Intramag Septembre 2019

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CHARLEROI INTRAMAG SEPTEMBRE 2019

LE SERVICE ARCHIVES


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CHARLEROI INTRAMAG SEPTEMBRE 2019

SOMMAIRE

ÉDITORIAL

3 QUOI DE NEUF Salon Talentum Notre nouveau site web Congé parental

4  UNE VILLE À NEUF Des véhicules plus verts

5 C-UTILE Payer sa place de parking par mobile

6-7 A LA UNE Le service Archives – Supplément spécial Archives

8-9 A VOTRE SERVICE Le centre d’aide aux victimes

10 BIEN-ÊTRE No drugs, no addict

Pendant les périodes de canicule qui ont ponctué notre été de manière assez exceptionnelle, une naissance attendue s’est déroulée sans la moindre complication fin juillet. Notre nouveau site a vu le jour et suscite l’admiration et la fierté de ses heureux parents : notre administration. Mais pas seulement. De nombreux curieux viennent lui rendre visite tous les jours. Que serait cet outil empreint de modernité et de technologie sans avoir un regard sur notre riche passé. Le service des Archives, véritable mémoire de notre Ville, compile, depuis de nombreuses années, livres, articles de presse, photos, documents et dossiers dont l’intérêt est indéniable et doit être mis en valeur. A ce propos, vous trouverez un encart spécial illustré de leurs dernières publications. En parlant de mémoire, je voudrais vous rappeler un événement important qui nous tient fort à cœur : le Relais pour la Vie, de nouveau organisé à Charleroi les 12 et 13 octobre prochain. Les frais d’inscription seront remboursés, n’hésitez donc pas à rejoindre notre équipe Ville : la Carolo Dream Team. Montrons ensemble que Charleroi a du cœur. Bonne rentrée et bonne lecture.

11 ZOOM

Christophe Ernotte Directeur général f. f.

Le Métromusic

12 CA BOUGE Relais pour la vie Lauréats du travail Nouveaux collègues

Journal interne du personnel de la Ville de Charleroi Éditeur responsable : Christophe Ernotte, Directeur général f.f. Place Charles II, 14-15 6000 Charleroi

Rédaction et coordination : Catherine Coquette Stéphane Dhondt Mise en page et illustrations : Corinne Riet Photos : Mireille Simon

Impression: Imprimerie communale L’Intramag est une réalisation de la Division Communication de la Ville de Charleroi.

Tirage : 3000 exemplaires Distributeur: service courrier, REFA


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QUOI DE NEUF RECHERCHE TALENTS, MAIS PAS DÉSESPÉRÉMENT !

CHARLEROI.BE DANS SON NOUVEAU COSTUME !

de la région et de trouver parfois leur bonheur à quelques kilomètres de chez eux.

Pour la première fois, le service recrutement a participé au salon Talentum qui en était à sa 5e édition en terre carolo. Nos deux jeunes “chasseuses de têtes”, Marie-Lyne Jaminet et Alessia Critelli ont tenu un stand lors de cette grand-messe annuelle de l’emploi au Dôme (anciennement Spiroudôme). Pendant une après-midi, elles ont vu défiler plus de 180 personnes intéressées par un job au sein de notre administration. C’était pour eux l’occasion de rencontrer les différents employeurs

L’avantage de participer à ce type de salon est multiple. Le fait de se retrouver à côté de grandes sociétés permet d’attirer des profils qui ne pensent pas nécessairement à postuler chez nous, comme pour les ingénieurs par exemple. C’est aussi un canal supplémentaire de diffusion de nos offres et d’informations sachant que certains n’étaient pas conscients du nombre important de différentes fonctions au sein de la Ville. Au total, Alessia et Marie-Lyne ont enregistré les candidatures spontanées de 4 ingénieurs, 17 universitaires et 33 bacheliers. Un beau succès et certainement une expérience à renouveler l’année prochaine.

Cette fois, ça y est ! Notre nouveau site est visible sur le web depuis mi-juillet. Plus rapide, plus intuitif, plus épuré, plus design… Bref, mieux ! Et déjà un beau succès en termes de consultation : près de 50.000 visites sur un mois. N’hésitez pas à le visiter, si ce n’est déjà fait. A vos claviers !

CONGÉ PARENTAL À 1/10e TEMPS QUELLES SONT LES CONDITIONS ?

OÙ INTRODUIRE LA DEMANDE ?

> L’agent doit avoir un contrat à 100 % ➟ pour les agents ayant un contrat inférieur à 100 % : uniquement IC complète possible.

Au service du personnel – gestion des prestations – 7e étage - bureau 7/30 – Charleurope :

>Être occupé chez l’employeur pendant au moins 12 mois au cours des 15 mois qui précèdent l’avertissement par écrit de l’interruption de carrière. > Quel est le délai d’introduction ? 2 mois avant le début de l’interruption de carrière. Depuis peu, une nouvelle possibilité d’interruption de carrière (IC) s’offre aux parents qui souhaitent réduire leurs prestations pour s’occuper de leurs enfants de moins de 12 ans (ou 21 ans en cas de handicap à minimum 66%) : ½ jour par semaine ou 1 jour toutes les deux semaines. Cette interruption peut se prolonger pendant maximum 40 mois.

QUELS DOCUMENTS SONT NÉCESSAIRES :

Les autres formules de congé parental restent d’application : 4 mois à temps plein, 8 mois à mi-temps et 20 mois à 4/5e temps.

Le retour à l’horaire habituel doit être demandé par lettre ou mail 2 mois avant la reprise normale des fonctions.

> Le formulaire « Ville » (avec grille horaire) disponible sur l’intranet ou via votre RéfA ; > Le formulaire ONEM téléchargeable sur le site web de l’ONEM ; > L’extrait de naissance de l’enfant (pour le congé parental).

BIOT Michelle (60750) - MATHIEU Marianne (60895) - FLEVARIS Irina, responsable du service (60729). Adresse email unique : interruptionsdecarriere@charleroi.be Permanence du service : le matin de 8 h 30 à 11 h 30 les mardi et mercredi (sans rendez-vous). Dernière nouveauté : la demande de congé parental peut se faire en ligne via le site de l’ONEM en cliquant sur “Online services”. Dans le prochain numéro, un focus sur les interruptions de carrière en cas d’assistance médicale ou de soins palliatifs vous sera proposé.


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UNE VILLE À NEUF

DES VÉHICULES PLUS VERTS ET MOINS NOMBREUX Les services communaux ont à leur disposition 312 véhicules dont un tiers roule encore au diesel. Prochainement, des modèles au gaz naturel comprimé rendront cette flotte un peu plus verte. Parallèlement, des alternatives à la voiture sont aussi envisagées. La Ville de Charleroi diminue progressivement sa flotte de véhicules. En trois ans, elle a perdu près de 15% de son parc automobile. Et ce n’est pas fini. La volonté est de trouver des alternatives à l’utilisation de la voiture. Le regroupement de différents services dans la future cité administrative devrait permettre de poursuivre cet objectif en diminuant le nombre de trajets nécessaires au fonctionnement de l’administration. Cette rationalisation a cependant ses limites vu que la majorité du charroi est composée de véhicules utilitaires qui ont une vocation technique. Ces véhicules “outils” ou de transport seront donc toujours nécessaires. Aujourd’hui, nous disposons de 312 véhicules contre 440 pour une ville comme Liège qui est d’une taille similaire. Plus de la moitié sont de petites camionnettes (165), le reste est composé de 60 camions, 29 utilitaires plateaux, 37 fourgons, 6 cars, bus ou minibus et enfin 15 voitures. Tous les véhicules sont géolocalisables depuis neuf ans grâce à un logiciel de gestion du trafic. Grâce à des données envoyées toutes les 30 secondes, les gestionnaires connaissent en temps réel la position exacte de leur flotte. Mais ce n’est pas tout. Une meilleure rationalisation des entretiens, des dépenses en carburant (une diminution des distances parcourues de 5.000 kms par jour est constatée) et des réparations a engendré de substantielles économies : 100.000 euros par an.

Le budget affecté à la gestion du service charroi est d’environ 1,1 million d’euros consacré essentiellement au carburant, aux pièces de rechange, expertises et réparations. Pour le verdissement et le renouvellement des véhicules, un budget de plus de 2,1 millions est prévu pour les années à venir.

ARRIVÉE DU CNG L’impact écologique est une notion de plus en plus présente dans l’esprit de nos décideurs. Si à l’heure actuelle, 67% du parc fonctionnent à l’essence, tous les autres roulent au diesel. Pour réduire notre empreinte écologique et atteindre notre objectif de devenir une ville “zéro carbone” à l’horizon 2050, il s’avère impératif de prendre, dès à présent, les mesures favorisant cette transition. Aussi, la Ville a décidé de remplacer certains de ces véhicules diesel par des modèles au gaz naturel comprimé (CNG). Avant la fin de cette année, neuf modèles de ce type viendront verdir notre charroi. Ils rejettent environ 77% de particules fines en moins et émettent aux alentours de 11% de CO2 et 90% d’Oxydes d’azote en moins. Un autre avantage réside dans le coût de ce carburant qui est 75% meilleur marché que le diesel ou l’essence. Et contrairement au LPG, le CNG n’est pas soumis à l’interdiction d’accès dans les parkings souterrains. Cette transition vers des carburants alternatifs devrait s’accentuer dans les années à venir. Pour le bien de notre planète.


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UTILE

PAYER SA PLACE DE PARKING PAR MOBILE PayByPhone, l’application aux 20 millions d’utilisateurs dans le monde, débarque à Charleroi. Après le 4411, un nouvel opérateur permet de payer rapidement et facilement sa place de parking. Tout profit pour les automobilistes. Le numero sur fond rouge change pour chaque horodateur et la couleur est différente selon la zone.

Le payement de stationnement par mobile existe déjà depuis neuf ans à Charleroi. Nous étions à l’époque pratiquement des pionniers dans ce domaine avec la possibilité de payer par SMS. Ce service est toujours assuré par une société dont le nom est identique au numéro à composer : le 4411. Aujourd’hui, la Régie Communale Autonome (RCA), qui gère entre autres le parking communal, vient d’élargir son offre en acceptant un nouvel opérateur. PayByPhone est activé depuis la fin du mois de juillet et se révèle comme une solution facile et rapide. Plus besoin de faire la file pour payer son ticket de parking à la borne de payement et garantie d’éviter les oublis ou amendes pour dépassement de temps, grâce à un avertissement par SMS.

FONCTIONNEMENT ET COÛTS “4411” propose depuis le début le payement par SMS. Ce dernier est surtaxé et coûte 0,15 €. Cependant, cet opérateur a également suivi les évolutions technologiques et met à disposition une applica-

tion qui permet de gérer le stationnement et le payement en ligne avec possibilité d’interrompre la durée du parking prévu initialement. Chaque transaction est facturée 0,25 €. PayByPhone est disponible gratuitement sur Android, IOS ou via internet (comme son concurrent d’ailleurs). Une fois l’inscription effectuée, trois clics vous permettent de stationner sans le moindre tracas : vous choisissez votre zone (la géolocalisation vous l’indique !), vous indiquez le temps estimé et il ne reste plus qu’à payer. Coût : 0,12 € par transaction. Si vous activez l’option d’alerte par SMS, il vous en coûtera 0,20 € supplémentaire. L’écran d’accueil affiche le décompte du stationnement en temps réel et l’alerte SMS vous avertit afin d’éviter les amendes. Vous pouvez bien entendu stopper ou prolonger le stationnement à tout moment, peu importe où vous vous trouvez. Vous ne payez ainsi que le temps réellement utilisé. Pas de souci du côté des contrôles car la plaque d’immatriculation est enregistrée au

moment du payement et la RCA est alors au courant qu’une période de stationnement est en cours. Prochainement, un troisième opérateur devrait faire son apparition au sein de notre métropole, il s’agit de BPR qui est en réalité une plateforme regroupant plusieurs prestataires. Le parking à Charleroi semble donc un marché attractif. Tout profit pour notre portefeuille…


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À LA UNE

LA MÉMOIRE DE LA VILLE De gauche à droite en haut : Christian Joosten, Franck Allaer, Marc Simon, Dominique Hennebel, Marieline Falesse, Philippe Desmet, Christophe Mantovan De gauche à droite en bas : David Ternullo, Ludivine Keutgen, Elodie Heese, Martine Ottermans, Michel Lévêque, Carine Gouvienne, Martine Dassy En couverture : Maria Farruggia, Patrick Beckers, Ornella Buono

Saviez-vous que notre Ville dispose du plus grand service d’archives communales de Wallonie ? Ce record fait suite à la fusion en 2008 des services des archives de la Ville et du CPAS. Ensemble, 16 agents travaillent sur quatre sites différents. Leurs missions : la gestion des archives courantes (qui ont une utilité administrative) et la mise en valeur des archives historiques. Le service des archives de la Ville a été créé en 1984 et, pour des raisons de meilleure gestion vu leurs missions communes, regroupé depuis 2008 avec celui du CPAS. Il est composé de 16 personnes, 6 agents du CPAS dont la responsable, Carine Gouvienne, et de 10 agents de notre administration. Ensemble, ils travaillent sur quatre sites différents : Gosselies, Gilly, Marcinelle et Charleroi.

L’ARCHIVAGE PAS À PAS Tout service souhaitant une prise en charge de ses documents doit préalablement les ranger dans des boîtes à archives et les identifier précisément. 1. Une demande d’archivage doit être envoyée au service qui prendra alors contact avec le service des bâtiments pour convenir d’un jour d’enlèvement ; 2. Le service des archives se rend alors sur place avec l’équipe des bâtiments pour organiser le rapatriement vers l’un des sites ; 3. Dans un premier temps, les archives sont triées et rangées sur des étagères. Un inventaire détaillé et informatisé est ensuite encodé. C’est un travail long et fastidieux, mais lorsqu’un service nous demande le dossier d’un agent, ce qui arrive au minimum une dizaine de fois par semaine, on peut le retrouver immédiatement grâce à l’inventaire informatisé, confie Carine.

4. La destruction de certaines archives, après autorisation des Archives Générales du Royaume et des institutions Ville ou CPAS, revêt toute son importance afin d’optimaliser le gain de place. La destruction se fait par incinération pour respecter la confidentialité des dossiers. L’accroissement du volume d’archives constitue toujours un des principaux défis à relever : C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas toujours venir chercher dans un délai très court les dossiers des services qui font appel à nous. Nous devons établir un ordre de priorité avec les différentes directions car il est impossible de se retrouver avec des centaines de boîtes à stocker, à trier et à archiver par semaine, poursuit Carine. Cette situation devrait évoluer prochainement puisqu’un déménagement vers le technopôle Vilette est prévu fin 2020 (voir numéro précédent). La centralisation de la totalité des archives des deux institutions sera alors effective

ce qui permettra de mettre en place un véritable programme de numérisation et d’en assurer ainsi une meilleure gestion.

VALORISER L’HISTOIRE LOCALE Les cartons et armoires recèlent de véritables trésors comme des plans anciens de la ville, une bibliothèque (livres, revues, articles de presse) ou encore une iconothèque contenant des milliers de documents (cartes postales, photos, affiches...). Un des plus vieux documents date de 1679 ! Il s’agit d’un privilège du Roi Charles II qui exemptait les citoyens de droits sur les étoffes et sur les grains dans le but d’attirer un maximum de personnes autour de la forteresse nouvellement construite et de développer ainsi Charleroi. Des fonds privés provenant de particuliers ou d’entreprises viennent en plus compléter cette collection à condition que le contenu touche à l’histoire ou au patrimoine de Charleroi. La consultation de ces ressources se fait uniquement sur rendez-vous et des prêts de documents sont possibles lors d’expositions par exemple. Grâce à toutes ces archives, Carine, historienne de formation, et toute son équipe se consacrent également à publier leur propre collection d’ouvrages et toute une série d’articles historiques. Vous en trouverez d’ailleurs un aperçu dans l’encart “spécial archives” au sein de ce numéro. Caisse enregistreuse électrique datant de 1953. Elle provient du palais des Expositions.


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SUPPLÉMENT

SUPPLÉMENT SPÉCIAL ARCHIVES Collecter, préserver, mettre en valeur les archives et les communiquer au public sont des missions du Service Archives de la Ville et du CPAS de Charleroi. Depuis 2018, il publie avec une grande rigueur scientifique une série d’articles consacrés à l’histoire de Charleroi en mettant en valeur des personnalités, des lieux ou des thématiques souvent méconnues. L’Intramag lève un coin du voile de ce travail au travers d’un encart spécial de quatre pages qui éveillera certainement votre curiosité et votre soif de savoir sur notre ville. Pour approfondir les sujets, n’hésitez pas à les consulter dans leur entièreté sur les sites Ville et du CPAS.

Gilly, arrivée des réfugiés en provenance de Saint-Quentin (Archives de la Ville de Saint-Quentin).

Carte d’inscription aux registres de Population de Désirée Pluvinage, Son lieu de résidence est le Collège des Jésuites (Fonds 14-18, Archives de la Ville et du CPAS de Charleroi).

1- LES RÉFUGIÉS ARRIVÉS À CHARLEROI DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE Le fil conducteur de cet article est le registre d’inscription des réfugiés français arrivés à Charleroi entre 1917 et 1919. En effet, lorsque les Allemands envahissent la ville française de Saint-Quentin en mars 1917, ils décident d’évacuer la ville de sa population civile et de la disperser dans d’autres régions de France, mais surtout dans les provinces belges du Hainaut et du Namurois. Arrivés par trains entiers, ce sont ainsi des dizaines de milliers de réfugiés civils que doivent accueillir les villes et communes wallonnes. Ce registre, le seul du genre conservé par les Archives de la Ville de Charleroi, est une source fantastique de renseignements et ouvre un pan souvent méconnu de l’histoire de la Première Guerre mondiale. Outre les noms, prénoms, professions et âges, qui permettent déjà en soit de souligner que les évacués furent très majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, on retrouve les adresses où sont

Charleroi, 19 mai 1919. Défilé en l’honneur des vainqueurs. (Archives Ville et CPAS de Charleroi, coll. famille Theys).

accueillies ces personnes. On remarque ainsi les noms des différents hôtels de l’époque, mais aussi nombre de notables et écoles. On découvre aussi que le couvent des Soeurs augustines est reçu par son homologue carolo de Saint-André. Ce registre ouvre enfin les portes à toute la logistique de l’accueil dans les communes où on demande et au besoin, on réquisitionne : draps, linges, meubles, bois de chauffage et nourriture. On comprend aussi comment naissent les tensions entre réfugiés français et belges, unis dans le rationnement de guerre, mais traités de manières différentes par leurs pays respectifs. Sans être une étude complète du registre, l’article se veut surtout une porte d’entrée vers un outil utile aux chercheurs, généalogistes. Il permet aussi une réflexion sur l’accueil des réfugiés dans notre société, il y a tout juste un siècle.

Administration communale de Mont-sur-Marchienne. Appel pour mise à disposition de matériels en vue d’accueillir les réfugiés, datant du 18 mars 1917 (Fonds 14-18, Archives de la Ville et du CPAS de Charleroi).


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2– MARGUERITE JACOBS PAUWELS

Le Gai Séjour à Clemskercke. Archives de la Villes et du CPAS de Charleroi. Fonds iconographie, CPA n°248.

Marguerite Jacobs Pauwels fait partie de ces femmes au destin extraordinaire qui sont pourtant restée méconnue. Venue à Charleroi aux premiers jours de la Grande Guerre, cette jeune femme issue de l’aristocratie bruxelloise va s’imposer par son tempérament hors norme et un dévouement complet à l’enfance défavorisée. Elle est nommée Directrice de l’Orphelinat de Charleroi en 1915 et crée 2 ans plus tard, le Foyer des orphelins du Bassin de Charleroi, avec le soutien de la Commission for Relief in Belgium avec qui elle entretient des étroits rapports pendant toute la durée du conflit mondial, assurant une manne financière extraordinaire pour Charleroi. Sa pédagogie est résolument moderne, basée sur les principes éducatifs défendu par Ovide Decroly favorisant le modèle familial, le respect individuel et l’instruction des enfants, permet à l’orphelinat d’apparaître rapidement comme un modèle dans la région, rompant avec l‘image traditionnelle des orphelinats-prisons. D’un caractère très affirmé, Marguerite n’hésite pas à s’opposer et s’imposer : elle est de tous les projets liés à l’enfance. On lui doit la première plaine de jeux de Charleroi installée en 1922 dans le parc de la Garenne, ouvre une Centrale de distribution de lait pour les nourrissons en 1922.

Les orphelins de Charleroi et les lapins, F. Marguerite Jacobs-Pauwels papers, Boîte 4, Folder 6. Hoover Institution Archives.

Basé sur les archives du CPAS de Charleroi et sur les archives personnelles de Marguerite Jacobs Pauxels, fonds d’archives conservé aux Etats Unis, cet article relate l’activité de Marguerite Jacobs Pauwels jusqu’à son départ contraint de Charleroi en 1923. Il permet aussi d’appréhender l’histoire de l’orphelinat de Charleroi, fondé en 1896 et détruit en 2018.

Orphelins avec leurs surveillantes (non daté), F. Marguerite Jacobs-Pauwels papers, Boîte 4, Folder 6. Hoover Institution Archives.


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3– LES JEUX SANS FRONTIÈRE 1re PARTIE - 1980

(Après la soirée victorieuse, une dernière photo de groupe avec le trophée – AVCC, fonds photographique, photo Luc Denruyter)

(Fribourg, photo-souvenir de l’équipe belge – archives privées M.S. Harvengt)

Quand, le mercredi 25 juin 1980, le générique des “Jeux sans Frontières” résonne dans les foyers carolos, c’est non sans passion et anxiété que les habitants ont les yeux rivés sur la petite lucarne. En direct de Fribourg (Suisse), Charleroi représente la Belgique à cette émission-phare de divertissement face à des concurrents venus des quatre coins de l’Europe. Durant près de deux heures, au rythme des différentes épreuves et au terme d’un suspense aux multiples rebondissements, la région résonne en chœur aux cris de joie d’une victoire obtenue à l’arrachée.

(Répétition… en costume de scène – AVCC, fonds photographique, photo Luc Denruyter)

L’article retrace ce challenge folklorico-sportif depuis la sélection des candidats, l’organisation communale et le soutien de la population jusqu’à son dénouement suisse. Basés sur des archives conservées par d’anciens candidats et sur les fonds photographiques conservés aux archives communales, il s’agit ici de bien plus qu’une simple évocation d’un divertissement télévisé; c’est surtout une aventure humaine pour de jeunes carolos et un engouement populaire certain qui sont relatés. Cet article n’est que la première partie d’un ensemble, parce que Charleroi participa à nouveau l’année suivante à l’émission; mais cette fois-ci en tant que ville organisatrice. Mais ça, c’est une autre histoire.

(Vue générale de la plaine de jeu, en plein cœur de Fribourg Archives privées J.-C. Dieu)


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4– LES JEUX SANS FRONTIÈRE 2e PARTIE - 1981

{Paule Herreman et Gennaro Olivieri. Archives privées J.-C. Dieu}

{Présentation de l’équipe de Charleroi. – AVCC, fonds photographique, photo Luc Denruyter]

Fort de son succès en 1980 à Fribourg, Charleroi se lance l’année suivante dans l’organisation des “Jeux sans frontières”. Sur la plaine de Couillet, en ce début juillet, l’effervescence est de mise, et les caméras de la télévision belge retransmettent l’événement en direct et en eurovision. Devant un public de 7000 spectateurs, Charleroi tente de remporter à nouveau le trophée. Plus que la seule soirée retransmise à la télévision, l’article évoque vers les préparatifs et l’accueil de ses festivités. Où trouver l’espace nécessaire aux Jeux ? Quelles épreuves pour quelle thématique ? Comment fédérer les forces de Charleroi autour de ce projet ? De multiples problèmes apparaissent comme la logistique technique pour la télévision, le logement des délégations étrangères… qui sont tous résolus haut la main.

{Les grands moyens de la RTBF sont déployés. Archives privées J.-C. Dieu}

Et puis, il y a un coût. Dans un Charleroi durement touché par la crise, doit-on organiser un tel événement ? Il faut quelques polémiques pour qu’enfin les chiffres démontrent qu’une ville peut organiser de tels événements sans pour autant alourdir les caisses communales. L’épopée des “Jeux sans frontières” est significative d’une époque, d’une ambiance conviviale et bon enfant. Cette émission fait partie de l’imaginaire collectif dont on garde un souvenir amusé. Charleroi s’y est inscrite par défi et en a gardé, pratiquement 40 ans plus tard, une vraie fierté.

{Défilé des équipes dans l’arène des Jeux. Archives privées J.-C. Dieu}

INFOS

POUR EN SAVOIR PLUS : https://www.cpascharleroi.be/fr/archives


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Marc SIMON,

Elodie HEESE,

Maryline FALESSE,

Michel LEVEQUE,

54 ans, agent administratif du

40 ans, responsable

58 ans, employée

CPAS depuis 2005.

administrative depuis 2012.

administrative depuis 1980.

57 ans, agent administratif depuis 1984.

Auparavant, j’étais indépendant et j’ai tenu une librairie pendant 8 ans. Mon arrivée aux Archives en 2007 est un peu une suite logique à ma passion pour les livres. Je suis toujours émerveillé de découvrir des documents historiques, notamment ceux en rapport avec la guerre 40-45. En dehors du boulot, je suis passionné depuis 1977 par tout ce qui touche à Star Wars. Je possède d’ailleurs une collection importante d’objets ou de tout ce qui concerne cette saga.

Je suis bibliothécaire-documentaliste de formation et j’ai travaillé dix ans dans une bibliothèque à Anderlecht. Le contact avec les différents services et le public est très important pour moi. J’aime pouvoir les aider dans leurs recherches, à retrouver des plans de leur maison, à trouver des permis d’urbanisme par exemple. J’adorais aussi tout ce qui concernait la généalogie mais depuis 2014, cette spécialité est retournée aux services de la population.

J’ai commencé ma carrière au département des Sports et à Charleroi Sport Santé. Je suis arrivée aux Archives en 2012 et j’aime penser que nous représentons l’histoire de la ville. Je suis parfois impressionnée des documents que l’on peut trouver en triant : la fois où je suis tombée sur une archive datée de 1834 est un moment que je n’oublie pas.

Je suis rentré à la Ville le premier jour de la création du service Archives. C’était le 15 février 1984 et j’y suis toujours resté. Je me souviens particulièrement du jour où nous avons dû récupérer les archives de la maternité Reine Astrid lors de sa démolition. Un mur s’est carrément écroulé à mes côtés : un ouvrier était chargé de l’abattre et personne ne l’avait prévenu de notre présence.

LE SERVICE DES ARCHIVES A PARTICIPÉ À DE NOMBREUX PROJETS

QUELQUES INVENTAIRES DISPONIBLES :

>L es registres des décisions

du Conseil et du Collège de chaque ancienne commune de l’entité ; > Les “bâtiments communaux”, regroupant l’historique des bâtiments appartenant aux communes (écoles, hôtel de ville…) ; > L’urbanisme : tous les permis introduits depuis 1850 sont conservés ; > Les “Fabriques d’église”, regroupant les comptes des différentes paroisses des communes.

2018 EN CHIFFRES

25.000

photos numérisées

1.134

recherches dans les archives

3.500

affiches

11,8

tonnes de papier détruit

25 kms

de boîtes d’archives mises bout à bout.

> Edition, en 2016, de la version carolo du Cluedo. Les six suspects sont basés sur des personnages authentiques de l’époque espagnole de notre ville. Les lieux de l’action (moulin, pont, poudrière…) ont été directement inspirés par le fameux plan-relief de Charleroi ; > Publication, en 2017, du livre consacré à Auguste Cador, architecte-urbaniste, à l’origine des grands boulevards actuels mais aussi de très nombreuses demeures ; > Numérisation, cette année, de films historiques diffusés lors des fêtes de Wallonie.


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A VOTRE SERVICE

DE DRÔLES DE DAMES FACE AU DRAME L’insécurité urbaine, les violences conjugales ou familiales ou encore la mort violente d’un proche peuvent nous toucher de manière très différente les uns les autres. Certains s’en sortent très bien seuls, d’autres ont besoin de soutien. Saviez-vous qu’un service communal gratuit peut aider les victimes de ces événements parfois traumatisants ?

Elles sont cinq. Cinq femmes dynamiques, passionnées par leur travail et engagées dans une même cause : l’intérêt pour l’autre. Même si elles affichent des profils différents, elles sont complémentaires. Tout bénéfice pour la richesse de ce service : trois psychologues, Sophie Dantoin (responsable), Bénédicte Félix et Christelle Risselin, une assistante sociale, Florence Wanschoor et une assistante administrative, Fabienne Detraux. Le centre d’aide aux victimes (CAV) est spécialisé dans l’accompagnement des victimes, de leurs proches ainsi que des témoins de faits liés à l’insécurité urbaine (vol violent, vol à main armée, car-jacking, agression, viol, menaces, harcèlement, accident de circulation, ...), qu’il s’agisse de violence conjugale et/ou intrafamiliale (physique, psychologique, verbale, sexuelle, économique) ou de la mort violente d’un proche (homicide, suicide, accident). Précisons que cet accompagnement est aussi possible tout au long de la procédure judiciaire et que le CAV introduit également des requêtes à la Commission d’aide aux Victimes d’Actes intentionnels de violence pouvant amener à une indemnisation. Ces procédures administratives sont menées de main de maître par Florence qui s’est spécialisée dans ces aspects plus juridiques. Certains agents ont plus de vingt années d’expérience dans ces matières et chaque membre de l’équipe est soumis au secret professionnel. Les entretiens sont donc couverts par la confidentialité et les règles de déontologie liées aux professions psychosociales.

UNE COLLABORATION ÉTROITE AVEC LA POLICE Le service est accessible à toute personne victime d’un fait décrit ciavant, même si cette dernière n’a pas déposé une plainte auprès des services de police. Cette question peut d’ailleurs être débattue avec la personne, notamment en cas de violence conjugale et intrafamiliale, mais jamais une solution ne sera imposée. Le respect de la volonté de

chacun est primordial pour instaurer une relation de confiance entre la victime et le service. Cependant, au fil des années, une collaboration privilégiée s’est instaurée avec la Police locale. Dès le dépôt de plainte, les victimes peuvent cocher une case autorisant le service à les contacter. Nous effectuons une démarche proactive sur base du formulaire de renvoi rempli à la Police qui nous autorise ou pas à prendre contact avec la victime. Mais ce n’est certainement pas une condition indispensable à l’accès à notre service, précise Sophie. Il arrive d’ailleurs que le personnel communal vienne frapper à leur porte pour différentes raisons. Fabienne, la mémoire des dossiers, se souvient de quelques cas précis : Un agent a été agressé sur le chemin du travail, un autre a subi un vol violent en rue et, sur les conseils de son supérieur, a pris contact avec nous, une femme victime de violence conjugale a été orientée chez nous par une de ses collègues auprès de laquelle elle s’était confiée ou encore un ouvrier agressé en rue alors qu’il


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2018 en chiffres

826 DOSSIERS 50% RELATIF À DE LA VIOLENCE CONJUGALE OU INTRAFAMILIALE

70% DE FEMMES

C QUI  ?

CHRISTELLE RISSELIN, psychologue travaillait sur un chantier. Soulignons que si un agent se présente au centre d’aide aux victimes, aucune information ne sera donnée à son responsable hiérarchique. Les services de la Ville peuvent aussi orienter et être des relais pour le citoyen victime : le service population lorsqu’il reçoit par exemple une personne âgée venue remplacer sa carte d’identité volée, les services sociaux qui sont plus souvent confrontés à des situations de trauma ou tout autre service de première ligne qui estime nécessaire d’apporter un soutien à une personne.

INITIATION À LA SELF-DÉFENSE De nouveaux projets ont récemment vu le jour. Depuis 2018, une initiation à la self-défense, en partenariat avec la cellule Fan-coaching, est proposée à tous les bénéficiaires du CAV. Cette expérience a rencontré un vif succès et est renouvelée cette année. Son objectif est multiple : différentes techniques de défense et d’esquive sont enseignées ce qui permet de restaurer la confiance en soi et l’estime de soi qui, bien souvent, se retrouvent altérées lors d’un ou plusieurs faits de victimisation. Cette initiation est proposée une fois par an sous forme de deux modules de cinq séances de deux heures. Un autre projet est organisé en collaboration avec deux ASBL, le “26” et “l’Ajmo”. Au travers d’ateliers, un travail est réalisé avec les enfants exposés à la violence conjugale. Les objectifs sont entre autres : mieux comprendre le processus de ce type de violence, mieux gérer les émotions et développer des stratégies de protection. Parallèlement à ces actions, des rencontres sont proposées aux parents (séparément et sur base volontaire) afin de leur expliquer le travail réalisé avec leurs enfants et de les soutenir dans leur parentalité. Rien ne semble arrêter ces drôles de dames qui fourmillent encore de nouvelles idées.

Christelle a 35 ans et est maman de deux enfants. Elle a entamé sa carrière en 2010 en étant détachée à l’ASBL ORS-Espace Libre où elle assurait le suivi psychologique des auteurs dans le cadre des violences intrafamiliales. Virage à 180° début janvier 2019 où elle intègre le CAV spécialisé dans l’aide aux victimes. Une adaptation très vite réussie car le travail correspond parfaitement à ses valeurs : respect de l’autre, entraide et bienveillance. C’est également une sportive confirmée qui va enchaîner prochainement son 4e marathon aux lacs de l’Eau d’Heure.

MA PASSION : La course à pied et le sport en général. Les espaces naturels. POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE : Un petit déjeuner en famille, un café et la perspective d’une journée agréable. CE QUI ME FAIT PLAISIR : Découvrir de nouvelles choses. Passer un bon moment avec mon entourage. Si le cadre est verdoyant, c’est encore mieux. J’AIME MON JOB PARCE QUE : Chaque jour est différent et j’apprends de chaque rencontre. Après avoir travaillé 9 ans avec les auteurs d’infractions, j’appréhendais un peu de travailler avec les victimes. J’ai tout de suite été surprise par leur force et leur résilience malgré les situations parfois extrêmement difficiles. Cela me conforte dans l’idée qu’il faut toujours rester optimiste. Le fait d’avoir intégré une équipe soudée et bienveillante est un énorme avantage, surtout dans ce genre de métier où les relations humaines sont centrales. Pouvoir continuer à me former est aussi une richesse. MON RÊVE : Être toujours dynamique, curieuse et continuer à prendre du plaisir dans ce que j’entreprends. MES LIEUX PRÉFÉRÉS À CHARLEROI : Je n’y vis plus, mais cela reste ma ville d’origine et de travail. Je trouve que les aménagements qui ont été faits à la ville basse mettent en valeur la ville. “Papilles & Pupilles”, rue Charles Dupret, en compagnie de mes deux copines de primaire. Un régal à chaque fois !


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BIEN-ÊTRE

NO DRUGS, NO ADDICT La consommation d’alcool ou de drogues entraîne de lourdes conséquences tant sur le bien-être, la sécurité et la santé du travailleur que sur son travail. La Ville de Charleroi, comme toute entreprise, n’échappe pas à ce phénomène qui justifie la mise en place d’une politique de prévention et d’aide aux agents victimes d’assuétudes.

La consommation d’alcool fait partie de notre culture et dépasse les différentes classes de la population. Tout le monde boit de l’alcool ou s’excuse parce qu’il ne souhaite pas boire. Il serait illusoire de penser que les effets néfastes liés à la prise d’alcool ou de drogues par une personne cessent lorsqu’elle est au travail. Ainsi, d’après une enquête menée par Securex, il ressort que 13% des travailleurs consomment de l’alcool de façon dangereuse. De ce fait, un peu plus d’un travailleur sur 100 ne peut pas prester son activité normalement au moins une fois par mois, car il est sous influence. Si l’on projette ces résultats pour notre administration (enseignants compris), cela signifie qu’environ 400 agents consomment de l’alcool de manière dangereuse et qu’environ 50 à 60 travailleurs sont en non-activité à cause de cette pratique. Ce n’est pas négligeable ! Comme toute organisation, notre administration est également touchée par ce phénomène. Fermer les yeux n’est certainement pas la solution. Des réactions doivent être prises que ce soit pour la santé du travailleur ou pour l’image de notre Ville.

QUE FAIT NOTRE EMPLOYEUR POUR PROTÉGER SES AGENTS ? La Ville de Charleroi a opté pour la tolérance zéro, il est donc interdit de : > Consommer de l’alcool ou de la drogue sur le lieu de travail ; > Apporter et détenir de l’alcool ou de la drogue au travail ; > Se présenter sur son lieu de travail en ayant récemment consommé de l’alcool ou de la drogue et/ou en étant toujours sous influence (venir au travail à 8h après avoir passé une nuit arrosée jusqu’aux petites heures) ; > Consommer de l’alcool ou de la drogue, même à faible dose, pendant le temps de midi. Une charte pour la prévention et la lutte contre les assuétudes est d’application depuis un peu plus de cinq ans et concerne tout le monde, peu importe le statut ou le grade. Mais au-delà de ces mesures réglementaires, la Ville, au travers de

son SIPPT (service interne de prévention et de protection au travail) propose des mesures d’accompagnement et de suivi pour les agents victimes de ces drogues. Afin de sensibiliser tous les agents sur les dangers de ces substances et de les informer au mieux sur les mesures d’aide existantes, le SIPPT va prochainement lancer une grande campagne de communication interne « NO DRUGS, NO ADDICT ». L’INTRAMAG se fera le relais de la planification de cette campagne dans son prochain numéro. Si vous souhaitez déjà plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le SIPPT !

CONSÉQUENCES POSSIBLES DE L’ABUS D’ALCOOL > Retards réguliers ; > Absences ou maladies fréquentes ; > Performances professionnelles en baisse ; > Déclin du travail fourni ; > Risques accrus d’accidents du travail ; > Dégradation des relations professionnelles ; > Image négative de l’administration…

INFOS

SIPPT : 071/86 76 04 Conseiller en prévention de garde : 071/86 99 99


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ZOOM

MÉTROMUSIC, L’ÉVÉNEMENT MUSICAL AU DIAPASON DU SERVICE JEUNESSE Métromusic est un événement organisé dans le cadre des Fêtes de la Musique sur les quais du métro de Charleroi Sud et dans les rames de métro de la boucle urbaine. Déjà sept éditions au compteur et un succès croissant au fil des ans. Le Métromusic provient d’une idée originale du service Jeunesse et en particulier de son responsable, Vito Pagano. Lors d’un voyage d’études à Paris en 2012, Vito est charmé (comme un peu tous les touristes de la capitale) par le foisonnement d’artistes et de musiciens, plus talentueux les uns que les autres, déambulant dans les stations de métro. Ces lieux, parfois glauques, il faut bien le dire, sont véritablement embellis par leur présence. Les navetteurs oubliant ainsi, le temps d’un instant, le traditionnel train-train du métro-boulot-dodo. Vito, en voyant les sourires affichés par la plupart des voyageurs et en étant lui-même conquis par toutes ces initiatives autour de la musique, a voulu transposer cette expérience à Charleroi pendant les Fêtes de la Musique. DES TEXTES MIS À L’HONNEUR Aussitôt rentré dans notre métropole, contact fut pris avec le TEC Charleroi pour organiser de concert l’événement au sein des prochaines Fêtes de la Musique. Très enthousiaste, la société de transport a ouvert

ses stations de métro de Gilly et des Beaux-Arts aux artistes carolos et de la région. Le Métromusic était sur les rails ! Au-delà de l’aspect “musique live”, exclusivement présent durant les trois premières éditions, un concours a été proposé au public et principalement aux navetteurs. Il leur était demandé de mettre en exergue des textes de chansons et de les ponctuer d’un événement marquant, de sentiments heureux ou malheureux… Tout ce qui a pu les toucher le long de leur vie ! Les plus beaux textes étaient mis en page sur des affiches exposées dans les rames de métro pendant toute la semaine des Fêtes de la Musique. Rapidement, dès 2014, le projet ne s’est plus contenté d’être présent uniquement sur les quais et a donc été élargi aux rames de métro en circulation dans la boucle urbaine : Notre but était d’aller à la rencontre des navetteurs et de les surprendre en musique pendant leurs trajets ou durant l’attente d’une correspondance. C’était un bonheur extrême de voir la tête des gens lorsqu’ils croisaient un musicien avec sa clarinette reprendre “alors on danse” de Stromae, par exemple. A présent, l’événement est bien orchestré et ancré au sein des Fêtes de la Musique de Charleroi qui débutent d’ailleurs chaque 21 juin par le Métromusic. Au fil du temps, le choix des artistes a varié passant de musiciens plus classiques (violoncelle, saxo,…) aux tendances plus actuelles comme le slam chanté, les covers ou les compositions originales d’artistes et de groupes plus connus. De la musique live, on est passé à du semi-acoustique sonorisé, en utilisant des boîtes à rythme et des instruments modernes comme le looper par exemple, précise Vito. COMME DU PAPIER À MUSIQUE Cette année, en plus de la partie musicale, le musée des Beaux-Arts et le collectif Indigen ont présenté un live painting participatif. Par ailleurs, un stand tenu par le Centre Ener’J et Educa-Santé distillait des informations et des conseils de prévention sur les bons plans musicaux, les festivals de l’été ainsi que sur les dangers en milieu festif. Une diversité qui explique en partie le succès croissant au fil des éditions. Sans oublier les nombreux partenaires qui ont accordé leur violon et donnent un fameux coup de pouce au service Jeunesse pour que la partition ne souffre d’aucune fausse note. La structure s’étoffe mais le leitmotiv est toujours resté le même. A savoir, proposer un événement qui reste souple en matière d’organisation et de logistique pour conserver une proximité avec le public et les navetteurs. Il vaut toujours mieux déplacer le tabouret que le piano…


CA BOUGE REJOIGNEZ NOTRE ÉQUIPE AU RELAIS POUR LA VIE LA VILLE REMBOURSE LES FRAIS D’INSCRIPTION Comme l’an dernier, des agents de la Ville se mobilisent pour récolter des fonds destinés à la lutte contre le cancer. La “Carolo Dream Team”, composée d’agents et de leurs proches, est formée pour la seconde fois pour défendre fièrement les couleurs de la Ville. Notre objectif est de récolter au moins 2.000 euros. Rejoignez-nous pour la bonne cause et faites le max de publicité autour de vous ! L’inscription s’élève à 10 € et la Ville a décidé, comme l’année passée, de rembourser intégralement les agents inscrits.

INSCRIPTION ET DONS : WWW.RELAISPOURLAVIE.BE/RELAYS/CHARLEROI-2019

CHARLEROI 2019 - 12 ET 13 OCTOBRE Place de la Digue 6000 Charleroi

Du samedi 12/10 à 14h30 au dimanche 13/10 à 14h30 Frais d’inscription par membre d’équipe : 10 € – Entrée libre

LAURÉATS DU TRAVAIL Une de nos collègues a reçu les insignes d’honneur décernés par l’Institut Royal des Elites du Travail. Il s’agit d’un hommage et d’une reconnaissance pour les qualités de la personne concernée ainsi que pour le travail et les services fournis. A cette occasion, une cérémonie s’est déroulée en juin dernier en la salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Charleroi. Retrouvez ci-après la liste des personnes récompensées au sein du CPAS, de la Police et de notre administration. INSIGNE D’HONNEUR D’OR : CASSART Guy

C.P.A.S.

QUINAUX David

Services de Police et de Sécurité Civile

PAINVIN Régis

Services de Police et de Sécurité Civile

ABAD GONZALEZ Gérard

Services de Police et de Sécurité Civile

PAPASSARANTIS Georgette C.P.A.S. SCHWIND Tony

C.P.A.S.

INSIGNE D’HONNEUR D’ARGENT : MALBURNY Charles

C.P.A.S.

FEVRIER Dominique

C.P.A.S.

THIOUX Annick

C.P.A.S.

JANDRAIN Cyrille

C.P.A.S.

VAN GOOLEN Marianne

C.P.A.S.

HOEBEKE Patricia

C.P.A.S.

POULEUR Sylvie

C.P.A.S.

GILLES Benoît

Services de Police et de Sécurité Civile

VAN NUFFELEN Caroline

C.P.A.S.

CAPURSO Stéphane

C.P.A.S.

FEVRY Marie-Anne

C.P.A.S.

ROS Sabrina

C.P.A.S.

AGBOSSOU Ahlin

C.P.A.S.

DOFNY Laurence

C.P.A.S.

SOLEME Eric

Services de Police et de Sécurité Civile

INSIGNE D’HONNEUR DE BRONZE : CAPPELLETTI Nadia

C.P.A.S.

HANOTIAUX Françoise

C.P.A.S.

HENNAUT Maryline

C.P.A.S.

TOURNAY Marie-Thérèse Personnel communal

NOS NOUVEAUX COLLÈGUES NOM

PRÉNOM

DIRECTION

ALEXANDRE-RENS Jamie-lee DPS BARZIZOUI Ilham TEC DRUART Miguel ENCART Sandra EAS FARDOUS Laila TEC FOSTIER Valentin SGE FOURNIER Marie-bernard TEC GANGUE Khadijetou TEC HANSSENS Maureen TEC IMBRIANO Donetta TEC JEANSON Manon EAS KONSTANTINOVA Tatiana TEC LABACHI Tahar TEC LAURIA Alexandria EAS LENOIR Steeven EAS LIPANI Jérome FIN LORITTO Lorianna TEC MANTOMINA Jorge TEC MOREAU Marina AMU MOUSSA Koffi TEC NGO BIKATAL Marie TEC PAGNAN Valérie TEC PIEROUX Fabienne FIN RIEGER Edith EAS SARRIS Aphrodite CIT SCIME Maria-antonella EAS SELVAIS Alexandre TEC SOLTYS Audrey EAS SQUILBIN Elodie EAS STOCQ Elisabeth EAS SWINNENS Michaël TEC TILMANT Eddy SGE VAN PUYEMBROECK Manon EAS VANKERCKHOVE Nathalie EAS WALLEMME Stéphanie TEC WATILLON Mickaël EAS ZIRI Nadia TEC


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