Eurek'Afrique magazine N°10 Janvier

Manifestations en

Tunisie

Est-ce le début d’un second printemps arabe ?

Interview du mois : avec Ndèye Marie Aida Ndiéguène la nouvelle étoile de la littérature sénégalaise.

Sport : Comment le marché des joueurs est devenu un champ économique à valeurs stratosphériques ?

Que cette année soit ponctuée de béatitude, d’allégresse, de succès, de bonheur et d’amour sans bémol.

Toute l’équipe de Galsen Unlimited vous souhaite une bonne et heureuse année.

SOMMAIRE

LA

UNE

Projection :

Manifestation en Tunisie : est-ce le début d’un second printemps arabe ?

... Par Baba Gnanguir Mané

Page

10

Interview : L'éditorial

Par Khady Racine Sow ................................ P5

Chronique Internationale

Par Mouhamadou Lamine Ndiaye ............... P6

Hi-Tech :

le Kenya : une référence de la Technologie en Afrique.

Par Alioune Aboutalib LÔ ........................... P12

Ecofin :

le défi de l’industrialisation en Afrique

Par Aby Marie Diop ...................................... P14

Découverte :

Nadia Mensah-Acogny Sociologue spécialiste des questions de développement et de coopération

Par Habi Diop ............................................... P16

Ndèye Marie Aida Ndiéguène la nouvelle étoile de la littérature sénégalaise

Par Alioune Aboutalib LÔ ...................................... P18

Mode & Beauté : Astuces pour réparer les cheveux secs

Par Coumba Wellé ................................................... P22

Santé :

les conséquences de l’avortement provoqué

Par Soda Marième Ndiaye ...................................... P23

Sport :

Comment le marché des joueurs est devenu un champ économique à valeurs stratosphériques ?

Par Mame Cheikh A. B. M. Faye .......................... P25

Actu-People :

Par Mariama Françoise Camara .......................... P27

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Directeur de Publication et Manager : Alioune Aboutalib LÔ Vice-directeur de Publication : Khalifa Aboubacar Samb Rédactrice en Chef : Khady Racine Sow Adjoints : Baba Gnanguir Mané Mohamed Diène Team Marketing et Communication Mouhamed Ndoye Mouhamadou Lamine Ndiaye Fatmy Chéhim Diaw - Coumba Wellé Frédéric Mbengue Team Commercial : Mamadou Dione Pouye Doudou Diop - Khadidiatou Ndoye Aby Marie Diop - Soda Marième Ndiaye

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Eurek’Afrique

Team Finances et Comptabilité : Seynabou Khaïridine Malick Niang Team Informatique : Mahamed Guindo Mouhamed Ndiaye Rédacteurs : Papa Ababacar Mbaye Pouye, Babacar Diop Amadou Laye Dicko Serigne Mansour Diouf Habi Diop Mame Cheikh Ahmadou B. M. Faye Maria Françoise Camara Monique Faye Ahmadou Bachir Sadio Pape Moussa Ndiaye

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Par Khady Racine SOW

L’Afrique entre défis économiques et instabilités démocratiques

L’Afrique, continent qui regroupe plus d’un milliard d’habitants et qui regorge de richesses naturelles, avec un potentiel de main d’œuvres et de ressources premières inégalées, reste encore plongée dans le déni du non-confort économique et des instabilités démocratiques.

Victime de près de cinq siècles de dépendance et de colonisation par l’occident, elle a subi le pillage de ses ressources et l’utilisation de sa main d’œuvre non pas pour son développement mais pour l’essor d’autres continents.

La plupart des pays africains sont en voie de développement ou vers l’émergence et rares sont ceux qui, comme l’Afrique du Sud, ont un niveau de développement économique convenable par rapport au reste du monde. Toujours sous l’influence de la puissance coloniale, certains pays peinent à trouver un modèle de développement économique qui leur est propre tandis que d’autres sont pillés sans retenue. Concernant l’aspect monétaire, la validité du Franc CFA pendant ces deux dernières années a été fortement remise en question. De même, l’innovation technologique avec le développement des NTIC devrait être un outil de développement dans le contexte de mondialisation et de concurrence des marchés.

Parlant de démocratie, la définition générale suppose un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. La liberté d’expression, la considération égale à tous les groupes sociaux sont des prérogatives à respecter pour pouvoir aspirer à cette dernière.

Cependant, dans certains pays africains, les régimes dictatoriaux qui ne sont ni partagés ni contrôlés et ne garantissant aucune liberté, sont toujours d’actualité. Dans certaines régions du continent, l’exclusion dans toute sa nocivité et sous ses formes les plus diverses, à savoir la xénophobie, le régionalisme et le tribalisme font obstacle à la démocratie. Véritables fléaux, ces concepts induisent des comportements qui minent et détruisent l’essentiel de ce qui peut être construit de durable et de convivial entre les hommes. Et même si la démocratie n’est que souvent le concept utilisé pour faire de la politique politicienne, elle est nécessaire pour permettre une stabilité.

Pour pouvoir relever les défis économiques et les instabilités démocratiques, notre cher continent doit commencer par se soustraire des habitudes coloniales et des modèles économiques copiés chez le colonisateur. Aussi serait-il vital de reconsidérer la suppression du Franc CFA en Afrique de l’Ouest pour mettre en place un système monétaire compétitif dans un contexte d’intégration et d’émergence mais surtout de mondialisation. La croissance économique en Afrique est bien réelle et, si elle est accompagnée d’une stabilité politique, de la fin des guerres tribales et régionales avec la multiplication des outils de concertation mais aussi d’une démocratie basée sur des principes de liberté d’expression et d’égalité de tous, pourra d’ici quelques années devenir très considérable.

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Chronique International

L’immigration clandestine

Le pugnace Trump se lave toujours et encore à la mare des turbulences Fin Décembre début janvier, il s’est passé tellement de choses à une vitesse fulgurante qu’on ne sait plus où mettre les pieds. Par contre, les jeunes africains prennent la voile encore et encore. Désespérés, et malgré le nombre de naufrages, ils prennent toujours la mer en quête de nouveaux horizons. Un désespoir nourri par les tensions qui se soulèvent incessamment sur le sol africain. En guise d’exemple, le gouvernement équato-Guinéen révèle avoir déjoué un coup d’état. Selon le président actuel dudit pays, ce sont des personnalités basées en France qui ont financé cette manœuvre. Teodoro Obiang Nguema a par ailleurs demandé à Paris de collaborer à l’enquête pour désigner les coupables. Pendant ce temps le trafic d’êtres humains continue en Lybie. Notons quand même que le G5 Sahel qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso le Niger et le Tchad, a la France comme alliée, devrait-on s’en soucier ou s’en réjouir ?

Chronique International Toujours dans le déplorable et déplaisant sujet des migrations, le Bangladesh et la Birmanie se sont mis d’accord ce mardi 16 janvier pour le rapatriement sur deux ans de plus de 650 000 réfugiés rohingyas vers leur pays d’origine qu’est la Birmanie.

Toujours dans ce feuillage touffu et drue foret des calamites, le huppé président Trump a encore fait des siennes.

En effet l’inattendu 45e président des USA a traité l’Haïti et des pays africains de « pays de merde » lors d’une rencontre à la Maison Blanche avec des sénateurs américains.

Une stupéfaction mondiale ! Comment de tels propos nocifs ont pu sortir de la bouche d’un président,lesquels d’habitude sont bercés et nourris dans le noblaillon des discours diplomatiques ? Le mot « merde » utilisé a refroidi plus d’un et enflammé d’autres.

Des tweets en guise de réponse ont envahi le net, notamment celui du Président Sall qui s’indigne devant de telles paroles.

Michaelle Jean, Secrétaire Générale de la Francophonie, ressortissante d’Haïti et ancienne Gouverneure Générale du Canada, a rappelé à l’homme à la toison dorée, que ce sont ces migrants qui ont fait des Usa ce qu’ils sont aujourd’hui.

On note que le pugnace et rétif Trump comme à son habitude ne l’a pas assez remuée.

La crise au proche orient n’a pas fini de tirer son épilogue, il faut le dire la question de Jérusalem est une mèche à combustion lente et Trump une bombe à retardement, la ville sainte est un point de rencontre de toutes les trois religions révélées.

Sans tenir compte des conséquences que cela peut tirer, le Président américain déclare la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.

Leitmotiv se dirait on ! Il a encore sorti sa trompette de trop d’après certains.

Par rapport à cette déclaration abrupte, on se demande si ce n’était pas bien réfléchi comme décision, contrairement à ce qu’en pense le reste du monde.

Rappelons que les politiques étrangères de Trump dans la péninsule coréenne ont eu pour conséquences l’augmentation de volume de commande d’armes du Japon et de la Corée du Sud. Le même schéma s’est reproduit au Moyen Orient, une autre hausse des commandes d’armes, après avoir dressé l’Arabie Saoudite contre l’Iran. Compte tenu de cette crise raccordée à celle provoquée par sa déclaration, l’on se demande si t o u t cela n’est pas dans la même mouvance opportuniste et capitalistiquement odieuse et que le président américain est loin d’être aussi erratique qu’on pourrait le penser.

Time will tells us comme disent les américains.

Mouhamadou Lamine Ndiaye

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Projection

Manifestation en Tunisie : est-ce le début d’un second printemps arabe ?

Les revendications et les contestations n'ont pas cessé depuis la chute de Ben Ali en 2011. Manifestations, grèves, rassemblements rythment la vie des tunisiens depuis plus de cinq ans. Si ces diverses expressions d’indignation se poursuivaient pour la plupart de manières non-violentes, elles ont atteint un point de non-retour et leur paroxysme avec l’éclatement des affrontements dans plusieurs villes de Tunisie, entre la police et la population.

Cette nouvelle campagne « Fech Nestannew » (qui peut être traduit par « Qu’est-ce qu’on attend ? », en dialecte tunisien) est une révolte transversale de toutes les régions du pays contre l’inflation croissante depuis le début de la révolution, la hausse des prix, la « cherté de la vie » et surtout contre la nouvelle loi de Finances. Et cette dernière, entrée en vigueur, le 1er janvier 2018, consacre une série de hausses des prix frappant surtout le gasoil, les voitures ou encore les services de téléphonie et d’accès à internet.

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Projection Le gouvernement tunisien dit n’avoir d’autres issues pour tenter d’équilibrer les finances publiques touchées par une balance commerciale déséquilibrée et une monnaie (le dinar) qui a perdu un quart de sa valeur en deux ans.

Face à cette situation, le mécontentement s’est bien emparé de la population. Leur frustration était réelle et a abouti à une vague de mouvement de protestations.

Mais cette fois tout semble porter à croire que les choses sont loin d’être spontanées ; elles ont bien été orchestrées.

En effet, déjà des manifestants ont été arrêtés auparavant par la police alors qu’ils distribuaient des tracts pour inviter les populations à se mobiliser, ce qui était plutôt des actions rares.

Les autorités se penchent sur une éventuelle mains mises de certains acteurs de l’opposition et accusent même l’extrême gauche et des mouvements mafieux d’être derrière les protestations.

Toutefois l’objectif n’était clairement pas cette fois-ci, le renversement du régime ou un changement de gouvernement mais il s’agissait pour le peuple plutôt d’une continuité de la révolution et que le gouvernement réalise les objectifs de justice sociale de la révolution mais aussi et surtout le renoncement sans délai aux taxes et au budget 2018 considéré comme « injustes ».

« Notre revendication est précise, c’est l’abrogation de cette loi de finances qui impose des mesures d’austérité et vise les plus pauvres, ceux qui ont déjà fait tous les sacrifices depuis la révolution », explique Henda Chennaoui (journaliste indépendante de 34 ans et porte-parole de la campagne).

Au terme, toute cette situation dénote que le bilan économique et social de la révolution est très mauvais.

Par ailleurs, les accrochages entre forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et manifestants incendiant des pneus et jetant des pierres ont débuté le lundi 8 janvier et se sont soldés par la mort d’un homme.

L’état d’urgence avait déjà été décrété et des hommes ont été déployés par l’armée pour défendre les principaux bâtiments publics et ceux du gouvernement.

Selon le ministère de l’intérieur, 44 personnes ont été interpellées pour port d’armes blanches et divers faits de violence.

70 policiers blessés et au total il y’a eu plus de 600 arrestations et de nombreux cas de blessés civils.

Cette situation arrive à une période où la confiance semble particulièrement brisée entre les populations et leurs nouveaux dirigeants. Entre les jeunes qui se retrouvent sans avenir, sans perspective, cloitrer dans leur quartier, les réclamations d’un changement économique attendu depuis le début, la « cherté de la vie », la situation pourrait devenir encore plus difficile et d’autres manifestations vont survenir.

Le pouvoir doit obligatoirement agir pour prévenir une catastrophe économique, sociale et politique imminente.

Mais surtout pour dissiper les reproches faites à la classe politique sur sa faiblesse et son incapacité.

Ce qui risque de poser la question de sa légitimité pouvant nous replonger dans l’ombre d’un éventuel second printemps.

En outre il s’agit d’apporter des réponses concrètes à la question du chômage qui touche officiellement 15% de la population active et 30% des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur d’après « le Figaro ».

Baba Gnanguir Mané __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Janvier2018

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Hi Tech Le Kenya une référence de la technologie en Afrique Ces dernières années, le continent africain vibre au rythme de l’innovation dont il relève âprement le défi.

De Dakar à Maseru, la jeunesse montante démystifie les codes et s’attèle davantage chaque année dans l’établissement de prouesses technologiques, d’où l’émergence d’une vague de Startups ces dernières années. Dans cette foulée, le pays qui attire le plus notre attention est sans doute le Kenya à l’instar des autres anglophones du continent.

Le dernier classement de l’agence Ecofin fait état de l’hégémonie des pays d’Afrique anglophone en ce qui concerne le financement des startups et surtout l’émergence du Kenya dans ce secteur, même si les pays francophones comme le Sénégal et la Côte d’ivoire ne sont pas en reste. Si le Nigéria mène la danse avec 109,3 millions de dollars attirés, l’Afrique du Sud le talonne de près avec 96,7 millions dollar et s’en suit le Kenya avec 92,7 millions de dollars.

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La recette de cette émergence technologique kenyane Si le pays des Massaïs asseyait d’origine sa richesse dans les secteurs plus ou moins traditionnels de l’agriculture, de l’énergie ou de l’agroalimentaire, aujourd’hui la donne semble changer au profit de la technologie.

Le Kenya est sous-tendu actuellement par une panoplie d’innovations allant dans le sens d’améliorer les conditions de vie des citoyens.

Il est surtout question de faire dans la « disruption », c'est-à-dire la rupture par rapport à la vétusté et à l’archaïsme. Les kenyans tendent à moderniser leur mode de vie.

Des innovations s’illustrent davantage dans les secteurs de l’insécurité, la santé, du système bancaire, de l’agriculture, du transport, etc.

Offrir un adressage postal à des populations qui n’ont jamais eu d’adresse, initié par la Société OkHi ; évincer les lampes à kérosène polluantes pour les remplacer avec de l’énergie solaire facturée à l’heure et payée par SMS via l’application M-Kopa, sont entre autres des projets réalisés dans l’un des actuels points focaux de la technologie en Afrique : iHub, dans la « Silicon Savannah » à Nairobi.

IHub est formé de plus de 150 entreprises et de plus de 15 000 membres. Il est né des violences électorales de 2007, à travers une plateforme nommée Ushahidi (signifiant « témoigner » en Swahili) où l’on répertoriait et dénonçait les incidents notés un peu partout dans le pays et qui réunissait plusieurs Geeks.

Cette initiative a été conjuguée à l’ambition d’un certain Bitange Ndemo (Ingénieur kenyan formé aux Etats-Unis) dont le rêve était de faire arriver au Kenya l’un des câbles sous-marins constituant l’architecture d’internet.

Ce rêve devenu réalité en 2009 en complicité avec la volonté de l’Etat, les jalons d’une nouvelle vie technologique venaient être dressés.

Le nombre d’abonnés à internet passa de 5000 en 2007 à 12 millions en 2009.

De plus, l’Etat dans la perspective de sa politique volontariste encourageait la recherche en dotant les universités d’une connexion internet illimitée et en libéralisant le marché des fournisseurs d’accès pour motiver une baisse des prix.

Parallèlement, le leader kenyan de la téléphonie Safaricom (filiale de Vodafone) avait établi 2 ans plutôt un système de paiement sans cash : M-Pesa (« pesa » signifiant monnaie en Swahili) venant renforcer l’élan de développement technologique.

Plus de 2/3 des populations des adultes kenyans payent aujourd’hui leurs achats via M-pesa, y compris celles établies dans les bidonvilles et qui n’ont jamais côtoyé le système bancaire.

Le pari relevé du financement des startups Aujourd’hui, le Kenya regorge plus de 600 startups.

Cet essor est surtout dû à la présence d’un nombre important d’incubateurs et surtout d’investisseurs.

Comme en bénéficient beaucoup d’autres pays africains, les startups kenyanes reçoivent énormément de capitaux venant des fondations internationales ou des organisations caritatives, à travers le plus souvent le financement de compétitions d’innovations (« Hackatons »).

Les gouvernements aussi ne sont pas en reste avec l’organisation de concours ayant trait à l’amélioration des techniques agricoles par le biais de la technologie, ou encore par rapport au secteur de la santé.

A ces potentiels investisseurs, viennent s’ajouter les entreprises technologiques de renommée telles que Facebook, Google, Microsoft, IBM, etc.

Le Kenya est aujourd’hui devenu un pôle de la technologie avec la plus ancienne pouponnière de startups du continent, le iHub de Nairobi.

Chaque année, le pays est représenté par des startups dans les plus grandes compétitions d’innovations dont elles sont souvent les vainqueurs. On peut en citer « Wezatele » vainqueur de la compétition IBM Smartcamp en 2013 et qui a été depuis lors rachetée à 1 000 000 de dollars en 2013 par AFB. C’est un pays qui aspire au développement et qui compte l’asseoir sur son secteur des TICs en pleine ébullition, et qui en fait dorénavant une référence en la matière en Afrique.

Alioune Aboutalib LÔ __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Janvier2018

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Ecofin

Les défis de l’industrialisation en Afrique Après trois révolutions industrielles pendant les 18ème, 19ème et 20ème siècles, le tissu industriel de l’Afrique est encore aussi léger qu’il peut être négligeable comparé à celui du reste du monde.

En Afrique, l’industrie contribue de façon modeste à la croissance économique. Mais petit à petit, les africains ont pris conscience que c’est à eux de faire développer leur économie notamment en passant par l’élargissement et le renforcement du tissu industriel africain. A titre d’exemple, nous pouvons citer entre-autres Dangote (conglomérat nigérian appartenant à Aliko DANGOTE), Pharma 5 (groupe spécialisé dans l’industrie pharmaceutique fondé par Dr Abdallah LAHLOU-FILALI) … Reconnaissant que toutes ces réalisations participent activement à l’essor industriel de l’Afrique, il faudrait savoir aussi qu’il reste un très long chemin à faire.

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Eurek’Afrique

A l’occasion du lancement officiel du rapport sur « Les perspectives économiques en Afrique 2018 » ce 17 janvier, le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a plaidé pour l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique.

En effet, ce processus d’industrialisation déjà enclenché doit être précipité et en accord avec une gestion adéquate afin d’apporter plus de rationalisation, plus de productivité et par conséquent plus de profit. En ce même sens, il est important de mettre davantage l’accent sur la manufacture (les exportations de la plupart des pays africains concernent des matières premières) car c’est de par elle que se crée de la valeur ajoutée nécessaire pour une croissance inclusive. L’Afrique ne participe que faiblement aux exportations mondiales de produits manufacturés (-1% contre 16% en Asie).

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ECOFIN

Nous avons donc d’une part l’exportation de matières premières, dont les prix sont fixés par les demandeurs, et d’autre part l’importation d’un volume important de produits manufacturés. Pour une généralisation de réformes structurelles, chaque pays africain doit adopter une stratégie d’industrialisation pour les activités des divers secteurs de son économie. Toutefois, l’Afrique a besoin d’évaluer ses potentiels et de trouver la meilleure manière d’en faire sa puissance par exemple :

• Aider ses entrepreneurs à concrétiser leurs projets – Il faut œuvrer entièrement dans la promotion de l’esprit d’entreprise. Ces jeunes africains, désireux de jouer leur rôle dans le développement de leur continent en montant de brillants projets, peinent à voir leur souhait se réaliser tout simplement parce qu’ils n’ont pas accès au capital dont ils ont besoin. Il est donc question de leur faciliter l’obtention de capitaux c’est-à-dire améliorer l’accès au financement sans oublier qu’ils doivent aussi nécessairement avoir accès à l’information et disposer d’une bonne communication pour une compétitivité accentuée ; • Adapter la main-d’œuvre aux métiers de l’industrie – La population active que présente le profil démographique de l’Afrique doit être formée et dotée de savoir-faire pour être transformée en véritable capital humain. Pour une compétitivité qualitative, il est impératif de doter cette main-d’œuvre de connaissances scientifiques et technologiques ; • Rendre favorable le climat des affaires afin de stimuler la création ou le développement de nouvelles industries grâce à une stabilité macroéconomique, un environnement juridique et règlementaire propice, un secteur financier actif.

En réglant ces maux, l’Afrique pourrait enfin connaître cette expansion tant désirée. De plus, l’union faisant la force, les pays africains doivent favoriser les échanges sur le continent pour renforcer l’intégration régionale ; ceci dans le but créer des marchés importants entrainant une production compétitive et des économies d’échelles.

Aby Marie Diop __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Janvier2018 15

Découverte

Nadia Mensah Acogny Sociologue spécialiste des questions de développement et de coopération

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Eurek’Afrique

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Découverte Terre de Reines et de guerrières aux personnalités fortes et déterminées, l'Afrique regorge de nombreuses figures féminines emblématiques et parmi elles : Nadia Mensah Acogny. Sociologue spécialiste des questions de développement et de coopération, elle est aussi experte en communication. Eurek’Afrique magazine vous fait découvrir cette femme d’influence perçue comme l’Oprah Winfrey africaine.

Elle fait partie de celles qui font l'Afrique d’aujourd'hui et construisent celle de demain. CoFondatrice et Directrice Générale du cabinet Acosphere (Société de conseil basée à Londres) depuis plus de 10 ans, elle a été pendant longtemps responsable de la communication de la BCEAO à Dakar. Nadia fait partie des femmes africaines sorties des sentiers battus, celles qui ne se contentent plus des domaines d'activités auxquels les sociétés coloniales et postcoloniales les cantonnaient. Nadia est une référence car faisant partie des pionnières pour illustrant la richesse professionnelle, linguistique, physiologique et parfois géographique du continent africain. « Passionnée des sujets du genre », elle est journaliste chroniqueuse pour le Magazine Forbes Afrique.

Elle édite chaque année le palmarès des 100 femmes les plus influentes du continent, mettant en avant la réussite des femmes africaines et leadership montant. A la question « a quoi sert ce classement » elle répondait : « A donner chaque année un instantané de ce que font et sont les femmes africaines. L'objectif est de montrer que, connues ou inconnues, il y a des femmes en Afrique qui réalisent des choses extrêmement intéressantes et importantes, qui ont des responsabilités et de changer le discours sur les femmes africaines » (extrait de l’entretien qu’elle a accordé à tequel.ma publié le 26 Septembre 2017). En dehors de son profil de journaliste, Nadia est une businesswoman incontestée, une femme avec une grande visibilité qui aime rassembler, partager et écouter les gens. Ayant enseigné la communication, elle parle neuf langues et forme en Français, Anglais, italien et espagnol, une véritable polyglotte. Nadia a été aussi consultante auprès de plusieurs organismes des Nations Unies dans différents pays (France, Grèce, Kenya et Syrie).

Nadia Mensah Acogny demeure est une référence pour gente féminine, un modèle pour les femmes africaines dont l'objectif est de bâtir une société inconditionnellement égalitaire.

Habi Diop __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Janvier2018

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Interview

Ndèye Marie Aida Ndiéguène

la nouvelle étoile de la littérature sénégalaise La jeune écrivaine de 22ans Ndeye Marie Aida Ndiéguène nous a accordé un entretien. C’était l’occasion de découvrir et de vous faire découvrir cette nouvelle étoile qui crépite dans le ciel littéraire sénégalais..

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Eurek’Afrique

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Interview J'ai eu le plaisir de vous découvrir un peu par hasard sur les réseaux sociaux et c'est sans doute le cas pour certains de nos lecteurs. Alors c'est l'occasion de vous découvrir un peu plus à cette occasion. D'abord qui est Ndéye Marie Aïda Ndiéguène ?

Bonjour, permettez tout d’abord de vous remercier d’avoir porté votre choix sur ma modeste personne.

En effet, de nombreuses personnes me connaissent à travers les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, Instagram, YouTube où je suis très active. J’aime communiquer et partager mes expériences.

Disons que pour me définir, je dirais tout d’abord que je suis une étudiante comme les autres, passionnée de Génie Civil.

Cependant, ce qui fait ma particularité, c’est que j’ai plusieurs casquettes.

J’en ai même énormément au risque d’avoir une vie très animée et des journées très longues (rires).

Bref, vous m’avez surement connu virtuellement en tant qu’écrivaine tout dabord, car à mon âge, j’ai déjà publié deux romans : le premier « Un lion en Cage » est paru en Juin 2016 aux Editions Harmattan Sénégal.

Grace à ce dernier, j’ai eu l’honneur de recevoir le ‘Grand Prix de la Première dame du Sénégal pour la promotion de la littérature Féminine.

En Juillet 2017, j’ai réitéré l’expérience en publiant mon deuxième roman ‘Gemini’ aux même Editions.

J’ai eu le plaisir de recevoir d’autres prix littéraires telles que le prix ‘La Parole aux Etudiants’ ou encore le prix ‘Certamen de Literario’ décerné par l’Ambassade d’Espagne au Sénégal.

Je suis également entrepreneure, je développe avec mon équipe des projets de constructions écologiques.

Et pour finir, j’ai une association composée de jeunes qui s’engagent pour la sensibilisation de notre jeunesse sur des thématiques telles que le harcèlement scolaire.

Il m’arrive aussi de donner des conférences.

Cela parait fou d’avoir une vie pareille à mon âge, encore une fois, mais j’ai la conviction que si je ne m’engage pas maintenant je ne le ferai jamais.

Voilà en résumé qui je suis, une hyperactive à fleur de peau, passionnée et intrépide, amoureuse du monde.

Qu'est-ce qui a fait en sorte que vous aillez très tôt cette pulsion littéraire et cet amour des lettres ?

C'est à travers l'entourage familial, amical, écolier ou juste comme ça, de nature ?

Disons que j’ai grandi dans un univers où les livres constituaient le principal décor. Maman est Professeur de lettres Modernes et passionnée de littérature. J’ai toujours eu des livres. Même quand je ne savais pas lire, je gribouillais à l’intérieur, je regardais les images. Et c’est comme ça, je pense, que cet amour de la littérature est né en moi. Puis, il y a mon père, qui en tant que journaliste, a eu la chance de découvrir les quatre coins de la planète et de nous ramener dans ses valises des livres et des objets d’art qui nous émerveillaient. Disons alors que mon environnement familial m’a beaucoup aidé. A l’école, j’étais très souvent à la bibliothèque, j’avais trouvé dans les livres, des compagnons. Une façon de se libérer de ce monde, qui nous entoure et nous emprisonne parfois. Disons que ce déclic s’est fait en moi très vite ou certainement trop vite puisque, avoir écrit deux livres à mon âge me vaut souvent d’être perçue comme une extraterrestre. On s’y adapte cependant (rires).

Vous avez publié deux romans je rappelle, l'un étant paru récemment et intitulé Gemini ? D'abord pourquoi avoir choisi le genre romanesque et que signifie Gemini ?

Oui, en effet, comme je l’ai dit plus haut, j’ai écrit deux romans. Le premier s’intitule ‘Un lion en cage’ et le deuxième ‘Gemini’. Pourquoi le style romanesque ? Parce que j’ai certainement envie de raconter des aventures humaines. J’ai toujours aimé en lire aussi. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que mes romans sont plutôt d’un style assez ‘mixte’ disons car j’ai fait le choix d’y intégrer de la poésie. C’est un genre que j’apprécie aussi beaucoup.

Pourquoi ‘Gemini’ ?

‘Gemini’, c’est encore dans le chant des métaphores. J’ai voulu exprimer encore une fois une idée de dualité. ‘Gemini’, en latin, gémeaux ou encore jumeaux. Le jumeau renvoie souvent à l’image du double, des deux faces et puisque je parle de l’histoire d’un jeune homme au destin sinueux et à la personnalité double. J’ai donc choisi ‘Gemini ». C’est le titre qui m’est venu naturellement.

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Interview Comment trouvez-vous le paysage littéraire sénégalais actuel et quelle participation devrait apporter les jeunes écrivains dans votre genre ?

Je trouve que l’univers littéraire sénégalais est de plus en plus riche.

Nous retrouvons notre culture du livre même s’il reste des efforts conséquents à faire pour intéresser la jeunesse.

En tant que jeune écrivain, notre rôle est d’amener nos contemporains à développer cette passion qui nous anime. En quoi faisant ? En nous aidant de support moderne et adapté pour faire passer des messages.

On sait que 90% des jeunes sont tout le temps sur les réseaux sociaux et c’est bien grâce à ces derniers que vous me connaissez, c’est donc un moyen pour moi de vulgariser mon art.

En aval, je fais aussi des chroniques littéraires sur YouTube, je suis donc Booktubeuse.

Mon but est de répondre aux questions des jeunes relatives à la littérature et au métier d’écrivain.

Mais aussi, de leur présenter mes lectures et de promouvoir les livres.

Est-ce qu'on pourrait s'attendre à ce que vous dépassiez le roman et peut-être aller jusqu'à la cinématographie ?

Oui bien sûr. Cela me tente beaucoup et fait partie de mes aspirations. Passer des mots à l’image, ce serait extraordinaire ! Je suis à la recherche de partenaires et de personnes compétentes.

Donc chers cinéastes, si vous m’entendez …

Vous avez une idole ? Quelqu'un dont les écrits vous passionnent ou que vous imitez des fois dans votre manière d'écrire ?

Je n’ai pas d’idoles. Mais il y a des écrivains qui m’ont beaucoup marqué et qui sont des références tels que : Léopold S.Senghor, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Ken Bugul etc. Tous ces écrivains et poètes qui ont marqué l’histoire de leurs empreintes.

Cependant, c’est sur le verbe ‘imiter’ que je bute.

On ne peut pas imiter un autre écrivain comme on ne peut imiter un chanteur car les talents sont propres à chaque individu.

Disons que l’on s’inspire des autres mais en gardant son propre style.

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Eurek’Afrique

J’ai lu l’entretien que vous avez accordé au journal « Le Quotidien », publié sur leur site le 25 Mars 2017.

Vous parliez notamment du journal intime que vous teniez dès la classe de CM2 et que vous corrélez à votre nature solitaire d’antan et votre besoin d’exprimer votre « ressenti ». Vous dites surtout : « J’avais un univers très particulier (…) c’était peut-être dû à ma façon de penser qui était trop étrange pour mon âge ». C’était comment cette façon de penser ?

Vous êtes-vous sentie étrangère de ce monde comme cela peut arriver à certains écrivains ?

Oui, disons que j’avais un univers qui m’était propre et je l’ai toujours même si je me suis ouverte au monde.

Mais je n’avais pas les mêmes centres d’intérêt que mes camarades.

Cela m’a valu pas mal d’anecdotes très drôles.

Des élèves avaient même dit à notre professeur de Français en classe de 6ème que j’avais appris le dictionnaire (rires) car j’utilisais des mots dont ils ignoraient le sens. Tout cela pour dire, que j’avais une tendance à me recroqueviller sur moi-même et l’écriture, le fait de tenir ce journal, me permettait d’exprimer tout ce qu’au final je ne pouvais dire ou ‘hurler’.

J'ai eu un aperçu aussi sur le monde entrepreneurial auquel vous vous ouvrez, on peut s'attendre à ce que vous créiez votre entreprise ou bien c'est déjà le cas ?

Oui disons que c’est déjà à peu près le cas. J’ai lancé, l’an dernier, ma Start Up ‘Ecobuilders Made in Sénégal ».

C’est une Start Up spécialisée dans les techniques de construction alternative notamment en matériaux issus de recyclage.

Nous utilisons des pneus, bouteilles en plastique sachets en plastique entre autres.

Nous avons déjà réalisé un hangar test en matériaux recyclés dénommé « Gaindé » dans la zone de Kayar.

Je suis également Chargée, depuis peu, de l’Organisation du Salon National de l’Emploi des Jeunes que mon père organise depuis maintenant 20 ans.

Notre but est de regrouper des Entrepreneurs, des Entreprises, des structures d’accompagnement.

Ce salon aura lieu du 30 au 31 Janvier 2018 à la Place du Souvenir (Dakar).

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Interview En dehors de la littérature qu'est-ce qui vous passionne d'autre dans la vie ?

Plein de choses. Mais ce qui me passionne le plus c’est l’entreprenariat et l’innovation.

J’aime l’idée de concevoir, de créer, de trouver des solutions simples à des problèmes qui semblent complexes.

Sinon, j’aime beaucoup les voyages aussi.

Disons que mon champ des passions est assez étendu.

Etudiante en Génie Civil qui aime les lettres ?

On peut être assez perplexe par rapport a ces goûts un peu antagoniques que vous nourrissez. Vous qu’est-ce que ça vous inspire ?

Je suis dans la logique que je ne suis pas sur terre pour suivre une seule voie, que j’ai la capacité de développer plusieurs de mes facultés, que je ne suis pas obligée d’être soit littéraire, soit scientifique ; que je peux être qui je veux et cela tant que je le désire et que je m’en donne les moyens.

Nous sommes des êtres pluriels alors pourquoi ne pas jouir de cette pluralité.

Vous êtes jeune et belle, vous commencez à avoir une certaine notoriété, alors la question qui me taraude est quelles sont vos relations avec les hommes dans les milieux que vous fréquentez (l'entrepreneuriat et la littérature ? Êtes-vous mariée, en instance, en couple ou juste célibataire et point ?

Déjà, merci pour le compliment. C’est une bonne nouvelle (rires).

Bon mes relations avec les hommes sont professionnelles. J’essaye de garder une certaine distance car je ne veux justement pas être vue selon mon apparence mais selon mes compétences et je pense que je l’ai assez bien réussi jusqu’à présent.

Non je ne suis pas mariée. Quand je le serai In’Shaa’Allah je vous inviterai (rires).

Quel est votre conception de l'homme parfait ?

C’est une question très difficile mais je pense que ma conception de la perfection réside dans l’imperfection. Mais disons que je préfère mes opposés de caractère c’est-à-dire les gens qui mènent une vie plutôt paisible.

Les personnes apaisantes et qui surtout ont le don de faire rire.

L'équipe d'Eurek'Afrique (GalsenUnlimited group) est formée d'étudiants et de jeunes diplômés sénégalais du pays et de l'extérieur, qui ont le souci de la promotion du savoir et du leadership.

Quel est votre message à leur endroit ?

Je vais d’abord vous féliciter pour ce beau travail que vous menez.

Le fait de mettre en avant des jeunes comme moi, c’est vraiment louable.

Je vous exhorte à continuer et je souhaite que votre initiative et votre travail soient encore plus vulgarisés.

Vous avez mon total soutien.

Ndeye Marie, merci de nous avoir accordé cette interview. Votre mot de la fin ?

C’est moi qui vous remercie encore une fois d’avoir porté votre choix sur ma modeste personne.

C’est un honneur pour moi.

J’ai passé un excellent moment et certaines questions m’ont arraché des sourires.

Sinon, je pense que je vais terminer par un Alhamdulilah.

Car je mesure chaque jour l’incroyable chance que j’ai à mon âge d’avoir accompli tout cela et j’espère que mon parcours inspirera d’autres jeunes !

Alioune Aboutalib LÔ

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Mode & Beauté

Astuces pour réparer les cheveux secs « J’ai les cheveux secs. » voilà un constat qui revient souvent devant le miroir. Vos cheveux sont secs et cassants, pointes fourchues ? Pas de panique ! Redonnez-leur de la vitalité avec les meilleures astuces qui vont vous aider à soigner vos cheveux et à les transformer en une chevelure brillante de santé.

1 Le masque fait maison: Les recettes maisons sont une bonne alternative pour les petits budgets. Si vous avez les cheveux abîmés, n’hésitez pas à mettre tout en œuvre pour les chouchouter. Le masque, que l’on fait une à deux fois par semaine, a pour effet d’hydrater et nourrir en profondeur les cheveux. Exemple de masque régénérant : 1 jaune d’œuf, 1cuillerée à soupe d’huile d’olive(ou n’importe quels autres huiles pour cheveux), faire fondre 1 cuillerée à soupe de beurre de karité, 1 cuillerée à soupe de miel, mélanger le dans un récipient et appliquer sur le cuir chevelu. Attacher à l’aide d’une toile et laisser transpirer pendant 30 minutes à une heure de temps puis rincer à l’eau tiède.

2 On espace les shampoings: Se laver les cheveux trop souvent entraîne à long terme la fragilisation du cuir chevelu et de l’écaille mais aussi favorise la sècheresse sur l’ensemble de la chevelure. Dans l’idéal, il est recommandé de se faire un (ou deux) shampoings chaque semaine afin de préserver la qualité des cheveux et d’éviter qu’ils ne se cassent.

3 On coupe les pointes: Pour de nombreuses raisons il est important, environ une fois tous les trois mois, de faire un petit rafraîchissement et cela consiste à couper les pointes (ou les fourches en fonction de la nature de vos cheveux). Cette réflexe beauté permet à vos cheveux de paraître moins abimés mais également d’activer leur repousse. Vos cheveux vous le rendront.

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4 On met de l’huile: L’huile sur les cheveux, ça marche et ce n’est pas une légende.

Alors si on a les cheveux secs, on y va, on en met et on en met encore. Grâce aux nouvelles formules élaborées, les cheveux paraissent rapidement plus lisses, plus souples, moins rêches et plus beaux ! Et tout cela, sans alourdir. Quand on a le cuir chevelu gras, on se contente donc de limiter l’application sur les longueurs en insistant bien sur les pointes.

Coumba Wellé Eurek’Afrique __________________________________________________________________

Santé

Les conséquences d’un avortement provoqué Les rapports sexuels, que ce soit un de plus ou le premier dans la vie d’une femme, le même risque y est.

Cette fois peut être la fois de trop, qui mènera à une grossesse inattendue. C’est le problème auquel beaucoup de jeunes filles font face. Leurs études, leur condition financière, le refus probable du partenaire mais surtout la réaction des parents font qu’un enfant n’est surtout pas le bienvenu à ce moment. Donc une seule solution se présente : l’avortement. Peu importe les conséquences, les parents ne doivent rien suspecter du tout. Malheureusement ces jeunes ne sont pas vraiment conscients de toutes les conséquences que cela peut engendrer.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie régulièrement des rapports sur les avortements provoqués dans le monde. En 2008, environ une grossesse sur cinq aurait été interrompue volontairement. __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Janvier2018

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Santé La grossesse survient en raison d’un échec de la méthode dans 19% des cas et suite à son utilisation incorrecte dans 46% des cas. Pour les femmes sous contraception orale, l'oubli de la pilule est en cause dans plus de 90% des cas. Dans les pays en développement, plus que les échecs de contraception, c’est surtout l’absence totale de contraception qui mène aux grossesses non désirées.

L’avortement provoqué est différent de l’avortement spontané (fausse couche). Par contre quand nous disons avortement provoqué, nous avons deux onglets : l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), et l’Interruption Médicale de Grossesse (IMG).

Interruption Volontaire de Grossesse Les femmes voulant mettre un terme à une grossesse non désirée ont deux méthodes à disposition jusqu’à la 9e semaine. L’une médicamenteuse, l’autre chirurgicale. L’avortement médicamenteux s’effectue en deux temps : d’abord la patiente reçoit un médicament, qui bloque l’action de la progestérone, une hormone féminine, et arrête le développement de la grossesse. Elle peut alors retourner chez elle, et revient dans les 36 à 48 heures après à l’hôpital pour recevoir un 2emédicament à base de prostaglandine, qui provoquera les contractions et l’expulsion de la grossesse.

L’avortement chirurgical est possible jusqu'à la 12e semaine. La grossesse est aspirée sous anesthésie générale. Après l’intervention, la patiente a des saignements comparables aux règles, de courte durée, mais rarement des douleurs. Dans les 4 à 6 semaines après, la patiente devra effectuer un contrôle gynécologique.

Interruption Médicale de Grossesse Elle est pratiquée volontairement lorsque la santé de la mère ou de l'enfant à naître est en danger : • Soit parce que la poursuite de la grossesse met gravement en péril la santé de la femme (pathologie maternelle cancéreuse, cardiaque ou psychiatrique) • Soit parce qu’il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité, reconnue comme incurable au moment du diagnostic (malformation ou syndrome malformatif, anomalie chromosomique).

Les conséquences Selon l’OMS, une femme meurt toutes les 8 minutes dans le monde en raison de complications liées à un avortement.

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Sur les 44 millions d’IVG pratiquées chaque année à l’échelle de la planète, la moitié sont effectuées dans des conditions non sécuritaires, par une personne « qui n’a pas les compétences nécessaires ou dans un environnement non conforme aux standards médicaux minimums, ou les deux ».

On déplore environ 47 000 décès directement liés à ces avortements, 5 millions de femmes souffrant de complications après l’acte, comme des hémorragies ou des septicémies.

Ainsi, les avortements non sécuritaires sont l’une des causes de mortalité maternelle les plus facilement évitables (ils étaient responsables de 13% des décès maternels en 2008).

Les principales causes de décès liés aux avortements sont : • Les hémorragies • Les infections et les septicémies • Les empoisonnements (dus à la consommation de plantes ou médicaments abortifs) • Les blessures génitales et internes (intestin ou utérus perforé).

Les séquelles non fatales comprennent des problèmes de cicatrisation, une infertilité, une incontinence urinaire ou fécale (liée à des traumatismes physiques lors de l’intervention), etc.

La quasi-totalité des avortements clandestins ou non médicalisés (97%) sont effectués dans les pays en développement. À lui seul, le continent africain comptabilise la moitié de la mortalité imputable à ces avortements.

Selon l’OMS, « ces décès et ces invalidités auraient pu être évités si ces avortements provoqués avaient été pratiqués dans un cadre légal et dans de bonnes conditions de sécurité, ou si leurs complications avaient été correctement prises en charge en amont, si les patientes avaient eu accès à une éducation à la sexualité et à des services de planification familiale ».

En France et dans les pays où l’avortement est pratiqué de façon sécuritaire, la mortalité associée est d'environ trois décès pour un million d'IVG, soit un risque infime. Les principales complications sont, lorsque l’avortement se fait par chirurgie : • La perforation utérine (de 1 à 4 ‰) • La déchirure du col de l’utérus (inférieur à 1%).

Soda Marième Ndiaye Eurek’Afrique __________________________________________________________________

Sport

Comment le marché des joueurs est

devenu un champ

économique à valeurs

stratosphériques ?

Le Mercato est la période pendant laquelle les clubs de football font leurs emplettes auprès d’autres clubs qui souhaitent acquérir ou vendre des joueurs pour se parfaire. Ceci est appelé communément le marché des transferts. En Europe, vu que c’est là-bas que se trouvent les clubs de référence du football moderne, c’est durant la période estivale mais aussi en hiver au mois de janvier, que ce marché est ouvert. C’est donc à ces moments que les grosses pointures se bousculent et sortent les chéquiers pour arracher la pépite de demain, la star du moment où encore juste un joueur lambda pour pallier à un manquement à certains postes.

Ceci dans des proportions en termes d’argent des plus incroyables d’année en année.

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Sport

Un marché infernal Depuis des années les sommes que génèrent le transfert de joueurs voient une nette augmentation due à un dérèglement du marché.

Aux environs de 2008, c’est l’arrivée de RONALDO au Real Madrid, qui a en quelque sorte mis le feu à la poudre bien que le club soit habitué à faire de gros transferts Seulement, le seuil atteint cette fois-là a été le prélude d’une nouvelle dimension dans le business.

A hauteur de 94 millions d’euros, ce transfert du Ballon du quintuple Ballon d’Or, fut considéré comme le plus cher au monde mais on en est très loin actuellement avec les 200 millions d’euros que le Paris Saint-Germain a déboursés pour s’offrir NEYMAR, éclatant ainsi tous les standards.

Entre ces deux extrémités hors normes, on compte de jeunes joueurs qui ont couté eux aussi des sommes mirobolantes ; on peut en citer entre autres les 140 millions d’euros qu’a coutés OUSMANE DEMBELE au FC Barcelone, GARETH BALE 100 millions d’euros au Real Madrid et la dernière en date, l’achat de COUTINHO par le FC Barcelone à hauteur de 160 millions d’euros.

Pour ne citer que ces exemples, en vue de se faire une idée du marché infernal dont il est question actuellement.

On peut noter que ce sont les grosses pointures du football qui s’attèlent à ces pratiques pour demeurer au sommet.

Cependant, on a beau être dépassé par les sommes misées mais ces joueurs sont de ce qu’il y’a de meilleur comme talent ou comme espoir dans le football moderne.

A l’école des dépenses monstrueuses, les clubs anglais ne sont pas trop au rendez-vous exceptés les nouveaux riches que sont Manchester city et Chelsea qui eux ne dépensent pas ces millions sur une tête d’affiche mais sur plusieurs joueurs et selon aussi un étalement dans le temps.

Par contre coté bilan, ces clubs figurent au même niveau que les cadors espagnols et l’ogre français.

La question qui demeure c’est d’où provient tout l’argent flambé au profit du marché ?

Pour bon nombre de clubs ce sont les revenus publicitaires (Sponsoring, Droits TV, …), les ventes de jeunes issus des centres de formation, des boutiques un peu partout dans le monde mais également la billetterie, qui donnent cette aisance financière.

C’est le cas des clubs comme le Real Madrid, le FC Barcelone, la Juve ou encore le Bayern Munich.

Pour ce qui est des clubs comme Manchester City, le PSG ou Chelsea, l’argent dépensé provient plus des propriétaires que sont généralement les émiraties avec leurs dollars issus du pétrole, ou encore de riches hommes d’affaires, qui financent ces clubs en dehors des canaux habituels.

On peut en citer Roman Abramovitch pour Chelsea, Nasser Al Khelaifi du PSG, Peter Lim de Valence, Frank Mcourt pour l’Olympique de Marseille, etc.

La masse monétaire qui crée cette inflation est aussi corsée par les écuries russes et asiatiques (chinoises surtout), qui ne ménagent plus leurs capitaux afin de s’offrir de grandes stars du foot européen. Des joueurs comme Witsel, Hulk, Tevez, Paulinho sont notamment passés à la trappe ces dernières années. Les franchises de MLS (Major League Soccer aux USA et au Canada) aussi ne sont pas en reste mais font leurs achats d’habitude à la porte des joueurs étant au crépuscule de leur carrière ou bien qui en ont perdu de leur superbe. C’est le cas de Giovinco, Lampard, David Beckham (l’un des premiers), Alexandrini, Giovani Dos Santos, …

Par ailleurs, pour réguler les dépenses onéreuses en termes de transferts, pouvant porter atteinte à la santé financière des clubs ou à la concurrence loyale entre les équipes, l’autorité qui sévie en Europe qu’est l’UEFA, a mis en place le système du Fairplay financier qui vise à équilibrer les dépenses et les revenus. Il consiste aussi à faire respecter la limite de la masse salariale qui ne doit pas dépasser plus de 70% du budget total.

En tout état de cause le marché des transferts est devenu FOU.

Mame Cheikh A. B. M. Faye 26

Janvier2018

Eurek’Afrique

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Actu Mariama Françoise Camara

Samuel Eto'o accusé de se blanchir la peau Depuis quelques temps des remarques sont faites sur un léger changement de « couleur » de peau de notre bien-aimé attaquant d'Antalyaspor Samuel Eto'o.

Ce débat anime bien les réseaux sociaux, ses fans l'accusent de se blanchir la peau.

Pour clore le débat, son petit frère David a tenté un post sur les réseaux parlant d'un éventuel blanchiment de peau volontaire.

Ce qui emmène la star du football à se justifier sur ce changement de couleur « C'est un traitement au laser qui va durer à peu près un an, et l'un des effets désagréables immédiats est qu'il m'éclaircit légèrement la peau après chaque séance.

Mais heureusement, ma couleur naturelle revient quelques temps après. Je suis fermement contre le blanchissement de la peau. Il n'y a rien de plus beau que sa couleur naturelle. », a-t-il déclaré.

Il faut croire que le joueur tient à sa couleur de peau...

Publicité ou bad buzz, on se pose la question.

La célèbre chaîne de magasins suédoise de prêtà-porter H&M fait jazzer sur le net avec la publiication sur son site de vente en ligne d'une photo jugée «raciste» envers la communauté noire selon certains.

Sur cette fameuse photo, on y voit un petit garçon noir portant un pull sur lequel il est imprimé « the coolest monkey in the jungle », ce qui signifie le singe le plus cool de la jungle.

Pendant que certains se demandent quel est le véritable but de cette publicité, d'autres se questionnent sur le fait que parmi toute une équipe de communication, comment se fait-il que personne n'ait remarqué ou constaté le fait que ce message pourrait choquer ou heurter la sensibilité de certains.

Suite à cette publicité, des magasins H&M se sont retrouvés saccagés et de nombreuses vidéos invitant «la communauté noire » à se faire respecter et donc à aller saccager ou même à boycotter les magasins H&M circulent sur les réseaux sociaux.

Certaines célébrités ayant eu à collaborer avec l'enseigne en question ont réagi également par rapport à cette photo. On retrouve le chanteur The Weeknd qui affirme ne plus vouloir travailler avec h&m, il en est de même pour l'acteur Jesse Williams et le rappeur G-Easy qui ne veulent plus être associés à la marque.

Quelques heures après sa publication, la photo a été retirée du site de vente en ligne et l'enseigne a présenté ses excuses « Nous présentons nos excuses à quiconque ait pu être offensé ».

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Actu Mariama Françoise Camara

Linda Ikeji: comment devenir millionnaire sans bouger de son lit ?

Emmanuel Adebayor: «j'ai pensé au suicide, je voulais vraiment me suicider» Dans son premier documentaire intitulé Ma part d'ombre diffusé sur Canal+, l'ancien footballeur Olivier Dacourt part à la rencontre de six footballeurs dont Emmanuel Adebayor.

Parti de son pays natal à l'âge de 14 ans pour réaliser son rêve qui est de devenir un grand footballeur, son seul but étant de prendre du plaisir à jouer, le célèbre joueur togolais Emmanuel Adebayor nous révèle quelques détails de sa vie privé.

L'histoire de ce dernier est assez connue pour ses innombrables conflits liés à l'argent et qui le mettent en guerre avec sa famille. En effet depuis qu'il a quitté le Togo, pour aller réaliser son rêve à l'étranger, sa famille exerce une pression sur lui, lui imposant de leur verser la totalité de son salaire. Lorsqu'il commence à réaliser la gravité de la situation et à mettre des limites à sa famille, il est déjà trop tard car celle-ci ne l'entend pas de cette oreille, d'où le commencement d'une longue série de coups bas et de conflits.

Le joueur avoue avoir pensé au suicide à l'âge de 17 ans dû à cette pression que sa famille exerçait sur lui et qu'il n'arrivait plus à gérer. « J’en ai marre, il faut que je parte, ça ne sert plus à rien de rester vivant » dit-il avoir confessé à l'un de ses frères qui parvient à le dissuader de sa décision de se donner la mort.

Aujourd'hui il a coupé toutes relations avec sa famille qui reste en colère contre lui et qui de surcroît a même écrit des lettres à son club pour le faire renvoyer. Il n'est pas le seul joueur africain à être dans cette situation confesse-t-il.

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Janvier2018

Eurek’Afrique

Linda Ikeji est une blogueuse et femme d'affaires nigériane de 37 ans devenue millionnaire grâce à son blog qu'elle entretient et depuis son lit. Sa fortune est estimée à 10 000 000 de dollars et son blog est l'un des sites les plus populaires au Nigéria. Elle est très suivie sur les réseaux sociaux où elle est devenue une icône.

Les principaux thèmes abordés sur son blog traitent sur la revue people, les faits divers et surtout sur les indiscrétions sur Nollywood, c'est ce qui marche le plus selon elle.

Cette fortune elle le doit surtout aux emplacements publicitaires sur son blog que les grosses entreprises s'arrachent et même les politiciens pour faire leur campagne publicitaire, la priorité étant réservée aux plus offrants.

Ses recettes publicitaires s'élèveraient à 3 000 000 de Francs CFA par mois et certains de ses articles sont payés par des marques pour apparaître sur le site, donc sur une centaine d'articles, une bonne partie a été payée pour paraître sur le blog.

Aujourd'hui, elle crée son empire sur internet et a déjà monté son entreprise à Lagos où elle emploie une vingtaine de personnes. Des dizaines d'articles sont publiés par jour sur son blog et elle possède même une chaine TV dénommé Linda Ikeji TV sur YouTube avec des émissions calquées sur les grandes émissions à succès des chaines américaines. « Je dois avoir l'exclusivité » dit-elle, et pour cela elle n'hésite pas à faire du copier-coller et à s'approprier le travail des autres, ce qui l'a une fois mené à être en conflit avec Google qui a refusé de référencier son blog pendant un certain temps. Elle n'hésite pas à payer pour avoir l'exclusivité et propose une plateforme où celui qui apporte l'info la plus croustillante sera généreusement récompensé.

Il faut croire que notre blogueuse a le sens des affaires et n'a pas peur du « qu'en dira-t-on » car aucune information sur Nollywood ne lui échappe, à croire qu'elle a des yeux partout.

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FOCUS

“Le premier Magazine africain ayant pour but de faire renaitre le diktat du savoir” disponible sur notre site web

www.galsen-unlimited.com Service Commercial 77 626 34 17 / 77 256 29 20 __________________________________________________________________ Eurek’Afrique Octobre 2017

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