Urbanne Nantes #25 by Urbanne Magazine

urbanne MODE & STYLE • NANTES

L’UNIVERS DE M.CHARLY EN CUISINE AU MARIA DOSSIER RENCONTRES À NANTES, ÇA MARCHE COMMENT ?

CHARGE MENTALE, ENFANTS... CENDRILLON BALANCE TOUT !

HABITAT

DOSSIER SPÉCIAL

#25

1, rue de la Fosse 44000 Nantes TĂŠl. 02 40 74 81 04

Urbanne

SOMMAIRE

Photo de classe

habits neufs. Ceux à qui on a dit « tu vas voir, ça va être super ». Chez Urbanne, cette rentrée, c’est un peu ça. La cour de récré s’est enrichie de nouvelles têtes. Et, comme dirait le Petit Nicolas, « on est drôlement contents !». Depuis plusieurs années, nous avons engagé un travail commun avec France Bleu, Saveurs DétonNantes et le Kiosque Nantais. Chacun amène, dans ces pages, son savoir et son savoir-faire unique, sa vision de la ville et son univers. Pour le premier numéro de cette rentrée, nous sommes ravis d’accueillir de nouveaux partenaires, à commencer par un centenaire : la librairie Coiffard. Les libraires nous proposent des conseils de lectures et des rencontres alléchantes avec des auteurs. Les Petites Nantaises, l’incroyable et très vivant groupe de Nantaises sur les réseaux sociaux, est là aussi pour partager ses coups de coeur avec nous. Et puis un vétérinaire, en chair, en os et en diplômes, a également rejoint l’équipe. Le docteur Gevaudan prodiguera à chaque numéro ses bons conseils en faveur de nos tyrans domestiques préférés. Tous ensemble, nous avons essayé de faire le plus beau numéro de rentrée que nous ayons jamais fait. Parce que c’est ça, aussi, une rentrée : avoir des ambitions. On vous embrasse, l’équipe Urbanne.

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En couverture : Blouse et jupe midi Forte Forte, boots Isabel Marant et ceinture • Blanche • 19 rue Scribe, Nantes 4

Sommaire

La chronique littéraire de Julia Kerninon Tendance : le wax ne va pas qu’aux Noirs Mode : Promenons-nous dans les bois Accessoires femmes Accessoires hommes Coup de coeur des Petites Nantaises Les belles adresses de Sarah Assie Coiffure : des couleurs plus saines News beauté Santé : prendre le temps de s’arrêter A l’école des différences Charge mentale : Cendrillon balance tout Nantes : rencontre mode d’emploi En vrac ! L’univers de Monsieur Charly La sélection de la Librairie Coiffard Le retour de Thérèse Ahmed Sylla un inséparable L’agenda du Kiosque Nantais Sylvie Jobbin - Duval, spicetrotteuse En cuisine au Maria Saveurs DétonNantes Visite privée Dossier spécial habitat

Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°25 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 34 rue Jules Verne, 44700 Orvault Crédits photos : Pascal Kyriazis, D.R., Quentin Ferjou Impression : Union Européenne Tirage : 30 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Julia Kerninon - Sarah Lobé-Elémé Correction : Charlotte David Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin - 06 16 28 33 67 Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 Les photographies de l’édito de mode ont été retouchées. La reproduction des textes et photos est interdite.

redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr

Culture Urbanne

AIR DU TEMPS

LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon Quand j’étais enfant, j’ai possédé ce livre de Lorena A. Hickock qui raconte l’histoire d’Helen Keller. Je l’ai probablement lu une bonne centaine de fois, dans mon souvenir, j’étais assez fascinée par cet objet, peut-être simplement parce que c’était la première biographie que je lisais. Il y avait un passage en particulier qui m’intéressait : la petite Helen, sourde et aveugle, vit depuis sa naissance comme enfermée en elle-même, incapable d’entrer en contact avec le monde, ce qui déclenche chez elle de terribles colères. Ses parents décident d’engager une préceptrice, Ann Sullivan. Celle-ci connaît le langage des signes, et « tape » les signes dans la paume d’Helen. Helen se prend rapidement au jeu, reproduit les gestes d’Ann, mais elle le fait tout d’abord sans comprendre qu’il s’agit d’un langage. Et puis, un jour, alors qu’elles sont toutes les deux dans le jardin, Ann prend la main d’Helen et la plonge dans l’eau du puits, avant d’épeler « e-a-u » dans sa paume ouverte. Amusée, Helen l’imite, jusqu’à ce que soudain, littéralement d’un instant à l’autre, elle comprenne. Le geste, le mot, la chose - tout ce qui l’entoure a un nom, qu’elle peut apprendre. Elle passe le reste de la journée, survoltée, à désigner tout ce qui l’entoure à Ann avant de lui tendre une paume impatiente. Elle veut décoder le monde, savoir le dire. E-a-u. Et puis, dans ma mémoire, il y a une autre histoire, différente, mais au fond presque la même. On la trouve dans un poème de Ted Hughes intitulé « Pleine lune petite Frieda ». Frieda est la toute petite fille du poète, et dans ce texte, il la décrit d’abord attentive au soir qui tombe, aux vaches qui rentrent à l’étable, sans doute dans le village de North Tawton où il possédait une maison avec son épouse Sylvia Plath. Et puis : « Muuune ! » tu t’écris soudain, « Muuune ! Muuune ! » Et la lune a reculé comme un artiste plongé dans la stupeur par la contemplation d’une œuvre Qui le désigne dans la stupeur. C’est la même chose, n’est-ce pas ? Deux petites filles apprennent à nommer les choses, et c’est pour elles une victoire éclatante, un triomphe plein d’autorité, la première étape vers l’autonomie, la liberté, le premier pas vers elles-mêmes. Au 6

cours des mois qui viennent de s’écouler, j’ai regardé mon enfant faire lui aussi ce chemin. Prononcer d’abord les deux syllabes de « bateau », sans se soucier de ce qu’elles pouvaient signifier. Puis est arrivé « goui », une version approximative de « biscuit », le mot apparemment le plus utile pour lui aux environs d’un an et demi. Et petit à petit, beaucoup d’autres : « papa », puis « maman », bien sûr, prononcé « mamon » et généralement suivi de l’indispensable « encore » dans le peloton de tête avec « non », rejoint assez tardivement par « oui ». « Appuie » a également eu son petit succès, grâce aux interphones, interrupteurs, lecteurs de CD, machines à laver, lave-vaisselle et autres jouets musicaux. Mais c’était encore la période des mots pensés comme des moyens, des outils très simples pour accélérer le mouvement - c’est seulement après qu’il est entré dans la joie des mots, le plaisir de les apprendre, le bonheur de pouvoir désigner, et d’être compris. Le mot le plus important, c’est donc celui-là : « ballon ». Ballon vu et envié au jardin public, gros ballon de vrai petit garçon par comparaison avec ses balles plus maniables, ballon des grands, dur, qu’on frappe avec le pied ou qu’on lève audessus de la tête. Ballon aperçu comme par miracle, aux Buttineries de Sainte-Anne, parmi les objets multiples, doigt immédiatement tendu dans la poussette, « ballon, ballon », avec un mélange de désir et de supplique trop familier, bouleversant - moi aussi, les choses que je désire, je crains qu’on ne me les accorde pas, pour une raison qui m’échapperait. Ballon, ballon. Ballon acheté, acquis, serré contre soi dans la poussette, présenté fièrement à toutes les connaissances croisées, silence absolu, sourire jusqu’aux dents, grand bonheur. À vingt mois, c’est le premier mot du matin et le dernier du soir, c’est le mot désignant tout ce qui est bien, tout ce qui est aimé. C’est même parfois un cri dans la nuit, plein de sanglots, parce que malgré l’évidence de cette passion, moi, sa mère, j’hésite à laisser cette grosse balle à la provenance à peu près inconnue partager le petit lit propre. Peut-être, aussi, j’essaie de lui apprendre que l’amour a besoin de respirer, qu’il est bon de se manquer pour se retrouver - lui apprendre à avoir confiance dans son ballon, à croire au fait qu’il sera toujours là demain, immobile, dans le salon, à l’attendre. 

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Mode

TENDANCE

CRÉATION

LE WAX

ne va pas qu’aux Noirs Wax.by.Mona, c’est la marque éthique et solidaire créée par la Nantaise Mona Garaud. L’ancienne étudiante en sociologie s’est lancée dans le monde de la mode en parfaite autodidacte. Au cœur de la démarche, une quête de sens et d’identité. Rencontre. Pourquoi vous êtes-vous engagée dans cette carrière de créatrice de vêtements ? Mon rapport à la mode, c’est la passion. Mais c’est aussi une quête identitaire. Moi qui ai été adoptée, qui évolue dans une famille française blanche, je voulais trouver ma place dans ce brassage culturel. Et ça passe par le vêtement ? Oui, le vêtement peut être vecteur de ce lien social que je voulais partager. Je ne me suis pas posé de questions au moment de faire fabriquer ma collection. Pour moi, c’était évident que je travaillerais avec la Côte d’Ivoire et que j’utiliserais le wax, ce tissu dit « africain » qu’ils se sont approprié et qui fait partie de leurs codes culturels. Politique et d’actualité, l’oeuvre de l’escalier se nomme F*** Mosanto 8

Pourquoi vouloir mélanger ces codes et ces cultures ? Pour moi, c’est vraiment un vecteur de sens. Aujourd’hui, on est dans un monde où le clivage identitaire est de plus en plus présent. C’est difficile de trouver sa place en tant que femme noire. Il a quelques mois, j’étais dans une entreprise et ça s’est mal passé parce que je portais un foulard sur la tête. C’était considéré comme pas adapté. On m’a dit que c’était folklorique. Je pense que c’est un manque de connaissance, un manque d’ouverture. Cela va au-delà de la quête identitaire. Et justement, vous pensez que le vêtement peut faire passer ce genre de message ? Oui, il y a vraiment quelque chose à faire en termes d’information, de transmission et de partage. Le wax contribue

à ça, il est porteur de sens, de message. Quand on voit ce morceau de tissu imprimé, il raconte toujours quelque chose. Chaque imprimé a une histoire, une signification. Il y a des tissus pour chaque événement de la vie. Lorsque les stylistes font leurs imprimés, il y a toujours quelque chose derrière. Il y a plein de choses à découvrir sur cette culture et ce continent. Il y a un message d’amour et d’espoir en faisant comprendre ce qu’est ce tissu, ce qu’est cette culture africaine : c’est partager la différence et unir cette société. Je veux dire que le wax ne va pas qu’aux Noirs : la collection peut être portée par n’importe qui. Elle reflète cette touche culturelle africaine tout en étant très accessible.

Le but, c’est aujourd’hui de diffuser plus largement vos collections ? Oui, c’est pour ça que je veux ouvrir un concept store pour présenter ces vêtements. Au-delà d’une boutique, c’est un lieu de partage et d’échange. La personne doit pouvoir nouer un lien avec tel ou tel vêtement, par l’histoire qu’il va raconter. Cela me permet de ne pas perdre la main sur le message qu’on veut véhiculer. Ce sont aussi des tissus qu’on a besoin de toucher, d’essayer. Tout ça, on ne peut pas vraiment le faire sur Internet. www.waxbymona.com

Pour vous, la mode, c’est autre chose que les tendances... Souvent, on pense que la mode, c’est futile, c’est stérile. Au contraire, chaque matin, on fait passer un message par le choix de ses vêtements. On cherche à s’identifier, à intégrer un groupe. Le vêtement est très important. On montre quelque chose par la tenue qu’on choisit, même si c’est juste un jean et un t-shirt blanc. Comment vous placez-vous dans cet univers de la mode ? La mode est aujourd’hui l’une des industries les plus polluantes au monde. La « fast fashion », qui veut produire un maximum de vêtements à bas coût, est une vraie problématique, entre la surconsommation d’eau et les conditions de travail... Moi, je veux faire des vêtements qui durent et où toute la chaîne de production est rémunérée à sa juste valeur. Sans faire partie du monde de la mode, ce ne doit pas être évident de lancer une collection... En fait, réaliser la collection a été plutôt simple. Le plus difficile, c’est de se faire un réseau. Mais les croquis, c’est quelque chose que j’ai toujours fait. Je travaille avec un atelier en Côte d’Ivoire. Je suis partie là-bas avec mes patrons. Mais ce n’est pas du tout leur façon de fonctionner. Ils partent directement sur la construction du vêtement. C’est lors du montage que sont faits les derniers réglages. Sur quelles pièces avez-vous travaillé ? J’ai réalisé trois collections jusqu’à présent. Une garde-robe complète, de la veste au top, et le pantalon du 36 au 46. Cela représente un investissement important.

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AUTOMNE

Mannequin : Alicia @aliciaa_gnt Make up artist : Solenne Gomes (Instagram : @solenneauxpetitssoins)

MODE

PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS tant que l’hiver n’y est pas

Blouse et jupe midi Forte Forte, boots Isabel Marant et ceinture • Blanche • 19 rue Scribe, Nantes

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Doudoune, pantalon, babies et sac pochette • Mlle à Nantes • 20 rue Contrescarpe, Nantes

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Tailleur, pull et boots • TeO • 14 rue Scribe, Nantes Lunettes solaires • Lu.net • 9 rue Scribe, Nantes

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Robe, blouson perfecto, boots et pochette • I.Code • 10 rue Rubens, Nantes Lunettes en bambou • Acuitis • 7 rue Guépin, Nantes

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Veste légère blazer, caraco, jupe et ceinture • Pacific Jeans • 2 rue Jean Moulin, Sainte-Luce-sur-Loire Bottes • Aux Pieds des Anges • 3 rue de Verdun, Nantes

PIONNIER DANS LA COSMETIQUE GREEN & CLEAN

CINQ MONDES, leader et spécialiste français des soins visage, massages et produits cosmétiques naturels du Spa, s’engage depuis plus de 18 ans pour une cosmétique sans pétrochimie développée selon une Charte Laboratoire du Naturel® stricte, qui respecte la peau et la planète. Découvrez une cosmétique radicalement plus efficace :

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Chemisier, jean, blazer et derbies Roseanna, sac See by Chloé • Soon • 11 rue Franklin, Nantes

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AUTOMNE

Manteau, robe, sac et bottines • Tommy Hilfiger • 6 rue Rubens, Nantes

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AUTOMNE

Long gilet et robe Vanessa Bruno, bottines Avril Gau et sac Coralie â&#x20AC;˘ Batt&Blou â&#x20AC;˘ Passage Pommeraye, Nantes

passage pommeraye 44000 nantes www.paulmarius.fr

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AUTOMNE

Chemisier Moschino, jupe, bottines et sac Versace Jeans â&#x20AC;˘ Avenue Montaigne â&#x20AC;˘ 8 bis rue Scribe, Nantes

10 RUE RUBENS 44000 NANTES 02 40 84 02 56

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ACCESSOIRES

SAUTER

DANS LES FLAQUES

PASSION VELOURS

1/ Bottines imperméables - Rêves de Pompes - 6-8 passage Pommeraye, Nantes • 2/ Blouson imperméable - Maison Prune - 8 place de la Bourse, Nantes • 3/ Bottes de pluie fourrées - Mlle à Nantes - 20 rue Contrescarpe, Nantes • 4/ Parapluie Paon - Lorentz Coiffure - 3 rue Jean de la Fontaine, Nantes • 5/ Casquette - Aux Pieds des Anges - 3 rue de Verdun, Nantes • 6/ Blouson - Le Petit Marché - 7 rue Saint-Pierre, Nantes • 7/ Blazer - TeO - 14 rue Scribe, Nantes • 8/ Blazer - Vanina - 17 rue Crébillon, Nantes • 9/ Pantalons velours côtelé - For Intérieur - 3 rue Franklin, Nantes • 10/ Jupe midi - Perfect Day - 12 rue de la Fosse, Nantes • 11/ Robe - Le Petit Marché - 7 rue Saint-Pierre, Nantes 28

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ACCESSOIRES

HIVER VERT ET MATIÈRES

Pull marin rayé - Saint James - 17 rue de la Barillerie, Nantes • Blouson en peau velours et baskets - Brown - 7 rue de Guérande, Nantes • Sac voyage polochon, ceinture et protège-cahier en cuir Paul Marius - 20 rue de la Fosse (Passage Pommeraye), Nantes

6 RUE RUBENS NANTES urbanne

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COUPS DE COEUR

SÉLECTION

LES BONS PLANS DES PETITES NANTAISES Urbanne est ravie d’entamer une collaboration avec Les Petites Nantaises ! Les Petites Nantaises, c’est une communauté 100% féminine. Un groupe Facebook qui rassemble 8 600 membres et qui s’adresse aux Nantaises, les futures, les « pure souche » ou les fraîchement débarquées ! Objectif : partager des conseils, les bons plans, les coups de cœur... C’est ce que vont faire ici, sur papier, Les Petites Nantaises à chaque numéro. Chouette !

Esthète, notre coup de cœur sucré !

LA VENTE D’HIVER

Chez Julien et Gérard, pas de spécialité et une carte sans cesse renouvelée. Coup de cœur pour cette jolie boutique qui porte parfaitement son nom : tout y est raffiné, et savamment étudié. Pour le plaisir des yeux et des palais sucrés : à l’heure du café, du petitdéjeuner ou du goûter, bref à tout moment de la journée, on en ferait bien notre QG journalier ! Produits locaux, fruits de saison, vous l’aurez compris, tout y est beau et bon : même la déco change au fil des saisons. Quand on vous que rien n’est laissé au hasard... Biscuits croquants, brioches dodues, tartelettes colorées ou entremets raffinés, sur place ou à emporter, le plus dur sera encore de vous décider...

Le + : La boutique est ouverte le dimanche !

Focus sur le cake marbré: « L’essayer, c’est l’adopter ». Alors, vous venez ?

Esthète - Naturellement pâtissier 1 bis rue Mercœur, Nantes 02 55 10 11 92 Ouvert du mardi au dimanche

L’événement de cette fin d’année, à ne surtout pas louper !

Le DIY à l’honneur ! Si vous vous êtes baladés rue Mercœur cet été, vous n’avez pas pu louper : Les Embobineuses ! Une nouvelle mercerie éthique et fantastique. À toutes les passionnées de jolis tissus, de détails chic ou choc, ou à la recherche du bouton magique : go, go, go... Nous sommes fans du côté éthique, du large choix de tissus certifiés (bio et sans produits chimiques) et de la mercerie française ou anglaise, et on ne parle même pas des laines filées en France. Gros gros crush pour cette nouvelle boutique, venez vite rencontrer Camille et Solenn, si ce n’est pas déjà fait !

Le + : Les Embobineuses proposent même des

ateliers. Du niveau débutant au niveau confirmé, en passant par des ateliers Zéro Déchet, Projet Personnel, tissage ou encore tricot. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Les Embobineuses 14-16 rue Mercœur, Nantes 02 28 00 47 10

La vente d’hiver des Petites Nantaises c’est, pour cette troisième édition, une trentaine de créatrices et créateurs plus talentueux les uns que les autres qui se retrouveront en plein cœur de Nantes dans un lieu unique : La Cordée. Mode, déco, food, accessoires et kids, tous les univers seront représentés. Ces créateurs et créatrices nantais exposeront leurs petites merveilles, du made in France et surtout Nantes. The place to be pour shopper toutes vos idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Au programme : des ateliers pour elle et lui, des activités pour occuper les minis et un cocktail entre amis le soir venu. On vous réserve une petite surprise (mais de taille), alors à vos agendas ! Psst... à vous on peut le dire : vous retrouverez, entre autres, Shamea, A Dress Collection, ou encore Kalisaya ! Vente d’hiver Les Petites Nantaises Samedi 23 et dimanche 24 novembre La Cordée 33 rue de Strasbourg, Nantes

Les Petites Nantaises

Facebook : Les Petites Nantaises Instagram : @lespetites_nantaises

LLAGE

GRAND DÉBA

RTIER GRASLIN

ÇANTS DU QUA

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n boutique Septembre e 27 i d re nd e V ans les rues. samedi 28 d de 10h à 19h. rticipants. mmerces pa Plus de 50 co S GOURMANDE ANIMATIONS

commerces couverte de ptembre ands à la dé m ment » ur ne Samedi 28 se go vé rs l’é , ou h : 2 parc es de Nantes bl Ta « s de à partir de 10 e dr s dans le ca ntes.fr éco-engagé lestablesdena r su n io at rv e de l’Écluse. Rése départ Plac Centre-Ville, es nt Na . er ste : jeu de pi aux à gagn de 14h à 18h mbreux cade à l’arrivée. No n tio sta gu Dé MARCHÉS DU

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COUPS DE COEUR

SORTIES

LES BELLES ADRESSES de Sarah Assie

Nous avons demandé à Sarah Assie, la directrice d’Aquatonic de Nantes depuis cinq ans, de nous ouvrir son carnet d’adresses et de coups de cœur. Itinéraire d’une amoureuse du centre-ville.

Le look de Sarah Perfecto - Maje Bracelets - Hermès Pantalon - Crazy Republic Boots motard - Outremesure

Le Coq en pate

LA DERNIÈRE FOIS QUE VOUS AVEZ CRAQUÉ ?

« Je crois bien que c’était pour une paire de baskets chez Outremesure ». 34

À Nantes, j’aime cette énergie façon petit Paris, cette dynamique culturelle, cette curiosité. J’aime m’y balader, même si je ne peux pas le faire autant que je le souhaiterais. Je suis une aficionada du centre-ville. J’ai mes adresses un peu partout. À commencer par tout ce qui touche à la nourriture. Tout le monde connaît à Nantes, mais j’adore les choux de chez Emma. C’est classique et bien fait. Mon préféré, c’est celui au beurre salé. J’ai également découvert chez des amis le gâteau glacé de La Fraiseraie. On choisit les parfums, c’est une tuerie. C’est magnifique et très bon. Pour mes apéros, je vais chercher des produits à La Catalane. Elle est adorable. Je ramène des petits plateaux de fromages et de charcuteries parfaits. Sinon, pour le marché, j’alterne entre celui de Sautron et Talensac. Il est pratique, beau et complet. À midi, je vais souvent déjeuner au Chapitre T. J’ai aussi découvert récemment Au Petit Raphaël. Je trouve que la cuisine du chef est hyper créative, avec un mélange de saveurs

assez rare. Il y a une petite terrasse derrière qui est super agréable. Sinon, j’aime aller au Coq en Pâte. Je commence par boire un verre avant de passer à table. Au niveau shopping, l’une de mes rues préférées, c’est la rue Mercœur. Pour moi, c’est à deux pas. J’aime aussi bien les tenues de chez Canyon qu’aller flâner chez Les Petits Princes, où l’on trouve toujours des meubles et des objets incroyables. En déco, j’apprécie aussi bien les pièces hyper design et travaillées de chez Civel que celles, classiques et efficaces, de chez Habitat. Pour les soins du visage ou même, quand j’ai le temps, pour un modelage à quatre mains - un soin signature des Termes Marins de Saint-Malo - c’est évidemment chez Aquatonic que ça se passe!Côté coiffure, je vais chez Mafalda, j’aime bien l’ambiance. Didier est adorable et l’accueil est toujours charmant.

Les Petits Princes

Vêtements accessoires / bijoux

Maje - 16 rue Crébillon, Nantes Outremesure - 13 rue Contrescarpe, Nantes Crazy Republic - 11 rue du Calvaire, Nantes Hermès - 20 passage Pommeraye, Nantes Canyon - 10 rue Mercœur, Nantes

Food

Emma - 12 rue Scribe, Nantes La Fraiseraie - 1 place de la Bourse, Nantes La Catalane - 18 rue Franklin, Nantes

Marchés

Sautron - Halle de la Linière, Sautron Talensac - Rue Talensac, Nantes

Canyon

Restaurants

Chapitre T - 1 rue Camille Berruyer, Nantes Au Petit Raphaël - 100 rue des Hauts-Pavés, Nantes Le Coq en Pâte - 10 allée Duquenne, Nantes

Coiffure

Mafalda - 1 rue Deshoulières, Nantes

Déco / meubles

Les Petits Princes - 12 rue Mercœur, Nantes Civel - 5 place Aristide Briand (Carré Lafayette), Nantes Habitat - 12-18 allée d’Orléans, Nantes

Beauté / bien-être

Aquatonic - 5 place Aristide Briand (Carré Lafayette), Nantes urbanne

Beauté

SOCIÉTÉ

COIFFURE

DES COLORATIONS PLUS SAINES et tout aussi efficaces Ce n’est pas parce que nous sommes girly et que nous aimons nous faire belles que nous n’avons pas conscience de l’impact de nos produits de beauté sur notre santé et l’environnement. Mais pas facile de changer ses habitudes, notamment en matière de coloration. On a trouvé un compromis : des produits composés d’ingrédients d’origine végétale.

Carole, à la tête du salon Le 5 Coiffure, l’admet volontiers : ce sont ses clientes qui l’ont incitée à utiliser des produits plus naturels. « De plus en plus d’entre elles me posaient des questions sur les réactions cutanées ou l’impact sur l’environnement de mes colorations. » La marque avec laquelle la coiffeuse travaille utilise des produits composés à plus de 90% d’ingrédients d’origine végétale (camomille, tournesol, sauge, olive, ginkgo biloba, panthénol et aloé vera), sans ammoniaque, sans paraben et sans paraphenylenediamine (PPD) - un nom barbare pour parler d’une substance allergène et dangereuse pour la santé et l’environnement.

« Une amélioration de la texture du cheveu » « Je n’ai pas trouvé d’inconvénients à ce type de coloration », sourit Carole, qui ajoute : « Cette gamme offre les avantages d’une coloration classique : trente-cinq minutes de pose, échelle de tons identique, couverture intégrale des cheveux blancs, possibilité de travailler en ton sur ton pour donner du brillant et des reflets… Le tout en utilisant des produits très naturels. » Mieux, elle constate « une amélioration de la texture du cheveu chez les femmes mûres et une meilleure tenue de la couleur qui s’oxyde et s’atténue moins au fil du temps. » Pas étonnant alors que celles qui l’essaient ne reviennent pas à une coloration classique !

Des alternatives existent Celles d’entre vous qui sont prêtes à passer au 100% végétal pourront opter pour une coloration à base de pigment végétal. Là encore, les produits vont permettre de renforcer les cheveux et la tenue est tout aussi impeccable. Mais le temps de pose est beaucoup plus long (jusqu’à trois heures) et certaines couleurs ne sont pas disponibles. Malgré cela, les clientes qui font ce choix ne reviennent pas non plus en arrière. Alors vous voyez, belle et respectueuse de l’environnement, c’est possible !

Le 5 Coiffure 5 rue Franklin, Nantes 02 40 59 28 05

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* Offre valable du 11 septembre au 12 octobre 2019, une seule fois par personne sur présentation de ce coupon et d’une pièce identité dans votre institut Carlance Nantes Santeuil, dans la limite des disponibilités des esthéticiennes. Non cumulable avec d’autres promotions en cours.

Du lundi au vendredi de 10h00 à 19h00 Le samedi de 10h00 à 18h00

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Beauté

NEWS

Il se passe quoi dans le monde de la beauté ? SÉLECTION

LES NEWS BEAUTÉ de l’automne

Déjà une mine fatiguée ?

Le rush de la rentrée est passé et les premiers signes de fatigue sont déjà visibles. Vivement les prochaines vacances ! En attendant, les Laboratoires Mansard ont sorti le Sérum Photo Flash. Ce tenseur coup d’éclat, à appliquer sur la peau avant une crème de jour, va défatiguer les traits et diminuer l’apparence des cernes, rides et couperose. Disponible chez Innovation Esthétique 45 boulevard des Belges, Nantes 09 87 02 05 71

Revoir les bases chez Maison Boëme

Maison Boëme organise des ateliers beauté gratuits tous les vendredis de 16h à 18h, avec à chaque fois une thématique abordée : « Apprendre à se maquiller » les deux premiers vendredis du mois et « Prendre soin de sa peau » les deux derniers vendredis. Bonne nouvelle : pour celles d’entre nous qui ne sont jamais dispos le vendredi après-midi, il est aussi possible de choisir un autre jour et créneau horaire, selon la disponibilité de l’équipe, bien sûr. Maison Boëme 19 rue de Strasbourg, Nantes - 02 51 84 11 03 contact@maison-boeme.fr 38

Octobre Rose et tatouages

Votre chéri vous répète à l’envi que vous dépensez trop dans vos produits de beauté ? On vous donne des arguments pour lui répondre. Selon une étude de la marque suédoise de beauty tech Foreo, les Européens sont moins obsédés par les soins de la peau que les Américains, les Asiatiques ou les Moyen-Orientaux. Et les Français ne sont même pas dans le top 10 des pays européens qui dépensent le plus. Un tiers des Néerlandais et des Finlandais, ou encore un quart des Irlandais, consacrent tous les mois l’équivalent de 100 dollars de leur budget aux cosmétiques. Alors de quoi se plaint-il ?

Des petits cahiers pleins de bonnes ondes

À l’occasion d’Octobre Rose, le mois de lutte contre le cancer du sein, le fabricant de produits de soins du cheveu ghd a collaboré avec David Allen. Cet artiste tatoueur américain spécialisé dans le recouvrement de cicatrices, notamment celles liées aux mammectomies, a imaginé une collection de styler®, eux aussi tatoués. À chaque achat, dix euros seront reversés à la Ligue contre le cancer.

L’automne pointe son nez et on se sent déjà fatiguée et abattue à l’approche de la mauvaise saison. Alors, on fait le plein de petits cahiers beauté et bien-être signés Solar Editions. Il y a les petits nouveaux, comme Mon cahier huiles essentielles au féminin ou Mon cahier cardio-pilates ; ceux à paraître comme Mon cahier good vibes, et ceux qui bénéficient d’une réédition comme Mon cahier détox. Bref, une lecture facile, des infos, des astuces pour se sentir au top même les jours de pluie !

Trois jours zen et bio

On prolonge l’été

Le salon Zen & Bio revient au parc de la Beaujoire du 11 au 13 octobre. Avec ses 240 exposants (bien-être, alimentation, développement personnel, beauté…), 90 conférences et 65 ateliers, le salon propose de nouvelles idées et clés pour un quotidien toujours plus naturel. Cette année, un espace pour les parents verra le jour grâce à l’association Mon moment magique et ses conseils autour de la parentalité positive.

On a décidé que l’été devait se poursuivre. Alors, on a trouvé un produit qui va sublimer notre bronzage : la nouvelle huile sèche Oil Lala proposée par oOlution et ses 51 actifs végétaux bio illuminateurs et réparateurs ! Elle va nourrir la peau en profondeur et lui redonner toute sa souplesse. Sur les cheveux, elle va apporter douceur et brillance tout en renforçant la fibre capillaire. Et, comme d’habitude, les produits oOlution sont formulés à partir d’ingrédients d’origine naturelle, sans perturbateurs endocriniens, huile de palme ou ingrédients toxiques.

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Beauté

ADRESSE

BIEN-ÊTRE

SECRETS BIEN-ÊTRE sublime Secrets Institut

Secrets Institut sera toujours Secrets Institut. Mais, durant l’été, l’adresse de la rue Mercœur s’est diversifiée avec Secrets Bien-Être. Secrets Institut a profité des vacances pour se refaire une beauté et propose depuis le 1er septembre une offre bienêtre, nommée Secrets Bien-Être, en plus des prestations esthétiques. Dans ce nouveau concept, Annaïg, à la tête de Secrets Institut, partage désormais ses locaux avec trois autres professionnelles. « Mes clientes me retrouveront à l’étage où je poursuis le Cellu M6 dernière génération, les soins visage et corps, l’onglerie et les extensions de cils. J’ai arrêté le fish pédicure et le blanchiment dentaire », détaille Annaïg, qui ajoute : « Je vais maintenant me consacrer purement à ma clientèle. » Le rez-de-chaussée de l’institut compte désormais trois cabines aux prestations de qualité. Les clientes pourront ainsi rencontrer Luisa, praticienne en luxopuncture. Cette technique agit sur la perte de poids, facilite l’arrêt du tabac et permet de mieux vivre les désagréments liés à la ménopause. « Grâce à un stylet à infrarouge, Luisa stimule des points précis selon les besoins de la cliente », explique Annaïg.

le palier du premier sommeil et revenir à la réalité plus facilement. » Enfin, Aurélie pratique la dermopigmentation, plus connue sous le terme de maquillage permanent. « Outre le sourcil, l’eye-liner ou le contour des lèvres, Aurélie est formée pour utiliser la dermopigmentation réparatrice. Après un cancer du sein, elle peut par exemple redessiner l’aréole du sein », précise Annaïg. Cette technique permet aussi le microshading, pour un tracé moins permanent, le microneedling (soin du visage qui consiste à insérer du sérum sous la peau) et le BB Glow (permet de faire pénétrer des actifs en profondeur pour un effet bonne mine qui dure). Avec des soins de qualité, techniquement pointus, Secrets Bien-Être et Secrets Institut sont une vitrine de la beauté intérieure et extérieure. 

Des soins techniquement pointus

Secrets Institut 24 rue Mercoeur, Nantes 02 40 89 23 28

Autre professionnelle qui rejoint l’espace Secrets Bien-Être : la sophrologue Anne. En plus de la sophrologie, thérapeutique ou non, elle propose des séances de méditation, de relaxation et même des micro-siestes. « Une sieste réparatrice peut ne durer que vingt minutes, le temps nécessaire pour atteindre

Secrets Bien-Être 24 rue Mercoeur, Nantes Luisa (luxopuncture) : 06 59 03 66 35 Anne (sophrologue) : 06 86 57 28 72 Aurélie (dermopigmentation) : 06 12 77 28 03

Nouveau à Nantes

(Quartier Jaurès/ Mercoeur)

Nantes Est

Technologie Innovante d’amincissement, de raffermissement et anti-rides par Cryo Électrolipolyse corps et visage

Soins innovants et traditionnels.

Atelier de peinture intergénérationnel

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pour adultes et enfants

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45 Bd des Belges 44300 Nantes 09 87 02 05 71

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Bien-être

CONSEIL

C’EST LA RENTRÉE : ON PREND LE TEMPS de s’arrêter !

Ça y est, c’est la rentrée, la période où tout s’accélère. Difficile de ralentir lorsque les impératifs s’enchaînent. Alors avant de perdre pied, on vous propose quelques conseils avec Elisa Bellehigue, consultante en psychothérapie et instructrice en méditation MBSR. Inscription des enfants aux différentes activités, formulaires divers et variés à remplir, nouveaux projets à mettre en place. Bref, c’est la rentrée et on court dans tous les sens. Pas facile alors de s’arrêter, de toute façon, on n’a pas le temps, on est déjà à la bourre ! Sauf que c’est justement à ce moment-là qu’il est important de « faire pause », comme le dit Elisa Bellehigue. « Il faut oser dire stop ! Quand on est confronté à une situation qui nous stresse, s’arrêter, prendre du recul, respirer profondément trois à cinq fois va nous aider à poursuivre nos activités, à trouver une solution à cette situation », explique-t-elle. On peut aussi s’arrêter pour bouger. « Dans la journée, s’octroyer des moments pour étirer son corps va éviter d’accumuler les tensions », conseille la thérapeute. Alors on n’hésite pas, on tire les bras vers le ciel, on bouge les épaules, on fait des torsions avant de reprendre une activité normale.

Respirer, bouger et méditer Les plus motivé.e.s peuvent consacrer cinq à dix minutes à la méditation avant de commencer la journée ou en sortant du travail. « Le mot « méditation » peut faire peur. Il s’agit juste de s’accorder un temps durant lequel on prend conscience de ce qui se passe pour nous, dans notre corps et notre esprit. Le soir, cela va nous aider à recueillir les fruits de notre journée, ce qui nous a contrariés, ce qui nous émus… ». Alors on arrête de culpabiliser et on prend le temps de s’arrêter pour mieux apprécier cette rentrée. 

Elisa Bellehigue organise des stages de méditation MBSR. Renseignements : 02 40 06 59 67

SEBISA : Entreprise indépendante membre du réseau Camille Albane

COIFFEUR COLORISTE MAQUILLEUR

Photographie retouchée

Hotel Mercure, 2/4 rue du Couedic -

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Beauté

SÉLECTION

BEAUTÉ

HALTE AUX AGRESSIONS extérieures !

Masque au charbon purifiant Taaj (inspiré de l’Ayurveda) - Pharmacie et parapharmacie • Soin hydro-nourissant pour cheveux agressés Urban Moisture de Shu Uemora - Salon Delisle - 24 rue Mercœur, Nantes • Masque visage Coup d’Éclat pour les peaux fatiguées par les agressions extérieures de Guérande Cosmetics - Magasins bio • Brume botanique anti-pollution Aqua Aeria de Sanoflore - Pharmacie et parapharmacie • Traitement restructurant pour cheveux abîmés Damage Remedy d’Aveda - Le Salon Qui parle - 16 rue Racine, Nantes • Émulsion Uniformisante Lumière Marine de Thalgo contre le stress environnemental Carlance - 4 rue Santeuil, Nantes • Sérum anti-taches et protection cellulaire Lumière Sublime de Cinq Mondes - Cinq Mondes 4 rue Anizon, Nantes 44

COIFFEUR COLORISTE MAQUILLEUR

CAMILLE ALBANE : UN SAVOIR-FAIRE SUR-MESURE Animé par la volonté d’exprimer et de révéler la beauté de chaque femme, chaque coiffeur-coloriste-maquilleur du salon Camille Albane de Nantes met son expertise au service de ses clientes afin de trouver une coupe adaptée à leur personnalité et révéler leur beauté naturelle. Toujours à la pointe des tendances, ces experts vous délivrent des conseils et mettent à votre disposition une gamme complète de soins capillaires fabriqués en France, à Guidel, ainsi que les dernières collections maquillage Camille Albane.

Make-up

ILLUMINEZ VOTRE VISAGE ! Parce que Camille Albane ne se contente pas de sublimer vos cheveux, la marque révèle aussi votre beauté et votre féminité dans leur globalité. En effet, un changement de coupe ou de couleur peut être mis en valeur avec de nouvelles harmonies de maquillage. C’est pourquoi le salon de Nantes vous accompagne lors de cette étape primordiale, en vous proposant une retouche maquillage adaptée à votre nouveau look.

Offre

SARL NANTES : Entreprise indépendante membre du réseau Camille Albane

Capillaire ENVIE D’UNE CHEVELURE ULTRA-LISSE ? Qui n’a jamais rêvé de cheveux lisses, faciles à coiffer et qui ne gonflent pas au contact de l’humidité ? Toutes les transformations sont possibles avec les différentes techniques de lissages que vous proposent les experts Camille Albane de Nantes. L’équipe du salon met à votre disposition tout son savoir-faire pour un rendu naturel, sur-mesure et ultra-lisse !

Privilège Bénéficiez de 20% de réduction* sur votre prestation sur présentation de ce magazine. *Offre valable jusqu’au 30 novembre 2019.

Prenez rendez-vous directement sur le site internet du salon ou par téléphone

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Initiative

SOCIÉTÉ

ENFANTS

GRAINE D’EXPLORATEUR L’école des différences

Pour les enfants ordinaires et « extra-ordinaires », l’école alternative Graine d’explorateur propose un enseignement bien différent du système de l’Éducation nationale. Et sa fondatrice et directrice, Julie Tosatto, se bat pour ces enfants.

Julie Tosatto aime sortir des sentiers battus et son esprit fourmille d’idées. Ça tombe bien : il en faut, des idées, pour satisfaire les besoins des enfants ordinaires ou « extraordinaires », c’est-à-dire précoces, en décrochage scolaire, atteints d’autisme ou de troubles dys (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysplasie…). « Avec mon équipe, je revois tous les ans les contenus pédagogiques pour les adapter aux profils des nouveaux élèves », précise-t-elle. Ateliers musicaux, médiation par l’animal (l’école compte un chien, quatre chinchillas et trois chats)... Julie Tosatto et son équipe proposent différentes activités pour intéresser, toucher, redonner confiance ou faire rire leurs quatre-vingt-deux élèves (de la maternelle à la troisième) - tout en leur enseignant les compétences fondamentales. « Notre chien Calie a, par exemple, permis à un enfant autiste non verbal de parler », raconte l’enseignante.

Intéresser, toucher, redonner confiance et faire rire Julie Tosatto espère faire école : invitée au printemps dernier à l’Assemblée nationale à l’occasion d’une conférence sur les dys, elle a contacté la secrétaire d’État aux personnes handicapées pour lui faire connaître les différentes expérimentations qu’elle mène. « Il était important qu’elle entende que des choses fonctionnent déjà, mais, surtout, qu’il faut faciliter la vie de ces enfants. Pour pouvoir rentrer chez nous, les parents doivent par exemple prouver que leur enfant est sur liste d’attente en établissement spécialisé. Cela devrait être plus facile », explique-t-elle. C’est Patrice Fondin, conseiller éducation de la secrétaire d’État et Rezéen d’origine, qui la rappelle. « Il a été touché par notre démarche et il y est sensible. » 48

Mais la principale bataille de Julie concerne les locaux de l’école. « On aimerait avoir plus grand. En attendant, pour cette rentrée, on a installé des yourtes avec de grandes baies vitrées dans le jardin. » Parce que l’enseignante a d’autres projets pour Graine d’explorateur : créer une ferme pédagogique, partir avec des enfants à la Nouvelle-Orléans… On vous a déjà dit que Julie Tosatto fourmillait d’idées ? 

« Une petite fleur qui se fane »

C’est peut-être parce que l’Éducation nationale n’était pas adaptée à elle que Julie Tosatto se bat ainsi pour les enfants d’aujourd’hui. « J’ai toujours voulu être enseignante, mais je suis hypersensible et hyperintuitive, ce qui fait que mon esprit observait plus facilement le maquillage de tel professeur et le parfum de tel autre que les cours, » rit-elle. Orientée vers une filière professionnelle, elle n’oublie pas sa volonté de départ et emprunte un chemin parallèle pour obtenir une licence en sciences de l’éducation et un master en ingénierie de l’éducation. L’idée de l’école vient après une expérience auprès d’enfants en décrochage scolaire et une rencontre avec une maman. « Elle m’a dit que son enfant était comme une petite fleur qui se fanait parce qu’il était différent. Ça m’a tellement touchée… ».

Graine d’explorateur 79 rue du Champ de Foire, Les Sorinières 06 49 81 28 49

www.grainedexplorateur.org

www.ppmc.fr

2 rue de la contrescarpe Nantes

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Dossier

CHARGE MENTALE

DOSSIER

« CENDRILLON BALANCE TOUT » Un livre et bientôt un spectacle

Il y a deux ans, Sandrine O. et Nathalie Hopkins nous révélaient la vraie histoire de Cendrillon et de (presque) toutes les nanas du monde dans le livre « Cendrillon Balance Tout ». Aujourd’hui, le bouquin est en train de devenir un spectacle mis en scène par Trinidad, dont la première se tiendra le 16 novembre au casino de Pornic. Et les aventures de Cendrillon vont se poursuivre.

Trinidad met en scène le spectacle basé sur le livre « Cendrillon Balance Tout »

Lorsqu’on les voit rire ensemble et partager leurs anecdotes, on pourrait d’abord penser à une bande de copines qui se connaissent depuis toujours. C’est cela, mais pas que… Si Sandrine O. et Nathalie Hopkins se connaissent bien depuis plusieurs années, elles ont rencontré Malou Testa, Alyne Debusschère et Framboizz grâce à « Cendrillon Balance Tout, la vraie vie de Cendrillon et de (presque) toutes les nanas du monde ». 50

Ce livre, écrit par Sandrine O., illustré par Nathalie Hopkins et sorti grâce à leur propre maison d’édition S.O.D Éditions, narre l’histoire des Cendrillon d’aujourd’hui. « L’idée du livre était de retranscrire, parfois de grossir, les nombreuses anecdotes de femmes entendues ici et là, le tout avec humour. Je crois que l’humour est une arme pour faire face aux difficultés de la vie. Et les Cendrillon des temps modernes en ont bien besoin ! », raconte Sandrine O.

Charge mentale, relation avec son corps (surtout après des grossesses), ingratitude des enfants… le quotidien des Cendrillon n’est pas toujours fait de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». « On voulait déculpabiliser les femmes : elles en font beaucoup, alors oui, elles ont le droit d’exploser de temps en temps ! ».

« Les femmes ont le droit d’exploser de temps en temps » L’ouvrage est très vite perçu comme un one-woman-show littéraire. « On m’a proposé de le jouer sur scène, mais ce n’est pas ma vocation », sourit Sandrine O. C’est alors qu’elle rencontre la metteuse en scène Trinidad. « Très vite, on s’est rendu compte qu’on était sur la même longueur d’onde. Depuis toujours, Trinidad explore la condition des femmes », souligne Sandrine O. Trinidad a, quant à elle, beaucoup aimé le texte car elle a ri. « L’humour est le verre d’eau qui aide à faire passer le cachet. Grâce à l’humour, on peut faire passer des messages. Et c’est devenu une belle aventure de femmes. » Car pour monter le spectacle, la structure associative Aprodisiac (Aide à la Production et Diffusion de Spectacles dans l’Intérêt Artistique et Culturel) s’est créée, avec une exigence : que le show

voie le jour là où tout a commencé, à Pornic - non, tout ne se passe pas à Paris ! C’est là que Malou Testa et Alyne Debusschère, d’abord lectrices de « Cendrillon Balance Tout », rejoignent l’aventure comme présidente et attachée de presse d’Aprodisiac. « J’ai ri comme une bécasse en lisant le livre, j’espère rire autant durant le spectacle », sourit Malou Testa. Réponse le 16 novembre au casino de Pornic. Elles travaillent également à diffuser le spectacle partout en France, et notamment lors du prochain festival d’Avignon. Et l’histoire n’est pas terminée puisque S.O.D Éditions a fait appel à Framboizz pour adapter « Cendrillon Balance Tout » en BD, dont la sortie est prévue au printemps prochain. « Quand je vois le chemin parcouru, je me dis que c’est dingue. On a osé rêver et le rêve prend forme », conclut Sandrine O. Conte de fées à suivre, donc… ¢

À noter

Le livre « Cendrillon Balance Tout » est disponible sur www.sodeditions.fr. Le spectacle aura lieu le samedi 16 novembre à 20h30 au casino de Pornic. Les actrices et la metteuse en scène seront en résidence du 1er au 17 octobre, avec des ouvertures ponctuelles au public. Renseignements au 06 51 03 09 63 ou sur www.aprodisiac44.com.

Qui est donc cette Cendrillon moderne ? Cendrillon n’est pas anti-hommes, elle est féministe. « Pour nous, cela veut dire que nous sommes pour l’égalité des droits entre hommes et femmes », précise Sandrine O., l’auteure de « Cendrillon Balance Tout ». Mais cela ne signifie pas attendre que les choses changent. « Nous sommes actrices de notre changement. Ce que nous reprochons à nos maris, c’est aussi ce qui leur a été inculqué. À nous de mieux faire auprès de nos enfants », revendique Sandrine O. Même si le poids de la société est prégnant, à commencer par la langue française : « On dit plus facilement « une couturière » et « un technicien ». Y’a du mieux, mais il y a encore des progrès à faire ! ». urbanne

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CHARGE MENTALE

WONDERWOMEN des temps modernes

Ouvrages, émissions, articles, BD… la charge mentale n’a jamais été autant abordée. Mais qu’estce que cela signifie pour vous ? Vous êtes au travail et vous réfléchissez aux courses que vous devez faire ce soir. Voilà un exemple typique de charge mentale. C’est en effet le fait de devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement. Si ce concept date de 1984, ce n’est que récemment qu’il a pris une ampleur particulière. Peut-être parce que des femmes en parlent plus facilement, à l’image de Mélissa, croisée entre son travail et le supermarché. « La gestion de l’ensemble de l’emploi du temps de la famille, passer à la pharmacie, acheter les cadeaux d’anniversaire, y compris parfois ceux de ta belle-famille, se souvenir des goûts alimentaires de tout le monde avant de préparer le repas, penser à faire une machine avant le jeudi car mon chéri a besoin de son short de sport... À tout ça s’ajoutent tous les impératifs, contraintes et attentes à ton boulot ! »

« On devrait dire un agenda de maman, ce serait explicite ! » Car, oui, les femmes ont toujours « un milliard de trucs en tête », comme l’écrit Sandrine O. dans « Cendrillon Balance Tout » avant d’ajouter : « On devrait dire un agenda de maman au lieu d’un agenda de ministre, […] ce serait mille fois plus explicite ! ». Et elle n’a pas tort, car même s’il est vrai que les hommes s’impliquent davantage au quotidien, notamment auprès des enfants, les chiffres de l’INSEE (datant de 2010) le prouvent : les femmes effectuent la majorité des tâches ménagères et parentales - respectivement 71 % et 65 %. Père de trois enfants et très bricoleur à la maison, Gildas revendique sa part de charge mentale. « Personne ne parle 52

de ma charge mentale à moi quand je retape une pièce de la maison, qu’il faut que je pense à coordonner les différents corps de métier qui vont intervenir et que, ma femme travaillant le week-end, je dois isoler la pièce en surveillant les trois enfants ! ».

« Le défi est de partager la charge mentale » Que faire pour alléger le « fardeau » quotidien ? Audrey a mis en place quelques outils : « J’essaie d’anticiper au maximum. Pour les repas, la super super solution est le « batch cooking » : cuisiner tous les dîners de la semaine en une seule fois. Pour les horaires et rendez-vous, l’agenda papier reste pour moi le meilleur allié. » Aline, elle, a décidé de répéter les choses, « même si c’est pénible », et de saisir les occasions où son compagnon lui demande « t’as besoin d’un coup de main ? ». « Je n’ai peut-être pas forcément besoin qu’il m’aide à l’instant T, mais je trouve un truc ! ». L’important, c’est surtout de ne pas se laisser dépasser en s’octroyant des temps pour soi : un resto entre copines, un après-midi shopping… Il est aussi nécessaire de valoriser ce qui a été bien fait dans la journée : tous les soirs, se remémorer trois actions bien accomplies va aider à injecter du positif dans l’ingratitude du quotidien. Et puis, demander clairement les choses, car nos hommes et nos enfants ne sont pas encore dotés du don de télépathie. Reste que nous sommes des perfectionnistes, comme le résume Audrey. « Le défi est de partager la charge mentale, et ce n’est pas facile, car j’aime bien tout maîtriser. C’est complètement masochiste ! ». 

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RENCONTRE

DOSSIER

RENCONTRES À NANTES Mode d’emploi

Comment se rencontre-t-on à Nantes ? C’est ce que nous avons voulu savoir en lançant une grande enquête, un sondage, relayé sur nos réseaux sociaux et ceux de notre partenaire, Les Petites Nantaises. Les résultats sont étonnants. Entre les désirs et la réalité, il y a une (petite) différence...

Quel est le meilleur lieu de rencontre ou de drague à Nantes ? C’est la première question que nous avons posée aux Nantaises. La réponse est édifiante et quasicatégorique : dans un bar ou une discothèque. Plus de 50% des sondées sont de cet avis : pour rencontrer l’homme (ou la femme) de sa vie, il faut sortir boire un verre. On imagine, de préférence, le soir. Mais nous avons également demandé aux femmes en couple comment elles avaient rencontré leur amoureux. Là, la réponse - et donc la réalité - est tout autre. 10% d’entre elles seulement ont rencontré leur moitié dans un bar. Il ne faut pas chercher la plus grande part des réponses dans le monde réel. Plus de 36% des Nantaises qui ont répondu au questionnaire ont trouvé l’amour par le biais d’un site ou d’une application de rencontre. Le hasard - ou la magie du moment - semble donc être un fantasme. Mais, au-delà du virtuel, l’autre valeur sûre semble être le cercle amical et social : 27 % des couples se sont rencontrés chez des amis, et 20% au lycée ou à la fac. À noter que personne, parmi les Nantaises interrogées, n’a rencontré l’amour au travail.

directement à table et de partager un repas. Difficile de s’éclipser en cas d’incompatibilité révélée. La balade le long de l’Erdre remporte spontanément 20% des suffrages. So romantic. 5% tablent sur une visite de musée et 10% pour une activité sportive. Au moins, les centres d’intérêt sont clairement définis. Comment briser la glace ? C’est l’éternelle question. Près d’un quart des sondées privilégient le sourire, le rire et l’humour. On nous propose même de demander à l’autre sa pire blague (ça promet) ou de dévoiler une anecdote ridicule sur soi-même. L’autre technique : l’écoute. S’intéresser à l’autre et lui poser des questions. Attention, le mot revient en permanence : il faut savoir rester na-tu-relle. Mais tout le monde n’est pas la reine du sourire ultrabright, de l’humour à tout crin ou de la discussion à bâtons rompus : 18% des sondées avouent n’avoir aucune technique pour briser la glace.

Que faire pour un premier rendez-vous ? Là encore, la case apéro - pardon, boire un verre ou un cocktail - l’emporte largement parmi les réponses. Les plus courageuses préconisent carrément de passer

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RENCONTRE

RENCONTRES le meilleur et le pire

Quelques anecdotes vécues par nos lectrices lors d’une toute première rencontre. Quand la magie opère... ou pas. Contrairement à ce que nous avons pu écrire plus haut, la rencontre de hasard existe. Élodie l’a vécue au café. En pleine journée. « Je prenais un latte et un beau Marocain est venu me demander du feu que je n’avais pas, raconte-t-elle. Il m’a demandé de m’accompagner. J’ai dit oui. Depuis, on ne se quitte plus. » Aurore, elle, a rencontré l’amour dans... le bus. Elle a craqué pour le chauffeur. « Je suis montée dans son bus, on a simplement parlé. On s’est recroisé et nous avons décidé de nous revoir en dehors de son travail. Depuis, nous nous sommes mariés et nous avons deux enfants. » Pour d’autres, comme Sabine, le meilleur souvenir de rencontre, cela peut être une soirée inoubliable. Elle parle d’un moment chez des amis, l’été. D’un feeling immédiat et d’une « discussion jusqu’au bout de la nuit ». La magie a également opéré au sens premier du terme pour Valentine. Elle a croisé celui qui allait devenir son amoureux pendant quelques mois alors qu’il faisait des tours de magie dans un bar. Il y a aussi des histoires dignes d’un film avec Hugh Grant. « Un homme, que j’avais rencontré sur une activité origami que j’avais organisée, m’a offert une fleur en origami qu’il avait réalisée pour moi lors de notre premier rendez-vous, se souvient Oriana. L’attention hyper personnalisée m’a beaucoup plu ! ». La suite, un peu moins : « J’ai été harcelée par son ex, et il a fini par retourner avec elle. Mais je garde quand même un très bon souvenir de notre premier rendez-vous. » 56

Les bons souvenirs, ce n’est pas le cas de tout le monde. Entre celui qui passe la soirée à postillonner ou celui qui a cassé sa voiture en se garant, il y a aussi, carrément, le genre que nos mères appelaient (avec raison) « goujat ». « Il a passé tout le date sur son portable à organiser une soirée et m’a recontactée quelques mois après pour qu’on se revoie, car il avait eu un coup de foudre pour moi... Je l’ai bloqué », soupire Maëlis. Sinon, il y a aussi juste le gros c**. « Un goujat qui m’a menacée de me laisser plantée devant le restaurant parce que je n’avais pas voulu l’embrasser après son invitation à dîner », raconte Hermine. Dans la liste des pires souvenirs, il y a aussi celui du fantasme brisé... « Il était beau, je l’avais repéré depuis un moment, et au moment où on s’est parlé, j’ai détesté sa voix, se désole Seha. J’avais idéalisé la personne et elle ne correspondait pas du tout à ce à quoi je m’attendais ! ». Parfois, ce sont aussi les hommes qui ne s’y attendent pas. Comme quand l’heureuse élue du soir ne revient... jamais. « Lors de notre premier rendez-vous, j’ai commandé de la bière qui s’avérait être très forte. Après la troisième, je me suis rendue aux toilettes un peu ivre, raconte Pascaline. J’ai rencontré là-bas une jeune femme avec qui j’ai discuté rouge à lèvres pendant quasi une demi-heure sans en prendre conscience ! Toutes les deux, nous avons planté nos rencards et le café était en train de fermer. C’est la serveuse qui a dû nous chasser des sanitaires ».

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*DATES DES PROCHAINS EVENTS ORGANISÉS PAR POMA

18 OCT. 2019

CROISIÈRE MUSICALE NOCTURNE SUR LES BATEAUX NANTAIS

“ TU ES UN(E) QUADRA ADEPTE DU GOOD VIBES, GOOD PEOPLE, GOOD MUSIC, ALORS VIENS DÉCOUVRIR LES ÉVÉNEMENTS POMA, ILS SONT FAITS POUR TOI.”

20 NOV. 2019

APÉRO-DINATOIRE & BLIND TEST CHEZ CAÑAS & TAPAS

20 DÉC. 2019

SOIRÉE BYE-BYE 2019 À L’ELEPHANT CLUB

+ d’infos sur :

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MERCI À NOS PARTENAIRES

www.poma-spirit.com urbanne

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RENCONTRE

UN SITE DE RENCONTRE à la sauce nantaise

Le marché du site de rencontre est aujourd’hui mature. On en dénombre plus de cent différents sur l’ensemble de la France. Généralistes ou segmentés en fonction de l’âge, de l’orientation sexuelle, de la religion, du type et de la durée de la relation recherchée, la variété est étonnante. À Nantes, Trouve ton petit lu joue la carte 100% locale sur ce marché hyper concurrentiel. « Nous sommes partis avec l’idée de générer des rencontres physiques réelles. La base, c’est donc d’être situés dans la même région. » Manon Thébault, qui s’occupe du site Trouve ton petit lu depuis cinq ans, joue la carte de la proximité à fond. « À l’intérieur du site, des fiches sont très orientées sur la ville, on demande les lieux préférés, les bars que l’on fréquente, les habitudes de vie, mais il y a aussi des questions plus décalées, comme celle de savoir si l’on préfère la gauche ou la droite du lit. » Près de huit mille personnes sont inscrites sur le site, 54% d’hommes et 46% de femmes, pour une moyenne d’âge de pile trente-sept ans. « C’est le premier site nantais et local. Il y a cinq ans, tous les services

de géolocalisation ne marchaient pas encore et le marché était pris d’assaut par les mastodontes du secteur. » Alors, comment faire face à l’arrivée des applications type Tinder ou à la puissance de communication des sites mondiaux ? « D’abord, en jouant la carte de l’amour. Clairement, nous ne voulons pas faciliter les rencontres furtives basées sur la consommation. Ce qui nous intéresse, ce sont les rencontres avec un futur possible. C’est ça aussi qui nous différencie des sites plus importants : il y a un peu moins de monde, certes, mais les profils sont triés, on traque les fraudeurs, et les gens peuvent se sentir plus à l’aise sur un site local qui représente moins le côté « leader mondial de l’amour ». » Si l’offre des sites et applications de rencontre évolue, la demande également. Le rapport des Nantaises et des Nantais à ce type de rencontre s’est normalisé, selon Manon Thébault. « Le marché s’est vraiment démocratisé. Les gens n’ont plus honte, non seulement de s’inscrire, mais aussi d’en parler. Qu’on ait vingt ou soixante ans, ce n’est plus un tabou. Le marché est toujours dynamique, mais ce qui est intéressant, c’est que cette dynamique concerne tous les acteurs : les agences matrimoniales fonctionnent encore très bien. »

LE RETOUR

des agences matrimoniales Clientèle rajeunie, motivée, la tendance s’inverse pour les agences matrimoniales, qui ont souffert pendant une décennie à cause de la concurrence des sites de rencontre. Elles profitent même de la fin du tabou lié à l’utilisation de services de mise en relation. « Quand les gens démarrent les démarches sur un site Internet, ils ont le sentiment d’avoir accès à un nombre incroyable de rencontres. Au final, on s’aperçoit que c’est plus compliqué que ça. » David est à la tête de l’agence nantaise Unicis depuis huit ans, ainsi que de trois autres structures. Les agences, il ne le cache pas, ont subi la concurrence de la rencontre en ligne. « Il y a neuf millions de personnes inscrites et plus d’une centaine de sites répertoriés en France, note-t-il, mais 25% des utilisateurs ne s’y retrouvent pas. » Par effet retour, les agences retrouvent 58

des couleurs. « Aujourd’hui, il y a quatre cents agences en France, contre trois cents il y a quelques années. Une centaine d’entre elles se sont remises en place dans les cinq dernières années. » Alors, qu’est-ce qui motive à passer la porte d’une agence ? « En général, le déclenchement, c’est le sentiment de passer d’un célibat « acceptable » à l’attente profonde d’une relation sentimentale durable. Le jour où on a envie de poser ses valises, on se rend compte que ce n’est pas si simple. Rencontrer n’importe qui, ce n’est pas compliqué. La bonne personne, si. » Et cette réflexion, ils sont de plus en plus nombreux à l’avoir et surtout, de plus en plus jeunes. « Il y a dix ans, il n’y avait pas un adhérent de moins de quarante ans, pointe David. Aujourd’hui, nous sommes contactés par des gens qui ont moins de trente ans, des hommes comme des femmes. Ce sont des personnes qui veulent construire une vie de famille ». 

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NEWS

C A R V N E S DAN AC S N O M 14 000 arbres vont être plantés dans le nouveau quartier de Pirmil-les-îles au cours des dix prochaines années. A terme, 50 000 arbres y prendront leurs aises.

Pâtisserie des 100 ans

Le Grand Déballage

d’Automne des commerçants du quartier Graslin et Mercoeur, c’est les 27 et 28 septembre de 10h à 19h. Plus de 50 commerçants y participent.

Métro en question

Construire un métro à Nantes, c’est le projet d’un collectif de citoyens. Ils ont imaginé une ligne de 16,5 km et de vingt stations. Elle serait en mesure de transporter 200 000 personnes par jour. Le coût ? 1,8 milliard d’euros. Ce mode de transport serait le mieux à même, estime le collectif, d’absorber l’augmentation régulière de la population de la métropole.

Le tome 3 !

Le tome 3 de la BD historique « Nantes » vient de paraître. La bande dessinée, avec Stéphane Pajot au scénario, nous emmène cette fois-ci de Jules Verne au Grand Éléphant. Aux éditions Petit à Petit.

Le Petit Coiffard, c’est le nom d’un concours destiné à créer une nouvelle pâtisserie portant le nom de la célèbre librairie. Cette dernière a en effet été fondée il y un siècle par un ouvrier-pâtissier. Anne-Sophie Cheval, chef à l’Aristide, a été choisie parmi 35 participants. Tout en rondeur, le Petit Coiffard repose sur un baba au rhum coiffé d’une montgolfière à la banane représentant à la fois le quai des Antilles à Nantes et l’héritage de Jules Verne.

Nuit des tables de Nantes (et dans le vignoble)

Une sorte de Voyage à Nantes culinaire qui rassemble 60 restaurateurs le 27 septembre. Chacun s’engage pour un moment de partage : les restaurateurs sortent dans la rue, invitent à la déambulation et à la découverte en jouant le jeu d’un tarif accessible à tous, cinq euros le plat. Certaines rues seront piétonnisées pour l’occasion.

Transports de nuit

Le service de bus de nuit Luciole monte en puissance avec quatre nouvelles lignes. Une ligne est dédiée aux étudiants le jeudi entre le pôle de nuit le Hangar à Bananes et les résidences étudiantes du nord de la ville. Trois autres lignes forment un circuit pour desservir le sud, l’ouest et le nord de la ville. Ces bus peuvent s’arrêter entre deux arrêts, au plus près de chaque destination finale.

Jardin extraordinaire

A noter dans vos agendas : 28 septembre, 10h30, inauguration du Jardin extraordinaire dans la carrière Misery à Chantenay. Deux cents espèces végétales y poussent, dont des plantes tropicales qui profitent du micro-climat du bas de la butte Saint-Anne. C’est le prélude à l’arrivée, d’ici 2023, de l’Arbre aux Hérons, futur must des visites de la ville. 62

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Culture

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L’UNIVERS DE MONSIEUR CHARLY La plus petite fête foraine du monde

Il a créé un univers fait de rêves et de récup’. Un univers peuplé d’enfants qui vibrent au son du rock et qui fonctionne à l’énergie humaine. Bienvenue dans l’atelier de Monsieur Charly.

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Cela fait quinze ans que Monsieur Charly a fabriqué son premier manège. « Râve ». Et parce qu’il ne fait pas les choses à moitié, cette première est aussi un record du monde : celui du plus petit manège. « Je l’ai fait pour les enfants du quartier Bellevue qui s’en souviennent toujours. » À l’époque, il est encore graphiste, dans un monde un peu virtuel, face à son Mac. « Un monde où il faut tout gérer, et surtout les caprices des autres. Un monde où on fait croire à tous que l’outil peut remplacer l’homme. » Parallèlement, le « roi de la récup’ », comme il se définit lui-même, se met à la fabrication de son manège, avec deux copains. « J’avais envie de m’amuser, de laisser des souvenirs aux enfants, un peu de « Râve » dans une case. » Depuis, douze mille enfants sont montés dans sa machine. Lui est à côté, il accueille à sa façon, fait tourner l’engin qui fonctionne à l’énergie humaine. Un univers et un clown bien particulier. « Ce n’est pas Mickeyland. Ce sont des prétextes pour raconter autre chose aux enfants et aux parents. Je me sers du clown pour dire ce qui ne me plaît pas dans le monde qui m’entoure. » Chaque enfant est au même niveau. L’entrée est gratuite. « Mais il y a une demande de respect en face », souligne-t-il.

« Le décalage crée la magie » Son deuxième manège, c’est « RayoNantes », la plus petite grande roue de l’univers. « RayoNantes, c’est un partage : les parents ne se débarrassent pas de leurs enfants en se contentant de leur faire « coucou ». Ce sont eux qui font tourner la roue. J’adore voir la tête des enfants qui voient leurs parents « rouler » et leur 66

prêter attention. » Dans le monde de Monsieur Charly, tout le monde participe. « Ce qu’on me dit souvent - et ce qui me fait plaisir - c’est que ce n’est pas que pour les enfants. » Pendant que le manège tourne, pas question de diffuser des chansons pour enfant ou des tubes à la mode. C’est du gros son qui s’échappe de la platine vinyle. « C’est décalé, c’est ce qu’écoutaient leurs parents, le côté obscur de leur jeunesse qu’ils ne leur font pas écouter. J’aime ça. Le décalage crée la magie. »

« J’ai pris goût à la rue » Il est aujourd’hui en résidence dans un vieux bâtiment le long de la Loire, qui appartient à la ville de Saint-Sébastien-sur-Loire. La légende dit que ce sont les anciennes écuries de Cambronne. C’est là qu’il partage son univers avec les habitants, et qu’il finit de créer ses nouveaux manèges : une course de chevaux mécaniques sur dix mètres. Elle sera ouverte à tous, à partir de trente kilos. Il faut reproduire les mouvements du trot pour faire avancer le destrier. « Ce sera un affrontement poétique, il y aura toute une présentation », s’amuse-t-il d’avance en flattant Rocco des Prairies, l’étalon pur-sang. Aujourd’hui, il a « pris goût à la rue ». Il déplace ses manèges, sa « plus petite fête foraine du monde », dans la France entière, épaulé par le comédien Cyril Guillou et les Productions Hirsutes. « Ça me plaît, tout simplement. On puise de l’énergie dans celles des enfants ».

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L’HEURE DE LIRE

RENCONTRE

JIM FERGUS - LE ROMANCIER DU PEUPLE CHEYENNE Samedi 5 octobre - 15h • Amphi Kernéïs - 1 rue Bias, Nantes

La librairie Coiffard, jeune centenaire, a conservé toute son authenticité avec ses bibliothèques en bois agrémentées d’échelles, qui donnent aux livres une place privilégiée. Sur les étagères, vous trouverez soixante cinq mille références et, au milieu des livres, une équipe pour vous conseiller et satisfaire toutes vos envies de lecture. Rendez-vous chaque trimestre avec Urbanne pour partager nos coups de cœur et quelques dates de notre agenda.

Patrick Deville « Amazonia »

Éditions du Seuil - 19€ La destination est énigmatique et légendaire: l’Amazonie. Patrick Deville s’approprie ce lieu mythique avec son style inimitable, s’attelant minutieusement à composer des vignettes littéraires ou cinématographiques, mijotées précieusement auprès des ombres tutélaires les plus foisonnantes : Cendrars, Werner Herzog, Melville et tant d’autres. C’est fragmentaire et ample à la fois, parcouru d’une pudeur bien calfeutrée. Car à travers ce territoire qui meurt, que l’on martyrise et qui, pourtant, a tant à nous délivrer, Deville dresse un portrait père/fils troublant et anxieux. Rencontre avec Patrick Deville le jeudi 7 novembre, à 19h, à la librairie.

À la fois plaidoyer pour la culture amérindienne et roman féministe, cela fait presque vingt ans que « Mille femmes blanches », premier roman de Jim Fergus, est paru en France, remportant un succès immédiat. Aujourd’hui, l’auteur américain, grand ami de Jim Harrison, achève sa trilogie avec « Les Amazones ». « Une nation n’est pas conquise tant que le cœur de ses femmes n’est pas à terre », dit un proverbe cheyenne. Fergus le prouve dans ce dernier portrait de femmes inoubliables.

Claire Berest « Rien n’est noir »

Éditions Stock - 19,50€ Rien n’était noir pour cette femme haute en couleur. Pourtant, sa vie fut loin d’être rose. Frida Khalo, était une femme et une artiste sublime dont le corps a été brisé dans un terrible accident, dont le cœur a été brisé par son grand amour : Diego Rivera. C’est la femme amoureuse que dépeint ici Claire Berest. Chaque chapitre, chaque émotion est associée à une couleur. Frida Khalo a fait de sa vie son œuvre, de sa souffrance son inspiration. On revit avec intensité sa douleur et sa passion grâce à la plume talentueuse de Claire Berest. Rencontre avec Claire Berest le mercredi 20 novembre, à 19h, à la librairie.

Romane Lafore « Belle Infidèle »

Éditions Stock (collection Arpège) - 19,50€ Julien Sauvage est un jeune traducteur abîmé par un chagrin d’amour et qui espère écrire un jour son premier roman. Mais une offre, tombée du ciel, va bousculer ses plans. Une grande maison d’édition lui propose la traduction d’un futur succès littéraire : « Rebus ». L’Italie et son histoire en toile de fond, les desiderata sentimentaux d’une génération et les portraits savoureux du monde de l’édition sont ici servis par un style tranchant et limpide. C’est aussi une belle réflexion sur les faux-semblants et la duplicité, des thèmes profonds inclus dans une trame narrative magistralement maîtrisée. Rencontre avec Romane Lafore le mardi 26 novembre, à 19h, à la librairie.

Agenda Guillaume Gallienne Une lecture au Grand T pour célébrer le siècle de la librairie. Mardi 8 octobre, à 18h, au Grand T (84 rue du Général Buat, Nantes) 68

Jane Birkin Un rendez-vous pendant les vacances. Dédicace du 2e tome de ses mémoires (Fayard). Lundi 28 octobre, de 14h30 à 16h30, à la librairie.

Jean-Philippe Arrou-Vignod Un escape game pour les enfants. « Les enquêtes au collège » fêtent leurs 30 ans. Samedi 30 novembre (après-midi), à la libraire (sur inscription).

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RENCONTRE

TÉMOIGNAGE

LE RETOUR de Thérèse

Thérèse, c’est une voix de la scène nantaise qui a subitement disparu. La brune à la guitare sèche a déserté les planches, de plus en plus affectée par une maladie, la maladie de Cushing, qu’on a mis huit ans à identifier et qui a brisé sa vie. Elle raconte tout dans un livre, « Poisson Lune ».

« J’ai l’impression de revivre. » Ce sont les premiers mots de Thérèse quand on lui demande comment elle va. Pendant huit ans, elle a vécu une véritable descente aux enfers. Brusquement, son corps l’a trahie. Son état psychique aussi. « Je ne me reconnaissais plus, j’ai pris cinquante kilos, j’avais de l’acné, un visage gonflé, des vergetures. Psychiquement aussi, il y avait du changement », décrit-elle d’une voix qui a retrouvé de sa vigueur. Parfois, on ne la reconnaissait tout simplement plus. « J’étais métamorphosée. Quand je disais, « c’est Thérèse », les gens ne me croyaient pas. L’expression, l’énergie, tout avait changé. » Pourquoi ? C’est longtemps resté un mystère. À tel point qu’au bout de toutes ces années, Thérèse n’a même plus cherché à savoir. « J’avais fait le deuil de qui j’étais avant. J’essayais de vivre avec qui j’étais maintenant. J’envisageais un placement en institution. » Elle était auparavant passée par tous les diagnostics possibles. Des atteintes de plus en plus graves. Angoisses. Burn out. Dépression. Dépression sévère. Dépression mélancolique. Psychotique. « Psychotique, ça m’a suivi pendant les quatre dernières années, entre bipolarité et schizophrénie. Tout cela n’était que des diagnostics psychiatriques. On m’a dit que je ne guérirais jamais, que je serais handicapée à vie, que je ne travaillerais plus. » Shootée au Valium et aux antipsychotiques, elle ne passe pas une heure sans s’endormir.

Jusqu’à ce que. Jusqu’à ce qu’elle consulte une médecin généraliste aux Sables d’Olonne, parce qu’elle n’a plus de règles. Et là, après avoir consulté quarante-sept médecins et huit psychiatres, un nouveau diagnostic est posé. La maladie de Cushing. Une maladie rare. Une tumeur bénigne qui altère le fonctionnement de son hypophyse. Une tumeur qui est la cause de tous ses maux. « On m’a regardée totalement différemment du jour au lendemain. La prise en charge, quand tu as un profil « psy » et une maladie somatique, n’est pas du tout la même. J’étais devenue une star. Une héroïne qui a tenu huit ans avec un taux de cortisol* incroyable. Avant, j’étais dans le même état, mais personne ne me plaignait. » Cette histoire, elle décide de la partager. Pour sensibiliser les étudiants en médecine, d’abord. Pour tous ceux qui pourraient être touchés par cette maladie, surtout. « Il y a une moyenne de cinq ans d’erreur diagnostique. Il y en a qui se suicident ou qui meurent des conséquences de la maladie. » Dans son livre, « Poisson Lune », incisif et drôle, elle raconte tout. « Je me suis mise à nu, j’ai accepté que ma photo, malade, soit diffusée pour que plus personne ne revive ça. » Désormais en rémission, elle va tourner la page. Et retourner vers la chanson. ¢ *Le cortisol, «hormone du stress», entraîne, si son taux est trop élevé, l’apparition d’une obésité chronique de la partie supérieure du corps, un aspect bouffi du visage, des manifestations cutanées et un hirsutisme, ainsi que des troubles psychologiques variés.

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CINÉMA

CINÉ

AHMED SYLLA ET ALBAN IVANOV, les nouveaux « Inséparables » Le Nantais Ahmed Sylla revient sur le grand écran (et à Nantes) avec une comédie complètement déjantée : « Inséparables ». Il tient le rôle d’un petit escroc qui tente de se ranger mais qui est rattrapé par son passé. Un passé incarné par Alban Ivanov, alias Poutine qu’il a rencontré en prison. Jean-Jacques Lester, lui, a rencontré Ahmed Sylla et Varante Soudjian, le réalisateur, pour Action - Le Mag Ciné, sur France Bleu Loire-Océan.

Ahmed, la dernière fois qu’on s’est vu, c’était pour le film « L’Ascension ». Quel chemin parcouru depuis ... Ahmed Sylla : Ça a été vraiment le début d’une nouvelle ère pour moi. Ça a été le début de ma carrière au cinéma, ça m’a vraiment ouvert les portes. J’ai reçu beaucoup, beaucoup de scénarios après le succès de « L’Ascension ». Ça a été un succès pas vraiment inattendu parce que c’est vrai que nous avons toujours beaucoup d’espoir quand nous faisons un film, mais on était sorti un peu en catimini et on s’est retrouvé face à des mastodontes dont « Lalaland », je m’en souviens. On a réussi à se sortir de tout ça. Varante Soudjian, en quelques mots, pouvez-vous résumer l’histoire de votre film ? Varante Soudjian : En fait, c’est surtout une histoire d’amitié entre un ancien escroc qui a décidé de se ranger, joué par Ahmed Sylla, et son ex-codétenu, un psychopathe fan d’armes russes et un peu cinglé sur les bords qui se fait appeler Poutine, interprété par Alban Ivanov. Ahmed refait sa vie et se range jusqu’au jour où Poutine débarque et décide de ne plus le lâcher. Ce personnage de Poutine, joué par Alban Ivanoff, il vous colle… C’est vraiment le boulet ! A.S.: En fait, Poutine, il a le cœur sur la main, il est d’une générosité extraordinaire et c’est ça qui fonctionne très, très bien. Il fait des choses complètement loufoques, qu’on ne ferait pas dans la vie de tous les jours... Il fonctionne sur la politesse. C’est-à-dire qu’il déteste les gens qui sont impolis. Et on a tous rêvés de mettre une petite claque derrière la 72

nuque à cette personne qui arrive musique à fond alors qu’on est en terrasse en train de prendre une petite menthe à l’eau. Vous voyez ce genre de personne ? On en a vraiment envie mais on ne le fait pas… Poutine, non. Lui, il ne laisse pas passer. C’est une peu « ou tu es poli, ou tu prends ma main dans ta gueule ». Comment est née cette histoire, ces « Inséparables » ? V.S. : C’est une histoire écrite sur-mesure pour Alban et Ahmed. On s’est passé une commande à nous-mêmes en fait. On avait des projets avec les deux, séparément et puis un jour, on a eu envie de les réunir. On a vu que le courant passait et on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. Les dialogues sont vraiment écrits en pensant à l’un ou l’autre. Ahmed, quand vous êtes à Nantes, quel est votre programme, vous voyez qui ? A.S. : Souvent, le timing est très serré. J’en profite pour voir maman. Si j’ai le temps et que j’ai le droit, un petit kebab, place du Commerce. Ça, c’est la base. Ou alors un bon sandwich chez Macatia. Les initiés vont reconnaître. Ça, c’est mon programme. Et vraiment quand j’ai le temps, j’essaie d’aller voir un match à la Beaujoire. Un message pour le FC Nantes qui boucle son mercato ? A.S. : Prenez-nous des grands joueurs ! Je veux retrouver les joueurs de l’équipe de l’époque de Japhet N’Doram. Celle du jeu à la nantaise !

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L’AGENDA DU KIOSQUE NANTAIS

Potiche

[QUAND LES FEMMES S’EN MÊLENT]

Chaque trimestre, dans Urbanne, l’équipe du Kiosque Nantais vous propose des idées de spectacles à découvrir dans la métropole nantaise. Pour démarrer l’année scolaire avec le sourire, nous vous proposons, pour ce numéro de rentrée, une sélection 100% comédie !

Du 20 septembre au 26 janvier (vendredi et samedi : 20h45 - dimanche : 15h45) - Théâtre Beaulieu - 9 boulevard Vincent Gâche, Nantes Tarif : 16,99€

Le dîner de cons ©DR

Le Dîner de cons

[COMEDIE CULTE] Vous faites quoi mercredi soir ? Pierre Brochant, lui, organise avec quelques amis parisiens des « dîners de cons ». Le principe est simple : chaque semaine, l’un d’eux invite à la table un « con » rencontré au hasard, et qui sera moqué allègrement (et à son insu) tout au long de la soirée. Aujourd’hui, Pierre Brochant pense avoir tiré le gros lot en la personne de François Pignon, employé au ministère des Finances et passionné de maquettes en allumettes. Ce qu’il ne sait pas, c’est que

Blanche-Neige et les 77 nains

[POUR LES ENFANTS] Un conte sans paroles, mais pas sans humour. Blanche-Neige, poursuivie par sa méchante belle-mère, trouve refuge dans le logis de 77 nains pour lesquels elle ne va pas hésiter à mettre la main à la pâte. Seulement voilà, la cuisine et le ménage pour 78 personnes… ça prend du temps, et de l’énergie ! Blanche-Neige va devoir apprendre à dire non, et faire prendre conscience à ses colocataires de l’importance

Envie d’en savoir plus ?

François Pignon, pourtant bien intentionné dans sa maladresse, va transformer sa soirée en cauchemar. On a hâte de découvrir sur scène l’adaptation 100% nantaise de cette pièce incontournable ! Une comédie de Francis Veber, mise en scène de Clément Pouillot, assisté d’Emmanuelle Burini. Du 13 septembre au 4 janvier (vendredi et samedi : 20h15 - sauf les 15 et 16 novembre) Théâtre 100 Noms - 21 quai des Antilles, Nantes - Tarifs : de 18,99€ à 26,99€

du partage des tâches. Entre théâtre d’objets et marionnettes, ce conte revisité va également s’appuyer sur une bande sonore originale, manifestation des bruitages et des émotions des personnages. Un spectacle de la Compagnie des Arbres Nus. À partir de 3 ans (durée : 45 minutes). Mardi 29 octobre à 15h, mercredi 30 et jeudi 31 octobre à 10h30 et 15h. TNT - 11 allée de la Maison rouge, Nantes Tarif : 7,99€

Retrouvez toutes nos suggestions et achetez vos places de spectacles sur

www.lekiosquenantais.fr.

Nouveauté : retrouvez le Kiosque Nantais aux Galeries Lafayette de Nantes les samedis 28 septembre, 5, 12 et 19 octobre de 15h à 18h, pour faire le plein de conseils et de places de spectacle ! 74

Blanche neige et les 77 nains ©CieArbresNus

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Potiche, c’est l’histoire de Suzanne Pujol, la femme heureuse - bien que quelque peu soumise - de Pierrick Pujol, directeur caractériel d’une fabrique de parapluies. Sa vie bascule le jour où les employés de son mari décident de le séquestrer lors d’une grève générale. Elle doit alors endosser le rôle imprévu de dirigeante pour débloquer la situation, aidée d’un élu communiste, de ses enfants et de la secrétaire de son mari. Suzanne, jusqu’alors sage et bien rangée, se révèle être une parfaite femme d’affaires. Une comédie de Pierre Barillet et JeanPierre Gredy, mise en scène de Jean-François Daniel.

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DÉCOUVERTE

SYLVIE JOBBIN-LE MOAL La « spice-trotteuse »

Des étagères qui débordent d’épices, de saveurs. Des noms inconnus, d’autres qui font rêver. C’est le quotidien de Sylvie Jobbin-Le Moal et de son équipe Des Épices à Ma Guise. Une épicerie comme on la rêve.

« Là, on est dans le végétal, la fraîcheur. » Sylvie Jobbin-Le Moal est en pleine réflexion devant deux « échantillons » de poivre du Sichuan vert. L’odeur des petites baies venues de l’autre bout du monde embaume la pièce. L’épicière sent, touche, goûte. Ces grains de poivre ne sont pas arrivés là par hasard. Toute l’année, Sylvie et son équipe sillonnent le monde pour aller chercher directement, non seulement de nouvelles saveurs, mais également des épices toujours plus savoureuses. « Quand j’envoie quelqu’un, c’est assez balisé. Moi, c’est un peu plus l’aventure, mais il faut au moins trois ou quatre rendez-vous pris à l’avance, sinon on est parti six mois », sourit-elle. L’occasion de rencontrer des producteurs, de goûter. « On apprend aussi de nouveaux usages des produits, de nouveaux mélanges. La dernière fois, j’ai par exemple goûté une sauce particulière avec du piment et du Sichuan. Pour la boutique, ça ne donnera rien : la productrice ne veut pas exporter. Mais pour la culture générale, ça donne des idées », glisse-t-elle. Et cette culture de l’épice, Sylvie Jobbin-Le Moal n’en manque pas depuis dix ans que l’ingénieure agronome et ex-informaticienne s’est lancée dans cette aventure. Elle a tout lâché pour parcourir le monde et ramener dans sa magnifique boutique d’Ancenis le fruit de ses découvertes. Celle qui se définit comme épicière, « au sens littéral du terme », travaille aujourd’hui avec les chefs et a des revendeurs dans la France entière. Elle va chercher, sélectionne, importe, torréfie, conditionne les épices du monde. À commencer par le poivre. Son « truc », comme elle dit. « La richesse et la variété des poivres étonnent les gens », s’amuse-t-elle. Elle va 76

devenir artisan dans les mois qui viennent. Une reconnaissance du travail entrepris sur les mélanges, les conceptions et la fabrication de nouvelles saveurs. « J’ai mon carnet de recettes », montre-t-elle en désignant un épais classeur, où l’on déchiffre celle du Vadouvan. « C’est un mélange de huit épices où l’on commence par torréfier fortement le fenugrec avant de moudre les épices, sauf le sésame. C’est très précis. Et très bon. » On trouve dans cet atelier odorant des recettes traditionnelles, des idées issues de ses voyages et de demandes de chefs. Avec ses « spice-trotteuses », elle a déjà parcouru le Vietnam, la Tasmanie, l’Inde, le Sri-Lanka, l’Iran, la Hongrie, l’Espagne, le Japon, Madagascar... « Aller sur le terrain, ça change un peu la relation que je peux avoir quand je parle des produits, assure Vanessa, la commerciale de la boutique. Avant, je racontais l’histoire de l’entreprise, maintenant, je raconte mes retours de voyage », sourit celle qui rentre du Cambodge. ¢

Des Epices à Ma Guise 27 rue Saint-Michel, Ancenis 02 40 09 61 89 www.desepicesamaguise.com À Nantes Chez ABC Terroirs (5 place Saint-Pierre et 9 rue Franklin) et Chez Peste et Chipie (16 boulevard Joliot-Curie).

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EN CUISINE

RECETTE

LA DAURADE D’AUTOMNE de Maria

Ce qui est amusant, quand la ville évolue, c’est ce sentiment que le nouveau bâtiment, la nouvelle place, a toujours été là. On a justement cette impression avec le Restaurant Maria. La terrasse aux chaises délicieusement rétro apporte une touche finale à la place Graslin, qui termine sa mutation. Définitivement oubliés, le rond-point et les voitures. Place aux brasseries chic et au farniente. À l’intérieur, la déco joue avec cette ambivalence, à la fois moderne et patinée par le temps, mais assurément chaleureuse et colorée. À l’image de ce que l’on va retrouver dans l’assiette. Ici, on raconte l’histoire de Maria, venue d’Amérique du Sud, d’Argentine, où l’on cuisine à la braise. Elle est ensuite passée par l’Italie, avant de venir s’installer à Nantes. C’est cette vie qui se raconte en cuisine. « La cuisine de l’Amérique du Sud, on la retrouve avec le four à braise, où l’on grille aussi bien les grosses pièces de viande que les légumes, raconte Dany Robin, le chef exécutif de l’établissement. Tous les produits viennent directement du sud de l’Italie, la mozzarella, le jambon... On sent vraiment la différence. » Ici, donc, pas de gaz, juste un four énorme dont la chaleur dépasse les 300°C. « C’est une cuisine brut de décoffrage qu’il faut apprendre à maîtriser. On peut tout cuisiner dedans, mais on a encore tout à apprendre, alors que c’est sans doute le mode de cuisson le plus ancien. » Le charbon, qui provient de forêts écologiquement gérées, apporte un léger goût de fumé, un côté un peu canaille, à deux pas de l’opéra. Ici, tout est fait maison et quasiment minute, à l’image de cette daurade d’automne qui fera le bonheur d’une de vos jolies soirées d’arrière-saison. 78

Restaurant Maria Place Graslin, Nantes 02 28 21 77 03

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EN CUISINE

Conseils du chef « Le potimarron cuit assez vite. On a souvent tendance à le sur-cuire. Il faut que la texture soit fondante. » « J’ajoute un peu de noisettes torréfiées pour apporter un peu de croquant, et parce que leur saveur se marie parfaitement avec celle du potimarron. Quelques germes de petits pois et des chips de vitelotte terminent le tableau. »

Ingrédients

Pour quatre personnes 4 filets de daurade 1 petit potimarron de 400 ou 600g 200g de champignons selon la saison : girolles, champignons de Paris, shitaké, pleurotes... 1 oignon rouge 1 petit pot de lait de coco 100g de beurre

Progression • Émincer grossièrement l’oignon. Éplucher et vider le potimarron. Détailler des dés de 2cm environ. Couper les champignons en gros morceaux. Dans une poêle bien chaude, faire sauter l’oignon, ajouter le potimarron et les champignons. Laisser cuire environ 3 minutes.

« Il faut laisser respirer le poisson après la cuisson, comme une viande. Il faut aussi éviter la sur-cuisson. Il doit être ferme au toucher et se détacher juste un peu. L’idéal est de mettre un peu d’eau ou de bouillon au fond du plat et de le refermer avec un couvercle. »

• Placer la daurade côté peau sur un filet d’huile d’olive, dans un plat allant au four déjà bien chaud. Saler et poivrer. Faire cuire 6 ou 7 minutes à 220°C. • Réaliser la sauce en laissant légèrement réduire le lait de coco à feu doux et ajouter le beurre demi-sel coupé en dés.

Dressage • Placer les légumes sautés dans l’assiette. Déposer dessus le filet de daurade, peau sur le dessus. Ajouter quelques champignons pour donner du volume. Terminer par la sauce coco.

L’avis du chef

« C’est un joli plat de saison. La sauce au coco apporte une fraîcheur au plat en venant réveiller le côté terreux et noisette des légumes. »

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ILS FONT SALIVER LA VILLE

LE COUP DE CŒUR La Saveur des micro-pousses

Des idées et du goût ! Les Saveurs DétonNantes n’en manquent pas. Le label du (bon) goût nantais partage dans chaque numéro ses coups de cœur et ses découvertes. Toujours avec gourmandise.

« BEURRÉ »

Le livre de la gastronomie vivante « Beurré », c’est une idée un peu (complètement) folle qu’ont eue SmäK et Saveurs DétonNantes : écrire un ouvrage sur notre patrimoine gastronomique à nous, les Nantais. Mis à part quelques livres de cuisine ou des ouvrages historiques, aucun livre, jusqu’ici, ne mêlait aussi bien le savoir et le savoir-faire. Histoires, portraits, recettes, astuces, illustrations et photos font vibrer un patrimoine plus vivant que jamais. Des rencontres qui nous emmènent de Nantes à Saint-Nazaire en passant par le vignoble nantais, Pornic, Le Croisic... Un site participatif est mis en place dès le mois d’octobre pour permettre une vente en avant-première. Les contributeurs auront accès en exclusivité à du contenu supplémentaire. C’est ça, quand on est gourmand(e) on n’en a jamais assez. Sortie programmée en décembre. Parfait pour Noël...

Des graines germées qui éclatent sur les papilles. C’est le secret des micro-pousses, de véritables concentrés de goût. À Oudon, Guy Bretagnolle s’est lancé dans cette aventure de production de micro-pousses aromatiques. Les micro-pousses - ou pousses germées - sont des plantules de légumes, fleurs et aromatiques arrivées au stade de la formation des toutes premières feuilles, qui sont cultivées sur terreau et consommées crues. On peut ainsi découvrir des saveurs nouvelles ou redécouvrir des saveurs connues, mais sous une forme totalement différente. Les graines sont garanties 100% bio, le terreau est produit à Saint-Mars-duDésert et l’eau est purifiée avant utilisation. Il faut entre cinq et trente jours pour obtenir ce concentré de saveurs, mais aussi de vitamines et d’antioxydants. ¢

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UN DOMAINE CACHÉ au coeur de Nantes

Ce qui est agréable avec la métropole nantaise, c’est qu’on n’est jamais à court de surprises. La découverte de cette demeure en est une. Et de taille. Nichée dans son écrin de verdure à l’intérieur du périphérique et à quelques minutes du centreville, elle est insoupçonnable. Un calme pareil et un parc de plus de quatre hectares en pleine agglomération, c’est un véritable luxe. urbanne

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Tout y est. Le portail en fer forgé, l’allée majestueuse bordée de rhododendrons qui chemine jusqu’à la maison. Un pré se niche en contrebas. Chemin faisant, on voit se dessiner la silhouette du magnifique classicisme de la demeure. Elle a été bâtie aux alentours de 1870, quand un empereur présidait encore aux destinées de la France. Mais si Bonaparte et la grande histoire n’ont jamais franchi les portes du domaine, la petite, si. Le premier propriétaire était Jules Sandeau, écrivain, ami de Balzac et surtout amant de George Sand. C’est d’ailleurs du nom de Jules Sandeau que l’autrice tire son pseudonyme, «Sand». Sans doute est-elle passée par cette maison. Quoi qu’il en soit, l’histoire est belle. La propriétaire raconte avec un petit sourire cette bribe du passé qui est remontée jusqu’à elle.

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La maison était en tout cas loin de sa splendeur passée, lorsqu’elle en a fait l’acquisition avec son époux, en 1987. La charpente était en piteux état, la maison à l’abandon. « C’était la résidence de villégiature du propriétaire des épiceries Albert, rue de Strasbourg, raconte-telle. Quand nous sommes entrés dans la demeure, il y avait des caisses d’épices jusqu’au plafond. Elles venaient du monde entier. » L’aspect décrépi n’arrête pas le couple. « Nous avons tout de suite vu ce qu’on pouvait en faire. Il y avait tout ce que nous cherchions, ici : le style de la maison, le parc, les très vieux arbres... ». Le travail engagé est immense. Il faut refaire la charpente, la toiture. Les propriétaires décident de surélever les deux ailes de la demeure pour gagner de la surface au premier étage, sans casser la ligne du bâtiment. La maison gagne aussi une nouvelle isolation et des ouvertures plus performantes. Pièce maîtresse, l’escalier - véritable colonne vertébrale du lieu autour duquel tout s’articule, est également reconstruit.

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Au rez-de-chaussée, il sépare d’un côté un très grand salon et, de l’autre, une magnifique salle à manger dont les boiseries d’origine ont été conservées. La propriétaire a fait restaurer la couleur dans le ton exact de l’époque par un artisan spécialisé. Dans le salon, autour de la cheminée, on peut prendre ses aises autour des canapés. Il y a même, près de l’une des fenêtres, un espace dévolu au piano à queue. Au premier étage, aux côtés de deux autres chambres, la suite parentale se déploie. La surélévation de la charpente a permis l’installation d’une très grande salle de bains - et de douche - baignée de lumière. Au dernier étage, sous la magnifique charpente, la propriétaire a aménagé un charmant espace pour ses petits-enfants. Les deux chambres possèdent chacune leur salle d’eau. À l’extérieur, dans le parc, une très grande dépendance a été entièrement rénovée. Elle accueille les chevaux, qui sont une passion familiale. Ce bien est aujourd’hui à vendre. Il nous a été présenté par l’Agence Barnes. 4 place Aristide Briand, Nantes 02 72 74 89 30

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AIDER LES MURS À PRENDRE de la couleur

Papiers peints aux motifs assumés, couleurs tranchées... Pas facile de se décider. Les murs prennent des couleurs, et pour oser sauter le pas, mieux vaut se faire accompagner par un spécialiste.

Des papiers peints remarquables

Quand on passe la porte d’Envie de Couleurs, on est immédiatement attiré par la gamme de peintures Farrow & Ball et par une sélection de papiers peints accrocheurs. Pas de doute : ici, on assume la couleur. « Il est rassurant d’être accompagné sur un projet de décoration, en neuf ou en rénovation, sourit Stéphane Petton. Notre but, c’est d’essayer de prendre en charge non seulement les envies, mais aussi les besoins des clients. De les surprendre. De les aider à sortir de leur zone de confort. » La zone de confort, c’est ce qu’on a toujours connu, c’est rassurant. « On a souvent tendance à refaire ce qu’on connaît, ce qu’on a réussi par le passé et qui nous plaît. Sortir de ce schéma, c’est prendre un risque, et c’est notre rôle de les motiver à prendre ce risque pour un résultat optimal et satisfaisant. » Envie de Couleurs, qui accompagne aussi bien les particuliers que les décorateurs et les architectes pour la maison ou l’univers professionnel, se fait 94

donc médiateur pour aider à concrétiser une envie. « Il est intéressant de travailler avec des architectes pour aider à faire évoluer les intérieurs qu’ils proposent, ou avec des particuliers qui ont parfois vu beaucoup de choses sur Instagram et qui veulent regrouper toutes leurs envies dans un studio. Nous pouvons leur apporter non seulement l’expertise sur la décoration, mais aussi un avis plus technique. Il faut prendre en compte l’ambiance acoustique - qui est, à mon sens, aussi importante que l’ambiance décorative - ou la luminosité dans une pièce. » Ici, on peut acheter un simple pot de peinture ou être accompagné sur un projet total, de la définition au dernier coup de pinceau. Trois peintres font partie intégrante de l’entreprise, dont un chef d’équipe issu des Compagnons du devoir. Ils prennent en charge les travaux de peinture, la pose de papier peint, mais aussi les rideaux ou le renouvellement de sol.

« Il y a une tendance forte : les décors panoramiques qui se déclinent sur tout un mur, sans effet de répétition. Aujourd’hui, ces produits sont réalisés sur-mesure. On les configure par rapport à la pièce. C’est l’un des exemples du travail que l’on a dû faire pour se réinventer et faire face au flot de produits sur Internet. Nous mettons en face l’expertise, le savoir-faire, l’innovation et la proximité ».

Envie de Couleurs 17 rue Mercœur, Nantes 02 40 12 04 16

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L’HEURE DE L’OR Suspension en métal doré Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Pendule en laiton Fancy Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes Set de tables basses (plateau en métal strié doré) Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Lampe à poser, fer forger laiton. Seat-In 4 rue de la Rigotière, Orvault Lampe bois et métal Phuket Light & Living Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes

Papier Peint Collection 79 4 Rue de la Rigotière, Orvault 96

Feuille en métal doré Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes

detail de coussin. Nox 20 rue Racine, Nantes

Astronaute en porcelaine sous cloche Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Coussin en chanvre doux (tissé à la main, pièce unique) Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes Crâne recouvert de strass Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Grande main dorée à la feuille Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Lampe singe (version extérieurintérieur) Nox 20 rue Racine, Nantes

Canapé monobloc (possibilité de composition) Nox 20 rue Racine, Nantes

Lampe en métal doré Les Petites Baladeuses 15 rue de Verdun, Nantes Miroir Granado - Athezza Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes urbanne

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BLEU ÉCLECTIQUE Fauteuil vintage Nox 20 rue Racine, Nantes

Fauteuil jungle Autrefois Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes

Coussin velours de coton Assam - Vivaraise Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Chaise velours (plusieurs coloris disponibles) Seat-In 4 rue de la Rigotière, Orvault

Pouf jungle - Autrefois Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes

Coussin velours de coton Assam - Vivaraise Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Papier Peint Collection 79 4 Rue de la Rigotière, Orvault Chaise Cosy - Mobitec Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Meuble TV Mer d’Horizon (sur-mesure) Meubles Loizeau 44 rue Nationale, La Romagne

Coussin fantaisie - Autrefois Les Petits Princes 12 rue Mercœur, Nantes

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RENCONTRE

AQUARELLE

LAURENCE AUDY L’aquarelle en boomerang

Réaliser ses rêves et ses envies d’enfant. Proposer des œuvres originales qui racontent notre ville avec douceur. C’est ce que réalise Laurence Audy avec ses aquarelles. Rencontre.

Parfois, une envie d’enfance refait surface. Ce peut-être une envie de partir en mer, de dormir dans une cabane, de se mettre à chanter... Pour Laurence Audy, c’est l’aquarelle. « L’envie de peindre m’est revenue un jour comme un boomerang, sourit-elle. C’était il y a sept ou huit ans, lors d’un voyage à New York. J’ai commencé à faire des croquis urbains, et ça a été comme si un voile se levait sur cette envie que j’avais eue plus jeune de m’intéresser à l’art. » L’envie de suivre des cours de dessin avait été supplantée par celle, plus sage et raisonnable, d’apprendre les arcanes du commerce, d’abord dans la grande distribution, puis au sein de Sous Les Toits, le joli magasin de décoration qu’elle a créé, route de Vannes. « En revenant de ce séjour, je n’ai plus lâché mon idée, raconte-t-elle. J’ai suivi des cours pendant deux ans aux beaux-arts. » Elle a été séduite par l’aquarelle. « Il y a un côté un peu magique dans la diffusion de la couleur, un côté un peu flou, évocateur, qui me parle. » Ses premières œuvres à destination d’un public naissent presque par hasard, lorsqu’elle crée le packaging d’une boîte de chocolats réalisé

en collaboration avec la chocolatière angevine Anne Benoit, qu’elle vend aux caisses de son magasin. Les clients, alléchés aussi bien par les chocolats que les jolies vues de Nantes, demandent à acheter les dessins... encadrés. « Il a fallu trouver un imprimeur capable de reproduire mes aquarelles sur du papier Canson 180 ou 200g, pour ne pas les dénaturer. Je l’ai trouvé à Rennes, et c’est parti comme ça », sourit-elle. Elle en a vendu mille sept cents en huit mois. Elle propose aujourd’hui onze vues de Nantes, mais aussi six d’Angers et de Vannes. Des habitants d’autres villes font maintenant appel à Laurence pour qu’elle réalise d’autres aquarelles. « Je pense que ces œuvres séduisent parce qu’elles parlent de notre ville. C’est chez nous, il y a un sentiment d’appartenance, ça veut dire quelque chose. Il y a aussi la notion que ce soit réalisé à la main, par une habitante de la ville. Dans le contexte de la mondialisation de tout, y compris de l’art, ça fait sans doute du bien aux gens d’avoir des propositions artistiques plus personnelles. » ¢ 06 16 69 19 55

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DEVINEAU : SAVOIR-FAIRE ANCESTRAL et esprit d’innovation Un savoir-faire traditionnel, une entreprise deux fois centenaire, mais pas que... Le fabricant de bougies Devineau a su innover, aussi bien dans des domaines technologiques qu’environnementaux.

Un doux et subtil parfum s’échappe de l’entreprise Devineau, à Carquefou. C’est ici que sont fabriquées les bougies de la marque. Depuis 1803, c’est toujours avec le même souci de qualité que les dirigeants de cette entreprise familiale - la cinquième génération, quand même ! - perpétuent la tradition. « Nous travaillons avec des matières premières de qualité, dont les parfums. Pour élaborer de nouvelles fragrances, nous faisons appel aux parfumeurs de Grasse et nous testons la rémanence de nos bougies à chaud et à froid », indique Lydie Ferré, responsable

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marketing. Car c’est d’abord cela que regarde le consommateur : le parfum et sa persistance dans le temps. « La bougie a une connotation chaleureuse, sa flamme peut être hypnotique, mais c’est aussi un voyage olfactif. Notre gamme Évasion va associer un pays à une odeur emblématique de ce pays : le milkshake de Californie, le rooibos d’Afrique du Sud, les feuilles de bananier des Antilles… ».

Ciris à la pointe de l’innovation L’environnement au cœur des préoccupations Labellisée Entreprise Familiale Centenaire, Devineau a aussi su se tourner vers l’avenir : innovation et écologie sont au cœur des nouvelles créations. « Nous avons fortement réduit les matières irritantes et sensibilisantes dans nos parfums. Nous avons également testé les émissions de composés organiques volatiles (COV) sur un certain nombre de références, et ce, bien qu’il n’existe pas encore de normes en la matière. Et les résultats sont bien en deçà des seuils fixés par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) », indique Lydie Ferré. L’entreprise participe d’ailleurs à un groupe de réflexion sur l’élaboration des prochaines normes sur les COV, a aussi lancé une gamme à base de cire de colza et d’huiles essentielles bio, et certains de ses produits sont labellisés Ecocert. Sans compter que le fabricant a développé avec succès d’autres façons de parfumer son intérieur (voir encadrés). Avec autant d’avancées, les deux cents ans d’histoire vont se perpétuer longtemps.

Devineau a créé le premier diffuseur électrique de cire parfumée, qui depuis a été primé lors de divers concours d’innovation. « Notre volonté première était une recherche de sécurité accrue en supprimant la flamme, tout en modernisant la diffusion de parfum. Avec son timer, Ciris s’arrête automatiquement », explique Lydie Ferré. Si l’entreprise supprime la flamme, elle décide de valoriser son savoirfaire sur le travail de la cire. « Nous avons réussi à encapsuler de la cire parfumée, qui, en fondant, libère ses fragrances. » À chaque capsule, on peut changer de senteur selon son humeur du moment. Et pour les sceptiques, les capsules utilisées sont en bio-plastique compostable.

Valoriser les huiles essentielles

Devineau a imaginé des assemblages d’huiles essentielles pour son diffuseur-brumisateur. « Nous cherchons à démocratiser l’utilisation des huiles essentielles. C’est pourquoi nous voulions proposer des synergies, c’est-à-dire des compositions d’huiles essentielles clé en main qui répondraient aux besoins des clients », justifie Lydie Ferré. Tonifiante, Sérénité, Relaxante ou encore Maison fraîche, il existe neuf synergies différentes. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux ! Devineau 6 chemin des Artisans (ZIL de la Gare), Carquefou 02 51 13 17 13

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IMAGINER DES CUISINES à vivre

Cinq cents grammes d’expertise, autant de technicité, une bonne cuillère de design et surtout une belle dose de rigueur, voilà la recette de Stozzi pour créer des cuisines sur-mesure modernes et de fabrication italienne.

« Concevoir une cuisine, c’est contrebalancer pour équilibrer. » C’est ce principe que suit Martial Letenneur, à la tête de l’enseigne Stozzi avec son associé Laurent Potier. Le premier dessine et le second pose des cuisines dans lesquelles règnent les contrastes : un plan de travail mat va s’allier au brillant des façades, un mange-debout en bois va se mélanger à une façade noire ou blanche, une cuisine de style cottage va gagner en modernité grâce à un mur de couleur. « On reçoit de plus en plus dans la cuisine : on y prend l’apéro avec des amis en finissant de préparer le repas. C’est devenu la pièce familiale et chaleureuse de la maison, celle où l’on aime se retrouver. À nous de comprendre les modes de vie de nos clients pour leur proposer la cuisine qui leur convient. » 104

Hauteur du plan de travail, tiroirs ou placards, évier avec un ou deux bacs : le professionnel va écouter et comprendre les habitudes de ses clients pour proposer plusieurs dessins. « On n’hésite pas à revenir autant que nécessaire sur certains points pour que la cuisine sur le papier devienne réellement celle des clients. Je ne fais que 70% du travail, les 30% restant, ce sont les clients qui les réalisent : je leur apporte la technicité, l’expertise ; à eux de me dire ce qu’ils veulent en matière de rangements ou de déco.»

L’ergonomie dans une cuisine, c’est quoi ?

Si on a tous en tête que l’ergonomie passe par la hauteur des plans de travail ou l’aménagement des rangements, on peut oublier certains principes de base. « Il est plus pratique d’avoir le lave-vaisselle à côté de l’évier, mais pas dans un coin car cela gênerait les passages. En revanche, plaques et four n’ont pas besoin d’être à côté car on utilise de moins en moins les deux ensemble », explique Martial Letenneur. Parler ergonomie, c’est aussi penser à l’éclairage. « Les LED vont être intéressantes au niveau des stations de travail, mais pour avoir une pièce chaleureuse, il faut aussi intégrer des éclairages bas. »

Un showroom décalé Deux petites filles jouent tranquillement sur un tapis pendant que leurs parents discutent les plans de leur future cuisine. Cette scène serait banale si elle se passait dans la maison familiale, mais elle se déroule chez Stozzi. « Ce ne sont pas juste des clients ; pour nous, c’est d’abord un couple avec des enfants », explique Martial Letenneur. Ce côté familial se retrouve dans la déco du showroom : un flipper sous l’escalier, des guitares au mur, sans oublier le chien qui sait se faire discret. « Ces touches personnelles, c’est l’âme de Stozzi ! Je crois que cela permet aux clients de se sentir plus détendus. » Et qui dit « client détendu » dit « dialogue plus aisé » pour concevoir la cuisine qui lui correspond le mieux.

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SUR LA LISTE de nos envies

Statuettes en bois Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Coussin brodé Petra - Vivaraise Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Tapis Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

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Bougie Rooibos tea Afrique du sud Devineau www.bougies-devineau.fr

Coussin velours de coton Fara Vivaraisee Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Panier (tressé et décoré sur socle) Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Lampadaire abat-jours (liège et textile) Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Bouilloire Smeg Dolce & Gabbana Cuisines Stozzi 4 rue de la Rigotière, Orvault

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MOBILIER CONTEMPORAIN

Et si on cassait les idées reçues ? Nous avons souvent des préjugés sur les meubles ou la déco contemporains, du « ça n’ira pas dans mon intérieur » au « c’est trop design pour moi ». Avec Yvan Ripoche de l’enseigne Story, on vous démontre qu’il faut oser le contemporain.

Du contemporain dans une déco classique, c’est possible

Le design contemporain peut très bien se fondre dans un intérieur qui ne l’est pas du tout. « Il ne s’agit pas de changer tout le mobilier d’une pièce. En ajoutant un élément plus contemporain, même avec des couleurs sobres, nos équipes peuvent modifier l’atmosphère d’un salon ou d’une chambre. » Les conseillers Story sont formés pour intervenir aussi bien sur des pièces entières qu’à la marge. Grâce à vos photos, plans ou échantillons, ils pourront mieux vous guider. Ils peuvent même se déplacer chez vous.

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Publi-communiqué Le contemporain traverse les âges

Pour beaucoup, une déco contemporaine est une déco qu’il faudra souvent renouveler car vite dépassée. « De plus en plus, les gens veulent des meubles et des articles qui durent dans le temps. Ils veulent vivre avec leurs meubles pendant dix ou quinze ans. On revient vers des achats plus réfléchis. Et c’est tout à fait possible avec le contemporain. » Chez Story, les produits sont justement sélectionnés sur des critères de créativité et de qualité. « On travaille avec de belles marques françaises ou européennes qui ont fait leurs preuves. »

Les marques qui montent, qui montent…

Yvan Ripoche compte deux marques chouchous dans son magasin : Fama et Tom’s Company. La première est espagnole et spécialisée dans les canapés. Elle se caractérise par son impact visuel fort, que ce soit par les imprimés, les alliances de coloris ou le design. La seconde est allemande et imagine des objets déco et du petit mobilier. Elle propose des produits colorés, rigolos et décalés. Avec toujours un clin d’œil en relief.

Matériaux contemporains et bois massif

Il est vrai que contemporain rime avec verre, céramique, laqué ou métal. « Le contemporain, c’est aussi des associations de matériaux : du bois et du verre, du métal et de la céramique. » Ainsi, si vous souhaitez changer votre table, vous pourrez garder le plateau en chêne que vous chérissez tant et ajouter un piètement en métal qui donnera un côté moderne. « Même les amoureux du mobilier en bois massif s’y retrouvent ! Les nouveaux matériaux ont également des propriétés intéressantes : par exemple, la céramique résiste à la chaleur et ne se raye pas. »

Démocratiser le design

La force de Story, c’est son réseau qui permet de démocratiser le contemporain. « Aujourd’hui, une pièce contemporaine ne coûte pas plus cher qu’un meuble en kit que l’on doit changer tous les deux ou trois ans, car il ne tient pas dans le temps. » Les clients sont aussi de plus en plus informés. « Ils se renseignent avant de venir : s’ils ont vu un article ou un meuble qui leur plaît dans une émission ou un magazine, ils vont chercher le prix, la provenance… Mais nous sommes aussi là pour les conseiller. » De quoi faire le parfait achat ! Story 288 ter route de Vannes, Orvault 02 28 07 77 28

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LE PARQUET, LE CONSEIL ET LA POSE Une affaire de professionnels

Des experts du parquet qui s’installent dans l’une des plus charmantes rues du centre-ville de Nantes, ça vaut le détour. Dans le showroom qui marie parquets, sols souples et œuvres d’art, on vient chercher non seulement de belles idées, mais surtout des conseils et une mise en œuvre professionnelle. D’ici, on ne repart pas vraiment avec sa botte de parquet sous le bras. Le lieu, installé à quelques mètres du château des Ducs, est un showroom où l’on vient chercher inspiration et conseils. « Nous voulions créer quelque chose de différent, un endroit où l’on prend le temps, un moment suspendu dans une atmosphère chaleureuse, souligne Céline Nauleau. C’est pour cela que nous avons voulu mettre en avant des artistes, pour qu’un dialogue se fasse avec le bois partout présent. » Le dialogue s’engage surtout avec des professionnels du parquet. L’Instant Parquet est développé par l’entreprise Le Parqueteur Vendéen, entreprise familiale depuis trois générations dont Céline et son frère David perpétuent la tradition. « En créant ce showroom, l’objectif n’est pas de vendre plus de parquet, mais de pouvoir en poser. C’est le cœur de notre métier », souligne David Nauleau. Les douze poseurs « maison » passent avec gourmandise de la création d’un parquet en point de Hongrie ou à bâtons rompus, à la pose d’un parquet traditionnel, collé ou flottant. L’entreprise, à qui l’ont doit rien de moins que les sols de l’extension du passage Pommeraye ou les 1000 m² du dojo du Vendéspace, vient aussi s’occuper du parquet d’une chambre. « Dès qu’il s’agit de parquet, ça nous intéresse, s’amuse Manuela Candiotto, en charge du showroom. Pour nous, il n’y a pas de petit projet. On s’adapte et surtout, nous proposons un devis au plus juste. C’est pour cela que nous

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nous déplaçons systématiquement. Le travail sera différent en fonction de la maison, de l’état des sols, de la présence de pierres apparentes dans les murs... Ce n’est pas professionnel de donner un prix sans connaître tous ces éléments. » Ces spécialistes de la pose ont sélectionné les fabricants pour la qualité de leurs produits. Il s’agit presque exclusivement de bois français, sauf, évidemment, pour les essences exotiques qui permettent de proposer des tonalités de couleurs différentes. « Ce qui fait le prix d’un parquet, c’est bien sûr le fait qu’il s’agisse de lames massives ou contrecollées, mais également le travail qui est fait sur chaque lame, souligne David Nauleau. Plus le bois est travaillé, plus l’impact tarifaire sera important ».

La belle alternative des sols souples

Une mise en œuvre rapide et des solutions innovantes, les sols souples étonnent. Les produits proposés ici peuvent se révéler un véritable atout pour la déco, comme ces dalles de différentes formes en fils PVC, tissés et teintés dans la masse, proposées par Dickson. La matière n’accroche pas la lumière de la même façon selon le sens de mise en œuvre. Effet bluffant et originalité garantie.

Rénover avant de changer

Reprendre un ancien parquet, c’est tout un art. Poncer, changer certaines lames ou panneaux, appliquer de nouvelles finitions... C’est la partie de David. « C’est le côté durable et environnemental d’un parquet. Avec une belle épaisseur de bois, un parquet est parti pour vivre cent ou cent cinquante ans», pointe-t-il. Ici, ce ne sont pas les machines, mais les hommes qui comptent. « Le savoirfaire du ponçage et de la rénovation se perd, alors que c’était le métier premier d’un parqueteur, explique le chef d’entreprise. C’est un savoir-faire qui fait partie de notre ADN. » Pas étonnant que l’entreprise soit en charge de l’entretien du château des Ducs, au bout de la rue. L’Instant Parquet 2 bis rue du Château, Nantes 02 51 05 83 86

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EN ROSE ET NOIR Vaisselle « Blue is the new black » (design Isabelle de Borchgrave) - Serax Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Coussin en chanvre doux (tissé à la main, pièce unique) Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

Table basse (métal et béton texturé, effet 3D) Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé Fauteuil Mokka tournant - Sits (multiples tissus et coloris) Nox 20 rue Racine, Nantes

Coussin coton Les Petites Baladeuses 15 rue de Verdun, Nantes

Meuble d’appoint (métal et verre) Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Kilim vintage monté en patchwork et retravaillé à la peinture. Entièrement fait main. 135 x 260 Véritable oeuvre d’art contemporaine Pièce unique.

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Plateau métal - Athezza Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé

Canapé horizon Meubles Loizeau 44 rue Nationale, La Romagne

Meuble 4 tiroirs (en marqueterie bois et métal) Mauvoisin 2 place Graslin, Nantes

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CONSEILS

L’AUTOMNE

une saison propice aux tiques Les tiques sont des acariens qui vivent dans les forêts, les haies et les hautes herbes. Elles se nourrissent du sang de leur hôte en s’accrochant à leur peau grâce à un rostre. Leur abdomen se gonfle alors de sang. Une fois leur repas achevé, les tiques se détachent de leur hôte (au bout de vingt-quatre à quarante-huit heures), non sans avoir transmis quantité de bactéries, virus et parasites. Les maladies les plus connues affectant les chiens sont la piroplasmose et la maladie de Lyme. La piroplasmose est la plus redoutable pour l’espèce canine, elle tue chaque année en France de nombreux chiens. Comment reconnaître la piroplasmose ? Très rapidement, votre chien est abattu, présente une forte fièvre (40 °C) et une anémie profonde. Hormis la fatigue extrême que certains propriétaires mettent sur le compte d’un excès d’exercice, le chien présente une urine foncée, parfois couleur café. Cela traduit la présence de sang dans les urines, liée à l’hémolyse des globules rouges. Même si votre chien manque simplement un peu d’appétit et ne vous paraît pas comme d’habitude après une sortie en campagne, consultez par précaution un vétérinaire, cela peut sauver votre compagnon. Si cette maladie a bien été diagnostiquée, il se peut qu’il soit hospitalisé et mis sous perfusion afin de lui donner toutes les chances de guérison. Une fois sorti d’affaire, des séquelles hépato-rénales sont possibles. Par la suite, il conviendra de le faire suivre très régulièrement. La maladie de Lyme Tristement célèbre chez l’homme, la maladie de Lyme affecte également les chiens. Causée par une bactérie (borréliose), elle présente des symptômes plus discrets que la piroplasmose. La forme aiguë se manifeste par de la fièvre, des douleurs articulaires, des vomissements et une augmentation du volume ganglionnaire. Contrairement aux symptômes de la piroplasmose qui apparaissent en deux à quatre jours, ceux de la maladie de Lyme peuvent survenir deux à cinq mois après la morsure d’une tique.

Comment éviter ces deux maladies ? Par la vaccination annuelle, mais aussi par la prévention des morsures de tiques. Cela consiste à administrer à votre chien un traitement sous forme de comprimé, de pipette ou de spray, qui évitera aux tiques de s’accrocher à sa peau. Les produits naturels répulsifs sont malheureusement sans efficacité réelle sur les tiques. Malgré des traitements réguliers, restez tout de même vigilant, inspectez votre animal à chaque retour de balade dans les zones à risque, aussi bien sur votre chien que sur votre chat. C’est important pour leur santé et aussi pour la vôtre.

Pense-bête Vaccination et traitement anti-puces et anti-tiques Vermifugation Achat d’un jouet

Dr Philippe Gévaudan Vétérinaire à domicile sur la presqu’île guérandaise Contact : 06 15 04 51 97 114

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ESSAI AUTO

ESSAI

BMW Z4

LE ROADSTER RÉINVENTÉ Moderne et confortable. BMW, la marque allemande, revisite le roadster, un classique so british, pour sa nouvelle version de la Z4. Une capote souple vient remplacer le toit rigide escamotable, le capot n’en finit pas, le châssis rigide et l’empattement court offrent un plaisir de conduite inégalé. Nous avons demandé à Natacha Motay, gérante de la boutique Pacific Jeans à Sainte-Luce-sur-Loire, de l’essayer pour vous.

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Quelle a été votre première impression en découvrant cette Z4 ? Je l’ai trouvée magnifique. Il faudrait être difficile pour ne pas dire ça. Son look est très dynamique. Il y a un vrai coup de crayon et une silhouette très élégante. L’intérieur vaut-il l’extérieur ? J’ai eu un vrai coup de cœur pour les sièges de couleur beige au lieu du sempiternel noir. Ils rehaussent encore le look de cette voiture. Sinon, l’intérieur est à la fois chic et contemporain. Il y a un très bel écran digital panoramique. Ça donne un côté très moderne. Toutes les fonctions sont là, facilement accessibles. Je n’ai pas eu le temps de tout découvrir !

Et du côté de l’habitabilité ? Pas de doute, c’est une deux places (rires). Mais l’habitacle est spacieux. Surtout, le coffre offre une vraie capacité de rangement, ce qui n’est pas évident sur ce type de véhicule. Ce n’est pas négligeable. Une fois sur route, quelles ont été vos sensations ? Je dirais que ce modèle a un comportement dynamique et très sécurisant. On sent une vraie puissance, mais elle est maîtrisée. La boîte automatique n’y est pas pour rien. Il y a un vrai agrément de conduite, le tout dans un confort absolu. Une conduite cheveux au vent... Eh bien, pas tant que ça ! Une fois décapotée, on ne sent pratiquement pas un souffle d’air. On éprouve un vrai sentiment de liberté. La capote se rentre et se déplie en dix secondes, même en roulant. Une fois fermée, on n’entend plus rien.

temps, séduisant. Il y a un côté féminin et aussi assez discret que j’apprécie. Un vrai petit bijou. Où iriez-vous avec cette voiture ? En Bretagne, n’importe où, mais sur la côte ! PAYS DE LOIRE AUTOMOBILES Avenue des Lions 44 800 Saint Herblain 02 40 16 94 30 3 Boulevard Léonard de Vinci 44 400 Rezé 02 51 78 39 90

Un détail vous a particulièrement séduite ? Je dirais que c’est le look. J’ai été emballée, elle est comme je me l’imaginais. J’aime ce côté un peu robuste, mais en même urbanne

Evasion

MADÈRE

ÉVASION

LA DOUCEUR ÉTERNELLE de Madère Madère, c’est un petit bout de Portugal en plein océan Atlantique. Au large des côtes marocaines, cette île volcanique séduit par sa douceur et sa luxuriance. On peut y passer un formidable weekend prolongé ou quelques semaines de vacances. Bienvenue dans l’île aux fleurs.

Funchal, capitale étonnante

Funchal, la petite capitale, se fait accueillante le temps d’un city-break au bord de l’eau. Dans le coeur historique, plutôt préservé, on passe du bord de mer aux petites rues débordantes de restaurants. Le mercado dos Lavradorès, un marché sur deux étages bourré de saveurs et de plantes exotiques, se visite avec gourmandise. A ne pas manquer : le téléphérique qui permet de grimper en quelques minutes jusque dans le jardin botanique ou dans les jardins du Monte Palace. La vue est somptueuse. Les jardins ne le sont pas moins. Bonnes chaussures recommandées. L’autre versant, c’est la mer. Des balades à la recherche des baleines sont proposées un peu partout. C’est chouette mais on n’en voit pas toujours!

Baignade optionnelle

Peut-être est-ce une raison pour laquelle Madère n’est pas une star des touropérateurs. Ici, la belle plage de sable fin est une denrée extrêmement rare. Au pied des falaises à pic, on trouve plutôt des étendues de galets. Les habitants de Madère se sont adaptés en construisant des piscines d’eau de mer juste à côté de l’océan. Parfois naturelles, parfois bâties de toutes pièces, elles créent une atmosphère balnéaire tout à fait inédite, comme à Funchal où le complexe aquatique du Lido, espace municipal superbement entretenu, offre une plongée dans les années soixante en même temps que dans l’océan.

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La randonnée en majesté

Pas vraiment balnéaire, l’île est en revanche un paradis pour les randonneurs. Que ce soit dans les bruyères géantes en haut des montagnes, dans les eucalyptus ou au bord des falaises parmi les plus hautes d’Europe, c’est un régal. Les levadas, des petits canaux qui permettent d’acheminer l’eau d’un côté de l’île à l’autre, forment un formidable réseau de près de mille kilomètres de chemins de randonnées pour ceux qui ne sont pas trop sujets au vertige.

Evasion

MADÈRE

Ronaldo est ici chez lui

Cristiano Ronaldo, le joueur de foot originaire de l’île, y possède un hôtel, un musée ... Mais ce n’est pas tout : l’aéroport porte son nom. Si!

Une escapade à Porto Santo

Pour trouver LA plage de rêve, il faut prendre le bateau. A 2h30 de navigation, on débarque sur la petite île de Porto Santo et sa plage de sable blanc de plus de huit kilomètres de long. Eau cristalline et farniente au programme.

Bon à savoir

L’aéroport de Madère est classé parmi les plus dangereux au monde. Les pilotes zigzaguent juste avant l’atterrissage. Sensation garantie. Aperçu de l’île aussi. L’île est percée de plus d’une centaine de tunnels. Ils permettent de s’affranchir des pentes escarpées et de voyager plus rapidement. En revanche, côté paysages, c’est assez monotone.

Y aller

Vol direct au départ de Nantes avec escale à Porto assuré par Transavia, Volotea et Enter Air.

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Urbanne

COUPS DE COEUR

URBANNE DAY

URBANNE DAY Journée de rêve dans le quartier Graslin Découvrir le monde et l’esprit Urbanne grâce à une journée en totale immersion ? C’est ce que nous avons fait vivre à Cécile et Capucine, du réseau Les Petites Nantaises. Retour sur cette journée de rêve, au cœur du quartier Graslin.

Matinée shopping chez Outremesure, 13 rue Contrescarpe La journée a commencé dans un véritable showroom de stars ! Nos deux petites Nantaises en ont profité pour s’amuser à se choisir des tenues l’une pour l’autre. Le résultat : très réussi, et ce, en grande partie grâce à l’équipe de la boutique qui s’est mise en quatre pour trouver l’accessoire ou la paire de chaussures idéale pour la tenue. Cécile : « On a démarré la journée dans cette très jolie boutique, de fringues et chaussures, où on a pu tester leur nouvelle collection. On a vraiment apprécié le showroom qui est très bien décoré, et le fait que l’équipe de la boutique soit vraiment à l’écoute de nos envies. » 122

Urbanne

COUPS DE COEUR

Déjeuner gourmand à l’Épicerie Manĝi, 5 rue Racine ^ de la rue Racine, que nous À midi, c’est à l’Épicerie Mangi, sommes allées déjeuner. Comment faire pour ne pas craquer pour ces plats et desserts faits maison à partir de produits frais ? Et tout cela, dans un décor calme et reposant. Capucine : « J’ai eu un énorme coup de cœur pour cette épicerie-restaurant ! Tout est fait maison et c’est vraiment super bon. »

Après-midi détente chez Caudalie, 23 Rue Crébillon On a fini notre petite journée en beauté (c’est le cas de le dire) chez Caudalie, où nos deux invitées du jour ont pu tester un soin du corps pour Cécile, et un soin visage pour Capucine. Capucine : « C’était vraiment parfait et magique ! Je vous recommande vivement d’aller tester leurs produits et leurs soins, ou juste d’écouter les conseils avisés des vendeuses. »

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By Night

NOS PLUS BELLES SOIRÉES

Vendredi

Septembre

Pénélope (soirées nantaises POMA), Jérome et Hélène (restaurant Maria)

Maria Place Graslin - Nantes 02 28 21 77 03

Trois ans de soirées POMA

POMA, les soirées nantaises toujours uniques, fêtaient leur troisième anniversaire chez Maria. Pénélope, l’organisatrice de ces fêtes, a pu, avec la complicité de l’équipe du restaurant, transformer le lieu en dance floor avec le DJ Iron Mike aux platines. Lors de l’évènement, les plus chanceux ont pu gagner de nombreux cadeaux.

Jérôme (Maria), Damien (société DV), Franck (Boulangerie Eugénie)

Philippe (coach pro et formateur), Didier (Money Flow), Angélique, Thierry (Magasins U)

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Yann, Mickaël, Birgitta, Katia, Hedy

Bertrand (société BJS) et Christine (Les Délices de Sainte Luce)

Sandrine et des amis

Sandrine (BMW / Mini), Stéphane (magazine Urbanne ), Pascale (Mauvoisin), Stéphane (Un Amour de Maison)

LE BEAU AURA TOUJOURS RAISON

PRADO CHRISTIAN WERNER

2 rue des deux Ponts, Nantes – 02 40 20 45 58 – nantes@cinna.fr Route de Thouaré – Ste Luce sur Loire – 02 40 97 51 98 – ste-luce@cinna.fr

Sortir

CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Les Embobineuses BY CAMILLE ET SOLENN - DEPUIS AVRIL 2019

Les Bottes

BY GUILLAUME ET LIONEL - DEPUIS JUILLET 2019

Mercerie et ateliers de couture Apprendre à coudre, se perfectionner ou obtenir de l’aide pour poursuivre un projet personnel, voilà la mission des embobineuses. Tout le monde peut coudre : les enfants pourront confectionner un petit sac à dos, notre chéri un étui à lunettes et avec les copines, on peut apprendre à faire un kit zéro déchet. Les deux professeures passionnées veulent aussi retrouver des savoir-faire oubliés. C’est la raison pour laquelle elles mettent en avant, dans la partie mercerie, du coton français, du jersey allemand ou des aiguilles et ciseaux de Sheffield.

Boucherie paysanne Deux principes sont au cœur de cette boucherie : des races rustiques élevées localement et en plein air. On y trouve donc de la viande de rouge des prés, de vache nantaise ou de coucou de Rennes, issue d’exploitations de Bouguenais ou du Landreau. Au total, une quinzaine d’éleveurs fournissent l’établissement et les deux bouchers travaillent la viande sur carcasse avant de la faire maturer. Un gage de qualité et de traçabilité. À noter : la chambre froide vitrée est au milieu de la boutique. Une façon de mieux appréhender le travail de la viande.

Mantra : « La couture, c’est bon pour le moral, c’est bon pour la planète »

Mantra : « Les pieds dans la terre et les mains dans la viande »

14-16 rue de Mercœur, Nantes - 02 28 00 47 10 Mardi, mercredi, vendredi, samedi : 10h-19h. Jeudi : 12h-19h www.les-embobineuses.com / Facebook : Les Embobineuses Nantes / Instagram : @lesembobineuses

2 rue Saint-Léonard, Nantes - 02 52 20 13 86 Du mardi au samedi : 9h30-20h. Dimanche : 9h30-13h Facebook : Les Bottes - Boucherie Paysanne / Instagram : @les_bottes

Aux Pieds des Anges

La Serre

BY ANTOINE - DEPUIS MAI 2019

BY SÉVERINE - DEPUIS JUILLET 2019

Chausseurs L’adresse, bien connue des Nantais.es, a déménagé cet été. Une occasion d’étoffer le choix et de mettre encore plus en avant les marques éthiques. Si l’endroit reste le paradis des espadrilles et de la pantoufle, il accueille désormais une gamme de foulards, gants ou chapeaux fabriqués en France. L’idée est également de proposer de jolis produits, confortables et respectueux, dans la mesure du possible, de l’environnement. Le + : le charme de la boutique, une ancienne pharmacie dont les meubles centenaires et les bocaux d’apothicaire ont été conservés.

Fleuriste Cet artisan du végétal propose une démarche écoresponsable. Ses plantes et fleurs sont en grande partie issues de productions locales, et il envisage la prochaine mise en place d’un compost. Dans une boutique faite de bois brut et de pierres apparentes, Antoine et son équipe prennent le temps de discuter avec le client, de valoriser le végétal pour préparer un produit personnalisé… Et comme le métier des fleurs ne se résume pas à fleuriste, il propose également à la vente des couteaux (sa deuxième passion), des bougies et des apéros floraux pour déguster des fleurs.

Mantra : « Qualité et éthique »

Mantra : « Fleuriste, mais pas que… »

3 rue de Verdun, Nantes - 09 83 69 44 77 Du mardi au samedi : 10h-19h www.aux-pieds-des-anges.fr / Facebook : Aux pieds des anges / Instagram : @aux_pieds_des_anges

64 boulevard Pasteur, Nantes - 02 49 10 64 93 / 06 45 87 93 71 Du mardi au jeudi : 9h30-13h / 15h-19h30. Vendredi et samedi : 9h30-13h / 15h-20h www.la-serre-fleuriste-nantes.com / Facebook : La Serre fleuriste / Instagram : @ laserrefleuriste

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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Nous

BY FRANÇOISE ET CHRISTELLE - DEPUIS SEPTEMBRE 2019

Restaurant Cet établissement, c’est d’abord une envie de la part de Françoise et Christelle de partager le bien manger de façon simple et honnête. Les plats sont cuisinés à partir de produits bio et surtout locaux. Avec, chaque jour, une tarte salée, un cake salé, une soupe froide ou chaude et un plat du jour. Sans oublier trois ou quatre desserts. Cette adresse tend aussi vers le zéro déchet : les clients sont donc invités à amener leurs contenants pour leurs plats à emporter, les serviettes sont en tissu et les déchets organiques compostés. Le + : le café est moulu sur place. Mantra : « Cuisine maison sans chichi » 3 rue Mercœur, Nantes - 02 55 09 81 87 Du lundi au vendredi : 12h-14h30 Instagram : @nous.nantes

Atelier Peindre est un Jeu BY CORALIE - DEPUIS JUIN 2019

Babylou

BY CAROLINE - DEPUIS AOÛT 2019

Dépôt et vente de vêtements enfants Babylou est né dans la tête de Caroline en même temps que sa fille, Lou. Elle souhaitait ouvrir une petite boutique de quartier dans laquelle les articles neufs côtoieraient ceux d’occasion. Aujourd’hui, c’est chose faite. Les clientes peuvent trouver de jolis vêtements de 0 à 8 ans signés Bobo Choses, Bonton ou encore les marques nantaises Lililotte et les Petits Dorés. On y trouve aussi des luminaires Mathieu Challières, des jouets Maileg ou des tableaux Emma Sampil. Il est également possible de déposer ou d’acheter d’occasion des vêtements de 0 à 14 ans. Mantra : « Il est grand temps de rallumer les étoiles » 17 rue Mercœur, Nantes - 02 28 44 52 26 Du mardi au samedi : 11h-18h30 www.babyloumercoeur.com / Instagram : @babyloumercoeur

Esthète

BY GÉRARD ET JULIEN - DEPUIS JUIN 2019

Peinture en expression libre Première spécificité : élaborés par Arno Stern, ces ateliers ne vous apprendront pas à peindre car vous êtes ici pour exprimer votre créativité spontanée. Sans jugement, performance ou compétitivité. Deuxième spécificité : les ateliers sont intergénérationnels. Dès qu’on sait tenir un pinceau, on peut venir. Troisième spécificité : on peint dans un cocon. De grands panneaux en bois viennent fermer la vitrine et ainsi préserver les participants de l’agitation du quotidien. Le tout dans un climat bienveillant. À venir : des ateliers à destination des entreprises.

Pâtissier Gérard et Julien aiment la beauté des choses sincères qui viennent du cœur. Comme celle d’un flan cuisiné avec du lait de vaches jersiaises d’un élevage de Couëron et avec des œufs de Carquefou. Ils utilisent le savoir-faire de Julien, pâtissier, glacier, chocolatier, confiseur et ancien sous-chef pâtissier du Ritz, pour mettre en valeur des produits de saison et locaux, et surtout les hommes et les femmes derrière ces produits. Une attention particulière est portée aux déchets qu’ils compostent si possible et les emballages recyclés et recyclables.

Mantra : « Le temps de faire »

Mantra : « Naturellement pâtissier »

26 rue Jean Jaurès, Nantes - 06 81 29 61 66 Mardi : 10h-11h30 / 14h15-15h45 / 16h30-18h. Mercredi : 10h-11h30 / 13h4515h15 / 15h45 / 17h15. Jeudi : 16h30-18h / 18h-19h30 / Samedi : 10h-11h30 www.atelier-nantes.com / Facebook : Atelier Peindre est un Jeu / Instagram : @atelier_peindre_est_un_ jeu

1 bis rue Mercœur, Nantes - 02 55 10 11 92 Du mardi au samedi : 9h30-19h30. Dimanche : 9h30-17h (à partir du 1er octobre) Facebook : Esthète_nantes / Instagram : @esthete.nantes

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