Le travail du projet Phosphore a montré que le système de collecte et traitement des matières organiques bruxelloises est top-down, technocratique et linéaire. Les innovations socio-techniques en la matière existent et présentent un potentiel intéressant mais sont freinées par de nombreuses barrières (réglementaires, techniques, organisationnelles etc.) qui ont parfois été levées individuellement ou collectivement. La méthode de co-construction du narratif nouveau est dépliée tant aux plans qualitatif que quantitatif et les enjeux relatifs à l'évaluation du scénario sont synthétisés. Enfin, les différentes formes d'institutionnalisation (nouvel arrêté régional, feuille de route biodéchets) ainsi que les nouvelles pratiques émergentes
de cette recherche-action sont décrites.