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LE CURAGE DES AVALOIRS
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SOMMAIRE
ÉDITORIAL
3 QUOI DE NEUF Remplacement des téléphones Les Archives font leur cinéma Du neuf de la Cité Administrative
4 - 5 A LA UNE Le curage des avaloirs
6 UNE VILLE À NEUF Technopôle Vilette
7 C-UTILE S’instruire en courant
8-9 A VOTRE SERVICE Le jardin didactique
10 BIEN-ÊTRE La pleine conscience
11 ZOOM Les gardiens de la paix
12 CA BOUGE
Notre ville se modernise et innove ! Après avoir remplacé progressivement la plupart des pc et upgradé les versions de windows, c’est au tour de nos postes téléphoniques de connaître le même sort pour suivre les évolutions technologiques. C’est clairement un choix stratégique d’avenir. Au niveau des bâtiments, notre future cité administrative devient un projet concret. Nous en sommes devenus officiellement les propriétaires et nous pourrons commencer prochainement les travaux intérieurs avec la volonté de vous accueillir au mieux dans des bureaux clairs, agréables, modernes et adaptés tout en se souciant d’un élément primordial à nos yeux : votre bien-être. Le bien-être justement, demeure au centre de nos préoccupations. C’est pourquoi, nous avons décidé d’offrir à l’ensemble du personnel la possibilité de suivre, de manière régulière, en fonction des possibilités de chacun et des services, des séances de “pleine conscience”. Cette pratique basée sur la méditation et le yoga, devrait nous permettre de vivre plus sereinement, de mieux gérer le stress, d’améliorer les relations intra-personnelles…, ce qui aura indubitablement un impact positif sur notre vie professionnelle et, par corollaire, sur notre vie privée. La Ville de Charleroi est véritablement pionnière en cette matière et je pense que nous serons prochainement un exemple à suivre pour d’autres administrations. Je vous souhaite déjà de bonnes vacances et une bonne lecture.
Relais pour la vie Air Games Nouveaux collègues
Journal interne du personnel de la Ville de Charleroi Éditeur responsable : Christophe Ernotte, Directeur général f.f. Place Charles II, 14-15 6000 Charleroi
Christophe Ernotte Directeur général f. f.
Rédaction et coordination : Catherine Coquette Stéphane Dhondt Mise en page et illustrations : Corinne Riet Photos : Mireille Simon
Impression: Imprimerie communale L’Intramag est une réalisation de la Division Communication de la Ville de Charleroi.
Tirage : 3000 exemplaires Distributeur: service courrier, REFA
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QUOI DE NEUF
REMPLACEMENT DE TOUS LES TÉLÉPHONES ! Depuis quelques mois maintenant, le département des Systèmes d’information et plus particulièrement le Service Infrastructures Télécom de la Ville de Charleroi est en train de remplacer les anciens postes téléphoniques de type analogique et numérique par de nouveaux postes de type VOIP. QU’EST-CE QUE LE VOIP ?
QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA TÉLÉPHONIE VOIP ?
Littéralement, le terme VOIP signifie “Voice Over Internet Protocol” ou, en d’autres termes, la transmission de la voix via Internet. C’est une technologie qui permet de délivrer des communications vocales ou multimédias au travers du réseau Internet ou du réseau informatique d’une entreprise.
1° Des coûts de mise en place très faibles ; 2° Economie sur les coûts de communication ; 3° Souplesse et mobilité ; 4° Gestion facilitée et évolutivité ;
Poste IP choisi par l’administration
5° Nouvelles fonctionnalités : enregistrement des appels, renvoi d’appels, gestion de boîte vocale, audio et vidéo conférence, envoi de messages vocaux par mail, numéro unique (si un transfert d’appel est programmé et que vous appelez un correspondant avec votre gsm par exemple, seul votre numéro Ville apparaîtra)…
POURQUOI LE VOIP ?
QUI VA ÊTRE CONCERNÉ PAR CES CHANGEMENTS ?
Suivre l’évolution technologique est primordiale si l’on ne veut pas un jour se retrouver avec un système téléphonique obsolète et dépassé. Il faut également faire profiter les utilisateurs des nouvelles fonctionnalités qu’apporte cette technologie. Le passage vers la téléphonie VOIP est donc un choix stratégique d’avenir.
Tous les utilisateurs travaillants sur des sites avec accès au réseau Ville via la fibre optique sont concernés. Les remplacements ont déjà été effectués complétement ou en majeure partie sur les sites suivants : DEFI, MCA Ransart, Espace Santé, MCA Montignies, SLT, Service des Etrangers, MCA Monceau et quelques postes au Bloc P et à l’Hôtel de Ville. La fin de cette opération d’envergure est prévue pour 2020 au plus tard.
Son atout principal est de faire converger, dans un réseau unique, les postes téléphoniques et les terminaux informatiques de notre administration et, à terme, de réduire les coûts de fonctionnement comme prévu dans le plan de gestion.
LES ARCHIVES FONT LEUR CINÉMA ! Le service des Archives (Ville/CPAS) a retrouvé dans ses collections des films de René Richir, cinéaste amateur de Charleroi. Après numérisation, deux d’entre eux seront présentés lors des Fêtes de Wallonie en septembre :
1. “LA MARCHE MILITAIRE DE LA MADELEINE” (film sonore de 1952 – 18 min – couleur) Mise en valeur des quartiers de Heigne, Terre al’danse et différents groupes folkloriques .
2. “A BON MAÏEUR, BON CHAMPÈTE” (film sonore de 1950 – 76 min – N/B) Rare film en wallon de Charleroi, tourné à Loverval, Marchienneau-Pont et Marcinelle. Le film passe en revue des activités comme la balle pelote, la chanson de rue, le jeu de boule, les marches de l’Entre-Sambre et Meuse et un véritable brûlage de culotte. La diffusion de ces deux inestimables témoignages des coutumes d’un Charleroi d’après-guerre aura lieu le samedi 7 septembre au cinéma “Le Parc” (rue de Montigny) pour un prix modique.
DU NEUF DE LA CITÉ ADMINISTRATIVE ! Depuis le Conseil communal du 6 mai dernier et la signature de l’acte d’acquisition le 10 mai, nous sommes devenus officiellement les propriétaires de la future cité administrative. Ce bâtiment, situé rue Jean Monnet à Charleroi, en face du SPF Finances, comporte 8 étages d’une superficie avoisinant les 1200 m² chacun. Il est livré comme gros œuvre fermé, c’est-à-dire que tout l’aménagement intérieur reste à réaliser : électricité, chauffage, sanitaire,
revêtement de sol, plafonnage, cloisons… Beaucoup de travaux mais avec une grande liberté et flexibilité. L’agencement intérieur et le résultat final pourra dès lors correspondre de manière optimale aux attentes et besoins des différents services. Cette mission sera supervisée par l’Intercommunale Igretec. Le délai raisonnable à envisager pour la fin de ces travaux est d’environ deux ans.
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À LA UNE
COUP DE PRESSION DE LA VOIRIE : 900 AVALOIRS CURÉS TOUS LES MOIS ! Depuis juin 2018, la Ville de Charleroi a repris une mission confiée au privé : le nettoyage des avaloirs. Un travail titanesque repris de main de maître par la Voirie qui mobilise plus de dix agents pour cette action. Leur objectif : prévenir tout risque d’inondation.
Depuis plusieurs années, l’entretien des avaloirs était dévolu à une société privée qui remplissait cette tâche avec sérieux tout en étant confrontée aux réalités économiques, de rendement et de résultats. Le temps consacré à chaque avaloir était déterminé et parfois des voitures en stationnement empêchaient un travail optimal et systématique. Les plaintes et demandes d’intervention s’accumulaient au point que la Ville de Charleroi a dû repenser le dispositif de curage mis en place.
“Bravo aux courageux employés communaux. Ils doivent travailler à la barre à mine et à la pelle tellement cela faisait longtemps que l’entretien n’avait plus eu lieu. Merci pour ce travail gigantesque.” (Email d’un riverain). Aussi, dès le 1er juin 2018, dans le cadre du plan de gestion, cette mission a été ramenée dans le giron de la Ville et plus précisément au sein des Equipes Spéciales Voirie (Cellule Hydrocurage). L’objectif était clair : dégager des économies et améliorer le service à la population. Deux priorités largement atteintes avec, d’une part, une réduction des coûts de l’ordre de 460.000 euros par an et, de l’autre,
une efficacité et une rapidité d’action de nos équipes de terrain. Christian Roussel, responsable du service, le confirme : “Depuis que nous avons repris cette mission, 13.000 points de collectes des eaux de pluie ont été traités, ce qui représente près de la moitié du total. En pratique, notre service consacre plus de 10 agents quotidiennement à cette action préventive d’entretien. Il s’agit en effet d’éviter les inondations et les nuisances. Pour ce faire, nous disposons de trois nouveaux camions cureurs (le dernier est arrivé fin avril).” La vitesse d’encrassement dépend de nombreux facteurs mais la principale cause étant l’incivilité de certains riverains qui confondent avaloir et poubelle domestique ou parc à conteneurs. On y trouve de tout, des langes pour bébé, des déchets de travaux, de la litière pour chat, des foreuses défectueuses mais surtout des canettes écrasées intentionnellement pour les passer entre les barreaux. A cela s’ajoutent des éléments naturels comme les feuilles d’arbre. L’ensemble des déchets récoltés est ensuite acheminé vers la station d’épuration de Marchienne.
qui varie en fonction de la météo. Le record ? 55 demandes rien qu’en une journée ! En pratique, il existe plusieurs moyens pour signaler un avaloir bouché : par téléphone au 071/47 19 17, via un formulaire en ligne sur le site Ville et par mail (avaloir@charleroi.be). “Tous les besoins réels sont satisfaits au jour le jour. Nous regardons si l’avaloir se trouve en point haut ou bas car c’est évidemment là que les risques d’inondation sont les plus importants et que nous consacrons nos efforts immédiats.
UN SERVICE QUI SE MOUILLE ! Pour établir le planning d’intervention, deux agents analysent chaque demande et établissent l’ordre de priorité en fonction de l’urgence. Près de 3.000 appels depuis juin dernier avec, en moyenne, 15 demandes par jour, chiffre
Exemples de déchets récoltés !
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QUELQUES CHIFFRES 30.000
Les 660 kms de voiries de Charleroi comptent 30.000 avaloirs.
800
Au cours de cette année, 800 tonnes de boue seront extraites des avaloirs.
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De g.à d. : Christian Roussel, Nicolae Coman, Stéphane Druart, Joseph Ablam, Johnny Cornelis, Mario Da Rocha, Vincenzo Munzi, Stéphane Permentier, Philippe Bombaerts, Benoït Dejeaifve, Venven Kameni (absents sur la photo : Fabrice Harotin et Paul Hector).
La fréquence de passage varie donc en fonction de cette réflexion et avec l’expérience, nous savons où nos équipes doivent passer plus régulièrement comme au pied de l’Avenue Meurée à Marcinelle par exemple.” Les hommes de terrain n’hésitent pas à se
mouiller au sens propre comme au figuré. En effet, le travail ne manque pas, est relativement insalubre et la pompe aspirante ne résout pas toutes les situations : la pelle et la barre à mine sont régulièrement utilisées par le personnel.
En moyenne, le service reçoit 15 demandes de curage par jour. Ce chiffre peut tripler en cas de fortes pluies.
MUNZI Vincenzo,
COMAN Nicolas,
KAMENI Venven,
BOMBAERTS Philippe,
56 ans, chauffeur depuis 2018.
40 ans, ouvrier depuis 2015.
39 ans, ouvrier depuis 2015.
56 ans, ouvrier-chauffeur depuis 1979.
“Après la fermeture de la société AGC Roux, j’ai travaillé un an en tant que chauffeur au Grand Hôpital de Charleroi et ensuite, j’ai eu la chance d’obtenir un CDI au service Voirie. J’apprécie particulièrement la bonne ambiance qui règne entre collègues et la réaction de la population après notre passage. Nous répondons à une attente des riverains et nous sommes souvent bien accueillis.”
“Ce qui est agréable dans le boulot, c’est les gens qui viennent à notre rencontre pour nous parler et nous remercier. C’est vrai que ce n’est agréable pour personne de voir son filet d’eau complètement bouché par la boue avec un risque d’inondation en plus. On fait un travail super utile !”.
“C’est fou tout ce que l’on peut trouver dans les avaloirs. Les gens jettent n’importe quoi et parfois on tombe même sur des animaux morts. Le plus grand souci, c’est les canettes qui peuvent bloquer la pompe. Il faut alors démonter, on perd du temps et ça peut endommager des pièces.”
“C’est vrai que l’on tombe sur tout de sortes de déchets. Ce n’est pas toujours agréable !
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UNE VILLE À NEUF
TECHNOPÔLE VILLETTE : 5.000 M² RÉNOVÉ PROCHAINEMENT A l’époque, le technopôle Villette abritait les services du bâtiment et des économies d’énergie. Abandonné pendant plusieurs années, la Ville a décidé en 2018 de lui donner une seconde vie pour accueillir les Archives, les réserves muséales et le SNB.
Le Conseil communal du 26 mars 2018 a marqué son accord pour la passation d’un marché de travaux pour l’aménagement du bâtiment “technopôle Villette” situé à Marchienne-au-Pont, sur l’ancien site des ACEC, à côté d’entreprises de pointe comme Thales ou Alstom. Ce marché, d’un montant total de 6 millions d’euros, est divisé en deux lots. Le premier concerne la rénovation complète du bâtiment. Son état est tel que tout est à refaire : chauffage, électricité, sanitaire, isolation, dalle de sol, faux plafonds, cloisons, peinture… Le second porte essentiellement sur les aménagements extérieurs, l’abattage d’arbres, la remise en état des voiries, travaux d’égouttage et pose d’une clôture. Précisons que l’ensemble de ce projet a été supervisé par notre Bureau d’Etudes. Parmi les services qui occuperont ce bâtiment, un des principaux concernés est le service des Archives qui, depuis 2008, rappelons-le, regroupe les archives de la Ville et du CPAS et compte en ses rangs une quinzaine de personnes. Il constitue le plus important centre d’archives communes/CPAS de Wallonie. Actuellement, ce service occupe quatre sites principaux, à savoir : le deuxième étage du Bloc P
de la caserne Trésignies à Charleroi, un entrepôt de près de 1.000 m² au marché Vespéral à Marcinelle, l’ancien stand de tir de la Police situé à Gilly et un hangar de 1.000 m² sur le site de l’Aéropôle de Gosselies. Cette dispersion, tant du personnel que des archives sur plusieurs sites, engendrait de nombreux coûts et des difficultés de fonctionnement. Le “Technopôle Villette” apparaît comme la solution idéale vu son accessibilité (notamment par des camions) et sa vaste superficie au sol (5.000 m²) dont plus de la moitié sera consacrée aux Archives. Cet espace bénéficiera d’étagères mobiles (type compactus) qui permettent de doubler la surface de conservation des archives. Pour mieux comprendre le besoin d’espace de ce service, il faut savoir qu’actuellement, la totalité des boîtes d’archive conservées et mises bout à bout, occuperait une longueur avoisinant les 25 kms ! Le reste du bâtiment sera occupé par les réserves des œuvres d’art des musées communaux (musée des Beaux-Arts et musée du verre) et le Service Nettoyage des Bâtiments.
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UTILE
S’INSTRUIRE EN COURANT : UNE RÉALITÉ À CHARLEROI ! Découvrir la Ville et son patrimoine en joggant ou en marchant, c’est désormais possible à Charleroi. La Ville de Charleroi propose trois parcours didactiques sur smartphone via l’application Runnin’ city. Mens sana in corpore sano. Charleroi adhère pleinement à cette expression latine signifiant “un esprit sain dans un corps sain”. Depuis le mois d’octobre, la Ville propose trois parcours de découverte touristique gratuits et 100% numériques en partenariat avec l’appli Runnin’city. Cette application permet de visiter plus de 150 villes dans le monde en courant. Grâce à ce partenariat, Charleroi en fait désormais partie ! Ce concept rencontre un certain succès : votre smartphone vous propose des parcours de jogging et des moments commentés via un audioguide intégré. Le coureur, branché sur son téléphone, découvre l’histoire des lieux et de différents points d’intérêt. Au programme de la visite : le centre historique, les parcs et monuments emblématiques tels que la Maison Dorée ou l’église Saint-Christophe. Charleroi n’aura plus de secrets pour les touristes, comme pour les locaux !
Si l’application est particulièrement recommandée aux habitants qui auront le loisir de (re)découvrir leur ville autrement, les parcours sont utilisables par tous. On peut profiter de ces visites guidées en autonomie que l’on soit un coureur aguerri ou même un simple flâneur. Car l’application fonctionne aussi pour les marcheurs ! L’application est 100% gratuite et disponible en cinq langues : français, anglais, espagnol, italien et allemand. On peut la télécharger sur les stores iOS (App Store) et Android (Google Play). Pour l’utiliser, pas besoin de connexion internet : il suffira juste de télécharger le parcours choisi à l’avance, et de couper la fonction « données à l’étranger » si on le souhaite. On économise ainsi sa 4G et on élimine les risques de frais supplémentaires sur son forfait téléphonique !
5, 10 OU 17 KILOMÈTRES CIRCUIT DE 5 KM :
«CITY RUN»
Ce parcours urbain emmène le visiteur, de station en station, à la découverte du passé de la métropole et de ses lieux incontournables.
CIRCUIT DE 10 KM : INFOS
https://www.runnincity.fr/
«PARKS RUN»
Découvrez le centre-ville et quelques parcs et monuments emblématiques grâce à ce smart Run de 10 km. Vous découvrirez le Charleroi culturel en passant par ses espaces verts, ses places et rues typiques.
CIRCUIT DE 17 KM :
«BLACK RUN»
Le tracé du Black Run comprend plusieurs tronçons aux paysages contrastés mais tous marqués par l’industrie minière et sidérurgique. Découvrir Charleroi, le Pays Noir, c’est aussi s’imprégner de son passé industriel.
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A VOTRE SERVICE
EVEILLER LES PLUS JEUNES À L’ÉCOLOGIE, C’EST DANS LA NATURE D’UN DE NOS DEUX ÉCO-CONSEILLERS Notre administration compte en ses rangs deux éco-conseillers au département Nature en Ville. Leur vocation est d’assurer au maximum la prise en compte de la protection de l’environnement et des ressources naturelles (air, eau, faune, flore...). Nous allons évoquer aujourd’hui le travail de l’un d’eux.
Parmi la multitude de métiers qui compose notre administration, nous pouvons trouver une profession bien particulière, rarement exercée, en tout cas de cette manière, au sein d’un service public. Depuis de nombreuses années, dans sa mission d’éco-conseiller, Michel Yernaux assure son métier un peu différemment de ses homologues, en concentrant son action sur les plus jeunes afin de les sensibiliser à l’écologie et à l’environnement et ainsi en faire des adultes écoresponsables, soucieux de leur planète. Le site de Ransart avec ses serres apparaît comme le lieu idéal pour accueillir, tout au long de l’année, des centaines de jeunes pousses accompagnées de leur enseignant. C’est donc ici que Michel a décidé de prendre racine, d’autant que ce lieu dispose également d’un jardin didactique et d’un rucher école. Avec un succès qui ne se dément pas au fil du temps puisqu’il continue à dispenser ses cours à plus de 2.500 enfants par an ! Aussi bien sur le site de Ransart qu’au sein des différentes et nombreuses écoles de l’entité.
UN JARDIN EXTRAORDINAIRE Le jardin didactique couvre une superficie de 12 ares et privilégie les espèces indigènes. Cet espace comporte plusieurs zones naturelles développant l’aspect ludique, éducatif et pédagogique. Tout est pensé pour sensibiliser à la biodiversité et au développement durable. Ainsi, les enfants découvrent un verger regroupant d’anciennes variétés fruitières qui accueillent une flore et faune diversifiées (petits mammifères, oiseaux cavernicoles, insectes pollinisateurs…). A son côté, nos visiteurs en herbe peuvent trouver un pré fleuri attirant papillons, bourdons et abeilles, ainsi qu’une mare, véritable prolongement du
jardin, avec une foule d’insectes et de plantes. Michel donne de nombreux détails sur la variété de ces plantes (aromatiques, herbacées, médicinales…) et leur fait découvrir les différentes textures et odeurs. Il insiste aussi sur le fait qu’il n’existe pas de “mauvaises herbes” mais uniquement des herbes indésirables. Ensuite, direction le rucher école qui se trouve au bout du parcours. C’est prudemment que les élèves longent, en file indienne, la haie de conifères pour observer, à distance de sécurité, la dizaine de ruches et les centaines de milliers d’abeilles. Les oreilles grandes ouvertes et les yeux attirés par cet incessant ballet, ils écoutent attentivement Michel décliner les divers métiers de ces petites usines à miel (gar-
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C QUI ?
MICHEL YERNAUX, éco-conseiller Des gens passionnés dans notre administration, il y en a beaucoup. Mais, ici, coup de chapeau à Michel qui, à deux ans de sa prise de pension, travaille encore comme au premier jour avec une passion restée intacte, la même flamme dans les yeux lorsque des enfants posent des questions et une soif inextinguible de transmission de savoirs. Pour preuve, son agenda est déjà bouclé jusqu’en octobre 2020 !
MA PASSION : L’environnement avec comme axes principaux, les plantes et les animaux. POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE : Savoir que je n’ai pas de problèmes de transport en commun pour me rendre au bureau. CE QUI ME FAIT PLAISIR : Voir les enfants heureux après mes animations, les visites des serres et du jardin didactique. J’AIME MON JOB PARCE QUE : Je peux partager et communiquer ma passion avec les enfants, le personnel enseignant et le public. MON RÊVE : Ne plus voir d’enfants ni d’animaux malheureux. Plus personnellement, voir l’arbre le plus haut du monde qui se trouve en Californie : un séquoia géant qui culmine à 115 mètres. Et un rêve plus terre à terre : un voyage en montgolfière. MES LIEUX PRÉFÉRÉS À CHARLEROI : Les différents parcs et lieux naturels comme les terrils, les canaux où l’on peut découvrir la nature.
diennes, éclaireuses, nettoyeuses, butineuses…). Sans oublier, bien entendu, le rôle crucial de ces insectes : la pollinisation qui permet aux plantes de se reproduire et assure, de ce fait, notre survie. A certains moments, Michel est épaulé pour la visite du rucher par 2 apiculteurs bénévoles (Ludo Haelterman et Daniel Colignon). Après être passé sous une longue pergola décorée de magnifiques glycines et clématites, la visite se termine par les serres dans lesquelles plus de 100.000 plantes, cultivées avec soin par les ouvriers communaux, viendront orner les parterres, vasques et parcs de l’entité. Les enfants s’émerveillent également devant les magnifiques plantes tropicales de l’orangerie (oiseaux du paradis, plantes crevettes…).
L’ensemble de la visite se déroule avec un maximum de sécurité sur le site, en collaboration avec les différents services présents sur les lieux et qui se montrent très soucieux du travail effectué par Michel. Un goût de campagne, d’écologie, d’environnement préservé, de respect de la planète, de prise de conscience de notre impact sur la nature… Le tout orchestré en plein cœur de Charleroi par un agent dévoué au service d’enfants qui n’ont pas toujours la chance de bénéficier d’un petit coin de verdure.
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BIEN-ÊTRE APPRIVOISER LE STRESS ET LES ÉMOTIONS : DES SÉANCES DE MÉDITATION ET DE YOGA POUR TOUS ! Soucieuse du bien-être de l’ensemble de son personnel, la Ville de Charleroi innove en proposant au sein de son SIPPT des séances gratuites de “pleine conscience” pendant les heures de service. Une technique basée sur la méditation et le yoga et proposée par un de nos collègues : David Vertessen. C’est une première au sein de notre administration et vraisemblablement parmi les services publics de Belgique. Des séances de “pleine conscience” vont être proposées prochainement un peu partout dans les bâtiments communaux en fonction de l’intérêt porté à cette pratique. Actuellement, près de 400 personnes sont déjà inscrites pour participer aux séances d’information qui devraient normalement débuter ce mois de juin ou au plus tard en septembre. Celles-ci seront suivies en septembre/octobre de la pratique centrée sur la méditation. Qui n’a jamais, au cours de sa carrière ou dans sans sa vie privée, connu du stress, des problèmes relationnels, un conflit ou encore des pensées dépressives par exemple ? Peu d’entre nous certainement. Il n’est pas toujours aisé de vivre et d’accepter ces situations négatives dont l’impact et les traumatismes peuvent avoir des conséquences importantes sur notre bien-être et notre santé. La plupart gère ces événements “avec les moyens du bord”. Parfois avec une certaine faculté à rebondir, avec une certaine réussite et parfois aussi avec beaucoup de difficultés qui peuvent laisser des traces profondes en fonction des individus et du trauma vécu. Il existe pourtant des pratiques relativement simples et efficaces qui permettent de mieux appréhender ces situations et de vivre plus en harmonie avec soimême et les autres. La pleine conscience axée sur la méditation constitue justement une approche tout à fait adaptée en la matière.
ORIGINE DU PROJET Ce projet a pu voir le jour grâce à la volonté, la détermination et surtout la conviction d’un de nos collègues, David Vertessen. Persuadé des bienfaits de la pleine conscience, qu’il pratique lui-même depuis de nombreuses années, il a souhaité offrir à l’ensemble du personnel communal les atouts indéniables de cette pratique. David a donc pris sa plus belle plume pour proposer ce projet auprès de l’autorité administrative et politique qui l’a très rapidement validé. Après 22 années passées au service des taxes, il va rejoindre prochainement la cellule bien-être du SIPPT : “ j’ai ressenti le besoin d’ajuster mon chemin professionnel sur ce qui m’anime profondément, d’être cohé-
rent et d’aligner les actes que je pose au quotidien sur ce que je suis. Je suis intimement convaincu des effets positifs de cette pratique sur le personnel. C’est selon moi un réel privilège offert à chacun de pouvoir se consacrer du temps, du temps pour “être” plutôt que “faire” et de tendre vers plus d’apaisement et d’équilibre.” Précisons aussi que cette pratique est utilisée dans de nombreux centres hospitaliers pour aider les patients à mieux supporter et surmonter certaines douleurs et qu’il n’existe pas de contre-indications dans le cadre et la version proposés. Tout le monde est le bienvenu - dans la mesure des places disponibles - aux pratiques qui seront proposées, sachant que chaque groupe comptera un maximum de 20 personnes. David Vertessen termine actuellement une formation de deux ans à l’ULB pour obtenir le titre d’instructeur MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) et dispose des attestations et de la connaissance nécessaire pour dispenser cette pratique.
“Dans ce monde qui se dessèche, si nous ne voulons pas mourir de soif, il nous faudra devenir source” (Christiane Singer)
INFOS
SIPPT : 071/86 76 04
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ZOOM
PLUS TARD, JE SERAI… GARDIEN DE LA PAIX Cette année encore, notre administration a participé aux journées “découvertes entreprises” initiées par la Cité des Métiers de Charleroi, en collaboration avec les services de la GRH. Des élèves de fin de primaires ont pu découvrir chez nous différents métiers en lien avec les sports, les bâtiments, l’écologie urbaine ou la restauration. Mais aussi avec la sécurité et, en particulier, la fonction de Gardien de la Paix. Le service des Gardiens de la Paix (gdlp) est situé à la caserne Trésignies à Charleroi et dispose de 33 agents facilement reconnaissables grâce à leur uniforme mauve. Ils assurent essentiellement un rôle préventif par leur présence en rue ou dans des bâtiments publics, sensibilisent les citoyens sur les bons comportements à adopter et signalent aux services compétents tous les problèmes de sécurité d’environnement ou de voirie. Certains d’entre eux peuvent également établir des constats en matière d’incivilités. Le 7 mai dernier, ce service a décidé de sortir un peu des tâches quotidiennes en participant à la journée “découverte entreprise”. Une vingtaine d’élèves de 6e primaire de l’école des coquelicots de Goutroux sont venus découvrir cette profession méconnue. Parmi eux, personne ne savait dire exactement en quoi consistait ce métier. Alors oui, ils les avaient déjà croisés en rue mais tous se posaient beaucoup de questions sur leur fonction.
Dans la peau d’un gardien de la paix La journée a donc logiquement commencé par un éclairage sur les missions couvertes par les gdlp. Après ce préambule, ils ont été directement confrontés à des mises en situation sur le terrain. Les enfants devaient faire le tour d’une voiture “test” et prendre note de toutes les négligences commises par le propriétaire : carreau laissé ouvert, veste posée sur la banquette, gsm à vue, ventouse de gps visible… Bref, une excellente manière de conscientiser les plus jeunes sur les bonnes habitudes à prendre. Ensuite, accompagné par les agents, le groupe a pris la direction de la Place Verte et son centre Rive Gauche pour mener des actions contre le vol à la tire auprès des passants. Tous se sont pris au jeu. Dès qu’ils remarquaient un portefeuille laissé sur une table, un sac
posé à terre ou laissé ouvert ou encore un portefeuille placé dans la poche arrière, ils interpellaient leur accompagnant et distribuaient un tract reprenant des conseils ciblés en la matière. Mais la journée était loin d’être finie. Muni d’un calepin, ils ont pris note de tous les problèmes de sécurité croisés lors de leur parcours : un poteau plié, un dépôt clandestin, un pavé descellé, un trottoir non entretenu… Rien n’échappait à leur vigilance. Enfin, ils ont pu découvrir également la tâche du surveillant habilité qui sécurise la traversée des enfants. L’objectif est largement atteint. Les enfants ont pu aborder le métier de gdlp dans son ensemble. Ils se sont montrés très intéressés, comme le confirme Emel Ulutas, gardien de la paix : “J’ai trouvé cette rencontre très enrichissante car les enfants se prenaient au jeu et ils montraient beaucoup d’enthousiasme pour faire notre boulot. Nous avons tous tellement apprécié cet échange que nous réfléchissons déjà pour améliorer cette expérience l’année prochaine.”
Cédric Nemeghaire, responsable du service : “Les enfants constituent de bons vecteurs de communication et ils n’ont pas hésité à interpeller les citoyens lors des actions vol à la tire, vol dans véhicules et aussi à leur rappeler de ne pas jeter leurs déchets par exemple. Ils pourront aussi informer leurs parents sur les différentes missions du service. Chaque enfant est d’ailleurs reparti avec un sac contenant nos flyers de présentation et quelques goodies.”
CA BOUGE LE RELAIS POUR LA VIE DE RETOUR À CHARLEROI !
Le Relais pour la Vie revient cette année à Charleroi les 12 et 13 octobre prochain. Lors de la précédente édition, nous étions près de 40 agents à participer à cet événement caritatif dont l’objectif est de lutter contre le cancer. La Carolo Dream Team (notre équipe Ville) est de nouveau relancée par la GRH. Prêt à battre le record de l’an dernier et à montrer que la solidarité n’est pas un vain mot à Charleroi ?
AIR GAMES : AMBIANCE AUSSI TORRIDE QUE LA MÉTÉO ! Dix obstacles et douze participants : la GRH avait décidé d’innover en 2019 en relevant un nouveau défi “sportif”. L’hippodrome de Wallonie a accueilli pas moins de 7000 participants sur le 1er week-end de juin pour un parcours de 5 km et dix obstacles gonflables à travers bois, piste et écuries… Affublés de l’uniforme choisi (T-shirt de l’événement et short jaune fluo), les coureurs se sont d’abord échauffés avec un bon pique-nique et un apéro (sous 30°) sur la pelouse avant le départ à 14h45. La bonne entente de l’équipe n’a pas empêché quelques tentatives de poussée ratées, des hématomes en tous genres et des chutes dignes de Vidéo Gag. Mais c’est avec satisfaction et une pointe de nostalgie que nous avons tous terminé par le toboggan géant la course qui aura duré près de deux heures. Fous rires et amusement garantis, bonne ambiance lundi matin au bureau. Objectifs atteints, les courbatures en plus ! Rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition !
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LEGRU Cathy MABROUK Bouchra MANIET François MARINO Ricardo MICHAUX Robin PAQUIN Vanessa ROCH Logan SONNET Fabienne VAN WYMEERSCH Lauralee VLAEMINCK Justine VLIEGHE Chantal WOJSKOWICZ Stéphanie YABIS Jaouad
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