Urbanne Le Golfe du Morbihan #8

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urbanne MODE & STYLE • LE GOLFE

DANS LE DÉDALE

DE LA MODE AUTOMNALE

EN CUISINE À L’ACCORD GOURMET UN CAFÉ AVEC DOMINIQUE PIRIO JUSQU’AU BOUT DU MONDE AVEC LEUR BLOG

CULTURE

DÉDALE, LE COUP DE CŒUR DE LA RENTRÉE

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Urbanne

SOMMAIRE

Réinvention collective Dédale, c’est l’évènement de cette rentrée culturelle dans le golfe du Morbihan. Les tristes bureaux abandonnés de l’administration sur le port de Vannes ont été réinvestis et transformés par des artistes contemporains, issus pour beaucoup de la scène graff’. Une œuvre plurielle et collective ébouriffante, portée par une association qui ne l’est pas moins. Artistes, association, mairie, partenaires se sont réunis pour créer quelque chose d’unique et d’éphémère. Ils ont osé, ensemble, produire quelque chose de nouveau. Chacun a pris ses responsabilités. Une vision du monde qui résonne avec la rencontre que nous avons faite avec Dominique Pirio. Le temps d’un petit café, elle nous a fait passer un message sur le réchauffement climatique : si chacun fait un peu, ça va finir par faire beaucoup. Des gestes pour tenir compte de notre environnement, tout simplement parce que nous n’avons plus le choix. Des gestes simples, comme le fait, par exemple, d’acheter en vrac, comme vous pourrez le lire un peu plus loin, ou des gestes plus poétiques. Le poète ferrailleur qui récupère ses matériaux au rebut et qui les fait revivre chez lui, à Lizio, est un exemple saisissant. De ce qu’on jette. De la manière dont on peut recycler. De voir à quel point on peut créer de la beauté dans le monde qui nous entoure. Bonne lecture, on vous embrasse, L’équipe Urbanne Sommaire

6 8 10 28 30 32 36 42 44 46 48 52 58 64 72 76 78 80

En couverture Pull laine Laurence Bras, pantalon Chloé Stora, sandales et chaussettes / Soul - 7 rue des Vierges, Vannes Oeuvre : Astro

redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr 4

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La chronique de Julia Kerninon

Tendance : profession blogueurs

Dans le dédale de la mode automnale Mode : accessoires

Création : la délicatesse du papier

Beauté : nos chouchous de la saison Changer de boulot, c’est possible En vrac dans mon sac

Dédale, l’art prend des chemins de traverse Un café avec Dominique Pirio Un geste pour la planète

En cuisine à l’Accord Gourmet Visite privée

Déco : bientôt chez moi !

Balade au pays du poète ferrailleur Évasion en Irlande du Nord

Essai : le nouveau CR-V par Honda

Ça vient d’ouvrir ! / Ça vient de changer !

Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°8 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 176 route de Vannes, 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 20 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Chef de publicité : Odile Schmitz - odile@urbanne.fr - 06 09 49 05 27 Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Guillaume Frouin - Clémentine Albert Correction : Charlotte David Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 La reproduction des textes et photos est interdite.



Culture Urbanne

AIR DU TEMPS

LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon C’était dans une maison de location en Auvergne. C’était presque la nuit. Je lisais, et mon mec regardait des trucs sur son ordinateur. Il avait commencé dans l’après-midi, assis à la table du jardin, la tête dans les mains. Une émission en deux parties, il avait dit, et je n’avais pas relevé, pourtant c’était bizarre qu’il zone sur Internet en plein milieu des vacances. Il a éteint l’ordinateur, il est venu s’asseoir à côté de moi sur le canapé avec une tête pas possible. Ce qu’il avait regardé, c’était une émission sur le climat. C’est pire que tout ce que je croyais. Des catastrophes naturelles tellement massives que l’agriculture deviendra impossible. On a frissonné tous les deux, à cause de notre bébé de neuf mois qui dormait juste au-dessus de nos têtes dans sa turbulette et un lit-parapluie. Déjà, quelques semaines plus tôt, j’avais vu passer comme tout le monde cette information selon laquelle d’ici 2050, il y aurait des pics de température à 55°C dans l’est de la France. J’avais fait le calcul rapidement : en 2050, mon bébé aura 33 ans. C’est jeune pour vivre dans La Route de McCarty. J’avais chassé temporairement mes visions d’horreur en me promettant d’apprendre à l’enfant à nager dans la mer et à courir vite. Comme si être débrouillard allait suffire, dans les années à venir. On était là dans la maison de vacances, à ne plus savoir quoi dire tellement on avait peur. Depuis des années, je fais ce rêve récurrent : je vois arriver la grosse météorite qui va frapper la Terre et causer notre fin à tous. Fascinée, je regarde la boule de feu qui s’approche, et puis je croque ma capsule de cyanure. C’est quelque chose d’envisageable. Avec le bébé, ça devient juste un cauchemar. Et pourtant, sans le bébé, on ne s’intéresserait probablement pas autant à tout ça. Le réchauffement climatique, c’est ce sujet si facile à oublier, à pousser de côté. On est tous au courant, mais on n’arrive à vivre qu’en le mettant en sourdine, et à force on le met tellement bien en sourdine qu’on continue à faire n’importe quoi en ayant l’impression d’être vertueux. On pense qu’on fait ce qu’on peut et que c’est déjà bien, mais c’est absolument faux – il s’agirait de faire beaucoup, de faire extraordinairement beaucoup, et de trouver ça

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normal, et peut-être qu’alors quelque chose se produirait. D’une certaine façon, notre problème commence avec le manque de chiffres – on sait que produire de la viande rouge dégage énormément de gaz à effet de serre, par exemple, mais pas forcément qu’un seul trajet en avion anéantit l’équivalent d’une année entière d’un comportement impeccable. Du coup, on continue à faire n’importe quoi et de manière complètement chaotique – parce qu’on est faible, mais aussi et surtout parce qu’on est mal renseigné, et parce qu’on a peur. (Hier j’ai lu Le Monde Diplomatique, qui est à la fois une des plus belles choses que je connaisse, mais aussi une des plus déprimantes. Il y avait un article fascinant sur l’aquaculture des saumons au Chili et en Norvège. C’est un scandale tellement énorme que ça devrait nous occuper toute la journée, toute la vie, jusqu’à ce qu’on y ait mis fin, mais pourtant ce n’est pas ça qui arrive – on est occupé, on est loin, on se dit qu’on a dû mal comprendre, et puis, surtout, il y a trop de scandales de ce genre, on est cerné, assiégé, la tâche paraît trop immense. C’est comme ça qu’on ne fait rien.) On est sorti respirer dans le jardin – le jardin donnait sur la vallée, une pente douce après le cerisier, et devant nous des collines entières d’arbres touffus, l’odeur de l’herbe et de la fumée de bois. Tout d’un coup c’était déchirant de voir ça, ça faisait peur aussi, l’idée que ces choses qu’on avait toujours tenues pour acquises soient en réalité si fragiles qu’elles seraient disparues dans un siècle peut-être. La nature, dont on n’avait dans notre jeunesse jamais eu grand chose à foutre, nous faisait soudain rougir d’humilité. On est rentré dans le gîte, c’était une maison entièrement en bois, tous les murs en étaient couverts, et alors malgré moi j’ai pensé à un de mes passages préférés de Paris est une fête : « Nous avons toujours de la chance, dis-je, et comme un imbécile je ne touchais pas de bois. Et dire qu’il y avait partout du bois à toucher dans cet appartement ». Sauf qu’il ne s’agit plus de toucher du bois en espérant que tout se passe bien. Il s’agit d’être irréprochables et inflexibles politiquement, si nous voulons survivre. 


Marot & Cie - Photos non contractuelles

Vannes / Auray / Lanester / Quimper www.gueguin-picaud.com


Société

TENDANCE

CREATION

PROFESSION : BLOGUEURS ou comment vivre d’Internet

Les Vannetais Claire et Arthur sont en couple à la vie et dans le travail. Ensemble, ils ont créé Les Droners, un blog qui parle de voyages et de drones, et qui leur permet aujourd’hui de vivre de ces deux passions. Arthur a bien voulu répondre à nos questions. Comment devient-on blogueur professionnel ? Quand on en a marre des petits boulots à droite à gauche, mais qu’on veut quand même voyager (rires) ! Six mois après notre rencontre, nous avons décidé de partir un an en Australie. On a fait un blog amateur qui racontait notre périple et qui avait plutôt bien marché. Puis nous avons visité l’Indonésie et la Nouvelle-Zélande. À chaque fois, on bossait sur place, mais ce n’était pas ce que l’on souhaitait sur le long terme. Très vite, nous avons voulu devenir blogueurs professionnels.

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Vivre de l’Internet est un pari un peu risqué, non ? On ne s’est pas lancé comme ça. On a fait une étude de marché, regardé ce que proposaient les autres blogueurs, étudié les différents types de monétisation… Il fallait aussi que nous soyons visibles sur le Net pour séduire les clients potentiels. Pour cela, on a d’abord créé un compte Instagram [qui réunit aujourd’hui 40 000 abonnés, NDLR] pour attirer des fans et on a travaillé sur le référencement Google.


Aujourd’hui, vous pouvez vivre pleinement de votre blog ? On en vit à 100%. On a des contrats avec divers partenaires, que ce soit des offices de tourisme, des établissements privés ou des marques (équipements, vêtements, bijoux…). À l’étranger, mais aussi en France. On leur crée du contenu et on leur vend de la visibilité sur le Net. Ils sont au cœur de nos missions, mais on ne prend pas un contrat pour l’argent. On se met d’accord sur la façon de travailler : on veut rester libre d’écrire ce qu’on veut, mais on définit ensemble leurs objectifs. On ne veut pas créer de buzz ; pour nous, l’important, c’est le travail à long terme. Comment organisez-vous votre travail ? Claire et moi sommes très complémentaires. Elle a un master en communication événementielle et moi un master en marketing et management option création d’entreprise. Elle s’occupe des réseaux sociaux, je gère plutôt les clients ; je fais les images, elle s’occupe de la partie post-production. Justement, concernant les images, le drone est le troisième membre de l’équipe... Piloter un drone, en soi, ce n’est pas compliqué car tout peut être automatique. Mais je voulais aller plus loin dans le cadrage et les prises de vue, alors j’ai suivi une formation pour devenir pilote de drone professionnel. Et puis, c’était nécessaire pour notre activité : si tu n’es pas déclaré officiellement télé-pilote de drones civils à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), tu ne peux pas commercialiser tes prestations avec un drone. Cela permet aussi de conseiller vos fans sur votre blog ? Oui, voyager avec un drone, cela peut être compliqué : les réglementations ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre. On cherche à fournir ces informations via notre blog. N’est-il pas compliqué pour la vie privée de s’exposer ainsi sur Internet ? Tous réseaux confondus, on a 57 000 abonnés. Alors oui, ils peuvent nous voir en tant que couple lors de nos voyages sur les réseaux sociaux. Mais on se préserve au maximum, et, surtout, on n’expose pas nos proches. Quand nous partons en vacances à l’autre bout du monde, vous, vous y travaillez. Où vous ressourcez-vous ? Chez nous, à Vannes ! On se pose, on profite de nos familles et de nos amis. On fait des choses chacun de notre côté, Claire et moi. Parce que quand on est ensemble H-24 lors de nos voyages, on a aussi besoin de couper à un moment !

www.lesdroners.com Instagram : @lesdroners urbanne


Mode

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AUTOMNE


Merci à l’équipe du Dédale pour leur aide à la bonne réalisation de cet édito de mode. Mannequin : Jade Le Coguiec Make up et coiffure : Maylis Blanc, Alexandra Malgogne et Baptiste Diallo (École Scotto Di Cesare)

MODE

DANS LE DÉDALE de la mode automnale

Manteau, robe, boots et bijoux / Trinity Mode & Maison 1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau et 2 rue du Belzic, Auray Œuvre : HDL

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Mode

AUTOMNE

Combinaison Aeronautica Militare, t-shirt Five Dream Atelier, chemise chambray, sac et ceinture Ralph Lauren, sneakers MOA - Master of Arts / Orson Bay - 53 avenue des Druides, Carnac Ĺ’uvre : GoddoG

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VANNES, 21 et 28 rue des Vierges VANNES, Carrefour Le FourchĂŞne AURAY, 19 rue du Lait

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Mode

AUTOMNE

Robe léopard, derbies Ippon Vintage / Lupaloma - 8 rue du Général de Gaulle, Sarzeau Œuvre : Diaspora Crew

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R E T R O U V E Z L E S C O L L E C T I O N S D A N S N O T R E B O U T I Q U E D E VA N N E S 1 , R U E B I L L A U LT 02 97 54 08 35

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Mode

AUTOMNE

Pull American Vintage, pantalon Reiko, baskets 0-105 / Bleu CĂŠleste - 11 place Richemont, Sarzeau Ĺ’uvre : Moyoshi

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Mode

AUTOMNE

Manteau blanc, jupe tartan, boots / L’Armoire de Joséphine - 69 route de Nantes, Séné Œuvre : Soem

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Mode

AUTOMNE

Redingote, robe et boots / Taqu’a Boutique - 6 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes Œuvre : Matthieu Dagorn

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Au Petit Paradis

26 rue Jean Marie Barré - AURAY 02 97 24 10 25 10 rue du Mené – VANNES 02 97 45 96 85 urbanne


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AUTOMNE

Manteau chevron, maille bordeaux, jean brut et derbies / Burton - 1 rue Billault, Vannes Ĺ’uvre : Franck Lesieur

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AUTOMNE

Pull laine Laurence Bras, pantalon ChloĂŠ Stora, sandales et chaussettes / Soul - 7 rue des Vierges, Vannes Ĺ’uvre : Astro


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Mode

TENDANCE

NEW

TRINITY MODE & MAISON Une nouvelle belle adresse à Auray

Une belle maison en remplace une autre. Trinity, l’une des adresses les plus dynamiques de la presqu’île de Rhuys, a décidé de décliner son offre à Auray, en lieu et place de la Maison Joubard, l’habilleur des silhouettes élégantes pendant un siècle. Un nouvel écrin totalement restauré pour mettre en scène la mode selon Trinity. Les quatre grandes vitrines noires entourées de granit attirent l’oeil. La jolie maison bretonne typique s’inscrit désormais dans la modernité, tout en préservant l’histoire de ce lieu. En passant la porte et en commençant à arpenter le joli parquet, on reconnaît en un clin d’oeil la «patte» Trinity. «Ici, ce n’est pas un copié-collé de notre boutique de Sarzeau. On n’y retrouvera pas forcément les mêmes

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choses. La spécificité de Trinity, c’est de s’adapter au lieu, explique Philippe, l’un des créateurs du concept. Notre ADN, c’est de vendre de beaux habits, de beaux objets, dans de beaux endroits, et de les vendre avec le plus d’humain possible. Avant, pour parler de notre métier, on disait «habilleur». C’est un terme qui nous va bien. Derrière ce terme, il y a un dialogue avec les clients».


La mode femme, la mode homme et le cadeau Dans les 170 m² aérés de cette adresse, on retrouve le triptyque décliné par Trinity : la mode femme, la mode homme et le cadeau. «À Auray, nous nous adressons davantage à la femme. Il y a le prêt-à-porter, la maroquinerie, les bijoux, les chaussures... L’idée était d’amener dans ce centre-ville de belles marques comme Ba&sh, Chloé Stora, Hartford, American Vintage, Hipanema, Sessùn...». Philippe aurait également pu citer New Balance, Veja ou Maison Labiche et parler des belles matières que sont le cachemire et l’alpaga, qui apporteront un peu de douceur à la saison froide qui s’annonce. Évidemment, le prêt-à-porter homme et ses accessoires, notamment avec les marques Hartford et Scotch & Soda, ainsi qu’un univers de cadeaux axé sur la maison, sont aussi présents.

«Nous attachons beaucoup de soin à la sélection de nos produits» Des collections en perpétuelle évolution. «Ici, ce n’est pas un magasin figé. C’est plus qu’une boutique, un terme que je préfère utiliser plutôt que celui de «concept store», que je trouve un peu galvaudé. On achète une paire de lunettes, un pantalon, une carte postale, un vase ou une enceinte Marshall. Il y a un peu de tout, mais certainement pas n’importe quoi. Ce n’est pas un bazar : nous attachons beaucoup de soin à la sélection de nos produits». C’est ce parti pris, cette offre pointue, qui a fait le succès de la boutique de Sarzeau depuis cinq ans. Un succès qui ne se dément pas, et qui donne envie aux créateurs de Trinity de se lancer dans de nouveaux projets : deux nouveaux concepts vont naître au printemps prochain dans le cadre de l’agrandissement de l’hôtel Miramar La Cigale au port du Crouesty. 

Trinity Mode & Maison 2 rue de Belzic, Auray - 02 97 58 99 89 Du mardi au samedi : 10h30-13h / 14h30-19h

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Mode

ACCESSOIRES

UN REGARD très affirmé

Lunettes Luneder Optique 10 place Hoche, Quiberon Bague crocodile Noir Grenat 4 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes Perfecto camel L’Armoire de Joséphine 69 route de Nantes, Séné

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Mode

TENDANCE

CREATION

ANNE-LISE PUCCI La délicatesse du papier

Anne-Lise Pucci est artisane d’art. Son art, elle l’exerce avec et sur le papier. Fragiles et sensibles mais pas éphémères, ses créations interpellent par petites touches. Rencontre. Faut-il croire au hasard ? Anne-Lise Pucci a eu le déclic en réalisant le faire-part de naissance de sa fille. Depuis son entrée dans la vie active, elle a œuvré dans des agences de communication, jusqu’à devenir directrice artistique dans une agence web. La création sur écran, virtuelle, commençait à manquer sérieusement de saveur. Le contact avec le papier l’a réveillée. «Aujourd’hui, je crée, je dessine, je fabrique, je fais mes photos, mon site internet. Je suis seule maître à bord», sourit-elle. Elle est amoureuse de la matière papier. «Pour moi, un joli papier, c’est Noël ! C’est la matière qui est importante.

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C’est pour cela que je ne la surcharge jamais, j’aime qu’on le voie derrière le dessin». Elle utilise un papier d’art pour ses créations. Un ingrédient essentiel dont elle protège jalousement la provenance. Sous ses doigts, le papier se fait carte de vœux, faire-part, esquisse, marque-page, coffret de correspondance. Arrivée de Corse il y a trois ans, c’est en Bretagne et plus particulièrement dans le golfe du Morbihan qu’elle puise une partie de son inspiration. La plage de Penboc’h, les remparts de Vannes s’esquissent à traits délicats. Un «De mat» (bonjour) interpelle gentiment.


Anne-Lise Pucci travaille également le papier en trois dimensions. Elle découpe et colle par petite touche des étoiles, des rubans dorés. Un travail minimaliste, un jeu de matières qui brille, tout en sobriété. Elle s’amuse également avec le blanc-sur-blanc comme avec ces papillons aux ailes déployées qui se regroupent et s’échappent du papier. «Il suffit d’une lumière pour les réveiller. Il y a toujours un rapport, un jeu entre la lumière et les ombres. Alors que tout est statique, un mouvement se crée. Il se passe quelque chose». Elle travaille désormais à plein temps dans son atelier-boutique de la Maison Verlinde. C’est là qu’elle peut imaginer des faire-part ou des cartes totalement personnalisés. Seul lien avec son ancienne vie : elle travaille toujours par Internet pour satisfaire les commandes de clients de la France entière, et même de Belgique. 

Atelier d’Anne-Lise Pucci - La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes 02 97 01 93 70

https://annelisepucci.fr www.lamaisonverlinde.fr/

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Beauté

CONSEIL

BEAUTÉ

NOS CHOUCHOUS de la saison

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• Crème Parfaite 3 Ors, crème visage anti-âge Carita Centre de bronzage du Golfe - 62 avenue de la Marne, Vannes • Crème Contour des Yeux Cho Nature Autour de Clélia - 8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes • Blush tricolore Couture légèrement nacré ArtDeco Institut Cristal Beauté - Place des Trinitaires, Sarzeau • Crème Visage au kiwi breton et gel d’aloe vera Ma Kibell Ma Kibell - 3 rue de la Monnaie, Vannes • Baume exfoliant et huile pour le corps Nominoë L’Instant M - 67 bis avenue de la Marne, Vannes

• Déodorant crème aux huiles essentielles Ma Kibell Ma Kibell - 3 rue de la Monnaie, Vannes

• Baume karité argan Noham

Autour de Clélia - 8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes

• Vernis ArtDeco

Institut Cristal Beauté - Place des Trinitaires, Sarzeau

• Peeling visage à l’ambre bleue Gemology

Institut Cristal Beauté - Place des Trinitaires, Sarzeau

• Cœur de rose à lèvres au beurre de karité et à l’huile de chanvre bio (6 teintes) Ma Kibell - 3 rue de la Monnaie, Vannes

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Beauté

NEWS

Un nouveau salon bio Vous connaissez la boutique de produits de beauté bio Autour de Clélia ? Aujourd’hui, elle se développe en proposant un institut de beauté bio, évidemment. Soins du visage, modelage, épilation, manucure, pédicure, maquillage, toutes les prestations sont réalisées avec les produits bio et français que l’on peut retrouver en boutique. On peut même choisir la musique que l’on veut écouter pendant le soin. La classe !

Octobre Rose, c’est maintenant ! La campagne de sensibilisation du dépistage du cancer du sein revient, et Noir Grenat a décidé de faire quelque chose pour cette cause. Tout le mois, pour l’achat d’un bracelet satin « Que serait le monde… sans les femmes », 2 euros seront reversés à la Ligue contre le cancer du Morbihan.

BEAUTÉ

SIX INFOS ESSENTIELLES

On surfe sur la vague australienne Les cosmétiques du pays Down Under ont la cote en France. Si vous avez des envies de voyage, mais plus de congés en vue, vous pouvez toujours vous offrir un produit Sand & Sky ou Nude by Nature.

pour affronter l’automne

Un peu de fun dans la salle de bains Les cosmétiques se prennent parfois au sérieux. Avec Bernard Cassière, c’est loin d’être le cas ! On retombe plutôt en adolescence grâce au concentré percepteur Blur ou au masque clarifiant pureté The Mask.

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On prolonge l’été… Les oliviers de vos vacances vous manquent ? On a trouvé un produit pour vous : la collection Herit.Age de la marque bio Esenka, à base de fleurs d’oliviers andalous.

Une marque globe-trotteuse C’est l’histoire d’une nana, Helena Mendès, globe-trotteuse de par son métier de négociatrice en relations internationales, qui découvre les bienfaits des plantes. Elle décide alors de créer des cosmétiques sous la marque Mawena, tout en aidant des femmes à se fédérer entre elles pour produire et récolter les plantes dont elle a besoin. En voilà une bonne idée !


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Santé

COACHING PRO

CARRIÈRE

CHANGER DE BOULOT, C’EST POSSIBLE avec le coaching ! On a parfois besoin d’une pause dans notre vie professionnelle pour comprendre ce qui se passe à l’instant T et voir où on va. Mais il n’est pas toujours facile de trouver le chemin qui nous correspond. C’est là que le coaching professionnel intervient… Marithé Couchevellou, psychothérapeute et coach en relations humaines, le croit sincèrement : chacun peut avoir besoin d’un coach professionnel à un moment de sa vie. « Aujourd’hui, les individus osent se poser des questions, la parole est plus libérée. Mais ils ont besoin d’un regard extérieur et neutre pour les aider à répondre à ces questions ». Gestion du stress, accompagnement vers la reconversion, dans le cadre d’un burn out ou vers la retraite, elle intervient souvent à un instant clé de la vie pour débloquer des freins. « Cela peut être un manager performant qui a des problèmes de communication, quelqu’un qui a besoin d’être accompagné pour gérer sa retraite, ou encore une personne submergée par le travail qui n’arrive pas à dire non. Les prises en charge sont personnalisées », explique la coach. Aujourd’hui, la médecine du travail est un relais essentiel pour informer les personnes afin qu’elles puissent reprendre leur carrière en main grâce à un coaching. Si possible, avant le burn out.

« Mon coaching m’a permis de créer les conditions du changement » Pour Marie, la quarantaine, exerçant dans la communication, le coaching est intervenu à cheval sur son burn out. « Je sentais que je n’étais plus en accord avec les valeurs de l’entreprise, j’avais pris les devants, mais un peu trop tard ». Malgré tout, Marie a eu besoin de s’orienter rapidement vers une autre voie professionnelle où elle pourrait utiliser ses compétences. « Mon coaching m’a permis de créer les conditions du changement. Même si on n’a pas les clés tout de suite », raconte-t-elle. Grâce à sa coach, Marie a pu engager sa reconversion et elle est plus confiante face aux gens qu’elle démarche. Mais ce n’est pas toujours le cas. « On crée une alliance avec la personne. Il faut donc qu’elle soit en confiance et pour cela, elle doit prendre le temps de réfléchir à ce qu’elle attend de son coaching et être en accord avec son coach ». Marie abonde dans le même sens. « Il y a des moments où j’étais perdue, où je ne voyais pas où j’allais. Mais grâce à mon coaching, je suis de nouveau en phase avec mes valeurs. Et j’avais vraiment besoin de ça ». 

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Marithé Couchevellou Centre Parc Pompidou (Bât. 1), Vannes et 28 bis avenue Jean Jaurès, Lorient 06 12 17 48 71

www.cabinet-coaching-couchevellou.fr


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Société

SOLIDARITÉ

ASSOCIATION

LES FEMMES DÉMUNIES ont aussi leurs règles

On connaît les collectes de denrées alimentaires, un peu moins celles de protections intimes. Un groupe d’amis vannetais s’est lancé dans ce projet.

« Je ne comprends pas pourquoi cette collecte fait tant le buzz. C’est juste une action menée par des copains », lance Bénédicte Leray, toujours aussi surprise de l’ampleur qu’a pris ce « projet de citoyens ». Il faut dire qu’il n’est pas banal : le groupe d’amis a décidé de collecter des protections intimes pour les femmes démunies. Cela peut paraître accessoire, mais tampons et autres serviettes représentent un vrai budget pour les femmes, surtout lorsque l’on est en situation de précarité. Certaines se voient alors obligées d’utiliser des chiffons ou de vieilles serviettes de toilette, ce qui pose un problème d’hygiène et d’estime de soi. Grâce à l’association Règles Élémentaires, qui organise ce type de collectes, Bénédicte et ses amis ont récupéré 773 boîtes de serviettes et 232 boîtes de tampons, soit 64 sacs poubelle de 30L ! « On n’en revenait pas ! Les gens ont vraiment été touchés, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes. Un octogénaire nous a même dit qu’il n’avait jamais acheté de protections avant, pas même pour sa femme ! ».

Le pouvoir de changer les règles L’association existe depuis 2015. Elle a été créée par Tara HeuzéSarmini. Étudiante, elle part faire ses études outre-Manche où elle découvre les collectes de tampons et serviettes pour les femmes démunies. De retour en France, elle se rend compte que rien n’a jamais été fait dans ce domaine. Elle décide alors de lancer la première campagne Règles Élémentaires. 

« on a eu besoin de faire quelque chose d’utile » Le tout sera redistribué via la Croix-Rouge de Vannes. « On n’est pas des militants associatifs ou engagés de quelque façon. Là, on a eu besoin de faire quelque chose d’utile et on est juste très heureux de cette réussite ». Le groupe d’amis envisage bien évidemment de réitérer l’expérience. En attendant, leur action fait des petits et elle pourrait être reprise à Lorient, Brest ou Rennes. Bénédicte Leray

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www.regleselementaires.com


BEAUTÉ

QUAND L’AUTOMNE a bonne mine

Pas toujours facile de se sentir belle quand les mauvais jours arrivent. Mais grâce aux conseils des professionnelles du golfe du Morbihan, l’automne sera embelli !

Nathalie

- Centre de bronzage du Golfe « On ne le dira jamais assez : il faut hy-dra-ter sa peau ! Cela va permettre de réparer les méfaits du soleil et de la préparer pour l’hiver. C’est très important pour éviter de sur-agresser l’épiderme. Et puis, un soin du visage hydratant, c’est bon pour le moral avant le gris et la pluie! ». 62 avenue de la Marne, Vannes - 02 97 46 04 01

Maëla - Institut Cristal Beauté

« Si l’hydratation est importante, la peau ne recevra les actifs que si elle est bien nettoyée. Pour cela, il ne faut pas hésiter à utiliser des gommages ou des peelings, qui sont peut-être moins agressifs pour la peau mais tout aussi efficaces ». Place des Trinitaires, Sarzeau - 02 97 41 90 80

Ludivine - L’Instant M

« À l’automne, il faut recharger ses batteries avant l’hiver. La médecine traditionnelle chinoise conseille de prendre le temps de respirer et de se reposer. Alors on en profite pour faire des balades en forêt ou des aromels aux huiles essentielles ». 67 bis avenue de la Marne, Vannes - 06 80 46 65 65

Chloé - Autour de Clélia

« À cette période de l’année, on a souvent l’impression d’avoir le regard fatigué. On peut effectivement utiliser des crèmes contour du regard. Mais pour faire dégonfler les poches, je conseille aussi de poser quelques instants sur les yeux le dos de deux petites cuillères que l’on aura laissées au congélateur toute la nuit. Effet garanti ! ». 8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes - 02 97 48 94 73

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Enfants

BONS PLANS

Prêt à affronter la pluie

En véritable petit(e) Breton(ne), votre enfant ne craint pas la pluie. Encore moins lorsqu’il est vêtu d’un ciré Captain Corsaire. Alors c’est parti, moussaillon ! Docks de Rhuys 2 rue du Général Leclerc, Sarzeau 02 97 41 85 40 ENFANTS

PETITE BALADE automnale Ce n’est pas parce que les mauvais jours arrivent qu’il faut oublier les promenades, bien au contraire. Alors on se couvre bien et on sort !

En route !

Janod a imaginé des Bikloon pour nos tout-petits. Idéal pour apprendre à maîtriser son équilibre en vélo, ces draisiennes deviendront vite indispensables à tout déplacement en famille. Docks de Rhuys 2 rue du Général Leclerc, Sarzeau 02 97 41 85 40

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Se promener avec son bébé

Quand on a plusieurs poupées, il faut au minimum une poussette ! Celles de la marque Minikane, made in France, séduiront aussi bien les plus jeunes que leurs parents avec leurs imprimés pop en coton enduit déperlant. Little Marmaille 9 rue Le Hellec, Vannes 02 97 40 87 48

Un sac à dos pour partir à l’aventure

Que l’on soit une petite fille ou un petit garçon, ce sac à dos Charlie’s Dreams plaira aux plus cool d’entre eux ! En coton épais - non traité, s’il vous plaît -, il résistera aux aventures les plus folles ! Little Marmaille 9 rue Le Hellec, Vannes 02 97 40 87 48


A cup of tea, dear ?

Je veux mon goûter !

Pas question de partir à l’aventure sans prévoir le goûter - au risque d’avoir à affronter une crise de la part de votre mignon chérubin transformé en monstre affamé ! Les boîtes à goûter Rice aux couleurs pastel permettront d’emmener partout les goûters les plus exquis. Les P’tits Guilis 19 rue Emile Burgault, Vannes 02 97 47 58 69

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Après une bonne balade, rien ne vaut une tasse de thé. Et comme cette dînette signée Sass & Belle se range dans une petite valise, on peut l’emmener partout. Pratique pour aller prendre le thé chez les copines ! Little Marmaille 9 rue Le Hellec, Vannes 02 97 40 87 48

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NEWS

C A R V N E S DAN AC S N O M Carte d’urgence Mise en place par le Conseil des aînés, elle recense maladies chroniques, allergies, personne à prévenir, groupe sanguin... À toujours avoir sur soi !

Immobilier Un prix médian en hausse sur un an de 9,5% pour une maison ancienne dans agglomération vannetaise, selon les notaires. À Vannes même, c’est +12,9%. Dans le bassin d’Auray la hausse est de 5,4%.

Demande publique

Un panier de légumes bio pour 7 euros C’est pour les étudiants, une initiative de l’association Fiskal, qui fait également la promotion de la culture bretonne et celtique.

2,6 millions

de spectateurs devant l’émission « Des racines et des ailes », consacrée au Morbihan.

530 kilos de miel récoltés dans les ruches de la Ville de Vannes, à découvrir en décembre.

La Norvège et la Vénétie

Au Cinéville de Vannes, Séverine a demandé à Romuald de l’épouser le 28 septembre, par l’intermédiaire d’un spot, à l’honneur de la prochaine Semaine diffusé juste avant la séance. On la voit du Golfe, dixième édition, du 27 mai plonger à Port-Navalo dans sa robe de au 2 juin 2019. mariée, avant de faire sa demande sur grand écran. Il a dit oui ! Ils doivent se marier le 17 novembre à la mairie. Le film, c’était «Photo de famille».

Des transports publics gratuits ? Le maire de Vannes y réfléchit, a-t-il confié au Télégramme.

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CULTURE

DOSSIER

DÉDALE

L’art prend des chemins de traverse Dédale, c’est l’histoire d’un bête bâtiment administratif promis à la destruction. Sur le port de Vannes, les étages de bureaux juxtaposés ont été investis par une soixantaine d’artistes. Résultat : une collection ébouriffante de pièces où l’on est totalement immergé dans la création imaginée et mise en scène par chacun des auteurs. À voir d’urgence.

L’escalier, le couloir, chaque bureau ont leur identité propre en se fondant dans une histoire commune. 44


La Direction départementale de l’équipement a longtemps occupé ce bâtiment discrètement implanté sur le port de Vannes. Il doit être détruit en 2020 pour faire place à de nouveaux immeubles. Un collectif a eu l’idée de l’investir en attendant, pour y présenter le travail d’une soixantaine d’artistes. La DDE devient donc DéDalE. «Dédale, c’est 3 000 m², 150 bureaux sur quatre niveaux, décrit Violaine Pondard, membre de l’association L’art prend la rue, porteuse du projet. Le rez-dechaussée est consacré à la galerie. Pour le premier étage, nous avons demandé une note d’intention aux artistes. Le second étage, c’est la «free zone» où ils font ce qu’ils veulent, et le dernier niveau, c’est le bunker. Des artistes en résidence y travaillent. Il est interdit, pour l’instant, de montrer quoi que ce soit de ces œuvres». 90% des artistes présents ici sont issus de la scène graff’. Dans chaque pièce, l’art s’étale sur les murs, mais aussi

sur le sol et le plafond. Plongés dans la pénombre, éclairés d’un néon tremblotant ou d’une lumière nette, certains bureaux sont totalement envahis par une installation. Il faut réserver sur Internet pour s’élancer dans les 45 minutes bien tassées nécessaires à la visite. Les pièces, mais également les couloirs ou l’escalier, ont été investis. «Les artistes sont totalement libres dans leur expression, précise Violaine Pondard. Par exemple, pour le couloir, Moyoshi raconte qu’il a juste ouvert la porte et qu’il est tombé sur trois bateaux. Il est parti de leurs couleurs et de leurs formes». Le lieu est mis a disposition par la mairie. Ce sont des mécènes qui financent les 100 000 euros par an nécessaires au fonctionnement. Dédale, c’est un triptyque, un lieu de création et d’exposition, un lieu de vie avec le café, et un lieu créateur d’événement.

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CULTURE

Jef dans son Dead Hall, la « free zone » du deuxième étage.

Le travail des artistes interroge notre société. Les mignonnes abeilles de l’escalier traité façon ruche sont implantées dans le cadre d’une œuvre baptisée «Fuck Monsanto». La Fleuj, lui, porte un regard sur le plaisir féminin avec des peintures liées à «L’Origine du monde» de Courbet et son sexe de femme offert aux regards. «L’œuvre de Courbet a été censurée sur Facebook, soulignet-il. La question que ça pose, c’est : «Qui est-ce que ça dérange, et pourquoi ?». On n’ose pas voir. Il y a un tabou par rapport au plaisir féminin», décrypte celui qui se décrit comme plasticien issu du maquillage et des effets spéciaux. Influencé par le cinéma fantastique et la SF, il se projette dans un monde lointain, peuplé d’aliens, de robots et d’humains. «Il y a ici une liberté rare. Cette carte blanche donnée aux artistes est assez précieuse, surtout pour moi qui fais des choses qui sont délicates à montrer». Au

deuxième étage, Jef, un peintre graffeur de Redon, met la dernière main à son «Dead Hall». L’odeur de la peinture en aérosol pique le nez et la gorge. «Il y a ici quelque chose qui se passe, une sorte d’urgence. On sait qu’on ne va pas avoir cet espace tout le temps. Que des œuvres vont être recouvertes, pointet-il. Ici, au deuxième, on se lâche. On investit les murs comme on le peut le faire à l’extérieur, de façon brute et spontanée». Des milliers de personnes se sont déjà inscrites aux visites. «C’est un projet qui a le mérite d’attirer autant le public que les artistes, souligne Jef. C’est un beau lieu pour y mettre de la couleur, un lieu auparavant terne et typique de l’administration française. C’est un peu à l’image de ce que nous faisons avec le street art : avec notre travail, la ville est un peu plus colorée au quotidien. Après, on aime ou pas». Nous, on aime.  Violaine Pondard, notre guide dans le Dédale, et membre de l’association L’art prend la rue.

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RENCONTRE

PORTRAIT

UN CAFÉ AVEC... Dominique Pirio

Dominique Pirio a été la première femme bûcheronne. Un métier interdit aux femmes, dont elle a forcé l’entrée par amour de la forêt, le seul endroit où elle se sentait bien. Aujourd’hui professeure, élue et très engagée dans le monde associatif, au lieu de couper des arbres, elle en replante. Une manière pour elle d’apporter sa pierre dans la lutte contre le réchauffement climatique. Autant de chouettes raisons de prendre un café sur le port de Vannes en sa compagnie, sous le soleil d’automne. Travailler dans la forêt, c’était votre rêve... On peut dire que vous vous êtes battue pour le voir devenir réalité ! C’est vrai, j’aime les arbres. C’est difficile à expliquer. Dans certaines forêts, quand j’arrive, j’ai l’impression d’être bien, d’être chez moi. Je voulais travailler en forêt depuis gamine, depuis les balades avec mon père dans la forêt de Lanouée, près de Pleugriffet. J’ai eu une scolarité compliquée et je me suis dit : « C’est là que je suis bien ». Mais en tant que femme, ça a été loin d’être facile. Comment avez-vous poussé la porte ? Tout était fermé, même le concours de l’ONF (Office national des forêts, NDLR). J’ai tout écrémé ! Comme j’avais un prénom mixte et que la Sécurité sociale s’était trompée et m’avait donné un numéro commençant par « 1 », je pouvais m’inscrire partout, je ne mentais pas, je ne disais rien... Mais une fois sur place, c’était une autre

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histoire. Le milieu était très misogyne, et c’était écrit noir sur blanc que c’était interdit aux filles. Vous avez finalement pu suivre une formation de bûcheronnage dans les Ardennes, et vous vous êtes ensuite inscrite pour passer le brevet de technicien agricole... Oui, toujours grâce à cette erreur de la Sécu. Je me suis inscrite par correspondance. Quand je me suis présentée à l’examen, je me suis faite traiter de tous les noms... J’ai dû attendre un an et une dérogation. On m’a fait monter et démonter une tronçonneuse pendant deux heures, alors que les autres y passaient une demi-heure. À l’épreuve de bûcheronnage, il y avait un seul très gros arbre, 3,8 m3 de bois, je m’en souviens encore. C’est tombé sur moi. Ça a été terrible, mais c’est moi qui ai eu la meilleure note : j’étais la seule à savoir comment abattre un arbre.


Une fois le diplôme obtenu, les portes se sont-elles finalement ouvertes plus facilement ? J’ai postulé pour être technicien à l’étranger, au Centre technique forestier tropical. J’ai été recrutée deux fois, pour gérer des équipes en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Nord. À chaque fois, on m’a fermé la porte au nez parce que j’étais une femme et qu’on ne pouvait pas m’envoyer là-bas. J’ai fini par être embauchée comme conseillère forestière dans le sud de la France. Puis j’ai eu ma fille, et je suis venue m’installer à Arradon. En lisant le bulletin municipal, j’ai vu qu’ils allaient ouvrir une formation forestière. J’ai postulé comme enseignante, et j’y suis restée. L’égalité femme-homme, c’est donc un combat qui vous parle ? Oui, ça fait partie de mes combats. En tant qu’élue, j’ai d’ailleurs initié un comité d’égalité homme-femme. C’est important, même si les choses ont changé. Aujourd’hui, j’ai des filles dans mes formations. Je n’en ai pas beaucoup, mais en tout cas, la porte leur est ouverte. Vous avez été bûcheronne, mais aujourd’hui, vous militez pour planter des arbres. C’est un peu paradoxal, non ? Il faut surtout prendre conscience des enjeux environnementaux. L’arbre séquestre le carbone et limite l’effet

de serre. Dans le cadre de l’association Clim’actions Bretagne Sud, nous portons deux projets autour de l’arbre, l’un comme sentinelle du climat, et l’autre pour le reboisement. Nous proposons aux entreprises locales de financer des projets de re-plantation à hauteur de 50 %. Un projet a déjà vu le jour à Saint-Nolff, et cette année, en collaboration avec le Club Entreprises, j’espère que l’on pourra en financer un à Vannes. Ce discours porte, aujourd’hui ? Les gens sont sensibilisés, mais assez démunis. Avec notre association, nous essayons d’imaginer des projets innovants, reproductibles, dont les citoyens peuvent s’emparer. Tout cela est peut-être une goutte d’eau, mais je ne me vois pas ne rien faire. Ce n’est pas possible. Chacun doit faire sa part, ce qu’il peut. En tant que citoyen, on peut acheter de l’énergie verte, privilégier un certain type d’agriculture... Je reste persuadée que le mouvement viendra non pas de la sphère politique, mais des citoyens. Je ne vois pas d’autre moyen de faire changer les choses.

Clim’actions Bretagne Sud

https://climactions-bretagnesud.bzh

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Eco

RESPONSABLE

VRAC

UN GESTE POUR LA PLANÈTE J’achète en vrac

Riz, céréales du petit-déjeuner, farine, sucre... Toute l’épicerie sèche peut aujourd’hui (de nouveau) s’acheter en vrac. Un retour au temps où l’on pouvait se procurer ce dont on a besoin au gramme près, et aussi - surtout - un retour à la raison. On vous dit pourquoi. L’autre jour, je me suis encore plantée. J’ai acheté ma boîte de semoule de couscous au supermarché, et quand j’ai ouvert l’emballage, je me suis rendu compte que les petites graines étaient soigneusement réparties dans quatre sachets plastique prêts à cuire. Je ne suis pas tout à fait sûre que cuisiner avec du plastique plongé dans l’eau bouillante soit la meilleure idée santé, mais en revanche, je suis certaine qu’au niveau du goût et du résultat final, ce n’est absolument pas la bonne méthode. Après en avoir mis rigoureusement partout en ouvrant péniblement le sachet, j’ai amèrement regretté de ne pas avoir fait comme d’habitude, et de l’avoir acheté en vrac dans l’épicerie de Vannes. D’autant qu’au niveau des emballages, entre la boîte en carton et les sachets plastique, on commence à friser le ridicule. « La part de l’emballage dans nos poubelles est aujourd’hui beaucoup trop importante », tranche Dorothée Lebargy, qui tient l’épicerie Le Verre Doseur, alors que je lui rapporte l’aventure. On jette, en moyenne, en France, 350 kg de déchets par an et par habitant. Si on achète en vrac, on retire 120 kg de nos poubelles. « En plus, lorsqu’on retire l’emballage, on retire du marketing. L’emballage est un support de communication. Moi, je joue la transparence dans tous les sens du terme : je n’ai que des silos et des bacs avec des pelles, on ne cache rien », assure-t-elle.

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10 à 15% moins cher

L’épicière est convaincue et convaincante. « L’anomalie, ce n’est pas d’acheter au poids, c’est la phase de surconsommation qui est arrivée après-guerre. La génération du baby-boom est aussi celle du plastique. Aujourd’hui, acheter en vrac, ça veut dire revenir à des choses plus saines. On évite le gaspillage en achetant juste la quantité souhaitée ». Les responsables de ce déraillement collectif, on peut les appeler marketing, merchandising et course contre la montre. Plus le temps de passer d’un petit commerce à l’autre. « C’est un état d’esprit de prendre le temps de faire ses courses dans des magasins de proximité, souligne Dorothée. On revient à des choses plus saines dans tous les sens du terme, aussi bien au niveau de l’alimentation que du lien avec le client et les producteurs ». La question du gain de temps reste posée, celle du gain d’argent, elle, ne se pose pas. « À qualité égale, on paye moins cher en vrac, assure l’épicière. Nous sommes 10 à 15% moins cher que l’emballé. Il n’y a pas d’intermédiaires. Par exemple, je viens de commencer à proposer des pâtes faites par Épi Breizh à Grandchamp. Il vient me livrer directement en boutique par sac de 10 kg. Il y a un emballage et une étiquette ». Même le bilan carbone est bien meilleur : le produit n’est pas trimballé sur des centaines de kilomètres pour être conditionné, placé en centrale d’achat et acheminé au magasin. ¢


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EN CUISINE

RECETTE

LA COURGE BUTTERNUT

vue par Charles Carlus de l’Accord Gourmet Une affaire de famille. Charles et Clélia Carlus, lui en cuisine, elle en salle, ont voulu créer un restaurant à l’image de la conception qu’ils se font de leur métier. «Ce qui nous intéresse, c’est de faire découvrir des choses. Que ce soit au niveau des plats pour Charles ou des vins pour moi, ce qui compte, c’est de partager ces découvertes avec nos clients», explique Clélia. Tous deux formés dans les belles maisons, ils ont fait de ce lieu un endroit où l’on se sent bien. «Nous voulons être l’un des petits moments de bonheur de la journée. Le service n’est pas guindé, mais attentionné jusqu’au bout. Il faut faire le mieux possible, en respectant les produits et les clients», sourit-elle. En cuisine, Charles est tout à son affaire. Normal : c’est un métier qu’il veut exercer depuis qu’il a quatre ans. Pour lui, ça a été direction le lycée hôtelier dès la fin de la troisième. Ce natif de Normandie aime surprendre avec des produits simples, telle la courge butternut qu’il a choisie de cuisiner en entrée et en... dessert, rien que pour nous. «On entre en pleine saison des cucurbitacées et des agrumes, détaille-t-il. C’est intéressant de travailler un produit basique et de montrer que l’on peut en faire quelque chose de sympa et à la portée de tous. Ces recettes sont réalisables si on se donne un peu la peine». Dans ce restaurant où l’on s’échine à proposer une cuisine «traditionnelle et élaborée», on mange - sans s’en rendre compte - à 90% sans gluten. Des saveurs qui se déclinent aussi à emporter : des plats traiteur sans cesse renouvelés attendent les gourmands sagement alignés dans la vitrine réfrigérée à l’entrée du restaurant. Clélia, qui ne veut pas être en reste, propose également une jolie cave avec des bouteilles à ramener chez soi, que l’on peut bien entendu découvrir à table.

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Velouté et espuma de courge butternut, œuf poché et magret fumé

Conseils du chef

« La technique pour réaliser les œufs pochés est un vrai secret de cuisinier. Le vinaigre va permettre aux œufs de conserver leur forme. Il faut faire attention à ce qu’il y ait suffisamment de liquide pour que les œufs conservent leur forme. Il suffit ensuite de les retourner au bout d’une minute de cuisson environ pour obtenir quatre œufs pochés sans angoisse. »

Ingrédients 4 personnes

700 g de courge butternut Un demi-litre de bouillon de légumes Deux oignons de Roscoff Une feuille de laurier Une branche de thym Quatre œufs Huit tranches de magret fumé Huile de noix, huile d’olive Piment d’Espelette 10 cl de crème fraîche 30% Vinaigre cristal

Progression • Casser délicatement les quatre œufs dans une petite poêle emplie de 2cm de vinaigre cristal. Laissez reposer 20 minutes. Faites chauffer 3cm d’eau dans une poêle un peu plus grande jusqu’à frémissement, et versez les œufs d’un coup sans trop les bouger. Laissez cuire trois minutes environ. Puis refroidir immédiatement pour stopper la cuisson.

« L’espuma va apporter un peu de légèreté à ce plat. Mais il pourrait également très bien être servi dans des verrines, à l’apéritif. »

• Faire suer les oignons émincés dans de l’huile d’olive et ajoutez la courge butternut coupée en dés, puis le bouillon de légumes, le thym et le laurier. Salez et poivrez, et faire cuire à petits bouillons pendant 20 minutes. Mixer puis passer au chinois. Rectifiez l’assaisonnement et réserver. • Prélever 30cl de velouté de courge et le mettre dans un siphon avec 10cl de crème fraîche. Percuter la cartouche de gaz et secouer la tête en bas. Réservez au frais.

Dressage • Dans une belle assiette creuse, disposer une bonne louche de velouté, un peu d’huile de noix et de piment d’Espelette. Ajoutez l’œuf poché juste réchauffé. Terminer en plaçant deux tranches de magret fumé et une belle touche d’espuma.

L’avis du chef

« Une recette d’hiver simple et gourmande. Elle est totalement sans gluten. »


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EN CUISINE

Soufflé à la courge butternut et à l’orange

Conseils du chef « Il est important de bien refroidir les zestes à l’eau froide et de les blanchir trois fois. Cela permet de supprimer l’amertume. » « On peut ajouter le Grand Marnier (avec mesure) directement dans la préparation de courge avant de la mélanger aux blancs d’œufs. » « J’utilise du beurre clarifié pour napper les ramequins avant de les chemiser au sucre. Il faut éviter de mettre trop de beurre. » « Très important : marquer le soufflé en tournant fermement un doigt autour du ramequin. Il va ainsi monter bien droit. »

Ingrédients 4 personnes

Une demi-courge butternut (500g de chair environ) Le jus de quatre oranges Le zeste d’une orange Deux CS de sucre cassonade Une gousse de vanille Quatre jaunes et six blancs d’œufs 100g de Maïzena 50g de sucre + sucre pour confire les oranges Grand Marnier

Progression • Tailler les zestes en julienne et les faire blanchir trois fois dans une eau froide différente. Réaliser une sirop (moitié sucre, moitié eau) et faire confire les zestes jusqu’à ce qu’ils soient fondants et translucides. • Tailler la courge en petits dés après l’avoir épluchée et épépinée. Cuire 20 minutes avec le jus d’orange, la cassonade et la gousse de vanille. Fouetter les jaunes avec 25g de sucre et la Maïzena. Mélanger avec la courge. Porter à ébullition en fouettant. Filmer et mettre au réfrigérateur. • Monter les blancs en neige ferme, puis ajouter les 25g de sucre restant. Mélanger d’abord un tiers des blancs montés avec la préparation de courge pour détendre la masse froide, et ajouter ensuite le reste des blancs. • Chemiser des ramequins avec du beurre et du sucre. Placer 12 minutes au four à 180°C.

L’avis du chef

« C’est un dessert chaud, un peu à l’ancienne. La structure est très aérienne. Le goût de la courge butternut est très discret. »

Dressage • Disposer un peu de sucre glace sur les soufflés avec une passoire, quelques zestes d’orange et piquer la gousse de vanille. Servir dès que possible en flambant au Grand Marnier selon les goûts. 54

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Culture Urbanne

CINÉMA

CINÉ

«LE JEU»

QUAND LA SOIRÉE DÉRAPE «Le Jeu», le nouveau film de Fred Cavayé avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane De Groodt, Vincent Elbaz, Grégory Gadebois, Doria Tillier et Roschdy Zem, a débarqué en salles le 17 octobre dernier. Dans Action - Le Mag Ciné sur France Bleu Loire Océan, Jean-Jacques Lester a reçu le réalisateur et TOUT le casting féminin. Ça décoiffe !

Fred Cavayé, vous êtes notre voisin rennais. On vous doit des thrillers comme «À bout portant», «Pour elle», «Mea Culpa» mais aussi «Radin !», avec Dany Boon. Avec votre nouveau film, vous restez dans le registre de la comédie ? F.C. : C’est une comédie un peu plus acide que « Radin ! », mais tout aussi drôle. Là, j’explore la problématique liée au portable. On a mis beaucoup de choses dans cet objet qu’on a tous sur soi, et, finalement, un peu trop de choses. C’est tout l’objet du film. En fait, tout commence par un jeu improvisé autour du portable... F.C. : Toute histoire du film tient là-dessus : une bande d’amis qui posent leurs portables au milieu de la table, et tout ce qui va arriver sur ces portables durant la soirée va appartenir à la communauté. Ils vont devoir lire à voix haute les textos, les mails, mettre le haut-parleur... Forcément, c’est un jeu un peu idiot, et ça part en sucette au bout d’une minute. Un jeu bête et méchant, qui révèle beaucoup de choses ! F.C. : Là où c’est un jeu idiot, c’est que vous êtes obligé de jouer. Si vous ne jouez pas, c’est que vous avez quelque chose à vous reprocher. Ils se retrouvent tous pris au piège, c’est un peu la roulette russe. À chaque fois qu’un SMS arrive, on se demande qui va prendre une balle. C’est « hard », mais en même temps, c’est tellement bon que ça leur arrive à eux et pas à nous. C’est pour ça que l’on rit.

Bérénice Bejo dans les studios de France Bleu. 56

Le portable, c’est une drogue ? F.C. : C’est pire qu’une drogue, le portable. Il n’y a pas une seule personne qui va aller au restaurant sans photographier son plat et le mettre sur Instagram, en pensant que ça intéresse ses amis à l’autre bout du monde. Mais ce qui est pire encore, c’est qu’on regarde ! Moi, trois fois par jour, je regarde ce que mes amis mangent, ce qu’ils font à la plage. C’est ça qui est formidable. Le plus idiot, finalement, c’est moi qui suis passionné par ces conneries.


Fred Cavayé, Doria Tillier et Suzanne Clément se prennent au « Jeu » des questions de Jean-Jacques Lester.

Tout se passe autour d’un dîner. Il y a une unité de temps et de lieu, comme au théâtre. C’est particulier à jouer ? F.C. : Jouer comme ça, pendant des semaines, autour d’une table, c’est une expérience d’acteur de fou. Là, pour ce film, il y avait un facteur humain qui était extrêmement important : prendre des gens capables de rester sept semaines dans la même pièce. C’est un peu comme quand on traverse l’Atlantique en bateau. Suzanne Clément : C’était comme un laboratoire de jeu, entre nous et avec Fred. Il fallait toujours regarder ses partenaires, jouer et être en réaction, toujours être en état de jeu. Pour un acteur ou une actrice, c’est une chance. Souvent, on est dans nos loges, on attend... Là, que tout le monde soit là en permanence, c’était un régal, vraiment.

rester concentré, se tenir… Les tempéraments ne pouvaient pas exploser non plus.

Comment s’est passé le tournage ? Bérénice Bejo : Comme on a tourné en ordre chronologique, c’était très intéressant. À la fin, on était fatigué et c’est là que les tensions arrivent dans le film. Je pense que notre état de fatigue a aussi aidé nos personnages à exister. F.C. : C’est une expérience qui ne nous arrivera peut-être plus jamais. Vous arrivez le premier jour et vous partez le dernier jour, et entretemps, on est tous ensemble. Tous ensemble, tout le temps. B.B. : C’était un peu comme Loft Story, ou une émission de télé. À un moment donné, il y avait des répétitions, on était tout le temps sur la même scène pendant quatre jours, donc pour tout le monde, il fallait

Le muscadet revient à plusieurs reprises dans le film, pourquoi ce vin ? F.C. : Quand on est breton, on en boit dès l’enfance ! (rires) Non, c’est parce que j’aime bien ça, et c’est une réplique qu’il y a dans le film : « Le muscadet, quand c’est bon, c’est bon » ! Et c’est vrai que c’est un vin qui est souvent mésestimé. On préfère les chablis, les choses comme ça. Et moi, je préfère le muscadet.

Pas de possibilité de repli, quelque part... Doria Tillier : l’alcool, la drogue…(rires) B.B. : On a fait des fêtes, quand même ! C’était tourné dans un studio ? D.T. : C’est là où c’était génial, ils ont reconstitué tout un appartement dans un studio. Il y avait donc aussi un aspect un peu magique : arriver tous les matins dans ces grands hangars en banlieue parisienne, et entrer dans un appartement.

« Le Jeu » Film sorti le 17 octobre urbanne


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VISITE PRIVÉE

VISITE

VOYAGE IMMOBILE au bord du golfe

Vivre tantôt au Japon, tantôt à Bali, mais tous les jours les yeux fixés sur l’île d’Arz. C’est le rêve qu’avaient les propriétaires cette maison. Un rêve qu’ils ont patiemment réalisé. Depuis le portail jusqu’au jardin et aux tatamis du petit salon, tout ici respire le voyage. Découverte d’une maison pas comme les autres.

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VISITE PRIVÉE

Quand on leur a proposé, il y a dix ans, ce terrain situé sur l’une des plus jolies pointes du golfe du Morbihan, à seulement quelques minutes de Vannes, les propriétaires l’ont acheté dans la journée. Ils ont tout de suite eu une idée très précise de l’ambiance qui devait régner ici. Ils voulaient retrouver l’Asie, ce continent qu’ils arpentent dès qu’ils le peuvent depuis quarante ans. «Nous avions une vision très

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claire de ce que nous voulions : des modules reliés entre eux par des passages, où l’eau court dessous, dans l’esprit de l’Indonésie», se rappelle le propriétaire. Trois modules sont ainsi imaginés par l’architecte. L’un est réservé au propriétaire. Il abrite un bureau, la suite parentale et une autre suite. Sur le toit-terrasse, la vue sur l’île d’Arz et les couchers de soleil est imprenable.


Dans le second module, des salons sont installés. L’un, disposé sur des tatamis, rappelle clairement le Japon. C’est dans cet espace que les propriétaires ont imaginé une véritable salle de cinéma où ils projettent leurs films de voyage, et gardent leurs collections de livres qui racontent la planète. En franchissant une nouvelle passerelle au-dessus de l’eau et des carpes koï qui nagent paresseusement, on est happé par un plafond qui n’en finit pas. «La charpente rappelle les maisons balinaises, s’amuse la propriétaire. Il y a le rouge, la paille... C’est exactement ce dont je rêvais». Un esprit que l’on retrouve également au sol grâce à un parquet en jatoba qui rappelle le palissandre. Dans cet espace entièrement décloisonné, on profite d’un poêle norvégien, aussi bien depuis le salon que de l’espace repas. La grande cuisine, ouverte sur la salle et sur le jardin, se fait discrète, sans grand placard sur les murs : tout le côté technique est soigneusement rangé dans l’arrière-cuisine attenante. Discrète également, la climatisation réversible, qui permet d’ajuster rapidement la température ambiante. urbanne


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VISITE PRIVÉE

Depuis la maison ou le jardin, la multiplicité des points de vue fascine. Le regard passe du golfe aux bassins, d’un portique japonais à une sculpture de bouddha, de la jungle de Bali à une photo géante du Japon. Une partie de l’espace extérieur a été traité comme un jardin japonais. «Il y a la pierre, l’eau, la nature, souligne le propriétaire, et pas de fleurs comme on en trouve dans nos jardins. C’est apaisant et ça demande peu d’entretien». La piscine est à l’abri des regards. Un endroit intime, où des essences tropicales invitent encore une fois au voyage. Le bassin de 11x4m est recouvert d’un dôme escamotable et réchauffé, quand le besoin se fait sentir, par une pompe à chaleur. L’étage de la maison abrite deux chambres et une salle de bains ainsi qu’un petit espace stretching. On accède directement à la terrasse qui surplombe le golfe, et ensuite, par un escalier, au jardin. Une circulation naturelle se fait dans cette maison où chacun peut se croiser et cohabiter sans heurt. Esprit zen.

Cette maison est aujourd’hui en vente. Elle est présentée par AIM Immobilier (8 bis rue Thiers, Vannes - 02 97 54 21 90). 62


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BIENTÔT CHEZ MOI

Papier peint La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes

Canapé (cuir ou tissu, pieds chêne ou noyer) Le Cèdre 11 rue des Vierges, Vannes

Photophores (différentes tailles) La Maison de Sophie Clos Salomon, Saint-Armel

Tire-bouchon Räder Soul 7 rue des Vierges, Vannes

LUMIÈRE DORÉE pour intérieur chaleureux

Bol (bois de noyer, fait main) Souira 18 rue Emile Burgault, Vannes 64

Meuble noir (détails dorés) La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes


Mobilier & décoration

Z.A Le Clos Salomon - 56450 SAINT ARMEL (10mn de Vannes Presqu’île de Rhuys - Axe Vannes / Sarzeau) Tel : 02 97 43 94 80 maisondesophie56@orange.fr www.maisondesophie.fr urbanne


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BIENTÔT CHEZ MOI

LUMIÈRE DORÉE pour intérieur chaleureux (suite)

Lampe Gold Hübsch Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h

Papier peint La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes

Canapé velours modulable La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes

Décapsuleur Räder Soul 7 rue des Vierges, Vannes

Planche à découper Laurent Barbier Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h

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Tapis Beni Ouarain (100% laine, tissé main, pièce unique) Souira 18 rue Emile Burgault, Vannes


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Publi-communiqué

DÉCOUVERTE

UN PAPIER PEINT TOTALEMENT PERSONNALISÉ pour une déco sur-mesure

Avoir un intérieur qui nous ressemble, et surtout qui ne ressemble à aucun autre. Cela passe évidemment par la couleur, le choix des meubles, mais également, aujourd’hui, par le papier peint. Concept’Home propose une solution totalement innovante : créer et imprimer un papier peint entièrement sur-mesure.

Concept’Home Concept’Home intervient aussi bien pour retapisser un mur que pour prendre en charge la rénovation complète d’une maison. L’entreprise de peinture et décoration a su évoluer pour proposer, en plus de la pose de tous les revêtements de sols, murs et plafonds, des projets complets, par l’intermédiaire de son bureau d’études, allant jusqu’à l’agencement et la fourniture de mobilier. Audelà des peintures et papiers peints, Concept’Home propose aussi la confection de rideaux, la fourniture et la pose de stores décoratifs et techniques, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels.

Motifs XXL en haut, plus délicats ci-contre. À chaque fois un résultat différent, mais tout aussi réussi.

À l’ère du numérique, tout débute devant un écran. En se connectant sur le site dédié, on commence, en quelques secondes et de manière très intuitive, à créer son papier peint. On renseigne d’abord la dimension du mur, puisque le papier peint, une fois terminé, y sera parfaitement adapté. Puis on commence à rêver, à se projeter, en feuilletant les 4 000 références de motifs disponibles. «Pour chaque motif choisi, on peut en changer la taille, en modifier les couleurs, détaille Annabel Jégouic. On fait quasiment ce qu’on veut». Une personnalisation encore plus poussée pour le papier peint pour enfants. «Chaque élément du décor et du fond peut être personnalisé, on peut ajouter des formes, du texte, des illustrations, des motifs ou le prénom de l’enfant. C’est sans fin, c’est un outil de travail extraordinaire». Mais on peut aller encore plus loin dans la

personnalisation, en utilisant ses propres photos ou des photos d’art en haute définition. On peut ensuite les transférer sur papier peint. Pour Annabel Jégouic, qui a une formation d’architecte d’intérieur, cette nouvelle solution permet de proposer des projets encore plus aboutis. «C’est un outil de travail très intéressant. Je peux créer des papiers que je vais coordonner avec des papiers peints d’éditeurs. Je peux aussi adapter exactement les couleurs en fonction de celles des peintures, pour un résultat personnalisé et unique». Le papier peint sur-mesure proposé en exclusivité par Concept’Home dans le Morbihan est fabriqué en Bretagne. Sans PVC et avec des encres sans solvants, il est lessivable et très résistant. Il est doté d’une colle réactivable : comme pour un timbre, il suffit de l’humidifier pour le coller.

Concept’Home – Annabel JEGOUIC 22 route de Nantes, Séné - 02 97 54 35 89 / 06 83 27 72 34 Lundi : 14h-19h. Du mardi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-19h. Samedi : 10h-12h / 14h-18h

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BIENTÔT CHEZ MOI

UN COCON ÉPURÉ à la faveur de l’automne

Couverture (100% laine, tissée main) Souira 18 rue Emile Burgault, Vannes

Bougeoir Hypsoé Soul 7 rue des Vierges, Vannes

Assiette de présentation et bol pour sauce Nendo (design Oki Sato) Soul 7 rue des Vierges, Vannes

Meuble télé en bois (esprit chevalet) La Maison de Sophie Clos Salomon, Saint-Armel

Fauteuil Vogue - Wood Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h

Pouf en osier La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes 68

Papier peint La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes


DÉCORATION + OBJETS INSOLITES + CONSEIL EN AMÉNAGEMENT + AMEUBLEMENT

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Bibliothèque en bois La Maison de Sophie Clos Salomon, Saint-Armel

BIENTÔT CHEZ MOI

Papier peint La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes

COMME UN ESPRIT de maison de famille

Bougie Stones – Baobab Collection Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h

Canapé sur-mesure Bérengère Leroy Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h

Tabouret indus’ La Maison de Sophie Clos Salomon, Saint-Armel

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DES PIÈCES COLORÉES pour une déco affirmée

Papiers peints La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes

« La danseuse et le cheval » (pièces en porcelaine signées, édition numérotée) Le Cèdre 11 rue des Vierges, Vannes

Banquette (tissu japonisant) Soul 7 rue des Vierges, Vannes

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Culture

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VISITE

BALADE AU PAYS du poète ferrailleur

À Lizio, à l’écart des grandes routes touristiques, Robert Coudray, poète ferrailleur de son état, est allé au bout de son rêve : créer un monde rien qu’à lui, mais ouvert à tous.

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Robert Coudray, poète ferrailleur. Toutes les grandes aventures commencent par un premier pas. Pour Robert Coudray, la première avancée a été la construction d’une petite cabane toute tordue. Une révélation qui a mené, vingt-huit ans plus tard, à la création de ce monde unique, entre l’univers de Tim Burton et celui d’Harry Potter. Des constructions poétiques et étranges, de la couleur partout, et, surtout, un mouvement permanent. Au-delà des tours, des fontaines musicales, des totems de vent, dans son atelier de Lizio, il assemble, soude, sculpte, peint des matériaux de récupération dénichés ici ou là. Il en fait des sculptures cinétiques, en mouvement, presque vivantes. Pendant les deux heures que dure la balade, on découvre quinze tours et soixante-dix automates, machines

fantastiques entre le monde du cirque, des gitans ou des aviateurs. De la magie, du rêve et de l’humour. Cet art de la récup’, cet ancien tailleur de pierres-prof de techno-constructeur de chars de carnaval-crêpier-cidrier, l’a aussi transposé à l’énergie. Le site est autosuffisant, utilisant la force du vent, de l’eau et du soleil pour faire fonctionner maisons et machines. Dans son écologis, on découvre toilettes sèches à pédales, four et capteurs solaires, phyto-épuration. Un monde aussi propre que merveilleux. Chaque année, près de 35 000 visiteurs viennent découvrir ce site hors du commun.

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Culture

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« J’demande pas la lune, juste quelques étoiles » Son univers, Robert Coudray l’a transposé dans un film. Un long-métrage dont il rêvait depuis trente ans, et qu’il a concrétisé en 2013. « J’demande pas la lune, juste quelques étoiles » a rassemblé près de cinq cents figurants et a été diffusé, sans aide à la production ou à la diffusion, dans de nombreuses salles en Bretagne et en France.

L’Univers du poète ferrailleur La Ville Stéphant, Lizio 02 97 74 97 94

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Fumage artisanal d’Arzon Patrick CHAUCHARD, producteur en Presqu’île de Rhuys

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Evasion

IRLANDE DU NORD

EVASION

N’OUBLIEZ PAS l’Irlande du Nord… La République d’Irlande, ça parle à tout le monde. Mais l’Irlande du Nord, aussi nommée Ulster, c’est une autre histoire. Et pour cause : trois décennies d’attentats, de « tit for tat » (œil pour œil, dent pour dent) et de guerre civile, sobrement appelée « Troubles » là-bas, n’incitent pas forcément à s’y rendre. Aujourd’hui, cette province autonome d’à peine 1,8 million d’habitants, rattachée au Royaume-Uni, mérite qu’on s’y rende. Et ce, pour diverses raisons : le dynamisme de ses grandes villes, Belfast et Derry (ou Londonderry), la richesse de son histoire, et bien sûr, la beauté de ses paysages.

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Crédit photos Northern Ireland Tourist Board

La cure de jouvence de Belfast

Depuis une dizaine d’années, la capitale de la province d’Ulster est en effervescence, sans pour autant renier son passé, avec le Peace Wall et les différents « murals ». « The place to be », c’est le récent quartier autour de la cathédrale (Cathedral Quarter), qui héberge de nombreux restaurants et pubs. Autre nouvel endroit à la mode : le Titanic Quarter où se trouvent, entre autres, les studios de Game of Thrones, et bien sûr, le musée du Titanic. Car le célèbre navire a été construit à partir de 1909 dans la capitale nord-irlandaise. Les habitants sont d’ailleurs prompts à rappeler que le Titanic n’avait aucun problème en quittant Belfast !

L’histoire se vit à Derry

L’autre grande ville d’Irlande du Nord est ancrée dans l’histoire : la récente et la moins récente. D’un côté, les remparts racontent les guerres de la fin du XVIIe siècle. De l’autre, les nombreuses fresques murales reviennent sur les grands moments de la guerre civile et notamment le Bloody Sunday. Le Museum of Free Derry, situé dans le Bogside (le quartier catholique) explique d’ailleurs cette tragédie. Derry vaut le détour au moment d’Halloween, avec des décorations exceptionnelles et, surtout, une fête hors norme le 31 octobre au soir.

Giant’s Causeway et la côte nord

Si La Chaussée des Géants est basée sur une légende, ce site admirable est en réalité le fruit d’un phénomène volcanique. Il n’en reste pas moins que l’imaginaire permet de reconnaître, dans les roches, la botte du géant, sa grand-mère ou encore son orgue. La route qui longe la côte vous mènera également à la découverte de la distillerie de whisky Bushmills, du pont suspendu Carricka-Rede et, pour les fans de Game of Thrones, des lieux symboliques de la série.

La nature à tous les étages

Adeptes de randonnée active ou plutôt tranquille, l’Irlande du Nord propose des circuits pour tous. Le point commun : les paysages à vous couper le souffle ! Que ce soit les pentes du Slemish ou des

Sperrins (dont les points culminants à 437 et 678 mètres feront sourire les randonneurs les plus fervents), ou les sentiers de Roe Valley (Limavady) et de Glenariff, on parie que vous serez sous le charme de la beauté de la nature.

Quand s’y rendre ?

Clairement, on ne va pas en Irlande du Nord pour le soleil ! Mais du 15 juin au 15 juillet, vous aurez moins froid. Vous pouvez aussi compter sur une belle arrière-saison en septembre.

Où partir ?

Dans un B&B of course ! Les propriétaires y sont généralement très accueillants et aiment discuter avec leurs invités de passage.

Comment s’y rendre ?

Des vols directs pour Belfast existent à partir de l’aéroport Charles de Gaulle. Vous pouvez aussi opter pour un Nantes-Dublin. En deux heures, des trains vous mèneront jusqu’à Belfast depuis l’aéroport dublinois. Si vous avez l’intention de sillonner la province, préférez la location de voiture aux transports en commun, moyennement fiables.


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ESSAI AUTO

ESSAI

NOUVEAU CR-V

LE SUV LE PLUS VENDU AU MONDE SE RÉINVENTE Le CR-V de Honda, le célèbre SUV, s’est offert une nouvelle cure de jouvence. Même gabarit mais doté de lignes originales et affirmées et d’un espace intérieur plus cossu, motorisation essence aujourd’hui et hybride demain, ce «hit» de la marque a tout pour séduire. Nous avons demandé à Valérie, de la bijouterie Noir Grenat, de l’essayer pour nous.

Quelle impression vous laisse cette Honda CR-V ? Spontanément, je dirais un côté cossu et familial. L’intérieur a été particulièrement soigné... Oui, c’est vrai que c’est à la fois joli et pratique : tout est à hauteur des yeux pendant la conduite. Les sièges en cuir sont très agréables, le toucher du volant, un peu «peau de pêche», est très surprenant. Sièges et volant sont chauffants... J’ai également beaucoup aimé la finition un peu mate des baguettes façon bois, à l’intérieur. C’est très moderne. Et puis, le toit panoramique est également est appréciable : il y a une luminosité agréable lorsque l’on fait de la route. Quelles sensations une fois au volant ? J’ai d’abord dû apprivoiser la boîte automatique. Pour moi, c’est une première, mais finalement, on s’y fait vite, et sur la route, on reste en permanence concentré sur son environnement. Au final, la conduite est très agréable. Qu’est-ce qui vous a particulièrement séduite au cours de cet essai ? Je dirais que tout est fait pour nous faciliter la vie. Une foule de petits détails qui ont leur importance au quotidien : l’ouverture du coffre juste en passant le pied sous la voiture, par exemple, ou le 78

fait que l’écran affiche automatiquement l’image prise par la caméra de recul dès que l’on enclenche la marche arrière. Cela permet de gagner en sérénité. Ces équipements augmentent-ils également la sécurité à bord ? Oui, et c’est très important. Il y a le régulateur de vitesse adaptatif, par exemple. La voiture va adapter son allure en fonction du trafic. Il y aussi un système de prévention des collisions ou une alerte de franchissement des lignes. C’est très sécurisant. Le diesel est absent des motorisations proposées, c’est une bonne chose, selon vous ? Pour l’environnement, je trouve ça bien. Moi, j’ai toujours eu des voitures essence, donc ce n’est vraiment pas un problème. Et je dois dire que l’option hybride pourrait m’intéresser. C’est une motorisation que j’aimerais essayer. *modèle présenté : Honda CR-V Exclusive 1,5 turbo 4WD - 5 places

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L’instant M BY LUDIVINE - DEPUIS SEPTEMBRE 2018

Noir Grenat BY VALÉRIE - DEPUIS MARS 2018

Espace bien-être Si vous voulez vraiment prendre le temps de vous détendre, poussez la porte de ce lieu lumineux qui respire la sérénité. Coupé du temps - aux murs, pas d’horloge, mais des œuvres d’art qui changent régulièrement - vous pourrez vraiment lâcher prise. Chaque soin débute par un bain de pieds qui purifie et élimine les tensions de la journée afin de profiter pleinement d’un des onze modelages ou soins du visage. Si cela ne suffit pas, pourquoi ne pas opter pour un petit bain hydromassant ? Le + : tous les produits utilisés sont bio et disponibles à l’accueil. On ne va pas se priver !

Bijoux et accessoires Hommes, femmes, enfants, tout le monde a le droit à son bijou ! Mais pas n’importe lequel : du vermeil, du plaqué or, de l’argent associé à des pierres semi-précieuses, bien sûr ! Le tout est de trouver son style avec un bijou 100% français. Surtout, il s’agit là de bijoux qui sortent des sentiers battus tout en étant tendance et faciles à porter. Dans cet univers poétique, hommes et femmes peuvent aussi s’échanger leurs bijoux et accessoires. Le + : c’est également un endroit où faire des rencontres grâce à des événements, tels que des expositions ou des présentations de produits.

Mantra : « L’art du bien-être »

Mantra : « Des bijoux et accessoires audacieux »

67 bis avenue de la Marne, Vannes - 06 80 46 65 65 - Du lundi au samedi : 9h-12h30 / 14h-19h30 (l’accueil reste ouvert entre 12h30 et 14h) www.linstant-m56.com / Facebook : L’Instant M - Art du Bien-Être / Instagram : @L’Instant M - Art du Bien-Être

4 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes - 02 97 49 92 27 Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19h Facebook : Noir Grenat / Instagram : @noirgrenat

L’Armoire de Joséphine BY ANNE-SOPHIE - DEPUIS AOÛT 2018

Prêt-à-porter féminin Une ambiance indus’, un lieu aéré, des fauteuils et canapés, on pourrait rester des heures dans cette boutique multimarques à passer d’un rayon à un autre pour trouver ici un pantalon, là-bas un top, plus loin encore une veste. Quels que soient la matière ou l’imprimé - à ce propos, c’est le retour des fleurs ! -, les articles peuvent être casual ou habillés, mais toujours tendance. Surtout, ils satisfont toutes les clientes, de l’adolescente à la septuagénaire. Et on peut bien évidemment compter sur les conseils et l’accueil de l’équipe, qui n’importune pas à outrance les clientes. Mantra : « La mode façon décontractée chic » 69 route de Nantes, Séné - 02 97 13 06 96 Du lundi au samedi : 10h-19h Facebook : L’Armoire.de.josephine / Instagram : @larmoire_de_ josephine 80

Trinity Mode et Maison BY VÉRONIQUE - DEPUIS AOÛT 2018

Prêt-à-porter, accessoires, déco, cadeaux Installé dans une ancienne enseigne de renom (Joubard, pour ne pas la citer), Trinity Mode et Maison a une volonté primordiale : proposer aux Alréen(ne)s des articles élégants et différents. Dans cette boutique de centre-ville, à la fois spacieuse et chaleureuse, les produits sont choisis avec soin et répondent au plus près aux attentes des client(e) s. Pour celles (et ceux) qui connaissent l’adresse de Sarzeau, sachez que si le concept est identique, les marques et sélections peuvent être différentes. Vous trouverez bien une occasion de passer par Auray, non ? Mantra : « More than a store (plus qu’une boutique) » 2 rue du Belzic, Auray - 02 97 58 99 89 Du mardi au samedi : 10h30-13h / 14h30-19h www.shop-trinity.com / Facebook : Trinity Mode et Maison Instagram : @trinity _mode_et_maison


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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Souira

BY FAUVE ET FTA - DEPUIS MARS 2018

Taqu’a Boutique BY BRIGITTE - DEPUIS MAI 2018

Vaisselle, déco Née d’une rencontre entre la France et le Maroc, Souira valorise le travail des artisans marocains, mais aussi sénégalais, maliens et même portugais. Les tapis zanafi, bogolans, bols tamegroute et autres luminaires proviennent directement des artisans avec qui Fauve et Fta ont créé une relation de confiance. Ils sont d’ailleurs ravis de pouvoir expliquer les différences entre tels et tels tissages ou savoirfaire. Résultat : vous contribuez directement au développement de l’artisanat local. Le + : les produits sont issus de matières premières naturelles (laine, bois…)

Prêt-à-porter Dans cette petite boutique, vous ne verrez rien de ce que vous avez l’habitude de voir dans la mode. Car ici, tout est issu du travail de créateurs français, japonais, allemands ou encore italiens. Outre le voyage que peut inspirer leurs vêtements, ces derniers se démarquent aussi par leurs volumes ou leurs formes pas banales. Comme cette jupe-robe bustier (au choix selon l’occasion) dont une partie est près du corps et l’autre ample. Ou encore cette veste asymétrique qui rappelle une redingote. Décontractées ou habillées, ces créations ne vous laisseront pas indifférentes, mesdames !

Mantra : « Créateurs d’histoires »

Mantra : « Oser l’originalité sobre »

18 rue Emile Burgault, Vannes - 02 97 48 02 42 Du mardi au samedi : 10h30-13h / 14h30-19h www.souira-createursdhistoires.com / Facebook : Souira - Créateurs d’histoires - Vannes / Instagram : @souira.createursdhistoires

6 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes - 02 97 13 65 10 Du mardi au samedi : 10h30-12h30 / 14h-18h30 Facebook : Taqu’a Boutique

L’Amarré

BY CÉCILE ET NICOLAS - DEPUIS MAI 2018

Restaurant de fruits de mer et poisson Une maison bourgeoise cossue transformée en restaurant, rien que l’endroit est alléchant ! Mais la cuisine l’est encore plus. Ici, les cuissons sont minute, les produits sont frais et le chef est très attaché à leur origine. Il prépare même des poissons « ikejime » (méthode d’abattage japonaise). Les recettes sont également élaborées pour ne pas dénaturer les produits. Avec une salle qui mélange vieilles pierres et tableaux contemporains, cheminée d’époque et baie vitrée à galandage, cette adresse discrète permet de prendre le temps de déguster des plats exceptionnels. Mantra : « Le bon moment au bon endroit »

Au Petit Paradis BY CHARLOTTE - DEPUIS MARS 2018

Lingerie, collants et maillots de bain Cette petite boutique est un écrin qui met en valeur aussi bien des pièces classiques que des dessous plus fantaisie ou sportswear. Dans une atmosphère chaleureuse, la maîtresse des lieux prend le temps de conseiller et d’accompagner les clientes pour trouver l’article dans lequel elles se sentiront le plus à l’aise. Car choisir un bon soutiengorge n’est pas toujours chose aisée, notamment pour les femmes aux poitrines opulentes ou pour celles atteintes par la maladie. La boutique propose également des collants - Charlotte se fait un plaisir d’associer collants et robe pour un effet waouh ! - toute une gamme de maillots de bain et des articles pour vous, messieurs. Mantra : « Un moment de douceur »

6 rue Pasteur, Vannes - 02 97 66 59 89 - Du mardi au samedi : midi et soir www.lamarrevannes.com / Facebook : L’Amarré Vannes Instagram : @lamarrevannes 82

10 rue du Mené, Vannes - 02 97 45 96 85 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h



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