Janus, c’est le dieu romain des commencements et des fins, des choix, des passages et des portes. Ça nous semblait bien correspondre
à cette transition écologique dont nous allons, dans cette histoire, imaginer la trajectoire de 2019 à 2025.
A la différence de la mission lunaire de 1969 “Apollo”, un autre dieu, grec celui-là, la mission Janus ne voyage pas dans l’espace, elle voyage dans le temps.
Pour autant, les amateurs de science-fiction seront probablement déçus : cette histoire n’est pas d’invention technophobe ou technophile. Elle est plutôt, disons...“naturaliste”, en ce qu’elle met en scène des protagonistes bien ancrés dans la réalité.
Comme la réalité dépasse la fiction, il faut nous excuser du fait que de nombreuses personnes, pourtant si inspirantes et dynamiques, n’apparaissent pas dans le récit de ce voyage. Il y en a simplement trop. L’objectif de cette « narration prospective » n’était pas l’exhaustivité, mais l’exemplarité de ce qui se fait dans l’enseignement public francophone de Bruxelles