le bleu, de Maurice Frydman. Le domaine sera particulièrement bien doté, puisqu’on y retrouvera des œuvres d’Hans Lemmen, d’Ernst Günter Hermann, de Patrick Lang et de Robert Schad. Quid du Domaine de la Romanée-Conti, déjà fortement impliqué dans la promotion de l’art con-

temporain avec son Académie Conti, en lien avec le Consortium ? « Pour l’instant, on travaille avec quatre domaines. Mais le parcours est amené à s’enrichir chaque année. Notre objectif est de créer des passerelles avec tous les acteurs de l’art contemporain. C’est le lancement, on est observés », répond Jean-Marc Bassand. Noémie PEYRARD

Dijon

Tribu festival : de nouveaux horizons Le Tribu Festival a offert une soirée raï et rock au public, mardi soir dans le club de La Vapeur à Dijon. Avec Mohamed Lamouri et Charlie O, suivis de l’ovni musical Mademoiselle, qui mêle opportunément l’Orient et le blues, pour un mélange détonnant.

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l a débarqué sur scène avec son verre de vin, le regard dans le vague. Puis Mohamed Lamouri a ouvert la bouche, laissant échapper une voix unique, gutturale, et la drôle d’impression donnée de prime abord par le chanteur aveugle s’est vite effacée. La première chanson est envoûtante ; on est suspendu aux lèvres de l’artiste, aspiré par sa présence. Mohamed Lamouri, surnommé le Chanteur de Paris pour ses prestations

Le trio de Mademoiselle : Mehdi Haddab, Sofiane Saidi et Rodolphe Burger. Photo Siouzie ALBIACH

dans le métro parisien, porte la tradition du raï et en fait une musique universelle et moderne, accompagné par Charlie O. Autre univers avec Mademoiselle, ovni musical s’il en est. Le trio composé de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddab réussit l’improbable alliance du raï et du rock. Il ne faut que quelques mots, en français ou en anglais, à un Rodolphe Burger en mode crooner-poète pour planter le décor de l’histoire qui se déroule. L’imagination et la musique font le reste. Une musique qui lorgne vers le jazz et où l’Orient a toute sa place, avec la voix et le charisme de Sofiane Saidi, prince du raï moderne, et le brio de Mehdi Haddab, au oud électrique, pour un mélange détonnant. N. P. CDO31 - V1

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Gilberto Gil, une icône pour les Brésiliens

Le metteur en scène brésilien Marcio Abreu. Photo Nana MORAES

Gilberto Gil sera sur la scène de l’Auditorium, jeudi soir, dans le cadre du Tribu Festival. Un événement tant l’homme est une icône au Brésil, mais aussi dans le monde entier, comme le raconte le metteur en scène Marcio Abreu et le consul du Brésil à Dijon, Guilherme De Castro B Paixao.

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é à Salvador de Bahia en 1942, Gilberto Gil aura 80 ans au mois de juin prochain. Une cinquantaine d’albums à son actif, deux films, des livres suffisent à poser la stature de cet immense artiste. Lorsqu’on va à la rencontre de Brésiliens, à la simple évocation de son nom, on comprend l’aura de Gilberto Gil. Venu à Dijon il y a quelques jours, pour présenter sa pièce de théâtre Sem Palavras, le metteur en scène Marcio Abreu a les yeux qui brillent dès lors qu’on évoque en sa compagnie cet artiste. « C’est une icône. Il

est issu de cette génération, avec notamment Caetano Veloso (compagnon de route de Gilberto Gil), Chico Buarque, qui a survécu à la dictature militaire. (Il insiste) 21 ans de dictature militaire ! Ces artistes ont subi la dictature et ont été en tête de la résistance. Ils portent en eux la force de l’art de leur parole. Ils nous représentent tous. » Consul du Brésil à Dijon, Guilherme De Castro B Paixao confie pour sa part : « C’est une star importante, mais je ne pourrais pas vous dire si c’est la plus grande star actuellement au Brésil. Nous sommes un pays de 220 millions d’habitants et il en représente une grande partie. »

« Cet homme est un géant » Dans les années 1960, alors qu’il était un jeune cameraman à TV Globo (la télévision brésilienne), Guilherme De Castro B Paixao a eu le bonheur de croi-

Les prochains concerts du Tribu festival ■ Jeudi 30 septembre

19 heures (Esplanade Péniche Cancale) : Space Galvachers (gratuit). 20 heures (Auditorium) : Gilberto Gil Quartet/Adriana Calcanhotto (35 €/18 €/10 €/5,50 €).

■ Vendredi 1er octobre

18 heures (Esplanade Péniche Cancale) : Pomme de terre (Gratuit). 20 heures (La Vapeur) : James B K S/Création ! Skulltone (10 €/8 €/5,50 €). Toutes les informations sur www.tribufestival.com

le consul du Brésil à Dijon, Guilherme De Castro B Paixao. Photo LBP/J.-Y. R.

} Gilberto Gil est une personnalité

très connue. Il fait partie du patrimoine brésilien au même titre que Pelé. ~

Guilherme De Castro B Paixao, consul du Brésil à Dijon

ser Gilberto Gil. Il raconte : « Dans les années 1960, il a démarré un mouvement qui s’appelait musique populaire brésilienne (le tropicalisme) avec son camarade Caetano Veloso. Moi, à l’époque, je travaillais à la télévision pour payer mes études à l’université. Il est venu plusieurs fois faire des shows et j’ai pu le voir, échanger quelques mots avec lui. C’est quelqu’un d’une très grande gentillesse et d’une grande sympathie, quelqu’un de très innovant dans le monde de la musique et qui a marqué une époque ». Marcio Abreu va plus loin lorsqu’il s’agit de le définir : « Cet homme est un géant. Un intellectuel majeur aussi érudit que populaire. C’est un poète. Nous sommes lui. Il nous a créés d’une certaine manière, nous a influencés aussi. Avant même de naître, dans le ventre de ma mère, j’écoutais Gilberto Gil ! ».

« Il a permis de rapprocher la culture des gens du peuple » Au-delà même de ses chansons, tous les deux s’accordent sur son impact très fort dans la société brésilienne, en particu-

lier lors de son passage au gouvernement Lula, pour lequel il a été ministre de la Culture entre 2003 et 2008. Guilherme De Castro B Paixa explique ainsi : « En tant que ministre, il a eu un regard très important sur les plus pauvres. Son image a donné au gouvernement Lula un côté populaire. Quand on est ministre, on peut s’éloigner du peuple, mais avec lui, cela a été le contraire. Pour moi, cela a été une sage initiative de Monsieur Lula de le nommer. Cela a permis de rapprocher la culture des gens du peuple. C’est, à mes yeux, vraiment très important ». Marcio Abreu, pour sa part, reconnaît que son passage au gouvernement a eu un vrai impact sur des artistes comme lui : « J’appartiens à une génération qui a seulement réussi à être professionnelle du théâtre grâce à la transition du gouvernement Lula, grâce à Gilberto Gil, qui a mené une vraie politique culturelle de sens public ». Cet immense artiste sera à découvrir sur la scène de l’Auditorium, ce jeudi soir pour un concert exceptionnel. Jean-Yves ROUILLÉ

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Gilberto Gil : « J’ai toujours foi en moi » Gilberto Gil était sur la scène de l’Auditorium, jeudi soir. Un événement dans le cadre de la 22e édition du Tribu Festival. Avant son concert, qui restera sans aucun doute dans les mémoires, le chanteur brésilien, âgé de 79 ans, nous a accordé une interview. Paroles d’une icône inaltérable.

A

près toutes ces années, votre envie d’être sur scène est-elle toujours aussi intense ? « Je ne peux pas juger de cette intensité en comparaison avec mes premières années. Tout cela a changé avec l’histoire personnelle et l’histoire artistique. Mais j’ai toujours foi en moi. » Sentez-vous qu’il y avait une vraie attente de rejouer en public après la pandémie ? « Je le pense. Il y a un renouvellement d’intérêt pour la musique, le spectacle en général. Pendant toute cette longue période, la population mondiale était un peu isolée de toute activité artistique. Et là, nous retrouvons tout cela. C’est vraiment bien à la fois pour les artistes et le public. »

} Que j’aie une

petite ou une grande réputation, cela ne change pas mon attitude intérieure. ~

Est-ce que votre musique donne de la joie aux gens ? « Oui, je crois. Cela vient de divers éléments. À l’origine de tout cela, il y a le Brésil, le pays d’où je viens. C’est un pays métissé avec une composition très complexe et une grande varié-

Gilberto Gil a livré une prestation scénique à l’Auditorium qui fera date dans l’histoire du Tribu Festival. Photo LBP/Roxanne GAUTHIER té de modes de vie. Tout cela donne à la musique brésilienne un esprit peut-être plus joyeux, plus solaire que les autres. » La musique a-t-elle aussi une dimension politique, eu égard avec votre engagement dans les années soixante avec le tropicalisme (*) contre la dictature militaire ? « Comme dans d’autres domaines. Il y a souvent une dimension politique dans nos actions. À côté de cela, il y a la qualité individuelle du citoyen. Chaque artiste, chaque performeur, est toujours et avant tout un citoyen, impliqué dans la vie quotidienne. » Que reste-il aujourd’hui de votre engagement dans le Brésil d’aujourd’hui ?

« Les temps sont vraiment différents. À l’époque du tropicalisme, il n’y avait pas les réseaux sociaux ni Internet, et la vitesse de communication était tout autre que ce que nous avons maintenant. Enfin, il y a la mondialisation, qui nous soumet à une situation complètement différente. »

Pour moi, la différence vient dans l’idée que je dois porter une responsabilité un peu plus intense que les autres, plus importante car je suis une référence pour beaucoup de gens. Mais que j’aie une petite ou une grande réputation, cela ne change pas mon attitude intérieure. Elle reste la même. »

Selon vous, était-ce plus simple à gérer avant ? « Oui. Je trouve cela plus complexe aujourd’hui. »

Il confiait encore que votre rôle en tant que ministre de la Culture de Lula (de 2003 à 2008) avait été capital pour beaucoup de gens du monde artistique. « Le président Lula était très intéressé par la dimension culturelle de la vie de la société brésilienne, sa complexité culturelle, sa variété. Il m’a donné l’opportunité en tant que ministre de la Culture de faire attention à tout le monde ainsi qu’à tous les types d’activités culturelles comme le théâtre, le cinéma, la musique, la danse, la littérature… Se préoccuper de la dimension artistique du Brésil dans son ensemble était quelque chose de naturel pour moi. »

Pour le metteur en scène Marcio Abreu, vous êtes une sorte d’icône au Brésil. Êtesvous surpris d’un tel hommage ? « Pour certains, c’est une idée juste mais pour d’autres, c’est sans doute exagéré (sourire).

Une éternelle jeunesse Jeudi soir, l’Auditorium a vibré avec la venue du grand Gilberto Gil dans le cadre du Tribu Festival. Un moment privilégié d’une grande générosité. Le concert affichait complet depuis plusieurs semaines et les quelque 1 600 spectateurs ne sont pas près d’oublier leur rencontre avec la légende de la musique populaire brésilienne.

Moment rare à l’Auditorium

À presque 80 ans, le précurseur du tropicalisme semble plus en forme que jamais. Une vitalité portée par les deux générations qui l’entourent. Avec ses enfants et petits-enfants, il a fait revivre, deux heures durant, ses grands succès. Un portrait de famille attachant et émouvant dans une complète harmonie vocale. Il enchaîne les bossas et les sambas endiablées. Le concert prend des allu-

res de rock psyché avec sa reprise de Touche pas à mon pote. Sa petite-fille, Flor Gil, assume du haut de ses 13 ans le tube italien Volare. En apôtre des mélanges, le patriarche reprend Bob Marley : le public s’avance alors devant la scène sous l’œil mi-amusé, mi-inquiet du personnel de l’Auditorium, peu habitué à ce genre de concert. Gilberto Gil termine son show avec le célèbre Toda menina Bahiana, rejoint par Adriana Calcanhotto, qui avait assuré seule avec sa guitare une première partie tout en douceur et délicatesse. Le rideau se baisse sur le fringant bientôt octogénaire, qui laisse le public avec plein d’étoiles dans les yeux et la sensation d’avoir vécu un moment d’une rare intensité. Lydie CHAMPRENAULT (CLP)

Il y avait aussi cette volonté de permettre l’accès à la culture au plus grand nombre. « Oui, tout à fait. Nous savons que le Brésil est un pays avec beaucoup d’inégalités. Il faut prêter de l’attention à tout le monde et prendre en considération les plus pauvres, ceux qui n’ont pas trop d’argent. Un gouvernement qui se définit comme populaire doit prendre en compte tout cela. »

}

Se préoccuper de la dimension artistique du Brésil dans son ensemble était quelque chose de naturel pour moi. ~ Comment l’enfant de Salvador de Bahia que vous étiez voit aujourd’hui Gilberto Gil ? « Bahia est une ville où il y a beaucoup de tensions mais aussi beaucoup de spiritualité. Pour quelqu’un qui vient de Bahia, tout cela est naturel. Après, je crois que le talent était là tout autant que le regard généreux sur la nation, mais il fallait ensuite travailler. Je pense que j’étais quelqu’un qui était naturellement désigné pour être ce que je suis devenu (rires). » Propos recueillis par Jean-Yves ROUILLÉ La venue de Gilberto Gil au Tribu Festival a été organisée conjointement avec l’Opéra de Dijon et La Vapeur. (*) Le tropicalisme est un mouvement culturel apparu au Brésil en 1967. Il fait suite au coup d’État de 1964, à l’origine de la dictature militaire. Ce mouvement a synthétisé divers courants sonores et lancé l’idée d’une musique universelle.

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James BKS, un beau secret à découvrir

James BKS était sur une scène dijonnaise pour la première fois de sa carrière. Photo Pierre PONTOIZEAU

James BKS était sur la scène du club de La Vapeur, vendredi soir, à l’occasion de la 22e édition du Tribu Festival. Fils du saxophoniste Manu Dibango, l’artiste s’est construit entre la France et les Etats-Unis, le basket, le hip-hop, le rap. Rencontre.

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lus jeune, il rêvait d’une grosse balle orange, de dunk et d’une carrière à la NBA. Le rêve s’arrêtera en junior collège à Nothern Virginia. Mais James BKS n’en garde aucune amertume : « Je n’avais pas forcément le mental ou les compétences physiques. Moi qui étais assez introverti, j’ai vite compris que ce n’était pas pour moi ». Avec du recul, on se dit que parfois le destin fait bien les choses. Le rêve américain du jeune James, né en 1982 à Paris et qui grandi dans le XIIe arrondissement avant de partir aux ÉtatsUnis avec sa mère, est juste écorné mais pas brisé car il a une autre corde à son arc : la musique. « C’est venu en parallèle et je m’y retrouvais beau-

coup. Et là, j’avais l’impression de laisser passer des messages beaucoup plus facilement. De là est née une vraie passion pour la composition. Puis, j’ai eu la chance d’avoir autour de moi des gens bienveillants qui ont su déceler qu’il y avait quelque chose à exploiter. » La suite s’écrit comme dans un rêve, comme il le raconte : « J’ai eu l’opportunité de pouvoir travailler avec Puff Daddy, Snoop Dog, T-Pain ou encore Ja Rule, d’être en studio avec certains ». Que du très lourd. Mais comme il l’explique encore, à un moment donné, on a envie de voler de ses propres ailes.

Retour en France pour repartir de zéro Après une dizaine d’années aux États-Unis, il décide de revenir en France. « J’ai souhaité rentrer pour m’éduquer, pour tout reprendre à zéro. » Il n’a pas encore 25 ans et ce retour va faire l’effet d’une bascule dans sa vie et sa carrière encore en friche. C’est ainsi qu’il va

retrouver « de manière anodine » son père biologique qui n’est autre que Manu Dibango, l’immense saxophoniste. De quoi bouleverser un jeune homme en train de se chercher. « J’avais le besoin de faire quelque chose qui me ressemblait, de raconter mon histoire. » Et son père, à sa manière, va y contribuer car, comme l’explique James BKS : « Je l’ai abordé de musicien à musicien et nous nous sommes apportés mutuellement des choses musicalement. J’ai beaucoup appris à ses côtés ». En l’écoutant raconter son parcours initiatique, on comprend pourquoi il a choisi comme pseudonyme BKS, soit Best Kept Secret que l’on peut traduire ainsi : “le secret le mieux gardé”. « C’est en écoutant un album de Pete Rock que ça s’est fait. J’ai adoré la signification. Il y avait un côté introverti qui me ressemblait et l’histoire m’a ensuite rattrapé », raconte-t-il. Cette plume créative qu’il mettait au service des autres, il se l’approprie enfin avec son

Programme ■ Samedi 2 octobre

17 heures (esplanade de La Péniche Cancale) : Deli Teli (France). Gratuit. 20 heures (La Vapeur) : Crying out loud [The Bridge #2.1] (France/USA) ; Bad Fat & Napoleon Maddox (France/USA) ; Raùl Monsalve y Los Forajido (Venezuela). Tarifs : de 5,50 à 12 €.

■ Dimanche 3 octobre

17 heures (Salle Mendès-France à Quetigny) : Ze Tribu brass band (France) ; Christine Salem (Île-de-La-Réunion/France). Tarifs : de 5,50 à 15 €. Toutes les informations sur : www.tributefestival.com

} Tout ce que j’ai

pu vivre dans ma vie a fait de ma musique ce qu’elle est aujourd’hui. ~

James BKS

groupe New Breed au sein duquel on retrouve notamment Guy Nwogang, l’ancien percussionniste de son père, décédé en mars 2020.

Un album à venir cet automne « J’entre dans une seconde étape de vie où je suis plus épanoui que jamais avec cette envie de transmettre. J’ai encore beaucoup de choses à faire. » Parmi elles, un album, Wolves of Africa, qui devrait sortir cet automne, où se mêlent toutes les influences qui l’ont élevé. Hip-hop, rap, musique camerounaise… À 38 ans, James BKS a atteint une certaine forme de maturité. Épanoui dans sa vie personnelle, il est père d’un petit garçon de 4 ans. Comme dans sa carrière, il a su se nourrir de sa riche histoire sans qu’elle devienne un fardeau. « Je ne cherche pas à être quelqu’un que je ne suis pas », avoue-t-il. Sa route est toute tracée. Jean-Yves ROUILLÉ CDO37 - V1

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PAN AFRICAN MUSIC SEPTEMBRE 2021

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POINT BREAK 28 SEPTEMBRE 2021

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POINT BREAK 30 SEPTEMBRE 2021

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POINT BREAK 30 SEPTEMBRE 2021

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POINT BREAK 1 OCTOBRE 2021

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POINT BREAK 2 OCTOBRE 2021

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POINT BREAK 3 OCTOBRE 2021

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POINT BREAK 5 OCTOBRE 2021

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SPARSE 7 OCTOBRE

GILBERTO GIL : « LE FUNK DES FAVELAS SE CHARGE DE FAIRE LA CRITIQUE DU POUVOIR AUJOURD’HUI » On a rencontré la légende de la musique brésilienne à l’occasion de son passage à l’auditorium de Dijon pour le Tribu festival. Sourire, survet’ et espadrilles, la grande classe à presque 80 ans. On a discuté, en français, de musique, de Brésil et de Sacha Distel, à la cool. (Interview en partenariat avec Radio Dijon Campus, bien sûr !). Pourquoi avoir choisi Adriana Calcanhotto pour vos premières partie pendant la tournée en Europe ? Elle désirait entrer en Europe en tant qu’artiste. Elle est une grande amie. Elle m’a proposé de venir avec moi, j’ai accepté. « Viens! On va faire des choses ». Elle proposait d’ouvrir les concerts. Il y a aussi des moments duo sur scène. Donc je l’ai fait venir à cause de l’amitié. Vous vous êtes frotté à plein de musiques, comme le reggae, ou le rock, vous en avez essayé beaucoup… (Il coupe) Mais la musique brésilienne c’est tout ça, ce mélange là. Il y a des choses qui sont régionales, comme la Samba, le Forro et tout ça… Mais depuis longtemps, depuis l’arrivée de la radio, des disques, la musique brésilienne a toujours proposé une variété de genre, un métissage, une proximité avec les autres cultures musicales du monde… Est-ce qu’il y a un style de musique que vous n’avez pas encore pratiqué qui pourrait vous tenter ? Au sens de la musique populaire, non, j’ai déjà pratiqué tous les genres. Tout ce qui est apprécié par le public. Mais aussi pour moi-même, pour ma formation musicale. C’est un penchant naturel. Depuis l’arrivée de la radio, des disques, la musique brésilienne a toujours proposé une variété de genre, un métissage, une proximité avec les autres cultures musicales du monde… Vous avez connu beaucoup de changement, technologique en particulier, de la conquête spatiale jusqu’à l’avènement d’internet. Comment vous vivez avec les nouvelles technologies, en particulier dans votre musique ? TRIBU FESTIVAL | DU 28 SEPT. AU 4 OCT. À DIJON ZUTIQUE PRODUCTIONS | 03 80 28 40 42 | SALOME@ZUTIQUE.COM BP 27042 | 21070 DIJON CEDEX


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Je ne suis pas un consommateur intense des nouvelles technologies. J’utilise le minimum nécessaire pour m’actualiser. Comme les courriers électroniques…Et dans ma musique, depuis les années 70 on a utilisé l’électronique. Les choses des Japonais, les synthétiseurs, tout ça… je fais ça depuis longtemps dans mon travail. Vous parlez Français, est-ce que vous écoutez de la musique française ? Maintenant non. Mais avant, des chanteurs comme Charles Aznavour, Sacha Distel, Johnny Halliday, Piaf…Le plus moderne que j’ai écouté c’est Téléphone, qui a déjà plus de 40 ans (rires). Vous êtes régulièrement rattaché au Tropicalisme (mouvement culturel apparu à la fin des années 60. Qui luttait à sa façon contre la dictature militaire au Brésil, ndlr), en sachant que votre musique est très politique. Est-ce que vous pensez que le Tropicalisme est toujours d’actualité dans les nouveaux courants musicaux brésiliens, comme dans le Baile Funk… Que reste-t-il du Tropicalisme aujourd’hui dans la musique brésilienne ? Le Tropicalisme a donné aux musiciens brésiliens l’occasion d’oser. De trouver de nouvelles formes d’expression, d’écriture, de traduction des sons…C’était ça le Tropicalisme. Un travail de modernisation, d’actualisation de la musique du Brésil. Les influences sont là. Les nouvelles générations ont pris cette mentalité que le Tropicalisme a impulsée. Le Baile Funk moderne, c’est la musique des Favelas d’aujourd’hui. Est-ce qu’en ça on peut dire qu’il y a une dose de Tropicalisme, de politique dans le Baile Funk aujourd’hui ? Oui, bien sûr, comme il y avait un message politique 50 ans avant. Même avant, dans les carnavals des années 30, la musique était pleine de messages sociaux, politiques. À chaque cycle, à chaque nouvelle génération, il y a toujours cette question d’intervenir dans la vie politique et sociale, de passer des messages. Le Funk des Favelas, le rap du Brésil se chargent de faire la critique du pouvoir aujourd’hui. À chaque cycle, à chaque nouvelle génération, il y a toujours cette question d’intervenir dans la vie politique et sociale, de passer des messages. Justement, en ce moment au Brésil, les musiciens ont beaucoup de choses à critiquer. On aurait aimé avoir votre avis sur ce qui se passe en ce moment avec Bolsonaro. On a l’impression de là où on est que c’est un retour en arrière, vers ce que vous avez connu dans les années 60 et 70 au Brésil, le côté militaire. C’est une vague. Une vague réactionnaire et conservatrice qui déferle sur le monde. Les réseaux sociaux ont donné l’occasion à chaque individu de devenir un acteur en proposant des choses. Donc il y a une vague. J’espère qu’elle va redescendre. Si on examine l’histoire, c’est toujours comme ça. La vague avance, mais après elle reculera. Les nouvelles technologies ont donné à la société mondialisée une obligation de continuer à aller de l’avant, de continuer à avancer. L’électricité, puis l’électronique, puis le numérique, internet… On avance. Ça, ça ne se refuse pas. La société ne peut pas le refuser. Donc la vague conservatrice, elle s’en ira, elle ne pourra pas lutter contre ça. Propos recueillis par Iliana Panier et Chablis Winston // Photos Pierrick Finelle TRIBU FESTIVAL | DU 28 SEPT. AU 4 OCT. À DIJON ZUTIQUE PRODUCTIONS | 03 80 28 40 42 | SALOME@ZUTIQUE.COM BP 27042 | 21070 DIJON CEDEX


RADIOS


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27 sept20. 21 3 oct.

Radio nationale FRANCE CULTURE

- Mardi 29 septembre : interview de Gilberto Gil

Radio régionale/locale RADIO DIJON CAMPUS

- Mercredi 29 septembre : interview d’Elise Rimbault, chargée de production et programmatrice du Tribu Festival et de Salomé Joineau, chargée de communication pour l’émission Réveil Campus - Samedi 2 octobre : émission spéciale en direct de La Vapeur, interview de Raul Monsalve y Los Forajidos, Crying Out Loud - The Bridge et Bad Fat & Napoleon Maddox - Du 6 septembre au dimanche 3 octobre : annonce des différents évènements du festival dans les agendas et les matinales. Radio Dijon Campus a également enregistré les concerts de Fantôme, Mohamed Lamouri, Mademoiselle, Gilberto Gil, Raul Monsalve y Los Forajidos, Crying Out Loud - The Bridge et Bad Fat & Napoleon Maddox. Des enregistrements diffusés en direct et/ou rediffusés dans l’émission « Les lives de Campus » les jeudis à 23 h.

INBAR RADIO

- Interview de l’équipe de communication samedi 18 septembre sur le marché des halles pour la présentation du festival aux passants. Sur le Tribu : interviews de Louis Eonnet, coordinateur d’Africolor et de l’artiste Ougandais Faizal Mostrixx, ainsi que de Cécilia Pietrzko cofondatrice du label Grown Kid avec James BKS.

FRANCE BLEU BOURGOGNE

- Lundi 27 septembre : interview de Salomé Joineau, chargée de communication.

K6 FM - Annonce du programme

VIRGIN RADIO BOURGOGNE

- À partir du 15 septembre : interview de Salomé Joineau, chargée de communication du festival, diffusée sous forme d’extraits.

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TV


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27 sept20. 21 3 oct.

TV régionale

FRANCE 3 BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

- À partir du 18 septembre - annonces des concerts du Tribu Festival dans l’émission Plein Feu.

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WEB


DIJON

27 sept20. 21 3 oct.

LES SITES WEB QUI ONT RELAYÉS TRIBU FESTIVAL EN 2021 www.21.agendaculturel.fr www.abcdijon.org www.africultures.com www.agenda-des-sorties.com www.ajc-jazz.eu www.auxsons.com www.avantagesjeunes.com www.bienpublic.fr www.bourgognefranchecomte.fr www.bourgogne-tourisme.com www.concertandco.com www.concertlive.fr www.cotedor.fr www.cotedor-tourisme.com www.citizenjazz.com www.dijonbeaunemag.fr www.destinationdijon.com www.dijon.fr www.dijon.onvasortir.com www.divia.fr www.echodescommunes.fr www.etudiant.aujourdhui.fr www.estrepublicain.fr www.evous.fr www.fest.fr www.fnactickets.com www.francebillet.com www.franceactualite.fr www.france3.fr www.garesetconnexions.sncf www.guide-ete-dijon.fr www.infoconcert.com www.infos-dijon.com www.issuu.com www.jondi.fr www.k6fm.com

www.koifaire.com www.lastfm.fr www.lavapeur.com www.leguideculturel.com www.leguidedesfestivals.com www.onda.fr www.pan-african-music.com www.petitfute.com www.point-break.fr www.saisonafrica2020.com www.poursortir.com www.quetigny.fr www.jds.fr www.chalonpratique.fr www.radiodijoncampus.com www.zikinf.com www.happeningnext.com www.routard.com www.routedesfestivals.com www.festivalsrock.com www.sparse.fr www.spectable.com www.spectacles-publications.com www.gazettebourgogne.fr www.lamaisonphare.fr www.ter.sncf.com www.touslesfestivals.com www.unidivers.fr www.weezevent.com www.yaquoila.com www.crjbourgognefranchecomte.org www.tempowebzine.fr www.penichecancale.com www.lavapeur.com www.abcdijon.org www.inbarradio.com

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