Jardin Réunion Magazine - Septembre 2021

N°1 SEPT2021

L E M AG A Z I N E G R AT U I T P O U R L E S A M O U R E U X D E L A N AT U R E E T D E L A B I O D I V E R S I T É

réunion

édition

Jardin

découverte

La Villa Le Zendemik Portrait de M. Yvann PAYET tendance

Le Monstera Deliciosa Les potagers connectés

Un potager en appartement, est-ce possible ?

nature réunion

Des fraises, de l’ail & des geckos

N°1 SEPT2021

L E M AG A Z I N E G R AT U I T POUR LES AMOUREUX D E L A N AT U R E ET DE LA BIODIVERSITÉ

Éditeur : Sarl JARDIN ÉDITION RÉUNION au capital de 2000 € Adresse siège social : 6 rue des Cédrats 97 411 La Plaine Saint-Paul Tel : 06 92 37 96 39 www.jardinreunion.re contact@jardinreunion.re

Directeur de la Publication : Baptiste COCY baptiste.cocy@orange.fr Ont collaboré à ce numéro : Boris ASTOURNE, Laurent DENNEMONT, Sovann, Chantal VITRY, NOI, AVE2M, Géraldine HUET Photographe Thomas NORMAND Maquettiste Audrey CHALARD Crédit photo Adobestock Imprimeur ICP ROTO, 38 rue Claude Chappe 97 420 LE PORT RÉUNION

Dépôt légal - septembre 2021

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux JardinReunionMagazine JardinReunionMagazine

édito Un jour ou l’autre, on se demande comment apporter sa contribution.

Comment participer à l’effort collectif.

En devenant bénévole, en changeant d’orientation professionnelle pour se rapprocher de ses valeurs, en faisant des dons pour des causes qui nous semblent justes… Il n’y a pas de solution miracle et chacun doit faire ses choix en son âme et conscience. Pour ma part, mon engagement s’est traduit par la création du magazine JARDIN RÉUNION. Depuis ma tendre enfance, je suis sensible aux bouleversements climatiques et très attristé par la perte phénoménale de biodiversité, à laquelle nous assistons depuis maintenant une cinquantaine d’années. Mais souvent plantés devant son écran, on s’interroge sur le temps qui passe, on admire les gens qui dédient une partie de leur existence à la lutte, tout en rêvant, tout en imaginant, puis on zappe…

En créant le magazine, j’ai eu la chance de rencontrer des gens merveilleux, joyeux et optimistes, acteurs du changement et qui ne veulent pas subir la fatalité. Aujourd’hui, je les remercie chaleureusement, car ils m’ont tous convaincu de l’importance de ma démarche et de la nécessité de sensibiliser encore plus qu’avant le grand public aux luttes environnementales et au respect de la biodiversité.

Je les remercie de tout cœur pour leur soutien et pour leurs contributions : Boris ASTOURNE agriculteur certifié bio spécialisé dans les plantes péi, Laurent DENNEMONT maître composteur, Chantal VITRY aromathérapeute directrice de la distillerie Vitry, Sovann instagrameuse JungleEden spécialisée dans les plantes tropicales, Séverine GALISSE et Jean Christophe ESPÉRANCE de l’association SREPEN, Chloé BERNET et Antoine GUILLOUX de l’association Nature Océan Indien, Serge GEORGER et Mathieu QUIRIET de l’association AVE2M, Marie FAHAM et Denis BOUILLER de l’association 5 000 Pié D’Bwa, Stéphane PONGE et Arnaud BETTES de l’entreprise Vertibio.

Je remercie également tous les partenaires, entreprises et collectivités qui ont participé au lancement du magazine et qui ont cru au projet. Car sans eux, le projet JARDIN RÉUNION n’aurait pas pu voir le jour.

Alors, prenons un bon bol d’air frais et tous au jardin !

Baptiste COCY Directeur de publication

N°1 SEPT2021

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sommaire

actualité 08 • 13

découverte 14 • Villa Le Zendemik

Un jardin luxuriant 20 • Portrait de M. Yvann PAYET Directeur général d’Hyper Jardin

24 • Collège Cambuston

« L’école est un jardin.

L’élève, un être en fleur. »

tendance 50 • Monstera Deliciosa

Indoor 54 • Les potagers d’intérieur

Les nouveautés à cultiver !

58 • Cache-pot en fibre naturelle

Exotique, chic et pas cher

zéro déchet 62 • Chronique d’un jardinier composteur

nature réunion

64 • Récupérateurs d’eau de pluie

30 • Plante à découvrir, le frangipanier 36 • Les fruits péi, la fraise

Rencontre avec M. MEGARISSE 40 • Les légumes péi, le gros l’ail

Rencontre avec M. GUICHARD 43 • Aromathérapie

Préparation immunostimulante 46 • Les animaux du jardin, les geckos verts

sorties 70 • Rucher

Abeille sentinelle de l’environnement

48 • Espèce envahissante, le tulipier du gabon

72 • L’art dans nos jardins

Innovation touristique

49 • Tisane, le change-écorce

76 • Jardin de la Vallée Heureuse

Vestige d’une forêt primaire

shopping 78 • 81

Retrouvez tous nos engagements pour la biodiversité dans notre vidéo en flashant ce QR Code

EDF SA 22-30 avenue de Wagram 75382 Paris Cedex 8 France - Capital social de 1 549 961 789,50 € - 552 081 317 RCS PARIS . Crédit photo : Yabalex

ENTREPRISE ENGAGÉE POUR PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ DE LA RÉUNION

reunion.edf.fr L’énergie est notre avenir, économisons-la !

L’ I N T E R V I E W

Florence SCHUPP, présidente de l’UNEP

La crise sanitaire inédite que nous traversons depuis plus d’un an a bouleversé notre quotidien. Notre île longtemps épargnée connaît aujourd’hui les mêmes restrictions sanitaires qu’en métropole.

Dans ce contexte, le besoin de nature et de végétal est essentiel. Nos entreprises ont su répondre à la demande croissante de devis, surtout chez les particuliers, et ont connu, contrairement à d’autres secteurs, une année 2020 satisfaisante. L’année 2021 a démarré de belle manière.

Le bilan d’activité des TPE-PME du 1er trimestre montre que le CA a progressé de 13,5 % par rapport au 1er trimestre 2020.

Nous constatons une prise de conscience générale de la nécessité à respecter notre environnement et à valoriser les espaces verts.

Le département a lancé un programme ambitieux de 1 million d’arbres plantés d’ici 2024, la Deal avec le GEIR continue sa lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), un outil de traçabilité des espèces indigènes est à l’étude, la CGSS prévoit d’établir un état des lieux du niveau de prévention mais aussi des bonnes pratiques dans le secteur de l’élagage, le ministère de l’Agriculture en lien avec les établissements de formation souhaitent redynamiser les métiers « verts »… L’UNEP, forte de son expérience et de son savoir-faire, s’est impliquée dans tous ses projets au côté des institutions et des dirigeants politiques.

Plus que jamais nous devons mettre en avant notre professionnalisme et continuer à faire monter en compétences nos équipes par de la formation afin d’être prêts à relever les défis environnementaux, sociaux et écologiques de demain.

Ensemble, continuons à promouvoir notre beau métier.

Une entreprise familiale reconnue depuis 40 ans pour son savoir-faire Le jardin, c’est avant tout une histoire de passion.

La pratique horticole et la connaissance du végétal au service de l’aménagement paysager, voilà comment nous pourrions définir l’histoire de la société LA MARE ESPACES VERTS.

Entretenir pour embellir LA MARE ESPACES VERTS propose ses services d’aménagement et d’entretien sur toute l’île pour les professionnels mais aussi pour les particuliers. Soigner son espace extérieur permet de conserver les végétaux en bonne santé et de révéler toute la beauté de votre jardin au rythme des saisons.

Monsieur Said MEHAMLI – responsable du Pôle entretien, nous explique les formules : « Pour les particuliers, la formule qui est la plus intéressante correspond à un forfait de 18 interventions par an, à savoir 2 interventions par mois, de novembre à avril pendant la saison des pluies, et 1 intervention par mois de mai à octobre. En saison hivernale, nous n’avons pas un arrêt de la végétation, mais un ralentissement, contrairement à la métropole. ».

Pépiniériste et horticulteur, des métiers de passionnés Les experts de LA MARE ESPACES VERTS vont vous accompagner dans le choix de vos plantes, en vous proposant une large gamme de végétaux, plantes ornementales, fleurs, arbres et arbustes, adaptés à votre environnement et au climat. Au sein de leurs pépinières, les équipes cultivent et prennent soin des nombreuses espèces endémiques, indigènes ou exotiques, qui seront disponibles immédiatement lors de la création de vos extérieurs.

MONSIEUR SAID MEHAMLI

RESPONSABLE DU PÔLE ENTRETIEN LA MARE ESPACES VERTS a étudié, conçu et réalisé les espaces verts remarquables du centre commercial Grand-Est. Depuis, l’entreprise a pour mission de continuer à entretenir et sublimer le site du 1er janvier au 31 décembre.

Si vous souhaitez sublimer ou entretenir vos extérieurs, pensez LA MARE ESPACES VERTS : LA MARE ESPACES VERTS 4 Impasse du Soleil ZAE La Mare II 97438 SAINTE-MARIE Tel : 02 62 53 50 25

www.lamare-espaces-verts.com

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Au sein de LA MARE ESPACES VERTS, lorsqu’on parle de jardin, on parle de paysage. Confier la conception, la modification ou l’aménagement de vos paysages aux professionnels de LA MARE ESPACES VERTS, c’est la garantie pour vous d’une réalisation qui sublimera votre extérieur, que ce soit pour une petite ou une grande surface.

RENCONTRE AVEC

Un paysagiste de renom

actualité

La SREPEN - RNE célèbre son 50e anniversaire

ANNI VER SAIRE

Depuis 1971, la Société Réunionnaise pour l’Étude et la Protection de l’Environnement – Réunion Nature Environnement œuvre pour améliorer la connaissance et préserver les milieux naturels réunionnais.

Parmi toutes les actions mises en œuvre au fil de ses nombreuses années, 3 actions historiques restent en mémoire.

En 2003, la SREPEN impulse et participe à la création de la réserve naturelle de la Roche Écrite.

En effet, dès 1987, la SREPEN publie dans sa revue annuelle de vulgarisation scientifique un article sur le Tuit-Tuit (Lalage newtoni).

Il s’agit d’un oiseau endémique, particulièrement menacé car cette espèce unique au monde habite quasiment exclusivement dans le massif de la Roche Écrite. La nécessité de créer une réserve naturelle correspondant à l’habitat du Tuit-Tuit est alors soulevée.

En 1993, des scientifiques de la SREPEN et du Museum d’Histoire Naturelle préparent un projet de réserve naturelle, qui sera adopté par le Comité permanent du Conseil National de Protection et de la Nature (CNPN) et le ministre de l’Environnement.

En 1982, la SREPEN a réintroduit 1000 Bois de Senteur Blanc (Ruizia Cordata) sur le sol réunionnais.

Espèce endémique de La Réunion, cette plante inscrite sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est considérée comme un porte-bonheur.

Elle est l’un des symboles de l’association, figurant dans son logo.

Au XXe siècle, trois spécimens seulement survivaient dans la nature.

Ainsi, sans l’action de la SREPEN, des naturalistes qui la composent et du conservatoire botanique de Brest, le Bois de Senteur Blanc aurait probablement disparu de la surface de la Terre.

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En 1994, la SREPEN obtient l’arrêt de la commercialisation de la tortue verte.

En 1981, la Convention de Washington sur le commerce international (CITES) a classé la tortue verte parmi les espèces menacées d’extinction, interdisant alors l’importation et l’exportation de l’animal. Ce n’est que dix ans plus tard que la France ratifia la convention et il faudra attendre 1994 et la mobilisation citoyenne, dont celle de la SREPEN, pour que la « Ferme Corail » cesse son activité commerciale et se reconvertisse en centre pour la conservation des espèces « Kélonia ».

actualité

Actuellement, la SREPEN est toujours très présente sur le terrain, notamment dans le cadre d’un programme de sensibilisation contre les espèces exotiques envahissantes (EEE).

Un autre projet, actuellement en cours, avec l’appui du Conservatoire Botanique National – Mascarin, nommé

Plus résistantes et de croissance plus rapide que les espèces indigènes ou endémiques, ces invasives progressent dans les milieux naturels. Elles constituent ainsi la menace la plus importante sur la biodiversité locale. Autour d’ateliers ludiques et participatifs, l’association se déplace aux quatre coins de l’île.

Grâce au programme LIFE4BEST, elle intervient dans les écoles et les centres aérés, rencontre des enfants et leur explique leurs actions dans le but de freiner l’évolution des espèces exotiques envahissantes. La finalité est que les personnes sensibilisées puissent connaître et reconnaître les principales invasives présentes généralement dans les jardins privés et dans les espaces naturels fréquentés.

prévoit des actions sur le terrain auprès du grand public et des acteurs locaux afin d’informer sur les enjeux de conservation des espèces endémiques en voie d’extinction à La Réunion.

L’association organise également des

« sorties nature » avec ses guides, pour faire découvrir les trésors de la biodiversité réunionnaise.

Pour l’association, le partage, la transmission de connaissances et la passion de la faune et la flore s’avèrent indispensables pour la protection de la planète.

Toute l’équipe de JARDIN ÉDITION RÉUNION souhaite un joyeux anniversaire à la SREPEN, l’accompagne et l’encourage pour l’ensemble de ses luttes dans le but de préserver la biodiversité réunionnaise.

© Crédit photos - SREPEN RNE

Les actions soutenues par des fonds européens FEADER et le Département de la Réunion vont même plus loin avec pour ambition de défricher des parcelles ciblées, envahies par les EEE, pour y replanter des espèces endémiques. En partenariat avec 6 autres associations, un des projets mené par la SREPEN vise à mettre en place des opérations de sensibilisation et des chantiers participatifs de lutte.

« Protez nout kot sou lo vent »,

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actualité

EN DÉ MIK

Le projet Bois de couleurs : un sentier pédagogique dédié aux espèces endémiques de la Réunion

L’association Kaz Maron, lieu d’intérêt commun, située à la Saline les Hauts, connue et reconnue en tant qu’espace de vie sociale où l’on parle de tradition, de culture, d’environnement, de patrimoine, mais aussi de jardin, est à l’initiative du projet Bois de couleurs.

Le projet Bois de couleurs, comme nous l’explique Dana, président de l’association Kaz Maron, c’est avant tout un projet de sauvegarde du patrimoine : « l’idée est de créer un sentier de couleurs, dans lequel, pendant une dizaine de minutes, les gens pourront découvrir ou retrouver des espèces en voie de disparition, que les Réunionnais ne trouvent plus trop ni dans les jardins, ni en pleine nature… en déambulant dans ce sentier on espère que les promeneurs pourront retrouver leur histoire à travers les endémiques. À terme, on pourra créer des activités pédagogiques entre le jardin partagé et la Kaz Maron, avec pourquoi pas, des contes, des histoires sur les plantes elles-mêmes, afin de pouvoir les reconnaître et connaître leur utilité. »

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Actuellement, les plantes encore juvéniles se trouvent dans des « kaz pié d’bwa », des serres où poussent des espèces endémiques de La Réunion dédiées au reboisement et à la création de forêts endémiques.

Au sein de la « kaz pié d’bwa » on peut retrouver les fameux benjoins, bois de juda, bois de pintade, bois de rongue, bois de gaulette, mais aussi du bois de buis et du bois joli cœur…

Marie FAHAM, responsable du collectif 5 000 pié d’bwa, nous explique sa vision du projet et le concept des « kaz pié d’bwa » : « Dana m’a expliqué son projet et tout de suite, le collectif et moi avons eu envie d’y participer, car nous sommes des faiseurs de forêts. Nous essayons de savoir d’où viennent les arbres et c’est dans ce cadre-là que le premier partenaire du programme est le Conservatoire Botanique National de Mascarin. L’idée est vraiment de créer et de développer les ‘‘kaz pié d’bwa’’ à travers l’île, sans pour autant faire de l’ombre aux pépiniéristes. Nous ne sommes pas des professionnels ; ce que nous voulons, c’est élever des bébés en masse et pouvoir les replanter rapidement. Nous sommes tous des bénévoles, nous menons ces actions par envie car nous sommes impliqués dans la sauvegarde de la nature. »

À l’heure actuelle, cinq « kaz pié d’bwa » ont été créées sur l’île par le collectif avec le soutien du Conservatoire Botanique National de Mascarin. Ce projet n’est que le début d’un combat engagé depuis maintenant quelques années par un ensemble de bénévoles conscients de l’urgence et qui agissent de manière concrète et réfléchie, en toute discrétion mais toujours en partenariat avec des professionnels qui les accompagnent dans leur démarche éco-citoyenne.

Une gamme de produits d’aménagement intérieur et extérieur à base de pneus recyclés réunionnais contact@solygom.re www.solygom.re

actualité

SA VE UR

La Découverte du thé dans les jardins du LUX* Saint Gilles

Dominique PAYET, directrice de la société O’Cha Run, lance en partenariat avec le LUX* Saint Gilles des ateliers découvertes inédits à La Réunion, autour des origines et des saveurs du thé, à partir du mois de septembre 2021. Pendant 2 heures, dans un cadre merveilleux en bord de mer, en petit comité (2 à 5 participants) afin de pouvoir partager et échanger en toute simplicité, Madame PAYET vous emmène en voyage et vous fait découvrir sa passion, qu’elle a transformée en métier.

Dominique PAYET et Stéphanie MARTIMORT, responsable communication Lux* Saint Gilles.

Formée en 2019 au métier de Teasommelier, elle est aujourd’hui experte dans l’art de la dégustation et connaît tous les secrets de cette boisson millénaire.

Madame PAYET a également développé une affection toute particulière pour le Japon, les thés japonais ainsi que le rituel traditionnel de la cérémonie du thé.

« J’ai une passion pour le thé japonais que je souhaite faire découvrir aux Réunionnais. Il faut habituer son palais, car c’est un thé un peu particulier, iodé, aux notes végétales, marines parfois. Le but de mes ateliers, c’est de faire vivre une expérience multisensorielle avec la vue, le goût, le toucher… Dans le futur, je souhaite proposer plusieurs types d’ateliers,

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avec des thés africains qui méritent le détour, mais aussi des ateliers sur les accords thés et mets, qui sont de plus en plus en vogue. »

Que vous soyez amateur ou passionné, l’expérience est très enrichissante et vous permettra de connaître les origines du thé, les légendes et anecdotes autour de sa découverte ainsi que les méthodes pour apprendre à le déguster dans les règles de l’art.

Deuxième boisson la plus consommée au monde après l’eau, le thé possède plusieurs vertus médicinales, un véritable atout pour votre santé (antioxydant, antifongique, aide à la digestion…). Il peut être consommé aussi bien chaud pour se réconforter ou se relaxer avant une séance de méditation, que froid en été pour se rafraîchir et se désaltérer.

O’Cha Run, c’est aussi une boutique en ligne où Madame PAYET propose une sélection de grands crus bio ou issus de l’agriculture raisonnée, de la maison parisienne « Le Parti du Thé », ainsi qu’une sélection de produits et accessoires en provenance principalement du Japon, dont certains sont faits mains.

Renseignements et réservations www.ocharun.com contact@ocharun.com Madame Dominique PAYET : 06 92 95 10 37

actualité Bonne idée

Des Wicking bed à partir de chauffeeaux solaire ?

L’association R2S travaille depuis plus d’un an sur le projet de Wicking bed, en partenariat avec la société Vertibio, spécialisée dans les jardinières écologiques, et le centre pénitentiaire du Port pour le démantèlement et la réalisation de prototypes. Cette démarche écologique permet d’éviter l’enfouissement et de transformer une économie linéaire en économie circulaire. En effet, lorsque les chauffeeaux solaires ne peuvent être reconditionnés pour retourner sur les toits des particuliers, ce qui est le projet de départ de l’association, ces derniers deviennent des déchets polluants, enfouis dans le sol réunionnais.

Le concept est très intéressant, dans la mesure où ce système de bac de culture surélevé est particulièrement adapté aux milieux urbains et aux endroits où le sol fertile n’est plus accessible. De par sa mobilité, il peut tout à fait convenir à des lieux publics, touristiques, pédagogiques,

scolaires, mais aussi aux jardins partagés urbains au pied des immeubles. La hauteur du bac le rend également parfaitement accessible aux personnes à mobilité réduite, mais également aux personnes âgées dans les Ehpad ou les enfants en école primaire.

Ce projet n’est que le début d’une grande aventure, car l’association travaille également sur la création d’un composteur ainsi que sur un prototype de séchoir solaire pour l’Afrique. L’unité de traitement des chauffe-eaux solaires devrait ouvrir à La Réunion fin 2021, ce qui permettrait de donner un sacré coup de boost à la filière.

NEW

Des bordures péi pour vos jardins en plastique 100 % recyclé !

Solygom imagine, invente et crée des produits recyclés pour transformer et aménager aussi bien les espaces publics réunionnais que vos espaces de vie. Depuis le mois de février 2021, Solygom a étoffé sa gamme de produits en caoutchouc recyclé 100 % péi à base de pneus, en mettant à disposition des particuliers des bordures souples, jusque-là vendues exclusivement aux collectivités.

arrondis d’angles en toute sérénité et se découpent facilement avec une scie sauteuse. Résistantes aux intempéries et aux UV, elles sont conçues pour délimiter les espaces (massifs paysagers, allées, espaces verts, entourages d’arbres, aires de jeux…). Leur utilisation est idéale en complément des dalles et des pavés Solygom déjà disponibles dans les mêmes coloris.

Distribuées chez Mr.Bricolage, Gamm Vert ainsi que chez les distributeurs agréés, elles représentent une alternative durable à la bordure traditionnelle en béton ou en bois qui peuvent être dangereuses en cas de chocs. Elles peuvent faire vos

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découverte

Villa Le Zendemik découverte jardin privé

Une maison de luxe 5 étoiles, unique à La Réunion

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découverte

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Ouvert depuis le 14 février 2021, Monsieur Luciano BENOITON a su créer un concept unique à La Réunion en offrant une prestation de luxe, dans une nature abondante et généreuse qui fait la part belle aux endémiques de La Réunion.

Réservée exclusivement aux couples en recherche de zen et de relaxation, la Villa Le Zendemik propose des prestations haut de gamme.

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Tout le mobilier a été fait sur-mesure par des ébénistes de renom. Toutes les pierres intérieures et extérieures, jusqu’aux pas japonais ont été sélectionnées avec goût chez le spécialiste Nature Energy.

Salle de sport, sauna infrarouge, piscine et jacuzzi, salle de bain avec douche à l’italienne et baignoire grand luxe ouverte sur le jardin... Tout a été pensé pour vous offrir du repos et de la sérénité, dans une démarche éco-responsable.

M. Luciano BENOITON a entièrement réalisé de ses mains ce jardin créole typique et luxuriant, qu’il entretient quotidiennement, avec passion et amour. Un mélange de couleurs, de formes et de senteurs, vous invite au bien-être, à la contemplation, mais aussi à la découverte de plantes endémiques devenues rares et précieuses.

1 Végétation luxuriante, avec présence de plusieurs variétés de fougères épiphytes,

dont la « corne d’élan » native de l’archipel des Comores et Madagascar.

2 Espace détente avec transat en résine tressée.

3 La végétation traverse la villa depuis l’entrée, jusqu’à l’espace zen.

4 Piscine en pierre naturelle.

5 Lot végétal visible depuis la salle de sport, avec la présence au premier plan

du bois de buis, espèce endémique de l’archipel des Mascareignes.

6 Vue d’ensemble sur le jardin zen, recouvert du gazon des Mascareignes,

du nom latin « Zoysia tenuifolia ».

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7 Monsieur Luciano BENOITON sous un Monstera Deliciosa.

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découverte

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1 Jacuzzi en pierre naturelle.

2 Douche de jardin originale

avec l’emploi d’un arrosoir.

3 Côté de la villa Le Zendemik avec

l’utilisation de matériaux haut de gamme.

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Renseignements VILLA LE ZENDEMIK, 64 Rue Raymond Verges, Ste-Suzanne 06 93 64 47 22 www.lezendemik.re

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contact@nature-energy.re

42 rue Mahatma Gandhi

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L’ I N T E R V I E W

Rencontre et interview de M. Yvann PAYET

Directeur général d’HYPER JARDIN M. Yvann PAYET a reçu notre équipe pour parler de lui et de l’histoire de son entreprise, qui célèbre cette année son 30e anniversaire.

Voici son interview.

ANNI VER SAIRE

M. Yvann PAYET, quel a été votre parcours, avant d’être à la tête de l’entreprise familiale ?

Bonjour à l’équipe de Jardin Réunion et bienvenue à vous chez Hyper Jardin !

Avec une famille amoureuse des plantes et le métier horticole de mon père, je dois avouer que j’ai baigné dedans depuis tout petit ! Quand enfant, on court toute la journée au milieu des allées fleuries et que l’on joue à cache-cache avec ses sœurs et cousins dans les rangées de palmiers, le végétal devient quasiment votre ADN ! Mais j’ai dû suivre toutes les étapes et mériter chaque titre, uniquement par mon travail.

Après mon baccalauréat agricole au lycée de Saint-Paul, j’ai donc été diplômé de l’école d’horticulture Agricampus de Hyères (Var) en 2000. Je suis alors revenu à la pépinière familiale saint-pauloise en tant qu’ouvrier agricole et j’ai gravi progressivement les échelons de l’entreprise, jusqu’à prendre la direction de tous les établissements du groupe en 2019 (pépinières, jardinerie, gestionnaire foncier, ...). Fort de mon diplôme de Dirigeant d’entreprise au Centre de Perfectionnement aux Affaires (CPA Réunion), j’ai imaginé fédérer nos sociétés et les réactualiser en créant un groupe familial nommé PHYTAM®, pierre angulaire d’un plan de restructuration et de développement majeur pour nos entreprises.

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Votre père a publié en 2000 un ouvrage « Mon Jardin ». Selon vous ce livre est-il devenu une référence ou au contraire est-il devenu obsolète de par les innovations et les méthodes actuelles ?

En visitant avec ma fille de 6 ans le premier jardin labellisé « Jardin Remarquable » à La Réunion, j’ai été surpris de voir le livre de mon père sur la table des ouvrages de référence.

Les hôtes ne me connaissaient pas et m’ont affirmé le caractère « intemporel » de ce bouquin écrit par mon père 20 ans plus tôt. Le crédo de ma famille reste la transmission par le partage des connaissances et savoirfaire, et l’authenticité dans un « esprit nature ». Ces valeurs n’ont pas d’âge, et dans un monde où la vitesse est un mode de fonctionnement, nous revendiquons tous le besoin de calme et de sérénité. Le jardinage apporte cette quiétude et les réunionnais l’ont bien compris !

Pour autant, je suis un homme de mon temps, et je ne le renie pas. Si je veux travailler avec des énergies alternatives dans nos exploitations, je n’hésiterai pas à utiliser la technologie contemporaine du photovoltaïque. Ou à développer des systèmes informatiques intégrés. Toutefois, je préfère garder l’esprit libre et ne pas me figer devant les lois incompressibles du marché. Par exemple, l’arrosage dans nos exploitations peut encore être manuel pour garantir une meilleure qualité de végétaux grâce au grand savoir-faire de nos ouvriers horticoles. Et nos clients ne s’y trompent pas quand leurs plantes qui ont poussé sous le soleil réunionnais restent belles et robustes.

Qu'est-ce que cela signifie d'être dans une entreprise familiale qui a plus de 30 ans ?

Cela confirme surtout une longévité dans la performance de nos pratiques horticoles et une transmission plutôt réussie ! Vous savez, nos ouvriers agricoles font quasiment toute leur carrière dans nos pépinières et certains conseillers de vente d’Hyper Jardin ont près de 20 ans de maison. Les anciens transmettent aux plus jeunes et aux apprentis : c’est un témoignage de confiance des uns envers les autres qui m’est cher. C’est d’ailleurs comme ça que mon père m’a permis de lui succéder : en toute confiance !

Les 30 ans d’Hyper Jardin, c’est une aventure humaine, avec des hommes et des femmes impliqués, qui acceptent de se renouveler dans la modernisation des techniques tout en préservant nos acquis. On ne garde que ce qui est bon pour nous et nos clients dans nos façons de faire les choses. Le juste équilibre entre le vieux et le neuf !

Et sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Actuellement, nous sommes tous concentrés sur l’évènement des 30 ans d’Hyper Jardin. Cette année, le mois anniversaire a une saveur particulière du fait de la date, alors avec mes adjoints, Ridwan MOULLAN – qui m’a rejoint il y a peu chez Hyper Jardin comme directeur adjoint – et Pajany IRISSIN MANGATA, responsable adjoint du magasin, nous ne manquons pas d’imagination !

Animations, grand jeu Chlorophylle, prix promos, concours de coloriages

pour les enfants, ateliers de jardinage… c’est le thème festif de la « Kermesse Péi » que nous voulons mettre à l’honneur ! Il va y avoir de la bonne humeur dans les allées du magasin !

Les projets de fonds portent en premier lieu sur la transformation environnementale et sociétale de nos entreprises, en réalignant notre fonctionnement sur des valeurs fortes de développement durable.

Et grâce au groupe PHYTAM®, j’imagine également valoriser notre foncier familial avec des projets innovants en lien direct avec le végétal et la nature. Ces programmes ont vocation à développer la filière horticole, favoriser l’ancrage local et stimuler la création d’emplois.

Tout ce que je mets en œuvre aujourd’hui représente ma contribution au développement local du territoire.

J’agis à mon simple niveau, sur des initiatives qui me semblent porteuses de sens, parce que je crois dans une autre façon de vendre ou de consommer… Je suis un acteur économique qui s’engage !

©HYPER JARDIN - 2021 - TOUS DROITS RÉSERVÉS. Publireportage

Y VA N N PAY E T

L’ I N T E R V I E W

Comment définiriez-vous votre identité et votre place sur le marché réunionnais ?

L’identité du magasin Hyper Jardin est forcément reconnaissable après autant d’années implanté au même endroit à Cambaie. C’est une enseigne locale, familiale, reconnue auprès des particuliers et des professionnels. Nous portons des valeurs d’authenticité et de qualité de nos végétaux. Et puis, le large choix dans nos gammes de pots participe aussi à notre renommée.

Le groupe PHYTAM® Hyper Jardin fait partie d’un réseau de jardineries indépendantes nationales.

Quels sont pour vous les avantages et inconvénients ?

Ce n’est pas toujours facile pour une jardinerie indépendante d’aller négocier ses prix auprès de fournisseurs nationaux et internationaux. En adhérant à CAP JARDIN, nous avons fait le choix de bénéficier d’un réseau de professionnels et d’acheteurs, tout en préservant notre identité locale et nos valeurs propres.

La marque Hyper Jardin n’existe qu’à La Réunion, et nous en sommes particulièrement fiers !

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SEPT2021 N°1

Vous êtes producteur de certains produits, via vos propres pépinières.

Avez-vous recours à l’importation et si oui, de quel type de produit ?

Voilà plus de 30 ans que nous sommes une famille d’horticulteurs qualifiés. Nous produisons nos propres plantes, qui poussent dans nos pépinières de Saint-Paul (Grand Pourpier, La Balance, Villèle, Petite France) et de Petite Île (Sud Sauvage). Ce sont ces végétaux que vous retrouvez à la vente chez Hyper Jardin. Il arrive bien sûr que nous ne produisions pas certaines variétés, surtout pour des raisons de climat, alors nous privilégions un approvisionnement local en faisant appel à nos collègues réunionnais.

L’importation vient principalement des contenants (pots, poteries, objets, décorations…) depuis l’Europe et l’Asie ; et des terreaux pour les marques nationales.

Mais je reconnais que le magasin était vieillissant, alors j’ai opté pour un réaménagement qui offre désormais aux visiteurs de vastes allées de circulation avec des univers thématiques, des plantes rares et des grands sujets à redécouvrir, des nouveaux rayons de décoration végétale…

Hyper Jardin est la première jardinerie réunionnaise en termes de surface de vente. Mais nous ne nous diversifions pas sur les engins et matériels motorisés. C’est pour cela qu’il est difficile de nous comparer aux concurrents. Nous préférons rester sur notre cœur de métier, nous sommes avant tout des « experts du végétal tropical ».

M. PAYET, je vous remercie pour cette rencontre et pour votre disponibilité.

Dernière question, que contient votre liste de souhaits pour ces 3 prochaines années ?

Merci à vous de m’avoir permis de m’exprimer dans votre premier numéro.

Les 3 années qui viennent seront très denses pour moi, mais aussi pour mes proches et mes collaborateurs. Beaucoup de renouveau, de projets, d’ambitions ! J’aspire donc à construire cet avenir dans la sérénité, avec le plus de fluidité possible.

Continuer à « cultiver mon jardin », et semer des petites graines de joie et de bonheur tout autour !

©HYPER JARDIN - 2021 - TOUS DROITS RÉSERVÉS.

Y VA N N PAY E T

découverte

Collège de Cambuston « L’école est un jardin.

L’élève, un être en fleur. »

Cette citation de Madame Diana LÉOCADIE et Madame Sydalise DUFESTIN, professeures de français au collège de Cambuston, résume bien le projet pédagogique de cet établissement scolaire inscrit depuis 2014 dans le programme Éco-collège. C’est également le titre de leur nouvel ouvrage, recueil d’expériences qui montre l’importance du levier environnemental, qu’il soit réel ou rêvé, pour renouveler le rapport des élèves aux apprentissages et au savoir (sortie prévue mi-septembre).

Le réseau Éco-École est développé en France depuis 2005. Avec 2 500 établissements scolaires engagés dans cette démarche en France et plus de 50 000 dans le monde, le programme est devenu une référence pour l’éducation à l’environnement, au développement durable dans les établissements scolaires et pour les territoires qui œuvrent à la transition écologique.

Pour le collège de Cambuston, tout a commencé en 2014 lorsque les élèves se sont identifiés au personnage du livre de Claire Gratias « L’incroyable voyage de Simon ». Accompagnés par le CAUE de La Réunion, les élèves et les professeurs décident alors d’imaginer et de créer leur propre jardin des poètes.

Les professeures Sydalise DUFESTIN et Diana LÉOCADIE.

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Depuis cette création, les professeures Diana LÉOCADIE et Sydalise DUFESTIN s’attachent à faire entrer le jardin des poètes dans le programme scolaire et dans le quotidien des élèves : « source de création inépuisable, il permet d’apaiser le climat scolaire et de raccrocher les élèves en difficulté.

Un travail très important est mis en place, autour du projet Racines et Patrimoine "comprendre d’où je viens pour savoir où je vais". À l’image de l’arbre qui se développe grâce à ses racines, l’élève doit s’ancrer pour grandir et se développer. Se relier à la terre leur apporte à tous un bien-être essentiel à leur développement. Résultat, les élèves sont plus apaisés, ils reprennent du plaisir, ont goût à l’apprentissage et laissent place à leur créativité. »

découverte 1 Pour aller encore plus loin, dans cette démarche d’inclusion et d’ancrage, un partenariat a été mis en place avec l’Alefpa, afin de permettre la rencontre entre les élèves et des jeunes en situation de handicap. Ce projet, qui se tient chaque semaine, le jeudi, favorise l’inclusion de ces personnes avec les jeunes du collège de Cambuston.

Le jardin des poètes appartient aux élèves ; ils se sentent investis et responsables de l’espace, de son entretien et le transmettent d’une génération à l’autre avec bienveillance. Ce jardin est un espace qui leur apporte du calme, du bienêtre ; il leur offre une parenthèse hors du temps, au sein même de l’établissement. Alors quoi de mieux pour finir ce reportage que de les mettre à l’honneur !

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2 Théo DAMOUR et ses camarades Rohan POINY-SINAMA VALLIAME, Killian CAMATCHY et Noah SINAMA MOUTAMA : « le jardin c’est comme une deuxième vie. Ça m’apprend beaucoup de choses sur la biodiversité ».

3 Yohann CLAIN : « j’aime planter, retourner la terre, arroser. J’aime bien venir dans le jardin pour respirer… C’est calme, il n’y a pas trop de bruit ».

4 Eloan PROFIL et Lionel ETHÈVE, élèves de 4e, se sont aménagés le « parterre », un espace pour se détendre, avec tables et chaises au milieu de la végétation.

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5 Indra APAYA et Amélie RAMDIALE ont écrit sur le mur du jardin poétique : « des mots qui viennent du cœur. Des mots qui nous définissent ».

Éléna TESTAN et Camille MENTRE écrivent des textes créés par des élèves de 3e dans le jardin poétique : « j’écris ce texte pour que tout le monde le voie, car il m’a touché.

Je viens presque tous les jours au jardin, sur mon temps libre, car c’est apaisant et je veux finir mon travail avant la fin de l’année ».

6 Andjalie POINY SINAMA VALLIAMÉE et Naïla BACAR, écodéléguées de leur classe de 3e, ont créé le mur des citations pour exposer la fraternité de leur classe et laisser une trace de leur passage dans l’établissement : « on veut montrer l’exemple et dire aux gens de respecter la nature ».

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découverte 7 Gwenaëlle NALEM, Laura RAJOHANESA, Rachel GRONDIN et Gabrielle MARIE-PARIS, en partenariat avec l’Alefpa ont créé le potager poétique. « On nous a proposé de créer un potager et on a accepté. On a planté pour qu’après tout le monde puisse en profiter. Le jardin nous apporte de l’air, ça fait du bien de venir ici… ».

8 Au pied du bambou noir géant d’Australie, Kylian AMAYE-MANDINI, Samina SOUBIBA, Sharyfa HAROUNA, Yusra HARIBOU et Yysra M’KAVAVO ont baptisé leur espace « le coin ya roro », qui se traduit par le coin du cœur. « On a créé cet espace pour se sentir bien. Oublier tous ses soucis.

La nature c’est elle qui prend soin de nous, quand on la nettoie elle est en bonne santé, et quand on s’en occupe pas, elle est en mauvaise santé ».

9 Noah BOMBOIS, Yohann ALI, Maël NATCHAN et Jérémie OVAS ont créé la forêt des ombres, un petit espace bien à eux, pour se retrouver entre camarades.

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10 Au pied du Badamier, Léa ICHANE, Lalita DRULA et Adeline LEBON ont baptisé leur espace « fierté endémik », un savoureux mélange d’espèces endémiques, indigènes ou emblématiques de La Réunion. « On a adoré cet espace, et on a décidé de planter un maximum d’espèces (Foulsapate marron, pied de zevi,…).

On aime jardiner avec nos parents, et on a décidé de refaire la même chose ici ».

11 Lashwanna BROUHAN, Maëva MOUTAMA et Gina Abulto ont imaginé Le coin zen. « Quand on vient ici, c’est calme, y a pas de bruit et on peut venir pour travailler en toute tranquillité. Ça nous apaise ».

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12 Dans le coin des amitiés, Ethan DANY, Juliane FESTIN et Samsora MARIE-ANTOINETTE ont imaginé un espace rien qu’à eux : « c’est notre espace, lorsqu’on veut se retrouver et se détendre ». Cet espace est également rempli d’imaginaires et de légendes inventées par les élèves.

13 Le coin du partage, entretenu par Zoé CUBURE, Gwenaëlle DE PEINDRAY D’AMBELLE et Iléane FONTAINE, est un espace symbolique qu’elles souhaitent partager avec les futures générations.

Zac Cœur de ville La Possession.

Jardin particulier, Saint-Gilles les Bains.

PAY S A G E & U R B A N I S M E

Pour les particuliers

Jardin particulier, La Possession.

Les concepteurs du paysage au service des réunionnais !

L’aménagement paysager représente de nos jours un véritable défi ! Pour arriver à un résultat durable, la réflexion s’étoffe d’une multitude de compétences et de connaissances. Les paysagistes concepteurs(trices) de l’agence UVD disposent de ce savoir-faire et le mettent à votre disposition.

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SEPT2021 N°1

Qu’il s’agisse d’une rénovation de jardin ou d’un nouveau projet, les paysagistes d’UVD pensent et conçoivent votre jardin dans sa globalité, en apportant un soin esthétique et poétique au projet, comme le souligne Jérôme LEMEZ, fondateur d’Uni Vert Durable : « Il n’y a pas de petits projets, ni de petites idées. Quelle que soit la demande, quel que soit le site, quels que soient les usagers, les concepteurs s’investissent dans la réflexion et sont force de propositions créatives. » « Aménager ses espaces extérieurs à La Réunion prend tout son sens.

Avec un climat propice sur la majeure partie de l’année, le vivre dehors occupe une place majeure dans l’art de vivre réunionnais. Nous vous proposons de créer ensemble un jardin qui vous ressemble, que ce soit sous la forme d’un tableau à admirer depuis l’intérieur de l’habitat, par une mise en valeur du paysage environnant et/ ou par la multiplication des usages extérieurs (contemplation, détente, télétravail, jardinage, cultiver la terre, etc.). Nous intervenons sur tout ce qui se trouve en-dehors de la maison, pour générer un aménagement homogène et cohérent dans son ensemble », ajoute Cyril CAMINOTTO, chef de projet du pôle paysage privé.

Les paysagistes UVD vous proposent cette expertise avec un accompagnement autour de 3 étapes indépendantes les unes des autres, vous permettant d’aller à votre rythme.

Étape 1. La rencontre avec le concepteur Phase d’esquisse

Étape 3. La réalisation du paysage Phase chantier

À savoir que l’agence UVD intervient également pour les professionnels et les collectivités. Vous connaissez certainement l’esplanade des Roches Noires à St-Gilles les Bains, la plage de Grande Anse, la ZAC Cœur de Ville à La Possession, ou encore l’Hôtel Le Ness à La Saline les Bains, l’Hôtel Santa Apollonia à St-Leu et le Cœur d’Affaires à Saint-Paul ? Eh bien voici une partie des nombreux projets emblématiques réalisés par l’agence UVD.

L’agence de paysage & d’urbanisme Uni Vert Durable conceptualise et accompagne les professionnels et collectivités dans cette évolution, en proposant des projets qui transforment le quotidien des Réunionnais. La création de parcs urbains, de jardins partagés, avec la présence d’espèces endémiques et indigènes favorise le partage, le lien social, l’éducation des jeunes enfants et la formation des adultes au quotidien.

Les concepteurs(trices) d’Uni Vert Durable s’occupent de toutes les démarches administratives et techniques (plans, coupes, consultation et choix des entreprises), afin de vous garantir une tranquillité d’esprit. L’agence vous accompagne lors des rencontres avec les différents prestataires et fournisseurs afin de sélectionner les produits et services les mieux adaptés à votre projet et à votre budget.

Du premier coup de pioche jusqu’à la découverte du paysage, les concepteurs(trices) paysagistes d’UVD dirigent les opérations et vous accompagnent quotidiennement afin de vous garantir une réalisation irréprochable, conforme au cahier des charges. Vous n’avez plus qu’à observer le projet qui sort de terre, vous relaxer et contempler votre nouvel environnement !

Renseignements UNI VERT DURABLE 15B chemin des Fleurs Jaunes 97424 Piton Saint-Leu 02 62 55 04 91 www.univertdurable.com

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Jardin particulier, Saint-Gilles les Bains

Esplanade des Roches Noires Saint-Gilles les Bains.

Casino, Saint-Gilles les Bains.

Jardin particulier, Le Tampon.

Cette première étape est essentielle car elle va permettre au paysagiste de concevoir votre projet, en tenant compte à la fois de vos désirs, de votre budget, mais aussi des contraintes de votre terrain et de son environnement. Relevé topographique, photos, réglementation…

Tout est pris en compte pour vous proposer un projet créatif, artistique et pérenne signé Uni Vert Durable !

Étape 2. Le montage du projet Phase technique

EXOTIK

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le frangipanier espèce exotique

un arbre aux mille facettes que l’on adore !

Lorsqu’on évoque le frangipanier, on pense immédiatement à la Polynésie, Hawaii ou Tahiti. Seulement, l’espèce fut introduite dans ces régions tardivement, à partir des années 1850, par différents botanistes européens et américains.

Originaire d’Amérique centrale, il est symbole d’exotisme, de relaxation et de douceur. Le frangipanier (nom scientifique : plumeria) déchaîne les passions à travers le monde. À La Réunion, nous avons la chance d’avoir des passionnés, tels que Monsieur Thierry ALBERTO, fondateur du jardin naturel (www.baobas.com), qui créent et reproduisent des variétés depuis 1990 avec des couleurs et des senteurs très particulières, qu’ils exportent à travers le globe.

nature réunion Eh oui, le frangipanier ne se résume pas au fameux Rubra White Star avec ses pétales blanches et son cœur jaune doré. Il existe en réalité un nombre infini de couleurs. Alors, si vous souhaitez jouer la carte de l’exclusivité, vous pouvez, à partir de graines de plumeria, développer un frangipanier unique, aux couleurs imprévisibles. Cependant, il faudra s’armer de patience car il faut 3 ans ou plus avant de voir apparaître le premier bourgeon.

Le genre comprend 8 espèces, dont les fameux Plumeria acuminata (les plus parfumés). C’est un arbre de taille moyenne, compris généralement entre 3 et 6 mètres. Il peut atteindre 10 à 12 mètres dans son milieu naturel (plumeria rubra).

Les frangipaniers sont très résistants et peuvent vivre plusieurs centaines d’années. Bien adaptés au climat réunionnais (chaleur, sécheresse prolongée, pluie abondante), ils n’aiment pas le froid et ne résistent pas à des températures inférieures à 5 degrés. En fonction de la variété et de l'exposition, le feuillage peut être caduc à semi-persistant.

Le frangipanier et ses symboles à travers le monde Le frangipanier est un arbre entouré de symboles liés à sa particularité : il

continue de fleurir même après qu’il a été arraché.

Souvent appelé « fleur des dieux » ou « fleur des temples », il est porteur d’un message différent selon les pays.

• À la Réunion, on considère que c’est un arbre qui « accompagne les défunts dans leur dernier voyage vers l’au-delà ». C’est pour cette raison, que l’on trouve encore de nombreux frangipaniers dans les cimetières.

• Dans les cultures bouddhistes, hindouistes et mayas, c’est un arbre sacré qui symbolise la vie, la naissance ou encore l’immortalité.

• En Polynésie et à Hawaii, où on l’appelle « tipanier », la fleur est utilisée par la gente féminine pour indiquer son statut marital : sur l’oreille droite si l’on est en recherche de relation amoureuse et sur la gauche si le cœur est déjà pris.

• En Sicile, elle est offerte aux jeunes mariées comme gage de fertilité.

• Au Laos, elle est l’emblème national, évoquant ainsi la beauté mais aussi la résistance du pays.

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Les fleurs du frangipanier et leurs utilisations Grâce à son odeur envoûtante symbole d’exotisme, la fleur de frangipanier est utilisée dans la parfumerie ainsi que dans la préparation de multiples produits cosmétiques (crème, huile de massage…). Son parfum enivrant permet également de parfumer vos intérieurs et d’assainir l’air ambiant. La fleur n’est pas uniquement agréable, elle est utile ; son huile essentielle est d’ailleurs conseillée en cas d’infection respiratoire ou de bronchite grâce à ses vertus pectorales et émollientes.

Mais elle est également utilisée pour combattre le stress, les états dépressifs et l’insomnie. Enfin, elle permet de revitaliser la circulation sanguine et de faire circuler l’énergie dans votre corps. En Asie, l’infusion des fleurs s’applique directement sur le corps après le bain pour le parfumer et le tonifier.

Au-delà des fleurs, le frangipanier est utilisé dans de nombreux pays par la médecine traditionnelle. À titre d’exemple, en Polynésie, le latex du frangipanier est employé comme traitement contre les verrues. En médecine moderne, on extrait de son feuillage et de son écorce une substance antibiotique depuis 1986 qui se nomme la fulvoplumièrine.

le saviezvous Plumeria, le nom scientifique de la plante, à l’origine orthographié « plumiera », fut nommé en l’honneur du célèbre botaniste français Charles Plumier.

Le nom commun « frangipanier » a une histoire beaucoup plus romancée qui ne précise pas clairement l’origine du nom.

Selon l’histoire, au XXIIe siècle, un parfumeur italien du nom de Frangipani créa un parfum réputé aux notes d’amandes.

Plusieurs siècles plus tard, lorsque les explorateurs découvrirent le plumeria, ils notèrent une similitude entre le parfum enivrant des fleurs et la création du parfumeur. Ils décidèrent alors de le baptiser « frangipanier ».

ATTENTION ~ La sève laiteuse des frangipaniers est toxique.

Ne pas utiliser d’huile essentielle sur les femmes enceintes et les bébés.

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Le frangipanier pudique plumeria pudica

Très présent dans les jardins réunionnais, le frangipanier pudique, appelé communément « le bouquet de mariée », est un arbre semi-persistant qui, contrairement à son cousin, produit de magnifiques fleurs blanches, mais très peu odorantes.

Son utilisation est exclusivement ornementale, à condition que le contexte le permette : comme tous les plumerias, il a besoin d’un sol drainant et d’un apport en eau régulier.

Le bouturage Le bouturage du frangipanier est très simple et il permet d’obtenir rapidement un nouvel arbuste ; il s’effectue principalement pendant l’été austral, lorsque la température est comprise entre 30 et 32°C, pendant la journée.

1 Sélectionner ou acheter une bouture d’environ 25 à 40 cm.

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Placer l’extrémité de la bouture coupée dans un substrat léger et bien drainé, idéalement avec des tuteurs, pour ne pas trop l’enfoncer.

Brumiser légèrement jusqu’à l’apparition des racines pour éviter le dessèchement, puis arroser généreusement !

Faire sécher la bouture pendant plusieurs jours (ne soyez pas pressé).

Créé en 1977, pour satisfaire une clientèle d’agriculteurs et de spécialistes de la terre, Gamm vert est devenu l’enseigne française n°1 de la distribution des loisirs verts, synonymes de nature pour tous. À La Réunion, c’est en 1984 que des libres services agricoles (LISA) ont ouvert leurs portes pour offrir une proximité aux

Gamm Vert offre aux amateurs comme

agriculteurs et éleveurs adhérents

aux professionnels un large choix de

de la Coopérative des Avirons.

produits de marques et créés en exclusivité pour Gamm Vert.

Face à l’évolution de la demande des « particuliers » et du marché réunionnais,

L’assortiment Gamm Vert, réparti en

Ouest Agri, maintenant Agri’dev, filiale

4 activités ( jardin/végétal, équipement,

du groupe Terracoop, s’est adaptée au

monde animal, vêtement de loisirs )

contexte en se dotant de l’enseigne

se base sur l’expertise et le savoir-faire

Gamm Vert en 1994. Le réseau de magasins

du monde agricole.

devient une chaîne de spécialistes des loisirs verts à La Réunion, dans la zone Océan Indien.

Les vendeurs conseils de chaque magasin apportent leurs recommandations techniques et économiques en jardinage, en irrigation, en phyto amateur.

Saint Paul

L’enseigne souhaite développer la

Corbeil

commercialisation des produits locaux, ainsi que celle des produits issus du terroir régional

Saint Leu

métropolitain. Le souhait pour l’avenir serait

Les Avirons Saint Louis Saint Pierre

Petite Île Saint Joseph

de promouvoir les produits équitables.

Présents à la fois en zone urbaine et dans les villages des hauts, Gamm Vert soutient activement l’économie locale.

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la fraise

La fraise, le fruit préféré des Français, est très appréciée par les Réunionnais.

Si on vous parle d’Armelle, Anabelle, Manon ou encore Charlotte, à qui pensez-vous ? À la fraise bien sûr ! Et il y en a pour tous les goûts…

Le fruit santé par excellence Riche en fibres, en eau et très peu calorique, la fraise est un fruit beau et bon pour votre santé, à condition d’être consommée sans trop de sucre.

La fraise contient de la vitamine B9 et possède plus de vitamine C que certains agrumes comme l’orange, lorsque vous en consommez au moins 8. Riche en calcium, magnésium et manganèse, elle participe également à nos besoins en minéraux.

De nombreuses études sont actuellement en cours, car la fraise pourrait jouer un rôle majeur sur notre cerveau et diminuer fortement les risques liés à la maladie d’Alzheimer.

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Pour les amateurs La fraise conserve une grande partie de ses propriétés antioxydantes même cuite, mais elle perd presque toute sa teneur en vitamine C. Certaines variétés sont plus adaptées que d’autres à la cuisson, comme la fraise Camarosa, plus croquante et plus rustique.

En résumé, que vous soyez amateurs de fraises fraîches, de compotes, de tartes ou de confitures… Faites-vous plaisir !

BON À SAVOIR Si vous voulez consommer des fraises, veillez à sélectionner des producteurs péi en agriculture bio ou raisonnée, car la fraise est l’un des fruits qui absorbe le plus de pesticides.

Même en les frottant, les études ont démontré que certaines traces de résidus restaient sur les fruits.

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Rencontre avec Monsieur MEGARISSE producteur de fraises M. MEGARISSE fait partie de la dizaine de producteurs de la fraise Armelle, la fraise 100 % péi développée en partenariat avec l’Armeflhor.

Sur les 60 000 pieds que compte son exploitation en plein champ, seulement 5 000 plants péi sont en cours de développement, car la production est encore assez faible, même si celle-ci augmente chaque année. « Armelle, c’est notre fraise péi. Elle nous offre de très bons rendements avec 500 à 600 grammes / pied. Elle nous permet de mettre en place une culture raisonnée car cette variété n’est pas sensible à certaines maladies causées par les champignons, telles que l’anthracnose et la pourriture grise, contrairement aux variétés importées en plants " frigo ".

Résultat, on obtient une fraise avec plus de goût et on a moins de perte sur l’exploitation. »

Alerte sur la mouche des fruits La mouche des fruits adore les fruits rouges. Au mois de décembre, dès que les températures dépassent les 32°C, la mouche des fruits prolifère et cause de nombreux dégâts aux producteurs de fraises.

L’an dernier, 80 % de la production de M. MEGARISSE a été perdue sur cette période. La mouche se multiplie extrêmement rapidement sur les fruits rouges. Une fois le fruit attaqué, la mouche pond à l’intérieur, il ne reste plus qu’à arracher le pied.

M. MEGARISSE travaille comme ses confrères avec la FDGDON sur ce problème ainsi que sur les autres parasites qui touchent la fraise. La FDGDON procède à plusieurs lâchers d’auxiliaires et de coccinelles sur la parcelle chaque année, pour essayer de contrer les différentes attaques des ravageurs, mais pour l’instant la mouche des fruits reste un véritable fléau.

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Pendant plus de 10 ans, M. MEGARISSE a mis à disposition de l’Armeflhor une parcelle expérimentale.

2018 est l’année de la mise sur le marché de cette excellente fraise que nous découvrons chaque année sur les étalages des marchés. Le plant Armelle coûte légèrement plus cher à M. MEGARISSE, de par les volumes de production, mais le coût ne se répercute pas pour le consommateur, alors autant consommer péi.

D’autres fraises sont actuellement en cours d’élaboration par l’Armeflhor pour développer de plus en plus la production locale. Selon M. MEGARISSE, il faudra attendre encore 5 à 10 ans pour que les fraises péi prennent le pas sur les variétés importées.

M. MEGARISSE cultive également la fraise Camarosa, plus croquante, principalement destinée à la pâtisserie, ainsi qu’une nouvelle variété « Manon des fraises », importée en remplacement de la fraise Agathe.

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À La Réunion, Mr.Bricolage est résolument tourné vers l’avenir au travers de sa politique environnementale dynamique.

Le recyclage et la valorisation du bois palette : objectif zéro déchet Depuis le 1er septembre 2019, nous avons mis en place un contrat avec EcoPal* pour intégrer nos palettes dans le processus de valorisation des déchets afin que nous puissions créer un circuit fermé.

Tous les ans, nous avons entre 500 et 600 tonnes de palettes qui arrivent chez nous. L’objectif à terme est de valoriser 40 % de nos palettes avec Ecopal et donc de pouvoir les commercialiser dans nos rayons.

Nous avons rencontré Monsieur David PAYET - Responsable Hygiène Sécurité Environnement, depuis 2019 au sein de Mr.Bricolage Réunion, afin qu’il nous explique les actions menées par l’enseigne au niveau du développement durable et principalement du tri des déchets.

Retrouvez-nous sur nos réseaux et sur www.mr-bricolage.re

La transition énergétique est au cœur des préoccupations chez Mr.Bricolage Réunion. Un engagement qui reflète la volonté de se tourner vers un modèle économique plus vertueux et plus respectueux de l’environnement. Un modèle clé pour développer durablement l’emploi à la Réunion et offrir aux futures générations de meilleures perspectives. Le tri, le recyclage et la valorisation des déchets sont devenus l’affaire de tous ! *C réé en 2015, le PTCE EcoPAL a pour objectif de recycler les palettes en bois inutilisées et les transformer en de nouveaux produits comme des planches en bois. ** AC2V est une entreprise spécialisée dans les solutions de compactage et de valorisation des déchets.

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Pour les autres palettes, nous développons avec l’entreprise AC2V** un nouveau circuit expérimental, qui consiste à transformer les palettes abîmées en paillage et litière pour la filière agricole péi. Depuis le mois de mai, nous avons installé un broyeur performant, « le gladiator », qui va compacter le bois de palette pour en faire des chips de petites tailles. Ensuite, notre partenaire va procéder au tri entre le bois compacté et le métal afin de conserver uniquement la matière biodégradable. Les copeaux de bois restants vont ensuite être mélangés à du compost et ce mélange est distribué à des agriculteurs péi pour faire du paillage et de la litière animale. Ce partenariat est nouveau et en cours d’expérimentation avec des agriculteurs volontaires qui ont voulu jouer le jeu.

L’ail péi,

votre allié santé

Très utilisé dans la cuisine créole, l’ail péi a une saveur beaucoup plus prononcée que celui en provenance de Chine. Chaque année, le rendezvous de Petite-Île permet aux producteurs de présenter et commercialiser une grande partie de la production locale. Alors, profitez-en et faites le plein de saveurs, à l’occasion de la Fête de l’Ail les 21, 22 et 23 octobre prochains.

Des bienfaits reconnus par l’OMS

(agenda susceptible d’être modifié en fonction de l’actualité sanitaire).

L’ail est un allié précieux pour la santé, mais pour bénéficier des effets vertueux de ce condiment, encore faut-il savoir comment le consommer. La plupart des professionnels de santé recommande

une consommation quotidienne d'une à quatre gousses d'ail frais.

L'ail est une plante herbacée vivace de la famille des liliacées, comme l’oignon ou encore l’échalote.

L'Organisation Mondiale de la Santé reconnaît l'usage de l'ail comme traitement complémentaire des mesures alimentaires visant à diminuer les taux de lipides dans le sang (cholestérol et triglycérides) et dans le traitement des infections respiratoires, des vers intestinaux, des troubles digestifs et de l'arthrose.

Le « Gros l’ail » appelé aussi « l’ail savon » depuis plusieurs générations, de par le fait qu’il fasse une réaction mousseuse à la cuisson, est une variété encore méconnue et relativement rare. Il se développe uniquement dans les hauts de La Réunion, particulièrement à Grand Coude. Très impressionnant de par sa taille, le Gros l’ail se dote d’une tête ronde aussi grosse qu’un oignon.

Il est reconnaissable également grâce à ses gousses tout aussi imposantes. Il offre aux amateurs des saveurs particulières que nous expose M. GUICHARD : « Dans le rougail morue, en rôti et surtout dans le piment confit, le Gros l’ail donnera à vos plats une saveur toute particulière. Plus subtil, très goûteux, moins agressif et plus facile à consommer, il intéresse beaucoup certains chefs péi qui envisagent de l’utiliser lors de la préparation d’agneau ou de pesto à l’ail.

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Rencontre avec Monsieur GUICHARD, producteur d’une variété rare : le Gros l’ail péi

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C’est un ail précieux, à utiliser pour de grandes occasions, et qui peut être conservé pendant 2 à 3 ans, ce qui est exceptionnel, comparativement à l’ail de Chine qui germe au bout de quelques semaines. » Cet ail, n’est malheureusement pas présent à la Fête de l’ail car sa production est trop faible ; cependant, M. GUICHARD souhaite accroître son développement dans les années à venir avec les autres producteurs de Grand Coude. Chaque année, M. GUICHARD, qui tient beaucoup à la tradition, plante le Gros l’ail, le vendredi Saint et le récolte en fin d’année.

Si vous souhaitez goûter ce produit précieux et rare, M. GUICHARD le propose en vente, au sein du Labyrinthe enchanté à Grand Coude, avec d’autres variétés de produits, tous cultivés en agriculture certifiée bio.

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L’idéal : le manger cru !

L’ail doit être consommée cru pour conserver tous ses bienfaits. Selon les spécialistes, il est important de laisser reposer l’ail émincé ou écrasé entre 10 et 30 minutes à l’air libre avant de le cuisiner. Cette technique permet de mélanger deux enzymes présentes dans l’ail, l’alliine et l’alliinase ; commence alors la formation de l’allicine, un puissant anti-oxydant, véritable allié de votre santé.

En revanche, lorsque vous cuisez l’ail, vous aurez des saveurs mais vous perdrez alors tous les apports bénéfiques pour votre santé. Pour ne pas dénaturer ce super-aliment, l’ail doit être incorporé à vos plats en fin de cuisson.

Ail et idées reçues Doit-on se brosser les dents avec insistance après avoir consommé de l’ail ? La réponse est non. Lorsque l’on mange de l’ail cru, la mastication libère des gaz dans la bouche et dans votre appareil digestif ; ces gaz vont s’évacuer pendant votre digestion. Alors soyez patient, et l’odeur disparaîtra naturellement. Si vous êtes un peu plus pressé, mâchez du persil, de la menthe ou des grains de café.

Pour le conserver plus longtemps, placer l’ail dans un endroit sec, à l’abri de la lumière, à température ambiante.

Attention aux effets secondaires d’une consommation trop excessive L’ail est déconseillé pendant l’allaitement car il modifie le goût du lait maternel.

Il ne doit pas être consommé exagérément avant et après une intervention chirurgicale car il a des effets anticoagulants.

De la même manière, toutes les personnes ayant des traitements du sang ou diabétiques doivent se renseigner auprès de leurs médecins.

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la technologie Qista n’en est pas moins simple d’utilisation : la borne anti-moustique fonctionne toute seule et est pilotable à distance via une application.

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l’aromathérapie péi savoir Tout

L’aromathérapie reste un concept encore nouveau et assez méconnu. Quand on parle d’huile essentielle, la plupart des gens pensent aux parfums, aux senteurs, à la diffusion.

Mais l’aromathérapie est en réalité l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques.

De nombreuses plantes produisent des huiles essentielles qui leur donnent leur parfum et jouent un rôle biochimique important, en particulier pour la préservation de la plante. L’huile essentielle extraite par distillation à la vapeur d’eau est la « quintessence », l’âme de la plante. Elle en condense les propriétés et nous offre son parfum en cadeau, comme un hommage à la nature, au divin.

Les bienfaits des huiles essentielles sont nombreux et variés. Elles peuvent être utilisées pour les petits maux de la vie quotidienne, pour lutter contre des maladies infectieuses, pour le

soin du corps et des cheveux, en cuisine, pour soigner des plantes, etc.

Leur champ d’activité est très très vaste, mais faut-il encore savoir les utiliser avec prudence. À côté de l’aromathérapie médicale, se développe, depuis une trentaine d’années, un courant qui considère les huiles essentielles comme des vecteurs de santé, d’énergie et de longévité avec une perspective holistique : la naturopathie.

Les principes actifs des huiles essentielles sont utiles et efficaces dans de nombreux domaines : parfums, soins

cosmétiques ; ils aident à digérer, rééquilibrer les nerfs, apaiser la douleur, préparer les sportifs à l’effort ou préparer au sommeil. Mais l’action la plus intéressante des huiles essentielles s’effectue au niveau de la recharge en énergie de nos batteries neuro-hormonales et la rééquilibration de notre terrain car la cause majeure des maladies est bien la diminution de nos défenses immunitaires.

Les championnes dans ce domaine sont la Ravintsara, les eucalyptus, les lauriers, le niaouli ; ces huiles sont généralement utilisées diluées, en friction ou en diffusion.

Préparation immunostimulante Dans un flacon de 20 ml : Ajoutez 10 ml d’huile essentielle de Noisette, 100 gouttes de Ravintsara 30 gouttes de Tea tree 10 gouttes de Thym à linalol 30 gouttes de Citron Fermez le flacon, homogénéisez et étiquetez.

Utilisation en massage du thorax, 10 jours / mois (sauf femme enceinte ou allaitante et enfants de moins de 3 ans).

Réalisez un test allergique dans le creux du coude avant utilisation.

Conseils, utilisations et recettes à découvrir dans le prochain numéro.

N°1 SEPT2021

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nature réunion

L’ail dans tous ses états En alimentaire : L’ail doit figurer dans toutes les salades, allié au persil et au citron. Il protège des infections, maintien un sang pur, des artères souples et un bon tonus.

Vous pouvez aussi préparer une huile d’ail : dans un bocal d’huile d’olive, remplir complètement de gousses d’ail coupées, laisser macérer 1 mois. Cette préparation pourra être utilisée en cuisine bien sûr (c’est tout prêt) mais aussi comme vermifuge ou pour faire baisser la tension.

En soins externes : Pour le traitement des cors, des verrues, faire un pansement avec 1 rondelle d’ail frais.

L’huile essentielle d’ail pour éloigner les moustiques : Prendre un pulvérisateur 1l : diluer 50 gouttes d’huile essentielle d’ail, dans 50 ml d’alcool, agiter et remplir le pulvérisateur d’eau. La préparation peut directement être utilisée sur les plantes dans le jardin, dans les zones où se nichent les moustiques.

En aromathérapie : L’huile essentielle d’ail peut être utilisée pour son odeur ; elle est cependant très efficace sur l’hypertension, elle diminue le taux de cholesterol, elle prévient les maladies cardiovasculaires et elle s’avère être un remarquable antiseptique sur les mycoses. À utiliser par voie interne sur conseil d’un médecin ou spécialiste. Véritable panacée pour certains, remède stimulant pour d’autres, préventif des épidémies, l’ail n’a jamais failli à sa réputation de remède universel.

Propos recueillis par Madame Chantal VITRY Aromathérapeute – Naturopathe – Directrice de l’entreprise RUN’ ESSENCE

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Le gecko vert de Manapany Phelsuma inexpectata

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Les geckos verts de nos jardins

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ENDEMIQUE

Ce lézard vert, qui mesure jusqu’à 13 cm, est endémique de La DE LA RÉUNION Réunion. On le reconnaît à son croissant de lune bleu sur le museau et ses lignes blanches et noires sur les côtés de la tête. Vous le rencontrerez peut-être dans votre jardin si vous habitez entre SaintPierre et Saint-Joseph : on ne le trouve nulle part ailleurs sur Terre à l’état sauvage !

La disparition progressive de son habitat naturel et les nombreux prédateurs importés par l’homme ont mené cette espèce au bord de l’extinction. Mais il n’est pas trop tard pour enrayer ce déclin. De nombreux habitants du Sud de l’île contribuent actuellement à sa sauvegarde en adoptant des pratiques d’entretien du jardin respectueuses du gecko et de son habitat. Si vous voulez en savoir plus, ou faire vous aussi de votre jardin un refuge pour le gecko vert de Manapany, contactez l’association Nature Océan Indien (NOI) (natureoceanindien.org).

Actu

Une nurserie pour geckos verts de Manapany Dans les falaises littorales de Petite-Île, les jeunes geckos de Manapany n’arrivent pas à l’âge adulte, ce qui entraîne un déclin rapide des populations. Face à ce constat, une mesure d’urgence a été proposée par le Conservatoire du Littoral : l’idée est de faire grandir les geckos en captivité, en les capturant à la naissance, en les faisant atteindre l’âge adulte dans un milieu protégé, avant de les réintroduire dans leur habitat d’origine, à l’âge où leurs chances de survie sont bien plus élevées. Cet élevage transitoire devrait permettre de gagner du temps pour résoudre le problème de fond, en identifiant les causes de mortalité des jeunes geckos.

La nurserie pour geckos est en place depuis janvier 2021 : ses 40 résidents sont choyés par l’équipe de Nature Océan Indien.

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ESP

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Le gecko vert à trois tâches rouges Phelsuma laticauda

Ce lézard ressemble beaucoup au gecko vert de Manapany : semblable par sa taille mais différent par sa coloration, vous pourrez le reconnaître grâce à ses trois tâches rouges au milieu du dos. Appelé parfois « gecko vert à poussière d’or », c’est aussi un très joli animal, présent un peu partout sur les côtes de l’île, le plus souvent dans l’Ouest.

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Cependant, il n’est pas originaire de La Réunion mais de Madagascar. Très territorial et agressif, il représente une menace supplémentaire pour les geckos verts de La Réunion.

Pour limiter la compétition entre les geckos, ne les déplacez pas d’un endroit à un autre, ne les élevez pas, et signalez leur présence sur le site du Groupe Espèces Invasives de La Réunion (GEIR) (especesinvasives.re).

Le grand gecko vert de Madagascar Phelsuma grandis

Beaucoup plus gros que tous les geckos verts de l’île, pouvant mesurer jusqu’à 30 cm, vous n’aurez aucun mal à repérer ce gecko géant, d’un vert pomme éclatant. Il se situe principalement dans le Nord, mais il se disperse progressivement, et on peut maintenant le trouver aux quatre coins de l’île. De par sa taille et son agressivité, c’est une menace très forte envers les geckos de La Réunion, dont il peut se nourrir sans difficulté, en plus de leur subtiliser leur habitat. Tout comme le gecko vert à trois taches rouges, ne le transportez pas, ne l’élevez ou ne le relâchez pas dans la nature, mais signalez sa présence auprès du GEIR ou de NOI. Rédaction : Chloé BERNET, NOI

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nature réunion

Le combat de l’AVE2M contre le

Un grand nombre d’espèces végétales aux couleurs, formes et parfums divers peuplent les jardins créoles. Le tulipier du Gabon, avec son port végétal majestueux et ses énormes fleurs orange, est l’une d’entre elles. Cette espèce a été plantée au départ dans nos milieux urbains pour apporter de l’ombre et fleurir les espaces de vie de nos quartiers et de nos cours.

Malheureusement, l’espèce a montré progressivement un autre visage en raison de l’agressivité de son système racinaire, de sa fragilité au vent et de sa forte capacité de dissémination dans tout type de milieux.

Opération d’élagage à Ste-Rose.

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© Crédit photo AVE2M

tulipier du Gabon

Fleurs de tulipier du Gabon.

Ainsi les jardins et les milieux urbains servent aujourd’hui de tremplin au tulipier du Gabon dans sa conquête de nouveaux territoires, dont les milieux naturels. Une cartographie de la répartition du tulipier du Gabon a été réalisée par l’AVE2M entre juin 2019 et octobre 2021, au sein de 6 communes (Petite-Île, Le Tampon, Ste-Rose, St-Benoit, St-André et St-Paul). Ce travail réalisé grâce au financement de la DEAL a permis d’identifier la présence de 1400 tulipiers sur les six communes dont 430 dans l’espace public, 460 chez les particuliers et 50 dans le milieu naturel.

Ces données ont ainsi permis de mener dans un premier temps des actions de sensibilisation de la population sur les menaces liées au tulipier du Gabon. Dans cet objectif, un flyer a été créé pour informer la population de la règlementation existante et du danger que représente cette espèce. Ainsi plus de 14 700 flyers ont été distribués à la population, aboutissant à

l’abattage de 168 tulipiers chez des particuliers.

Les données récoltées sur les six communes prospectées ont également permis d’initier un travail de concertation et de sensibilisation des autres acteurs communaux sur la problématique du tulipier du Gabon.

Ainsi des projets de lutte sont en cours de préparation et/ou de mise en œuvre par différents acteurs, en complément du travail initié avec la population.

Afin de poursuivre et de renforcer de façon significative le travail auprès de la population, un projet de lutte contre différentes espèces végétales invasives, dont le tulipier du Gabon, sera conduit à l’échelle des 24 communes du département à compter d’octobre 2021. Ce projet permettra d’accompagner la population de ces communes dans une lutte active, avec l’appui des professionnels locaux de l’élagage, dans le cadre du plan de relance gouvernemental.

M. QUIRIET et M. GEORGER de l’association AVE2M - ISO

Les conseils

Crédit Photo © Monique Paternoster

Après une carrière professionnelle de plus de 10 ans dans la planification territoriale, le développement local et le marketing, Boris ASTOURNE se reconvertit dans l’agriculture bio en 2015.

Agro Forest Réunion est officiellement créée en 2017.

Les productions sont certifiées en Agriculture Biologique et sont effectuées dans le plus grand respect de la Terre et des ancêtres.

Agro Forest Réunion vous propose des tisanes et des légumes issus de parcelles exploitées en agroforesterie.

Boris ASTOURNE 0692 70 49 59 agroforestreunion@gmail.com Agro Forest Réunion

INDIGÈNE

Il complète ses connaissances transmises par ses parents, en vivant des moments uniques et en se formant à l’agriculture traditionnelle locale, qui vise l’autonomie à la parcelle ainsi qu’aux savoir-faire insulaires, avec des gramouns sur toute l’île.

Change-écorce

Aphloia theiformis Nom vernaculaire : Change-écorce, Goyave marron, Jandekors, Fandamann…

Nom scientifique : Aphloia theiformis Famille : Aphloiaceae Type : indigène Change-écorce est un arbre indigène mellifère dont le fruit est consommé par les merles péï et est l’hôte de plusieurs papillons endémiques en danger d’extinction.

Son aire de répartition est vaste, allant de l’Afrique australe à l’archipel des Mascareignes en passant par Madagascar où la population locale le consomme sous forme de thé, comme boisson rafraîchissante et en prévention du paludisme. À La Réunion, elle a de nombreuses utilisations.

Kan ou sa manz in bon masalé kabri byin épisé sanm son bouyion larson byin pimanté, fo ou fé in tizane sanm li.

Une infusion des feuilles évite de potentielles brûlures intestinales.

Je la conseille également pour prévenir et soulager certains symptômes liés à la dengue.

La plante entre dans la composition de plusieurs médicaments et des travaux de recherches existent sur l’activité d’éco-extraits dans la lutte contre certaines maladies virales émergentes de l’Ocean Indien.

Par ailleurs, en 2013, grâce au travail de l’Aplamedom, la plante a été inscrite à la pharmacopée française pour ses actions antiinflammatoires et diurétiques.

En infusion, cette tisane offre des arômes qui se marient parfaitement avec les agrumes.

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tendance

Monstera Deliciosa Indoor

Découvrir le Monstera Deliciosa

Depuis quelques années, les intérieurs de nos maisons se parent de plantes. Que ce soit lié à la mode des jungles urbaines, ou parce que l’on s’est découvert une passion toute neuve pour le monde végétal, peu importe, le Monstera Deliciosa reste la plus populaire des plantes vertes et envahit de nouveau nos maisons et appartements.

Autrefois très en vogue à l’époque de nos grands-mères, notre nouvelle génération se laisse de nouveau séduire par son magnifique feuillage perforé et graphique.

tendance Cette plante originaire des forêts tropicales de l’Amérique centrale et du Sud ainsi que de l’Asie de l’Est est une semi-épiphyte, c’est-à-dire que la plante pousse aussi bien sur un arbre, en y ancrant ses racines aériennes, qu’en terre.

Un monstera à la maison Un des atouts de cette plante, en plus de son magnifique feuillage est d’avoir le choix concernant le port de la plante : vous pouvez choisir de la cultiver retombante, ou la faire grimper sur un tuteur en fibre de coco ou en sphaigne.

Elle peut facilement atteindre 3 mètres de hauteur et 2 mètres de largeur au stade adulte, mais lorsque la plante est juvénile, ses feuilles sont pleines en forme de cœur puis en grossissant, elle se dotent de perforations multiples ce qui lui vaudra le surnom de « plante gruyère » ou « suiss cheese plant ».

Fleur et fruit La plante peut produire des inflorescences blanc crème. La spathe entourant l’épi central est très imposant : elle peut mesurer entre 10-15 cm de hauteur et environ 3 à 4 cm de largeur. Cet épi peut être consommé après une année de maturation, et comme le vin, son goût est variable selon les palais. Certains décrivent un goût d’ananas, d’autres de banane, mais tout le monde est unanime sur son goût « délicieux », ce qui lui vaudra son nom de deliciosa.

Culture et entretien Elle n’apprécie pas la lumière directe mais préfère une bonne luminosité indirecte afin de se préserver de la morsure du soleil. À l’état naturel, elle pousse sous la canopée des forêts tropicales, à l’abri des brûlures. Une bonne exposition lumineuse est un facteur de croissance important, un éclairage faible peut être toléré par la plante, mais elle poussera très lentement et ne fleurira pas.

Terreau et arrosage La plante est une semi-épiphyte capable de vivre aussi bien sur un arbre que sur terre. Il lui faudra donc un terreau très drainant (terreau + drainage) ou des substrats plus élaborés pour plantes épiphytes, mais l’eau ne devra jamais stagner dans le cache-pot ou la soucoupe du dessous du pot.

Les engrais devront être donnés de façon régulière, le terreau devra être riche (humifere) et l’arrosage se fera en fonction des saisons et températures. Avec des températures très élevées (supérieures à 26/28 degrés), il faudra arroser plus régulièrement. La règle est d’attendre un léger séchage sur la surface du terreau et, lorsque les températures descendent en dessous de 15 degrés la journée, vous pourrez attendre un séchage complet du terreau.

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Température et maison Fertilisation La monstera est issue de forêts tropicales humides, elle aime les espaces chauds, humides et lumineux mais souffre en dessous des 12 degrés.

Vous pouvez apporter de l’humidité par différents moyens (humidificateur, serre, salle de bains) mais il faut absolument éviter les éléments chauffants ou la climatisation (cheminée, chauffage, climatiseur).

Taille, rempotage et surfaçage Cette plante supporte très bien les tailles ; elle est même parfois nécessaire lorsqu’elle devient beaucoup trop imposante dans les intérieurs.

Son rempotage s’effectue au minimum une fois dans l’année à l’arrivée des beaux jours, mais il est possible de la rempoter une seconde fois si le terreau ne vous semble plus adapté ou que la taille du pot devient insuffisante.

Lorsque la plante est une adulte imposante, vous pouvez surfacer les pots avec un terreau de bonne qualité, des engrais à libération lente et des amendements, afin d’apporter des nutriments à l’ancien terreau.

Elle a besoin d’un terreau humifère (donc riche en nutriments) et une fertilisation régulière toutes les 2 semaines (engrais organique) à 4 semaines (engrais minéral) selon le type d’engrais choisi.

Bonne chance dans la culture de votre Monstera Deliciosa !

Retrouvez tous les conseils de Sovann sur son compte Instagram Jungle Eden.

Les nuisibles Comme toutes les plantes d’intérieur, la monstera est sujette aux nuisibles comme les cochenilles, les acariens, les thrips… mais rassurez-vous : si elle est traitée à temps, sa robustesse lui permettra de s’en sortir facilement.

Il existe des insecticides naturels, ou chimiques, ainsi que des prédateurs naturels que vous pouvez acheter dans les jardineries spécialisées. Ne laissez pas l’invasion de nuisibles s’étendre et tuer votre monstera. Plus le traitement sera mis rapidement en place avant l’apparition des symptômes de maladie (feuilles jaunes noires, feuilles retournées, piquées, sèches) plus il sera facile de les éradiquer.

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tendance

NOUVEAUTE

Les potagers d’intérieur,

un marché en pleine « pousse » Cultiver ses légumes en appartement ? Une tendance forte qui se développe de manière exponentielle au niveau international.

Les citadins qui n’ont ni jardin, ni potager, veulent se nourrir plus sainement et avoir le plaisir de voir pousser leurs légumes. Facile d’utilisation, économique, les potagers connectés, permettent d’obtenir en un temps record, des légumes frais et bio tout au long de l’année.

Planter, laisser pousser, récolter et cuisiner : tel est le concept de ces nombreux appareils, que nous allons vous présenter.

e cadeau éco et design du moment L le potager Prêt à Pousser Modulo et Lilo, les 2 modèles proposés par la start up française Prêt à Pousser, révolutionnent le jardinage d’intérieur et prennent en charge tous les besoins de vos plantes : eau, lumière, nutriments… Comment ça marche ? Prêt à Pousser utilise la culture hydroponique dans tous ses potagers d’intérieur : les plantes flottent et développent leur système racinaire dans l’eau. Afin d’améliorer les performances de leurs jardins, la société a créé et développé un système breveté Flo2at™. Il s’agit d’une culture sur flotteur pour optimiser l’oxygénation des racines. Ainsi, la

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plante respire mieux et puise une quantité plus importante des éléments qui lui sont indispensables et qui sont présents dans l’eau (dioxygène, minéraux et nutriments).

Les plantes sont proposées sous forme de capsules, conçues de manière responsable en plastique végétal biocompostable.

La marque a également développé une application qui vous permet d’obtenir des conseils adaptés à vos plantations.

Disponible dans votre enseigne Nature et Découvertes de St-Pierre, à partir de 119 €.

tendance

oup de cœur C Le potager connecté made in France Véritable Cultivez des herbes et des légumes dans votre cuisine, toute l’année et sans effort !

e plantcube, L le futur est en marche La société française Véritable® dispose d’une technologie unique qui permet de cultiver des herbes aromatiques, fleurs comestibles, jeunes pousses, mini fruits et légumes, sans effort. Parfaitement autonomes et intelligents, avec les potagers Véritable® il n’a jamais été aussi simple de profiter de produits frais et sains toute l’année.

Les Lingots®

Ces recharges prêtes à l’emploi contiennent tous les éléments indispensables à la culture : substrat naturel, graines bio et nutriments essentiels. Vous n’avez rien à ajouter.

Une technologie accessible

Véritable® propose une gamme assez large, avec des potagers à partir de 129 € pour un couple, jusqu’à 259 € pour une famille de 4 personnes. Les lingots (recharges) coûtent entre 6,95 € et 7,95 € en fonction de la variété.

Racheté par le groupe Miele en 2019, la société allemande Agrilution a développé un potager d’intérieur ingénieux, entièrement autonome. Bien plus ambitieux que la concurrence.

En terme d’espace, il est comparable à un réfrigérateur table top. On peut ainsi cultiver plus de variétés de plantes et en plus grande quantité.

Le Plantcube fournit aux plantes des conditions d’éclairage parfaites 16 heures par jour. Et pour permettre aux plantes de s’habituer lentement aux nouvelles conditions de lumière, le Plantcube propose même des levers et couchers de soleil.

Le Plantcube contrôle le climat

Le système est basé sur des capteurs : il crée des températures idéales et la bonne humidité toute l’année. Les plantes poussent tout simplement mieux dans un climat printanier parfait ! Une fois les graines choisies et placées dans l’enceinte, il n’y a plus qu’à surveiller la croissance grâce à une application disponible sur smartphone et à récolter le moment venu.

L’innovation a un prix. Actuellement, le Plantcube est disponible à partir de 2999 €.

Plus de renseignements sur : www.agrilution.com

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tendance

Un écosystème connecté avec LG Column Garden Avec un design et une taille similaires à ceux d’un réfrigérateur, le Column Garden offre la possibilité de cultiver un jardin à l’intérieur d’une maison.

Selon la marque, ce potager d’intérieur serait capable de fournir assez de légumes pour une famille de quatre personnes.

Ce potager 2.0 offre un environnement propice à la culture et au jardinage.

Toutes les conditions du monde extérieur sont réunies au cœur de la colonne. Tout d’abord, le système d’éclairage à LEDs promet de reproduire artificiellement la lumière naturelle de l’extérieur. L’appareil se dote également d’un système de ventilation de l’air intérieur ainsi que d’un système d’arrosage automatique qui garantit un apport suffisant en eau.

LG propose jusqu’à 24 emplacements différents, dans un même appareil, pour cultiver ses aromates et légumes.

Une gamme de paquets de semences et engrais est livrée avec ce potager connecté, mais il sera en théorie tout à fait possible d’utiliser n’importe quelle autre pousse végétale de son choix, comme c’est le cas pour le Plantcube de Miele.

Développé à titre expérimental sur le marché asiatique, si le succès est au rendez-vous, la production pourrait être lancée à grande échelle. À suivre…

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n potager, un aquarium U et pourquoi pas les 2 ? À l’image de la start up toulousaine Citizen Farm, qui a malheureusement déposé le bilan en 2018, la société américaine (backtotheroots.com) spécialisée dans le jardinage biologique, propose un système très ingénieux qui permet de choisir entre la culture hydroponique ou l’aquaponie. En effet, si vous choisissez d’ajouter un poisson à votre jardin aquatique, vous pourrez découvrir la magie de l’aquaponie !

Votre jardin aquatique devient un aquarium autonettoyant où sont cultivés des aliments frais sur le dessus.

Les déjections de poisson fertilisent la végétation et les plantes nettoient l’eau, quoi de plus magique !

Le Water Garden a connu un véritable succès au Canada et aux ÉtatsUnis ces dernières années.

Le Water Garden est malheureusement encore difficile à trouver en Europe. Seulement disponible sur le web via les sites Amazon, Cdiscount ou encore Lucky Vitamin.

Pour savoir lequel choisir, posez-vous les bonnes questions.

Est-ce plutôt un achat coup de cœur, favorisant les nouvelles technologies, ou un achat réfléchi qui répond au besoin d’utiliser au quotidien des aromates frais et des saveurs originales dans vos cuisines ?

Le marché est de plus en plus riche et répond aux besoins et budget de chaque famille. Alors serez-vous tentés par l’expérience du potager connecté ?

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tendance

Cache-pot en fibres naturelles EMBELLIR SON ESPACE

exotique, chic et pas cher

Jonc de mer, bambou, osier ou rotin, il est difficile de passer à côté.

Les cache-pots en fibres naturelles offrent désormais un large choix de possibilités aux particuliers pour décorer leurs intérieurs et habiller leurs plantes.

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tendance Ton naturel, à motifs ou colorés, vous pourrez varier votre décoration en fonction de votre mobilier, votre humeur ou de la saison. Tendance bohème, ethnique, ils apporteront à coup sûr, un effet chic dans votre espace de vie.

Proposés en différentes tailles, ils pourront s’adapter à tous types de plantes, que ce soit sur une étagère, dans une chambre ou à proximité de votre salon.

Conseil pratique Les cache-pots en fibres naturelles sont purement décoratifs. Il est donc essentiel d’installer une soucoupe à l’intérieur, en veillant à ne pas la faire déborder lors de l’arrosage.

Disponible dans tous les magasins de décoration de l’île, un large choix s’offre à vous, en fonction de votre budget.

Produit écoresponsable par excellence, si vous êtes séduits par cette tendance, renseignez-vous d’abord, auprès des artisans locaux, à proximité de chez vous ou sur les marchés et essayez de privilégier les fibres naturelles péi (coco, chouchou, vétiver, vacoa, bananier…).

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42 rue Mahatma Gandhi | La Possession |

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compost & eau le duo de choc pour votre jardin

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Chronique d’un jardinier

composteur à l’île de La Réunion Un sol riche et vivant pour un jardin résilient et foisonnant, même en période de sécheresse !

Le sol, premier allié du jardinier Le sol est avant tout vivant. Saviezvous qu’il y a autant d’êtres vivants dans une cuillère à café de terre fertile qu’il y a d’humains sur la planète ? Et c’est toute cette vie qui a permis, depuis la création de l’île, année après année, d’altérer la roche mère pour produire une fine couche de terre arable et cultivable. Le rôle du jardinier, soucieux de la qualité de ses plantes et de ses productions, consiste donc à créer et aménager les meilleures conditions possibles pour disposer d’un sol vivant car c’est la qualité du sol qui est la clé de sa fertilité.

Le sol, une usine à recycler la matière organique Le sol répond à différents critères physiques, chimiques et biologiques.

Mais c’est toute la vie du sol, constituée à la fois des champignons (mycorhizes), des bactéries, de sa microfaune (acariens, collemboles, etc.) et de sa macrofaune (vers de terre, fourmis, cloportes, etc.) qui travaille chaque jour et chaque nuit pour produire de l’humus et enrichir constamment la qualité du sol.

Encore faut-il pour cela lui apporter suffisamment de nourriture ! C’est là le rôle du paillage.

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Le paillage, une technique simple aux multiples vertus Le paillage du sol, ou « mulching » en anglais, consiste à étaler un paillis (ou « mulch ») à la surface du sol pour le protéger. Dans la nature, sauf exception (désert), la terre ne reste jamais à nu. La nature a horreur du vide. Il est donc judicieux d’utiliser les déchets verts du jardin comme paillis : les feuilles mortes, tontes de gazon sèches, tailles de haies, branches et palmes broyées peuvent ainsi être utilisées pour couvrir la terre sur une épaisseur de 3 à 15 cm.

Zéro déchet

Mais aussi : • limite les déplacements en déchèterie (transport, CO2), • limite le recours à la collecte, très coûteuse pour la collectivité, des déchets verts, • lutte contre le réchauffement climatique en améliorant le taux de matière organique des sols (projet 4 pour 1000).

LAURENT DENNEMONT

MAÎTRE-COMPOSTEUR [ANGRAECUM]

Passionné du vivant, il est le co-fondateur de la première microferme urbaine pédagogique de La Réunion avec Luca PICCIN et y propose des formations à l’agroécologie et au jardinage naturel. Président du « Réseau Compost Citoyen La Réunion », il développe et offre des solutions de gestion de proximité des biodéchets en vue d’un retour à la terre. Initiateur du centre de formation « Les Tisserands », il travaille sur les domaines de la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’agriculture urbaine, l’alimentation durable, l’économie circulaire, la transition écologique et la bioéconomie. laurentdennemont www.lareunion.reseaucompost.fr www.lestisserands.org

Le paillage au jardin est donc une pratique simple et efficace à mettre en œuvre pour faire face à des moments de sécheresse. Le recyclage des déchets verts et de la matière organique devient une évidence et une pratique logique pour tout jardinier. Avec un peu de patience et du temps, il vous sera

©ADEME

• évite le développement des mauvaises herbes, • couvre et protège le sol des rayons du soleil et du vent (contre la battance et l’érosion), • nourri, protège et abrite la vie du sol, • améliore à la fois la biodiversité et la biomasse totale du sol, • préserve la fraîcheur du sol en période de forte chaleur (différence constatée de + 10°C), • préserve l’humidité et évite l’évapotranspiration du sol en période de sécheresse, • augmente la perméabilité du sol et sa capacité à retenir l’eau (effet éponge), • amende et enrichi naturellement le sol progressivement, évitant ainsi les achats et apports d’engrais de synthèse.

RENCONTRE AVEC

Les avantages du paillis sont nombreux :

même possible d’observer le retour de nombreux animaux tels que le « bébète larzan » (cétoine doré), les papillons, les tangues et autres lendormis (caméléons), véritables sentinelles, indicateurs de la bonne santé de votre jardin et de votre environnement.

Aménagez votre jardin avec les planches de palettes prêtes à l’emploi !

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Zéro déchet

Les récupérateurs d’eau de pluie s’invitent dans votre jardin Et oui, désormais, les récupérateurs d’eau de pluie ont une place essentielle dans votre jardin. Esthétiques, ils apportent une touche moderne et originale à votre extérieur. Les fabricants ont créé des modèles alliant à la fois l’utile à l’agréable.

Récupérer l’eau de pluie : un geste écologique et économique 45 % de l’eau que nous utilisons, dans notre quotidien, que ce soit pour l’arrosage du jardin, le nettoyage de son véhicule ou même pour l’utilisation domestique des toilettes, du lave-vaisselle, de la machine à laver ou encore de la douche, ne doit pas forcément être potable ou consommable. Chacun peut désormais faire le calcul, d’une baisse de 35 à 45 % sur sa facture d’eau annuelle.

L’eau douce, indispensable à la vie, est une ressource rare et fragile, puisqu’elle ne représente que 3 % des réserves d’eau. Sa consommation est en constante augmentation.

L’eau va se raréfier et son prix va considérablement augmenter. La rareté associée aux coûts engendrés par les traitements obligatoires pour la dépolluer ainsi que les coûts de distribution vont pousser les citoyens à faire des choix : s’équiper ou arroser avec modération.

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Les récupérateurs d’eau de pluie sont destinés principalement à l’arrosage du jardin. Contrairement aux modèles enterrés, les récupérateurs non enterrés (aériens) sont faciles à installer et simples d’utilisation.

Zéro déchet

gouttière

Comment ça marche ? dérivation

robinet

Votre récupérateur d’eau de pluie peut être constitué d’une ou plusieurs cuves reliées entre elles, en fonction de vos besoins et de votre lieu d’habitation. Ce dispositif non enterré, doit être étanche, résistant aux UV, fermé par un couvercle solide et sécurisé, comportant un dispositif d’aération muni d’une grille anti-moustique. Il doit également être équipé d’une arrivée d’eau noyée et d’un système de tropplein de préférence muni d’un clapet anti-retour, vidangeable, nettoyable intégralement par un accès manuel en tout point de paroi.

Les avantages écologiques Lorsqu’on y réfléchi, utiliser de l’eau potable, traitée, pour tirer la chasse d’eau ou arroser ses plantes est une hérésie. Utiliser un récupérateur d’eau de pluie est un geste écocitoyen essentiel qui va permettre de diminuer le volume d’eau traitée et offrir aux nappes phréatiques une bouffée d’oxygène.

Les avantages économiques Selon l’Office de l’Eau de La Réunion, 15 litres d’eau par mètre carré sont mobilisés pour arroser le jardin ; pour laver la voiture, 200 litres sont utilisés au tuyau, ou 50 litres avec un seau et une éponge ; la chasse d’eau de toilettes consomme 10 litres d’eau (5 litres en étant équipé de la double commande). Le récupérateur présente aussi un avantage pour ceux qui possèdent une piscine ou un bassin. En effet, même si l’eau de pluie est plus acide que l’eau traitée qui sort du robinet, un traitement au chlore ou au sel permettra de la stabiliser rapidement.

Pour utiliser l’eau de pluie récupérée, il suffit de s’équiper d’une pompe pour acheminer l’eau du récupérateur jusqu’à la piscine. @GRAF

Tout d’abord, il vous faut une gouttière, sinon le système ne pourra pas être installé. Dès qu’il pleuvra, l’eau tombera sur le toit et s’évacuera dans le réseau de gouttières. Généralement, elles sont équipées de crapaudines (filtres) qui permettent de stopper les différents végétaux afin de ne pas obstruer l’évacuation. L’eau s’écoule ensuite jusqu’à la cuve, via un tuyau secondaire. Un système de dérivation sur descente de gouttière ou regard de dérivation doit être installé. Un dispositif de filtration des eaux de pluie par dégrillage, intégré ou non à la cuve, est recommandé pour garantir le bon fonctionnement de votre dispositif. L’eau est alors facilement accessible via le robinet fixé sur votre récupérateur.

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Zéro déchet

COUP DE

Le modèle STOCK’O

100% péi Le modèle NIAGARA de Verleo D’une capacité de 1 000 litres et traité anti UV, le modèle Niagara est garanti 10 ans.

Le récupérateur se fond dans votre extérieur et vous pouvez imaginer un habillage végétal autour.

Caractéristiques : • Capacité : 1000 litres H : 2005 mm ; Diam. : 800 mm • Ouverture capsule : diam : 160 mm ou 100 mm • Robinet • Option : set de raccordement pour jumeler les cuves, collecteur gouttière

Il bénéficie d’une capacité de stockage allant de 500 à 10 000 litres, ce qui est plutôt rare pour des modèles aériens.

Il permet de récupérer l’eau de pluie, mais également de stocker l’eau potable. Destiné dans un premier temps au monde de l’agriculture, il peut tout à fait s’installer chez des particuliers, en le dissimulant par exemple sous un caillebotis. Si vous disposez d’une piscine, le volume de ce modèle pourrait également vous intéresser. Sachant qu’une piscine a un volume moyen d’environ 40 000 litres, en intégrant une pompe et en jumelant 2 récupérateurs, vous pourrez vous faire plaisir tout en faisant des économies.

Caractéristiques : • Réservoir aérien • Composition en polyéthylène de faible densité, opaque et résistant aux UV • Possibilité de réservoir récupérateur d’eau de pluie ou de stockage d’eau avec robinet flotteur en entrée. Robinet situé en partie basse permettant de récupérer l’eau dans un récipient ou de brancher un tuyau d’arrosage.

• Possibilité de monter une pompe • Couvercle à visser en polyéthylène

Si vous êtes séduits par les récupérateurs d’eau de pluie, rapprochez-vous de vos enseignes de bricolage/jardinage ou contactez directement les entreprises locales spécialisées.

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« Récupérer l’eau de pluie c’est adopter une attitude éco-citoyenne et participer au développement et à l’économie durable. » Créée en 2010, la société VERLEO est un industriel spécialisé dans la fabrication et la commercialisation d’éléments en plastique destinés au secteur de la construction et de l’environnement. Aujourd’hui, dirigée par Monsieur Amir MERALLI BALLOU et Monsieur Jean Marc MARIANNE, luimême dans le métier du rotomoulage et des produits destinés à l’environnement depuis plus de 30 ans, la société bénéficie de son savoir-faire.

Verleo s’affiche aujourd’hui comme étant l’expert de l’assainissement non collectif, réservoirs et récupérateurs d’eau de pluie et des produits destinés à l’environnement.

Notre démarche s’inscrit dans le cadre de la maîtrise des effluents, la préservation des nappes phréatiques et la protection de l’environnement. Ainsi, VERLEO propose différentes cuves verticales, horizontales, aériennes ou a enterrer et de différents volumes (200 L à 10000 L). Vous pouvez voir nos différents modèles sur notre site internet : www.verleo.re.

Depuis 2020, VERLEO est détenteur de la marque « NOU LA FE ». VERLEO souhaite s’inscrire dans le développement économique de notre île afin d’en devenir un des acteurs majeurs. De ce fait, la société fabrique ses produits localement et crée de l’emploi sur le marché réunionnais.

Verleo s’inscrit un peu plus dans le paysage de l'île.

Préservons notre île !

Contactez-nous

mail : verleo@verleo.re Tel. : (+262) 262 38 32 32 Port : (+262) 692 76 97 68

Cette eau récupérée peut s’inscrire dans la consommation quotidienne des Réunionnais.

L’installation d’une cuve de récupération d’eau de pluie peut permettre de récupérer jusqu’à 80 % de l’eau du toit et couvrir 30 à 50 % des besoins d’un particulier. VERLEO souhaite ainsi apporter des solutions alternatives aux Réunionnais afin d’améliorer leur qualité de vie.

Publireportage

L’eau, ressource indispensable à la vie humaine, est aujourd’hui menacée par le réchauffement climatique. La Réunion n’échappe pas à ce problème puisque le coût du traitement et de la distribution d’eau ne cesse d’accroître.

Les Réunionnais ont un rôle clé à jouer dans cette consommation d’eau et l’optimisation de l’usage de l’eau devient un atout majeur sur notre île.

Par ses reliefs contrastés, elle détient des régions plus montagneuses que d’autres.

Ainsi, la saison des pluies (janvier à mars) permet de récupérer un volume d’eau pluviale important et gratuit.

Zéro déchet

Eau de pluie, eau de là-haut !

L’eau douce disponible pour la consommation humaine est au centre des préoccupations économiques, environnementales et sociales mondiales. La préserver et la partager constituent des priorités.

À La Réunion, la consommation moyenne d’un habitant avoisine les 250 litres d’eau par jour comprenant les besoins alimentaires, d’hygiène, de nettoyage ou encore d’arrosage. Économiser la ressource en eau constitue une mesure préventive indispensable à la préservation des ressources en eau des rivières et nappes phréatiques dans l’intérêt général. Cela permet également de diminuer le montant des factures d’eau. Des gestes simples peuvent être mis en œuvre au sein des foyers, y compris dans les jardins. Des équipements dits « hydroéconomes » permettent également d’aider à abaisser sa consommation en eau.

Dans notre île, l’Office de l’eau Réunion, établissement public local rattaché au Département, a notamment en charge l’étude et le suivi des ressources en eau du territoire, ainsi que la sensibilisation du public aux enjeux liés à l’eau.

Voici un tour d’horizon des trucs et astuces permettant d’économiser l’eau dans les jardins, avec l’Office de l’eau Réunion.

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L’eau de pluie, une alternative à l’utilisation de l’eau potable

Des gestes simples pour optimiser la consommation d’eau dans les jardins

L’eau de pluie peut être utilisée pour des usages ne nécessitant pas d’eau potable comme l’évacuation des toilettes, le lavage des voitures et du sol, ou encore l’arrosage du jardin. La récupération d’eau de pluie se réalise par différents dispositifs à adapter selon la spécificité de son habitat, en fonction de la pente du terrain et de l’agencement de la toiture. Que la cuve soit enterrée ou extérieure, des précautions sont à prendre.

Des techniques d’arrosage économes en eau existent également comme le goutte-à-goutte permettant d’acheminer l’eau directement au niveau des racines des plantes.

Sans investissement matériel, de nombreuses autres astuces peuvent être utilisées pour économiser l’eau dans les jardins, comme conserver l’humidité du sol par le paillage ou la hauteur d’herbe, limiter l’évaporation de l’eau en arrosant de préférence tôt le matin ou dans la soirée, réduire l’espace dédié à la pelouse car son entretien nécessite de grandes quantités d’eau, utiliser l’eau de lavage des fruits et légumes pour arroser les plantes en pot.

Plus d’informations : www.eaureunion.fr

Afin d’aider le public dans la réalisation de ce type de projet, l’Office de l’eau Réunion a développé une plaquette d’informations disponible sur : www.eaureunion.fr, rubrique > EAU & BONNES PRATIQUES > SE DOCUMENTER ainsi qu’un outil de dimensionnement optimal de la cuve, en fonction de la pluviométrie du lieu d’habitation, de la surface de l’impluvium, usuellement la toiture, et des usages prévus.

Ensemble, optimisons notre utilisation d e l ’eau

L’eau potable

L’eau de pluie, livrée à domicile,

produite par un traitement adéquat est acheminée par les canalisations jusqu’à nos robinets.

peut servir à arroser le jardin, laver la voiture, faire le ménage.

Stockons-la au mieux.

Réservons cette qualité d’eau aux besoins vitaux.

Préserver les récipients d’eau de pluie des moustiques et de toute chaleur extrême

Optimiser le stockage de l’eau de pluie

Sécuriser les retenues collinaires

Privilégier un balayage sans jet d’eau

Équiper les robinets de dispositif d’économie d’eau

Prendre une douche plutôt qu’un bain

Réutiliser l’eau de lavage des légumes pour arroser

Vérifier régulièrement que le réseau d’eau n’a pas de fuite

Équiper les toilettes de dispositif d’économie d’eau

L’eau naturelle, captée dans les rivières ou

pompée dans les nappes phréatiques, est utilisable telle quelle pour l’irrigation en agriculture.

Préservons ces ressources en eau de toute pollution, en laisser à la biodiversité aquatique.

L’eau usée traitée, au lieu d’être rejetée

dans le milieu naturel et après des traitements complémentaires, est recyclable pour l’arrosage et l’irrigation.

L’Office de l’eau Réunion est un établissement public à caractère administratif rattaché au Département

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Rucher

Abeille sentinelle de l’environnement Le vendredi 28 mai 2021, Mascarin, le Jardin Botanique du Conseil Départemental de la Réunion, était en ébullition à l’occasion de l’inauguration du nouveau rucher pédagogique « Abeille sentinelle de l’environnement ».

Le Département, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) et le collège de la Pointe des châteaux étaient à l’initiative de ce rassemblement haut en couleurs.

sorties Cet événement symbolique rappelle à chacun l’importance du respect de la biodiversité et la place essentielle qu’occupent les abeilles dans notre écosystème. Le Conseil départemental s’est donc réengagé auprès des apiculteurs réunionnais et de l’UNAF, en signant la charte « Abeille sentinelle de l’environnement ». Ce programme lancé par l’UNAF en 2005 est le résultat d’un constat catastrophique : l’abeille est en danger d’extinction !

Projet pédagogique

Abeille en danger ! À La Réunion, le résultat est sans appel. L’abeille péi a extrêmement souffert ces dernières années, comme le rappelle M. François PAYET, président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française : • en 2006, la lutte nécessaire contre le chikungunya a malheureusement fortement impacté les abeilles, mais aussi toute la biodiversité ; • puis en 2008, le plan de lutte contre le raisin marron et l’introduction de la « mouche bleue », dans le but de grignoter les feuilles de vigne ont également nuit aux insectes ; • enfin, le 4 mai 2017, la bête noire des apiculteurs du monde entier est identifiée sur le sol réunionnais : « le parasite varroa », qui aurait décimé environ 60 % des colonies réunionnaises.

Pointe des châteaux, cet événement est la finalité d'un projet pédagogique de plusieurs semaines, avec leur professeur et le Conservatoire Botanique National de Mascarin. Le but est de sensibiliser la nouvelle génération sur l’importance des abeilles dans le maintien de la biodiversité, sur les plantes nécessaires et utiles à l’épanouissement des abeilles péi, mais aussi sur leur futur rôle en tant que citoyen. Symboliquement, en sous groupes, les élèves ont planté des espèces endémiques, indigènes et exotiques mellifères autour du rucher pédagogique. Des espèces comme le mazambron marron, le bois de fer, le bois de sable ou encore l’alysse, ont été mises en terre, sous l’œil avisé de Madame Karine ORANGE, responsable de l’unité de médiation pédagogique de Mascarin, Jardin botanique de La Réunion. Ils ont également découvert le métier d’apiculteur, avec la démonstration de M. Jean-Claude DORSEUIL, apiculteur professionnel à la tête d’une quarantaine de ruches en production sur le secteur.

Le Conseil Départemental et l’Unaf ont engagé une collaboration sur le long terme avec des projets ambitieux et nécessaires comme : l’installation de nouveaux ruchers pédagogiques, la plantation d’espèces endémiques et indigènes, la participation aux journées nationales pour l’abeille « les apidays » et enfin la mise en place d’actions de sensibilisation et de formation auprès des scolaires et du grand public. Cet engagement fort va, on l’espère, permettre aux abeilles péi de reprendre leur place et leur rôle essentiel mais aussi d’inciter les hommes à réfléchir sur l’impact de leurs actions sur notre environnement fragile.

Pour les élèves du collège de la

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L’art dans nos jardins

« De l’Art dans nos Jardins » est une action portée par la Fédération Réunionnaise de Tourisme dans le cadre d’une réflexion autour de l’innovation touristique.

Dans une période de crise sanitaire et économique dans laquelle la destination Réunion se retrouve coupée de la clientèle extérieure, la FRT et ses partenaires ont voulu expérimenter une opération qui s’adresse à la clientèle locale et qui réunit deux branches particulièrement touchées : les jardins et les artistes.

sorties

Le projet a consisté à permettre à 4 artistes de créer et de s’exprimer pendant plusieurs semaines (de mars à juin) dans des jardins identitaires de notre île, tout en étant au contact des équipes et des visiteurs. L’emplacement ainsi que l’histoire de chaque espace ont été source d’inspiration.

Frédéric DUSSOULIER, sculpteur & le groupe SAODAJ au Domaine du Café Grillé

(Saint-Pierre)

Des rencontres avec le public ont permis aux artistes de présenter leurs œuvres et d’expliquer leur démarche autour du jardin.

Malgré une période compliquée, cette opération a été appréciée par les visiteurs, mais également par les artistes qui ont découvert une nouvelle façon de créer, en immersion dans un univers nouveau.

Du côté des jardins, ils ont trouvé dans l’expression des artistes un autre moyen de partager leurs valeurs et de nouvelles idées pour attirer les Réunionnais. Certaines œuvres sont d’ailleurs encore visibles dans les 4 jardins de l’opération et seront à nouveau présentées sur l’évènement Réunion Métis prévu en décembre prochain.

Lolita BOURDON au Jardin d’Eden (Saint-Gilles)

L’artiste peintre a retrouvé dans le jardin le goût de l’enfance, à l’époque où elle arpentait les allées du jardin aux côtés de sa grand-mère. Une œuvre tout en rondeurs et des formats allant du micro au macro, suspendus entre les arbres ou simplement posés sur l’eau, à l’image de dame nature…

Les artistes ont trouvé dans le jardin un espace à la mesure des 2 triangles monumentaux du sculpteur, qui ont inspiré la composition d’une chanson dédiée au jardin dont ils partagent l’ADN culturel.

Le jardin

www.domaineducafegrille.fr Un jardin thématique dans lequel les propriétaires ont pensé une chronologie allant de La Réunion lontan à La Réunion d’aujourd’hui.

De véritables ambiances se succèdent au fil de la visite en dévoilant toujours plus d’espèces végétales (endémiques, indigènes et exotiques). Le site vend aussi divers produits issus de leur agriculture (café, thés, huiles essentielles…).

Le jardin

www.jardindeden.re Le Jardin d’Eden propose en plein cœur de l’Ouest aride une oasis de verdure où s’épanouissent depuis 30 ans des espèces végétales tropicales.

Une riche diversité y est aménagée à la manière des jardins à l’anglaise de sorte à ce que l’on puisse déambuler sur les 2,5 hectares du jardin.

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Can B au jardin des Parfums et des épices Le jardin

www.jardin-parfums-epices.com Ce jardin implanté au cœur du Sud Sauvage propose un espace immense où la végétation tropicale est exubérante. En effet, les riches pentes du volcan donnent aux plantes tous les nutriments dont elles ont besoin pour se développer, ce jardin accueille parmi les plus gros spécimens de pied de letchis ou mangues. Il se présente comme une jungle et est entouré un peu plus loin par les plantations de curcuma, de vanille.

Avec des œuvres monumentales faites à partir de canettes recyclées, c’est un vieux rêve que l’artiste a pu réaliser dans ce jardin cher à son cœur et dont elle partage les valeurs de préservation des espèces naturelles endémiques.

Ismael MOUSSADJEE à la Maison Folio

(Hell-Bourg, Salazie)

Cet artiste styliste propose à travers son œuvre un autre regard sur notre rapport à la mode et une redécouverte de traditions locales oubliées comme le tapis mendiant, le tressage de la fibre de chouchou sur des tissus recyclés.

Le jardin

La Maison Folio à Hellbourg Le jardin de la maison Folio est le jardin créole typique dans lequel cohabite un nombre impressionnant d’espèces. Au cœur du village de Hell-Bourg, cette magnifique maison et son jardin sont la porte vers un pan de l’histoire du peuplement de l’île et de la relation forte entre la Nature et l’Homme.

Géraldine HUET (Fédération réunionnaise de Tourisme)

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www.regionreunion.com

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Le jardin de la vallée heureuse

Au Village du Brûlé, sur les hauteurs de Saint-Denis, Madame BOYER VIDAL vous invite à découvrir un vestige de forêt primaire de moyenne altitude, entretenu depuis trois générations.

sorties

Menacé de fermeture, Madame BOYER VIDAL a lancé en février dernier une cagnotte sur les réseaux sociaux qui lui a permis d’obtenir la somme de 3 000 euros. Le résultat est encourageant mais l’objectif n’est pas encore atteint.

L’argent récolté va servir à l’entretien général du jardin et des ponts ainsi qu'au développement de visites avec la mise en place d’un site Internet et la création d’activités pédagogiques tournées vers les visites scolaires.

La visite guidée du Jardin de la Vallée Heureuse se fait sur réservation, en petits groupes conviviaux, directement auprès de la propriétaire du lieu ou en passant par l’OTI Nord. Il vous sera présenté tous les efforts mis en œuvre pour restaurer et conserver ce petit morceau de patrimoine, par ailleurs inscrit au titre des monuments historiques.

Renseignements et réservations particuliers et groupes scolaires : Le coût de la visite s’élève à 12 € par adulte (+ 12 ans) 6 € (4-12 ans) ; 5 € par élève.

Toilettes sur place.

Possibilités de pique-nique dans le village, place des Azalées ; à Mamode Camp ; à la zone de loisirs située un peu plus bas.

La Vallée Heureuse Allée Félicien Vincent - le Brûlé 97400 Saint-Denis Réservations : pboyervidal@wanadoo.fr 0692-87-81-87 OTI Nord lavalleeheureuse

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The green

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Composteurs

pratique, déco et éco !

Le jardicomposteur® de Vertibio

avec 2, 3 ou 4 étages, une innovation écologique et design pour réduire ses déchets et s’alimenter sainement. fabrication française chez Vertibio - www.vertibio.fr

Composteur de cuisine Bokashi

pour faire son engrais maison à partir des déchets alimentaires, chez Mr.Bricolage et Gamm Vert.

La borne anti-moustique Qista la solution écologique, inoffensive pour les plantes, les animaux et les autres insectes, chez BHL www.bhl.re

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l’arroseur arrosé !

Récupérateur d’eau de pluie

Modèle Niagara 1000 litres fabriqué à La Réunion chez Mr.Bricolage, Gamm Vert et autres revendeurs agréés ou directement sur le site www.verleo.re

L’Aquabloom de Gardena

la nouvelle solution d’arrosage solaire, chez Botanista au Leclerc La Réserve et chez Piscinadom Le Shop Saint-Gilles

Vase design

avec système d'auto-arrosage, MICA Décorations, chez Gamm vert

Kit complet LEAF LIGHT CARE

de la marque ELHO, comprenant la lampe de soin, le cache-pot avec soucoupe intégrée, et un yucca en pot de 3 litres, chez Hyper Jardin

Le leaf light care ELHO est un outil fonctionnel à placer directement dans le pot de fleurs pour donner à vos plantes d'intérieur de moyenne et grande taille un traitement lumineux particulier.

C'est un moyen facile de prendre soin de vos plantes. Le leaf light care propose un cycle jour/nuit automatique pour permettre à vos plantes de pousser de la manière la plus naturelle qui soit.

Technologie de lumière LED colorée pour une lumière parfaite - La baguette peut être réglée de 36 cm à 100 cm - Cycle automatique jour/nuit de 15h à 9h, lever et coucher de soleil intégrés pour un soin optimal des plantes.

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Sac de 40 litres de copeaux

naturels de pin, issus de palettes en bois, exclusivement chez Ecopal - www.ecopal.re

Lot de 20 planches

en 120 cm (largeur 9 à 10 cm) finition brute, idéal pour réaliser du mobilier de jardin, chez Mr.Bricolage, Gamm Vert ou directement chez Ecopal - www.ecopal.re

avoir du « pin » sur

la planche !

Lames de terrasse en plastique 100 % recyclé effet bois.

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L’absence d’échardes et la texture naturelle antidérapante vous permettent de marcher pieds nus sans aucun risque. Disponible en 8 coloris chez Design Eco (prix sur demande).

Pergola Bioclimatique haut de gamme.

Large choix de pergolas bioclimatiques avec ouverture centrale vers les extérieurs et pergola simple à retrouver chez Design Eco www.design-eco.fr

Bordure souple, pavé autobloquant et dalle amortissante

en caoutchouc 100 % recyclé Solygom, chez Mr.Bricolage, Gamm vert et autres revendeurs agréés ou directement sur www.solygom.re

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Table salle à manger

220 x 100 cm de la marque POINT. Structure et plateau en teck en provenance de forêts indonésiennes durables à abattage contrôlé, chez Nature Energy (prix sur demande) – www.pierres-naturelles.re

décorez

au naturel Salon de jardin

de la marque POINT. collection Paralel, avec structure en teck naturel degré A. Aluminium et cordage synthétique, coussins tissu Sunbrella®, qui offre une excellente tenue des couleurs dans le temps et une résistance à l’eau, en stock chez Nature Energy (prix sur demande) www.pierres-naturelles.re

Salon de jardin

de la marque POINT. collection City, avec structure en aluminium peint par poudrage et accoudoirs en teck. Dossier tressé en corde polyester 4 mm, chez Nature Energy (prix sur demande) www.pierres-naturelles.re

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JEUCONCOURS du 3 au 24 septembre 2021

JOUEZ ET GAGNEZ

© IRT - studio lumiere. Photos non contractuelles.

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1 kit complet Leaf light care

3 lots de 25 planches de bois

Marque ELHO, lampe de soin + cache-pot avec soucoupe intégrée + yucca en pot de 3 litres offert par HYPER JARDIN

soit 75 planches offerts par ECOPAL

POUR PARTICIPER RENDEZ-VOUS SUR LA PAGE FACEBOOK

JardinReunionMagazine

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SEPT2021 N°1

VENEZ DÉCOUVRIR LE JARDIN EXTRAORDINAIRE… …une visite enrichie par le PARCOURS DES SENS pour les enfants, et un AUDIO GUIDE avec 70 points d’intérêt !

Renseignements : 02 62 33 83 16 mail : contact@jardindeden.re Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h* Visites guidées ponctuelles, se renseigner à l’accueil. * sauf 25 décembre et 1er janvier JARDIN D’EDEN

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