Urbanne Nantes #27

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urbanne MODE & STYLE • NANTES

DANS LES COULISSES DU PUY DU FOU QUAND NANTES SE RÉINVENTE EVASION LE CHOC ISLANDAIS RESPIRATION LA CLÉ DU BIEN-ÊTRE

VEETS LA RUNNING VENUE DE VENDÉE

MODE

PRINTEMPS TANT ATTENDU

#27



COLLECTION JEAN-FRANÇOIS REY

1, rue de la Fosse 44000 Nantes Tél. 02 4 0 74 81 04


Urbanne

SOMMAIRE

C’est quand le soleil ?

Il y a des périodes comme ça. Des moments qui semblent interminables. Longs comme six mois de pluie. L’impatience nous gagne. Le refus de se laisser abattre aussi. les écoles viennent de fermer et la préfecture indique qu’il faut respecter une distance d’un mètre entre chaque client dans les bars et restaurants. On ne parle que de ça. Dans ce numéro, vous lirez une seule fois le nom du virus. Pour le reste, on veut déjà passer à autre chose. Comme tout le monde. On attend. Mais dès que le soleil se sera réinstallé de manière durable, pour le jour où on pourra de nouveau se toucher, s’enlacer et s’embrasser, on se fait une promesse : on va le faire. Liberté et insouciance, bacchanale et sarabande sous le soleil du printemps. Tout un programme. On vous embrasse, L’équipe Urbanne

Où nous trouver ? Flashez le code !

En couverture :Jean blanc et top • 5th Avenue • 12 rue Aristide Briand, Rezé Manchette Jade • Boutique du Château de Maubreuil • Carquefou 4

Sommaire

6 - La chronique de Julia Kerninon 8 - Tendance : Veets, la running venue de Vendée 10 - Mode : Printemps tant attendu 26 - TeO et LuNET, le savoir-faire des indépendants 32 - En vrac dans mon sac 34 - Quand Nantes se réinvente 36 - Les actus beauté du printemps 40 - Petit-déjeuner : l’allié de notre santé 42 - La respiration, clé du bien-être 44 - Sport : trois formules pour retrouver la ligne 48 - Meyko : la start-up pour la santé des enfants 50 - Les belles adresses d’Isabelle 52 - Égalité salariale : la parabole du verre de bière 54 - Plongée au cœur de l’affaire Troadec 56 - Quel avenir pour le centre-ville ? 58 - Body positive : les différences sont des forces 62 - Dans les coulisses du Puy du Fou 68 - Michel Hazanavicius et Bérénice Béjo sur France Bleu 70 - Un Nantais aux Oscars 72 - L’agenda du Kiosque Nantais 74 - Livres : la sélection Coiffard 76 - Les coups de cœur des Petites Nantaises 78 - En cuisine à Canopée 80 - Ça bouge en cuisine ! 82 - Visite privée 90 - Bientôt chez moi ! 100 - Studio de la Cuisine : des intérieurs uniques 102 - Animaux : gare aux chenilles ! 104 - Essai : nouvelle Peugeot 2008 106 - Ça vient d’ouvrir ! 110 - Évasion en Islande Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°27 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 34 rue Jules Verne, 44700 Orvault Crédits photos : Pascal Kyriazis, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 25 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Julia Kerninon - Sarah Lobé-Elémé Correction : Charlotte David Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin - 06 16 28 33 67 Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 Les photographies de l’édito de mode ont été retouchées. La reproduction des textes et photos est interdite.

redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr


urbanne


LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon Les deux derniers mois ont été denses, fatigants, lumineux. Je finissais l’écriture d’un roman. Je me suis mise à mon bureau début janvier, quand l’enfant est retourné chez sa nounou après les fêtes. J’ai étalé sur le parquet les feuilles imprimées, avec les corrections de l’éditrice, j’ai fait du thé, et je me suis mise au travail. J’avais déjà achevé un livre avec un nouveau-né, mais c’était la première fois que je devais en conclure un enceinte. La première idée de ce livre date de 2005, je crois. J’étais à Berlin pour la première fois, et dans l’immeuble où je dormais vivait aussi un couple dont j’ai oublié les prénoms, mais dont les disputes spectaculaires dans les escaliers et l’amour pourtant évident m’avaient donné à penser. Mon livre ne dit pas un mot d’eux, mais c’est comme ça que ça a commencé. Les premières pages, je les ai écrites à ce moment-là, dans une petite nouvelle sans intérêt, qui mêlait leurs visages à la passion de mon grand-père maternel pour les vêtements blancs. D’autres pages ont été écrites des années plus tard, à Budapest, en 2012 – j’écrivais ce qui allait devenir mon premier roman, et de temps en temps j’ajoutais quelques lignes à cet autre manuscrit qui s’appelait alors « Alaska », et que j’envisageais comme un éventuel « pot-boiler », un livre simplissime avec un bon argument de départ, et qui mettrait peut-être du beurre dans les épinards, si je le finissais un jour. Mais je l’écrivais avec détachement, si bien que je m’en suis progressivement détachée. Quelques pages, pourtant, me semblaient bonnes – à propos de l’exercice de décoller du papier peint, de faire des métaphores empruntées au domaine de la pêche à un psy citadin, et quelques formules provocatrices sur le concept de liberté. Mais j’étais occupée, les années suivantes. J’ai écrit et publié d’autres livres. La nuit, parfois, j’ouvrais ce vieux document texte et je le relisais en buvant du vin, ajoutant une virgule ici, rayant une phrase là. Maintenant, il s’appelait « Anchorage, Alaska ». Mais il ne se passait pas tellement en Alaska – c’était simplement l’endroit où l’héroïne finissait par aller se réfugier à l’issue d’une vie qui était le vrai sujet,

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et qu’elle racontait intégralement, cachée dans sa chambre du Lakefront Hotel d’Anchorage, avant de se suicider en allant se perdre dans la neige pour expier ses péchés. Je n’ai jamais mis les pieds en Alaska, bien que j’en aie toujours rêvé. J’ai longtemps pensé m’y installer pour enseigner après mon doctorat – je m’y voyais dans un condo, côtoyant les trappeurs et les strip-teaseuses en parka. Mais ce n’est pas arrivé, et maintenant que je ne prends plus l’avion, je présume que ça n’arrivera pas. Alors, l’Alaska restera pour moi ce pays rêvé, le pays du Jamais-Jamais qui porte bien son nom. Il a même disparu de mon livre – il était son titre et sa structure, son mécanisme, et désormais le mot est introuvable dans le manuscrit, le titre a changé, personne ne devinera jamais, en le lisant, qu’il s’est un jour appelé comme ça. C’est comme une œuvre d’art conceptuelle, un tableau dont on aurait découpé un petit carré au centre pour faire une fenêtre qui serait le véritable événement. Je pense que j’ai repris le manuscrit plus sérieusement à l’automne 2018, parce que j’ai envoyé la première version à mon éditrice en janvier suivant. Jusqu’à l’été, j’y ai travaillé, mais j’avais alors un autre livre à terminer, et je n’ai pas avancé aussi bien que je le voulais. À l’automne, pourtant, j’ai dû en bricoler une version lisible, pour signer le contrat. Noël est arrivé. Et c’est comme ça que je me suis trouvée, début janvier, avec un texte inachevé, plein de promesses, plein de travail. J’ai compté le temps et les mots, j’ai passé tous les jours assise à mon bureau. J’ai calfaté, écopé, poli. J’ai coupé, supprimé, écrit. J’ai copié-collé, déplacé, réenvisagé, choisi. À cause du bébé donnant des coups dans mon ventre, jamais je n’avais travaillé aussi sagement ni calmement. Deux mois plus tard, les éditrices ont relu. Je suis de nouveau rentrée chez moi avec des feuilles de papier pleines de ratures, et j’ai continué, une semaine durant, d’arrache-pied. Et puis, hier soir, il y a eu ce sentiment particulier, qui est peut-être la raison pour laquelle j’écris des livres depuis toutes ces années – ce moment où, en parcourant le texte sur l’écran, il semble scintiller, parce qu’enfin chaque chose est à sa place, et alors j’ai su que j’avais terminé. 



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EETS, LES RUNNINGS

made in Vendée

Produire en France - en Vendée - des chaussures de running hyper techniques. C’est le pari de Steve Brunier. L’entrepreneur recrée depuis quatre ans une industrie qui avait disparu du paysage hexagonal. Il est aujourd’hui présent dans cent magasins en France. Rencontre. Se lancer dans la fabrication de chaussures de running made in France, c’est un pari un peu fou, non ? Je ne dirais pas que c’est fou. Je dirais que c’est du travail. C’est surtout, peut-être, une réaction. J’avais un magasin spécialisé dans la course à pied aux Sables d’Olonne. À force de voir arriver des cartons de Chine, du Laos, du Cambodge ou du Vietnam, j’ai commencé à me poser des questions. À part les chaussettes qui venaient d’Italie, tout le reste venait d’Asie.

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Comment avez-vous créé votre premier modèle ? Je me suis d’abord intéressé au côté technique. J’ai mis bout à bout les géométries de toutes les grandes marques et les retours client. J’ai dessiné une géométrie de chaussures totalement différente pour redonner des sensations, sans perturber les gens et en les sécurisant. Quel est l’intérêt de cette nouvelle géométrie ? Quand on est enfant et qu’on court pieds nus, on fait travailler tous ses muscles pour le gainage, le maintien et la posture. Dès lors que l’on met une épaisseur, on perd tous ses capteurs neurosensoriels et la position devient mauvaise. On ne fait plus travailler son corps de façon naturelle. Du coup, il faut courir pieds nus ? Évidemment, non. On ne peut pas mettre les gens pieds nus dehors. Il faut garder du confort. J’ai mis du temps à


trouver la géométrie et l’épaisseur convenables. On se rapproche d’une sensation naturelle en gardant un confort minimum. Vous avez fait uniquement confiance à votre intuition ? En fait, on fait des essais et on se plante au début. Nous avons réalisé neuf prototypes de semelles avant d’arriver à la bonne géométrie. Je les ai fait tester par tout le monde, tous les gens autour de moi. J’ai équipé des gens jeunes, âgés, des compétiteurs et des non-compétiteurs. Où en êtes-vous aujourd’hui, au bout de quatre ans ? Nous avons fait beaucoup d’évolutions progressives pour donner un peu plus de confort, notamment un confort d’accueil. Qui achète vos chaussures ? Aujourd’hui, de par notre réseau, il s’agit en priorité de gens qui font de la course à pied, mais pas forcément de la compétition. On se rend compte qu’on a une énorme demande et qu’on séduit des gens qui courent de leur côté sans structure. Des gens qui marchent, aussi. Quels sont les retours de vos clients ? Ils sont globalement très positifs. Ce qui ressort, c’est une sensation de légèreté, même si la chaussure n’est pas plus légère que les autres ! La répartition du poids de la semelle au centre de la chaussure fait que l’on ressent beaucoup moins cette lourdeur au niveau du talon que dans une géométrie classique. On est tout de suite sur le medio-pied ou l’avant-pied. On adopte une posture vraiment différente. Combien avez-vous écoulé de paire de chaussures ? Nous avons vendu à peu près vingt-cinq mille paires. Nous parvenons à faire du made in France sur la moitié de notre gamme. Le succès est au rendez-vous. Habituellement, au mois de mars, nous avons produit nos chaussures pour toute l’année. Là, nous n’avons plus de stock. Ça veut dire que nous en avons vendu environ sept mille paires. Produire des chaussures de sport hyper techniques en France, c’est donc possible ? On a commencé à faire fabriquer nos premiers modèles en Asie. Ce n’était pas possible de le faire où que ce soit en Europe. Tout l’outil a été développé sur le continent asiatique. Tout est là-bas. Quand, au bout de deux ans, nous avons voulu faire du made in France, nous avons dû développer nous-mêmes notre outil.

Est-ce que votre production est aujourd’hui plus qualitative que celle issue des pays asiatiques ? C’est une très bonne question. Nous avons dû nous mettre à la hauteur des grands fabricants. Chez nous, il n’y a pas de contremaître, pas de minuteur, et nous n’en voulons pas. Mais les gens engagés dans la production sont très rigoureux, très consciencieux. Au départ, on a eu un peu peur, mais aujourd’hui nous sommes très contents de la finition. Est-il désormais plus intéressant de produire en France ? Si vous voulez gagner de l’argent, il vaut mieux ne pas le faire. Je dirais que le citoyen est pour le made in France et que le consommateur est pour son portefeuille. Mais de toute façon, le projet se lance bien et j’arrive à gagner ma vie. Que vous manque-t-il pour faire totalement aboutir votre projet ? Si la chaussure est aujourd’hui made in France, certains composants ne sont pas encore fabriqués chez nous. Nous voulons réussir à tout faire ici. L’idée est maintenant d’augmenter nos volumes et de rationaliser la production. On a des gains à faire et on croit en notre projet. Le design de vos chaussures, c’est important ? S’il y a quelque chose qu’on a appris, c’est qu’il y a une grosse différence entre le client final et le magasin qui se fait l’intermédiaire de notre marque. Chaque saison, lorsqu’on présente nos collections, on se rend compte qu’il y a parfois un peu d’inquiétude chez les vendeurs quand, par exemple, on propose des couleurs trop marquées. Alors que les clients nous disent qu’ils adorent le modèle en jaune. C’est un exemple, évidemment. Mais on fait attention à ne pas être trop décalé. On veut garder notre touche. D’où est venu le nom de votre marque ? Le « V », au départ, c’est un clin d’œil à la Vendée. Pour moi, c’était obligatoire d’avoir la racine. C’est également la première lettre du mot « vitesse ». Et c’est également l’anagramme de mon prénom, mais c’est un peu un hasard. Finalement, on s’est dit que Veets était un nom un peu percutant, et international. 

Quelle a été la plus grande difficulté ? Trouver une usine désireuse de se lancer dans le projet. Nous avons démarché tous les plus gros acteurs du marché, sans succès. Finalement, nous avons repris une structure en place dans un tout petit village : Le Longeron, en Vendée. C’était un grand atelier repris par des podo-orthésistes, qui voulaient également faire leurs chaussures en France. Ce sont même eux qui m’ont contacté puisqu’ils avaient entendu dire que je cherchais un endroit pour pouvoir également produire dans notre pays. On s’est associé. J’ai investi dans trois nouvelles machines et formé trois personnes sur des gestes spécifiques à notre activité. www.veets.fr urbanne


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RINTEMPS

tant attendu

Merci à toute l’

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’équipe - et en particulier à Virginie, de nous avoir ouvert les portes du superbe hôtel du Château de Maubreuil à Carquefou (www.chateaudemaubreuil.com) Mannequin : Hélène Make up artist : Christine Terazza @christineterazza urbanne


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EO ET LUNET

Le savoir-faire des indépendants

Ils font partie des belles enseignes qui font rayonner le centre-ville de Nantes. Ils ont un savoir-faire et une vision de leur métier qui invite la clientèle la plus exigeante à pousser la porte de leurs jolies boutiques qui se font pratiquement face. Nous avons voulu réunir Laurent Garnier (TeO) et Anne-Sophie Créach (LUNet) pour une interview croisée. Rencontre. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’ouvrir votre boutique ? Laurent Garnier (TeO) : Ma filiation, mon parcours artistique. Quatrième génération dans le textile, j’ai une réelle connaissance des produits. J’ai tout ce riche patrimoine inscrit en moi. J’ai été élevé à une époque où l’on faisait du beau, du bien fait, où l’on savait accueillir une cliente, la conseiller, la chouchouter. Anne-Sophie Créach (LUNet) : Une évidence. Je suis d’une famille d’opticiens, mes parents l’étaient et ma fille le sera. J’ai vécu et je vis l’évolution technique de mon 26

métier, l’émergence des créateurs... C’est stimulant, ce renouveau permanent. Selon vous, ces créations sont de plus en plus pointues ? LUNet : C’est incontestable. Si l’on prend un seul aspect en plus du design, celui des matériaux - les alliages précieux, la pierre, le bois ou la corne... Ces éléments nouveaux sont travaillés de manière unique. On revient vers un travail qui tient plus de l’artisanat que de la grande distribution. TeO : L’offre créative est plurielle tant par ses formes que ses nouvelles matières et guide mes choix au travers de mon savoir-faire et mon style. Une grande diversité de marques en exclusivité sont disponibles, sans snobisme d’étiquette, mais avec une vraie valeur ajoutée. Comment faites-vous pour vous y retrouver et faire votre choix dans l’opulence des marques et des créateurs ? LUNet : Notre feeling est le moteur. La provenance des produits, le soin apporté aux finitions est primordial. Mais avant tout, avoir un coup de cœur. On expertise la technicité, la durabilité, la pertinence du produit. Il faut


qu’il apporte quelque chose de différent, sinon il n’a aucun intérêt. TeO : L’essence de mon travail, c’est l’anticipation. Mes achats sont réalisés huit mois avant leur arrivée en boutique. Mon ressenti est immédiat. Pour cette sélection, je dois être aux aguets. Humer l’air du temps. Ressentir les tendances. Je suis profondément passionné par le beau et la juste proportion. Stimulé par les salons, les expos, les voyages, et puis l’image que je me fais, moi, du corps de la femme. Au bout de quinze ans, je sais avant elle ce qu’elle attend de moi. Et justement, qu’attendent vos clientes ? TeO : Une prise en charge. Que je renouvelle leur style, le fasse évoluer en fonction de leur mode de vie. Et ça, avant que notre mode soit diffusée dans les grandes enseignes. Ce qu’elles veulent - et ce qui me plaît - c’est ce sentiment d’exclusivité individuelle. LUNet : Nos clients recherchent la distinction discrète de nos produits qualitatifs et, bien sûr, le conseil. Nous sommes tous, ici, artisans lunetiers. Nous faisons nos montages, nous maîtrisons notre technologie. Tout est validé par nos soins. Ce sont vos lunettes que nous réalisons pour vous. Le conseil, c’est fondamental ? TeO : Chez moi, on ne vient pas chercher uniquement un vêtement, une paire de chaussures ou un parfum. On vient chercher une ambiance, un échange constructif, une confiance, un état d’esprit. Je suis un œil extérieur - parfois critique - mais objectif. Cela permet aussi aux femmes de reprendre confiance en elles. LUNet : C’est indissociable de notre métier. Les montures, c’est d’abord le reflet d’une personnalité, d’un caractère, d’une envie. Pour chaque personne, nous proposons un choix très vaste en rapport avec sa morphologie. C’est le client qui fixe ses limites. Nous l’accompagnons objectivement dans ses transgressions. Diriez-vous que c’est précisément ce que l’on vient chercher chez vous, en tant qu’indépendants : une personnalité ? LUNet : Nous sommes une équipe de cinq artisans et nous avons chacun nos individualités, nos sensibilités. C’est notre force

commune. Chacun choisit ses collections et les défend, c’est stimulant. TeO : Forcément ! La personne en face de vous, c’est le créateur de cet univers, celui qui achète, qui a cette vision. On ne peut pas demander à la conseillère d’une grande chaîne d’avoir cet investissement-là. Vos boutiques, c’est le véhicule de votre image ? TeO : Nous véhiculons une certaine image, un goût du beau qui peut refléter l’idée d’une boutique de luxe. Et nous en avons les codes. Le cadre, notre disponibilité et nos services sont notre luxe. Les retouches, le conseil à distance, l’expédition de look complet à nos fidèles clientes, dont nous connaissons tout. Et, surtout, un carnet d’adresses incontournable pour les demandes de dernière minute. Alors oui. LUNet : Nous l’avons souhaité dès l’entrée du magasin, au look affirmé et contemporain, jusqu’à la livraison de vos lunettes et leur suivi. Quand on pousse la porte de notre boutique, c’est un tout et les notions de beau comme de service sont fondamentales. Un dernier mot... de passionnés ? En chœur : Nous aimons profondément ce que nous faisons ! Nos prises de risque, notre enthousiasme et notre quête perpétuelle de renouveau nous poussent naturellement à mettre le meilleur de nous-même au service de notre clientèle. Nous cultivons et assumons notre différence…

LUNet 9 rue Scribe, Nantes - 02 40 69 32 57 14 rue Boileau, Nantes - 02 40 48 64 01 TeO 14 rue Scribe, Nantes - 02 51 89 43 65 urbanne


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Fin de précarité

Le département de Loire-Atlantique s’engage dans la lutte contre la précarité menstruelle. Il a notamment décidé d’installer des distributeurs de serviettes hygiéniques en libre-service dans tous les collèges. Six collèges seront concernés dès la rentrée 2020 et un « kit premières règles » sera également remis aux élèves de 6e. Des actions de sensibilisation seront également menées en direction des élèves des deux sexes.

AC

Complètement fou

Que d’eau ! Le périphérique nantais s’est retrouvé coupé à de nombreuses reprises cet hiver. Il faut dire qu’il a plu un jour sur deux depuis le mois d’octobre, un record. Il faut dire aussi que faire passer une route au-dessus d’une rivière, la Gesvre, ce n’est pas forcément l’idée du siècle. Elle était là avant et nous le fait savoir.

L’immobilier s’envole. Avec un prix médian de plus de 3100 euros/m², la métropole nantaise se classe 5e ville la plus chère de France. Les prix ont augmenté de 9% sur un an et de... 36% en 10 ans.

15 000

personnes ont participé à la course Odysséa cette année contre le cancer du sein. Une marée rose - la couleur du t-shirt, qui s’amplifie d’année en année. Bravo.

Cagnotte

Janvier à sec

Gueule de Joie, la start-up nantaise spécialisée dans les boissons sans alcool, a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 750% au mois de janvier. Quand la France est au régime sec, l’entreprise trinque.

8,9 et 27 juin

Le concert d’adieu des Tri Yann a été reporté à ces dates. Ils n’allaient pas laisser un virus gâcher un adieu après 50 ans de carrière !

Elle a été lancée en mémoire d’Emiliano Sala, le joueur du FC Nantes tragiquement disparu dans un accident d’avion. Une fresque doit être financée avec cet argent. Son coût est estimé à 27 000 euros.

Vae Victis

Les trois plus grosses villes de Loire-Atlantique, Nantes, Saint-Nazaire et SaintHerblain, sont en tête du palmarès de l’association des villes et villages où il fait bon vivre. Quelle surprise. 182 critères ont été pris en compte. Pensée émue pour Lusanger, Grand-Auverné et Petit-Auverné qui se classent, selon ce palmarès, entre la 205e et la 207e place. Il semblerait que ces cités du nord du département n’ont rien demandé. Un panneau « ville où il fait le moins bon vivre » est-il prévu ? 32


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ANTES

se réinvente Il y avait « 15 lieux à réinventer ». Des espaces en friche dont la ville de Nantes a demandé à ses habitants de se saisir. Près de six cents contributions ont été déposées par les citoyens, et quatorze projets ont été retenus, dont La Cocotte Solidaire. Ce restaurant solidaire a été l’un des premiers lieux à rouvrir. Découverte.

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Il est un peu moins de midi. Exceptionnellement en ce début mars, le soleil fait une percée. Immédiatement, l’atmosphère de La Cocotte Solidaire se réchauffe. Il faut dire que le lieu, qui s’appelait auparavant La Cocotte en verre et qui abritait un restaurant étoilé, est couvert de baies vitrées. De cette pointe de l’île de Versailles, la vue sur l’Erdre est imprenable. La sérénité palpable. Une immense table de bois traverse la pièce. Quelques personnes s’agitent pour mettre paisiblement le couvert. Une odeur de chou farci s’échappe des cuisines. Ici, aucun professionnel ou presque. Tous ceux qui poussent la porte sont bénévoles. C’est un restaurant solidaire. « Nous avons en moyenne trente couverts et nous ne dépassons pas quarante personnes par jour pour conserver la convivialité. » Margaux Coradini est l’une des cofondatrices du lieu et l’une des deux « maîtresses de maison » employées à plein temps. « Notre association a pour objet de créer du lien de proximité, de lutter contre l’isolement. Nous faisons en sorte que les gens se rencontrent. » Ici, c’est participatif, comme à la maison. Pas de service à table, on se sert dans un grand plat et on peut faire la vaisselle à la fin.

« Ici, tout le monde se respecte » Ouvert depuis septembre, le lieu semble avoir trouvé sa vitesse de croisière. « Monter ce projet ici, c’est une magnifique opportunité, sourit la maîtresse de maison. Il y a très peu d’endroits d’accueil de public fragile qui peuvent bénéficier d’un beau lieu comme ça. » Ici, pas de tarif imposé, on peut donner ce qu’on veut, mais un « prix d’équilibre » a été fixé à 9 euros. Il représente 4 euros pour les matières premières, 3 euros de salaire et 2 euros de charges. « On joue la transparence. Certaines personnes sont prêtes à mettre plus d’argent pour soutenir ce projet, ce qui compense les personnes qui n’ont pas les moyens de payer le prix d’équilibre. » La nourriture est locale, bio et de saison. C’est ce qui plaît à Mickey, un habitué. « C’est de la nourriture saine », explique-t-il avec son bel accent du sud en mettant le couvert. « Ici, tout le monde se respecte, met la main à la pâte, tout le monde est au même niveau. Il y a des échanges, des liens qui se créent. En plus, le cadre est très agréable. J’ai l’habitude de manger dans certaines structures de la ville de Nantes qui le sont un peu moins. On se croirait dans un paquebot ». www.lacocottesolidaire.fr

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Une caméra pour analyser vos cheveux

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Le Patio des Capucines introduit l’ayurvéda dans ses soins avec la marque vertavienne Létika. L’ayurvéda, c’est l’art de conserver sa beauté et sa santé tout en étant en harmonie avec notre environnement. Chaque saison, chaque moment de la vie perturbent l’équilibre de notre peau. Pour la rééquilibrer en profondeur, Létika élabore des cosmétiques ayurvédiques dont les principes actifs sont issus de plantes indiennes cultivées en bio. Et en plus, la marque s’inscrit dans une démarche de commerce équitable. On aime !

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Un savon Délhicieux C’est décidé, on limite le plastique dans notre salle de bains. Mais pas toujours facile de remplacer son traditionnel gel douche par un savon. On a trouvé pour vous des savons subtilement parfumés de la marque Taaj. Il en existe trois dans la gamme Abhyanga, mais notre chouchou est, sans hésitation, le savon Délhicieux. Ça donne envie, n’est-ce pas ? www.taaj.fr


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ETIT-DÉJEUNER

l’allié de notre santé On dit souvent que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Pourtant, une étude de 2013 menée par le Crédoc* a montré qu’environ 20 % des adultes sautent au moins un petit déjeuner par semaine. Et vous, où en êtes-vous avec le petit-déjeuner ? Petit déj’ ou pas ?

Mélissa est catégorique : impossible de manger au réveil. « Je pourrais prendre mon petit-déjeuner une ou deux heures plus tard, mais je ne vais pas me lever plus tôt pour ça ! ». Même habitude chez Karine. Cette quadra n’a jamais trop aimé ce repas, même enfant. « Ma mère redoublait d’énergie pour me faire avaler quelque chose. Au final, je mangeais une soupe ou un jambon-beurre. Aujourd’hui, j’avale un thé et grignote des biscuits. » « Ne pas être affamé le matin est compréhensible puisque toute la nuit le foie a fabriqué du sucre à partir de ses réserves pour maintenir une glycémie normale », explique Magali Paré, formatrice à la MiamNutrition Académie. Mais pour d’autres, comme Géraldine, le petit-déjeuner, c’est sacré ! « C’est un moment essentiel pour lequel je me lève une demiheure plus tôt histoire d’être en forme et de bonne humeur ! ».

Sucré ou salé ?

Audrey est catégorique : si elle veut tenir de 7 heures à 13 heures, il lui faut un petit-déjeuner salé. « Je mange des protéines, du fromage et des fruits secs. » Pour Géraldine, c’est plutôt sucré : yaourt et céréales. Elle profite du week-end pour se faire un « mega brunch, un vrai plaisir depuis des années ! ». Pour Magali Paré, un petit-déjeuner nourrissant est plutôt salé. « Après une nuit de jeûne, le corps a besoin de nutriments dits de construction : des glucides à indice glycémique bas (pain complet ou de seigle, galette de sarrasin, flocon d’avoine), de protéines (jambon, fromage, œuf…) et du gras (beurre, charcuterie…). Au réveil, l’organisme n’a pas besoin de sucres rapides, mais rien n’empêche de se faire plaisir de temps en temps avec de la brioche et de la confiture ! ».

Quels effets sur le corps ?

Des chercheurs ont montré que sauter son petit-déjeuner enclenche des effets néfastes qui se prolongent toute la journée : si on n’a pas mangé avant 9h30 du matin, la régulation du taux de sucre, la glycémie, est perturbée toute la journée. Nos horloges biologiques se retrouvent également déréglées. « Mais tout ne dépend pas du petit-déjeuner. Pour manger convenablement le matin, il convient de limiter les apports du soir. Un goûter évitera de dévorer le soir et redonnera un coup de boost pour le reste de la journée. » Bref, il s’agit avant tout d’écouter son corps… * Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie

Recette pour un petit-déjeuner nourrissant « Même si cela peut être compliqué, il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus, à casser sa routine alimentaire pour s’ouvrir à autre chose », souffle Magali Paré. Sans que cela prenne une heure tous les matins ! La veille au soir, on peut facilement mélanger trois cuillères à soupe de flocons d’avoine, un œuf et deux cuillères à soupe d’eau. « Le matin, on fait chauffer un peu d’huile dans une poêle et on verse la préparation. On ajoute du fromage et on a ainsi une galette nourrissante ! ». Facile, non ? MiamNutrition Académie 8 rue Charles Brunellière, Nantes www.miamnutritionacademie.com

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ESPIREZ-VOUS

bien avec vous-mêmes ?

Quelle action permet de diminuer son niveau de stress, d’augmenter sa capacité de concentration ou encore de ralentir son rythme cardiaque ? La respiration ! On vous explique pourquoi. « On devrait tous réapprendre à respirer », insiste Vonick Descourtieux, sophrologue nantaise. Parce que respirer est inné et universel, bon nombre d’entre nous n’y prêtent pas attention. Qu’elle soit abdominale ou thoracique, comme au pilates, prendre conscience de sa respiration a de nombreux bénéfices : diminuer notre rythme cardiaque et respiratoire, favoriser le sommeil, réduire le stress, améliorer le transit intestinal, soulager les douleurs lombaires, prendre du recul par rapport à certaines situations ou encore développer la concentration. Bref, la respiration est bien plus qu’apporter de l’oxygène à son corps !

« En grandissant, on oublie de respirer avec le ventre » Avec ses clients, Vonick Descourtieux utilise beaucoup la respiration abdominale. « En grandissant, on oublie de respirer avec le ventre. Les injonctions à avoir un ventre plat nous forcent à le rentrer et à ne respirer qu’avec le haut du corps. » Selon les besoins, il existe plusieurs techniques. « Au quotidien, on peut utiliser le 3-6-5. Trois fois par jour, prenez le temps de respirer profondément six fois par minute. Le tout pendant cinq minutes », conseille Vonick Descourtieux. Avant une réunion ou un entretien, la respiration en rectangle peut être privilégiée : on inspire sur deux temps et on expire sur 4. Pour soulager certains

maux, trois respirations profondes en posant ses mains sur la zone douloureuse peuvent aider. « Cela permet aussi de libérer des émotions fortes. » La respiration a aussi une place prépondérante dans le yoga, la méditation ou encore le pilates. Françoise Barbier est professeur de pilates au Studio Pilates Akoram et voit tous les jours les bienfaits de sa discipline chez ses élèves. « On pratique une respiration costale car notre but est le renforcement des muscles profonds. Mais le mouvement de diaphragme va avoir les mêmes bénéfices qu’une respiration abdominale. Avant de commencer à mobiliser son corps, il est important d’apprendre à bien respirer car le rythme de la respiration est lié au rythme des mouvements et vice-versa. » La respiration est d’ailleurs le premier des six principes du pilates. « Comme on accompagne tous les mouvements par la respiration, on fait travailler notre corps ET on se détend », précise Françoise. « Que ce soit la sophrologie, le yoga ou la méditation, l’important est que chacun puisse s’approprier la discipline qui lui convient », conclut Vonick Descouriteux. Et vous, quand est-ce que vous respirez mieux ? Vonick Descourtieux 06 63 06 65 09 vonick.descourtieux@free.fr Studio Pilates Akoram 06 08 86 97 64 akoram-pilates.fr

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Avant de commencer la séance, Sarah enfile une tenue adaptée, fournie par le centre, sur laquelle sont fixées les ceintures d’électrostimulation. Une fois reliée à la machine, la séance peut débuter. Sarah va effectuer des séries de mouvements dont l’efficacité sera amplifiée grâce à l’électrostimulation. Les réglages sont adaptés à la personne. « Il n’y a que toi qui puisses me dire si c’est suffisamment intense ou pas », indique Céline, la coach. Sarah est guidée tout au long de la séance. « C’est intéressant de ressentir différentes sensations selon les modes utilisés. J’ai l’impression d’avoir vraiment bien travaillé, et plus profondément notamment au niveau des abdominaux », raconte notre testeuse.

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Une start-up pour la santé des enfants Pour un enfant, gérer au quotidien le traitement d’une maladie est rarement simple, et la prise de médicaments peut vite tourner à la prise de tête avec les parents. Voilà comment Meyko est né et pourquoi il remporte de nombreux prix ! Dans le bureau de Meyko, Sandrine Bender et son associée Alizée Gottardo ont affiché des dessins d’enfants représentant leur nouvel allié dans la prise de leurs médicaments : un petit bonhomme bleu entre Barbapapa et un personnage Pokémon. « Notre plus belle récompense », sourit Sandrine Bender, cofondatrice de l’entreprise nantaise. Pourtant, elle et son associée ont déjà reçu de nombreux prix : une vingtaine en quatre ans d’existence ! Le dernier date de janvier au Consumer electronic show (CES) de Las Vegas, la grand-messe mondiale dédiée à l’innovation électronique, où elles ont obtenu le Grand Prix de l’Innovation Bercy-IMT (ministère de l’Économie - Institut Mines Telecom). « Ce prix est accompagné d’une dotation financière qui nous permet d’accélérer le développement de notre produit. » Les deux jeunes femmes ont une volonté affichée : « Couvrir de manière pertinente toutes les pathologies pédiatriques, de l’asthme aux maladies orphelines. On est aux trois-quarts de notre ambition ! ».

un outil pour aider à la prise de traitement. « Étonnamment, l’innovation en santé concerne peu les enfants, pourtant très habitués aux nouvelles technologies. » Meyko leur rappelle de prendre leur traitement, mais permet aussi aux parents d’enregistrer les différents symptômes, complications ou crises pour que le professionnel de santé évalue au mieux l’évolution de la maladie, qu’il s’agisse d’asthme, de diabète, de leucémie ou d’une maladie orpheline. « Meyko est beaucoup utilisé pour les maladies respiratoires (asthme, mucoviscidose) ou encore le diabète, l’épilepsie ou les cardiopathies. » Et si les enfants ont plébiscité Meyko, les professionnels de santé aussi ! « On a eu l’impression d’exaucer des fantasmes ! En reprenant les données de l’appli, ils peuvent poser un diagnostic plus précis, affiner leur traitement, etc.» Tout cela permet aussi « de démédicaliser le côté médical ». Et ce n’est pas un luxe pour certains enfants trop habitués aux couloirs des hôpitaux. 

« Démédicaliser le côté médical » Meyko est né dans les têtes d’Alizée et Sandrine dans le cadre de leur formation. Mais elles ne pouvaient pas en rester là. Sandrine, elle-même asthmatique, a souvent pensé à créer 48

www.meyko.fr



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ELLES ADRESSES

d’Isabelle

Fan de déco, de mode, du centre-ville et évidemment de coiffure, nous avons demandé à Isabelle, la créatrice des Beaux Baumes, la maison dédiée à la beauté à Nantes, de nous ouvrir son carnet d’adresses et de bons plans. Elle l’a fait avec son grand sourire habituel. Suivez la guide. Moi, j’adore mon quartier, entre Graslin et Copernic. J’ai l’impression que tout est à portée de main. Pour le déjeuner, il y a cette petite adresse qui vient d’ouvrir et qui s’appelle Les

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Cousins. Pour moi qui mange sur le pouce, réserver d’un coup de téléphone leur box plat du jour ou leur formule sandwich club est idéal. Sinon, si je veux faire plaisir à mes filles, je les emmène manger un croque-monsieur frites au Molière. Pour dîner, j’aime bien Roza : un petit dîner en amoureux, c’est parfait dans ce cadre très joli et la carte est hyper chouette. Canopée est également un endroit magnifique, original. À Nantes, on n’a pas beaucoup de lieux comme ça. Moi qui suis fan de déco, je trouve que c’est très réussi, comme au Maria, place Graslin.


Isabelle porte une combinaison Bensimon, des chaussures Freelance et des bracelets tibétains dénichés Passage 31 (passage Pommeraye).

Pour boire un verre entre copains, c’est toujours dans le même triangle dont je ne me lasse pas : Molière, Maria et Le Graslin de Folie. Pour m’accorder un peu de temps rien qu’à moi, je suis fan - et abonnée - de l’Aquatonic. C’est un très beau lieu, pas loin de mon salon, et surtout il y a un planning de cours dans la journée. C’est parfait pour s’échapper juste le temps d’une pause. Pour me faire plaisir, je trouve absolument tout rue Copernic : le poissonnier, la boucherie, le primeur Ferré juste à côté, rue Racine. Il y a également tous les commerces de bouche spécialisés. C’est génial. Pour la déco, qui est un peu mon péché mignon, je viens de découvrir que la boutique Bensimon propose aussi de la déco à l’étage, rue Santeuil. Il y a même une décoratrice qui aide à finaliser le projet. Sinon, je vais toujours avec plaisir chez Les Petits Princes, rue Mercœur. Il y a vraiment de très belles

Bensimon

Ferré

choses et un vrai bon goût. J’aime aussi pousser la porte du Grand Bois des Loups et je suis très fan de la boutique Barak, un antiquaire des années 50 à 70. Ma tendance déco actuelle, c’est plutôt le naturel, au niveau des couleurs comme des matières, les fleurs séchées... En ce moment, c’est le kaki, le vert bronze. Ce sont souvent les couleurs dans lesquelles je m’habille. Je trouve qu’il y a un lien entre mode et tendance déco. Ou l’inverse. Au niveau du shopping mode, je vais partout ! J’adore. Je vais là où m’emmènent mes coups de cœur, les vitrines... Autant dire qu’à Nantes, on peut y passer du temps. Je citerais pêle-mêle Ba&sh, Zara, Rue de la Paix, H&M, Maje au niveau des vêtements, Outremesure et à nouveau Rue de la Paix pour les chaussures. Pour faire plaisir à mon chéri, je vais souvent chez Eden Park, ou lui trouver une paire de baskets au Shoes Bar.

Maria

Bars/Restaurants

Bien-être

Vêtements/Chaussures

Les Cousins - 1 place du Commandant Cousteau Le Molière - 2 rue Racine Roza - 3 place de la Monnaie Canopée - 16 rue Marceau Maria - Place Graslin Le Graslin de Folie - 1 rue Racine

Aquatonic - 5 place Aristide Briand

Ba&sh - 15 rue Crébillon Zara - 8 rue du Calvaire Rue de la Paix - 23 rue de la Paix H&M - 1 rue de Budapest Maje - 16 rue Crébillon Outremesure - 13 rue Contrescarpe Eden Park - 15 rue Rubens Shoes Bar - 3 rue de la Marne

Food

Déco Bensimon - 14 rue Santeuil Les Petits Princes - 12 rue Mercœur Le Grand Bois des Loups - 4 place PaulÉmile Ladmirault Barak - 10 rue des Carmélites

Ferré - 22 rue Racine

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A PARABOLE

du verre de bière

Égalité salariale L’affiche est alléchante. Elle montre un verre de bière et un slogan qui annonce « moins 25% pour les hommes ». Pourtant, dans la trentaine d’établissements qui participent à l’opération dans le département de Loire-Atlantique, les hommes déchantent vite. Leur verre arrive rempli tout juste aux trois quarts. Les 25 % qui se sont évaporés symbolisent l’écart de salaire entre les hommes et les femmes. Cette opération a lieu dans le cadre du « off » du Printemps des Fameuses, qui, à l’occasion de sa septième édition, continue à promouvoir l’égalité homme-femme. « Cette opération, c’est de la pédagogie, s’amuse Éric Warin, directeur du CCO et cofondateur du Printemps des Fameuses. L’idée est de faire un peu sourire. On veut ainsi souligner quelque chose d’inacceptable, d’incompréhensible, mais avec de l’humour. » Éric Warin, en convient, « ce n’est pas dans les bistros qu’on a vocation à faire changer la situation. » Mais il n’y a pas de lieu - ni d’heure - pour travailler les mentalités. L’Umih, le syndicat des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, ne s’y est pas trompé. Il a invité ses adhérents à participer à l’opération. « Pour moi, c’est naturel de participer et de promouvoir cette initiative à la brasserie de Stéréolux, souligne son patron, Frédéric de Boulois. L’idée, c’est de faire de la communication décalée plutôt que de dire et de rabâcher ce qui ne rentre pas chez beaucoup d’hommes. Les gens ont une bien meilleure mémorisation quand on passe les messages sous la forme de l’humour. » Mais, contrairement à ce qui se passe sur le bulletin de salaire des femmes, dès que le petit moment de com’ est passé, le barman complète le verre.

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LONGÉE AU CŒUR

du fait divers

Anaïs Denet a couvert l’« affaire Troadec » pour RMC et BFM. C’était le premier fait divers de la jeune journaliste tout juste arrivée dans l’Ouest. De cette expérience éreintante et hors du commun, elle a tiré un livre. Rencontre. C’était sa première affaire. Son premier « fait div’ ». La famille Troadec a disparu. Police et journalistes cherchent pendant des jours avant que la vérité n’éclate : ils ont tous été tués la même nuit dans leur pavillon d’Orvault. L’auteur présumé, Hubert Caouissin, un membre de la famille, a ensuite ramené les corps dans sa ferme du bout du Finistère pour les faire disparaître. Pendant chaque minute de cette enquête, Anaïs Denet a arpenté le terrain. « Je me suis mise à fond dans l’affaire sans protéger ma vie privée. Je me levais la nuit parce que j’étais persuadée d’avoir trouvé une piste. J’ai été happée. » Happée, au point de ne plus donner de nouvelles à son compagnon, de passer quinze jours de suite à Brest. Happée et sous pression. L’affaire est énorme, avec un retentissement national. Il faut être dans le tempo, nourrir ses deux rédactions. « Dans cette affaire, il y a un élément nouveau chaque jour : la voiture retrouvée, les affaires disséminées... J’étais sur le terrain, je suivais le rythme. » Mais le fait divers, c’est une spécialité du journalisme. Ça ne s’improvise pas. On fait appel, quand éclate une affaire de ce type, aux connaissances, au réseau, aux relations qu’on a tissées dans le temps, au fil des années.

« C’est tellement difficile d’aller frapper à la porte des gens qui souffrent » « Je n’avais pas de contact avec les flics ou les avocats. La seule chose que je pouvais faire, c’était d’aller frapper aux portes des témoins, de la famille. » Elle arrive à entrer en contact avec la famille du tueur présumé, Hubert Caouissin. « Je vais voir sa mère en mode ambitieuse, comme si j’étais détachée de l’humaine. Mais c’est tellement difficile d’aller frapper à la porte des gens qui souffrent. Il y a ce quart d’heure dans la voiture où tu mobilises ta volonté pour avoir la force d’y aller. Ça fait réfléchir. » Elle se frotte au monde assez masculin des correspondants des grands médias qui suivent eux aussi l’affaire. Elle fait sa place en étant là, à chaque tournant. C’est là que se dispensent 54

des cours qu’on ne donne pas à l’école. « Une journaliste du JDD m’a un jour sorti une phrase qui est restée gravée : « Un bon « fait diversier », c’est celui qui accepte de regarder le monstre qui est en lui. » Je me suis dit que cette affaire ne me laisserait pas indemne, quoi qu’il arrive. »

«Tu es humaine, en fait» Dans son livre, Anaïs Denet ne cache rien, même pas ce qu’elle appelle ses « dépassements de ligne ». Ces deux fois où elle transgresse la déontologie pour essayer d’avoir des infos. Elle se fait par exemple passer pour une cousine pour rencontrer une copine de Charlotte, la fille de la famille Troadec. « C’est comme ça que je me suis présentée dans son lycée. Je me suis fait griller tout de suite : elle n’a pas de cousine. Je me sens dégueulasse de ce que j’ai fait. » C’est toute cette histoire qu’elle raconte, toute cette enquête où elle montre, comme elle le dit, son « imperfection » et son « amateurisme ». « J’ai appris plein de choses. C’est pour ça que cette histoire, je ne pouvais la raconter que comme ça. » Depuis que le livre est sorti, elle rencontre des lecteurs, des gens qui savent maintenant ce qui se passe dans la tête d’un être humain qui doit raconter un drame horrible. « Je suis journaliste pour BFM, ça peut faire peur ou fantasmer. Certaines personnes m’ont même dit : « On te comprend, tu es humaine, en fait » ». 

« Troadec et moi » Anaïs Denet Éditions Denoël


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UEL AVENIR

pour le centre-ville ? Cela fait des années que le centre-ville de Nantes connaît une situation difficile. Les mouvements sociaux à répétition, l’augmentation de l’insécurité le soir et, depuis début mars, l’épidémie de Covid-19 plongent les professionnels dans le doute.

Manifestations anti-aéroport, mouvement des Gilets Jaunes, mobilisation pour la défense des retraites... Sans porter aucun jugement sur la légitimité de ces protestations dans l’espace public, il est évident, pour l’ensemble des professionnels, qu’elles ont un impact sur l’image et la fréquentation du centre-ville. Tramways coupés, nuages de lacrymo, les samedis noirs se sont enchaînés. Pourtant, si l’on se réfère aux chiffres publiés par la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes-Saint-Nazaire, les chiffres d’affaires ont augmenté à Nantes en 2019 : plus 1,8%. « Je ne me sens pas en phase avec ce chiffre-là », commente pudiquement Olivier Dardé, le président de l’association Plein Centre. Il faut dire que le chiffre prend en compte l’ensemble de la ville, pas uniquement le centre-ville. « Vous le voyez bien dans l’actualité, quand une manifestation se passe à Nantes, c’est dans l’hypercentre. Ce n’est pas Nantes, ce n’est même pas Beaulieu », souffle le président de l’association de commerçants. Certains ont changé leurs habitudes de consommation, viennent le matin ou le lundi. D’autres renoncent. « Les flux ne viennent plus et se reportent sur la périphérie ou le digital. Il y a des changements de comportement des consommateurs. »

« C’est notre bien commun » Face à ce constat, les acteurs privés du centre-ville de Nantes ne veulent pas baisser les bras. « Le centre-ville, c’est notre bien commun. Dans le centre-ville, il y a les habitants, ceux qui

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y travaillent, les commerces, un ensemble économique, mais aussi des associations, de la culture. Il y a des échanges, ça bouge. Il est fondamental de sauver ce bien commun », assure Olivier Dardé. Il faudrait donc redonner une image positive du centre, développer des services comme une « market place » ou un service de livraison des achats. Sans oublier l’accessibilité d’un centre-ville qui ne peut se contenter de ne parler qu’à luimême. « Cela passe par des animations, des événements... Il faut parler au consommateur qui est à une heure de voiture, et qui ne vient plus, pointe Olivier Dardé. Il faut que chaque commerçant, artisan, pépite, fasse son métier mais joue aussi collectif. Nous devons être soudés pour lancer des opérations de communication fortes, pour avoir un impact. » Mais pour amplifier la dynamique du centre-ville, il faut aussi que les fondamentaux soient réunis : la propreté et la sécurité. De nombreux professionnels de la nuit se sont réunis en février pour dénoncer une hausse de l’insécurité le soir. « Il y a aujourd’hui une vraie prise de conscience que « ça suffit », pointe Frédéric de Boulois, le président de l’Umih 44, le syndicat des restaurateurs et hôteliers. L’insécurité est un problème réel et les moyens mis en œuvre pour lutter contre ce phénomène vont s’accentuer dans les mois à venir. Un vrai dialogue a été institué avec la municipalité et la préfecture, mais on ne change pas les choses d’un coup de baguette magique », soupire-t-il. 



«LES

d

IFFÉRENCES

sont des forces »

Aurélie Chambon s’est lancée dans le combat du «body positive». Bien dans son corps, elle revendique une prise en compte de la différence, quelle qu’elle soit. Rencontre.

« On est quand même une majorité à être différentes des critères véhiculés par la société de l’image. On est même un certain nombre à ne pas se reconnaître dans les catalogues. » La jeune femme de quarante-et-un ans se bat aujourd’hui pour que tous les corps trouvent leur place dans la société. « Les vêtements que l’on propose aux femmes rondes, fortes et plus, au niveau fashion, on peut faire mieux. On peut avoir autre chose qu’un bout de tissu avec des gros motifs. J’ai envie de la même robe qu’en taille 36, j’ai envie d’avoir des décolletés. On en a marre de se cacher derrière des tuniques qui nous grossissent encore plus et qui n’ont pas de forme. » Pour elle, ce n’est pas juste de la coquetterie. Elle demande des modèles grande taille dans les catalogues. « Le fait que rien n’existe pour nous contribue à nous renfermer, à nous mettre à l’écart des magasins, souligne-t-elle. J’ai eu ce corps suite à un problème de santé. Il a fallu se reconnaître dans un miroir, s’accepter. On est obligé de passer par le regard de l’autre pour s’accepter. Quand on voit que les autres ne nous regardent plus de la même manière, c’est compliqué de s’aimer, d’être aimée. On a le droit d’être aimée. »

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Pour elle, le travail sur son image est passé par la photo. « J’ai créé une page Facebook qui s’appelle « Demi-Mondaine ». Un photographe m’a contactée et est venu faire des photos de moi à Carnac. C’est lui qui m’a parlé d’un défilé qui s’organisait à Paris. » Le défilé, baptisé « The All Sizes Catwalk », a rassemblé cent femmes de toutes tailles, morphologies et origines. Elles doivent défiler en sous-vêtements place Stravinsky. « Je me suis inscrite à cinq minutes de la clôture du casting et sans ça, je ne serais pas là aujourd’hui, assure Aurélie Chambon. Ce défilé, ça a été un grand moment d’émotion. Quand tous les modèles sont arrivés sur la place, on est plusieurs à avoir eu les larmes. Au moment où nous nous sommes dévoilées, la force qui s’est dégagée de nous, c’était incroyable. » Elle porte un body de chez Diva Boudoir, une robe 46 et plus. « Je me suis sentie tellement sensuelle, glamour... Il suffit d’un joli tissu et d’un regard bienveillant en face pour se sentir belle. » Un prochain défilé doit avoir lieu courant mai. « On sort, on s’expose et on fait avancer les choses », sourit-elle. Elle rêve de créer également un happening sur le même modèle en Bretagne. « Il faut aller chercher ceux qui ne s’aiment pas et leur dire : « Si on l’a fait, vous pouvez le faire » ».


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ANS LES COULISSES

du Puy du Fou

À quelques jours de l’ouverture de la saison du Puy du Fou, nous avons eu la chance de nous glisser en exclusivité dans les coulisses du parc. L’heure est à la concentration extrême. « On part en roulade sur une épaule et ensuite on enchaîne sur l’autre. » Les consignes pour l’échauffement claquent. Ce matin-là n’est pas un matin comme les autres. D’abord, il pleut. Les Vikings ont trouvé refuge dans le décor des « Mousquetaires de Richelieu ». Et puis, c’est surtout le premier matin pour bon nombre d’artistes cascadeurs. Julien, 21 ans, enchaîne tous les mouvements avec un soin extrême. À la différence de beaucoup d’autres, il n’ose pas encore rentrer dans le jeu des petites vannes souriantes. « C’est mon premier rôle de cascadeur, explique le jeune homme très concentré. C’est quelque chose que je voulais vraiment faire. » Il a fait toute la route depuis Grenoble pour débuter une saison qui va l’emmener jusqu’au mois de novembre. « C’est le plus grand parc d’Europe, le seul à proposer une variété de spectacles aussi grande. Il y a ici un savoir-faire unique que j’ai envie d’apprendre. C’est 62

un spectacle vivant, l’une des meilleures opportunités pour laisser s’exprimer ma discipline et aussi m’amuser sur mon lieu de travail », sourit-il. Au programme, pour lui, plusieurs rôles de Viking au cours du même spectacle, beaucoup de cascades, peut-être de la torche humaine, des chutes en hauteur et aussi - et surtout - de l’épée médiévale. « Les combats à l’épée, ça m’intéresse beaucoup, c’est très atypique et c’est un peu un rêve d’enfant. »

« Quand on est enfant, on rêve d’être chevalier » Personne ne triche pendant l’entraînement. Il faut être en forme pour enchaîner ensuite cinq à sept représentations de vingt-six minutes par jour. « L’idée, c’est que tout le monde parte sur une même base de travail, souligne Vincent Marot, 23 ans, qui assure les formations au combat et à la chorégraphie du spectacle. On inculque les bases de


combat pour les nouveaux et on fait une piqûre de rappel aux anciens. L’important, c’est que tout le monde parle le même langage et soit sur la même longueur d’onde. C’est nécessaire pour la qualité du spectacle et aussi pour la sécurité de tous. » Le maître-mot, c’est l’adaptation. « Il faut pouvoir «switcher». On peut faire jusqu’à trois rôles différents dans la journée sur cinq spectacles. Il faut repasser à zéro dans sa tête à chaque fois et passer à autre chose », explique-t-il. « Le mental est hyper important, complète Ghislain Poiron, l’autre formateur. La saison dure huit mois. Mais il ne faut pas oublier qu’on a le droit de prendre du plaisir, souligne-t-il. Quand on est enfant, on rêve d’être chevalier, on s’affronte avec les copains armés d’un bâton. Là, on est payé pour ça. On prend plaisir tout en en donnant aux autres. » À quelques centaines de mètres de là, un tourbillon d’énergie arpente la coque d’un navire d’expédition. C’est La Boussole de La Pérouse. Vanessa Maudet, responsable de spectacles, a l’œil sur tout. « Je veux m’assurer qu’il ne manque rien. C’est un spectacle immersif, les gens s’attachent à chaque détail. » Dans la pénombre du décor, elle note scrupuleusement tout ce qui reste à faire avant l’ouverture. « Il faut rhabiller les mannequins. Mais on ne peut pas pour l’instant, les habits sont partis au nettoyage », lance-t-elle à la costumière qui l’assiste. Un peu plus loin, au travers d’une fenêtre, on distingue un iceberg et une chaloupe échouée. « Il manque le chapeau. Il a dû glisser dans l’eau pendant la fermeture. Il va falloir plonger pour aller le chercher », s’amuse-t-elle.

«La course contre la montre se termine maintenant» Elle est responsable des six spectacles « immersifs » qui plongent les visiteurs au cœur de l’histoire. Elle n’en est pas à son premier lancement de saison. Pas une once de panique. « Tout ce qui est nouveau sera terminé au dernier moment, c’est comme ça, sourit-elle en quittant le navire pour se diriger de l’autre côté de la route, dans l’univers des Francs du « Premier Royaume ». Les sons, les lumières du spectacle fonctionnent. Un écriteau tout ce qu’il y a de plus moderne portant la mention « peinture fraîche » détonne. « Je vérifie que la climatisation a bien été installée. Je suis un peu la directrice des travaux finis mais je sais aussi que si un détail manque maintenant, on n’a plus le temps. La course contre la montre se termine maintenant. » Les quatre-vingt-douze comédiens, soixante-six garçons et vingt-six filles, vont arriver dans quelques jours, un professeur de chant va les faire travailler pendant une semaine. Puis ce sera le grand saut. « Tous les anciens reviennent, rassure-t-elle. Ils connaissent leurs textes. » Celle qui a commencé en tant que comédienne dans le stadium gallo-romain attend sereinement de voir défiler les millions de visiteurs. « C’est vrai qu’il y a un gros côté adrénaline, mais je participe à l’aventure du Puy du Fou depuis vingt-deux ans. J’en ai trente-deux. C’est le calme avant la tempête. Je sais que dans quelques jours, on va mettre de côté toute vie sociale. Mais ce que je fais ici, je ne pourrais le faire nulle part ailleurs. » urbanne


«LE PUY DU FOU RÉPOND À UNE ASPIRATION DE L’ÉPOQUE» Le Puy du Fou, qui puise son inspiration dans l’Histoire, est devenu un modèle artistique réputé dans le monde entier. C’est aussi une ruche bourdonnante qui ne cesse de travailler tout au long de l’année et qui continue de s’étendre. Rencontre avec son directeur, Nicolas de Villiers. Le parc est encore fermé au public, mais on voit du monde absolument partout ! Nous avons une activité visible pendant la saison d’ouverture et une part invisible pendant la saison de fermeture. C’est là que prennent forme tous nos projets de spectacles, d’hôtels, de restaurants. C’est une période d’accouchement très intense que la période de l’hiver. C’est une période décisive ? C’est comme un satellite. Une fois qu’on l’a lancé dans l’espace, on ne peut plus intervenir dessus. C’est une horlogerie extrêmement fine faite d’humain, de vivant et de technologie qui fonctionnent ensemble, en harmonie, et qui ne se modifie pas aussi simplement qu’on le voudrait. Il faut avoir conscience qu’on doit tout anticiper, toutes les problématiques de la vie du spectacle. Tous vos spectacles naissent ici... Nous concevons, nous produisons et nous présentons au public. Ce sont les trois métiers du spectacle. Nous sommes les seuls dans le monde à faire ça, à exercer simultanément ces trois métiers. Nous partons d’une feuille blanche. Nous inventons une histoire, un contenu. Nous réfléchissons au fond, à la forme. Ensuite, vient le moment de la production, le spectacle sort de terre, et enfin, dans le troisième temps, le spectacle prend vie. Et c’est quand on est en train de donner vie au spectacle qu’il faut faire attention au moindre détail ? Oui, pendant ce temps-là, c’est quatre, cinq, sept fois par jour que le spectacle va être joué. Cela peut être jusqu’à mille cinq cents fois par an. Vous imaginez comment l’horlogerie doit être huilée chaque jour, et les engrenages imbriqués au millimètre. Nous sommes les seuls dans le monde à présenter des spectacles d’envergure à ce rythme. C’est sept jours sur sept, parfois sept fois par jour avec cinquante personnes en scène par exemple pour «Le Dernier Panache». Le Puy du Fou séduit en France, mais également à l’étranger. Vous venez de créer un spectacle aux PaysBas. Pourquoi vient-on vous chercher ? Le Puy du Fou répond à une aspiration de l’époque qui est universelle. Lorsqu’ils appellent le Puy du Fou, ils ont tous en commun d’avoir un patrimoine et une histoire très 64

riche. Ils ont aussi l’envie de raconter cette histoire de manière adaptée à notre époque avec des moyens et des technologies très modernes. Votre matière, c’est l’histoire où qu’elle se situe ? Nous n’avons pas connaissance, dans le monde aujourd’hui, d’une autre maison capable de mettre en scène le légendaire d’un peuple. Nous créons ce légendaire, cette façon de tirer de l’histoire la meilleure part de l’Homme. On a inventé un concept qui consiste à puiser dans le légendaire d’un peuple et à le mettre en scène pour tous les âges et toutes les cultures. Au départ, nous ne l’avons pas fait exprès. L’histoire - ou le légendaire - fait toujours rêver ? L’aspiration à revivre son histoire de façon moderne est sans doute liée au fait que l’homme mondialisé a besoin de racines. C’est un débat de fond, un des grands débats du moment selon moi. Le Puy du Fou offre peut-être une forme de réponse à ce besoin-là. Où voyez-vous le Puy du Fou dans dix ans ? Dans dix ans, nous souhaiterions voir exister quatre Puy du Fou dans le monde. En France, en Espagne et dans deux autres pays. Je crois possible que la Chine en fasse partie. Raconter cinq mille ans d’histoire, ce serait fantastique.


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En 1978, du bocage vendéen.

62

avaient découvert ce coin

Ils étaient plus de

millions d’euros

sont investis cette année.

Le parc emploie

2,3 millions

250 personnes

2150

600

millions d’euros

ont été investis depuis la création du parc.

l’année dernière.

sont employées en permanence.

talents saisonniers et représente

4700

emplois indirects.

ON N’ARRÊTE PLUS LE PUY DU FOU ! Le Grand Parc propose trois créations majeures en 2020. «Les Noces de Feu»

Ce nouveau spectacle de trente minutes s’inscrit dans la continuité des «Orgues de Feu», présentant le deuxième temps de l’histoire passionnelle et sentimentale de la Muse et du Pianiste. Après s’être rencontrés dans «Les Orgues de Feu», ils vont se marier dans «Les Noces de Feu». Cette fantasmagorie nocturne, tout en musique, offre un voyage poétique au cœur du XIXe siècle romantique. L’ensemble des musiques du spectacle est interprété par les célèbres sœurs virtuoses, Camille et Julie Berthollet, révélées par l’émission «Prodiges» sur France 2. Servi par une mise en scène époustouflante, ce spectacle marie dans une harmonie parfaite l’eau et le feu, l’intime et le grandiose, le sous-marin et l’aérien, la splendeur des costumes électroluminescents et le gigantisme des décors surgissant des profondeurs du lac. Seize millions d’euros ont été investis pour donner naissance à cette nouvelle féérie nocturne.

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Quatre étoiles

Le Puy du Fou ouvre son sixième hôtel. Le Grand Siècle, venu tout droit de l’époque de Louis XIV, propose quatre-vingt-seize chambres quatre étoiles réparties dans huit pavillons. Moulures dorées, tapisseries de brocart... Les espaces ouvrent sur trois hectares de jardins à la française. La table des Ambassadeurs, et son menu imaginé par Yannick Alléno, le chef le plus étoilé du monde, propose cinq cents couverts. Un investissement de vingt millions d’euros.

Un Palais des congrès sort de terre

Le Théâtre Molière est le premier espace du Puy du Fou entièrement consacré aux événements d’entreprises. Un grand auditorium central de cinq cents places, onze salles de réunion entièrement modulables et un espace polyvalent, permettent aux entreprises et aux acteurs majeurs de l’événementiel d’organiser tout type d’événements, des plus confidentiels aux plus médiatiques. Il peut accueillir jusqu’à trois mille participants et des spectacles peuvent être organisés à la carte. 


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p

PRINCE OUBLIÉ

L’histoire éternelle

Vous voulez partir loin, très loin, mais alors vraiment très très loin ? Alors courez voir « Le Prince oublié ». C’est l’histoire de Sofia, huit ans, qui vit seule avec son père. Un papa qui invente mille et une histoires dont lui et sa fille, la princesse Sofia et le Prince courageux, sont toujours les héros. Jusqu’au jour où Sofia se lasse de ces histoires... Au casting, Omar Sy et François Damiens, mais aussi Bérénice Béjo, reçue par Jean-Jacques Lester dans Action - Le Mag Ciné sur France Bleu Loire Océan. Avec le réalisateur du film, Michel Hazanavicius. Comment peut-on décrire ce film ? C’est une comédie fantastique, un conte moderne ? Michel Hazanavicius : C’est une comédie fantastique et familiale, qui prend la forme d’un conte moderne effectivement. Ça raconte l’histoire un peu éternelle d’un papa qui doit laisser grandir sa fille. C’est quelque chose qui nous arrive à tous, soit en tant qu’enfant, soit en tant que parent. Vu de l’extérieur, ce n’est pas grand-chose, c’est banal et intime. Mais en fait, c’est une aventure épique avec des crises et des conflits, et ça déplace de grandes choses. Le film a une manière de raconter l’histoire qui englobe ces deux parties : l’intime et le spectaculaire. Le papa du film, c’est Omar Sy. Et pour lui, fini les petites histoires du soir pour sa fille, alors qu’il y prenait un vrai plaisir... M. H. : C’est un papa extrêmement aimant et dévoué pour sa fille, donc, évidemment, Omar Sy était l’acteur idéal pour l’incarner. Et effectivement, ils partagent tous les soirs ce rituel du papa qui invente et raconte des histoires à sa fille. Le film met en scène ces histoires, les montre, mais montre aussi ce qui se passe lorsque l’histoire s’arrête et que la petite fille s’endort. On reste dans cet univers, et les personnages prennent vie en dehors des histoires. On a un double niveau de narration dans ce film, et, le jour où la petite fille ne veut plus d’histoires, ces personnages se retrouvent tous un peu en crise. La déco du film est formidable, c’est comme si on était dans un film d’animation mais en chair et en os ! M. H. : C’est exactement ça ! C’était d’ailleurs un des enjeux du film : faire un mélange entre les êtres humains et un univers qui est complètement fantasmé. Et cela donne ce va-et-vient entre la réalité et cet univers qui fait penser aux studios d’Hollywood, avec une référence à un monde où des acteurs qui ont été célèbres à un moment peuvent tomber aux oubliettes ? M. H. : Oui, ou même pour faire référence à un film muet que j’ai fait (« The Artist », Ndlr), des acteurs qui se retrouvent oubliés quand arrive le parlant. Mais effectivement, il y a de l’aventure, avec ce moment

où les enfants ne vous rejettent pas, mais vous mettent à la distance où vous devez être. Ils deviennent des individus beaucoup moins dépendants de vous. Laisser grandir un enfant, c’est un ajustement permanent. L’arrêt du rituel des histoires, parfois, cela peut être un peu dur pour le père. Parce que c’est acter la fin de l’enfance. Comment avez-vous créé cet univers qui bascule à la fin de la période « Mon père ce héros » ? M. H. : Cela ressemble aussi bien à un studio qu’à un parc d’attractions, avec un côté Disneyland dedans. Omar Sy a un look de prince, qui pourrait aussi bien être un look de super-héros, et, le jour où sa fille ne veut plus d’histoires, ce monde se retrouve en danger. Ça devient donc une aventure épique, car le monde est en danger et le prince doit sauver le monde, donc c’est chaud pour lui ! Tout ça parce qu’une petite fille dit un soir que les histoires, elle va se les raconter toute seule. Bérénice Béjo, vous interprétez une fée dans le film. Omar Sy comme partenaire, c’était la première fois ? Bérénice Béjo : Oui, on s’était rencontrés aux César parce qu’il avait gagné le César du meilleur acteur pour « Intouchables » en même temps que je gagnais celui de la meilleure actrice pour « The Artist ». On s’était retrouvés sur scène, et il avait à l’époque une énergie, un sourire, une présence, une générosité comme s’il partageait quelque chose de lui avec tout le monde avec une facilité étonnante. Et pendant le tournage, c’était ça, un bonheur ! Il a quelque chose de plus grand, plus fort, de plus incroyable, donc il était vraiment parfait pour ce rôle de père, parce qu’on est tout de suite en empathie avec lui ! François Damiens fait lui aussi partie du casting, avec un incroyable rôle de méchant d’opérette. C’est le méchant qu’on adore détester ! M. H. : Il est aussi méchant que Gargamel ! Ce qui veut dire que le danger est à peu près au niveau 0 avec lui. On sait que ça n’ira nulle part, donc c’est grotesque. C’est vraiment un film que j’ai voulu faire aussi pour les enfants, et c’était très nouveau pour moi… Le personnage de François Damiens s’appelle Prik-Prout - pour vous dire le niveau de dangerosité du gars ! C’est effectivement un personnage très enfantin. ¢

« Le Prince oublié »

En salles depuis le 12 février urbanne


UN

n

ANTAIS

aux Oscars

« Nefta Football Club », c’est l’histoire de deux enfants tunisiens qui tombent sur un âne contrebandier. C’est aussi l’histoire d’un film qui a mené son réalisateur, le Nantais Yves Piat, jusque sur le tapis rouge des Oscars. Après voir raflé près de soixante-dix récompenses, le courtmétrage a été nommé aux Oscars. Le réalisateur est revenu sans statuette mais avec une sacrée histoire à raconter. Il s’est confié à Jean-Jacques Lester, dans Action Le Mag Ciné, sur France Bleu Loire Océan.

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Comment est-ce qu’un réalisateur de court-métrage se retrouve sur la short short short liste des Oscars ? Si on savait comment il fallait faire, on le ferait à chaque film ! Mais je pense que ce film, à un moment donné, avait besoin d’exister, et que j’ai juste été là au bon moment. Ce film a fait un tabac partout. C’est ça aussi, qui permet l’accession aux Oscars ? C’est le fait qu’il a été primé des dizaines de fois ? Pour être qualifié aux Oscars, il faut gagner un grand prix dans un grand festival qualifiant pour les Oscars. Donc il ne suffit pas de gagner un prix, il faut gagner le grand prix. Il faut en passer par là. Il faut plutôt gagner des prix aux États-Unis ? Oui, dans des festivals comme Palm Springs ou Sundance. Il me semble aussi que si vous gagnez le grand prix du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, vous êtes qualifié pour les Oscars. Là, vous êtes dans les cent-quatrevingt-douze films qualifiés, et l’Académie des Awards ne sélectionne que dix films. Une fois dans cette sélection, on est face à de super films, donc là on se dit « c’est génial », mais on ne veut pas trop rêver parce qu’il y a du lourd en face. Et puis, finalement, on s’est retrouvé dans les cinq nommés donc c’était magnifique. Et cela vous donne le droit d’assister à un déjeuner à l’issue duquel on fait une photo de l’ensemble des nommés aux Oscars. Tarantino, c’est pas mieux que Yves Piat, sur la photo vous êtes tous là. Il y a vraiment cet esprit. J’ai discuté avec le réalisateur de « Dragons » et avec Tarantino, c’était super ! On a même ri ! Sur la manière dont ça se déroule, tous les nommés sont appelés sur scène, tout le monde vous applaudit, il n’y a pas de journalistes… C’est comme ça que je me suis retrouvé en plein milieu, juste à côté de la statuette dorée. Là, je me suis dit : « C’est pas possible, ils se sont trompés ! ». Et juste après, Al Pacino s’est assis devant moi. Je lui ai dit : « Je suis vraiment très content d’être aussi près de vous, je suis fou de votre travail que je respecte beaucoup. » Et il me dit qu’il est lui aussi très heureux d’être là avec nous tous. Le gars pas blasé du tout, avec le sourire. Et quelques minutes après, Charlize Theron arrive, elle fait un hug à ma voisine, je lui dis « congratulations », et elle me prend dans ses bras. C’est vrai que c’était assez incroyable. Et comment ça se passe le jour J ? Est-ce qu’il y a un protocole pour la façon dont on doit arriver aux Oscars ? Limousine, smoking ou robe de soirée obligatoires ? On est obligé d’arriver en limousine, ou au moins dans une voiture de président à l’américaine, une sorte de 4x4. C’est assez impressionnant : on arrive sur l’avenue perpendiculaire au Hollywood Boulevard, tout est bloqué, il y un hélicoptère, trois barrages... Le premier, il y a trente ou quarante policiers, il tombe des trombes d’eau, les gars sont habillés en imper’… On se serait presque cru dans un film de Fincher !

Fincher, le réalisateur de « Seven » et de « Fight Club »… Exactement, et du coup, c’était assez impressionnant. Ils avaient des perches avec des miroirs pour regarder sous les voitures, et ils regardaient dans les voitures. Ils demandaient à baisser les vitres pour qu’on leur donne les accréditations… Et à côté de ça, l’avenue était séparée par un grand grillage, et de l’autre côté, il y avait des « haters » qui crachaient leur venin sur les Oscars, c’était assez hallucinant. Il y a vraiment des gens qui profitent de l’occasion pour crier leur haine ? Je pense qu’ils viennent parce qu’ils veulent exister. Ils étaient pro-Trump, ils avaient des pancartes Trump… C’est assez impressionnant, ils imaginaient peut-être que dans ces voitures à vitres teintées, on était tous milliardaires. C’était assez incroyable de se retrouver dans cette situation ! Et ensuite, comment est-on installé dans la salle ? On peut se mettre où on veut ? Déjà, il y a l’arrivée sur le tapis rouge, on parle aux journalistes, on répond aux questions… Au bout de cent cinquante mètres, on monte les marches du Dolby Theatre, on prend le temps… Ensuite, on présente un ticket, on arrive au bar, on boit du champagne, et on entre dans le Dolby Theatre quand la cérémonie commence. On peut sortir de la salle pendant les pubs à la télé, et on rencontre tout le monde : c’est là que j’ai revu Tarantino et que je lui ai dit : « Écoute, j’ai vu tous tes films, donc ça serait bien que tu vois « Nefta Football Club » », et il m’a dit : « I will » (rires). C’est donc le moment de décontraction, le moment relax... Et quand vous revenez dans la salle, vous retrouvez, juste à côté de vous, celui qui sera le grand gagnant de cette soirée : le réalisateur de « Parasite », Bong Joon Ho… Quand il s’est levé, il vous a serré la main ? Non, on s’est serré la main avant, on a fait une photo avec lui… Il est très sympa, souriant, mais il ne parle pas anglais, donc c’était compliqué d’échanger. Avez-vous senti que l’on peut deviner, par avance, qui va remporter des récompenses ? Pour « Parasite », beaucoup de monde se doutait qu’il allait rafler des prix. Pour les court-métrages, c’est un peu plus compliqué, je pense. C’est plus difficile de savoir qui va gagner. Vous êtes resté quelque temps à Los Angeles, après la cérémonie. En avez-vous profité pour taper aux portes, faire des rencontres avec des gens qui pourraient vous faire avancer dans votre carrière ? Bien sûr. J’ai rencontré un grand manager qui m’a carrément dit : « Ici, quand vous êtes nommé, vous pouvez aller voir n’importe quelle production, ils vous ouvriront les portes. » Ça ne veut pas dire qu’on travaillera avec eux, mais en tout cas, ils vont nous écouter ».  urbanne


l'agenda

IOSQUE NANTAIS

Le printemps arrive ! Le Kiosque Nantais vous invite à laisser de côté la morosité de l’hiver et à faire le plein de couleurs, de musique et de poésie. Alors on fait éclater sa folie douce avec « Ça Dada », on entre dans l’univers décalé et acerbe des Wriggles et on part dans un voyage vibrant avec Mark Guiliana. 
À vos agendas !

[CHAOS SCENIQUE] « Ça Dada » est une nouvelle forme théâtrale imaginée par Alice Laloy, nous invitant à (re)vivre le mouvement Dada, un siècle plus tard, avec des yeux d’aujourd’hui. La soif de créer de l’art sous toutes ses formes n’appartient pas à un temps révolu ! Ici la page blanche des trois comédiens sera la scène du Grand T. Le plateau deviendra lieu d’une anarchie créative ponctuée de slogans, de jets de peinture, d’éclats de rires, de démolition du décor… Un chaos scénique répondant à l’absurdité du monde. La Compagnie S’appelle Reviens crée sans limite, avec spontanéité et poésie. Une pièce à la croisée des arts et aux accents de cirque puisqu’il y aura de la danse, des masques, des machines, des fléchettes... Venez donc assister à cette fête foraine géante ! Du 1er au 7 avril 2020 Grand T - 84 avenue du Général Buat, Nantes Tarifs : de 12,99€ à 25,99€. À partir de 6 ans

Mark Guiliana ©Justin Bettman

Mark Guiliana

Les Wriggles

[DIABLOTINS CHANSONNIERS] À la fois comédiens et chanteurs à l’allure clownesque, Les Wriggles ont fait leur place dans l’univers de la chanson française avec pas moins de quatre albums et plus de dix ans de tournées. Leur recette ? Une mise en scène théâtrale et épurée, des chansons entraînantes et pleines d’humour, tantôt piquantes et engagées, tantôt absurdes, poétiques et touchantes. Absents de la scène depuis 2009, ils font leur retour tant attendu accompagnés de deux nouveaux

Ça Dada © La Compagnie S’Appelle Reviens

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Ça Dada

[BEAT MUSIC PROJECT] Jazz, rock ou électro ? Pourquoi pas les trois ? Mark Guiliana, ce batteur virtuose ayant collaboré avec les plus grands tels que David Bowie ou Brad Mehldau n’a plus rien à prouver. Et pourtant, il ne cesse d’imaginer de nouvelles identités musicales à travers des créations toujours plus inattendues… À l’image de son nouvel album « Beat Music », dans lequel il brise encore une

fois les frontières musicales en alliant avec ingéniosité la précision des notes électro aux codes d’improvisation du jazz. Un concert à découvrir dans l’unique club de jazz de Nantes : Le Pannonica. Le 10 avril 2020 à 21h Le Pannonica - 9 rue Basse Porte, Nantes Tarifs : de 5,99€ à 16,99€

membres : le comédien Fabien Marais et le chanteur Emmanuel Urbanet (également membre du groupe « Les Joyeux Urbains », spécialisé dans... la chanson humoristique, évidemment). Une formule que l’on a hâte de découvrir, entre nouvelles compositions et grands classiques de leur répertoire. Le mercredi 20 mai à 21h
 La Bouche d’Air - 9 rue Basse Porte, Nantes Tarifs : de 16,99€ à 28,99€

Le Kiosque Nantais, votre service culturel de proximité 100% local et à vélo ! Envie d’en savoir plus ? Retrouvez toutes nos suggestions et achetez vos places de spectacles sur www.lekiosquenantais.fr 72

Nouveauté : retrouvez aussi le Kiosque Nantais aux Galeries Lafayette les samedis 21, 28 mars et 4 avril de 15h à 18h pour faire le plein de conseils et de places de spectacle !

Les Wriggles © Pidz

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SELECTION PRIX DU ROMAN COIFFARD 2020

« Avant la longue flamme rouge » Guillaume Sire - Éditions Calmann-Lévy Lorsque le roman débute, en 1971, Saravouth est un petit garçon de onze ans qui vit heureux au sein d’une famille cambodgienne, intellectuelle et catholique. Sous l’influence des lectures de sa mère, il s’est créé un « Royaume Intérieur ». Nourri par les mythes fondateurs, Saravouth a de quoi se réfugier dans un monde extraordinaire. C’est la première partie du livre, fascinante. Et puis, la famille de Saravouth est arrêtée, menée à la lisière d’une forêt. Quand Saravouth revient à lui, ses parents et sa sœur ne sont plus là, une très vilaine blessure par balle l’a laissé miraculeusement vivant. L’enfer commence pour cet enfant en quête de sa famille dans un monde d’une violence extrême. Différentes rencontres jalonnent son chemin qui le mènera jusqu’en Amérique du Nord.

TROIS COUPS DE COEUR

« La Bombe »

Didier Alcante, Laurent-Frédéric Bollée et Denis Rodier - Éditions Glénat En s’adressant directement au lecteur, c’est l’uranium lui-même qui ouvre puis clôture ce roman graphique extraordinaire à bien des points de vue. « La Bombe » se compose de 450 planches en noir et blanc dessinées de manière remarquable pour illustrer l’histoire de la bombe d’Hiroshima. Difficile d’évaluer le travail titanesque qu’a dû nécessiter ce livre ! Sans jamais tomber dans les clichés, les deux scénaristes nous entraînent avec talent et précision dans une histoire faite d’hommes et de femmes. Tous les acteurs, toutes les circonstances qui ont mené à cette heure fatidique de 8h15, le 6 août 1945. « La Bombe » doit devenir une lecture essentielle. Parce qu’il ne faut surtout pas oublier.

« Rivage de la colère »

Caroline Laurent Éditions Les Escales Le rivage que Caroline Laurent nous raconte, c’est celui de l’archipel des Chagos. Lieu isolé - rattaché à l’île Maurice et à la domination britannique - les Chagos sont tissés de songes singuliers et de croyances ancestrales. Ce lieu est aussi une zone stratégique, ficelée par les diverses ambitions géopolitiques. Cet endroit, Diego Garcia, va devenir aussi le paysage des révélations et des secrets. C’est là tout le talent de Caroline Laurent que de distiller du romanesque à travers un faisceau de faits historiques. C’est aussi une évocation intime, personnelle. Et la passion amoureuse qui va lier les deux principaux personnages que tout oppose se calque admirablement au tragique de l’histoire.

« Tuer le fils »

Benoît Séverac La Manufacture de livres Matthieu Fabas a pris quinze ans de prison pour meurtre. Ce meurtre, c’était le message d’un fils à son père. Lorsque Matthieu Fabas sort de prison, le temps a fait son œuvre. Il décide d’expliquer à son père pourquoi il en est arrivé là, lui, le jeune paumé, trop maigre, trop doux, pas assez fort, pas assez grande gueule. Le lendemain de sa sortie de prison, le père de Matthieu est assassiné. Ce dernier n’a aucun alibi et le mobile est évident : crime parfait et enquête bouclée rapidement par la police. Mais un jeune flic sent qu’il y a anguille sous roche. En fouillant, il retrace la captivité et l’intimité du jeune homme. C’est une histoire d’hommes, de failles, de courage et de révolte.

Agenda Journée avec les éditions Zulma Une éditrice se transforme en libraire le temps d’une journée. Samedi 11 avril, de 10h30 à 18h, au Tome 1. 74

Un livre, une rose Fête de la librairie indépendante. Un livre acheté, une rose offerte (dans la limite des stocks) Toute la journée du samedi 25 avril

Sandrine Collette Rencontre avec l’autrice de « Et toujours les forêts » (Lattès). Sélection du Prix du Roman Coiffard 2020. Mercredi 29 avril, 19, au Tome 1

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ES COUPS DE COEUR

des Petites Nantaises Les Petites Nantaises, le groupe Facebook qui rassemble 8 600 membres et qui s’adresse aux Nantaises, les futures, les « pure souche » ou les fraîchement débarquées, nous propose encore une fois ses coups de cœur ! Attention, c’est du lourd !

Capkao, la boutique de desserts Pour la découverte gourmande et chocolatée, c’est par ici : poussez la porte de cette pâtisserie-chocolaterie aux allures de bijouterie. Décor raffiné, accueil chaleureux et soigné, venez notamment y goûter les « beketés », ces petites gourmandises chocolatées (noisettes, maïs ou encore cacahuètes) à se damner ! Dangereusement addictives, on vous aura prévenu... Pour les gourmands plus « tradis », venez redécouvrir le mille-feuille : à la fois fondant et aérien, une valeur sûre on vous dit ! Et enfin, si vous n’aimez pas le flan : surtout, allez-y ! On vous met au défi de ne pas succomber à celui d’Anthony et Nicolas, le plus crémeux de toute l’histoire du flan. Véridique, et faites-nous confiance, nous non plus, au départ, on n’est pas fan de flan. Alors, cap ou pas cap de résister ?

Capkao 3 rue Suffren, Nantes 02 28 00 79 21 www.capkao.fr 76


LES RIGOLETTES NANTAISES

_ Confiserie fine _ Avec les Rigolettes Nantaises, toute l’année, on se régale en s’amusant. Et ce ne sont pas leurs chocolats, spécialités de Pâques, qui vous feront dire le contraire. 18 rue de Verdun, Nantes 02 40 48 00 39

Dodé, la boutique atelier Architecte parisienne dans une autre vie, Élodie a su mêler ici trouvailles raffinées, coussins imprimés et bougies délicatement parfumées. Dans sa boutique aux mille et un coups de cœur, grandes et petites marques se côtoient en couleur et dans la bonne humeur : vous retrouverez ici et là quelques chaises chinées et joliment rénovées. D’ailleurs, Dodé, ce sont aussi des ateliers réguliers et en toute simplicité : céramique ou ébénisterie, toujours dans la convivialité et surtout en tout petit comité. On prend plaisir à sans cesse redécouvrir cet univers à la fois moderne, authentique et chaleureux, grâce aux expos éphémères d’artistes nantais toujours plus talentueux. Pour tous les styles et tous les budgets, nul doute que vous y dénicherez vos propres coups de cœur ! Dodé 10 rue Franklin, Nantes 02 28 44 29 95 dode-laboutiqueatelier.fr

_ Chocolatier récoltant (Meilleur ouvrier de France) _ En route pour la chasse au trésor ! Chez Yves Thuriès, chocolatier récoltant et double MOF, les lapins de Pâques se lancent dans la course effrénée de la chasse aux œufs. 11 rue des Halles, Nantes 02 40 74 44 83 urbanne


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N CUISINE

à Canopée

Le coup de feu est à peine passé. Geoffrey Guihéneuf et sa brigade de quatre cuisiniers s’affairent encore en cuisine. On les aperçoit facilement depuis l’immense salle. Canopée et son immense verrière n’ont pas mis longtemps à trouver leur public après leur ouverture en novembre dernier. « On devait démarrer crescendo et c’est parti sur les chapeaux de roues. Il a fallu suivre », sourit le jeune chef tout juste trentenaire. C’est vrai que le lieu attire. L’ancienne cave à vins se retrouve parée d’un lustre qu’elle n’a jamais connu. L’assiette suit. « Je fais une cuisine moderne, des produits de saison, résume Geoffrey Guihéneuf. C’est un restaurantbrasserie, ici, avec un menu du jour et une carte qui change

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au fil des saisons, à mesure de l’arrivée des produits. » Toute la brigade a plus ou moins le même âge, c’est lui qui a choisi chacun d’entre eux. « On se comprend, on a la même optique, on a tous travaillé et on n’a pas peur de bosser, c’est important. Je suis fier de mon équipe. » La mission qu’il s’est fixée est simple : faire découvrir de nouvelles choses aux clients. Faire des choses simples mais élaborées. « J’aime le végétal, j’adore les jeunes pousses, la fermentation aussi. Je teste et je découvre encore tous les jours. Je pars du principe que j’ai trente ans et que dans vingt ans, j’en apprendrai encore... ».


L’œuf parfait de Canopée Ingrédients Pour 4 personnes 4 œufs 3 topinambours 4 champignons 10g de chou kale

Progression • Faire cuire l’œuf pendant 30 min à 65°C. Faire revenir les champignons coupés en morceaux. Ajouter au bout de quelques minutes les topinambours. Cuire le tout. Débarrasser. • Faire tomber très rapidement le chou kale à la poêle comme des épinards. Couper les topinambours très finement en rondelles et mettre à la friteuse à 170°C, jusqu’à la fin de l’ébullition.

Dressage • Décoquiller l’œuf délicatement et le mettre au centre de l’assiette. Ajouter les champignons et les topinambours autour et poser dessus le chou kale.

Conseils du chef « La complexité de cette recette, c’est la cuisson de l’œuf. Le jaune doit être aussi bien cuit que le blanc. Il faut parvenir à maintenir cette chaleur de 65°C. On peut le faire soit dans un four, soit avec un thermoplongeur ou en contrôlant la température avec un thermomètre de cuisine à la casserole. » « La qualité de l’œuf est évidemment importante. Plein air et bio, c’est le mieux ! » « C’est une recette simple et pleine de goût, vraiment accessible. Avec l’arrivée du printemps, on pourra commencer à la modifier : ajouter du fenouil, de la crème fraîche, des œufs de saumon... Il n’y a pas de limite. » urbanne


Filet de daurade aux jolis légumes Ingrédients

Pour 4 personnes 4 filets de daurade 1 betterave jaune 1 fenouil 1 panais 200g de flower sprout (fleur du chou de Bruxelles) Quelques pousses de petits pois et de betterave Ciboulette Beurre

Progression

Conseils du chef

• Réaliser des chips de panais en le coupant en rondelles ou dans la longueur assez fin. Cuire à 170°C jusqu’à ce qu’il arrête de bouillir.

« Pour la cuisson du poisson, comme de la viande d’ailleurs, il faut une poêle bien chaude, fumante. Ça va saisir la chair, l’empêcher de bouillir. Ça évite aussi à la chair d’attacher au fond de la poêle. »

• Faire cuire la betterave à l’avance à l’eau 1h30 à 2h, jusqu’à pouvoir planter un couteau dedans. Cuire le fenouil à l’eau après l’avoir taillé en quatre. Faire revenir le fenouil au beurre avec la betterave coupée en morceaux. Ajouter le flower sprout. • Cuire les filets de daurade sur peau 6 ou 7 minutes. Terminer en le faisant cuire côté chair quelques instants. • Réaliser une petite sauce en faisant fondre le beurre et en ajoutant un peu de ciboulette hachée.

Dressage

« Comme pour une viande, le poisson doit être sorti au moins 15 minutes avant la cuisson pour qu’il ne soit pas trop froid à cœur. Il faut également le laisser reposer quelques instants après cuisson pour que la chair se détende. » « La betterave, produit de terre par excellence, se marie très bien avec le poisson. Elle apporte un côté terre/mer intéressant. Le goût de la betterave est adouci par celui du flower sprout. Le fenouil apporte un côté frais. »

• Alterner betterave et fenouil sur un côté de l’assiette, près du centre. Ajouter les flower sprout au-dessus. • Placer le filet de daurade à côté et terminer en ajoutant les pousses de petits pois, de betterave et les chips de panais. Ajouter la sauce. 80

Canopée 16 rue Marceau, Nantes 02 72 01 49 80


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E CRABE MARTEAU

Ambiance crustacé à la mode de Bretagne Le Crabe Marteau, à Nantes, c’est déjà une institution ! Un endroit où l’on mange un tourteau - ou une araignée, le tout garanti 100% frais et sans chichi. Une ambiance que l’on retrouve dans les ports de pêche du Finistère et qui s’est invitée à Nantes il y a maintenant plusieurs mois. On débarque dans le restaurant, un peu comme on débarquerait dans un port de pêche du Finistère. Sans transition, on se retrouve projeté dans une ambiance marine, joyeusement agitée. « Tout ce qui est ici a servi : ce sont de vrais flotteurs et rames d’enfance aux murs, de vrais marteaux sur les tables. Toute la décoration marine est authentique et a été utilisée. Il y a un côté faussement bordélique, mais qui renvoie à ce qu’on trouve dans l’assiette : de l’authenticité. » Fred, vrai Nantais - avec père et grand-père officiers de la marine marchande - a ouvert le cinquième établissement à l’enseigne du Crabe Marteau en France. « Je voulais un lieu chaleureux, en centreville, avec une salle à privatiser et surtout une belle terrasse au calme et piétonne. Et j’ai trouvé ! », sourit le restaurateur. Le Crabe Marteau, c’est un état d’esprit qu’il faut être capable de reproduire. « Ici, c’est un petit port d’attache, un coin de mer dans Nantes, raconte Fred. J’ai beaucoup de gens qui naviguent, pêchent régulièrement ou participent à des courses de voile comme la Transquadra qui poussent la porte. ». À la carte, « un menu simple et qui ne triche pas », comme aime à le souligner le patron qui reçoit une large clientèle de touristes de passage, d’affaires et une clientèle nantaise et des environs, de tous âges !

Fraîcheur dans l’assiette « Nous sommes livrés tous les matins, en direct de Roscoff, donc nous partons d’une feuille blanche chaque matin, explique-t-il. Le tourteau ou l’araignée, selon la saison, est cuit du jour, les filets de lieu jaune, de lotte ou de turbot sont levés ici, on fait nos trois mayonnaises en arrivant, et notre pain, c’est notre recette. » Tout le reste est à l’avenant : le fumet de poisson, la soupe de poisson, le beurre blanc - y compris la pâtisserie, sauf UNE exception : le kouign-amann. Il vient de la maison Lucas, à Douarnenez. « Nous travaillons intra-muros des produits ultra frais au quotidien », résume-t-il. C’est ce qui explique que certains produits comme la langoustine, toujours fraîche, vivante et jamais glacée, peuvent être absents si les bateaux ne peuvent pas sortir.

Spectacle sur la table et dans la salle Pour ceux qui ne se sont jamais risqués à décortiquer un crabe à coups de marteau, pas de problème, l’équipe est très pédagogue et les bavoirs - signés Armor Lux - parent à toute éruption intempestive. Le Crabe Marteau sait aussi s’adapter à la pause de midi. Avocat au crabe, croustillant de langoustine ou crabe, petit menu du jour, œuf Iroise (poché dans un velouté de crustacés) ou les belles huîtres de l’Archipel de Lilia (Aber Wrac’h), tout cela accompagné d’une large carte de vins blancs, rouges et rosés, permettent un court séjour en pays iodé, avant de s’en retourner travailler. 

Bon à savoir Un Crabe privé Le restaurant peut être privatisé tous les lundis (à partir de 35 personnes), et l’une des deux salles peut également être entièrement réservée pour des événements privés sur demande. Le Crabe Marteau 6 rue Cacault, Nantes 02 51 72 01 81 Du mardi au jeudi : 12h-14h/19h-22h. Vendredi et samedi : 12h-14h/19h-22h30 urbanne


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OUGE EN CUISINE

Photo Francis Guillard

Les trois infos et découvertes indispensables du moment.

Jean-Yves Guého, un chef en or

Jean-Yves Guého, le chef de l’Atlantide, s’est vu décerner le Gault & Millau d’or Grand Ouest 2020. « Quel plaisir, quelle fierté et quel bonheur, affiche le chef étoilé depuis 1999 sur son compte Instagram. Merci à notre équipe sans qui rien n’est possible et avec qui on s’éclate sur notre butte Sainte-Anne adorée. Et si tout était là ? S’éclater, prendre du plaisir et en donner le plus possible ! ». C’est la deuxième fois qu’il reçoit cette distinction. Bravo !

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LA TRINITAINE

_ Biscuiterie bretonne et familiale _

Une Saveur DétonNantes aux goûts d’ailleurs !

Ti’Bio - Les Arrangés, ce sont des rhums arrangés d’excellence confectionnés avec amour par le maître artisan Xavier Ricci. Ils sont labellisés 100% bio et à chaque fois que cela est possible, issus du commerce équitable. Chaque détail est soigné : emploi de sucre de canne extra-fin, aucun ajout d’eau, de conservateur ou d’arôme... Ils sont également filtrés et garantis sans résidus. Ce qui veut dire que TOUTE la bouteille est buvable jusqu’à la dernière goutte ! Des recettes familiales réinventées et modernisées à découvrir avec la modération d’usage.

La Trinitaine, c’est la meilleure adresse de biscuits et spécialités bretonnes de Nantes. Et ses spécialités de Pâques ne font pas figure d’exception. 4 place Saint-Pierre, Nantes 02 40 20 33 36

Domaine Luneau-Papin, toujours plus haut !

Pierre-Marie et Marie Luneau continuent de tracer leur chemin depuis qu’ils ont repris le domaine familial en 2008. Le vignoble, qu’ils travaillent en bio et biodynamie, défend toujours avec brio les couleurs du Muscadet. L’une de leurs cuvées, le Clos des Allées 2018, a été classée dans « The Top 100 Of 2019 » par la prestigieuse revue américaine Wine Spectator. Le domaine se classe à la 71e place avec 91 points. Est-il besoin de préciser qu’il est urgent de découvrir, si ce n’est déjà fait, le travail du domaine ?

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En modifiant leur maison, Nicolas et Estelle ont aussi changé presque tout leur mobilier. Le canapé et les lampes ont été dénichés chez Sous les Toits

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HANGEMENT RADICAL

pour intérieur endormi Une maison pas si ancienne, mais à l’intérieur mal pensé. Nicolas et Estelle ont voulu donner une âme à leur demeure située en plein cœur d’un bourg de la périphérie nantaise. Sans tout bouleverser, Stéphane Lapouble, créateur d’Un Amour de Maison, a su relever le défi. Découverte.

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Briques et appliques en métal noir : l’envie d’une déco «indus’» est parfaitement respectée.

La maison date de 2007. Pas vraiment un âge avancé. Et pourtant. La pièce de vie de 55 m² était loin de satisfaire aux besoins de cette famille de quatre personnes, un husky et un chat. « Il y avait un énorme poêle à bois au milieu de la pièce, une sorte de bar qui donnait sur la cuisine, et, surtout, il y avait des espaces morts, des coins dont on ne savait que faire », se souvient Nicolas, le propriétaire. Il faut redonner du sens, mais aussi du style. Pour le couple, qui a vécu aux États-Unis mais aussi en Angleterre, l’envie est de trouver dans leur intérieur un mélange d’industriel et de vintage. Pour le

Les sols de la maison ont été entièrement changés. Le carrelage blanc a laissé la place au bois qui s’harmonise parfaitement avec la brique posée à la main. 86

reste, ils ont laissé carte blanche à Un Amour de Maison. « La difficulté, c’était de donner un peu de caractère et de personnalité à une maison un peu classique et sans grand charme à la base », raconte Stéphane Lapouble, le créateur de l’agence. Il lui fallait une idée forte sur laquelle s’appuyer. Ce sera un mur de briques dans l’esprit new-yorkais pour habiller tout le mur du fond. « Je voulais donner du caractère à cet espace, mais du vrai caractère, c’est pour cela que les briques ont été montées une à une, pour un résultat totalement authentique. »


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Dans le nouveau projet, l’immense poêle disparaît, comme la cloison sur laquelle il est adossé. « Pour redonner du sens à cette pièce, il y avait une partie à décloisonner et une partie à redessiner, pointe Stéphane Lapouble. L’espace nuit a été fermé par une porte à galandage et nous avons créé sur-mesure un meuble d’entrée qui définit le volume, permet de positionner le salon et offre un peu de rangement. » « Nous voulions aussi un espace bureau, et nous avons véritablement craqué pour des claustra en bois et métal de chez The Cool Republic, sourit Nicolas. Visuellement, l’espace est délimité et elles sont accessoirement très jolies, dans le style qui nous plaît beaucoup. » Un salon, un bureau, un espace repas et une grande cuisine ouverte trouvent ainsi leur place. « Nous avons été un peu surpris par la taille de l’îlot central. Il est vraiment imposant, pointe Nicolas. Mais il a vraiment sa place dans la pièce et peut accueillir toute la famille. » Pour respecter le budget, Stéphane Lapouble a pris le parti de customiser des éléments de cuisine et de façade Ikea. « J’ai dessiné un immense plan de travail qui a été réalisé sur-mesure par un menuisier. On a ainsi un côté très qualitatif avec des piètements inox spécifiques qui donnent un aspect unique à cette réalisation. » La suite parentale est également revue. Un peu d’espace, gagné sur l’arrière-cuisine, suffit à trouver un peu d’aisance dans la toute petite salle d’eau. « J’ai également joué sur les matériaux pour que l’espace paraisse plus grand, visuellement. » La salle de bains des enfants retrouve également un côté beaucoup plus rationnel. « Il y avait une cabine de douche en plein milieu, des grands placards de rangement quasi-vides, se souvient Nicolas. Aujourd’hui, nous avons une douche et une baignoire, un aspect un peu déco et intemporel, on est bien. » Stéphane Lapouble 06 63 02 92 73 www.unamourdemaison.com 88


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Crédit photo : Emmanuel Siboulet, Architecte : Agence dpA - Delphine Picot.

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LE CHIC des matières

Repose-tête - Ecofurn Bazar Avenue - 283 route de Vannes, Saint-Herblain

Linge de maison Harmony Sous les Toits - 277 bis route de Vannes, Saint-Herblain

Chaises Foyer - Calligaris • Table céramique Icaro - Calligaris • Meuble Secret - Calligaris Lampes - Ocellis • Vases - Philippi • Lustre Libellule - Forestier • Applique - Massaï Via Julio - 96 boulevard Jules Verne, Nantes

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Bougie coq - Ciergerie des Prémontrés Passage 31 - Passage Pommeraye, Nantes


Fauteuil velours Gold (pieds métal doré) Label Maison - 16 ter rue Ordronneau, Rezé

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Vase jonc de mer (intérieur bambou)

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Table d’appoint repose-pieds Ecofurn Bazar Avenue - 283 route de Vannes, Saint-Herblain

Etagère bambou Label Maison - 16 ter rue Ordronneau, Rezé urbanne


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Au mur : Carrelage XTone Macauba Blue Polished 150x300cm Au sol : Carrelage Bottega Acero nature 150x150cm porcelanosa.com


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Panthère multicolore Nox - 20 rue Racine, Nantes

Masque multicolore Nox - 20 rue Racine, Nantes

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TUDIO DE LA CUISINE

« Nos cuisines sont uniques, à l’image de nos clients »

Le souci du détail, le temps de bien faire et le sur-mesure. Ce pourrait être la définition du luxe, mais c’est surtout le credo de Studio de la Cuisine. L’entreprise et son équipe de talents proposent des cuisines uniques, cent pour cent personnalisées au cœur de Nantes. Pour bien faire les choses, il faut prendre le temps. Chez Studio de la Cuisine, cuisiniste indépendant, c’est d’abord le temps du rendez-vous « découverte ». « C’est très important pour nous, c’est sur ce rendez-vous qui dure une heure et demie à deux heures que nous allons baser la suite de notre travail, souligne Sophie Lansac. Nous allons non seulement demander aux clients ce qu’ils aiment dans les cuisines, mais également, par exemple, leur manière de faire les courses, leur style de vie.» À l’issue de ce rendez-vous, deux dessins en 3D sont soumis aux clients. « Il y en a un qui reflète ce qu’ils imaginent, et le second est là pour proposer une alternative à laquelle ils n’auraient jamais pensé. » Ces pistes « agitateur de créativité » permettent lors du deuxième rendez-vous de choisir et définir de nouvelles orientations pour aboutir au projet qui leur ressemble. « Dans notre démarche, il y a d’abord et avant tout la fonctionnalité alliée à l’esthétisme afin de créer véritablement leur nouvelle « pièce à vivre », la signature design du Studio de la Cuisine. C’est un cheminement que l’on fait ensemble. Au final, un plan 3D précis dans les moindres détails, basé sur la reproduction parfaite de leur espace et environnement, est édité. Les clients peuvent ainsi se projeter complètement dans leur futur environnement. » Le Studio de la Cuisine s’appuie sur une équipe qui comprend des spécialistes de l’agencement et de la décoration, des dessinateurs concepteurs mais également des menuisiers poseurs intégrés. « Nos menuisiers ont des années d’expérience 100

et, pour nous, c’est fondamental, pointe Jean-Marc Lansac. Ce sont eux qui poseront les meubles de cuisine de notre fournisseur haut de gamme allemand. La pose, chez nous, n’est pas accessoire, c’est l’aboutissement de tout notre travail, et c’est le point d’orgue d’une belle réalisation de qualité, pérenne dans le temps. » C’est l’ensemble de toutes ces composantes qui pousse aujourd’hui le Studio de la Cuisine à développer des partenariats avec les architectes et les architectes d’intérieur. 

Électroménager de pointe

« L’électroménager, c’est aussi du conseil. Nous proposons toutes les belles marques classiques, mais, pour les clients chez qui nous sentons une réelle appétence pour des appareils «nouvelle génération», nous avons développé des partenariats avec des marques haut de gamme et innovantes comme ASKO, V-ZUG, NOVY, MIELE ou LIEBHERR. »

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HENILLES PROCESSIONNAIRES

Un fléau pour les pins mais aussi pour les animaux

La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. Le papillon qui est la forme « adulte » de la chenille, éclos durant l’été entre juin et septembre. La femelle papillon recherche un pin pour y pondre ses œufs sur les rameaux ou les aiguilles. Les papillons sont nocturnes et ne vivent généralement pas plus d’une nuit. L’éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte. Elle donne naissance à des chenilles qui muent avant l’hiver. Les jeunes chenilles tissent des pré-nids où elles passent la journée. Les larves commencent à manger le limbe des aiguilles de pin. Dès que la zone autour de leur abri n’offre plus assez de nourriture, les chenilles émigrent plus haut dans l’arbre et reforment un nouveau nid. C’est ainsi que par de belles journées ensoleillées, on peut les voir en procession sur le tronc ou les branches d’un pin. Elles vivent en colonies de plusieurs centaines de chenilles. À ce stade, elles ne sont pas encore urticantes. Puis, elles forment un nid volumineux d’hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil. Elles en sortent la nuit pour s’alimenter, se déplaçant en procession suivant un fil de soie qui leur permet de rentrer au nid. Au printemps, les chenilles en procession conduite par une femelle quittent l’arbre pour aller s’enfouir dans le sol à quelques

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centimètres sous terre (cinq à vingt centimètres) dans un endroit bien ensoleillé. Les processions peuvent se déplacer jusqu’à quarante mètres. Toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. C’est lors de cette migration, avant de s’enterrer, qu’elles sont les plus dangereuses à cause de leurs poils urticants. Les animaux qui cherchent à avaler une chenille ou qui marchent malencontreusement dessus ressentent immédiatement de fortes irritations. On peut observer une salivation intense de la cavité buccale, et, au bout de quelques jours, la langue peut présenter des taches blanches et même noirâtres, signe d’un début de nécrose. Dès que vous suspectez que votre animal a pu être en contact avec une chenille processionnaire, consultez d’urgence un vétérinaire, il y va de sa survie. La prévention de la présence de ces chenilles consiste à détruire le nid présent sur les pins de votre jardin ou à installer des écopièges. Dr Philippe Gévaudan Vétérinaire à domicile sur la presqu’île guérandaise 06 15 04 51 97


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OUVEAU PEUGEOT 2008

Il a tout d’une grande

Un gabarit en hausse, un intérieur séduisant, la nouvelle version du SUV urbain de la marque au lion a tout pour faire rugir. Cette version 2020, remarquablement polyvalente est dotée du très moderne concept « i-cockpit ». Modulable, facile à vivre, à l’aise aussi bien sur route qu’en ville, la nouvelle Peugeot a tout pour plaire. Nous avons demandé à Laure, des Rigolettes Nantaises, de l’essayer pour vous. Est-ce que ce nouveau Peugeot 2008 vous a tapé d’ans l’œil ? Absolument ! Il faut dire qu’il a une robe magnifique. J’ai craqué pour cette couleur orange doré. Ça change et ça lui donne vraiment du caractère. En plus, sur un parking, c’est facile à repérer (rires). Je trouve que la calandre, assez imposante, donne un vrai caractère à cette voiture. Et une fois à bord, comment avez-vous perçu le design intérieur ? J’aime beaucoup le concept du i-cockpit et l’organisation du tableau de bord. C’est assez design et surtout très pratique. Sinon, je trouve qu’il y a un bel espace pour toute la famille dans l’habitacle. Un détail qui vous a particulièrement séduite ? J’aime beaucoup le concept du déverrouillage et du démarrage main libre, sans clé. Au quotidien, c’est hyper pratique. Plus besoin de fouiller le sac. On ouvre la porte, on s’assoit et on démarre ! Quelles ont été vos sensations lors des premiers tours de roues ? D’abord, celle d’une position de conduite très agréable. On est bien assis et pas enfoncé dans la voiture, comme dans certains modèles. Comme dans tous les SUV, on domine la route. C’est très sécurisant. Sinon, la Peugeot 2008 est très maniable et souple. La boîte manuelle est très agréable. 104

À qui conseilleriez-vous cette voiture ? Je pense qu’elle conviendrait très bien à un couple avec enfants. Dans quelle catégorie placeriez-vous cette 2008 ? J’ai pu vérifier qu’elle est à l’aise en ville, elle n’est pas très longue, maniable... Mais je pense qu’on peut également faire de la route dans de très bonnes conditions. Où partiriez-vous avec ? Par les temps qui courent ? Au soleil. N’importe où, mais au soleil. PEUGEOT NANTES - ORVAULT 330, route de Vannes - 44700 ORVAULT 02 40 67 93 93


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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Armor Lux

Le Quai 101

BY CHRISTOPHE - DEPUIS NOVEMBRE 2019

BY ISABELLE ET LORENA - DEPUIS DÉCEMBRE 2019

Prêt-à-porter Armor Lux, c’est LA marque inspirée de la mer : marinières, pulls marins, vareuses, cabans et cirés existent pour tous les goûts, tous les âges et toutes les tailles. Au-delà de ses produits connus et reconnus, Armor Lux se démarque par sa démarche de qualité et par le confort de ses vêtements : fabrication en France et surtout en Bretagne, moins de fixateurs dans les teintures, ou encore méthode de tricotage pour permettre un recto-verso du vêtement. Le tout pour une mode pérenne. Mantra : « Plus qu’une mode, un mode de vie » Passage Pommeraye (galerie Régnier, entrée rue du Puits d’Argent) 02 28 49 10 71 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h www.armorlux.com / nantes-pommeraye@armorlux.com / Facebook : Armor Lux - Passage Pommeraye Nantes

Bioburger BY AURÉLIEN ET LAURENT - DEPUIS DÉCEMBRE 2019

Crêperie et bar Cet établissement connu des quais de l’Erdre vit une nouvelle aventure avec l’arrivée de deux femmes dynamiques. La mère Isabelle et la fille Lorena préparent galettes et crêpes à partir de produits frais et locaux. Sous l’impulsion de la cadette, une offre originale de rhum agricole de Martinique, Guadeloupe ou encore d’Afrique du Sud est également présente. Le duo envisage aussi de proposer des animations. À noter : elles travaillent avec l’association Bout à Bout pour recycler le verre. Mantra : « Une adresse conviviale, familiale et authentique » 101 quai Bliesransbach, Sucé-sur-Erdre - 02 40 77 94 36 Ouvert 7 jours sur 7 : 9h-23h (12h-14h / 19h-22h pour le restaurant) Facebook : Crêperie Bar Le Quai 101 / Instagram : @creperiebarlequai101

Da Natura

BY FANNY - DEPUIS DÉCEMBRE 2019

Fast-food bio Le concept Bioburger, c’est la démocratisation des produits bio via un plat aimé de tous, le burger. Préparé à base d’ingrédients locaux, frais et bio - même le ketchup ! -, les burgers sont présents dans des menus à partir de 12 euros. Comme il n’y a pas de congélateur, pas de risque de manger du surgelé ! Pour aller au bout de la démarche, Bioburger composte ses déchets et même ses emballages. Le restaurant travaille aussi avec un atelier de réinsertion pour la découpe des choux et carottes.

Bien-être Dans sa boutique, Fanny ne cherche qu’une chose : le bien-être de ceux qui en poussent la porte. Cela peut être en se faisant plaisir avec un thé, une tisane, des cosmétiques ou une bougie artisanale. Le bienêtre est aussi accessible grâce aux synergies d’huiles essentielles ou d’élixirs floraux - Fanny est formée pour composer des associations d’élixirs floraux personnalisées. Elle confectionne également des bracelets énergétiques grâce à la lithothérapie. À noter : des ateliers à venir.

Mantra : « Des burgers bio, gourmands et accessibles »

Mantra : « Bien dans sa tête, bien dans son corps »

5 boulevard Léon Bureau, Nantes - 02 28 49 65 33 Ouvert 7 jours sur 7 : 11h30-22h30 www.bioburger.fr / Facebook : Bioburger / Instagram : @bioburgerfrance

3 rue Mercœur, Nantes - 06 60 22 32 39 Du mardi au samedi : 11h-19h www.da-natura.fr / Facebook : Da Natura / Instagram : @da.natura

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Bodyhit

Bistro Canaille

BY AMÉLIE - DEPUIS MARS 2020

BY ANTHONY - DEPUIS DÉCEMBRE 2019

Sport par électrostimulation Pour vous qui prenez régulièrement un abonnement à la salle de sport sans y mettre les pieds plus de trois fois, Bodyhit pourrait vous séduire. D’une part parce que, même au bout de seulement 20 min, cette méthode qui allie séries de mouvements et électrostimulation donne des résultats. D’autre part, vous ne pourrez pas vous défiler puisqu’un coach sportif s’occupe de deux personnes par séance. Et n’imaginez pas utiliser votre excuse favorite de l’oubli du sac de sport. Ici les tenues, serviettes et gel douche sont fournis.

Restaurant Le fameux établissement Canaille prend un nouveau visage et dévoile son côté bistro ! Au coin des rues Racine et Scribe, ce nouveau bistro est à l’image du quartier Graslin : un lieu vivant du matin très tôt jusqu’au soir très tard ! Que ce soit pour un café-croissant à 7h, un tartare de poisson à midi ou un burger le soir, ici, on s’attable et on profite dans une atmosphère décontractée et décomplexée ! Pour les amoureux de sport, les grands matches de rugby, basket ou foot sont retransmis. Le + : le brunch du dimanche de 11h30 à 16h.

Mantra : « N’attends pas la motivation pour faire 20 minutes de sport »

Mantra : « Le bistro façon canaille »

9 rue Léon Durocher, Nantes - 02 28 49 72 90 Du lundi au vendredi : 8h-14h / 17h-21h. Samedi : 9h30-18h30 www.bodyhit.fr / Facebook : Bodyhit Nantes Les Machines Instagram : @bodyhit_nantes_lesmachines

Sugar Sugar BY MARIE - DEPUIS MARS 2020

Bar à gâteaux Les amateurs de cup cakes, layer cakes, carrot cakes et autres gâteaux vont trouver une adresse à la hauteur de leur gourmandise. Sugar Sugar propose désormais son savoir-faire en centre-ville dans une boutique aux teintes rose bonbon agrémentées d’un doré chic. Un endroit cosy dans lequel on pourra prendre le temps de savourer une part de gâteau accompagnée d’un thé, café ou même d’un verre d’alcool. On pourra prolonger le plaisir en ramenant un petit cake chez soi. Le plus : la possibilité d’y acheter des accessoires de personnalisation.

8 rue Racine, Nantes - 02 28 21 52 97 Du lundi au vendredi : 7h-2h. Samedi : 9h-2h. Dimanche : 10h-minuit. Facebook et Instagram : Bistro Canaille / contact@bistro-canaille.com

Digiluxe

BY LISE - DEPUIS JANVIER 2020

Digipuncture, luxopuncture et luminothérapie Que ce soit la digipuncture (stimulation de points réflexes du corps avec les mains), la luxopuncture (stimulation de ces points à l’aide de faisceaux infrarouges) ou de la luminothérapie (à l’aide de lunettes diffusant une lumière particulière), ses méthodes sont douces et leurs bénéfices, variés : perdre du poids, se détendre, arrêter le tabac, diminuer le stress, favoriser le sommeil ou encore réduire les désagréments liés à la ménopause. Pour cibler au mieux les besoins de ses clients, un échange est essentiel et le suivi l’est tout autant. Mantra : « Des pratiques douces pour un mieux-être »

Mantra : « Des cakes gourmands pour tous. » 4 rue Guépin, Nantes - 09 87 02 86 82 Du mardi au samedi : 10h30-19h30. www.sugar-sugar.fr /Facebook : Sugar Sugar Nantes / Instagram : sugarsugarnantes / hello@sugar-sugar.fr

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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Laiterie Gilbert

Les Funambules

BY GEOFFROY - DEPUIS NOVEMBRE 2019

BY ALBAN, BERTRAND ET GÉRARD - DEPUIS FÉVRIER 2020

Fromagerie et crèmerie Avant de se lancer dans l’aventure de cette laiterie, ce passionné de fromages passait une partie de ses vacances à rencontrer des producteurs indépendants. C’est donc presque naturellement qu’il s’est tourné vers la Laiterie Gilbert pour ouvrir un magasin à Nantes. Car l’enseigne grenobloise a pour but la valorisation du terroir local et le travail en direct avec les producteurs. Plateaux de fromages, mais aussi de charcuterie, vins d’Ardèche, crème, beurre, yaourts ou encore épicerie fine, le conseil et l’amour des produits sont de mise ! Mantra : « Durablement bon depuis 1948 » 79 boulevard de la Prairie au Duc, Nantes - 02 28 49 94 58 Du mardi au samedi : 9h30-13h / 15h-19h30 www.laiterie-gilbert.fr / Instagram : @laiterie_gilbert_nantes

ebam BY BENOÎT - DEPUIS AVRIL 2020

Concept store Partir des attentes de la population, c’est ainsi que Benoît a imaginé cette nouvelle enseigne. Dans cette ancienne droguerie-quincaillerie, les produits sont mis en valeur dans des cases amovibles en bois clair. Jardinerie, jouets et jeux, bien-être (cosmétiques solides, parfums…), petits matériels de cuisine… Tout le monde, du bébé à la personne âgée, trouvera son bonheur en cheminant dans cette boutique ! Piochés dans des univers différents, les produits sont durables, naturels ou bio, avec peu de plastique. Mantra : « La boutique de famille » 4 rue Louis Gaudin, Sainte-Luce-sur-Loire - 02 40 35 47 31 Du mardi au vendredi : 10h-12h30 / 15h-18h30. Samedi : 9h30-12h30 / 14h30-18h30 Facebook : EBAM La boutique de Famille / Instagram : @ebam.boutique 108

Restaurant Un retour dans le Nantes de Jules Verne, voilà l’univers que proposent Les Funambules. Un univers résumé dans une fresque murale, pièce centrale de l’établissement. Dans ce lieu de vie, on se retrouve autour d’un repas bistronomique, un goûter, un afterwork... La brasserie propose également des soirées : sport le dimanche soir (retransmission des matches), DJ, concerts guitare/voix… Dans l’assiette, des produits cuisinés avec délicatesse et dressés avec précision. Le + : le brunch du dimanche jusqu’à 14h30 pour les lèvetard. Mantra : « Installez-vous, on s’occupe du spectacle » 83 boulevard de la Prairie au Duc, Nantes - 02 28 49 20 65 Lundi : 12h-22h30. Mardi et mercredi : 12h-23h. Jeudi et vendredi : 12h-minuit. Samedi et dimanche : 10h30-minuit (réservation jusqu’à 22h) Facebook : Les Funambules / Instagram : @les_funambules_de_nantes

Un Jour Ailleurs

BY ERIKA - DEPUIS AVRIL 2020

Prêt-à-porter femmes Un Jour Ailleurs se réinvente et propose une nouvelle collection 100% moderne. La marque imagine une mode intemporelle qui permet à chaque femme de trouver sa taille et sa personnalité. Comme une femme bien dans sa peau devrait aussi se sentir bien dans ses vêtements, la marque promet une allure chic, une élégance à la française et un « bien aller » du vêtement, quelles que soient les circonstances. Un Jour Ailleurs est aussi une marque responsable et lance une collection capsule éco-responsable : une gamme naturelle proposant des matières durables comme des cotons bio. Mantra : « Des femmes à suivre dans leur vie de femme plurielle » 4 rue Crébillon, Nantes - 02 51 72 09 85 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h www.unjourailleurs.com / Facebook : Un Jour Ailleurs Instagram : @unjourailleursofficiel


AVENUE DES LIONS AVENUE DES LIONS 44800 SAINT HERBLAIN 44800 SAINT HERBLAIN 02 40 16 94 0230 40 16 94 30

3 BOULEVARD LEONARD DE VINCI 3 BOULEVARD LEONARD DE VINCI 44400 REZE 44400 REZE 02 51 7878 3939 9090 02 51

20 RUE DE LA BRIQUERIE-VILLENEUVE 20 RUE DE LA BRIQUERIE-VILLENEUVE 44350 GUERANDE 44350 GUERANDE 021140 02 40 1011 0110 01

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E CHOC

islandais Un pays de glace et de feu. Une nature intouchée. Des couleurs uniques. L’homme a à peine effleuré ce pays continent. Au milieu de l’Atlantique nord, entre Europe et Amérique, l’Islande est un des derniers lieux à découvrir pour les aventuriers en quête d’exploration. Islande, ça veut dire « terre de glace ». Le pays est plus proche de l’Amérique que de l’Europe et pourtant, c’est la culture du vieux continent qui l’anime. L’île a été colonisée à partir du IXe siècle par les Vikings. Longtemps sous domination danoise, la république d’Islande naît en 1944. Un peu plus de 350 000 habitants peuplent cette île d’environ 100 000 km². Avec 3,4 habitants au km², c’est la densité de population la plus faible d’Europe. Quand on sait que la région de la capitale, Reykjavik, compte environ 190 000 habitants, on se rend bien compte que, partout ailleurs, on ne risque pas d’être embêté par les voisins.

Reykjavik

La capitale se prête admirablement aux courts séjours. On peut y découvrir une métropole à l’ambiance unique de bout du monde aux accents d’Europe du nord. On peut la découvrir depuis le clocher de l’église Hallgrimskirkja qui culmine à 73 mètres. Avec sa forme de fusée de basalte, elle a longtemps été l’édifice le plus haut de la ville. Juste aux alentours, on peut découvrir un véritable concentré d’Islande. Le site de Gesyr - qui a donné son nom aux geysers - permet d’admirer cette gigantesque colonne d’eau brûlante qui s’échappe du centre de la terre toutes les dix minutes environ. Dans le parc national de Thingvellir, on a la 110


COLLECTOR* ET D’AUTRES MARQUES À DÉCOUVRIR

• Du 25 mars au 23 mai 2020 •

LIQUIDATION chance de pouvoir débuter un voyage au centre de la terre en pénétrant dans une fosse où se rencontrent les plaques tectoniques eurasienne et nordaméricaine. On peut ainsi avoir un pied sur chaque continent. Mais la visite la plus courue est celle du Blue Lagoon. Une eau laiteuse pleine de silice et de calcaire vous accueille avec ses 39 degrés et sa bonne odeur de soufre. La sensation de se baigner dans cette eau naturellement chaude par temps froid est unique.

TOTALE AVANT CESSATION D’ACTIVITÉ

Extrême ouest

Aller dans un endroit reculé dans un pays où il n’y a déjà pas grand monde, c’est possible en visitant les Westfjord. L’extrême nord-ouest de l’île est accessible en bateau depuis la capitale. On y découvre une nature intacte, tout juste perturbée par un vieil aérodrome, vestige de la Seconde Guerre mondiale, d’où des avions qui passaient par là pour se rendre en Europe n’ont jamais pu redécoller. On y découvre surtout les falaises de Latrabjarg, la pointe la plus occidentale. Elles sont peuplées de millions d’oiseaux marins dont des magnifiques macareux. Un à pic de 440 mètres de haut qui plonge dans l’Atlantique. Ébouriffant.

Akureyri et Husavik

Akureyri, c’est la seconde ville d’Islande et c’est aussi la capitale culturelle de l’île. Un passage très agréable et une sensation de retour à la civilisation après un périple dans les Westfjord. Un peu plus haut, la ville de Husavik est la capitale mondiale de l’observation de la baleine. Après avoir été la capitale de sa chasse. On peut admirer onze variétés de cétacés dans la baie. Le musée de la baleine, avec ses immenses squelettes de cétacés au plafond, vaut le détour.

JUSQU’À

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Iceberg

Le site de Jökulsarnon est unique au monde. De mini-icebergs à la glace bleue intense attendent de pouvoir glisser vers l’océan. Quelques phoques passent une tête. Énorme.

* Voir conditions en boutique

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Aurores boréale et soleil de minuit

C’est en mars et en septembre que l’on peut le mieux observer les aurores boréales. En été, elles disparaissent pour laisser la place à un jour sans fin. Au niveau du cercle polaire, le soleil disparaît mais la lumière reste toujours présente. Une sensation unique.

Le paradis de la rando

On ne fait pas de la rando. Plutôt un trek. Des parcours incroyables permettent de découvrir l’intérieur de l’île. Attention, la nature unique et sauvage n’est pas sans danger. Pour les amateurs, même éclairés, partir avec un groupe est fortement conseillé. Le trek du Laugavegur, qui part des montagnes colorées en rhyolite du Landmannalaugar est un must. L’itinéraire de 55 km se termine, après cinq jours de marche, près de la mer. Au pied de la magnifique cascade de Skògafoss.

Rude le pays, rude les prix

Selon certains indicateurs, hébergements et restaurants sont 44% plus chers que la moyenne européenne. Beaucoup de logements sont proposés par des sites type Airbnb, ce qui n’est pas sans poser des problèmes pour les jeunes islandais qui n’arrivent pas à se loger, notamment dans la capitale.

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Comment se loger ?

L’industrie touristique se développe. De nombreux hôtels aux prix conséquents sont disponibles dans la capitale. Ailleurs, c’est plus compliqué. La chambre d’hôtes est le moyen le plus commode. Elles sont partout, disséminées sur l’île. Le camping est aussi une solution pour les faibles budgets et les propriétaires de duvets bien chauds. Là aussi, l’île ne manque pas d’options. C’est parfois juste un champ. Mais on est là pour découvrir la nature, non ?

Comment se déplacer ?

On peut louer une voiture, opter pour un « auto-tour »... Sinon, le réseau de bus est plutôt efficace. Une carte permet de prendre le bus sans limitation, pendant une ou plusieurs semaines. Sinon, vous pouvez venir avec votre propre voiture. Il suffit « juste » de remonter toute l’Angleterre et de prendre un ferry qui passe par les îles Féroé. Bagatelle.

Comment y aller ?

Une liaison vient d’ouvrir entre Nantes et Reykjavik. Elle est opérée par Transavia. On progresse.


By Night

NOS PLUS BELLES SOIRÉES

Jeudi

16

Janvier

l’Equipe BARNES Nantes, de gauche à droite Solenne Guézénec,Etienne de Gibon, Florence de Gaalon, Sébastien Carton, Jean-Charles Dezellus

BARNES NANTES 4, place Aristide Briand Nantes

Soirée BARNES

L’agence immobilière BARNES Nantes-La Baule et le cabinet GAALON GUERLESQUIN ont réuni le 16 janvier leurs clients et partenaires pour une soirée conviviale et culturelle au sein du prestigieux Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes qu’ils avaient privatisé. Ce fut l’occasion d’adresser leurs vœux à leurs invités et d’admirer l’éclairage de la frise ornementale de la façade du Musée qu’ils ont financé comme mécènes.

De gauche à droite : Philippe Guerlesquin, PDG Cocktail dinatoire par CK Traiteur de Gaalon & Guerlesquin, Etienne de Gibon, directeur associé Barnes Nantes-La Baule, Wilhem Thomas, directeur de la galerie l’Oiseau Bleu

Au 1er plan à gauche : Louis-Ghislain et Laetitia de Lambilly, dirigeants de Biscuit d’Ys

Les invités de la soirée dans la galerie du Muséum au 1er Plan : Raphaël Griffon (Bijouterie Griffon) et Philippe Guillet (Directeur du Muséum de Nantes)

Les invités sont heureux d’échanger dans le cadre insolite du Muséum

La frise ornementale du Muséum éclairée grâce au mécénat de Barnes et Gaalon - Guerlesquin


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