Urbanne Nantes #15 by Urbanne Magazine

urbanne MODE & STYLE • NANTES

NANTES LA VERTE JOHANNA ROLLAND NOUS RACONTE LA VILLE DE DEMAIN

DOSSIER COSMÉTIQUE BIO, C’EST MIEUX ?

EN CUISINE

LAMACCOTTE, LA NOUVELLE GRANDE TABLE

OÙ BRUNCHER À NANTES ? 3 QUESTIONS DE CHOIX À

ALEXANDRA LAMY

LA MODE

ENTRE AU MUSÉE (D’ARTS)

#15

mobilier contemporain architecture intérieure

NANTES - Carré Lafayette - 5 place Aristide Briand | 02 53 00 02 40 | nantes@civel.fr | www.civel.fr Aristide Briand STANDARD - CANAPÉ COMPOSABLE - DESIGN FRANCESCO BINFARÉ

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Urbanne

SOmmAIRE

NaNtes auJOurd’hui, demaiN, tOuJOurs Quels changements ! La ville de Nantes est en pleine mutation. Il est loin et presque oublié le temps où les chantiers navals fermaient, où l’Île de Nantes était un vaste terrain vague et où la Trocante était le seul point d’intérêt près des halles Alstom. La mue engagée dans les années 90 se poursuit et va passer demain à la vitesse supérieure. La nature va prendre toute sa place en ville et devenir l’axe central du développement et de la reconstruction urbaine. Aujourd’hui, dans l’interview que Johanna Rolland nous accorde, on le comprend bien : on ne construit plus seulement l’image de Nantes, on construit celle de la métropole. L’Arbre aux hérons, dans son Jardin extraordinaire, en sera le symbole et doit rayonner en France, en Europe et audelà. Tout ce numéro se fait écho de cette marche en avant. C’est pour cela que nous avons voulu - en avant-première - situer notre shooting mode dans le futur Musée d’arts qui va ouvrir ses portes en juin. C’est à lui seul l’image de cette ville, qui est non seulement en train de mettre en valeur l’existant, mais de l’amener plus haut et plus loin. Les Nantais ont aujourd’hui un sentiment d’appartenance à une cité dynamique plus fort que jamais. Un sentiment exalté par plusieurs marques de vêtements comme NO.C, dont nous avons rencontré les créateurs, qui disent leur fierté d’être Nantais avec un slogan imparable : « Nantes Fucking City ». On n’est pas loin d’être d’accord avec eux. On vous embrasse, L’équipe Urbanne Sommaire

6 8 32 36 38 64 78 88 90 94 100

En couverture Perfecto sans manche en cuir et combinaison denim chez HIGH (3 rue Fanny Pecot, Nantes)

Tendance : Nantes Origine Compagnie Mode : le printemps au Musée d’arts Accessoires : rayures ou imprimé ? Alice Michaud : passion kendo

Dossier : les cosmétiques bio, c’est mieux ?

Nantes la verte : plongée dans la ville de demain 3 questions de choix à Alexandra Lamy

« C’est le Bouquet » (TF1) : rencontre avec Audric Jardiner avec les enfants

En cuisine : Lamaccotte, la nouvelle grande table Où bruncher à Nantes ?

Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°15 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 176 route de Vannes, 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, Charles Marion, D.R. Mannequin mains: Alyzé Dupont Stylisme : Maïté Rivière Impression : Union Européenne Tirage : 20 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Chef de publicité : Gaëtane Bonnet - gaetane@urbanne.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Margaux Bourdelais Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin - 06 16 28 33 67 Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 La reproduction des textes et photos est interdite.

redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr 4

Interview

TENDANCES

INTERVIEW

NaNtes OrigiNe COmpagNie Fiers d’être Nantais

La ville de Nantes est à la mode. Le nom de la cité s’inscrit même fièrement sur plusieurs marques de vêtements. NO.C (« Nantes Origine Compagnie ») est l’un des exemples de cette tendance actuelle qui consiste à afficher résolument son appartenance à la ville avec des slogans tout à fait clairs, comme « Nantes Fucking City » ou « Nantes Crew ». Ça tombe bien, le t-shirt à message est l’un des « hits » de ces derniers mois. Rencontre avec Eno et Anthony, les deux fondateurs de NO.C.

Pourquoi avoir créé cette ligne de vêtements ? Eno : Nous cherchions un moyen de parler de notre ville, de notre attachement à cette cité. Le textile est un vecteur, mais pas un vecteur unique. Au-delà du t-shirt, notre marque peut tout aussi bien être amenée à produire des objets. Anthony : Nous n’avons pas la vocation de devenir un label. Cette marque, c’est un cri. Le but c’est de « marquer » nos slogans sur le plus de supports possible. Ce qui compte, c’est de matérialiser ce sentiment d’appartenance ? Eno : Oui, et c’est pour ça que tout le processus de création et de flocage est nantais de A à Z. Il y a une vraie dynamique locale. Les gens sont attachés à la ville. Il y a à la fois un héritage nantais, mais aussi breton, vendéen... On a parfois du mal à nous situer, mais ce qui compte, c’est que nous sommes fiers de notre ville qui forme un trait d’union entre tous ces mondes.

« Être fier d’être Nantais », qu’estce que ça veut dire ? Anthony : C’est d’abord un sentiment nouveau que nous avons perçu autour de nous. La fierté d’être Nantais, ce n’est pas juste revendiquer le biscuit LU ! Ça en fait partie, mais ça s’exprime aussi autrement aujourd’hui. Notre premier logo était inspiré du passage Pommeraye. Eno : Je pense aussi que si la génération des Nantais qui sont nés dans les années 80 s’épanouit aujourd’hui, comme les C2C par exemple qui tournent dans le monde entier, ce n’est pas un hasard. Il y a un terrain fertile. Nantes n’est pas un cas unique en France, mais c’est ici qu’on habite et c’est cette ville qui nous a fait. C’est ça qu’on revendique. Les t-shirts « vierges » ne sont pas fabriqués dans la région. Ça vous pose un problème ? Anthony : La fabrication de vêtements, c’est quelque chose que nous avons perdu, alors que nous étions une région de textile. C’est vrai qu’il y a une frustration pour nous de ne pas pouvoir nous fournir en local. Nous assumons cette défaillance, mais ce qui compte c’est que la sérigraphie, l’habillage soient réalisés à Nantes. Comment voyez-vous votre marque évoluer ? Eno : Nous avons des collaborations avec des artistes de Nantes déjà en cours. La prochaine étape, ce sont les vêtements pour bébé. Toujours avec des slogans qui attirent l’attention. Nous voulons développer demain également des objets emblématiques qui accompagnent le quotidien des Nantais. Nous faisons une recherche autour des objets fétiches.

www.nantes-origine.fr urbanne

Mode

PRINTEmPS

Tailleur MM6 et escarpins Rupert Sanderson chez Batt&Blou (20 rue Jean JaurĂ¨s et passage Pommeraye, Nantes) Collier ras de cou et manchette chez Byblos (passage Pommeraye, Nantes)

Mannequins: Heloïse Pagé www.heloisepage.book.fr Cedric Lemoine wwwcedric-l.book.fr Make up artist : Solenne Gomes (Facebook : Solenne auxpetitssoins) Coiffure: Le Salon qui parle 18 rue Racine, Nantes

mODE

mOde : le priNtemps au Musée d’arts Couleurs vives ou pastel, imprimés fleuris ou rayures, la mode, cette saison, entre au musée ! Plusieurs mois avant son ouverture, nous avons eu la chance de pouvoir accéder à ces lieux rénovés avec soin, pour vous présenter une mode de saison dans un cadre unique ! Un grand merci à la Ville de Nantes, à ses équipes et à celles du Musée d’arts, de nous avoir fait une petite place à peine les travaux terminés.

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Mode

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Mode

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Elle : jupe, top et trench Roseanna, bottines Robert Clergerie chez Soon (11 rue Franklin, Nantes). Lui : veste Santaniello, chemise liberty Rossi, jean denim brut Trussardi et chĂ¨che Pepperoni chez ONZE (11 rue de Budapest, Nantes) Chaussures Barleycorn chez Jefferson & Co (10 rue Boileau, Nantes

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Robe col brodé chez Tommy Hilfiger (6 rue Rubens, Nantes) Lunettes de vue, modèle Audrey - made in Nantes - chez Acuitis (7 rue Guépin, Nantes)

Mode

PRINTEmPS

Tailleur et top en maille Liu Jo chez Helenâ&#x20AC;&#x2122;s (11 rue Martin Luther King, La Chapelle-sur-Erdre) Slippers cuir - made in italy - chez Caillon Chaussures (9 rue dâ&#x20AC;&#x2122;Erlon, Nantes)

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Perfecto sans manche en cuir et combinaison denim chez HIGH (3 rue Fanny Pecot, Nantes)

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Mode

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Robe Roseanna chez Soon (11 rue Franklin, Nantes)

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Mode

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Mode

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Mode

SIlhOuETTE DE SAISON

Jean Mother et sac Vanessa Bruno chez Batt&Blou (20 rue Jean JaurĂ¨s et passage Pommeraye, Nantes) Veste denim chez TeO (14 rue Scribe, Nantes) Sneakers Tolka Robert Clergerie chez Soon (11 rue Franklin, Nantes) 28

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Mode

SIlhOuETTE DE SAISON

Blouse imprimée, cardigan et pantalon, sac à main et tennis chez Helen’s, (11 rue Martin Luther King à La Chapelle-sur-Erdre) • Pochette à main chez Pampilles à la Folie, (4 rue Franklin à Nantes).

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Mode

bATTlE

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Portrait

EllES fONT bOugER lA VIlE

PORTRAIT

pekOpekO Une personnalité à fleur de peau Pekopeko a 26 ans. Elle a fait son premier tatouage il y a deux ans. Aujourd’hui, son corps entier arbore les dessins qu’elle affectionne. Une passion qui l’a emportée et l’a poussée à devenir tatoueuse après avoir effectué son apprentissage avec Nours, son compagnon. Avec l’apparition de ces tatouages, elle a aussi vu le regard des autres changer. Des réactions qui doivent interroger.

En poussant la porte du petit studio de tatouage de Carquefou par un matin froid et pluvieux de mars, on ne s’attendait pas vraiment à être accueilli du haut des escaliers par Pekopeko, pimpante dans sa petite robe noire, ses tatouages éclatants bien en vue. On lui avait dit qu’on souhaitait prendre quelques photos pour illustrer le papier que l’on voulait lui consacrer. La jeune femme a joué le jeu avec un plaisir évident. Il faut dire que ça fait des années qu’elle est modèle et ça se voit clairement quand elle prend la pose à la lumière des flashs de studio. « Je n’ai pas toujours envie de montrer mes tatouages, souligne-t-elle très vite. Généralement, je suis en pantalon et en pull. Si on les voit, c’est cool, sinon, je m’en fous ». Pekopeko a été élue « Ink Girl » Pays de la Loire, l’équivalent pour tatouées des miss régionales de Miss France. Mais ce qui nous a donné envie de la rencontrer, ce n’est pas ce titre. C’est plutôt le discours qu’elle porte sur le regard des autres. Difficile de cacher ses tatouages - quand bien même elle le souhaiterait. Elle ne sait même pas elle-même combien son corps en arbore. « Je n’ai pas compté, il y en a des petits et des très très gros. Je n’ai plus beaucoup de place », s’amuse-t-elle. « Je ne vois plus mes tatouages, ils font partie de moi comme mes deux bras ». Il ne faut pas chercher de signification particulière, ni souvenir douloureux ni heureux derrière ces dessins. « Pour moi, un tatouage, c’est juste avoir sur soi quelque chose qui tient à cœur. J’ai juste hâte de pouvoir l’avoir quand quelque chose me plaît ». En ce moment, elle trépigne à l’idée de se faire tatouer un des protagonistes du film l’Âge de glace sur la main. Elle porte des personnages Disney ou Pokémon, un style baptisé kawaii joyeux et coloré, qui est loin de faire l’unanimité dans la rue.

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Présent dans plus de 35 pays, CINQ MONDES, MONDES, leader et spécialiste français des soins visage, massages et produits cosmétiques du Spa, sélectionne pour vous les meilleurs Rituels de beauté du Monde®. Spécial Printemps : Pensez à la Fête des Mères et recevez votre Box Eclat Printanier contenant 2 Incontournables visage de la marque, la Pâte de Fleurs et la Lotion phyto-peeling, pour un coup d’éclat immédiat !* SPA CINQ MONDES NANTES 4 rue Anizon (Pl.Ladmirault) 44000 Nantes +33 2 40 73 05 24 www.cinqmondes.com *Offre valable du 24/04/17 au 24/06/17 pour l’achat d’un soin massage du visage 80 min ou de 2 produits dont une crème visage, conditions à voir à l’accueil de votre spa.

« Je fais ce que je veux avec mon corps, qu’est-ce que ça peut faire ? » Il arrive par exemple que les réactions de parfaits inconnus soient totalement aberrantes. « Il n’y a parfois aucun respect. Les gens que je ne connais pas se permettent de donner leur avis, ils vont me prendre le bras dans la rue... Une fois, en attendant le tram, j’ai laissé ma place à un couple de personnes âgées sur un banc. Ils se sont mis à m’insulter ouvertement ! Le pire, c’est que tout le monde a pris leur défense alors que j’étais juste tranquille à écouter ma musique. J’étais devenue une sorte de bouc émissaire. Je ne comprends pas pourquoi, je n’ai pas des têtes de mort partout, j’ai Bambi quand même ! ». Pekopeko ne compte plus non plus les garçons qu’il faut éconduire parce que fille tatouée ne rime pas forcément avec fille facile. « Je suis une nana comme les autres au final. On peut être féminine tout en portant des tatouages. On n’est pas forcément un garçon manqué ou une lesbienne. Les tatouages sont de plus en plus à la mode, mais les gens restent bloqués. Je fais ce que je veux avec mon corps, qu’est-ce que ça peut faire ? », interroge-t-elle. C’est peut-être la question la plus importante.

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Portrait

EllES fONT bOugER lA VIllE

PORTRAIT

aliCe miChaud passion kendo

Lorsque l’on rencontre Alice Michaud, on n’imagine pas que cette jeune femme blonde et souriante de 24 ans est championne de kendo et fait partie de l’équipe de France. Mais une fois qu’elle revêt ses keikogi (veste de kimono) et hakama (pantalon large traditionnel japonais), et qu’elle s’empare de son shinai (sabre en lattes de bambou), elle devient une adversaire redoutable, prête pour les plus grandes compétitions comme les championnats d’Europe, qui auront lieu du 12 au 14 mai à Budapest. Le défi est de taille car la France va défendre son titre de championne d’Europe par équipe, remporté l’an passé. « J’ai terminé troisième en individuelle, mais dans le kendo, c’est le résultat par équipe qui est significatif car cela montre le travail fourni par chaque personne pour la réussite de l’équipe », explique la jeune femme. Pour garder ce titre, Alice s’entraîne minimum trois fois par semaine et participe à des stages et des compétitions amicales. « Tous mes congés y passent », sourit-elle. Après cinq ans en équipe de France, Alice veut vivre d’autres aventures. «Être en équipe de France demande beaucoup d’efforts. Si je continue jusqu’aux championnats du monde l’an prochain, j’ai peur d’être dégoûtée ». La jeune femme souhaite consacrer plus de temps à son club, l’École de Sabre du Vignoble Nantais. Elle continuera de regarder de près la compétition de haut niveau puisque son frère a rejoint le groupe France, sans pour le moment combattre lors des grandes échéances. Et comme le kendo est une affaire de famille, même son amoureux s’y est mis et « pour un débutant, il est plutôt doué », confie-t-elle.

Pourquoi ce lieu ? Ce lieu, l’île de Versailles, est autant symbolique, pour le côté japonisant, que personnel. Lorsque j’étais plus jeune, mes parents nous y emmenaient, moi et mon frère. On aimait beaucoup jouer dans les bambous. Je trouve cet endroit tranquille, on se peut s’y poser et oublier ce qui se passe. École de Sabre du Vignoble Nantais Dojo des Bruyères - Route de la Juiverie, La Haye-Fouassière 02 40 36 99 66

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Beauté

bIO, C’EST mIEux ?

bEAuTé

COsmétiQues biO Tout est bon dans la nature ? Nos produits de beauté préférés font de plus en plus de place à des marques de cosmétiques bio et locales. Pouvons-nous avoir confiance en ces marques que nous ne connaissons pas ? Que révèle ce mouvement sur nos façons de consommer ? Et est-ce vraiment un mouvement durable ? On fait le point avec Céline Couteau, maître de conférences des universités à la faculté de pharmacie à Nantes, plutôt sceptique, et les professionnels locaux de la filière cosmétique bio.

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Beauté

bIO, C’EST mIEux ?

bEAuTé

eNtre terre et mer Quand la nature sert la beauté Si le bio est de plus en plus présent dans nos assiettes, il l’est aussi dans nos salles de bains. Et on peut même se fournir tout près de chez nous grâce à des marques qui défendent la filière cosmétique bio locale et utilisent aussi bien les ressources de la terre que celles de la mer.

Il y a trente ans, les premiers cosmétiques locaux à base d’extraits végétaux apparaissaient sous la marque Fleurs des Mauges. Une démarche presque militante à cette époque. « Lorsque ma mère, Jeanine Gabory, a lancé Fleurs des Mauges, on ne parlait pas de bio. Jusqu’à la fin des années 90, les écolos étaient des marginaux. C’est parce qu’elle était allergique aux parfums de synthèse qu’elle a cherché des alternatives aux produits conventionnels. Avec la multiplication des scandales alimentaires, les mentalités ont commencé à changer », retrace Samuel Gabory, président-directeur général du groupe Nature et Stratégie, issu de Fleurs des Mauges. Car depuis, l’entreprise s’est agrandie, et Nature et Stratégie compte aujourd’hui un laboratoire de recherche et cinq marques, dont Coslys (que l’on retrouve en magasin bio), Lilas Blanc (en institut de beauté) et Pure (en vente à domicile). Depuis, surtout, le nombre de marques de cosmétiques bio et locales s’est multiplié : Sarmance,

Guérande Cosmetics, Letika… Chacune d’entre elles met en avant des propriétés bien différentes. Si les produits Guérande Cosmetics utilisent des eaux-mères [les dernières eaux dans les bassins après la récolte du sel, NDLR] saturées en sels minéraux et oligo-éléments, Sarmance valorise les propriétés anti-oxydantes de la vigne et Letika utilise des plantes ayurvédiques. « L’ayurveda, c’est l’utilisation de plantes issues de la nature à l’état sauvage et dénuées de toute pollution, aussi la culture de ces plantes de façon biologique ou biodynamique prend tout son sens et était une évidence pour moi », explique Céline Martin, fondatrice de Letika. Même son de cloche chez Sarmance, dont la gamme est produite à partir d’eau florale des vignes bio de Jérôme Bretaudeau. «Être bio n’est pas forcément un axe de différenciation, c’est plutôt un gage de qualité », résume Sandrine Le Carpentier, responsable marketing et communication chez Guérande Cosmetics.

Guérande Cosmetics, la dernière-née des cosmétiques bio Guérande Cosmetics arrive sur le marché avec une gamme assez large (quatorze produits, sept pour le corps et autant pour le visage) pour nettoyer, reminéraliser et nourrir la peau. Avant d’en arriver là, il a fallu quatre années de travail. « L’initiative est partie des Salines de Guérande qui souhaitaient se diversifier. Pour s’adapter à cet environnement très particulier, la flore des marais salants a développé des caractéristiques intéressantes d’un point de vue cosmétique », raconte Jean-Louis Marceau, chargé du développement commercial. Les produits Guérande Cosmetics sont présents dans les magasins bio du Grand Ouest, en parapharmacie et sur internet (www.guerande-cosmetics.fr).

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Beauté

bIO, C’EST mIEux ?

Une qualité forcément très contrôlée. Chez Nature et Stratégie, les 400 à 500 matières premières utilisées sont systématiquement analysées en arrivant, puis elles sont placées en quarantaine avant d’être de nouveau analysées pour s’assurer qu’elles ne se sont pas modifiées. « Nous appliquons les directives européennes sur les cosmétiques, les mêmes que les produits conventionnels, et nous suivons en plus le cahier des charges Cosmebio, l’association qui regroupe les professionnels de la cosmétique bio et qui facilite l’identification des produits bio. Nous sommes aussi étroitement contrôlés par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé, car le bio reste une niche. Sans compter les tests allergènes ou d’irritation : ce n’est pas parce que c’est naturel que c’est inoffensif », détaille Samuel Gabory. Et si cela peut paraître contraignant, c’est nécessaire pour la santé de la filière et celle des consommateurs. « On ne peut pas faire autrement et heureusement !

« Être bio n’est pas forcément un axe de différenciation, c’est plutôt un gage de qualité » Si on a créé Sarmance, c’est pour avoir une qualité irréprochable des produits. Bien sûr que réaliser tous les tests a un coût, mais on ne peut pas prendre de risques », souligne Jérôme Bretaudeau. Les acteurs de la filière se satisfont de la part grandissante du bio dans nos salles de bains. « Quelle bonne nouvelle que nos marques soient de plus en plus nombreuses ! Le bio devrait être un standard de qualité, » revendique Céline Martin. Et le bio innove toujours plus car les éléments naturels de notre région ont encore beaucoup à révéler dans les cosmétiques. « Le bio a pu être perçu comme rétrograde. Moi, je l’ai toujours considéré comme innovant », conclut Samuel Gabory.

les produits Sarmance sont composés d’eaux florales issues des vignes bio de Jérôme Bretaudeau

QuelQues Chiffres…

Samuel Gabory (au centre) sélectionne rigoureusement les matières premières qui entrent dans la composition de ses produits

Selon une étude Cosmebio datant de 2016, la croissance des cosmétiques bio est estimée à 7% d’ici 2019 en France et 10% au niveau mondial. Toujours selon la même étude, 62% des achats de cosmétiques bio sont réalisés dans des marques spécialisées. Enfin, elle montre que 31% des Français ont acheté un cosmétique bio durant les douze derniers mois. Pour eux, cela est synonyme de produit de qualité, bon pour leur santé et qui garantit la protection de la planète.

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Beauté

bIO, C’EST mIEux ?

bEAuTé

beauté biO Oui, mais… Cosmétiques bio, 100% naturels ou conventionnels, pas facile de s’y retrouver. Céline Couteau, maître de conférences des universités à la faculté de pharmacie à Nantes, enseigne la cosmétologie et teste en laboratoire de nombreux cosmétiques. Elle revient sur les discours autour du bio, des parabènes et des formulations des cosmétiques. Céline Couteau a sorti avec Laurence Coiffard « Le Dictionnaire égoïste des cosmétiques ».

De plus en plus de produits cosmétiques se revendiquent bio. Est-ce qu’on peut faire confiance à tous ces produits ? Les produits bio ont un côté séduisant : ils sont souvent produits de manière locale, parfois à partir de fruits, et on part du principe que tout ce qui est bon à manger est bon pour notre peau. Mais je reste sceptique et je constate que les grandes marques, comme L’Oréal, ne se lancent pas dans le bio. Et si le leader mondial des cosmétiques n’y va pas, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. En termes de composition, cette marque, tout comme d’autres cosmétiques conventionnels, n’a-t-elle pas des efforts à faire? Les produits conventionnels ont des choses à revoir. Mais les huiles essentielles dans les produits bio me posent question car elles peuvent être allergisantes. Certains produits contiennent de l’huile essentielle de gaulthérie, qui est contre-indiquée pour les personnes ayant des problèmes de coagulation car cette plante fluidifie le sang. Beaucoup d’éléments végétaux vont amener leur lot de toxicité et d’effets néfastes. J’ajoute que souvent, ces cosmétiques contiennent de l’alcool, qui assèche la peau et est exhausteur de pénétration, ce qui veut dire qu’il favorise la pénétration d’ingrédients toxiques pour les cellules.

Que dire des parabènes, du phénoxyéthanol ou autres phtalates que l’on retrouve dans les produits conventionnels? Tous ces produits sont autorisés à faible dose. Prenez les parabènes : contrairement à ce que l’on dit, ce sont des conservateurs sûrs et efficaces. On en parle comme d’un perturbateur endocrinien, mais la molécule principale qui compose les parabènes est le 17-bêta-œstradiol, or notre organisme en produit naturellement. Le parabène que l’on retrouve dans les cosmétiques est des milliers, et pour certains des millions de fois moins œstrogénique que celui que nous produisons naturellement. Je ne suis pas la porteparole de L’Oréal ou d’une autre grande marque, mais il faut savoir qu’elles sont étroitement contrôlées et qu’elles ne peuvent pas faire n’importe quoi. Et les produits faits à la maison? Surtout pas ! Les formulations ne tiennent pas la route. Quant aux YouTubeuses qui donnent leurs propres recettes, oubliez-les. La plupart du temps, elles ne savent pas ce qu’elles utilisent comme produits et les dosages sont très aléatoires.

...Suite page 46

Beauté

bIO, C’EST mIEux ?

...Suite de la page 44 Vous êtes en train de nous dire qu’il faut abandonner le bio et le naturel? Non, ce n’est pas ce que je dis. Quelqu’un qui est en bonne santé, qui a trouvé le produit bio qui lui correspond peut bien sûr continuer de l’utiliser. En revanche, je les déconseille aux personnes malades ou sous traitement. Ce que je dis également, c’est qu’il faut, de manière générale, préférer des cosmétiques aux formulations simples, c’est-à-dire sans trop d’ingrédients, et éviter les 2 en 1 qui sont, pour la plupart, moins efficaces. Surtout, gardez en tête qu’il y a du bon et du moins bon partout.

Pour en savoir plus sur les cosmétiques et leurs composants, vous pouvez vous référer au « Dictionnaire égoïste des cosmétiques » de Céline Couteau et Laurence Coiffard, paru chez Edilivre. Les deux universitaires ont également un site internet (regard-sur-les-cosmetiques.fr) sur lequel elles publient des billets coup de gueule ou coup de cœur sur les cosmétiques.

des iNgrédieNts plus ou moins néfastes... Huile de karanja

L’été approche et on va bien évidemment protéger notre peau contre le soleil. Mais attention les filles, on n’applique pas n’importe quoi et surtout pas l’huile de karanja qui ne protège pas du soleil, même si les industriels du secteur voudraient vous le faire croire. Et ce n’est pas nous qui le disons, mais l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé !

Savon

On a toutes connu, à un moment ou à un autre, les tiraillements et picotis d’une peau desséchée. Mais plutôt que de nous badigeonner de crème, commençons par éliminer le coupable n°1, à savoir le savon - oui, oui, même celui d’Alep ou de Marseille - qui a un effet détergent sur la peau. Pas de panique, on a une solution pour vous : remplacez-le par un pain dermatologique ou un lait démaquillant.

Conservateur

La MIT, vous connaissez ? Non, pas l’insecte qui laisse de petits trous dans nos vêtements. La MIT, pour méthylchloroisothiazolinone. Ce conservateur était fortement utilisé dans les cosmétiques dans les années 70 avant d’être abandonné car trop allergisant. Mais le scandale du parabène a changé la donne, et pour le remplacer, les industriels se sont souvenus de cette molécule, toujours aussi allergisante… Alors on ouvre bien grand les yeux, on lit attentivement nos étiquettes et on bannit la MIT ! 46

Sels d’aluminium

Clairement, ils sont à proscrire. Certes, grâce à eux, vous ne transpirez pas, mais ils empêchent votre peau de respirer. Alors lisez bien les étiquettes : anti-transpirant = sels d’aluminium, déodorant = pas de sels d’aluminium.

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Wave of Wood, ce sont des lunettes en bois entièrement fabriquées à la main dans le pays de Retz, à un jet de pierre de l’océan. « Si on réduit, ça fait WOW ! », s’amuse Antoine Gouviac, l’un des deux créateurs de la marque. « Le nom, c’est le seul point où on n’est pas français. On a fait ça au début comme un clin d’œil, mais vu que ça a vite pris de l’ampleur, on a continué comme ça ». Ce n’est rien de le dire : la marque s’est fait une place dans le paysage bien plus vite qu’il n’en faut à un arbre pour pousser. Lancée en 2014 grâce au financement participatif, les lunettes se retrouvent moins de trois ans plus tard sur le nez de stars comme Joey Starr. « C’est vrai que ça nous a apporté beaucoup de visibilité et un peu de validation auprès des opticiens, sourit Antoine Gouviac. On a dessiné un modèle pour lui, créé une branche différente avec « JS » gravé au bout. Il nous a envoyé une photo et les réseaux sociaux ont fait le reste. Mais de toute façon, nous sommes partis du principe que tous nos clients étaient nos égéries. Nous publions leurs photos sur notre compte Instagram, au même titre que celle de Joey Starr ». Les Ogres de Barback arborent déjà les lunettes WOW, ce sera bientôt le cas du groupe Tryo. « Ils ont été sensibles à notre démarche écolo. Une éthique qui rejoint la leur. C’est ça qui nous intéresse et qui leur a bien plu. Nous avons été démarchés par des « stars » de la télé réalité qui nous proposent de porter nos lunettes et de nous facturer 500 euros la photo sur Instagram. Pour nous, ça n’a aucun sens ».

Le sens que les deux compères Antoine Gouviac et Sébastien Bourdon veulent mettre dans leur marque, c’est avant tout celui d’un produit artisanal et respectueux de l’environnement. Les chutes de bois sont réutilisées au maximum pour faire des porte-clés, des Totem. Rien ne se perd dans l’atelier qui fait la synthèse entre l’antre de l’ébéniste et l’usinage assisté par ordinateur. « Il faut quarante heures pour réaliser une paire de lunettes, temps de séchage inclus, précise Antoine Gouviac. Nous réalisons nous-mêmes le contreplaqué à partir de différentes essences comme le chêne des marais, l’ébène blanc, le palissandre, le hêtre, le mango... Il nous a fallu deux ans pour tout mettre au point après nos premiers prototypes réalisés à la scie et à la lime ». À l’arrivée, une palette infinie de couleurs de bois en provenance de forêts éco-gérées, et surtout des lunettes solides et légères pour un look unique.

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NaNtes la verte

Au fil des annonces de ces derniers mois, on a vu s’esquisser le Nantes des années 20252030. Johanna Rolland, la maire de la ville et présidente de Nantes Métropole, lance la cité dans une phase de transition vers une ville « verte et citoyenne ». Après le grand débat sur la Loire, pour remettre le fleuve au cœur de la cité, et le débat actuel sur la transition écologique, la volonté politique qui se dessine pour la fin de ce mandat - et des éventuels suivants - est de remettre la nature au cœur de la ville. Cet axe fort doit à la fois être bénéfique pour la qualité de vie des habitants, mais également constituer un élément de différenciation pour la métropole. Placer Nantes comme une ville dynamique et différente sur les cartes de France et d’Europe, faire rayonner la ville, c’est aussi demain la faire vivre, attirer entreprises et touristes. C’est en tout cas le pari posé par l’équipe municipale et métropolitaine actuelle. Le symbole de ce renouvellement, c’est l’Arbre aux hérons et son Jardin extraordinaire. Les premiers financements sont sur la table. Le travail commence là, comme il continue sur l’Île de Nantes, comme il est à lancer sur la place de la Petite Hollande, et comme il va bientôt débuter à la gare. Une vision du futur que nous avons voulu décrypter.

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« le NaNtes de demaiN est en train de se dessiner aujourd’hui » Depuis ces derniers mois, les annonces se succèdent : nouvelles lignes de tramway, nomination d’une architecte-paysagiste, Jacqueline Osty, pour prendre en main le devenir de l’Île de Nantes, lancement du projet d’Arbre aux hérons dans son Jardin extraordinaire… En ce printemps, les idées bourgeonnent et éclosent toujours dans un axe particulier : remettre la nature au cœur du renouvellement de la ville. Une ville qui se dessine aujourd’hui au niveau de la métropole. Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a accepté de nous dévoiler au cours d’un entretien sa vision pour la ville dans dix ans.

Vous venez de donner le coup d’envoi du projet d’Arbre aux hérons. Un projet qui était loin d’être acquis. Pourquoi avez-vous évolué sur cette question ? Ma position n’a pas évolué. Le projet, lui, a évolué. Pendant la campagne, j’ai dit clairement que le temps où le maire de Nantes faisait un chèque de trentecinq millions d’euros était terminé. De là est née cette idée de co-création avec les acteurs économiques. Ce projet doit devenir un projet collectif, fédérateur, démonstrateur du territoire. Installer cet arbre sur l’Île de Nantes correspondait au Nantes des années 90, et moi, mon sujet, c’est le Nantes des années 2020-2030. La nature même de ce projet, c’est d’être un révélateur d’un projet urbain paysager. On est dans ce moment où l’on passe de la construction du cœur historique de Nantes à la construction du cœur de la métropole. Ce cœur de la métropole, quel est-il ? Les trois grands projets que j’ai évoqués récemment l’Île de Nantes, le Bas-Chantenay et la ZAC des Isles à Rezé-, ce triangle, demain, constituera le cœur de la métropole. Ce cœur de la métropole, il est en train de se retourner vers la Loire. C’est la première fois que je le dis : demain, on aura trois parcs qui n’en formeront qu’un : le Jardin extraordinaire de l’Arbre aux hérons, le parc de Jacqueline Osty sur l’Île de Nantes et celui de la ZAC des Isles. Ces trois parcs vont dialoguer ensemble et être reliés aussi ensemble puisque nous venons d’annoncer la nouvelle ligne de tramway. Et donc, le Nantes de demain, le Nantes de 2025-2030, il est en train de se dessiner là avec, c’est vrai, cette forte place donnée à la nature en ville. Ce Jardin extraordinaire qui va abriter l’Arbre aux hérons, c’est la fin de la première branche de l’étoile verte qui débutera au Jardin des plantes. Cette étoile verte, c’est l’idée centrale de l’aménagement de la ville... La première branche de l’étoile verte va se construire dans ce mandat. Il y a là une dimension « nature en ville » extrêmement forte, un vrai changement, physique, visuel, presque charnel dans le rapport à la nature. Elle fait le lien entre le Jardin des plantes, la gare, elle se poursuit sur le miroir d’eau, Feydeau, Commerce et sur la place de la Petite Hollande qui est le chaînon qui reste à imaginer pour aller jusqu’à l’Arbre extraordinaire dans un Jardin extraordinaire. Ce qu’il faut mesurer, c’est que l’étoile verte qu’on est en train d’inventer, en réalité, c’est un dessein pour les quinze prochaines années. Petit à petit, on va en tracer les étapes. On a le sentiment que toutes ces pièces du puzzle qui va dessiner le Nantes de 2025-2030 se sont mises en place assez récemment... En 2014, j’ai eu l’intuition, en allant à la rencontre des Nantais, de cette aspiration à une ville moins minérale. La force de Nantes, c’est sa qualité de vie. En même temps, je pense que ce n’est jamais un acquis. Si on ne renouvelle pas notre attention à ces sujets-là, on peut être en situation de perdre le temps d’avance que nous avons. Sur le fond, c’est aussi mon engagement sur les

sujets de transition écologique au sens large. Tout ça, c’est ce qui a fondé le choix de dire : « la nature en ville doit être l’un des marqueurs de ce mandat ». Ensuite, vous avez raison, ça s’est construit petit à petit et il y a eu une première étape dans les choix des équipes. Prenons par exemple le choix de Jacqueline Osty pour l’Île de Nantes : c’est la première fois dans l’histoire de la ville que sur un sujet aussi emblématique, on confie le dossier à une paysagiste de renom. C’est la première manière de traduire cette volonté politique.

«On passe de la construction du coeur historique de Nantes à la construction du coeur de la métropole» En choisissant Jacqueline Osty, une architecte paysagiste, vous posez un acte ? Clairement. Un acte fort. D’ailleurs, ce choix est aujourd’hui regardé à l’échelle nationale. Comme vous le dites, à l’avenir, Nantes sera donc « verte et citoyenne » ? Ce sera l’un des marqueurs du mandat. Une des ruptures, le mot est peut-être un peu fort, quoique... En tout cas, ce sera une des inflexions majeures. Cette démarche, elle est possible aujourd’hui parce qu’il y a la rencontre entre trois choses : une volonté politique personnelle très forte sur ce sujet, des ressources naturelles qui existent, et enfin l’adhésion des Nantais. Car quand je regarde les chiffres des jardins familiaux et partagés, quand je regarde le succès que rencontre l’opération « Ma rue est un jardin », qui va du plus petit au plus fort niveau d’implication, cette adhésion des Nantais, je n’en doute pas. Cet Arbre aux hérons, ce Jardin extraordinaire, qu’est-ce que ça raconte de Nantes ? Je crois que ça raconte Nantes la créative, la ville de Jules Verne, des poètes surréalistes. Nantes la ville où il y a ce petit grain de folie qui faisait dire l’été dernier au Sunday Times qu’on est la ville la plus déjantée de France, et peut-être que dans quelques mois, on dira qu’on est une ville créative, européenne, verte et citoyenne, et aussi complètement à l’Ouest. Cela permet aussi à la ville d’avoir une aura bien audelà de ses frontières ? Il y a une réalité : la concurrence aujourd’hui entre les métropoles, elle se fait à l’échelle nationale et aussi à l’échelle européenne. Moi, je crois qu’il y a aujourd’hui un risque en France et en Europe de standardisation, avec des grandes villes qui se ressembleraient toutes et aussi un risque d’aseptisation, où tout le monde consommerait pareil, vivrait pareil. Je crois que Nantes à des ressources pour se différencier. urbanne

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arbre aux hérONs La graine est plantée L’Arbre aux hérons, ses vingt-deux branches, ses cinquante mètres de diamètre et ses trente-cinq mètres de hauteur, va prendre racine dans la carrière Miséry, dans le Bas-Chantenay. Le projet, porté par les créateurs des Machines de l’île, à qui l’on doit l’Éléphant et le Carrousel des Mondes Marins, n’a pas été facile à faire aboutir. Hors de question pour la ville de sortir de sa poche les trente-cinq millions d’euros que coûtera cet arbre géant, et hors de question aussi de continuer à installer ces machines de ville sur la seule Île de Nantes. Il a donc fallu innover. Décryptage.

La lumière est finalement venue de cette carrière de granit abandonnée aux herbes folles. Plusieurs hectares face à la Loire et au cœur du futur « centre de la métropole », ça ne se refuse pas. « Je crois que c’est une idée de génie et que le projet ne se serait pas fait sans cette idée », estime Pierre Oréfice, co-créateur des Machines de l’Île, qui a rêvé de cet Arbre avec son compère François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine. « Il y a eu un déclic incroyable : ce lieu, en bord de Loire, dans cette carrière, c’est pour nous un vrai écrin. Il y aura des navettes pour traverser la Loire entre le parc des Machines et l’Arbre. Le fleuve sera mis en valeur par cette implantation ». Le lieu défini, restait à trouver les financements. La Ville a prévenu haut et fort qu’elle n’irait pas seule. Ce sera donc un partenariat « public-privé ». Un tiers pour la métropole, un tiers pour les acteurs économiques et un tiers pour les autres partenaires. Un fonds de dotation a été créé pour lancer les études. Nantes y a mis un million d’euros, les partenaires privés deux millions d’euros dont un million et demi pour le seul Crédit Mutuel. Ce fonds sera présidé par un entrepreneur, une volonté de la maire de Nantes. « Au travers de ce fonds, nous voulons mettre en avant le savoir-faire du territoire et favoriser l’emploi, souligne Yann Trichard, le président de la CCI NantesSaint-Nazaire. Nous voulons regrouper l’École de design, l’IRT Jules Verne où naissent les innovations de demain,

mais aussi les industriels locaux. Cette solution permet d’être disruptif. Nous voulons, comme dans le jeu à la nantaise, essayer de trouver un sens commun et de travailler ensemble au sein d’une ambition collective. Cet Arbre aux hérons doit être à Nantes ce que le tour Eiffel est à Paris, un monument construit par le savoirfaire territorial ». « On pousse les lignes et on arrête les clivages pour travailler ensemble, abonde Patrick Cheppe, le patron du Medef 44 et du Pôle de compétitivité EMC2. Nous voulons trouver le moyen d’associer les artistes, la robotique, le numérique... Nous voulons que ce soit une démonstration de ce qu’on peut faire aujourd’hui, ce qui prouvera aussi aux jeunes que l’industrie, ce n’est pas un truc d’hier, c’est aussi l’avenir ». À voir les acteurs politiques et économiques s’emparer du projet d’Arbre aux hérons, Pierre Oréfice ne boude pas son plaisir et ne craint pas plus que ça de voir son bébé lui échapper. « L’idée fait son chemin, se nourrit, s’enrichit, sourit le directeur des Machines de l’Île. À partir du moment où on dit que ce projet doit être partagé, il y a quelque chose qui nous échappe. Il y a une cohérence dans ce projet et un effet d’entraînement pour que le plus de gens possible soient concernés par cette dynamique. On est complètement ouvert. Après, il faut évidemment une synthèse et il faut de l’intelligence pour mettre tout cela ensemble. C’est ça notre boulot pendant cinq ans. »

uN arbre daNs uN JardiN extraordinaire L’Arbre aux hérons ne doit pas cacher le jardin qui va naître dans la carrière des anciennes brasseries de la Meuse. Sur plus de trois hectares, c’est un Jardin extraordinaire qui doit pousser pour parachever l’extrémité de la première branche de l’étoile verte qui va rayonner sur la métropole. Pour avoir une idée, en avant-première, du futur de ce site, nous avons posé trois questions à Romaric Perrocheau, le directeur du Jardin des plantes de Nantes.

Cette carrière abandonnée, quand on la regarde avec des yeux de jardinier, ça a l’air de ressembler à un véritable Éden… Effectivement, autant les sites imaginés sur l’Île de Nantes pour accueillir l’Arbre aux hérons ne se « fixaient » pas - il manquait quelque chose-, autant le fait de le positionner ici a paru une évidence. Avec un tel site, ce ne sera pas très difficile d’être bien : c’est

l’une des seules carrières de Nantes à cette échelle, elle est collée à la Loire, on voit la roche du sillon de Bretagne jaillir du sol... Nous avons même un square au-dessus qui offre un super point de vue. Ça fait beaucoup d’atouts pour commencer.

... suite page 72

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... suite de la page 71 On parle même d’un microclimat à cet endroit ! L’intérêt climatique, et donc paysager, c’est que, comme la mer, la Loire évite les grandes variations de température. On va relever des températures quelques degrés au-dessus en hiver et en dessous en été. La falaise de roche accumule la chaleur en journée et la restitue la nuit. Et c’est peut-être le point le plus important : cette falaise est en arc de cercle, avec des petites poches, et elle protège totalement de l’ouest, du nord et de l’est, de tous les vents qui font mal aux plantes. Le début de certitude qu’on a sur cet endroit, c’est qu’on a aménagé le jardin du musée Jules Verne tout à côté. Nous y avons implanté une fougère préhistorique. Elle pousse depuis six ou sept ans là-bas alors qu’elle ne pousse nulle part ailleurs à Nantes. Que verra-t-on dans ce jardin ? Je rêve que les gens aient vraiment de grandes surprises. On a envie de s’inspirer de ce qui a fait l’histoire de Nantes. C’est quand même l’ancien

quartier de Jules Verne ! Je trouve que les gravures qu’il a commandées pour l’Île Mystérieuse sont très inspirantes. On imagine une forêt tropicale, une forêt primaire où les plantes n’ont pas évolué depuis des milliers d’années, où les individus se trouvent tout petits dans un monde à la Rahan. J’ai envie de plantes géantes bizarres, envie de surprendre. Ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas un endroit soigné aux petits oignons qui fait fi de ce qui existait. Ce sera un endroit un peu rude, avec de la brume, du brouillard, ce ne sera pas un jardin avec une image mais plusieurs petits mondes. La carrière en elle-même fait trois hectares et demi, et au total, le site en fera peut-être sept : c’est deux fois la taille de lÎle de Versailles !

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« C’est plus Nantes la grise que Nantes la verte » « Nantes la verte », cette ligne politique clairement affirmée par la maire de Nantes, dont le symbole sera l’Arbre aux hérons dans son Jardin extraordinaire, est-ce une vision partagée par tous, au-delà des clivages partisans ? Autant de questions que nous avons eues envie de poser à Laurence Garnier, ancienne adversaire de Johanna Rolland en 2014, conseillère municipale d’opposition et vice-présidente de la région des Pays de la Loire, en charge notamment de la culture. « Nantes la verte », est-ce un projet qui vous parle ? Que Nantes soit plus verte, on peut qu’y adhérer, c’est une nécessité que j’ai portée en 2014, et que je continue de porter. Nous avons été à l’initiative du grand parc urbain sur l’Île de Nantes, repris depuis par la majorité, et c’est tant mieux. Mais quand on voit aujourd’hui l’aménagement des nouveaux quartiers de Nantes, je crois qu’il y a un gros décalage entre le langage et la réalité de ce qu’est la ville aujourd’hui. On est en train de bétonner cette Île de Nantes. On est plus en train de faire « Nantes la grise » que « Nantes la verte », mais je partage l’objectif, même si je considère que les moyens qui sont mis en place aujourd’hui ne sont pas en phase avec le message et les éléments de langage affichés. Mais justement, l’Arbre aux hérons, ce n’est pas un signal fort en ce sens ? Je ne me prononce pas sur le fond du projet. Tout ce que je vois, c’est qu’on se lance dans un projet qui n’est pas financé et ça, ça m’interroge profondément. C’est un projet affiché à trente-cinq millions d’euros, mais dans certains milieux, j’entends parler de cinquante millions d’euros. Je crois qu’on a aussi la responsabilité de la façon dont sont gérés les deniers publics. Je m’interroge beaucoup sur le modèle économique. Je trouve compliqué d’avancer sur un projet sans avoir bouclé ses modalités de financement. Est-ce à dire que le conseil régional ne financera pas ce projet ? C’est un peu prématuré de vous répondre. Mais aujourd’hui, ce qui est certain, c’est que cette absence de financement est gênante pour un projet de cette envergure. On fait beaucoup de communication, mais derrière il y a quand même les espèces sonnantes et trébuchantes qui ne sont pas sur la table. urbanne

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Collection particuluère

DOSSIER

plaCe de la petite hOllaNde Le cœur de ville va bouger La première branche de l’étoile verte passera par la place de la Petite Hollande. C’est aujourd’hui, avec ses sept cents places, le plus important parking du centreville et la place du plus grand marché de la métropole. Demain, le marché restera, mais les voitures, elles, devront se loger dans un parking sous-terrain payant. C’est l’idée de base. En revanche, le dessein de la future place, lui, est loin d’être acté. Un concours international a été lancé pour imaginer la place de la Petite Hollande de demain. Le maître d’œuvre doit être désigné à la fin de l’année. « C’est notre dernière opportunité d’avoir une grande place publique qui donnera sur la Loire, pointe Johanna Rolland, la maire de Nantes. C’est fondamental pour le cœur de la ville. Le réaménagement du cours des 50 otages a marqué

le Nantes des années 90, je pense que le devenir de la place de la Petite Hollande marquera le Nantes des années 2030, parce que c’est l’interface entre l’Île de Nantes, la ZAC des Isles et le Bas-Chantenay ». Le paysage de cet espace est d’ailleurs loin d’être figé, et il est peut-être beaucoup plus vaste que l’on ne le pense. Le CHU, aujourd’hui solidement implanté entre le cœur de ville et la Loire, est voué à disparaître pour être reconstruit sur l’Île de Nantes. Rien n’est aujourd’hui décidé quant à l’avenir réservé à cet espace gigantesque qui sera libéré. D’autre part, une étude a été lancée pour créer un lien entre le canal SaintFélix et la Petite Hollande. L’aménagement pourrait commencer à partir de 2020.

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Dossier

NANTES lA VERTE

NaNtes Ce qui va changer CHU sur l’Île de Nantes : ouverture en 2026 Les travaux seront réalisés en une phase unique après le déménagement du MIN à Rezé, en 2020. Le site a une superficie de dix hectares entre le fleuve et le futur parc urbain de l’Île de Nantes. 976 millions d’euros doivent être engagés pour la construction de ce qui a pour ambition de devenir « un pôle majeur de santé publique au cœur de Nantes ». Six mille étudiants seront accueillis sur le site. Un nouvel axe de circulation, le « Parkway », doit relier le pont Anne de Bretagne au pont des Trois-Continents. La gare : livraison en 2019 La sixième gare de province se refait une beauté sous la houlette de Rudy Ricciotti, le créateur du MuCEM à Marseille, pour absorber un trafic prévu de vingt-cinq millions de voyageurs à l’horizon 2030. Au niveau de l’accès nord, un vaste plateau piétonnier sera mis en place. Plus aucune voiture ne circulera entre le Jardin des plantes et le château des Ducs. Le canal Saint-Félix doit être en partie découvert pour pouvoir profiter d’une vue inédite sur l’Erdre.

Une nouvelle ligne de tram sur l’Île de Nantes en 2026 Elle va relier le quai de la Fosse à la ZAC des Isles à Rezé, en passant par le quartier de la Création et le CHU. Les études viennent d’être lancées. Mais le nouveau tracé devrait être raccordé à la ligne 1 du tramway au niveau de l’arrêt Chantiers navals. Le pont Anne de Bretagne doit être doublé à cette occasion.

Et aussi... • Après cent cinquante ans de présence, les bainsdouches municipaux vont quitter le quai Baco.

• La Cité des congrès sera étendue et modernisée à

•

L’ancienne prison et son site de 12 600 m² vont accueillir cent soixante logements (dont la moitié de logements sociaux), une crèche, un parking, un nouveau théâtre de deux cent cinquante places. Fin des travaux en 2020.

l’horizon 2022.

La place Félix Fournier (devant la basilique Saint-Nicolas) sera réaménagée pour devenir le pendant vert et accueillant de la place Royale.

• La Tour Bretagne sera toujours là...

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Portrait

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EVENEmENT

le reNdeZ-vOus des Fameuses

Travail, santé, environnement… C’est en fait tout le champ social qui est concerné par le sujet de l’égalité femme/homme. Tous ces sujets et bien d’autres peuvent être abordés et regardés au travers de ce prisme. Mais après le constat, il faut engager des solutions et apporter des réponses. Le Printemps des Fameuses est là pour ça, pour renverser les choses et les regards bien établis. C’est d’ailleurs pour cela que cette quatrième édition est placée sous le signe de la révolution.

Les Fameuses s’appuient sur ces femmes d’expérience, de réussite et surtout de talent pour promouvoir cette lutte qui paraît sans fin de l’inégalité entre les femmes et les hommes. Le Printemps des Fameuses ouvre le dialogue et discute les points de vue, mais surtout, il envisage la question de l’égalité réelle comme accélérateur de progrès. Une démarche volontaire et positive. « Nous sommes persuadés que cette égalité est un champ de recherche sociétal qu’on sous-exploite, assure Éric Warin, le directeur du CCO (Centre de Communication de L’Ouest) qui organise ces rencontres. L’ambition, c’est de porter le regard sur ces questions et de mettre en avant les possibilités d’innovation, par exemple sur l’organisation du travail et l’équilibre des temps de vie. Le congé parental est pris en majorité par les femmes. Ce n’est pas forcément un choix, on sacrifie le salaire le moins élevé, et dans un couple, c’est bien

souvent celui de la femme ». Alors faut-il pour autant faire de ce combat une révolution ? Pour Éric Warin, la question se pose. « La révolution, ça veut dire que les choses n’avancent pas assez vite. On parle d’égalité salariale, mais rien ne se passe : les chiffres sont têtus. Malgré le bruit qu’on fait autour de ce sujet, les disparités salariales entre hommes et femmes sont toujours de l’ordre de 24% ». Après plusieurs années d’existence, les Fameuses sont devenues un outil pour rendre les femmes plus visibles, et un véritable réseau. Là encore, le CCO veut passer à la vitesse supérieure en poussant cet évènement pour en faire l’un des trois plus importants de France sur le sujet. « Il nous faut une stratégie plus marquée pour aller plus vite et plus loin, insiste Eric Warin, nous aimerions d’ailleurs faire de la région un laboratoire de ces questions ».

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Nous sommes très heureux de pouvoir vous présenter, avec la complicité de France Bleu Loire Océan, Alexandra Lamy et Ahmed Sylla, qui se sont arrêtés à Nantes devant le micro de Jean-Jacques Lester, le monsieur cinéma de la station. Des interviews que vous retrouverez désormais dans chacun de nos numéros.

Dans « L’embarras du choix », un film France Bleu réalisé par Eric Lavaine, Alexandra Lamy incarne Juliette, une jeune femme qui semble avoir décidé une seule chose dans sa vie : ne jamais rien choisir. Jean-Jacques Lester ne lui a pas laissé le choix lors de sa venue à Nantes : il l’a interviewée. En plus, elle a dit oui tout de suite. Vous êtes un personnage qui a du mal à choisir... Voilà, mon personnage, c’est Juliette, qui a un vrai problème pathologique : elle est extrêmement indécise en tout. Heureusement, elle a ses amies qui l’aident à se maquiller, s’habiller, à trouver des garçons... enfin à trouver des garçons, attention, ne nous emballons pas. C’est même son propre père qui lui trouve son métier, tellement elle a de mal à choisir. Et puis, mon personnage tombe amoureux de deux hommes, Arnaud Ducret et Jamie Bamber, qui eux aussi tombent amoureux d’elle. Et elle ne sait pas lequel choisir entre les deux hommes. On sent que vous avez une réelle affection pour votre personnage ! Quand on joue un personnage, on est obligé de l’aimer, sinon, c’est insupportable évidemment. Juliette me touche, parce qu’on se retrouve tous dans ses problèmes d’indécision. Après, les choix ne sont pas tous extrêmement graves comme quand il s’agit de savoir comment on s’habille, comment on s’en sort devant la profusion d’un supermarché... Mais après, il y a des choix qui peuvent complètement changer notre vie, je pense à des choix professionnels ou amoureux. Choisir, c’est aussi savoir renoncer, savoir dire non, ce qui n’est pas toujours facile. On peut se retrouver devant un choix important à aller voir des amis pour se concerter, parce que ce n’est pas toujours facile. Bon, là, le personnage de Juliette, c’est une vraie pathologie, mais quelque part, c’est aussi un miroir. Tout comme l’un de vos compagnons dans le film, Arnaud Ducret, vous avez été à l’école de la comédie à la télé… C’est vrai. Dans « Un gars, une fille », on a fait quatre mille cinq cents sketchs. C’est la meilleure école que j’ai eue. On a beau faire le conservatoire, on a beau faire tout ce qu’on veut, on ne pratique pas vraiment notre métier. Là, on est à la télé, on apprend tous les jours. Et puis je pense que la comédie, c’est l’école la plus difficile. Ce qu’il faut, c’est que comme dans ce film, il y ait un fond, quand on raconte quelque chose. Ce n’est pas juste une succession de vannes. On peut parler de tout avec le rire de façon intelligente, et c’est ce qu’il y a de plus difficile à faire tant pour les acteurs que pour le réalisateur. Il faut des dialogues, une histoire... Rien n’est laissé au hasard, sinon le film s’écroule. 78

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Culture

uRbANNE

L’Ascension d’Ahmed Sylla

Crédit photo : Pacal Cléro/RadioFrance

Il est parti gravir l’Everest par amour. « L’Ascension », un film magnifique sorti fin janvier, est basé sur une histoire vraie, portée par le Nantais Ahmed Sylla, et Alice Belaïdi. Dans la peau d’un petit gars du 9-3 qui n’a pas froid aux yeux et qui est prêt à tout pour aller au bout, le jeune acteur de 26 ans, tient là un magnifique premier rôle. Jean-Jacques Lester l’a rencontré en compagnie d’Alice Belaïdi lors de l’avant-première du film à Nantes pour « Action - Le Mag Ciné ».

On vous sent heureux de venir défendre ce film à Nantes ! Ahmed Sylla : C’est le premier film où j’ai le premier rôle. C’est très nouveau pour moi. Présenter ce film à Nantes… Il y a une émotion très forte, beaucoup d’appréhension parce que j’ai toujours à cœur que le public nantais aime plus que les autres le travail que je fais, et là le film a été très bien accueilli, comme à chaque fois, c’est donc un bonheur de présenter ce film à Nantes.

Dans ce film, Ahmed Sylla, il y a de l’aventure de l’action, on rit aussi, c’est total... Ahmed Sylla : C’est une très très belle histoire d’amour, un peu à l’ancienne, sans Snapchat, sans Instagram, sans Facebook. C’est un film qui défend des valeurs très universelles et c’est ce qu’on découvre dans ce film, une formidable histoire d’amitié, une histoire d’amour, une histoire de dépassement de soi.

Vous présentez ce film dans un cinéma que vous connaissez bien ... Ahmed Sylla : Je fréquentais le Pathé Atlantis avant, je venais avec des amis. On essayait, parce qu’on n’avait pas beaucoup d’argent, de frauder un peu... On se faisait gentiment rappeler à l’ordre et voilà, c’est d’autant plus un bonheur et un plaisir de présenter ce film ici.

Et c’est vous, Alice, qui déclenchez tout cela... Alice Belaïdi : En fait, le personnage d’Ahmed se déclenche tout seul, c’est ça qui est joli. Cette fille ne lui impose pas de faire ça, c’est lui qui décide.

Quels sont les endroits que vous aimeriez partager avec l’équipe du film ? Ahmed Sylla : Si j’avais le temps, je leur montrerais l’Externat des Enfants Nantais, je leur montrerais là où j’ai grandi, les Dervallières, je leur ferais visiter la ville… Alice Belaïdi, on vous sent aussi émue d’être là aux côtés d’Ahmed dans sa ville de Nantes... Alice Belaïdi : C’est très émouvant parce qu’on sent Ahmed très touché d’être ici. Il y avait sa famille dans la salle... Moi, je suis émue pour lui, je sais qu’il attendait cette date-là depuis longtemps et je suis contente d’être là pour lui. On attendait vraiment d’être là. Vous savez, moi je suis avignonnaise, on est tous les deux des provinciaux à Paris. On a ce point commun de revenir à nos racines régulièrement. On sait où on est mais on sait d’où on vient et c’est important. 80

Ahmed, tourner dans l’Himalaya c’est un souvenir incroyable, non ? Ahmed Sylla : Les impressions, elles sont incroyables. Tous les gens que nous avons rencontrés là-haut ... Il y a une vraie authenticité qui se dégage de ces personnes-là. À chaque fois, ça me fait quelque chose de parler d’eux. Ils ont été bienveillants et simples. Sans eux, on ne serait pas allé jusqu’à 5 364 mètres d’altitude. Ce sont par exemple deux sherpas qui m’ont aidé à traverser un pont suspendu. Ils m’ont pris par la main et emmené de l’autre côté. Ce que j’ai vécu là-bas, c’est extraordinaire Ah oui, vous semblez vraiment marqué par cette aventure dans l’Himalaya... Ahmed Sylla : Ils ont une force qui est surhumaine, jeunes ou vieux. Il y a des personnes âgées qui portaient des charges sur eux incroyables, et nous avec nos petits dix kilos, on était essoufflés. Ça nous ramène à une humilité de les voir faire des choses surhumaines. Jouer là-haut, c’est très très dur, mais on l’a fait !

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Culture Urbanne

ATTENTION TAlENT

Artistes soutenus par le

PORTRAIT

sOlstyCe En équilibre Solstyce est né de l’envie de femmes et d’hommes amoureux de la musique de se réunir pour chanter ensemble. La première chose qui les a liés, c’est leur métier : tous banquiers ! Ces salariés du Crédit Mutuel ne se sont pas contentés d’une aventure d’un jour, même si l’équipe s’est aujourd’hui resserrée. Ils sortent ce printemps leur troisième album, « En équilibre », qui pose une vision sans fard mais toute en nuances sur le monde qui nous entoure.

Avec ce nouvel album, « En équilibre », Solstyce prend clairement un virage. C’est d’abord le premier album entièrement écrit par les membres du groupe, Thierry Coquiller, Nicolas Pinard et Lilie Printemps, assistés de Ben Bridgen. C’est ce dernier qui a composé toutes les musiques de ce nouvel opus. Mais c’est aussi le moment où la formation s’oriente vers un chemin plus professionnel, organisé autour de ce noyau dur. « Nous essayons de passer un cap, c’est vrai », reconnaît Thierry Coquiller, en nous présentant cet album produit par le groupe avec le soutien du Crédit Mutuel. « L’aventure n’aurait pas existé sans la participation de nos autres collègues du Crédit Mutuel. Ils ont participé à l’enregistrement des deux premiers albums de reprises, mais il a été difficile pour eux de se joindre à nous en raison de leurs contraintes personnelles et professionnelles. Nous ne les remercierons jamais assez. D’ailleurs, l’album leur est dédié. Aujourd’hui, nous voulons vraiment créer un groupe pérenne qui nous permette de tourner sur les scènes et défendre ce disque. Nous ne sommes pas naïfs, nous savons que c’est très difficile. Si nous

réussissons quelque chose, tant mieux, sinon, on se sera donné les moyens d’aller au bout de cette histoire », sourit-il. Cette volonté affichée est à la hauteur de l’engagement personnel et de l’émotion qui transparaît au travers des chansons comme « En équilibre », le titre phare qui donne son nom à l’album. Cette chanson est née après les attentats du 13 novembre. Le groupe était sur scène quand ils se sont déroulés. « C’était assez choquant, on était sur notre petit nuage et on est redescendu sur terre immédiatement, se souvient Thierry Coquiller. Ça nous a marqués. Mais d’une manière générale, nous ne voulons pas forcément nous cantonner à des thèmes légers. Nous ne sommes pas naïfs. Nous ne sommes plus naïfs ». Le groupe jette ainsi un regard aiguisé sur le tourisme de masse dans les pays en développement, l’impact des réseaux sociaux et évidemment sur l’amour. Des thèmes forts mais habillés délicatement et joyeusement par des arrangements millimétrés. « On ne vit pas dans une époque de Bisounours, cet album, c’est un peu l’humanité telle qu’elle est aujourd’hui. Je ne me serais pas inscrite

dans ce projet si les choses n’avaient pas été aussi abouties », souligne Lilie Printemps, la seule professionnelle du groupe. « C’est vraiment le partage d’une aventure en équipe et d’une création commune, sourit-elle. Avec la sortie de cet album, on va avoir de la matière, des choses à faire écouter et à défendre ». « Nous avons trois passés différents, trois façons d’aborder les choses et nous avons modelé les textes au fur et à mesure pour les adapter à nos personnalités, précise Nicolas Pinard. On dévoile aux autres membres du groupe une part de soi avant de la dévoiler à tous ceux qui nous écouterons. C’est pour ça que je pense que Lilie a raison de parler d’aventure. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice, le résultat est riche, et je l’espère, très joli ».

L’album « En équilibre » sortira début avril.

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Culture Urbanne

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le kiOsQue NaNtais Sélection printanière Pour ce nouveau numéro d’Urbanne, le KN vous emmène dans les méandres de la science-fiction avec des scénarii à la fois politiques, géographiques, futuristes et subversifs.

THÉÂTRE POLITIQUE Centaures

L’invasion des hommes à quatre pattes Olivier Santraine, comédien amateur de la compagnie La Sirène à Coulisse, propose un seul en scène au synopsis effrayant. Empruntant la figure mythologique du centaure qu’il transpose à un temps futur, il aborde la violence croissante d’une société par la multiplication de ces individus aux tendances misogynes et homophobes. D’abord observateur de cette montée en puissance des hippo-centaures, il devra très vite choisir une posture face à ce déchaînement de brutalités. Fuir ou collaborer ? Pourquoi y aller ? Parce que des centaures dans le futur, c’est suffisamment étrange pour piquer notre curiosité ! Pour l’originalité de ce récit d’anticipation. Les vendredi 24 et samedi 25 mars à 21h Théâtre du Cyclope - 82 rue du maréchal Joffre, Nantes Réservation : www.theatreducyclope.com 84

DANSE DES CAVERNES Voronia

Une plongée chorégraphique dans les abysses terrestres Marcos Morau mène une recherche pluridisciplinaire faisant se rencontrer la danse, le cinéma, la littérature et la photographie, et réalise des espaces artistiques riches s’inspirant d’un pays ou d’une ville. Krubera-Voronya, située à l’ouest du Caucase, est la plus profonde grotte naturelle connue à ce jour. Elle sera le point de départ de son exploration des tréfonds : une quête qui met en scène des personnages aux gestes saccadés, non loin de l’univers du réalisateur David Lynch. Velours rouge, caverne froide et lumineuse en fond de scène - à la manière d’un « white cube » - seront le lieu d’apparitions étranges et de tableaux vivants énigmatiques. Pourquoi y participer ? Parce que Marcos Morau est un chorégraphe reconnu à l’international. Pour l’ambiance mystérieuse. Vendredi 24 mars à 20h30 et samedi 25 mars à 19h Le Grand T - 84 rue du Général Buat, Nantes Réservation : 02 28 24 28 24 / www.legrandt.fr

CABARET DU FUTUR L’Invasion Technologique

La comète EAT s’installe salle Vasse EAT ? Ce sont les Écrivains Associés du Théâtre atlantique, une ligue très high-tech qui pilote sa machine à écrire comme un drone sidéral ! Après « Cabaret du futur » - un recueil de vingt-et-une nouvelles destinées au théâtre (édité chez Color Gang) - auteurs, acteurs et étudiants se saisissent de ces textes d’anticipation pour déployer sur scène une vision à la fois absurde, poétique et politique d’un monde ultra-connecté où la frontière entre les hommes, leurs clones et les robots s’évaporent joyeusement. Pourquoi y aller ? Pour rencontrer la bande secrète des EAT ! Parce que c’est une soirée festive qui fait place aux « Robots, clones et Cie ». Samedi 13 mai à 20h30 Salle Vasse - 18 rue Colbert, Nantes Réservation : www.sallevasse.fr

DANSE CATASTROPHE Tsunami

Gestes subversifs pour émotion submergée Décembre 2004, un tsunami frappe l’Asie du Sud-Est. Une catastrophe humaine, retransmise sur nos écrans de télévision, devant lesquels nous demeurons interdits face à la violence d’une nature détraquée. Ces évènements semblent appartenir à un mauvais film d’anticipation pour ceux qui ne les vivent qu’au travers de la couverture médiatique, à l’autre bout du monde. Julien Grosvalet en a construit une pièce où il questionne la résonance du corps et des émotions avec ces bouleversements, découpant un nouvel avant/après dans l’histoire de l’humanité. « Tsunami » est une sortie de résidence où vous découvrirez un spectacle en cours de création.

Pourquoi y aller ? Parce que c’est toujours captivant d’échanger avec un artiste sur sa recherche en cours. Pour percevoir la manière dont l’homme, par la création artistique, tente de trouver une prise à son échelle sur des évènements qui le dépassent. Jeudi 15 juin à 19h CCNN - 23 rue Noire, Nantes Réservation : 02 40 93 30 97

Et aussi Pour aller plus loin dans la science-fiction : l’exposition du célèbre artiste H.R Giger (créateur du monstre dans « Alien » de Ridley Scott) au Lieu Unique à partir de juin et jusqu’en septembre.

Festival du Cinéma Espagnol

Pour découvrir toutes nos suggestions de sorties et nos coups de cœur : lekiosquenantais.fr et KN - Le Kiosque Nantais sur Facebook

Mauves en Noir

Du 22 mars au 2 avril cinespagnol-nantes.com

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urbanne

Portrait

EllES fONT bOugER lA VIllE

PORTRAIT

marie-hélèNe fasQuel une Nantaise parmi les 50 meilleurs profs du monde Elle a été sélectionnée parmi vingt-deux mille candidats. C’est la première fois qu’une Française atteint la finale du Global Teacher Prize, un concours international d’enseignement. La spécialiste de littérature anglaise, qui enseigne depuis trois ans au lycée Nelson Mandela, n’a finalement pas été retenue dans la short list des dix derniers concurrents. Qu’importe. Ses méthodes innovantes, aujourd’hui suivies par de nombreux professeurs à qui elle les transmet, permettent aux élèves d’apprendre et de grandir. Quel meilleur cours peut-on avoir, quand on étudie un auteur, que de lui parler ? C’est l’une des initiatives de Marie-Hélène Fasquel, qui organise pour ses élèves des interviews via Skype. Elle est aussi une adepte de la classe inversée. Cela fait dix-huit ans qu’elle tente de trouver la meilleure façon pour ses élèves d’apprendre. Et ce n’est pas fini. Rencontre. Comment avez-vous mis au point votre manière de travailler ? Ce sont des outils que j’ai mis dans ma gibecière depuis dixhuit ans que j’enseigne. Les deux premières années, c’était moyen. La façon dont j’avais appris à enseigner et que j’étais censée adopter pour obtenir ma titularisation, ça ne correspondait pas à ce qui m’intéressait. J’ai très vite cherché des solutions ailleurs et petit à petit, j’ai ajouté des tas de méthodes dont la classe inversée. Justement, c’est quoi, la classe inversée ? Traditionnellement, on fait cours en classe puis on donne des exercices à la maison. Ça veut dire qu’on fait ce qui est facile en classe et ce qui est difficile chez soi. Donc très vite, je me suis dit que partager des cours avec les élèves à la maison libérerait du temps pour, en classe, mettre en place des projets beaucoup plus complexes et pour faire ce qui était difficile. Ça a fonctionné à merveille avec des élèves très très faibles. Vous travaillez aussi avec des professeurs étrangers, grâce à une plateforme numérique de mise en relation ? Oui, c’est une communauté de professeurs d’Europe, mais aussi de Turquie, qui ont l’intention de mettre en place des projets avec des collègues d’autres pays. Mon premier projet était avec l’Italie et la Turquie. Personne ne parlait italien ou 86

turc dans ma classe et eux ne parlaient pas français. Il était évident qu’il fallait communiquer en anglais. C’était parfait pour progresser ! Ça permettait aux élèves de s’ouvrir aussi. Beaucoup de mes élèves n’étaient jamais sortis de leur ville. Ça a été une ouverture internationale très bénéfique pour eux. Très vite, ils se sont rejoints sur Facebook et ont continué d’échanger en anglais. C’était magique ! Vous avez également eu envie de travailler directement avec les auteurs... Par hasard, un auteur américain m’a suivie sur Twitter. Je lui ai demandé s’il ne voulait pas accorder une interview à mes élèves sur Skype. Il m’a dit oui. De conversation en conversation, le projet grossissait. Il a duré deux ans et ce n’est pas fini. Les élèves ont réécrit le troisième chapitre du premier ouvrage de l’auteur, et tout cela a été publié sur son blog. C’est formidable ! On a reçu un colis l’année suivante avec des livres signés avec tous les noms des élèves. Comment vos élèves (et leurs parents) regardent-ils vos méthodes ? Les élèves adorent, ça se passe très bien et les parents aimeraient être élèves. Les Terminale, par exemple, ont compris très vite qu’ils allaient plus loin, qu’ils travaillaient plus efficacement, qu’ils faisaient davantage et qu’en fait, ils se seraient ennuyés comme des rats morts s’ils avaient fait sept heures de cours magistral par semaine.

Portrait

DE lA Télé à lA RéAlITé

flEuRISTE

la palme pOur audriC Un fleuriste nantais sacré sur TF1

L’émission a tenu les téléspectateurs en haleine pendant trois semaines. Audric Ronfort a dû garder le secret, lui, pendant de longs mois. Le jeune fleuriste de 19 ans savait qu’il avait gagné l’émission « C’est le bouquet », enregistrée pour TF1 à Terra Botanica près d’Angers, et dont la finale a été diffusée le 11 février. « C’était une aventure télévisuelle, sourit Audric, le tournage prend beaucoup de place. Il faut être là une heure avant l’épreuve, refaire des prises après parfois, c’est beaucoup d’attente. On est coupé du monde et enfermé ensemble vingt-quatre heures sur vingtquatre, ça crée vite des liens. C’est un peu comme si on se connaissait depuis plusieurs mois ». Celui qui était encore apprenti lors de l’émission - et qui, au passage, s’est imposé devant des professionnels confirmés - voulait aussi faire passer un message à la télévision, devant le million de téléspectateurs qui a suivi l’émission. « Souvent, on pense qu’être fleuriste, c’est attendre derrière un comptoir et mettre quelques fleurs dans un vase. Mais c’est beaucoup plus que ça », assure-t-il. Il aime « créer ». C’est sont maître mot. « J’aime les concours, parce que ce qu’on y fait n’est pas réalisable en boutique. Pendant les épreuves, on peut laisser librement s’exprimer notre créativité ». D’ailleurs, en matière de concours, le jeune homme n’est pas quitte. Il participe mi-mars aux olympiades des métiers, avec un rêve : devenir champion de France des moins de vingt-trois ans et aller ensuite représenter la France à Abu Dabi. Jean Tessier, le fleuriste nantais chez qui il travaille, l’encourage à se lancer dans ces défis. « Au cours de l’émission de TF1, je l’ai vu progresser. Ses sujets étaient aboutis, il allait au fur et à mesure directement vers l’idée qu’il avait dégagée, et tout était de plus en plus construit, sourit-il. Ce genre d’émissions nous permet, comme le disait Audric, de renvoyer peut-être une autre image vers le public. On se rend compte que nous exerçons un métier artisanal où tout part d’un produit brut, qui demande ensuite technique et temps pour aboutir à un résultat satisfaisant ». Depuis l’émission, de nouvelles têtes passent la porte de la boutique de la rue de Strasbourg, juste le temps de féliciter le jeune homme vu à la télé. « Il y a un peu de monde qui vient », admet-il, un peu emprunté, sous le rire de ses collègues. « C’est sympa et c’est toujours gentil. Ça fait plaisir». 88

est enﬁn à Nantes !

En matière d’optique et d’audition, l’excellence française a un nom : Acuitis. Le tout à prix très, très doux.

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Un bel espace innovant où l’on trouve : lentilles, montures optiques, lunettes de soleil, et audition. Toutes les lunettes sont dessinées par l’artiste lunetier nantais Frédéric Beausoleil, directeur artistique de la marque : à partir de 40 ¤ monture + 2 verres à la vue – vision de près ou de loin. Une partie de la production est directement fabriquée à Nantes ! Les verres proposés sont d’origine française.

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Les matières choisies sont biocompatibles et naturelles : bambou, bois, ﬂeur de coton, corne de bufﬂe, titane, carbone… Et pour ceux qui voudraient adopter le regard mythique des célébrités de ce monde, Acuitis réédite une sélection de lunettes iconiques dans sa collection exclusive « Les Cultissimes ».

Coté audition, Acuitis a créé des lunettes auditives d’une discrétion absolue, alliance parfaite de technologie et d’esthétisme. Toutes les montures optiques ont été conçues pour recevoir parfaitement les aides auditives proposées par l’audioprothésiste, ou vos propres appareils, grâce à un manchon réalisé sur mesure et placé à l’extrémité de la branche. Les aides auditives et la monture sont dissociables à volonté.

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Acuitis est bien plus qu’un magasin d’optique, c’est une véritable Maison d’Optique et d’Audition, au concept novateur, dans laquelle tout est mis en œuvre pour que vous vous sentiez chez vous.

Sélection

ENfANTS

JARDINER ? Un jeu d’enfant ! Pas toujours facile de trouver des idées originales pour occuper nos charmantes têtes blondes durant les vacances. Pourquoi ne pas leur proposer un atelier de jardinage pas banal ?

Sur la table, un bocal, des plantes, du sable, des cailloux, de la terre et des petits animaux en plastique. Autour de la table, Lucy, 8 ans et demi, et Jeanne, 9 ans. Toutes les deux savent exactement ce qu’elles font là : « on va construire un terrarium tropical. C’est un bocal dans lequel il y a de la terre et des plantes sèches ou grasses », explique Jeanne. Ce n’est pas la première fois que les deux fillettes participent aux ateliers organisés par la jardinerie urbaine JANE. « Je suis déjà venue. Ce sont nos mamans qui nous ont inscrites la première fois. J’avais bien aimé, mais là, je préfère car on manipule la terre et les plantes », confie Lucy. Et c’est exactement ce que recherche Anne, à la tête de la jardinerie avec Sophie : « ces ateliers ont pour but de recréer le lien à la terre, de la toucher. Mon souhait, grâce à ces ateliers, est de transmettre quelques petits gestes du jardin ». Au bout d’une heure, les enfants présentent fièrement leur terrarium. « Maintenant, je vais suivre les conseils de Guillaume, l’animateur, pour le garder vivant le plus longtemps possible. »

Prochains ateliers Mardi 11 et jeudi 20 avril (16h à 17h) : atelier Terrarium Un cadeau végétal pour maman mercredi 24 mai (17h à 18h) et pour papa mercredi 14 juin (17h à 18h)

JANE 10 rue Mercœur, Nantes 02 40 77 82 56 wwww.jane-jardinerie.fr 90

Coin lecture À partir de 4 ans

« Dessine-moi un petit prince »

Michel Van Zeveren / Pastel C’est l’histoire d’un petit mouton qui croit ne pas savoir dessiner. C’est aussi et surtout l’histoire d’un petit mouton qui n’est pas aussi nul qu’il croit l’être. Disponible chez Lise et Moi 69 rue Charles Lecour, Vertou - 02 40 05 14 93

« Bienvenus »

Barroux / Kaléidoscope Des ours polaires, victimes du réchauffement climatique, se retrouvent à errer sur les mers à la recherche d’une terre d’accueil. Reste à trouver le peuple qui ne détournera pas les yeux… Disponible chez Aladin 8 rue Mercœur, Nantes - 02 40 20 39 23

À partir de 8 ans

« Rufus le fantôme »

Chrysostome Gourio / Pépix Au pays des fantômes, zombies et autres morts-vivants, choisir un métier est très difficile, surtout quand même la mort demande plus de rentabilité. Un regard décalé sur la société. Disponible chez Lise et Moi 69 rue Charles Lecour, Vertou - 02 40 05 14 93

À partir de 10 ans

« Pax et le petit soldat »

Sara Pennypacker / Gallimard Jeunesse Un roman d’aventures dans lequel un petit garçon se lie d’amitié avec un renard. Mais en temps de guerre, ils se retrouvent séparés. Ils devront faire preuve de courage, de ténacité et d’amour pour espérer se retrouver. Disponible chez Lise et Moi 69 rue Charles Lecour, Vertou - 02 40 05 14 93

urbanne

Miam

Câ&#x20AC;&#x2122;EST DE SAISON

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l’araigNée de mer Le printemps, c’est la période idéale pour déguster ce crabe au look très particulier. C’est en effet pendant cette saison qu’il remonte des abysses pour se reproduire près des côtes. C’est donc fatalement (pour elles) maintenant que les filets et les casiers se remplissent. La France est d’ailleurs le premier pays « pêcheur » d’araignées de mer, avec 5000 tonnes remontées chaque année d’une espèce que l’on trouve en Atlantique, de l’Irlande à la Mauritanie. Une espèce qui n’est d’ailleurs pas en danger et que l’on peut donc consommer sans arrière-pensées. Pour savoir si l’on s’apprête à acheter monsieur ou madame Araignée (leurs goûts sont différents), il suffit de retourner la bête. Si l’abdomen, qui est replié sur le ventre, est étroit et pointu, il s’agit d’un mâle. Large et arrondi, c’est une femelle. Les mâles adultes ont aussi de très longues pinces qui permettent de ne pas les confondre. L’araignée doit peser au moins 500 grammes et avoir une carapace de 12 cm de diamètre pour être vendue. Pour la choisir sur l’étal, c’est comme pour un melon : plus elle est lourde par rapport à sa taille, plus elle est pleine. Il faut absolument l’acheter vivante. Elle peut néanmoins se conserver 24 heures, entourée d’un linge humide, dans le bas du frigo. Quant à la cuisson, c’est un peu l’étape barbare du projet : il faut la plonger vivante dans l’eau bouillante. Et même bien lui appuyer dessus pour qu’elle cuise vite. Comptez 25 minutes à ébullition et hotte aspirante à fond. Il est conseillé de ne pas saler l’eau pour cuire madame Araignée. Égouttez immédiatement après cuisson. Elle se déguste chaude, tiède ou froide. Il faut juste avoir les bons outils pour ce faire, notamment un casse-noix (ou un maillet) pour accéder à la chair succulente des pattes. Avec 95 kcal aux 100 grammes, beaucoup de protéines et pratiquement aucun lipide ou glucide, l’araignée est un aliment healthy par excellence !

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EN CuISINE

RECETTE

l’asperge verte selon Lamaccotte « Lamaccotte », c’est le surnom qu’a gagné Guillaume Maccotta, le sommelier et chef de l’établissement, au début de sa carrière. Il a été rejoint dans cette aventure par Maxime Bocquier, qui a pris en charge la cuisine. Les deux hommes ont suivi le même chemin à quelques années d’intervalle : ils sont tous les deux passés sans se croiser - par la Mare aux Oiseaux, le restaurant d’Éric Guérin en Brière. « Nous avons tous deux gardé de ce passage chez Éric sa passion et son envie de s’amuser en décontraction et sans prise de tête », sourient-ils. Résultat : il y a de la vie dans ce restaurant comme dans les assiettes. En cuisine, Maxime a carte blanche. Avant de penser plat, on pense producteur, produit et saison. « Le point commun entre ce que je fais ici et ce que j’ai appris dans les grandes brigades, c’est l’implication et l’amour du travail bien fait, souligne le trentenaire. Ma cuisine est plus petite qu’avant, mais je mets la même rigueur et la même démarche dans mon travail ». Après tout juste un an d’existence, cette jolie adresse près du marché de Talensac a su séduire. « Nous avons toujours envie d’évoluer, nous ne sommes pas encore à notre maximum, assure Guillaume. Nous voulons avancer en faisant vivre le restaurant comme nous, nous grandissons ». Pour cette recette, nous avons demandé à Maxime Bocquier de travailler autour d’un produit de saison : l’asperge. Il l’a déclinée en deux entrées, très différentes, en nous faisant un vrai cadeau : ces plats, il les a imaginés juste pour vous...

Oeuf fondant, tagliatelles d’asperges et coques

Asperges grillées, bœuf fumé et mousse de chèvre

Œuf fondant, tagliatelles d’asperges et coques

La recette décryptée par le chef En respectant parfaitement les temps de cuisson, on obtient un œuf parfait : le blanc cuit et le jaune coulant. L’œuf est très joli. C’est une technique qu’on peut utiliser dans de nombreuses recettes. Il faut faire attention et couper le nœud avec un couteau aiguisé ou des ciseaux et ouvrir délicatement le film. J’aime ne rien jeter et optimiser tous les produits. C’est pour cela qu’il faut conserver les parures d’asperges et le côté plus dur de la tige, pour en extraire ensuite tout le goût possible en les passant à la centrifugeuse. À défaut, on peut tout passer au mixeur avec un peu d’eau que l’on va ensuite passer au chinois-étamine. Cette eau d’asperges additionnée d’huile va donner tout son caractère printanier au plat.

Progression

Ingrédients 4 œufs 8 asperges vertes 350 g de coques 1 citron caviar 125 g de farine de sarrasin 7 g de sel 150 g de blanc d’œuf 65 g de beurre fondu

• Mélanger la farine de sarrasin, le sel, le beurre fondu et le blanc d’œuf. Étaler ce mélange en une couche bien fine sur une feuille silicone ou une feuille de papier sulfurisé. Cuire au four à 165°C pendant 10 à 15 minutes. Réserver. • Créer une petite poche avec du film alimentaire préalablement huilé en s’aidant pour cela d’une petite casserole. Placer l’œuf au fond et refermer avec un nœud bien serré après avoir chassé l’air. Répéter l’opération pour chaque œuf. Placez-les dans une casserole d’eau frémissante et laisser cuire précisément 4 minutes. Retirer les œufs et laisser reposer à plat 30 secondes.

On trouve de plus en plus de citron caviar mais on peut le remplacer par le citron vert. Les coques sont des coquillages très fins qu’il faut cuire avec respect. Je les retire une par une dès qu’elles sont ouvertes. C’est important de respecter le produit et de lui faire subir la cuisson la plus convenable. Il suffit ensuite avec un couteau de détacher les deux pieds du coquillage pour le libérer.

• Après les avoir parées, séparer les têtes et le morceau dur de la tige des asperges et réservezles. Tailler le corps des asperges à la mandoline (ou à l’économe) pour réaliser des tagliatelles fines. Passer les morceaux durs et toutes les parures réservées à la centrifugeuse. Ajouter à l’eau d’asperges ainsi obtenue de l’huile d’olive. Badigeonner le mélange sur les tagliatelles d’asperges pour les assouplir. • Faire ouvrir les coques dans un fond de vin blanc et d’eau porté à ébullition. Retirer les coques dès qu’elles s’ouvrent. • Égrainer le citron caviar.

Dressage Placer l’œuf au centre de l’assiette. Disposer dessus les tagliatelles d’asperges crues. Ajouter quelques billes de citron caviar. Dresser les éclats de tuile de sarrasin. Parsemer des têtes d’asperges coupées en 4 et des coques décortiquées. Ajouter autour la vinaigrette d’asperges. urbanne

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EN CuISINE

Asperges grillées, bœuf fumé et mousse de chèvre

La recette décryptée par le chef Quand on met la viande en saumure, cela raffermit les chairs en faisant ressortir une partie du jus. C’est très intéressant au niveau de la mâche. Il faut faire attention pendant le fumage à ce que la flamme ne vienne pas en contact avec le foin enflammé. Pas besoin de matériel spécial, deux plats à four et une grille font l’affaire. Le foin est très intéressant. Je m’en sers parfois dans des desserts en le faisant infuser dans du lait.

Progression • La veille : mettre la viande en saumure dans le mélange de sel et de sucre. Laisser macérer deux heures. Rincer et laisser reposer une nuit. • Le jour même : mettre le foin au fond d’un plat à four, placer la viande au-dessus, sur une grille. Enflammer le foin (la flamme ne doit pas toucher la viande) et recouvrir d’un autre plat à four. Laisser fumer 1h30. Raviver la combustion si nécessaire.

Ingrédients 16 asperges vertes 250 g de macreuse de bœuf + 250 g de gros sel et 250 g de sucre 50 g de graines de lin 50 g de graines de courge 2 mandarines 150 g de chèvre frais 150 g de yaourt de chèvre 1 poignée de foin

En grillant l’asperge, il faut faire attention à la température de la flamme. L’eau contenue à l’intérieur de l’asperge va s’évaporer. C’est ce processus qui va cuire l’asperge. D’une manière générale, je n’aime pas cuir les légumes à l’eau. J’ai la sensation que ça « lave » les goûts. La mandarine est différente de la clémentine qui est un hybride. Elle a une chair douce et parfumée. Pour la peler à vif, il suffit de la tailler en haut et en bas puis de venir longer la peau avec un couteau.

• Après avoir paré les asperges, les griller directement sans les brûler dans une poêle à steak. Elles doivent être encore craquantes en fin de cuisson. • Monter le chèvre frais et le yaourt de chèvre au batteur avec une pincée de sel. • Peler à vif la mandarine. • Faire torréfier les graines au four à 160°C pendant une quinzaine de minutes.

Dressage Disposer les asperges en fagot. Assaisonner à la fleur de sel. Disposer une cuillère d’émulsion de chèvre, les quartiers de mandarine. Tailler de fines tranches de bœuf (comme un magret fumé) et les disposer autour. Terminer en saupoudrant de graines torréfiées.

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Urbanne

fAN DE gOuT

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uN bruNCh d’anthologie !

Epicure vous salue (94 rue Maréchal Joffre – Nantes) Jus de carotte + jus pomme-gingembre Atelier Patrick Font / Badi’S caramel-basilic (produit en Bretagne. Existe aussi en saveur caramel-noisette-vanille) / Bar à muesli / Miel d’Antoine (miel de forêt) • ThéÔphil (2 rue Franklin, Nantes) Mug en porcelaine Littlephant • Le comptoir NanThé du Café (6 rue Guépin, Nantes) Cafetière « slow coffee » Chemex • Pains, Beurre & Chocolat (10 boulevard Amiral Courbet, Nantes) Croissant à la framboise / Chausson aux pommes à la cannelle / Pain. • Fromagerie Lecoq (3 bis rue Copernic, Nantes) Comté / Chèvre frais aux herbes de Provence / Tomme fermière Beurre Bordier • La Trinitaine (4 place Saint Pierre, Nantes) Quatre-quarts pur beurre 98

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Brunch

lA CARTE INDISPENSAblE

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OÙ BRUNCHER ? On s’est tous déjà couché et levé tard le dimanche, avec au réveil strictement aucune envie de se mettre aux fourneaux. Dans ces moments-là, l’idéal, c’est bien sûr le brunch. Urbanne a concocté pour vous sa sélection de brunchs nantais. Suivez le guide !

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Ambiance chic assurée : La Cigale

Quoi ? Ici, on trouve un brunch traditionnel, composé de brouillade d’œufs, de jambon cru, de saumon fumé, sans oublier les laitages : du fromage de chèvre et du crémet nantais aux fruits de saison. On y ajoute des viennoiseries maison, des toasts avec de la compote et de la confiture home made, une boisson chaude et un jus de fruit pressé pour un début de journée vitaminée. Quand ? Tous les jours, à partir de 9h Combien ? 27€ Où ? 4 place Graslin, Nantes

Mode touriste activé : Le BN (Bistronome Nantais)

Quoi ? Près du château, on brunche avec une boisson chaude qu’on accompagne de viennoiseries, d’un jus d’orange pressé, de fruits et même d’un bagel. Côté charcuterie, on mise sur le jambon de pays et la terrine de campagne. Et on garde un peu de place pour le fameux carrot cake. Quand ? Les samedis, dimanches et jours fériés Combien ? 25€ Où ? 1 rue du Château, Nantes

Ambiance salle de jeux : The Shelter

Quoi ? Tenue décontractée oblige pour venir déguster des viennoiseries, tartines, confitures, œufs brouillés et boissons chaudes et froides. Ici, la carte change selon les saisons et c’est agréable ! Quand ? Le dimanche Combien ? 19€ Où ? 10 rue Armand Brossard, Nantes

Pour les gourmands : Le Robin’s

Quoi ? Au Robin’s, on mise sur des produits locaux, les viennoiseries et le pain sont de Nantes. On retrouve les traditionnels œufs brouillés et notre fameux curé nantais. Quand ? Le dimanche de 10h30 à 13h30 Combien ? 22€ Où ? 1 bis allée de Turenne, Nantes

Le p’tit quelque chose : Le Louis Blanc

Quoi ? Quand tu arrives pour bruncher, les viennoiseries sont déjà sur la table et tu n’as plus qu’à faire ton choix entre l’assiette du P’tit Cochon, du P’tit Poisson ou du P’tit Poulet... Facile, non ? Quand ? Le dimanche Combien ? Environ 19€ Où ? 2 rue Louis Blanc, Nantes

En mode cocooning : Les Frères Toqués

Quoi ? Chez les Frères, c’est une ambiance familiale qu’on trouve pour bruncher : on choisit sa boisson chaude, le jus de fruit pressé qui donne envie, on demande une brouillade d’œufs qu’on accompagne avec de la ricotta, et pourquoi pas un petit sandwich au poulet. Quand ? Le dimanche Combien ? Environ 18€ Où ? Rue du Vieil Hôpital, Nantes

Faites une escale : Le Félix

Quoi ? Sur les bords du canal Saint-Félix, on a le choix entre thé, café ou chocolat, on peut même demander un jus de fruits et un jus de légumes, pour faire du salé-sucré à fond ! Quant à l’assiette, elle est composée d’œufs, brouillés, pochés ou au plat, qu’on accompagne d’une salade de légumes. Et on finit par une touche gourmande avec un dessert au choix ! Quand ? Les dimanches et jours fériés dès 11h Combien ? 25€ Où ? 1 rue Lefèvre Utile, Nantes

So British : Le Sugar Blue Café

Quoi ? La variété règne au sein de ce brunch : généralement, on retrouve un cake citron ou un cookie. Puis la fameuse recette de l’« egg muffin » (œufs brouillés, cheddar, tomate, bacon, cream cheese), quelques tartines, une salade (quinoa, pomme granny, courgette, cranberries, amandes, feta, radis, agrumes et épices), accompagnés d’un super granola maison. Ouf ! Quand ? Chaque premier dimanche du mois dès 11h Combien ? 18,50€ Où ? 4 rue de l’Arche Sèche, Nantes

La Dolce Vita : Vespa des Carmes

Quoi ? Le brunch commence par une boisson chaude et une boisson fraîche. Puis tartines et viennoiseries vous sont apportées pour ravir vos papilles. On enchaîne avec le plat, plutôt copieux, de spécialités maisons. Et on finit ce repas avec une touche sucrée, bien évidemment. Quand ? Tous les dimanches de 11h30 à 14h30 Combien ? 19,50€ Où ? 11 rue des Carmes, Nantes

Le brunch sur l’O : O’Deck

Quoi ? Ici, on choisit entre deux formules pour se réveiller du bon pied : avec ou sans coupe de champagne ! Puis on choisit son plat, un burger accompagné de frites ou un filet de poisson et son wok de légumes, qu’on agrémente d’une boisson chaude et d’une orange pressée. Quand ? Tous les dimanches jusqu’à 15h Combien ? 28€ (pour 34€ : en plus, une coupe de champagne Henri Abelé brut blanc 10 cl) Où ? Pont 2 du Nantilus - Parc des Chantiers, Nantes

Ambiance 70’s : Papy Mougeot

Quoi ? Papy offre la possibilité de choisir entre son burger, sa salade ou son croque du moment. Pour un brunch réussi, on ajoute un dessert, sans oublier la viennoiserie qui va bien. Quand ? Le dimanche Combien ? 22€ Où ? 1 quai Turenne, Nantes

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MIAM

IlS fONT SAlIVER lA VIllE

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maisON NumérO 10 La confiture en famille

Retrouver le goût des confitures de maman. C’est un peu l’envie et le pari de trois frères, Rodolphe, Wilfried et Thibaut, biberonnés aux fruits achetés par cageots entiers sur le marché de Talensac et transformés ensuite par leur mère au domicile familial. Cette proximité avec le produit et le producteur, c’est d’ailleurs le coeur du concept de Maison numéro 10, l’adresse de la maison de leur enfance. « On a gardé l’idée de notre mère, qui se fournissait directement chez le producteur, et qui revenait faire la transformation à la maison. Nous allons nous-même cueillir les fruits, comme ça nous savons parfaitement ce dont nous nous servons. Nous avons sélectionné les producteurs avec qui nous travaillons. Ils se situent au maximum à quelques dizaines de kilomètres de Nantes ». La tomate verte vient de Vay, la fraise de Lusanger, la mûre du Cellier, la poire de la Grigonnais. « On appelle régulièrement nos producteurs pour savoir ce qui va arriver et nous allons goûter. L’idée est de se servir des fruits dans leur pleine maturité à la bonne saison ». 90 % des producteurs sont bio, la betterave est française, le pot en verre aussi. Dans le petit laboratoire, les tests s’enchaînent pour mettre au point les recettes. « Nous utilisons uniquement ce que la terre nous donne à ce moment là dans notre région ». Et ça donne d’étonnants mélanges « PotimarronPoire », « Poire-Fenouil » ou « Prune-Estragon », aux côtés de saveurs plus traditionnelles. « C’est maman qui valide. Ou pas », sourit Thibaut. Cette proximité avec les producteurs est aussi un frein : impossible de trouver des agrumes ou des abricots dans la région. Cette contrainte, les trois frères veulent en faire une force. L’un s’est installé à Bordeaux et le troisième à Bordeaux. Chacun va ouvrir dans sa ville un atelier et travailler les fruits de la région. « C’est vrai que notre éloignement géographique va devenir notre force. Nous aurons une marque unique que nous allons décliner localement avec des recettes complètement différentes les unes des autres. C’est la meilleure façon de garder notre côté artisanal, basé sur du circuit court. De toute façon, si nous voulons grossir, c’est la seule solution : nos producteurs actuels ne pourraient pas nous fournir assez de matière première », estime Thibaut. Pas question ensuite d’échanger les différentes productions par camion : les produits seront vendus uniquement dans les épiceries fines et sur les marchés des villes dont ils sont issus. La logique du circuit court est respectée.

www.maisonnumero10.com 102

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IlS fONT SAlIVER lA VIllE

tOurbillO’NaNtes Le vrai goût de la gourmandise

Xavier Guignard

Comment ne pas fondre pour la guimauve ou craquer pour un véritable biscuit à la vanille de Madagascar ou au sucre de muscovado ? Impossible ! Nous ne nous sommes d’ailleurs pas privées en dégustant les produits de Xavier Guignard, le membre des Saveurs DétonNantes à l’honneur de ce numéro !

ne propose pas que des gourmandises. Il est également l’un des seuls à réaliser, pour des évènements, les majestueux « chimney cakes ». Une spécialité hongroise ultra gourmande, croustillante à l’extérieur et fondante à l’intérieur. Un gâteau cuit à la broche qui prend donc la forme d’un cylindre creux que l’on peut fourrer selon les goûts... Miam !

Il y a des passions qui vous tiennent. Pour Xavier Guignard, c’est la passion de la cuisine. Cet ancien électricien et dessinateur technique a converti son envie de régaler les autres sur le tard. Comme souvent, c’est un bouleversement professionnel, un licenciement, qui lui a donné l’élan nécessaire pour changer de vie. Il passe un CAP cuisine et commence à enchaîner les saisons. « Ma sœur, qui est restauratrice, me disait de ne pas continuer dans cette voie », se souvient-il. « Mais j’avais goûté à ce métier et j’avais envie d’y faire quelque chose, même si j’ai commencé tard ». Avec l’âge vient expérience et surtout l’envie de tracer un sillon. Pour Xavier Guignard, c’est la pâtisserie. « Je suis passionné par ce travail depuis toujours. J’étais un des rares cuisiner à vraiment m’investir dans cette partie du métier. C’est vraiment un métier à 104

part. La mesure du cuisiner, c’est la louche ou la cuillère. En pâtisserie, c’est le degré et le gramme près ». On sent poindre la rigueur de l’ancien dessinateur industriel. Il commence à confectionner guimauves et biscuits pour les copains. Les amis restaurateurs verraient bien ces petites gourmandises pour accompagner le café, par exemple, en lieu et place du mauvais spéculoos. L’idée est là. Mais l’exigence aussi. Pour Xavier Guignard, ce changement de vie ne peut se faire sans donner du sens à ses produits. « Dans certaines cuisines, j’ai souvent travaillé des produits dont je n’étais pas fier. Je m’étais toujours dit que si je montais ma boîte, ce serait pour vendre des produits que je prenais plaisir à travailler. Aujourd’hui, je suis sûr de ce que je vends ». Pour ses biscuits, il utilise le muscovado, un sucre brut non raffiné qu’il va chercher à

Mouzillon, le beurre est de baratte et vient du Morbihan, les œufs de Joué-sur-Erdre. Idem pour les guimauves. « Je n’utilise pas de gélifiants chimiques ni de sucre modifié. Les sirops pour parfumer les guimauves viennent du sud de la France. Ce sont les plus francs et les plus forts que j’ai pu trouver », détaille-t-il. « C’est ça qui fait la différence. Souvent, quand je fais déguster ma production, on me dit « je n’aime pas ces chamallows ». Ma réponse est claire : ça tombe bien, ce n’en est pas », s’amuse Xavier Guignard. « On retrouve vraiment la fraise, la violette ou même la Menthe Pastille, encore un produit de la région ».

Facebook : Tourbillo’Nantes

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EN CuISINE

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daNs la CuisiNe de Laurent Brison

Tous les jours, ce ne sont pas moins de deux cents préparations qui sortent du laboratoire de Laurent Brison. Le traiteur a su évoluer, passer de la boutique aux buffets des cocktails et réceptions, et même aux livraisons de plateaux-repas. Une évolution voulue et vécue comme un challenge par le jeune chef d’entreprise. Pari réussi : Brison Traiteur, l’entreprise familiale, a su grossir sans perdre son âme. « S’il ne reste qu’un charcutier, je serai celui-là, assure Laurent Brison. Tout est fabriqué chez nous, j’essaie de tout faire et même d’inventer de nouveaux produits ». On parle là du jambon blanc, mais aussi de la poule au pot, du magret au gingembre, du pied de porc farci, jusqu’à la compotée de lapereau au muscadet. Pas très sexy, le métier de charcutier-traiteur ? Bien au contraire. « C’est un beau métier de transformer les choses, de les rendre bonnes, appétissantes, jolies à regarder. Il n’y en n’a pas tant que ça, des métiers qui donnent du plaisir aux gens, estime-t-il. Aujourd’hui, il y a plein de jeunes motivés qui ont envie de faire ce métier. Ça fait plaisir, sourit-il. On reçoit de plus en plus de candidats qui ont vingt ou vingt-cinq ans, qui ne sont pas épanouis dans leurs études et qui sont partis vers des parcours de vie professionnelle qui ne leur convenaient pas. Ils viennent nous voir pour des stages. J’aime ça, ce sont

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souvent de très bons profils ». Pourtant, Laurent Brison le dit lui-même, rien que pour maîtriser un couteau, il faut un an. « C’est dur d’apprendre, mais moins dur qu’à une certaine époque que j’ai connue. J’en ai subi les conséquences et je n’ai pas envie que ça se reproduise. Dans mon entreprise, c’est calme et serein. J’ai horreur que ça gueule ». Un calme propice aux bons gestes et à la création. Il faut en permanence inventer, chercher, étonner. « Je réunis quatre personnes toutes les semaines pour travailler sur toutes les nouveautés. C’est notre R&D à nous », s’amuse-t-il. Inventer pour séduire toujours et pour porter haut les couleurs de l’un des plus beaux pans de la gastronomie française, malmené par les campagnes anti-gras, anti-sel et même anti-viande. « Si on mange de la charcuterie raisonnablement, il n’y a aucun souci. Il faut savoir se faire plaisir et miser sur la qualité. Mais je crois que les gens le comprennent de plus en plus. Je reviens de Lyon où j’ai assisté aux Bocuse d’Or. On voit bien que les gens s’intéressent aujourd’hui aux beaux produits comme les viandes maturées, par exemple. De toute façon, tout n’est toujours question que de rapport qualité-prix. Pour moi, le succès est là : le juste prix pour le bon produit ».

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Dossier Quartier

bONNES ADRESSES

QuARTIER

rue merCŒur Un concentré de bonnes adresses !

Secrets Institut La FabriQ Espace Mariée

Les Petits Princes Christian Jallerat

Jane

Julien Delisle Envie de Couleurs Terres Essentielles

Salon Flo Librairie Aladin

Le Comptoir de M’Rcœur

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Quand on a envie de verdure, y compris sur son petit balcon, sur la fenêtre de la cuisine ou dans le salon, c’est l’adresse incontournable. Anne et Sophie ont voulu créer une jardinerie urbaine et récréative pour aider les citadins que nous sommes. Chacun sa plante en fonction de son mode de vie ! Grâce à leurs conseils avisés, on peut enfin trouver la plante qui nous ressemble ou débuter un mini-potager avec des herbes aromatiques. Les plantes viennent d’ailleurs en majorité de la filière horticole locale. Pour aller plus loin et développer sa créativité, des ateliers pour petits et grands sont proposés par les créatrices de cette boutique unique.

À l’origine, on vient ici pour acheter un pot de peinture. Mais très vite, on se retrouve à parler de la « personnalité » que l’on a envie de donner à sa pièce. Quand on discute avec Stéphane Petton, le propriétaire de la boutique depuis plus de treize ans, on s’aperçoit rapidement que plus que nos envies de couleurs et de teintes, ce qui l’intéresse avant tout, c’est de savoir comment est le lieu, quelles sont l’exposition, l’orientation de la lumière et l’ambiance souhaitées. Ça met les choses en perspective ! Et ça permet aussi de se poser les bonnes questions. Envie de Couleurs propose à la fois de la peinture d’excellente qualité signée Farrow & Ball, ainsi que des magnifiques papiers peints et voilages, mais également de réaliser l’intégralité du chantier via des salariés de l’entreprise. Résultat garanti.

17 rue Mercœur - 02 40 12 04 16 Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19h www.enviedecouleurs.com

10 rue Mercœur - 02 40 77 82 56 Du mardi au samedi : 10h-19h www.jane-jardinerie.fr

Librairie Aladin Ali Baba de la BD

Les Petits Princes Pour un intérieur royal

Pas besoin de frotter la lampe, il suffit juste de pousser la porte pour tomber dans une caverne aux trésors. Cette librairie de la bande dessinée est la plus ancienne de Nantes : elle a été crée en 1978. Maryse et Georges Mérel sont une mémoire vivante du 9ème art. Ce sont surtout des passionnés qui connaissent leur matière sur le bout des doigts. Pas évident quand le magasin compte plus de 16 000 références, et qu’il sort une centaine de nouveautés par semaine. C’est pour cela qu’il est plutôt agréable de se laisser guider par eux quand le choix est cornélien. Il y a même un petit corner nantais : pas moins de 150 auteurs travaillent autour de la BD dans la cité des ducs. Ils méritent bien une petite mise en avant...

8 rue Mercœur - 02 40 20 39 23 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h www.canalbd.net/aladin

Il se passe toujours quelque chose chez les Petits Princes, ou plutôt chez Sandrine. On sent en effet sa patte partout dans la boutique qui met en avant ses trouvailles en perpétuel renouvellement. Chaque ambiance semble parfaitement cohérente, et pour cause : il s’agit en fait de tableaux soigneusement imaginés à partir d’objets chinés chez une vingtaine de fournisseurs. Sandrine n’arrête jamais de chercher de nouveaux créateurs français ou européens : il lui arrive même de demander pendant ses vacances d’où vient le mobilier de l’hôtel ! Le style oscille entre le classique et le contemporain. C’est d’ailleurs l’association des deux qui crée la véritable identité de la boutique.

12 rue Mercœur - 02 40 20 20 38 Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19h www.boutique-lespetitsprinces.fr urbanne

Mercoeur

Jane Des plantes partout et pour tous !

Envie de Couleurs Ma déco à moi

Mercœur

Dossier Quartier

bONNES ADRESSES

Julien Delisle La confiance au bout des ciseaux

Terres Essentielles Tous les sens en éveil

Cela fait 26 ans que le salon Julien Delisle met ses ciseaux et son savoir-faire au service de la mise en beauté des Nantaises et des Nantais. Aujourd’hui, c’est Greg qui a repris le flambeau de la gestion de cette maison, à la fois exigeante et conviviale. Installé depuis peu rue Mercœur, le salon a gardé ses fondamentaux, à commencer par son équipe qui connaît son métier et les nouvelles tendances sur le bout des doigts. « C’est très important pour nous que nos clientes puissent confier leur chevelure au coiffeur ou à la technicienne qu’elles connaissent et à qui elles font confiance depuis des années », souligne Greg. Cela fait plus de dix ans que Julien Delisle a été choisi par la marque Shu Uemura, les produits capillaires « cosmétiques » parmi les plus performants du marché, pour être l’un de ses distributeurs exclusifs à Nantes.

J’adore venir dans cet institut & boutique au concept réellement innovant ! Ici, on propose toute une gammes de prestations et de produits autour des thèmes de la douceur, de la saveur et de la.senteur. La douceur tout d’abord avec une gamme complète de soins entièrement naturels : Soins visage et corps Dr. Hauschka, rituels du hammam, massages, et de très belles marques réputées pour leur qualité: Dr Hauschka bien sûr, mais aussi Fleurs de Bach, Baïja, Marius Fabre. Le bien-être se décline aussi à la maison avec plus de 90 thés à découvrir et savourer ou encore avec les effluves délicatement parfumées des très belles bougies Voluspa. Mon soin préféré ? Le modelage corps « détente intense » : Relaxation et bien-être garantis pour un moment de détente absolue. J’adore !

21 rue Mercœur - 02 40 12 17 04 Du mardi au samedi : 9h-19h - Facebook : Julien Delisle

9 rue Mercœur - 02 51 72 10 92 Du mardi au samedi : 10h-19h www.terres-essentielles.fr

Christian Jallerat Le joaillier-bijoutier-fabricant

La FabriQ Opticien sur-mesure

Christian Jallerat est un véritable artisan, un amoureux d’un métier qu’il a appris à Nantes et qu’il pratique depuis plus de quarante cinq ans. Après s’être installé en 1984, 24 Bd Amiral Courbet, puis en 1997, 21 rue Mercoeur, avec son épouse. Toute la palette du savoir-faire du joaillier est ici représentée, de la simple réparation à la création totale d’un bijou. On peut aussi bien réutiliser les pierres et l’or d’une pièce passée de mode que venir ici choisir une gemme et discuter et dessiner avec le joaillier la bague de ses rêves. On assiste ensuite, étape par étape, à la naissance du bijou. Une expérience unique pour une pièce assurément originale. Christian Jallerat est aussi spécialisé dans les alliances et les bagues de fiançailles, l’éternel symbole de l’amour.

On savait déjà que la FabriQ proposait un choix très pointu en matière de montures, comme la collection Masunaga, des produits très haut de gamme en acétate issus du savoir-faire japonais, ou Amor, la marque au look ultra rétro reprise par de jeunes designers parisiens. Mais depuis six mois, Pierre-Antoine s’est lancé dans l’aventure de la création de montures sur-mesure avec sa compagne, Pauline, qui est également architecte. Résultat : des créations qui répondent vraiment aux envies des clients. La monture est imaginée avec l’opticien qui réalise un dessin avant d’arriver au prototype. Les choix de couleurs sont quasiment infinis, dans des matières comme l’acétate, le bois ou encore la corne. L’opticien revient donc aux fondamentaux du métier en se faisant lunetier. De quoi porter un regard clairement différent et garanti unique - sur le monde.

21 rue Mercœur - 02 40 35 60 84 / 06 80 21 58 38 Du mardi au vendredi : 9h30-19h. Samedi 9h30-12h30 / 15h-19h www.jallerat.com 110

14 rue Mercœur - 02 40 35 77 85 Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19 h www.lafabriqopticien.fr

Certaines personnes ont la chance de pouvoir exercer le métier dont elles ont rêvé enfant. C’est le cas de Florence Guiné, qui a eu le coup de foudre pour la coiffure dès l’âge de huit ans et de ses premières coupes de cheveux. Une passion qui ne l’a pas quittée depuis et qui lui donne toujours aujourd’hui, vingt-huit ans après avoir commencé son métier, envie de découvrir de nouvelles tendances et d’apprendre de nouvelles techniques. Elle le dit elle-même, elle est « toujours dans le mouvement de ce qui se fait », que ce soit en observant les shows de haute coiffure ou lors des formations L’Oréal et Kérastase qu’elle suit avec assiduité avec ses collaboratrices. C’est ainsi que l’on retrouve dans son salon le soin FusioDose, un soin sur-mesure effectué au salon et adapté à chaque type de cheveu. Surtout, ici, on est à la recherche de ce qui va sublimer la cliente - ou le client en l’écoutant et en respectant ses envies, mais aussi en lui proposant des idées qu’elle n’aurait pas imaginées toute seule.

8 rue Mercœur - 02 40 47 36 44 Du mardi au vendredi : 9h - 19h. Samedi : 9h-18h

Espace Mariée Ma robe unique pour un jour unique Martine Lambert connaît ses robes de mariée sur le bout des doigts. Rien de plus normal : pendant vingt ans, elle a été styliste, couturière et modéliste en bureau d’étude. Autant dire que pour elle, la qualité de confection des pièces qu’elle présente est loin d’être un détail. Elle travaille avec deux créateurs français choisis avec soin : Bochet et Lambert Créations. « C’est le chic à la française, explique-t-elle, des robes taillées dans des matières fluides, très modernes et renouvelées chaque année. Une qualité que l’on ne trouve pas partout ». Elle propose également deux marques de la maison Pronovias : White One et St.Patrick. Martine aide les femmes à devenir les mariées qu’elles ont envie d’être, dans le calme de sa grande boutique. C’est évidemment elle qui prend en charge les retouches, sur place. L’assurance d’une robe parfaite pour le jour J !

20 rue Mercœur - 02 40 48 25 95 Du mardi au samedi : 10h-12h / 14h-19h www.espace-mariee.com

On se sent bien dans ce joli institut qui invite au cocooning. Soin visage, modelage du corps, onglerie, fish spa... On peut choisir à la carte selon ses envies et ses besoins. Les possibilités sont très nombreuses et s’enrichissent encore avec l’arrivée du Cellu M6 dernière génération pour une action anti-âge et ciblée sur la cellulite et la peau d’orange, ou encore la pose d’extension de cils qui promet un « volume russe » vraiment glamour. On adore aussi la possibilité de privatiser l’institut pour un moment entre soi, une coupe de champagne à la main... Une ambiance particulière que l’on retrouve le vendredi lors des nocturnes de Secrets Institut.

24 rue Mercœur - 02 40 89 23 28 Lundi : 14h30-19h. Du mardi au jeudi : 9h30-19h. Vendredi : 9h30 - 20h30. Samedi : 9h30-18h www.secrets-institut.fr

Le Comptoir de M’Rcœur L’esprit découverte L’esprit de cette boutique entre tout à fait dans celui de la rue. Le Comptoir de M’Rcœur a été conçu et voulu pour être une boutique de quartier, de celles où l’on vient flâner et où l’on sait que l’on va dénicher en permanence une nouvelle pièce. Des nouveautés arrivent d’ailleurs chaque semaine ! Le Comptoir de M’Rcœur s’inscrit dans un réseau d’une vingtaine de boutiques qui partagent le même esprit partout en France. Des créateurs d’envergure nationale comme The Korner, Pako Litto, LTB ou Vila sont présents aux côtés de créateurs locaux comme les Bretons de La Musique des Anges, une marque basée à Saint Brieuc. Au-delà des vêtements, on trouve tout ici pour accessoiriser sa tenue, du sac au bijou en passant pour le foulard ou les chaussures. Il y a même une sélection d’objets de déco qui viennent parfaire l’ambiance !

10 rue Mercœur - 02 51 72 38 66 Lundi : 14h30-17h30. Du mardi au vendredi : 11h-14h / 15h30-19h. Samedi : 10h-12h30 / 14h30-19h Facebook : LeComptoirDeMRcoeur

Mercoeur

Secrets Institut Pour une beauté révélée

Salon Flo Passion coiffure

Déco

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VISITE PRIVéE

uNe maisON pour voyageurs immobiles Il est certaines demeures qui ont un air de vacances. D’autres ont un air de voyage. C’est un peu le sentiment que l’on a quand on pénètre dans cette maison, à un jet de pierre de Nantes, au sud de la ville. Tranquillement implantée en second rideau, sur un terrain paysagé classé, cette villa de 375 m² bénéficie d’un calme parfait. Même si l’intérieur paraît venir d’autres latitudes, celle de Nantes n’a pas été oubliée : la jolie piscine prend ses aises à l’intérieur. C’est la seule façon de profiter toute l’année de ce voyage immobile vers des horizons paisibles. Visite privée.

La bonne idée : cet escalier de béton joue les contrastes pour se faire oublier. Les marches noires semblent léviter sur le blanc du reste de l’escalier.

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Déco

VISITE PRIVéE

Le plafond tendu brillant prend tout son sens au-dessus de la piscine où l’eau va se refléter. Il participe à l’ambiance « ailleurs » de cette pièce originale.

Dès l’entrée dans cette jolie demeure, on est saisi par ses volumes impressionnants. Une unique pièce de vie de 110 m² regroupe la cuisine, la salle à manger et un salon cosy. La surface est telle que chaque espace prend ses aises naturellement. Au niveau du salon, un plafond cathédrale offre un volume incroyable. La mezzanine, qui assure la distribution des cinq chambres de l’étage, est bordée d’une rambarde en ferronnerie tout à fait contemporaine. Le métal, on le retrouve d’ailleurs dans le mobilier du salon où les fauteuils club ont été revisités dans un style industriel. Les peaux et les imprimés en zèbre évoquent même un bivouac dans la brousse. La cuisine a été imaginée pour s’intégrer parfaitement dans l’espace. Un immense îlot central accueille l’évier et une multitude de tiroirs.

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Déco

VISITE PRIVéE

Juste derrière, l’espace de cuisson avec sa hotte en inox, permet au cuisinier amateur de s’affairer selon la règle du déplacement minimal, comme dans les cuisines professionnelles. Un second salon plus intime, que l’on devine au travers de la cheminée traversante, sert de sas pour se rendre dans la seconde aile de la maison. Elle est entièrement dévolue à la piscine intérieure de 8x4m et à sa plage où se nichent confortablement des transats. D’immenses baies vitrées ouvrent largement le lieu sur le jardin. Rien n’a été laissé au hasard dans cet espace dédié à la détente : il y a même un bar, qui rappelle les pool houses, ainsi qu’un espace de douche. Cet espace est relié par l’autre espace de vie de la maison par un joli patio. Une terrasse en bois de 100 m² qui permet de prendre ses aises à l’extérieur lors des beaux jours. Toujours au rez-de-chaussée, la suite parentale de 35 m² poursuit cette invitation au voyage avec son parquet en bois exotique qui donne au lieu une ambiance très zen, derrière la lumière tamisée par les stores en bois. Cette suite bénéficie d’une très jolie salle de bains avec non pas une double vasque, mais bien deux vasques, qui viennent encadrer la fenêtre et une ample baignoire d’angle. L’étage est entièrement dédié aux enfants et aux amis. Cinq chambres et trois salles d’eau peuvent accueillir confortablement toute la tribu !

Le problème de ces grand volumes dégagés par les plafonds cathédrale, c’est de pouvoir occuper l’espace pour ne pas se laisser intimider par le vide. Un magnifique lustre coloré étend ses bras métalliques, tel un grand arbre, pour animer le salon.

Ce bien est présenté à la vente par l’agence Stéphane Plaza Immobilier Nantes Centre (3 rue Jean-Jacques Rousseau, Nantes 02 28 29 19 37)

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NOUVEAU

EN MAGASIN

NOCTURNE de Preface

De jour comme de nuit Avec la nouvelle création Gautier, convertissez votre espace séjour en un confortable espace nuit de la plus simple des manières. NOCTURNE de PREFACE, c’est à la fois un meuble multimédia, un couchage doté d’une véritable literie et un espace de rangement dans un meuble élégant, fonctionnel et pensé pour gagner de l’espace. Découvrez NOCTURNE de PREFACE, le nouveau concept de lit relevable dans votre magasin Gautier ou sur gautier.fr.

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Deco

RENCONTRE

kiNa Arbre pour chat soigné

Cet arbre à chat moderne, 100% made in Nantes est l’œuvre de Johanna Perrot, designer global. L’idée a germé au cours d’une discussion avec Carole Le Roc, la créatrice du concept store dédié aux chats, aux chiens (et aux maîtres qui les aiment) Harriet et Rosie. « Je crois qu’on est tous dans le même désespoir, quand on cherche un arbre à chat, souligne Johanna Perrot. C’est pour ça que j’ai pensé cet arbre dans la simplicité du design japonais et la douceur scandinave ». Le meuble en contreplaqué de bouleau, tubes en cuivre (cintrés main avec la complicité de Ze Plombier) et piètement en ciment, est très loin des équivalents en « moumoute ». Des coussins

sont installés à chaque étage, il y a même un petit hamac. « Nous avons un projet plus global de ligne de meubles pour humains, qui intègre les animaux, que ce soit un meuble télé, un bout de canapé, indique la designer. Il faut que nos espaces soient habitables autant pour les gens que pour leurs chats ». « Ces meubles, comme cet arbre à chat, doivent être intégrés à nos espaces et pas l’inverse, abonde Carole Le Roc. Il ne faut ni transiger sur le bien-être des animaux, ni sur l’harmonie de nos intérieurs. C’est un parti pris que d’intégrer les besoins des animaux dans la déco ». Hariet et Roie 7 rue Voltaire Nantes

www.hariet-et-rosie.com 118

Deco

ENVIE D’ExTéRIEuR !

DOSSIER

déCO du JardiN Des airs de vacances En cette sortie d’hiver, alors que les fleurs s’épanouissent et que les arbres bourgeonnent, nous avons tous des envies d’extérieur. Il n’est d’ailleurs pas trop tard pour se lancer dans des petits ou gros travaux avant l’été. C’est le moment de penser à sa terrasse, par exemple : pourquoi ne pas craquer pour une terrasse en bois ? Esthétique et durable, la chaleur du bois sous les pieds nus, c’est un petit bonheur que l’on aura bien mérité cet été. Il faut aussi commencer à réfléchir à se protéger efficacement du soleil. Fini le parasol publicitaire, vive les voiles d’ombrage ! On peut aussi carrément craquer pour un spa. Nous avons découvert à Pornichet un spa à débordement révolutionnaire. Et puis pour ceux qui veulent vraiment tout changer en faisant construire leur nouvelle maison, nous vous conseillons sur tous les pièges à éviter.

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apprivOiser L’ombre et la lumière

Plus durable qu’un parasol, moins imposante qu’une pergola, plus esthétique qu’un store banne, la voile d’ombrage a tout pour plaire ! Deux voiles superposées, légèrement décalées, créent une ambiance tout à fait spectaculaire. Elles donnent un côté graphique et coloré au jardin. Elles permettent non seulement de se protéger du soleil, mais aussi parfois des vis-àvis un peu trop prononcés. Encore faut-il ne pas se tromper. Ces installations doivent durer dans le temps. « Les voiles peuvent être installées en continu du mois de mai au mois d’octobre », souligne Jacques Fontaine, directeur de Tendance Marine, qui fournit plus de quatre cents toiles par an. « Nos voiles sont directement inspirées par les matières et les technique marines. Il y a derrière nos produits le même savoir-faire que pour les gréements, et c’est fondamental : c’est cela qui permet à nos produit de durer une douzaine d’années ». En plus des différents tissus micro-ajourés, ajourés ou étanches,

tous proposés dans une soixantaine de coloris, l’accastillage, c’est-àdire les pièces qui vont permettre d’ancrer les voiles à demeure, sont également de qualité marine. « Lorsque que nous menons à bien un projet, nous étudions soigneusement toutes les contraintes. Évidemment, la première chose est de comprendre l’ambiance que l’on souhaite apporter à la terrasse ou au jardin, l’exposition, la zone à couvrir, mais il faut prendre en compte également les vents dominants ou les capacités d’ancrage, précise Jacques Fontaine. Tout est étudié, la taille des poteaux et des platines et la qualité des tissus, pour obtenir à la fois l’effet recherché et la durée dans le temps ». On peut évidement se lancer seul dans l’aventure, en achetant des kits où tout est prêt pour la mise en œuvre, y compris le plan de montage détaillé, mais on peut aussi se laisser guider de A à Z en déléguant totalement la pose. Il n’y a plus alors qu’à profiter d’une ombre... sur-mesure.

www.voile-tendance.fr (vente ligne de kits prêts à monter)

www.qualivoile.fr Tendance Marine ZA La Blavetière (rue André-Marie Ampère), Pornic 06 85 33 73 86

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Deco

ENVIE D’ExTéRIEuR !

TERRASSE

ma terrasse aveC plaNète parQuets Le spécialiste des sols en bois C’est la saison où l’on commence à avoir des envies d’extérieur, et notamment de se détendre en terrasse. Une terrasse bois peut être un compromis idéal, à condition de respecter quelques fondamentaux et de tordre le cou à quelques idées reçues. Nous sommes allés voir l’un des meilleurs spécialistes des sols en bois de la région : Olivier Urvoy, chez Planète Parquets. Avec plus de six cents références en magasin et dix mille mètres carrés en stock, l’entreprise, qui vend à 70% directement auprès des professionnels, a une connaissance parfaite des produits et de leur mise en œuvre. Décryptage.

Terrasse bois ou composite ? Le bois « Ce qu’il faut savoir, c’est que toute essence de bois va griser dans le temps. Au bout de quelques années, la couleur sera fixée, ce sera un gris argenté que l’on va nettoyer tout simplement. Si l’on veut conserver la couleur d’origine du bois, il faudra en passer par deux entretiens par an ». Le composite : « Comme pour le bois, il y a différentes sortes de composites et le choix ne doit pas être uniquement esthétique. Ce 122

matériau réagit à l’inverse du bois : il se dilate quand il est soumis à la chaleur. En plein été, les écarts peuvent être très importants. Mal posé, ce peut être dramatique. Pour limiter ce phénomène, nous n’utilisons que des composites composés à 75% de fibres de bois et à 25 % de plastique recyclé. De même, nous ne recommandons pas les produits alvéolés où l’on va retrouver des accumulations d’humidité et la possibilité de chocs thermiques importants. Il vaut mieux se tourner vers des lames pleines ».

La fixation invisible, un parti pris esthétique « L’absence de vis apporte un certain cachet à une terrasse. Mais il faut faire attention : si l’on veut une terrasse en bois massif, sa qualité intrinsèque est très importante. Il ne faut utiliser, comme nous le faisons, que des essences stables et des bois qui ont eu le temps de sécher. Il s’agit donc d’un bois de qualité supérieure ». Vrai ou faux : une terrasse en bois, ça glisse ? « Une terrasse en bois glisse quand elle n’est pas nettoyée. Une pellicule glissante se forme à ce moment-là. Autrement, une terrasse en bois n’est pas plus glissante qu’un carrelage. Il existe des lames striées, qui semblent visuellement plus efficaces mais attention : l’accumulation de saletés peut gommer très vite cet aspect antidérapant et comme pour les lames pleines, il faut procéder à au moins deux nettoyages annuels ». Quel bois choisir ? « Il y a du bois de résineux dit « traité classe 4 », qui lui assure une longévité une fois exposé à la pluie et au soleil, ou encore les essences naturellement faites pour résister aux éléments comme le Douglas. Certaines essences exotiques comme l’Ipé - dès lors qu’elles proviennent de forêts gérées durablement - conviennent également parfaitement à un usage extérieur. Tout est question de goût et de budget : l’Ipé sera environ cinq fois plus cher que le classe 4. »

Planète Parquets 5 avenue Descartes (ZA Ragon) Treillières 02 40 46 35 56 Du lundi au vendredi : 8h-12h / 14h-19h. Samedi : 9h30-18h planeteparquets.fr

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Deco

ENVIE D’ExTéRIEuR !

PROJET

CONstruire sa maisON avec Sotradi La construction d’une maison, c’est le rêve de beaucoup. Aujourd’hui, entre l’auto-construction, les maisons vendues sans finitions et les constructions clé en main, l’offre est aussi variée que les pièges où il est facile de tomber. Nous sommes allés rencontrer Pascal Rioche, le dirigeant de Sotradi, l’entreprise de construction basée à Vertou et à Thouaré-surLoire. Il accompagne avec ses équipes les projets de dizaines de familles au quotidien. Il est donc l’un des meilleurs guides pour connaître la marche à suivre pour passer du rêve à la réalité.

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Il n’est jamais facile de confier ses rêves - et son argent - à des artisans pour construire ce qui sera sans doute la maison de sa vie. La construction d’une maison, c’est à la fois un moment d’excitation et d’angoisse : la somme de décisions à prendre, du choix des matériaux à la couleur des fenêtres ou des revêtements de sol, est simplement ahurissante. « Nous ne pouvons pas nous permettre que nos clients soient déçus, convient Pascal Rioche. C’est pour cela que nous poussons toujours nos clients à prendre leur temps pour arrêter leur décision. C’est d’ailleurs par ce biais que l’on réalise les plus jolies maisons ». Sotradi, qui propose de travailler sur mesure sur

chaque projet, a bien pris conscience que ce n’est pas toujours facile de se projeter sur de simples plans et des catalogues. « Nous proposons systématiquement une conception en 3D qui permet à nos clients de visualiser leur projet sous différents angles, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est l’expérience qui se rapproche le plus du résultat final et qui offre la possibilité de corriger les choses. C’est à la fois important et rassurant ». Le maître-mot quand on se lance dans un tel projet, c’est en effet la confiance. L’idée est d’avancer ensemble, sans non-dit, jusqu’à la remise des clés. « Ça peut paraître curieux, mais je conseille toujours aux gens qui passent la porte de

Un constructeur de proximité Sotradi accompagne une trentaine de familles chaque année dans la réalisation de leur projet. L’entreprise, qui propose un service qui va de la conception à la réalisation dans le cadre du contrat de construction de maison individuelle, s’appuie sur un solide réseau d’artisans sélectionnés dans tous les corps de métier. Sotradi

nous mettre en concurrence avec nos confrères. À mon sens, il est très important pour les clients d’avoir vraiment le sentiment d’avoir choisi son constructeur. Pour tout dire, on adore être en concurrence, c’est là qu’on réalise les projets les plus aboutis ». Autre conseil avant de se décider : toujours demander à visiter les chantiers en cours. La réalité ne ment pas. « D’une manière générale, on remarque que nos clients sont plus impliqués dans les détails de la construction qu’il y a quelques années. Il y a une vraie envie de confort, de luminosité, d’esthétisme. La qualité est aujourd’hui au centre des préoccupations. Quand on se lance dans une aventure comme celle-ci, on veut un bien pérenne. Il ne faut pas se tromper, on construit aussi un capital qui va se valoriser dans le temps », estime Pascal Rioche.

44 rue Henri Delahaye, Vertou 02 53 78 63 28 25 rue de Carquefou, Thouaré-sur-Loire - 02 28 16 08 16 Ouvert tous les jours, du lundi au vendredi, et le samedi sur rendez-vous www.sotradi.com

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Deco

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esthétiQue, ludiQue et durable Le spa fait sa révolution ! « Nos spas à débordement sont un intermédiaire entre le spa et la piscine. Un compromis qui intéresse beaucoup les gens qui ont déjà éprouvé les deux types d’installations. Mais un spa à débordement, c’est aussi un produit qui est joli à voir en permanence, et qui met en valeur le jardin ». Christian Lafont, artisan installé depuis plus de trente ans à Pornichet, est intarissable quand il s’agit de parler de la gamme de spas à débordement qu’il a contribué à lancer. L’entreprise est installée à Pornichet, et ce n’est pas un hasard si ces espaces de détente sont taillés pour affronter les rigueurs océaniques. La structure est réalisée en tubes inox et le bassin est en

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gelcoat, la même matière que les coques de voiliers. Cette conception permet d’installer - sans permis de construire les spas à débordement partout dans le jardin, en se passant de dalle de béton. Les formes pures des bassins permettent une grande liberté d’utilisation : un véritable parcours santé détente au fil des jets hydromassants, un moment de détente assis sur le bord du bassin, ou des mouvements de natation dans la belle hauteur d’eau du centre. Inutile de dire que c’est aussi une source de jeux inépuisable pour les enfants.

Des moments uniques à partager. « C’est un endroit où l’on se retrouve en famille, sans téléphone ni écran. On se retrouve allongé dans l’eau, on papote, on discute en regardant les étoiles. C’est un lieu de détente qui permet d’avoir des échanges très intéressants », souligne Christian Lafont. C’est également un moment où l’on est bercé par le seul bruit de l’eau. Les différentes pompes sont déportées, installées dans le garage, le sous-sol, ou l’abri de jardin. Un véritable confort supplémentaire. Ces spas peuvent être utilisés toute l’année grâce à un système de chauffage adapté, ou être programmés pour se transformer à la mauvaise saison en véritable fontaine qui anime le jardin. Un rêve accessible en quelques jours : l’installation totale est assurée en une semaine.

Trois modèles L : 300 x 250 cm. 4 places, 12 buses de massage, chromothérapie et projecteur LED télécommandé XL : 360 x 360 cm. 8 places, 12 buses de massage, chromothérapie et projecteur LED télécommandé XXL : 620 x 250 cm. 6 places, 12 buses de massage, chromothérapie et projecteur LED télécommandé

Durée de vie

Les spas à débordement ont été pensés pour durer. En inox et résine marine, leur durabilité n’est plus à prouver. Le gelcoat qui recouvre le bassin permet aussi aux nombreux spécialistes de la région d’intervenir en cas d’accrocs pour des réparations invisibles. Le système de purification et d’injection d’eau et d’air est conçu grâce à des filtres et des pompes accessibles et facilement remplaçables.

Chauffage flash !

Différents systèmes de chauffage sont proposés. Le plus efficace permet de faire monter la température du bassin de 6°C par heure, pour une utilisation fluide et sans contraintes.

Le plus

Installation assurée par des plombiers-chauffagistes spécialisés. L’entreprise a plus de trente ans de savoir-faire en la matière.

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Table basse Match Calligaris Via Julio 96 Boulevard Jules Verne, Nantes

Bureau Origami 5 tiroirs Label Maison Atout Sud, 16 Ter Rue Ordronneau Rezé

Console BARBIER de Dutch Bone Home Villa 254 Route de Vannes, Orvault

Meuble d’appoint métal Label Maison Atout Sud, 16 Ter Rue Ordronneau Rezé

Bureau chêne et métal Universo Positivo Label Maison Atout Sud, 16 Ter Rue Ordronneau Rezé

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Chaise médaillon laine Origine Maison Rue du Traité de Paris, Pornic 134

Fauteuil déhoussable Linn Label Maison Atout Sud, 16 Ter Rue Ordronneau Rezé

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Dossier Ville

CARQuEfOu

VIllE

CarQuefOu Toutes les bonnes adresses !

Une Bonne Bouteille

Pure

Vincent Guerlais Institut Sophie Le Comptoir de St Pier

Square Habitat

Le Grillon

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Fleurs et Nature

Le Comptoir de St Pier J’adore pousser la porte de cette boutique comme on n’en fait pas assez : une vraie boutique de quartier. C’est un endroit chaleureux et convivial animé par Fanny et Valérie, où l’on vient régulièrement flâner seule ou entre copines, pour dénicher un look complet et tendance, ou juste un petit bijou de créateur comme les superbes pièces de la marque nantaise MademoiZelle Abeille. Cette saison, les portants de la boutique font la part belle aux jolis roses poudrés, au rouge estival ou aux gris. Ce qui est vraiment sympa, c’est que des nouveautés arrivent chaque semaine parmi les marques soigneusement sélectionnées par Fanny.

« Ce qui me plaît avant tout, c’est le contact humain ». C’est la première chose que Sophie Minier révèle quand on lui demande de parler de son métier. Un métier qui passe avant tout par les mains et le geste qui apporte le bien-être. Une sensibilité qu’elle travaille depuis trente ans qu’elle est installée ici. Un travail dans la durée qui lui a permis de développer un contact chaleureux et convivial avec sa clientèle. Cet amour du travail manuel ne l’empêche pas d’avoir recours aux machines en complément, comme le Coolifting qui vient d’arriver et qui a un effet dévastateur sur les rides !

7 place Saint Pierre - 02 51 85 12 29 Du mardi au vendredi : 10h-19h. Samedi : 10h-12h30 / 14h-19h Facebook : Le Comptoir de St Pier

9 place Saint Pierre - 02 40 50 85 95 / 06 06 89 51 89 (sms pour rdv) Du mardi au vendredi : 9h-19h. Samedi : 9h-13h30

Pure

Vincent Guerlais

La porte à peine passée, on ressent un sentiment d’apaisement. Ici, c’est « no stress ». Katia a tout fait pour cela, dans un salon de coiffure qu’elle a voulu très naturel, un peu végétal. Il y a même une cascade d’eau dont le murmure apaisant résonne en permanence. Ici, pas de radio criarde mais de la musique apaisante et le soleil qui entre à flots et qui traverse le salon. Une ambiance qui se prête bien à la philosophie du lieu : accueillir tout le monde avec le sourire pour passer un moment agréable, y compris - et surtout - pour celles qui n’aiment pas aller chez le coiffeur. On ressort belle ET détendue une fois passée entre les mains de Katia, Angélique et Audrey. Que demander de plus ?

Il se passe toujours quelque chose chez celui qui se présente comme « agitateur de papilles » ! Dans la boutique, entre les créations de chocolats, les gâteaux aux couleurs flamboyantes et les macarons parfaitement réalisés, on ne sait plus où donner de la tête. Dernière découverte en date : les gâteaux de voyage. Le pâtissier qui fourmille d’imagination revisite ce classique de la gastronomie nantaise : un gâteau qui peut se conserver plusieurs jours - et surtout qui conserve tous ses arômes ! Il existe en cinq déclinaisons : chocolat/caramel, citron, thé fruits rouges et passion/gianduja. J’ai tout testé. Et tout approuvé.

3 rue Notre Dame la Blanche - 02 40 68 83 81 Du mardi au jeudi : 9h-12h / 14h-19h. Vendredi : 9h-19h. Samedi : 9h-17h Facebook : Salon Pure

4 rue du Marquis de Dion - 02 51 85 11 06 Du mardi au vendredi : 10h-19h. Samedi : 9h30-19h. Dimanche : 9h-13h www.vincentguerlais.com urbanne

Carquefou

Institut Sophie

Dossier Ville

CARQuEfOu

Carquefou

Une Bonne Bouteille

Fleurs et Nature

Quand j’ai poussé la porte de Jean-Luc Le Bot, il revenait du Salon des Vins de Loire à Angers, et il m’a montré un carnet où il a consigné pas moins de 493 commentaires de dégustation ! C’est dire si cet amoureux du vin est en permanence à la recherche du meilleur de chaque terroir (souvent bio), de la Loire au Beaujolais en passant par Bordeaux, le SudOuest et la Vallée du Rhône. Chacune des 300 références - proposées régulièrement au prix Domaine - a donc été soigneusement choisie par ce caviste passé par un BTS viticulture/œnologie. Il propose aussi en permanence une soixantaine de whiskies et une cinquantaine de rhums. Là encore, il sait guider amateur et novice pour dénicher « sa » bouteille.

21 rue du 9 Août 1944 - 02 40 31 85 42 / 06 13 60 62 11 Mardi et du jeudi au samedi : 9h-12h30 / 15h-19 h. Dimanche : 10h-12h30 www.une-bonne-bouteille.fr

C’est toujours un bonheur de venir chez Anne Payan, dans sa boutique à l’ambiance unique qui ressemble un peu à un jardin extraordinaire. Ses fleurs, elle les transforme en jolis bouquets champêtres ou en créations très travaillées et complètement contemporaines. Elle propose d’ailleurs des ateliers d’art floral, une fois par mois le mercredi soir, où l’on apprend quelques gestes et d’où l’on repart avec un magnifique bouquet ! J’adore passer un moment sur la terrasse dans le petit salon de thé qu’Anne a aménagé, le temps de siroter un breuvage évidemment au goût de fleur ou de fruit, le véritable fil conducteur de cet endroit charmant !

9 place Chanoine Le Corvec - 02 51 13 13 66 / 06 16 70 16 79 Du mardi au samedi : 9h30-12h30 / 15h-19h30. Dimanche et jours fériés : 9h30-13 h Facebook : Fleurs et Nature

Square Habitat

Le Grillon

Square Habitat dépoussière le métier d’agent immobilier en proposant un produit totalement nouveau : « La Square Box ». Que l’on soit Acheteur ou Vendeur, cette Box promet des services clés en main pour accompagner et faciliter notre projet immobilier dans la durée. Le Conseiller s’engage à faire des bilans réguliers pour faire le point, on n’a vraiment plus le sentiment d’être seul ! En plus, Square Habitat s’appuie sur tout le réseau du Crédit Agricole dont il est une filiale. Envie d’un appartement à La Beaujoire, une maison à Carquefou, Saint Mars du Désert, Nort sur Erdre ou Saint Joseph de Porterie ? C’est par ici !

C’est toute une famille, des parents à la fille en passant par le neveu, qui a repris il y a quelques mois cet établissement en lui redonnant une âme au passage. On travaille ici une vraie cuisine française faite maison, à la fois traditionnelle et moderne : des produits frais du maraîcher de Sainte-Luce, du poisson de criée, pour des plats joliment mijotés. Le Grillon à tout bon. Efficace et savoureux le midi, le lieu mérite aussi d’être fréquenté le soir : le menu se fait plus gourmand et travaillé. L’ambiance en salle, à la fois conviviale et professionnelle, se fait le pendant de cette cuisine recherchée, mais sans chichi. À essayer d’urgence !

4 rue François-René de Chateaubriand - 02 40 50 85 86 carquefou@squarehabitat.fr Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-19h. Samedi : 9h-12h (sur RDV l’après-midi) - www.squarehabitat.fr

8 rue du Danemark - 02 40 30 23 41 Du lundi au vendredi : 12h-14h / 19h-22h. Samedi : 19h-22h www.restaurant-legrillon.fr

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malte Bijou cosmopolite Avec son climat doux tout au long de l’année et des températures ne descendant pas sous les quatorze degrés au plus fort de l’hiver, Malte, plus petit état de l’Union européenne, ferait presque figure de confetti endormi au milieu de la Méditerranée. Mais c’est tout le contraire : le pays, plein d’énergie, a tout d’un grand.

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Le rituel est immuable. À 16 heures, montre en main, un artificier militaire tout en rigidité so british fait retentir un des canons des remparts des jardins du Haut Barraca à La Valette, Valetta comme on dit ici. De ce promontoire, le panorama sur la baie est exceptionnel. Mais tout ce que l’on admire n’est déjà plus La Valette. Avec seulement six mille habitants, la capitale de Malte est loin d’être la plus grande cité de l’île. Les villages et les ports qui entourent sa rade découpée s’imbriquent avec elle et prennent pour noms Vittoriosa, Floriana... Et chacune invite à un art de vivre méditerranéen inédit né voilà cinq mille ans sous l’égide de bergers siciliens. C’est pour ce voyage dans le temps

que l’on s’immerge ici en pleine modernité. Malte n’est pas à un paradoxe près. Sa capitale a fêté l’an passé les 450 ans de sa création par Jean Parisot de La Valette, le grand maître de l’Ordre de Malte qui a fait connaître l’île. Auréolés de leur succès contre les jusqu’alors invincibles Ottomans, les Chevaliers, arrivés en 1530, en ont été expulsés en 1798 par Bonaparte en route vers l’Égypte. Deux ans plus tard, les Anglais y prenaient le pouvoir. Et on y roule toujours à gauche ! Mais en utilisant l’euro depuis 2008, histoire de ne pas faire comme les autres. Et en 2018, La Valette, déjà inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, sera capitale européenne de la culture.

Un melting pot de charme

Nous sommes à une centaine de kilomètres au sud de la Sicile et se marient ici les cultures italienne, anglaise, française, andalouse et nord-africaine. Le maltais, langue officielle, est une fusion de sonorités arabes écrites en alphabet latin, d’où émerge une foultitude d’expressions et mots d’italien, de sicilien ancien, d’anglais et de français. Pour vous saluer, on vous lancera un « bojou » ou un « bosoi », résurgences du bonjour et du bonsoir de la langue de Molière. Dans la capitale, l’espace piétonnier du centre historique serpente entre les belles rues dallées, les bâtiments en cours de restauration avec les moucharabiehs venus d’Afrique du Nord, les bow windows d’Angleterre, les céramiques orientales, les boutiques fashion d’Europe du Nord, les pizzerias siciliennes, la co-cathédrale Saint-Jean, les ruelles descendant en cascade vers la mer façon San Francisco... Jusqu’à l’architecture contemporaine de la Chambre des députés sur pilotis, le théâtre moderne de plein air en plastique vert, celui historique de Manoel, ou les cabines téléphoniques rouges emblèmes de la perfide Albion. Malte est ainsi, unique mais si proche des références habituelles de l’Europe à laquelle aujourd’hui comme hier, elle sert de bastion rêvé, ou pas, contre « les envahisseurs »... Et de paradis pour une villégiature ensoleillée. Demandez à Corto !

Un archipel

Malte n’est pas une île, mais un archipel de trois îles. Outre Malte donc, la principale, Comino, trois kilomètres carrés à dix minutes de bateau, compte à peine une dizaine d’habitants à l’année, dont le curé et le personnel de l’unique hôtel. Les eaux émeraude et d’une rare limpidité de son « Blue Lagoon » en font un petit paradis balnéaire, malgré peut-être une fréquentation soutenue aux plus beaux jours. À vingt minutes, Gozo, trente mille habitants sur à peine soixante-dix kilomètres carrés, offre des sites exceptionnels : sa longue plage de sable doré (qui manque à Malte), les hautes falaises, les fonds marins qui attirent les plongeurs du monde entier, les temples de Ggantija (un ensemble mégalithique plus ancien que les pyramides d’Égypte), la grotte de Calypso où la muse aurait retenu Ulysse durant sept ans selon «L’Odyssée » d’Homère, et la citadelle de Victoria, la capitale, avec ses ruelles étroites, sa cathédrale et ses musées.

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Evasion

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Des décors pour caméras Les paysages uniques de Malte font la joie des réalisateurs depuis des lustres. Et des fans de séries comme « Game of Thrones », à Mdina ou Gozo. Dans l’archipel, ont été tournés, entre autres, les films « Midnight express », « Troie » avec Brad Pitt, les succès français « Casque bleu », « Largo Winch » ou « Astérix mission Cléopâtre ». Sans oublier, « Popeye » de Robert Altman avec Robin Williams dans le rôle-titre qui fut tourné en 1980 près de Mellieha. Les dix-neuf maisons et le décor construits pour l’occasion ont été conservés et l’ensemble est devenu un parc d’attraction convivial sans prise de tête.

Un riche arrière-pays Malte ne se limite pas à sa capitale. Villages de pêcheurs, plages de sable et criques rocheuses, grottes mystiques, églises, vignobles... mais le détour via Mdina et Rabat, deux cités accolées au centre de l’île, ne peut se manquer. Surnommée « la Cité silencieuse », Mdina, ancienne capitale médiévale, est le plus petit village de Malte avec trois cents habitants repliés derrière de majestueux remparts qui se dévoilent longtemps avant l’arrivée. Après avoir franchi le pont sur des douves transformées en jardins, on n’y circule qu’à pied ou calèche pour se perdre dans des ruelles labyrinthiques et admirer les jolies demeures de l’aristocratie d’autrefois. Le contexte, plus urbain et automobile, de Rabat, onze mille âmes, invite lui aussi à la balade. Dans les catacombes, la grotte où se serait réfugié saint Paul après son naufrage sur Malte, sont l’objet d’une vénération locale intense.

Au plaisir des gourmands À Malte, la gastronomie a connu l’invasion douce des cuisines de tout le bassin méditerranéen et de l’Asie. On n’y connaît guère les demi-portions, l’assiette est prête à déborder, et plusieurs entrées suivent une soupe et précèdent souvent deux plats principaux en sauce, un poisson et une viande. Avant bien sûr un dessert bien crémeux où la présence britannique a laissé des traces. Et la viande principale traditionnelle se nomme « fenek », le lapin. En ragoût, rôti, hachis... la petite bête à grandes oreilles est de tous les repas. Une habitude qui viendrait des Chevaliers de l’Ordre, grands traqueurs de lapins pour maintenir leur art du tir à l’arc. Les restaurants de cuisine traditionnelle, comme le réputé « Ta’Marija » à Mosta, y sont très fidèles et il est difficile les samedis et dimanches d’y trouver place. Côté mer, la dorade, le thon et l’espadon régalent les palais en priorité, tout comme les fruits de mer souvent associés à des pâtes dans de délicieuses compositions d’inspiration vénitienne. Pour accompagner le tout, du vin d’une des trois fermes viticoles de l’île, ou pour les plus curieux, un verre de « Kinnie », un soda doux-amer à base de bigarade, épices et herbes aromatiques qui fut inventé pour empêcher Malte de succomber aux colas venus d’Amérique.

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Bon à savoir Pour quatre cent vingt mille habitants, Malte compte... trois cent soixante mille voitures en circulation ! Il n’est pas rare qu’une famille possède quatre véhicules, car les parents craignent les risques de la circulation sur vélo ou scooter pour leurs enfants. Et ne voient pas l’intérêt de la marche à pied. Les parcours ne s’évaluent pas en kilomètres mais en heures qui peuvent être longues dans les embouteillages rien que pour faire le tour de la baie de La Valette. Pour y aller : Transavia propose des vols direct Nantes-La Valette, du 11 avril au 24 octobre. Des tour opérateurs comme Visit Europ ou Salaün Holidays proposent des séjours week-end ou semaine avec un choix d’hôtels.

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ESSAI

La voiture hybride vue par Hyundai, c’est le compromis entre la voiture à énergie fossile et la voiture électrique. Elle offre une liberté de déplacement totale pour seulement 81 grammes de CO2 rejeté au kilomètre. Que faut-il penser de cette jolie berline aux lignes étudiées ? Nous avons demandé à Margaux, notre stagiaire tout terrain, de l’essayer pour vous. En voiture !

Comment trouves-tu le look de cette Hyundai ? Extérieurement, je l’aime beaucoup. Elle a des courbes, de belles formes. Pour une berline, je la trouve plutôt féminine avec ses lignes assez modernes et épurées. Les chromes soulignent joliment la caisse. Elle n’a pas ce côté « massif », intimidant. Comment s’est passée l’installation à bord ? La première sensation, c’est celle de l’installation sur le siège conducteur. Il est grand, très confortable. J’ai tout de suite trouvé une position de conduite confortable. D’une manière générale, je trouve que l’intérieur de cette voiture est très réussi. Il est assez neutre, noir avec un liseré bleu sur le tableau de bord. J’aime ce côté épuré. J’aime beaucoup le soin qui a été donné aux détails comme celui du design du levier de vitesse avec sa forme qui épouse parfaitement celle de la main. Et au niveau de l’équipement de bord ? Au niveau des commandes, on les trouve très facilement et de manière instinctive. Tout est très simple et soigné, encore une fois. Le GPS intégré est très intuitif, ce qui est loin d’être le cas dans toutes les voitures. Idem pour la climatisation. Ce n’est pas une usine à gaz, et c’est très agréable, tout comme le sont les sièges chauffants, en ce début de printemps. Comment se sont passés les premiers tours de roues ? Pour moi, la conduite d’une voiture équipée d’une boîte automatique est une grande première. J’appréhendais un peu. Mais encore une

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fois, c’est d’une grande simplicité et pour tout dire, très agréable, surtout en ville. À faible vitesse, la voiture ne fait aucun bruit, on n’a pas besoin de penser au passage des vitesses. Ça devient un moment de détente ! Et sur la route, toujours aussi conquise ? Tout à fait. Je me suis amusée à tester le régulateur de vitesse adaptatif, qui régule automatiquement la vitesse en fonction du trafic pour maintenir une distance de sécurité constante par rapport aux autres véhicules. Je n’ai pas essayé en revanche le freinage d’urgence autonome, il ne faut pas exagérer (rires). Mais je trouve que c’est un vrai plus en termes de sécurité. À qui conseillerais-tu cette voiture ? Je dirais qu’elle a le gabarit idéal pour se faufiler en ville (en se garant facilement) et prendre la route des vacances. Il y a de la place à l’arrière et le coffre est vraiment de bonne taille. En fait, je crois qu’on peut la conseiller à tout le monde. HYUNDAI NANTES 373, Route de Vannes à St Herblain 02 51 77 83 83

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By Night

NOS PluS bEllES SOIRéES

Jeudi

Decembre

Equipe Oscar-Home

Oscar Home

OSCAR HOME 1 BIS, RUE FRANKLIN 02 28 00 63 99

L’inauguration du nouvel espace d’Oscar Home, le 1er décembre dernier, ne pouvait que se faire dans un cadre exceptionnel, celui de la boutique de la rue Franklin ! Un univers haute-couture que les invités ont pu découvrir, et où ils ont pu dénicher en avant-première de nombreuses idées cadeau, des objets de décoration et du mobilier contemporain haut de gamme, autour d’un cocktail Adeline Miller et son mari

Laurent Cordonnier et une amie

Mr et Mme rIvE (Luxis) 152

Mr Jean Charles robert et ses amis

Stéphane Potin - Magazine Urbanne Mr robin Landreau - Joaillier

Lionel Chesnais (Artemide) et Christine (Préférence)

Mr Atlan et Mr Marnier (CIC)

Alfredo vaez accompagné d’amis

VIVRE, INVESTIR, RÉUSSIR,

DEVENIR PROPRIÉTAIRE C’EST UN JEU D’ENFANTS REZÉ HEMISPHÈRE (TRANCHE 2)

URBAN

ST SÉBASTIEN S/LOIRE

LE PATIO THOUARÉ S/LOIRE

RETROUVEZ-NOUS POUR TOUT RENSEIGNEMENT À NOTRE AGENCE CONNECTÉE : 11 RUE FRANCOISE GIROUD - 44200 Nantes NEXITY GEORGE V ATLANTIQUE – SNC au capital de 8000€- Siège social 19 rue de Vienne – 75801 PARIS CEDEX 08 – RCS PARIS 433 946 423. Illustrations : Spectrum, Graphic images. Architecte : ACDM Architecture.

nantes.nexity.fr

0800 10 44 44

Service & appel gratuits urbanne

By Night

NOS PluS bEllES SOIRéES

Jeudi

Décembre

WWW.ACCESSTORY.FR WWW.BYMELIANA.COM

LE GARAGE DE NOEL par ACCESSTORY & BY MELIANA Dans le cadre de la vente éphémère qui s’est tenue du 2 au 22 décembre dernier dans la galerie d’art Le Garage (32 bis rue scribe), ACCESSTORY et BY MELIANA ont accueilli leurs clients lors d’une soirée le jeudi 8 décembre – animée par DJ JAY CRATE et en partenariat avec l’équipe de la concession MINI NANTES – Pays de la Loire Automobiles. Les convives ont su également apprécier, pendant la soirée, les dégustations proposées par MAISON GRIMAUD et LA CAVE A PAPA – pour que le plaisir shopping s’accompagne du plaisir des papilles ! Etaient également présents des ateliers réflexologie / massage et numérologie. L’événement Mode de la fin d’année : un lieu d’exception, une sélection Créateurs Mode & Accessoires unique, pour des instants privilégiés !

Equipe Accesstory & BY Méliana

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La Cave à Papa & Maison Grimaud

Equipe Mini Pays de la Loire Automobile

Jeudi

Janvier

Christophe Gaillard et Pierre-Hugues Auradou, associés, entourant Frédéric Beausoleil, Directeur Artistique de la marque Acuitis.

Acuitis

7 RUE GUÉPIN - NANTES 02 85 52 48 70

Belle inauguration pour Acuitis Nantes, Maison d’Optique et d’Audition, placée sous le signe de la convivialité et des savoir faire-métier, en la présence exceptionnelle de Frédéric Beausoleil, Directeur Artistique de la marque Acuitis, Nantais d’origine. Spécialités locales sélectionnées par Amélie Saillet (Saveurs DétonNantes).

Les collaborateurs de l’usine MB Productions (Isabelle, Gaëtan, son amie, et Christine), usine de fabrication pour Acuitis située à Chantenay

Frédéric Beausoleil et ses amies Eve, Géraldine et Carole

Annick Denis-Bertin et Manuel Conejero, Acuitis France

Le Dr Chloé Couret, ophtalmologiste au CHU de Nantes et son époux

Les Orthoptistes Zoé (avec son compagnon), Amandine et Coline

Les bâtisseurs M. Deserce (Abak Ingénierie), et M. Quentin (Socabat), entourant les associés Acuitis

Fort intérêt pour ce nouveau concept d’optique et d’audition

urbanne

By Night

NOS PluS bEllES SOIRéES

Jeudi

Mars

MINI Lancement du Nouveau MINI COUNTRYMAN. C’est à la salle de la Carrière de Saint-Herblain que MINI PAYS DE LOIRE AUTOMOBILES a choisi d’inviter ses clients à venir découvrir le Nouveau MINI COUNTRYMAN. Soirée placée sous le thème de l’élégance et de l’artistique. Revivez le show sur

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MINI PAYS DE LOIRE AUTOMOBILES

PAYS DE LOIRE AUTOMOBILES - NANTES 02 40 16 34 70 LES SORINIèRES - REZÉ - 02 51 78 39 90 GUÉRANDE - 02 40 11 10 01

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CA VIENT D’OuVRIR / CA VIENT DE ChANgER

La Maison de Prune

O Bag Store BY vALÉrIE Et FrÉDÉrIQUE - DEPUIS AOût 2016

BY ÉvELYNE - DEPUIS MArS 2017

Concept store La bonne idée : La Maison de Prune Nantes revient avec le printemps ! Plus qu’une boutique de prêt-à-porter, c’est avant tout un lieu de vie et de rencontres où les femmes prendront le temps d’échanger et de découvrir de jolis produits, que ce soit du vêtement, de l’accessoire ou de la déco. Un lieu qui promet de jolies surprises (ateliers beauté, conférences sur différentes thématiques, expositions…), mais aussi un endroit qui évoluera avec le temps et les clientes. Mantra : « Dénicheur de tendances » 8 place de la Bourse, Nantes - 02 40 35 62 26 Facebook : La Maison de Prune Nantes Du mardi au samedi : 11h-19h

Le Monde du Macaron BY FLOrIAN - DEPUIS DÉCEMBrE 2016

Pâtisserie et salon de thé La bonne idée : ici, quand on dit que le macaron est roi, ce n’est pas un vain mot ! Il est produit à partir de matières premières nobles, sans arôme artificiel, ni sucre ajouté. Au total, la boutique peut proposer 120 produits sucrés ou sucrés-salés. Pour le mettre en valeur, il est décliné sous forme de bouquet ou d’arbre de macarons. Il est surtout parfait accompagné d’un café ou d’un thé, bien installé dans l’un des fauteuils du salon de thé ou de la terrasse. L’ambiance colorée du lieu - une déco noire et fuschia, des macarons bleus, verts ou saumon - donne un côté cosy et chaleureux. Mantra : « Le macaron par excellence » 10 rue Santeuil (passage Pommeraye), Nantes - 02 28 00 57 82 www.mondedumacaron.fr / Facebook : Monde du Macaron Santeuil Du lundi au samedi : 10h-19h30 158

Sacs personnalisables La bonne idée : un sac super léger, imperméable, facile à nettoyer, qui soit en plus tendance et personnalisable, ça vous dit ? Alors, cette adresse est pour vous. Ce concept, venu tout droit d’Italie, permet de concevoir le sac qui nous ressemble : on choisit une coque en silicone - il existe quand même 10 formes différentes dans 22 coloris - puis on l’agrémente d’une bordure, d’anses, d’un intérieur ou de charms. Et la saison prochaine, on pourra s’offrir un nouveau sac en modifiant seulement une ou deux composantes. Bref, ce sac n’est jamais figé ! Mantra : « Personnalisez vos accessoires » CCC Paridis (10 route de Paris), Nantes - 02 28 16 49 77 Facebook : OBag Store Nantes Du lundi au samedi : 9h30-21h

IDM Home

BY ANtOINE - DEPUIS DÉCEMBrE 2016

Mobilier contemporain et aménagement d’intérieur La bonne idée : après 5 ans sur l’Île de Nantes, la partie habitat de IDM revient dans le centre-ville. Les amateurs de mobilier contemporain, iconique (Bertoia, Knoll, Vitra) ou plus récent (Zanotta, Molteni, Minotti), seront séduits par ce nouvel espace composé de différentes cellules identifiables (salon, chambre, salle à manger…). Canapés personnalisables, meubles composables USM ou table en matériau nouvelle génération (anti-rayure, anti-tâche, facile à nettoyer, le rêve !), vous aurez le conseil et l’expertise pour aménager votre intérieur à votre image. Mantra : « Conseil et service pour réussir vos projets » 27 rue du Calvaire, Nantes - 02 49 10 82 03 www.espace-idm.com / Facebook : IDM Lundi : 14h-19h. Du mardi au vendredi : 10h-12h30 4h-19h. Samedi : 10h-19h

Lundi au Dimanche 12h00 - 14h30 Dimanche au Jeudi 19h00 - 22h00 Vendredi et Samedi 19h00 - 22h30

6 rue de l’Héronnière NANTES 02 40 47 36 42 www.lecambronne-bistrotchic.fr urbanne

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CA VIENT D’OuVRIR / CA VIENT DE ChANgER

Mlle Cabestan BY MArIE - DEPUIS MArS 2017

Nant’Escape BY KrIStOF - DEPUIS NOvEMBrE 2016

Prêt-à-porter féminin La bonne idée : Mlle Cabestan, c’est la bonne copine, sans chichi, accessible et pleine de petites attentions. Et surtout, elle n’hésite pas à nous faire partager ses bons plans mode ! Voilà ce que propose cette nouvelle boutique, issue du rapprochement entre Le Cabestan et Paloma. On vous donne envie pour ce printemps ? Des liberty, des pantalons aux teintes abricot, marine ou jaunes, une partie de la collection affichant des couleurs tranchées et le top, des blouses aux imprimés ethniques, flamants roses ou hirondelles. Le tout du 36 au 48 Mantra : « La mode pour les filles normales »

Escape game La bonne idée : le principe est le même que dans n’importe quel escape game : on vous enferme par petits groupes (entre 2 et 6 joueurs) dans une pièce et vous avez une heure pour en sortir en résolvant des énigmes. Sauf qu’ici, les scenarii sont basés sur l’histoire de Nantes : l’évasion du cardinal de Retz en 1654, un meurtre non résolu en 1974 ou encore une sombre affaire de gangsters dans les années 80. Et ce sont des comédiens qui vous accompagnent dans le jeu. Sensations garanties !

14 place de l’Église, La Chapelle-sur-Erdre - 09 54 96 59 52 www.mllecabestan.fr Du mardi au jeudi : 10h-12h30/14h30-19h. Vendredi et samedi : 9h30-12h30 14h30 -19h. Dimanche : 9h30-13h

3 rue Voltaire, Nantes - 02 53 97 36 37 www.nantescape.com / Facebook : Nant’escape Du mardi au dimanche : 10h-minuit

Le Reflet

BY FLOrE - DEPUIS DÉCEMBrE 2016

Restaurant La bonne idée : des restaurants, il en existe pour tous les goûts et s’il est forcément question de goût ici aussi, la démarche est tout autre. Cet établissement permet à une dizaine de salariés porteurs de trisomie - du personnel extraordinaire - de travailler aussi bien en salle qu’en cuisine. Comme dans n’importe quel restaurant, la carte change régulièrement, toutes les semaines en l’occurrence. Un conseil : prévoyez de réserver à l’avance car les 36 couverts sont pris d’assaut. Mantra : « Restaurant extraordinaire » 4 rue des Trois Croissants, Nantes - 02 40 20 33 86 www.restaurantlereflet.fr / Facebook : Le Reflet Du mardi au mercredi : 12h-13h15. Jeudi et vendredi : 12h-13h15 / 19h3020h45. Samedi : 19h30-20h45 160

Mantra : « Rire, se faire peur, mais surtout s’amuser »

La Mauvaise Herbe BY rÉMI - DEPUIS AOût 2016

Fleuriste La bonne idée : ce fleuriste revendique son amour des fleurs des champs et des jardins. Alors sa boutique, il l’a imaginée comme une balade en forêt ou à la campagne : du vert sur les murs pour faire ressortir les couleurs des fleurs, des souches de vignes ou des branches de noisetier tortueux en déco. Et dans les pots et vases, des fleurs de saison : jonquilles, scabieuses, jasmins, tulipes ou encore têtes d’ail. Le + : les conseils et les explications d’un amoureux des fleurs. Mantra : « Un instant de verdure en plein cœur de Nantes » 13 rue de Budapest, Nantes - 09 83 08 70 83 Facebook : La Mauvaise Herbe Du lundi au jeudi : 10h-19h. Vendredi et samedi : 10h-19h30

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CA VIENT D’OuVRIR / CA VIENT DE ChANgER

Batt&Blou BY vALÉrIE - DEPUIS FÉvrIEr 2017

Prêt-à-porter féminin et déco La bonne idée : loin de l’agitation de la ville, cette boutique offre une pause aux adeptes de la mode. Une décoration chaleureuse et cosy, à base de pierres et de bois clair, une ambiance lumineuse, cette ancienne galerie d’art a gardé son identité et son authenticité. On y retrouve des vêtements chics et pleins de couleurs, du rose poudré aux imprimés fleurs. Des marques, telles que Vanessa Bruno, Luisa Cerano ou Lamberto Losani, sont ici mises en valeur. Sans oublier des articles déco design. Mantra : « La mode dans un petit écrin » Passage Pommeraye, Nantes - 02 28 49 57 11 www.battblou.com Lundi : 14h30-19h. Du mardi au jeudi : 10h30-13h30 / 14h30-19h. Vendredi et samedi : 10h30-19h30

L’Aristide

Le Marceau BY NICOLAS - DEPUIS MArS 2017

Brasserie et bar La bonne idée : il est peut-être l’un des plus anciens établissements de Nantes, mais Le Marceau nouvelle génération a su allier la modernité (déco colorée, tableaux contemporains) à son côté retro (lustres, vieux miroirs). Dans ce lieu atypique, avec ses plafonds hauts et sa salle ronde, vous pourrez déguster le midi des produits frais comme une pièce de boucher ou un fish & chips. Le soir, place à la décontraction dans le bar d’ambiance : on s’installe confortablement sur la banquette et on partage un verre autour d’un plateau de charcuterie, de fromages ou de produits de la mer. Le Marceau est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire. Mantra : « Dégustez des produits frais le midi et découvrez le nouveau bar d’ambiance le soir » 3 rue Camille Berruyer - 02 72 01 38 13 Facebook : Le Marceau - Lundi et mardi : 8h-15h. Du mercredi au vendredi : 8h-15h / 18h-2h. Samedi : 11h-16h / 18h-2h

Les Domaines Qui Montent

BY CAPUCINE Et FLOrENt - DEPUIS JANvIEr 2017

BY YANNICK Et JULIEN - DEPUIS FÉvrIEr 2017

Restaurant, bar et bistro La bonne idée : parce qu’on est à la fois collègue qui participe à des déjeuners de travail, maman qui se retrouve entre copines ou ami qui apprécie les soirées sports, cet établissement se veut être un lieu de vie pour tous. Les trois salles aux ambiances différentes, le restaurant aux tons bleu canard, le bar blanc épuré ou le bistro rouge, permettent de s’y sentir bien quelle que soit notre humeur ou le moment de la journée. Côté menu, le chef revisite les classiques de la cuisine française : œufs mimosa, poitrine de porc aux lentilles ou tarte au citron. Le + : le boudoir très cosy pour papoter entre filles ou discuter business. Mantra : « Restaurant, brasserie, bistro et plus encore » 1 place Aristide Briand, Nantes - 02 49 62 25 06 www.aristidenantes.com / Facebook : Aristide Du lundi au dimanche : 8h-minuit 162

Vin et épicerie fine La bonne idée : que faire quand on aime le vin et la gastronomie, mais qu’on n’est ni restaurateur, ni viticulteur ? On ouvre une boutique qui permet de conjuguer passion des vins et amour de la cuisine. Sur 200 m2, les grands noms de notre terroir côtoient les plus petits domaines qui ne demandent qu’à être connus. Vous pourrez déguster ces vins avec des mets simples mais généreux (plateau de fromages, sauté de veau à la provençale…). Vous pourrez même ramener chez vous la bouteille non finie, sans droit de bouchon. La classe ! Le + : une cave réfrigérée et vitrée. Mantra : « Marchand d’émotions » 10 route de Nantes, Sautron - 02 28 91 54 75 www.lesdomainesquimontentsautron.com Facebook : Les Domaines Qui Montent Sautron Du lundi au samedi : 10h-20h

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