UNDP Cameroon in Action- Newsletter April 2020

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N°32 January - April 2020

A quaterly publication of the United Nations Development Programme in Cameroon

Support to Cameroon COVID-19 response

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Reconstruction, development of North West & South West regions of Cameroon PAGE 06

Effets socioéconomiques potentiels du Covid-19 au Cameroun PAGE 03


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UNDP, World Bank Group and Global Fund Provide Emergency Support to Cameroon COVID-19 response Yaounde, May 4, 2020 – A shipment of medical equipment worth 3.9 million USD from the United Nations Development Program (UNDP), the World Bank, and the Global Fund was on May 4, 2020 in Yaounde, handed over to the minister of Health to support the government’s COVID19 Response Plan.

Minister of Public Health receives medical equipment to fight COVID19 from UNDP, World Bank representatives.

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he Minister of Public Health, Dr. Manaouda Malachie, lauded UNDP, the World Bank and Global Fund for making this possible. “UNDP used all its available contacts to have this delivered within the shortest possible time. I also thank the World Bank and Global Fund for their financial contributions”, Minister Manaouda said.

“The World Bank Group is taking broad, fast action to help developing countries strengthen their pandemic response, increase disease surveillance, improve public health interventions, and help the private sector continue to operate and sustain jobs.” said Abdoulaye Seck, World Bank Country Director for Cameroon.

The first set of medical equipment included: 20 Ventilators, 100 Infusion Pumps, 2400 Infrared Thermometers and 1 million Surgical Mask. The second set of the deliveries included 20 Defibrillators, 100 Pulse Oxymeters, 2 million Surgical Mask, 1,1 million of Gloves, 25 000 Gowns, 24 000 Shoe covers, 50 000 suits and 25 000 Test kits for COVID-19 “Strengthening the health system is a top priority to fight COVID19. UNDP Cameroon, in partnership with the World Bank and the Global Fund were able to quickly mobilize resources be fast mover in purchasing urgent medical equipment. UNDP is also working closely with the government to enhance the socio-economic response, particularly in addressing the needs of most vulnerable communities said the Resident Representative of UNDP Cameroon, Jean Luc Stalon.

Minister of Public Health signs property/supplies receipt of COVID 19 medical equipment from UNDP

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Effets socioéconomiques potentiels du COVID- 19 au Cameroun : une évaluation sommaire LE CORONAVIRUS : AU-DELÀ DE LA CRISE SANITAIRE, UNE MENACE POUR L’ÉCONOMIE MONDIALE

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e monde est confronté au défi sanitaire de grande envergure. Depuis son apparition dans la ville de Wuhan en Chine en décembre 2019, la pandémie liée au coronavirus (COVID-19) est déjà déclarée dans plus de 200 pays. En date du 15 mai 2020, elle a déjà fait 295 101 décès avec plus de 4 307 287 cas confirmés. Les pays d’Amérique sont à ce jour les plus affectés avec 1 864 468 cas confirmés suivi par les Européens avec 1 801 668 cas. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 1 361 522 personnes affectées, suivi par la fédération de Russie avec 252 245 cas d’infection . Le Cameroun qui a enregistré son premier cas le 06 mars 2020 est actuellement le cinquième pays africain le plus touché en termes d’infection avec 2 954 cas déclarés au 15 mai 2020, soit 5,6% de l’ensemble des cas enregistrés sur le continent africain évalués à 52 610. Au-delà de l’aspect sanitaire, la pandémie est aussi à l’origine de perturbations économiques et menace l’économie mondiale. Elle a aussi des impacts socioéconomiques forts et sur les activités économiques. Elle pousse l’économie mondiale dans une récession. A l’inverse de la crise financière de 2008, la crise actuelle se caractérise par un «arrêt soudain» de l’économie réelle, une désorganisation sans précédent des chaînes de production mondiales et un ralentissement brutal de l’activité économique. Les projections de l’impact potentiel du choc Covid-19 sur l’économie mondiale pour l’année 2020 sont très variables. Toutefois, il est largement admis que l’économie mondiale se contractera et une récession mondiale est attendue du fait des perturbations généralisées provoquées par la pandémie de COVID-19. La dernière évaluation du Fond Monétaire International (FMI) d’Avril 2020 prévoit une contraction de 3,0 % en 2020 de l’économie mondiale (contre une croissance de 2,9% en 2019), soit un repli bien pire que lors de la crise financière mondiale de 2008–09. Au niveau de l’Afrique Subsaharienne, le FMI projette aussi une contraction de 1,6% de l’économie de en 2020. Selon L’Organisation International du Travail (OIT) près de 25 millions d’emplois pourraient être perdus dans le monde entier résultant du COVID.19. La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) prévoit un coût de 2 000 milliards de dollars US pour l’économie globale avec un impact de 220 milliards de dollars US sur l’économie des pays en développement (à l’exclusion de la Chine) et un ralentissement de la croissance annuelle de moins de 2,5 %. Le PNUD en Action / N° 32 Janvier - Avril 2020

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LES CANAUX DE TRANSMISSION DES EFFETS SOCIOÉCONOMIQUES DU COVID-19 Les effets socioéconomiques potentiels du Covid-19 sur l’économie camerounaise pourraient se faire via plusieurs canaux de transmission. D’une part, du fait de sa forte dépendance au commerce internationale et de ce que ses principaux partenaires commerciaux tels que la Chine et le les pays de l’Union européennes sont les plus affectés, la baisse de la demande et l’offre mondiale ainsi que la chute des prix des matières premières notamment le pétrole, l’huile de palme, le coton ou le cacao auront certainement des effets macroéconomiques néfaste en absence des mesures d’atténuation appropriées. D’autre part, la perturbation voire la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial et la contraction de la demande domestique du fait des mesures restrictives prises dans le cadre du Plan de riposte du Gouvernement se traduit par un choc de productivité négatif. LES EFFETS ÉCONOMIQUES POTENTIELS SUR LE CAMEROUN Commerce international Baisse des exportations et des prix des matières premières

Offre nationale

Fermetures des entreprises

Frictions dans la chaine d’approvisionnement mondiale

Rupture d’approvisionnement en inputs

Baisse des financements directs étrangers, emprunts et remittancies

Perturbations de la chaine de distribution

Demande nationale

Baisse revenu ménages (licenciements) et de l’Etat

Effets mesures de confinement

Perte de confiance et modification choix de consommation

Certainement, le Covid-19 aura des impacts socioéconomiques Les potentiels effets concerneront la croissance, les prix et les revenus, les finances publiques, l’emploi, la pauvreté et les inégalités. L’estimation du FMI en Avril 2020 prévoit par exemple une contraction de 1,2% de l’économie camerounaise en 2020 contre 3,7% en 2019 et une inflation de 2,8% contre 2,5% en 2019. VERS UN PLAN DE RÉPONSE SOCIOÉCONOMIQUE AU COVID-19 La réponse à ces situations requiert la mise en œuvre des mesures appropriées pour contenir la propagation et mitiger les effets socioéconomiques de la maladie. Les réponses peuvent être articulées autour de cinq piliers : (i) Riposte sanitaire comporte des mesures de nature à renforcer le système de santé ; (ii) Résilience économique et financière pour préserver l’équilibre macroéconomique et l’emploi et facilité la relance des activités économiques (iii) Approvisionnement stratégique pour assurer la continuité d’approvisionnement des produits de premières nécessité, alimentaires pharmaceutiques et produits pétrolier ; (iv)


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>>>>> Renforcement de la recherche et de l’innovation pour mettre à profit les enseignements et les nouvelles opportunités du Covid-19 ; et (v) résilience sociale pour supporter les plus vulnérables. Pour accompagner le Gouvernement dans l’élaboration d’un tel plan de réponse, le Système des nations Unies sous le leadership du PNUD et de l’UNECA a appuyé le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) pour conduire une enquête qualitative auprès des ménages et des entreprises. Les principaux objectifs de ces enquêtes sont : (i) d’évaluer

les effets immédiats et les impacts potentiels de cette crise sur la situation des ménages et des entreprises, (ii) de comprendre les comportements d’ajustement face aux chocs, et (iii) connaitre leurs attentes pour atténuer les effets ou renforcer leurs résiliences. Les enquêtes ont été menées sur des échantillons représentatifs au niveau national. Les résultats permettront d’identifier des mesures ciblées pout protéger les conditions de vie de ménages, préserver les emplois au niveau des entreprises et faciliter la relance des activités économiques. Les enquêtes sont conduites par l’Institut national de la Statistique (INS) durant la première quinzaine du mois de mai 2020.

La Facilité régionale de stabilisation du bassin du lac Tchad sensibilise les communautés sur le COVID-19 dans les communautés d’Amchidé, Limani Kolofata, Gancé et Mora Lundi 27 avril marque le lancement de la campagne de sensibilisation de lutte contre le COVID 19 par 500 jeunes à Mora, Kolofata, Limani, Amchidé et Gancé.

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’activité vise à mieux informer les communautés sur l’existence de la maladie et à limiter sa progression à travers la connaissance des gestes de barrières consistant, entre autres, à porter le masque, se confiner, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un désinfectant et respecter la distanciation physique et sociale. En partenariat avec le Ministère de la santé, ces jeunes ont été formés sur le contenu des messages à passer et les dispositions particulières à prendre. À la fin de la formation, le PNUD avait procédé à la distribution de cartons de savons, sceaux en plastique avec robinet et de masques de protection, à distribuer aux populations des 05 localités ciblées.

Sensibilisation Covid-19 par les bénéciaires du CFW à Gance 2

Distribution de savons à Kolofata 1

Déjà durement fragilisées par le contexte sécuritaire, les populations de ce Département du Cameroun sont particulièrement vulnérables aux nombreux risques sanitaires dont celui lié au COVID 19. Grâce à l’opportunité qu’offre le volet « Cash For Work » du projet de stabilisation, le PNUD a mis à disposition ce relais communautaires dynamique de 500 jeunes pour tenter de contribuer à lutter contre la propagation de la pandémie dans le Département du Mayo Sava.

Demonstration du lavage des mains par un jeune à Kolofata

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Coronavirus : Impacts sur nos communautés rurales

es crises sont généralement accompagnées d’un très grand nombre de conséquences, et souvent se sont les plus pauvres et les plus vulnérables qui en souffrent dans la majorité des cas. Ils endurent les effets socioéconomiques directs et/ou indirects. La progression du coronavirus, inquiète sur les répercussions qu’elle peut avoir sur les populations rurales vulnérables. Parce qu’il est difficile de savoir le degré de propagation de la maladie dans ces localités où vivent plus de cinq millions de la population du Cameroun. Néanmoins, avec les restrictions pour stopper la pandémie, il est démontré que les moyens d’existence de ces populations sont déjà profondément menacés. CONSOMMATION DE LA VIANDE DE BROUSSE La thèse selon laquelle le virus s’est propagé à travers une espèce animale, le pangolin ou la chauve-souris à des personnes pourrais entrainer la méfiance de la consommation de la viande de brousse et des interdictions de la chasse des espèces sauvages. Si la majorité de la population rurale, dont la viande de brousse demeure la principale source de protéines rentrent dans cet optique, le risque d’exposition au manque de protéines animale sera fatal en majorité pour les enfants et les femmes. Toutefois, il est difficile de penser que la pandémie du coronavirus aura un impact sur la diminution de consommation de viande de brousse dans les communautés rurales. Néanmoins, la tendance va s’avérer contraire dans les métropoles qui connaissent déjà une nette diminution de consommation, ce d’autant plus que cette viande dite de « brousse » avait toujours été considéré comme un luxe pour les « initiés ». POINT DE VUE SANITAIRE, ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Bien que le nombre de cas au Cameroun soit encore « relativement » bas, il est à craindre qu’au fil du temps, la prévalence de la pandémie augmentent dangereusement. Néanmoins, les populations rurales ressentent déjà les effets des mesures de restriction mises en place pour stopper la propagation du virus. En effet, les populations du monde rurale, ont difficilement accès à l’eau potable. Et pourtant, elles doivent pouvoir se laver les mains pour se protéger du virus. Plus encore, la violence d’attaque du coronavirus entraine des complications graves et les personnes atteintes et souffrantes de complications doivent pouvoir être pris en charge, mais l’accès aux soins et aux médicaments sont très limité par le manque des infrastructures sanitaires. Aussi, les mesures de restriction complique les échanges commerciaux. La majeure partie des zones rurales sont situées le long des axes routiers desservant les métropoles ce qui profite en temps réel aux populations de vendre leurs productions agricoles et les acheminer vers les Le PNUD en Action / N° 32 Janvier - Avril 2020

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marchés des villes. Sans ces échanges, l’accès des ruraux au marché, qu’il s’agisse d’acheter les intrants de première nécessité ou de vendre leurs produits le long des axes routiers, va avoir un impact sur la production agricole, ce qui entrainerait de graves risques sur les moyens d’existence des populations. EFFET SUR LES FEMMES ET LES ENFANTS On pense que, les femmes et les enfants souffriront en majorité. Les femmes en rapport à la fermeture des écoles et du manque à gagner dû à la restriction des échanges commerciaux ; vont voir leur charge de travail augmenter pour pallier aux besoins nutritionnels de la famille. Du moment ou elles sont en première ligne dans les travaux agricoles et la vente des produits issus des champs. L’autonomisation de la femme rurale déjà pas évident va prendre un violent coup. D’où l’importance d’apporter un appui socioéconomique subséquent à la femme rurale en répondant à ses besoins immédiats. Les enfants privés d’écoles vont, certains s’abrutir dans les jeux peu commodes et d’autres dans des activités non recommandables. RÉPONSE PROBABLE DU PNUD EN APPUI AU GOUVERNEMENT Bien que le PNUD Cameroun au niveau global apporte déjà un appui conséquent en réponse à la pandémie, il est important aussi de se pencher sur une réponse au niveau rurale en : • Réaffectant certaines ressources de ses projets pour la protection des plus vulnérables et maintenir leurs moyens d’existence ; • Fournissant des intrants en terme par exemple de petits outillages agricoles et de semences, etc… ; • Elaborant un système d’information de marché (SIM) pour asseoir un contact direct agriculteurs - acheteurs ; • Faisant un plaidoyer auprès des établissements de microfinances afin de permettre aux ruraux d’avoir accès au crédit avec des capacités de remboursement. Ne pas agir face aux conséquences de la pandémie du coronavirus en milieu rural, serait traduire à zéro tous les efforts consentis durant de nombreuses années dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Si les moyens d’existence des populations rurales sont réduits à néant suite aux mesures prises pour barrer la voie au coronavirus, alors la fin de cette crise fera apparaitre d’autres problèmes encore plus graves à gérer. Il est dont plus qu’important de promouvoir une communauté rurale plus résilientes tout en maintenant les moyens d’existence d’aujourd’hui au lieu de penser à les reconstruire plus tard. Gilbert NDZOMO ABANDA (PhD) Project Manager GEF/PNUD TRIDOM II


Stabilization and Prevention of Violent Extremism

Reconstruction, development of North West & South West regions of Cameroon : UNDP designated as implementing partner As a strategic partner of choice for development, UNDP will implement the Presidential Plan for Reconstruction and Development for the North West and South West Regions (PPRD-NW/SW). 17 million USD has already been injected by Government to kick start activities.

Minister Alamine Ousmane Mey and Jean-Luc Stalon of UNDP exchanging signed agreements and Project Document

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aoundé, 4 May 2020. The Financing Agreement (FA) and the Project Document of the Presidential Plan for Reconstruction and Development for the North West (NW) and South West (SW) regions of Cameroon amounting to a total of 89 682 938 100,00 XAF ($151 896 849,87) for a period of two years, were signed on Tuesday, 5th of May, 2020 between the United Nations Development Program (UNDP) and the Government of Cameroon through the Minister of Economy, Planning and Regional Development in the presence of the Minister of Finance, thereby officially recognizing UNDP as the implementing partner, and also giving way for the

beginning of the project activities. “As the funding of the PPRD-NW/SW falls under the prime responsibility of the Government of Cameroon, a sum of Eight Billion, Nine Hundred Million CFA France (8 900 000 000 XAF) accounting for about 10% of the overall budget is being raised by government as initial contribution into the program”, declared the Minister of Economy, Planning and Regional Development, Alamine Ousmane Mey. The PPRD is a contribution to the National Development Plan (NDP) and was jointly developed by the Government of Cameroon (MINEPAT and MINFI) and UNDP. The aim of the plan

is to address the immediate needs of the affected populations in the NW/SW regions. The goal is to: (i) restore social cohesion;(ii) reconstruct and rehabilitate basic infrastructures; and (iii) revitalize the local economy. To ensure transparency in assisting the NW/SW regions, the Government designated UNDP as the Implementing Partner and Fund Manager of the PPRD. “We are honored to have jointly developed this multi-billion project with the Government. UNDP will implement the PPRD under the strict respect of UNDP’s Principles of Engagement and Mitigation Measures”, said the Resident Representative of UNDP Cameroon, Jean Luc Stalon.

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“UNDP strives to respond to the NW/SW crisis with impartiality. This means that actions are based solely on the need of affected populations, with priority given to the most urgent and vulnerable cases irrespective of ethnicity, gender, religious beliefs or political opinion”, Mr. Stalon added. The PPRD has already been approved by the President of the Republic of Cameroon and endorsed by the Local Project Approval Committee. The First Board meeting of the PPRD-NW/ SW held on 8 May, 2020, with members validating the project activities and organigram of staff to implement the project.

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Minister Paul Tasong and Resident Representative of UNDP Cameroon Jean-Luc Stalon lead in a zoom meeting with development partners to present the PPRD-NW/SW

Head of UNOCHA, Mr Modibo Traore “In the past, we will wait for absolute peace to reign before we start reconstruction and development, that was wrong. Today humanitarian and development move together”

National Coordinator of the PPRD-NW/SW Paul Tasong says he is aware of the herculean task ahead of him. “We will priorities the green zones where there is relative peace to build back better”

UN Resident Coordinator Allegra Baiocchi says “From the meeting we just had, we looked at the strategic areas of interventions, we want to make sure that the program has some quick results and for the population in the NW/ SW that have gone through so much really see concretely how this plan will support them. This program is led by UNDP, but it will also have the support of the wider UN family and partners in Cameroon. The project is coming to build on the existing work of humanitarian actors on the ground”.

Deputy Resident Representative of UNDP, Allasane Ba presents the PPRD-NW/SW to Local Project Appraisal Committee

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Japan reiterates its support for people affected by conflict in North West, South West regions of Cameroon BUEA/YAOUNDE, 10 March 2020 – The Ambassador of Japan, H.E. Osawa Tsutomu, wrapped up a one-day visit to Buea on 05 March, where he expressed Japan’s commitment to continue supporting people affected by conflict and displacement across the North West and South West regions, as well as its readiness to support the reconstruction and development of the two regions in the years to come. H.E. Osawa met with partners working in the area, including local Non-Governmental Organizations (NGOs) and the representatives of UN agencies based in Buea, in particular the United Nations Development Programme (UNDP) and UNICEF to better understand the context on the ground and the impact of Japanese funded work. “What I’ve seen and heard today is how communities are doing whatever they can to cope with and to recover from the impact of conflict and displacement on their lives”, said H.E. Osawa. “I’m also extremely impressed by the dedication of humanitarian workers who are doing what they can to reach and support the most vulnerable people, including children who have been so badly affected by the conflict,” he added.

located to work in the North West and South West regions. The support, implemented by six NGOs, focuses on improving livelihoods and promoting social cohesion for internally displaced persons (IDPs) and host communities in both regions. It includes training displaced people (200 IDPs including 119 women and 81 men) on how to set-up environmentally sustainable business models, from fishing to processing and marketing techniques. In addition, 299 women, 161 men and 83 youth are encouraged to pursue their entrepreneurial business ideas through the distribution of small cash grants that help get them started. The funding provided by Japan also goes for UNDP’s work in the Far North region affected by the conflict, on projects designed to help build more peaceful and stable future. “This generous Japanese support has been critical in providing opportunities for some of the most vulnerable people to take their futures into their own hands again,” said Zephirin Emini, UNDP Assistant Resident Representative. “Sustainable, small-scale business projects will help people to recover quicker and to better cope with the ongoing impact of conflict”, Emini added.

UNDP received US$1.2 million from Japan last year to help people recover from the stress and economic impact of the conflict and displacement. A part of the funding is al-

Telecommuting At UNDP Cameroon : Just Annother Innovative Way of Work

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ssential staff at UNDP Cameroon are still running the office through the use of digital communications mechanisms. Despite the unfortunate outbreak of the COVID-19 which Cameroon is equally affected, UNDP has continued working, thus recording excellent results on its delivery during the first quarter. Management, led by the Resident Representative, Jean Luc Stalon and his Deputy, Alassane Ba, coordinate zoom meetings with staff every Mondays beginning at 9am to outline plan of work and priority programmes. Staff are equally during the meetings presented with general updates by the RR while the DRR presents the actual situation of corporate issues relating to programmes and operations. With regards to the pandemic, the Medical Doctor of the UN Clinic updates staff on current stakes and response measures while encouraging personnel to respect prescribed measures by WHO and the government of Cameroon.

Meeting concludes with management providing clarification to staff on pertinent issues and providing operational guidelines for work as they foster activities and objectives of UNDP in Cameroon

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PRESS RELEASE Japan contributes additional funds for Peace and Security efforts and Humanitarian Assistance in Cameroon Yaounde, 10 February 2020 – The Government of Japan has announced a new contribution of over 2 million US dollars to United Nations programmes in Cameroon. Through this generous contribution, Japan renews its commitment to support internally displaced people and refugees as well as the promotion of peace and security in Cameroon. The assistance from the Government of Japan will reinforce the resilience and address the growing and urgent needs of vulnerable groups such as IDPs, refugees and host communities affected by crises in the North West, South West, East and the three Northern regions of Cameroon. “The work the United Nations organization are able to do through Japanese funding is critical to supporting these vulnerable groups. With this contribution, we would like to show our solidarity with Cameroon and the United Nations”, said H.E Tsutomu Osawa, Ambassador of Japan to Cameroon. Since 2015, Japanese contribution to humanitarian efforts in Cameroon has amounted to over 47 million USD. Through these contributions, UN agencies have been able to significantly reduce the vulnerability of affected populations, especially youth and women, and strengthen their capacities and empowerment. “Across the country today, hundreds of thousands of people need urgent assistance and protection. Attacks against civilians have increased, hundreds of thousands are displaced, Yet Cameroon remains the worst funded emergency in the continent and third worst underfunded globally. We are sincerely grateful to the Government of Japan’s continued support to our action on the ground. This contribution will enable us to reach women, men and children living in dire need, to save lives and help them recover.”, said the Resident Coordinator of the UN System in Cameroon, Allegra Baiocchi. The total amount of 2.195.199 USD will be allocated to the United Nations Development Programme (UNDP), the

United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), the World Food Programme (WFP) and the United Nations Children’s Fund (UNICEF) as follows: • 727.272 USD for UNDP to provide support in “Contributing to early recovery efforts in the Far North, North West and South West regions through the Humanitarian-Development-Peace Nexus”. The overall objective of the project is to build the resilience of population, especially vulnerable groups, to environmental, social and economic shocks. • 272.727 USD for UNICEF to provide “Protection of Children, Adolescents And Youths Against Violence, Abuse And Exploitation, And Strengthening The Resilience Of Children, Adolescents And Women Affected By The Lake Chad Basin Crisis In Mayo Sava/Far-North Region”. The activities aim to promote social stability for children affected by the Lake Chad Basin Crisis through the provision of a safe environment that protects them from harmful practices, exposure to violent exploitation in Mayo-Sava Division of the Far North region. • 1.000.000 USD for WFP to provide “Food assistance to the most food insecure refugees and local communities in Cameroon”. Thanks to this contribution from the Government of Japan, the most vulnerable populations affected by crises in the Far North, North, East and Adamawa regions will receive cash or food transfers to meet their immediate food needs as they build assets that will improve their livelihoods, increasing agricultural productivity and building resilience to natural disasters. • 195.200 USD for UNHCR to provide “Protection and Solutions for Central African Republic and Nigerian refugees in Cameroon”. Through this generous contribution, UNHCR will continue to contribute to refugees’ resilience and integration into the host communities, by improving access to durable means of livelihoods for refugees and their host population in the East, Adamawa, Far North and North regions of Cameroon.

For more information, please contact : Embassy of Japan : SAKAI TATSUKI <tatsuki.sakai@mofa. go.jp>, Researcher and Adviser in Economy and Cooperation +237 222 206 202 ; info@yd.mofa.go.jp United Nations Development Programme (UNDP) : Joseph FAJONG +237 675 645 854 ; joseph.fajong@undp.org

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United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR): Xavier Bourgois ; +237 690 049 996 ; bourgois@unhcr.org United Nations Children’s Fund (UNICEF): Salomon Marie Joseph Beguel +237 699 770 569 ; smjbeguel@unicef.org World Food Program (WFP): Yueyue LI +222 231 728 ; yueyue.li@wfp.org


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Regional Stabilization Facility of the Lake Chad Basin launches “Cash for Work” in Kolofata The ceremony to provide equipment to generate over 1000 jobs and curb youth unemployment, marked the effective kick off of the project implementation of the Cameroon Window of the Regional Stabilization Facility. It is supported by Germany, Sweden, UK and the EU.

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ome 1000 jobs are expected to be created amongst youth within the next six months in the Boko Haram crises affected localities of Kolofata, Mora, Amchidé, Limani and Gancé in the Far North Region of Cameroon. This follows the official launch of the first in a series of Cash for Work activities on 5 February, 2020 in Kolofata, by the Governor of the Far North Region- Midjiyawa Bakary and the Head of UNDP Stabilization Project in the Far North- Florian Morier amidst other top government, traditional and religious authorities in the region. While officially launching the activity, Governor Midjiyawa Bakary hailed UNDP Cameroon for initiating such a “strategic” project, aimed at providing immediate stabilization in crises affected areas, provide basic services and livelihoods. He reiterated government support to the

project and called on the population to provide their total collaboration in the effective implementation of the multimillion USD project. “During the next 6 months, we will support the beneficiaries selected for the Cash for Work and we hope that they will be able to invest fully in order to serve their Region through rehabilitation, reforestation, and sanitation activities”, Florian Morier explained during the official launch. Florian added “In the context of the immediate stabilization program, we plan to provide 30 boreholes and 25 community infrastructures in Amchidé and Limani including, for example, Police Stations, Gendarmerie Stations, Women Empowerment Centers, markets, Storage rooms, classrooms, health centers, etc. We also hope to carry out similar activities in Moskota, Mozongo, Hile Alifa and Blangoua in the coming months”.

Governor of the Far North Region(middle) pose for family photograph with beneficiaries and local authorities

UNDP Cameroon provides « Cash for work » equipment in Kolofata. Photo credits: UNDP Cameroon

Florian Morier fielding questions from Journalists just after the official launch.

Governor Midjiyawa Bakary hands over equipment to beneficiary

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Stabilization and Prevention of Violent Extremism

La Facilité régionale de stabilisation du bassin du lac Tchad appui la promotion de la sécurité communautaire dans les localités du Mayo Sava (Amchidé, Limani, Gancé, Kolofata, Mora) Mardi 28/04/2020, a eu lieu la cérémonie officielle de remise des équipements aux autorités administratives pour renforcer le système d’alerte précoce dans le Département du Mayo Sava.

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a cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord en présence du Préfet du Mayo-Sava, des sous-préfets des localités de Mora et Kolofata, des responsables locaux de la police et de la gendarmerie et Chef de l’Unité Stabilisation du PNUD dans l’Extrême-Nord. Cette action rentre dans la dynamique impulsée par le PNUD à travers la Facilité Régionale de Stabilisation du Bassin du Lac Tchad fenêtre du Cameroun, dans la perspective d’accompagnement l’Etat en vue de promouvoir de la sécurité dans les zones sinistrées par les exactions de Boko Haram. L’action vise à appuyer l’Etat à travers un don constitué d’une centaine de bicyclettes, de mégaphones, et de 250 smartphones à destination des relais communautaires travaillant avec les autorités et les forces de sécurités tandis que d’autres équipements tel que des torches et des chargeur solaires portables sont en cours d’acheminement. « De façon générale, les Systèmes d‘Alerte Précoce sont au cœur des mesures qui permettent de limiter les pertes en vies humaines. Ces systèmes sont constitués d’une série de mécanismes de surveillance organisée ou d’actions, qui collectent des informations sur les aléas potentiels afin de déclencher en temps opportun des interventions coordonnées. Ces systèmes doivent pouvoir fonctionner sur la détection, la communication et la réponse. C’est pour cette raison qu’il nous a semblé indispensable de renforcer le système d’alerte précoce dans le cadre du volet sécuritaire de notre projet de stabilisation », a expliqué le Chef de l’Unité du Projet Stabilisation, Florian MORIER

Equipements remis au Gouverneur de l’extrême-Nord

Signature du Procès-verbal de remise des équipements

« Nous souhaitons renforcer le système d’alerte précoce, dans le but d’améliorer la sécurité et relancer les activités autour du corridor économique entre le Nigéria et le Cameroun », a-t-il ajouté. Cette initiative qui entre dans le cadre de la Facilité Régionale de Stabilisation est soutenue par l’Allemagne, la Suède, le royaume Uni et l’UE et le PNUD compte multiplier cette initiative dans d’autres Département de la Région de l’Extrême Nord.

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Remise des équipements au Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord


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La Facilité régionale de stabilisation du bassin du lac Tchad lance une série de formation pour le renforcement des capacités techniques des petits exploitants agricoles de Limani et Amchidé Lundi 27/04/2020, a eu lieu le début d’une série sessions de formation, en vue de renforcer les capacités économiques d’au moins 1000 jeunes et femmes œuvrant dans le secteur agricole. Les bénéficiaires déjà constitués en groupements agricoles ont été recensés dans les localités de Amchidé (arrondissement de Kolofata) et Limani (arrondissement de Mora) région de l’Extrême-Nord.

Photo de famille avec les participants au Centre de Promotion de La Femme et de la Famille de Mora.

Séance de formation dans la salle de la délégation du MINADER à Mora .

Séance de formation (vues avant et arrière) dans la salle du Centre de Formation de Promotion de la Femme et de la Famille de Mora .

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’initiative rentre dans la dynamique impulsée par la Facilité Régionale de Stabilisation du Bassin du Lac Tchad fenêtre du Cameroun, soutenue par l’Allemagne, la Suède, le royaume uni et l’UE. Afin de respecter les mesures de prévention liées au COVID -19, la première session de formation s’est déroulée dans deux salles distinctes. Chaque membre de ces groupements bénéfi-

ciera de 03 jours de formation sous la supervision du Délégué Départemental du MINADER dans le Mayo-Sava. La série des sessions de formation s’étendra sur les 04 prochains mois à venir, à raison d’au moins 02 sessions par semaines, afin d’en faire bénéficier un maximum de personnes et ainsi relancer l’activité économique dans ces zones sinistrées par les exactions de la secte Boko Haram.

Après cette phase de formation, la Facilité Régionale de Stabilisation dotera chaque groupement avec du matériel comprenant entre autres des motopompes, tricycles à moteur, charrues, bœufs d’attelage, tracteurs, motos tout terrain, pelles, houes, machettes, brouettes, râteaux, semences améliorées, etc.

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UNDP in Action / N° 32 January-April 2020


Entrepreneurship and Local Economic Insertion

Cameroon launches Global and National Human Development Reports for 2019 The official launching ceremony which assembled over seven members of Government (Cabinet Ministers), a cross section of diplomatic corps and participants from all walks of life was also an opportunity to chart the way forward in two separate panel discussions.

A Alamine Ousmane Mey « Le Cameroun qui occupe la 150e position à l’échelle mondiale et la 21e à l’échelle continentale, avec l’IDH se situant à 0,563 est la preuve que des efforts ont été fait au courant des 10 dernières années mais également la preuve que des efforts additionnels sont nécessaires pour parachever cet objectif commun , celui de la réduction des inégalités au sein de nos communautés. »

ccording to the overall results of the 2019 National Human Development Report: Inclusive Growth, Inequalities and Exclusions, Cameroon recorded modest but resilient growth during the period covered by the Strategic Document for Growth and Employment (SDGE). The report states that this growth would have led to a more significant reduction in poverty, but was rather “non-inclusive, disproportionately benefiting the better-off thus leading to an increase in inequality” “The persistence of multi-level structural bottlenecks and the ineffectiveness of cyclical policy measures emerged as key culprits of inequality and exclusion during this period”, the report further states.

Francis Andrenarison, Senior Economist UNDP RDH:” L’indice de développement humain (IDH) a progressé de manière impressionnante (plus de 22,4 %) depuis 1990 avec des gains appréciables enregistrés dans toutes les régions ;Une nouvelle génération d’inégalités de développement humain entre pays à IDH faible et pays à IDH élevé se profile dont notamment l’écart en matière d’accès à l’éducation primaire (de 42,3 % à 93,5 %), d’accès aux études universitaires (de 3,2 % à 28,6 %) ou encore d’accès à la technologie dont l’abonnement au haut débit fixe (0,8 % à 28,3 % pour 100 habitants)

As recommendations for inclusive growth, the report highlights the following: supporting and equitably sharing the gains of growth, improving the performance of public administration, promoting the transformation of the agricultural sector, promote a dynamic private sector, deepen the decentralization of political power as well as reduce gender inequalities and social protection system. RNDH 2019 https://issuu.com/undp13/docs/rndh_2019 NHDR 2019 EN Cameroon https://issuu.com/undp13/docs/nhdr_2019 For the global report titled - Human Development Report 2019, Beyond income, beyond averages, beyond today: Inequalities in human development in the 21st century. More detrails : http://hdr.undp.org/en/2019-report

Allegra Baiocchi -RCO. “What these two reports are telling us, both globally and nationally, is that we need to look beyond averages and numbers - Averages often hide what is really going on in society, what is the real day to day quality of life for people in Douala, compared to Amchide or Bertoua or Mamfe. We need to look beyond income, to understand what is really driving inequality. We have to look at a wider range of drivers of inequality, like climate change, conflict and of course gender.”

Directeur de publication Jean Luc Stalon Directeur de la rédaction Alassane Ba

Alassane Ba : DRR PNUD « Développement Humain permet de voir dans quelle mesure les gens peuvent vivre la vie qu’ils choisissent. Il est mesuré par l’IDH qui est un indicateur synthétique servant à mesurer les progrès réalisés au fil du temps dans trois dimensions fondamentales à savoir la bonne santé, l’accès aux connaissances et le niveau de vie décent… Nous devons donner au secteur privé toute sa place de levier de la croissance. C’est à ce prix que nous assurerons une transformation structurelle de l’économie et la création d’emplois décents à des milliers de jeunes qui arrivent chaque années sur le marché du travail. »

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Rédacteur en chef et Design Joseph Fajong Lereh

Contributions Cassandra Nsoe Gilbert Abanda Audrey Moneyang Hermann Kamougne Beatrice Merveille Comité de relecture Martin Zeh Nlo Francis Andrianarison Zephirin Emini Florian Morier Julie Mballa Sandrine Mbassi


Entrepreneurship and Local Economic Insertion

Development Financial Assessment : Cameroon rated below expected target

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he United Nations Development Program (UNDP), the Ministry of Economy Planning and Regional Development and the Ministry of Finance launched the report on Development Financial Assessment (DFA) for Cameroon on 12 March 2020. The DFA report for Cameroon highlights Fiscal pressure: 15%; Income, profit and capital gains taxes 4,5% per GDP, which is relatively low and below the target in the region. The report further states that, although public revenues have increased in volume since 2009, they remain low compared to other countries aiming for emergence and below the minimum required level of 23% of GDP, estimated by the Economic Commission for Africa, to achieve the Sustainable Development Goals. The report indicates that according to the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) in 2017, tax revenue represented around 14.4% of GDP in Cameroon, compared to 17.9% in Côte d’Ivoire, and an average of 17.2% for 26 African countries assessed. The DFA, which serves as a tool in the mapping of funding sources in Cameroon also reveals that there is a real potential for mobilizing additional resources, public, private, national and international, to support development. Some avenues to explore have been suggested by the Study. These include; innovative taxes, the reduction of tax expenditures which are detrimental to the generation of revenue, a better mobilization of domestic savings for the benefit of the development of SMEs, the exploration of innovative sources such as diaspora funds and joint partnerships with the private sector, strengthening of development cooperation, in particular with emerging countries and the use of vertical funds, including climate finance. With regard to the expenditure chain, the study underlines

the strong consistency between planning and programming documents. However, certain shortcomings which lead to ineffective allocation and implementation of the budget have been noted and deserve adjustments, in order to make the planning, programming, budgeting and monitoring and evaluation process more efficient. These include the multiplicity of consultation frameworks, the weakness in the harmonization and coordination of interventions by Technical and Financial Partners which lead to a dispersion and fragmentation of interventions. Likewise, the insufficient involvement of non-state actors in the monitoring and evaluation of the State budget does not allow a strong accountability and dialogue mechanism to be established, building the confidence necessary to mobilize the contributions of all stakeholders. The report however concludes that, better coordination of development finance is an important lever for the effectiveness of interventions.

Resident Representative of UNDP Cameroon, Jean-Luc Stalon says the DFA is a key instrument to boost financial space for transformative development and the SDGs

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Les premiers résultats parlent d’eux-mêmes

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la suite du lancement officiel le 9 décembre 2019 et à la mise en place des premières stratégies en vue de son déploiement effectif, la nouvelle initiative phare de la jeunesse au Cameroun donne déjà de ses nouvelles à travers des résultats concrets sur le terrain. En effet, au cours de la mission de suivi et de renforcement des capacités des 31 jeunes ayant reçu l’avance de 60% du financement prévu dans le cadre du Youth Entrepreneurship Innovation Challenge conduite par le MINJEC avec l’appui du PNUD et d’autres partenaires opérationnels du 13 au 27 février 2020, les résultats observés étaient impressionnants. A Bertoua par exemple, Ricky Franck PA’AH II promoteur du projet de transformation des déchets d’abattoir en engrais 100% biologiques made in Cameroun, a pu grâce à son avance de $9000 finaliser sa solution et mettre en place une véritable entreprise de production et de commercialisation des engrais bio « Rich Nature ». Avant la réception des fonds, la jeune startup ne disposait pas de statut juridique et la production qui était dédiée à des tests n’était connue que de quelques-uns. « Les fonds reçus ont donc permis de formaliser notre entreprise qui est désormais une S.A.R.L ; d’améliorer la capacité de production passant de 100 kg/jr à 500 kg ; d’agrandir l’équipe en passant de 2 employés à 4 ; de renforcer notre visibilité sur les différentes plateformes médias ; de nouer des partenariats et de faire un chiffre d’affaires qui nous permet de régler les charges de l’entreprises » confia-t-il. A Douala, Charlotte Ngo Binya des Saucissons de poisson frais made in Cameroun est passée d’une production artisanale et d’une commercialisation à l’échelle fa-

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miliale, à une échelle industrielle. Sa startup Country Food est légalisée, elle a pu recruter du personnel, acquérir un local pour une durée de deux ans et ses produits sont désormais accessibles dans toutes les grandes surfaces à Yaoundé et Douala. A Yaoundé, les antivirus MEYE PROTECT de Stéphane MEYE et son équipe ont gagné en visibilité et crédibilité. Grâce aux fonds reçus, la start-up a amélioré ses capacités de production et de vente avec le matériel de pointe acquis. La startup a également amélioré ses conditions de travail à travers la réfection des locaux et mobilisé de nouveaux partenaires. D’autres projets qui étaient encore à la phase d’idées tels que le projet CYTOH de Véronique Boumtje (conception des microscopes intelligents dans le but d’identifier automatiquement toutes les cellules sanguines et de poser un diagnostic rapide de cancer de sang notamment chez les enfants) ou encore MESSDA de NNENGUE Junior (conception des Microtracteurs agricoles à base d’objets recyclés) ont connu d’énormes avancées notamment en termes de prototypage. Si plus de 70% de ces projets ont des résultats impressionnants, il n’en demeure pas que quelquesuns trainent encore. Les raisons sont variées, allant de la nécessité d’un suivi régulier aux difficultés liés à l’accès au marché. Rappelons que le Youth Connekt Cameroun a pour objectif de créer 5000 emplois d’ici 2023 en s’appuyant notamment sur l’entreprenariat. Au regard de son fort potentiel, le projet a été cité comme initiative motrice par le Chef de l’Etat Paul Biya lors de son adresse à la Jeunesse Camerounaise le 10 février 2020, l’invitant ainsi à saisir cette opportunité.

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Charlotte Ngo Binya dans son entreprise basée à Douala ; elle a reçu une avance de 9000$

Antivirus MEYE PROTECT de Stéphane MEYE qui a également reçu 9000$

Ricky PAA’H II au milieu de son champ avec ses engrais bio. Son avance était également de 9000$

Atelier de Conception des microtracteurs agricoles de Junior NNENGUE NGOTI. Son avance était de 6000$


United Nations Development Programme N° 1232 Immeuble Mellopolis, Rue 1794, Ekoudou, Bastos Po Box. : 836 Yaounde - Cameroon Tel. : (237) 222 200 800 Fax. : (237) 222 200 796 Email : communication.cm@undp.org Web : www.cm.undp.org @PNUD Cameroun PNUD Cameroun


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