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INTERVIEW TEXTE

attentes particulières du public français ? Après un aussi long break, c’est vraiment difficile de savoir à quoi s’attendre mais la France a toujours été super cool avec nous donc avec un peu de chance quelques personnes se souviendront de nous et achèteront le disque et on espère qu’ils auront une bonne surprise et penseront qu’on est toujours bons voire même meilleurs que par le passé. Kicking Records sort le disque chez nous, tu les as choisis avec les conseils d’Olivier ? Oui, quand Olivier est passé, je lui ai demandé conseil et il m’a dit qu’il sonderait Mr. Cu de Kicking Records pour voir s’il était intéressé. Et il l’était. Il a réussi à nous faire distribuer par PIAS donc tout s’est super bien mis en place. L’autre jour, j’ai reçu un mail bien sympa de Mr. Cu, il disait qu’il écoutait le disque tous les jours. C’est tellement bon de savoir que les gens qui nous aident apprécient notre musique. Tu connais des groupes qui sont sur le label à part Dead Pop Club ? Pas vraiment non. Mais j’ai vu qu’ils avaient sorti un tribute aux Burning Heads et je me souviens d’avoir fait plusieurs concerts avec eux au milieu des années 90... En 2014, vous avez fait quelques concerts avec Ginger Wildheart. Ginger a joué de la guitare avec vous, The Wildhearts a repris «Rearrange you» sur leur album Stop us if you’ve heard this one before Vol. 1 il y a quelques années, quelle relation vous avez avec lui ? On peut imaginer une tournée commune à travers l’Europe ? C’est un mec en or, un vrai soldat de la musique, un porte-parole authentique, un pionnier pour ce genre musical dans lequel on se retrouve. On ne se voit pas très souvent mais à chaque fois, on est très heureux de se croiser. On est très reconnaissant de toutes les jolies choses qu’il a dites sur Baby Chaos et Deckard. Et on lui doit beaucoup dans notre reformation, c’est lui qui a insisté pour qu’on fasse ce concert. On pourrait faire une tournée commune, on verra, on a failli faire un album ensemble et puis il a plein d’idées dingues (rires)... Et pour finir, dans 10 ans, tu t’imagines comment ? Je me souviens de Trent Reznor disant qu’il ne voulait pas jouer «Head like a hole» quand il aurait 50 ans, et puis il s’est pas mal réinventé comme compositeur de musique de film donc il arrive à gérer ça. C’est comme s’il se disait «je bosse sur ce truc donc tant que je créé et que j’avance, je peux continuer de jouer «Head like

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a hole» de temps en temps histoire de faire plaisir au public». C’est à peu près ce que je ressens pour Baby Chaos même si bien sûr, on n’est pas vraiment au même niveau (rires) ! Il y a quelques années quand on a commencé à composer cet album, je ne savais pas trop si je voulais vraiment refaire un album de rock... Et puis je me suis laissé porter pour voir où on allait, j’étais dans une pièce avec trois de mes meilleurs potes, ils voulaient le faire, je pensais que je devais en être, alors voyons voir... Ca a pris forme très vite et particulièrement pour le chant que je trouve assez cathartique, ça permet de sortir tous les trucs qui le devaient... Bref, dans 10 ans, je pense que si je suis encore inspiré et créatif, d’une manière ou d’une l’autre, je jouerais encore avec Baby Chaos, peut-être avec Union of Knives, pourquoi pas un poil avec Deckard et certainement au moins un autre nouveau groupe dont je ne sais encore rien ! (rires) Merci à Chris pour sa disponibilité et sa bonne humeur ainsi qu’à Mr Cu, toujours au taquet quand il faut bien faire ! Bises à Tiff pour le coup de main sur la trad’. Photos : Nic Gordon Oli


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