MICROCOSMES \
VISION DE MARS _ ÉQUIPE 11
PROTONILUS MENSAE
2075_MEDUSAE FOSSAE
2050_CRATÈRE GUSEV
3.2S-163W \ ALT. 0KM
14.6S-175.4E \ ALT. -1KM
ACIDALIA PLANITIA
2100_VALLES MARINERIS 13.8S-59.2W \ ALT. 5KM
MARGARITIFER TERRA
2125_MARGARITIFER TERRA 4.9S-25W \ ALT. -5KM
2125_CRATÈRE GALE
2100_HELLAS PLANITIA
5.4S-137.7E \ ALT. 0KM
42.7S-70E \ ALT. -10KM
VALLES MARINERIS MEDUS AE FOSSAE
HELLAS PLANITIA
2100_ACIDALIA PLANITIA 23N-35W \ ALT. -3KM
2125_PROTONILUS MENSAE 43.9N-49.4E \ ALT.-3KM
CRATÈRE GUSEV
lumière et énergie solaire radiations
double structure avec verre photovoltaïque renforcé et membrane ETFE pour contrer les radiations
Microcosmes est le prototype de milieux de vie futurs permettant une conquête se situant entre une exploration scientifique et le départ d’une nouvelle société qui s’ouvre au développement. Cette intervention a comme objectif de donner un nouveau souffle à l’espèce humaine et trouver réponses à des grandes questions. Considérant que Mars présente de nombreux sites à grande valeur scientifique le développement mise sur des sites d’implantation multiples pour explorer différents paysages. le langage de microcosmes, soit des petites bases colonisées qui peuvent s’étendre au gré des besoins, est le mieux adapté pour les premiers pas d’un développement à venir. La colonisation, impliquant une indépendance, miserait sur de petites communautés, réparties à plusieurs endroits sur la planète, remplissant chacune à leurs propres besoins et générant les ressources nécessaires pour survivre en tant que nouvelle société. L’adaptation climatique et environnementale est centrale dans le projet ainsi que l’idée de profiter des ressources disponibles localement. Avec la notion d’indépendance vient le besoin d’adaptabilité de l’architecture au sens large du contexte qui implique que chaque colonie détiendrait son propre langage architectural d’une forme qui s’adapte à la morphologie du lieu. Enfin, pour bénéficier des opportunités locales, l’ensemble bâti mise sur un développement hybride par la technologie d’impression 3d de différents éléments et l’addition de ressources provenant de la terre. Concrètement, il serait envisageable de débuter cette quête par la colonisation de la zone d’apollinaris sulci, pour sa nature relativement hospitalière des conditions géographiques et physiques du site en question et l’opportunité de lancer des explorations vers les zones voisines. Le site en question, qui est près de la frontière géologique qui exprime la dichotomie crustale martienne, propose un grand potentiel pour la stratigraphie, la recherche de vie antérieure ainsi que la présence d’eau sous forme de glace. Les occupants détiendraient alors un rôle clé dans le système dans le sens où ils seraient responsables des activités de recherche et de développement. La communauté serait viable dans le sens où elle deviendrait autonome dans une perspective long terme et pourrait bénéficier d’échanges constants avec la terre. En bref, le développement sous forme de microcosmes est une réponse réalisable à la question de l’avenir de l’humanité.
APPOLINARIS SULCI \ 11.4S - 177.4E
MEDUSAE FOSSAE \ 3.2S - 163W
APPOLINARIS SULCI \ 11.4S - 177.4E PROTONILUS MENSAE \ 43.9N - 49.4E
WESLEY CÉSAIRE
LUC JOUSSELIN JULIEN PORCHET PASCALE TREMBLAY