Défendre les familles n°10

Défendre

n°10 12/2025

Le magazine des représentants familiaux • Unaf • Udaf • Uraf

Merci

aux 8 513 représentants familiaux

pour les familles !

Représentations CCAS-CIAS

QUELLES SOLUTIONS POUR PRÉVENIR LA PAUVRETÉ ?

SANTÉ

UNE NOUVELLE VERSION DE LA CERTIFICATION SANTÉ

Politique familiale ASSURANCE MALADIE LES INITIATIVES POUR LA SANTÉ DES AIDANTS

Perspectives : Trois enjeux majeurs pour les familles

Pa no ra ma

Un nouveau « congé supplémentaire de naissance » dans le PLFSS 2026 !

C’est une bonne nouvelle qui vient couronner 10 ans de combat pour l’Unaf : annoncé à plusieurs reprises, notamment par le Président de la République, le nouveau congé de naissance se concrétise enfin avec une inscription au PLFSS 2026. Ce nouveau droit permettra à chaque parent de prolonger les congés paternité et maternité d’un à deux mois chacun, à prendre en alternance pour 1 mois au moins et indemnisé à hauteur de 70 % du salaire net le 1er mois, 60 % le 2e mois.

L’Unaf réclamait de longue date un nouveau congé bien indemnisé pour permettre aux mères comme aux pères de passer plus de temps avec leur enfant sans sacrifier leur carrière, ni leurs revenus. La mesure annoncée est donc un « pied dans la porte » car le projet devra être précisé et amélioré, notamment par le débat parlementaire, sur le montant de l’indemnisation et la durée. Pour l’Unaf, la création de ce nouveau droit devrait être mis en œuvre dès 2026, et non en juillet 2027 comme annoncé. Enfin, il serait évidemment inacceptable que ce nouveau droit soit créé au détriment de prestations accordées aux familles avec enfant.

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années de combat pour l'Unaf

L’Unaf souffle 80 bougies à Dijon Les 14 et 15 juin 2025, s'est tenue l’Assemblée générale annuelle de l’Unaf à Dijon avec la venue de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. 800 participants venus de Métropole et d'Outre-Mer étaient présents à cette assemblée générale qui a célébré les 80 ans du réseau Unaf-Udaf-Uraf autour du slogan « Les familles sont une force, nous sommes la force des familles ». Les prises de paroles officielles ont été suspendues le temps d’une vidéo hommage à Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Unaf récemment disparue. Trois tables rondes, animées par Hélène Delmotte, journaliste, se sont succédé tout au long de la journée : « Être parent en 2025 », « Les familles face aux difficultés économiques », « Les familles face à la perte d’autonomie », assorties de multiples témoignages de partenaires, membres du réseau, représentants bénévoles, représentants des mouvements, de professionnels des Udaf et de personnes accompagnées. Exposition sur l’histoire de l’Unaf et de la politique familiale, mini-concert du slameur Eurêka et moments festifs ont rythmé cette rencontre.

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Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

Grande enquête sur l'Action sociale des communes et des EPCI Depuis le 15 septembre, 12 000 communes et intercommunalités en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer sont interrogées sur l'action sociale sur leur territoire.

L'Unaf est partenaire de cette enquête, nommée ASCO (Action Sociale des COllectivités locales) réalisée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), service statistique ministériel dans les domaines de la santé et des solidarités. Il s'agit d'établir, 10 ans après la précédente édition, un portrait complet de l’action sociale territorialisée sur le territoire français : répartition des compétences, aides, services, moyens humains (personnel du CCAS, CIAS). Les résultats sont attendus pour fin 2026 et seront essentiels pour alimenter le débat public.

Nous invitons donc tous les représentants des Unions à proposer et apporter leur concours aux collectivités pour un bon remplissage de ce questionnaire. Précisons que la loi garantit aux communes et intercommunalités le strict anonymat des réponses.

En savoir +

Edito Bernard Tranchand Président de l’Unaf

Merci à nos 8 513 représentants familiaux bénévoles !

Caisses d’allocations familiales, Offices publics de l’habitat, Centres communaux d’action sociale, Conseils de famille des pupilles de l’État, Comités de bassins, Commissions des usagers des établissements de santé… Au sein de chacune de ces instances et de bien d’autres, partout en France, vous êtes 8 513 représentants familiaux qui défendez bénévolement les intérêts des familles, leur dédiant votre temps et vos efforts.

L’Unaf, les Udaf, les Uraf et les associations familiales le savent : votre engagement est essentiel pour les familles. Grâce à vous, des millions de familles sont défendues et accompagnées, des services sont créés pour répondre à leurs besoins, des dispositifs et des mesures sont obtenus pour les soutenir !

Comme chaque année, la journée mondiale du bénévolat, le 5 décembre, nous donne l’occasion de vous le dire simplement : « Merci pour les familles » !

Cette opération est bien sûr également l’occasion de promouvoir le bénévolat pour donner envie à d’autres de nous rejoindre et de renforcer nos rangs : un enjeu crucial, à la veille d’une année 2026 qui sonne le renouvellement de nombreuses instances. Parce que ce sont les premiers concernés qui en parlent le mieux, nous avons donné la parole à des bénévoles des quatre coins de la France. Leurs témoignages le confirment : être bénévole, c’est bien sûr beaucoup donner, mais c’est aussi recevoir : se sentir utile, mener des combats, faire partie d’une équipe, apprendre toujours plus, rencontrer des personnes inspirantes, affûter ses arguments, faire avancer la société…

Autant de sentiments gratifiants qui ajoutent du sens à nos vies ! En tant que représentants familiaux, vous êtes les mieux placés pour relayer cette campagne, et convaincre de nouvelles recrues de s’impliquer pour défendre et obtenir de nouveaux droits pour les familles.

Dans votre magazine, outre un condensé de l’actualité de la politique familiale, vous trouverez justement une victoire toute récente pour l’Unaf : l’obtention d’un nouveau droit pour les familles : la création d’un congé supplémentaire de naissance. Bonne lecture !

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POLITIQUE FAMILIALE PERSPECTIVES

Trois enjeux majeurs pour les familles

Lors de l’Assemblée générale de l’Unaf à Dijon le 14 juin 2025, trois tables-rondes réunissant porte-paroles de l’Unaf et personnalités étaient consacrées aux défis auxquels sont confrontées les familles. Désir d’enfant contrarié, fragilisation économique des familles, rôle central, mais insuffisamment reconnu des aidants familiaux… État des lieux des grands sujets de mobilisation et des perspectives d’actions pour notre réseau.

Parentalité : comprendre et accompagner le désir d’enfant

Jacques Buisson, président du département Protection sociale et Santé de l’Unaf, a alerté sur la situation démographique française. En dix ans, notre pays est passé de 2 enfants par femme à moins de 1,6 aujourd’hui, soit plus de 100 000 naissances de moins. Face à ce constat alarmant, l’Unaf a interrogé directement les familles1.

Les résultats sont sans ambiguïté : le désir d’enfant demeure très fort. Les couples en âge de procréer souhaitent en moyenne 2,27 enfants. L’écart entre ce désir et la réalité constitue un double problème : il prive les familles de réaliser leur projet parental et accentue le vieillissement démographique, avec des conséquences majeures sur le financement de notre modèle social.

1 : www.unaf.fr/ressources/ ideal-personnel-moyen-dunombre-enfants-en-france

La baisse de la natalité trouve ses origines principalement dans des causes matérielles.

Avoir des enfants est devenu plus compliqué qu’il y a dix ou quinze ans. Les familles citent quatre leviers essentiels : des congés familiaux bien rémunérés (65 %), des aides financières suffisantes (65 %), des services d’accueil des jeunes enfants accessibles et de qualité (63 %), et des conditions de travail adaptées (62 %). Or, ces quatre dimensions ont toutes été dégradées au cours de la dernière décennie.

Au-delà des aspects matériels, deux tiers des parents se sentent parfois dépassés par

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leurs responsabilités éducatives, notamment concernant la gestion des écrans. Près de la moitié seraient ouverts à un accompagnement extérieur : le soutien à la parentalité est à la fois un besoin et une demande explicite.

Ce que l’Unaf défend Une attente forte : le renouvellement de la stratégie nationale de soutien à la parentalité et un soutien pérenne de la branche Famille aux associations. Le label « P@rents parlons numérique » doit être porté plus fortement.

Le « parcours séparation » doit être enrichi, notamment en y incluant un accompagnement budgétaire. La récente conventioncadre Unaf/Cnaf doit permettre un partenariat renforcé pour apporter notre expertise dans les territoires.

Difficultés économiques : un système social qui ne protège plus assez les familles

Morgane Lenain, présidente du département Économie, consommation et emploi de l’Unaf, a dressé un constat préoccupant.

Selon les budgets-types de l’Unaf, une famille avec deux enfants devrait pouvoir dépenser 3 700 euros par mois en 2025 pour vivre décemment. Ce n’est évidemment pas le cas d’un grand nombre de familles.

Du côté des recettes, seul un jeune sur trois dispose d’un CDI six ans après la fin de ses études. La précarisation du travail et les pers-

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

pectives d’évolution limitées font de l’arrivée d’un enfant un risque financier. Un tiers des Français jugent difficile de se libérer une heure ou deux de leur travail pour un événement familial : la France arrive au deuxième rang européen pour ces difficultés de conciliation.

Du côté des dépenses, le logement représente désormais 26 % du budget familial contre 20 % il y a quarante ans. La moitié des 18-29 ans sont inquiets quant à leur capacité à se loger. Résultat : 35 % des parents ne peuvent pas faire face à une dépense imprévue, contre 23 % dans la population générale.

Depuis quinze ans, le système sociofiscal tient de moins en moins compte de la charge d’enfants. Entre 2008 et 2018, les réformes successives ont nettement défavorisé les familles avec enfants, notamment les familles nombreuses. Le Conseil des prélèvements obligatoires a recommandé en 2024 de rehausser les parts enfants dans le quotient familial, la Cour des comptes estime qu’on a trop retiré aux familles avec enfant…

Pourtant, cette question n’émerge toujours pas dans le débat public. Des hausses de la TVA ou de la CSG sont évoquées sans protection spécifique pour les familles. Il est urgent que la prise en compte de la charge d’enfants devienne un réflexe dans toutes les politiques publiques.

Ce que l’Unaf défend L’Unaf continuera à agir sur le logement et sera attentive à la réforme du financement des Points Conseil Budget, essentiels pour intervenir dès les premiers signaux de difficultés. Le réseau des Udaf, premier porteur des PCB, restera vigilant sur l’inclusion bancaire et les assurances qui peuvent gréver les budgets familiaux.

Perte d’autonomie : reconnaître et soutenir le rôle des aidants familiaux

Marie-Josée Balducchi, présidente du département Habitat, cadre de vie et transition écologique de l’Unaf, a exposé les défis que pose la perte d’autonomie aux familles, en première ligne juridiquement et concrètement.

Les familles sont concernées par l’obligation alimentaire, mais aussi bien au-delà. La très grande majorité des aidants sont des aidants

1,6

enfant par femme :

la natalité a chuté en dix ans, avec plus de 100 000 naissances de moins.

familiaux : 92 % selon l’AGIRC-ARRCO, dont 38 % de conjoints et 44 % d’enfants. Concrètement, les aidants cumulent les responsabilités : soins, coordination des professionnels, démarches administratives, et contribution financière au reste à charge.

L’Unaf est défavorable à la suppression de l’obligation alimentaire et œuvre pour une meilleure articulation entre solidarité familiale et solidarité publique. La solidarité familiale ne devrait pas avoir pour conséquence la perte d’un emploi ou de la santé pour un aidant. L’Unaf continuera à se mobiliser pour obtenir des mesures concrètes en faveur des neuf millions d’aidants de notre pays.

Ce que l’Unaf défend Quatre priorités pour les aidants : •P romouvoir une meilleure reconnaissance des aidants familiaux grâce à une définition unique et harmonisée. Il faut aussi faciliter la conciliation entre vie familiale et professionnelle pour que les aidants conservent leurs emplois.

• Augmenter le recours au Congé proche aidant. Fin 2023, on ne comptait que 13 000 bénéficiaires. La durée de ce congé, trois mois, est trop faible. Il est également impératif d’améliorer les droits à la retraite des mères d’enfants en situation de handicap.

•D évelopper des solutions de répit, car les aidants sont souvent épuisés. Ce répit peut prendre la forme de relayage à domicile ou d’accueil temporaire.

• E nfin, la simplification administrative est urgente : dispositifs méconnus, les interlocuteurs trop nombreux et les procédures trop longues. Notre réseau contribue à améliorer les situations grâce à ses médiateurs et mandataires, qu’il faudrait davantage mobiliser.

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CCAS-CIAS

CCAS-CIAS

INTERVIEW

Pauvreté, inégalités : quelles solutions pour prévenir ?

Une publication récente de l’Insee documente l’évolution de la pauvreté et des inégalités en France en 2023. Le taux de pauvreté a augmenté d'un point entre 2022 et 2023, soit 650 000 personnes de plus en un an. Comment agir pour prévenir ce basculement ? Jean-Philippe Vallat, directeur des politiques familiales à l’Unaf, décrypte les synergies possibles entre Udaf et CCAS.

Quelles sont les grandes tendances mises en évidence par l’Insee ? Comment les familles et plus particulièrement celles avec enfants sont-elles touchées ?

En savoir + Niveau de vie et pauvreté en 2023 — Insee Première n° 2063

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Jean-Philippe Vallat : Le taux de pauvreté a augmenté en France en 2023 : il touche 15,4 % des personnes contre 14,4 % en 2022. Ce qui alerte l’Unaf dans l’augmentation de la pauvreté constatée par l’Insee, c’est qu’elle touche particulièrement les enfants puisque 21,9 % sont pauvres en 2023 (contre 15,4 % de la population en moyenne), alors que ce n’était que 20,4 % en 2022. Cette situation s’explique notamment par la dégradation nette de la situation des familles monoparentales (34,3 % sont pauvres) et des familles nombreuses (25,8 % sont pauvres). Si les aides financières sont indispensables, on constate qu’elles ne suffisent pas, puisque l’augmentation, en 2023, de 50 % de l’allocation de soutien familial, destinée aux familles monoparentales, n’a pas permis de stabiliser leur taux de pauvreté. La dégradation s’explique aussi fortement — selon l’Insee — par le décrochage de ces familles par rapport à l’emploi (périodes d’emploi plus courtes dans l’année, temps partiels de quotité plus faible).

Jean-Philippe Vallat, Directeur des politiques familiales à l’Unaf

Quelles possibilités de collaborations existent, au niveau local, entre Udaf et CCAS pour agir dans une logique de prévention de la pauvreté ?

Face à cette situation dégradée, une coopération entre CCAS / CIAS et Udaf peut être une des solutions et peut s’appuyer sur deux leviers.

D’une part, la conciliation vie familiale - vie professionnelle qui est une des clefs pour un meilleur accès à l’emploi et donc aux revenus du travail, notamment pour les familles monoparentales et nombreuses. Les communes sont appelées à se saisir du service public de la petite enfance, domaine dont elles sont désormais les autorités organisatrices. Nous espérons qu’elles seront nombreuses à confier cette mission aux CCAS/ CIAS qui sont bien placés pour trouver des dynamiques avec les familles et les acteurs locaux. Mais la question de l’accueil des enfants se pose bien au-delà de la petite enfance, au moins jusqu’aux 10 ans de l’enfant. Offrir des solutions d’accueil aux parents est une condition indispensable pour leur permettre de travailler. Sur ce sujet, certaines Udaf et associations familiales sont en mesure d’offrir aux communes et intercommunalités des dispositifs innovants pour

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la petite enfance et au-delà : garderies itinérantes, relais petite enfance, offres de répit - prioritairement pour les familles monoparentales, mais ouvertes à tous - à travers les « garderies solidaires », accueils de loisir… ` D’autre part, les Udaf constituent un réseau national d’accompagnement budgétaire et sont notamment le premier réseau de Points conseil budget labellisés. Il s’agit, à travers ces dispositifs, de prévenir la dégradation des situations budgétaires en travaillant sur les dépenses et les recettes, y compris sur l’accès aux droits des familles. Les CCAS / CIAS sont en première ligne face à la dégradation des situations financières, car c’est auprès d’eux que les familles vont se tourner en premier pour solliciter des soutiens. À l’exemple de

certaines Udaf, une coopération plus forte entre CCAS et Udaf sur l’accompagnement des situations budgétaires difficiles — à travers des conventions — constitue une réponse préventive particulièrement adaptée.

21,9

%

des enfants

vivent sous le seuil de pauvreté en 2023, (contre 20,4 % en 2022)

FOCUS

Une convention Udaf 44-CCAS pour développer des services aux familles L’Udaf de Loire-Atlantique tient des permanences dédiées au conseil budgétaire dans 14 CCAS et une communauté de communes du département : une façon d’aller au plus près des publics tout en équilibrant le modèle économique du service d’accompagnement budgétaire de l’Udaf.

Une conseillère en économie sociale et familiale se déplace dans les locaux du CCAS avec lequel l’Udaf a conventionné. Lors de ces permanences, elle propose du conseil budgétaire, de l’accès au microcrédit, de l’accompagnement à la procédure de surendettement et des actions collectives. Chaque convention financière permet la tenue de 10 permanences par an.

Au-delà du développement de l’accompagnement budgétaire sur l’ensemble du territoire départemental, ces conventions permettent de mettre l’Udaf en lien avec les communes de taille moyenne et avec ses représentants familiaux en CCAS. Cet ancrage local est parfois utile pour le développement d’autres services. La prestation est parfois mutualisée entre plusieurs CCAS, ce qui permet un partage des coûts entre collectivités.

En parallèle, l’Udaf propose également des conventions pour la venue sur les communes de son Bus d’accès aux droits et au numérique, sur la base d’un modèle de financement légèrement différent.

9 communes bénéficient de cette prestation.

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Santé

Santé

QUALITÉ

Une nouvelle version de la certification des établissements de santé

Réalisée tous les 4 ans, la certification des établissements de santé s’appuie sur un référentiel national, qui vient d’être mis à jour pour mieux s’adapter aux évolutions et réalités de terrain et faciliter sa mise en œuvre.

Objectifs de la certification d’un établissement de santé

La mise en place d’une évaluation externe des établissements de santé existe depuis les ordonnances d’avril 1996. Ainsi tous les 4 ans, cette certification est réalisée à travers la venue d’experts-visiteurs, qui sont des professionnels mandatés et formés par la Haute autorité de santé (HAS).

Cette procédure a pour objectif d’identifier les forces et les points d’amélioration de la qualité des soins et des prises en charge des hôpitaux et cliniques au regard d’un référentiel national construit collectivement, qui définit les attendus de qualité et les critères d’évaluation.

Une certification qui s’appuie sur un référentiel

Le référentiel qui permet la réalisation de cet audit est revu régulièrement afin de l’adapter aux réalités et évolutions de terrain. C’est ainsi que ce nouveau référentiel est la 6e itération de cette procédure.

Selon la HAS, le nouveau cycle qui va s’ouvrir capitalise sur la démarche précédente avec des ajustements destinés à faciliter encore sa mise en œuvre et son appropriation par les professionnels. Le référentiel reste ainsi organisé selon les trois mêmes chapitres - l’établissement, les équipes de soins, le patient - avec un nombre d’objectifs cependant réduit et rééquilibré (4 objectifs par chapitre, soit 12 au total). Le nombre de critères est également réduit et leur

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rédaction optimisée. Largement maîtrisées, les cinq méthodes d’évaluation, dont celle du patient traceur, sont simplement ajustées. L’organisation des visites et les quatre niveaux de décision (établissement certifié avec mention, certifié, certifié sous conditions, non certifié) sont inchangés.

Le référentiel de certification comprend des critères à trois niveaux d’exigence : standards, impératifs et avancés. Ainsi, le nouveau référentiel énonce notamment 21 critères impératifs qui correspondent à des exigences fondamentales dans tous les établissements de santé. Si une évaluation de l’un de ces critères est négative, la HAS se réserve le droit de ne pas accorder la certification à l’établissement ; elle pourra avoir un impact sur le niveau de décision.

Parmi ces critères impératifs, 6 sont des critères que l’on retrouve dans le chapitre patient : • Le patient bénéficie du respect de son intimité et de sa dignité au sein d’un environnement sécurisé ; • Le patient mineur bénéficie d’un environnement adapté ; • Le patient bénéficie de soins visant à anticiper ou à soulager rapidement sa douleur ; • Le patient bénéficie d’une prise en charge bientraitante ; • Le patient exprime son consentement libre et éclairé sur son projet de soins et ses modalités ; • La satisfaction et l’expérience du patient sont prises en compte.

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

21

critères impératifs

parmi lesquels 6 concernent spécifiquement le patient

Organisation de la visite de certification

Une visite dure entre 3 et 5 jours et est réalisée par 2 à 8 experts-visiteurs et un coordonnateur, selon l’activité de l’établissement, ses capacités, le nombre de sites rattachés.

Quinze jours après la visite, l’établissement reçoit son rapport de visite composé des résultats des évaluations réalisées par les experts-visiteurs ; des synthèses par chapitre ; des éventuelles fiches anomalies. À réception de ce rapport de visite, l’établissement de santé peut rédiger des observations. La HAS fonde sa décision sur le rapport de visite des experts-visiteurs et les observations de l’établissement.

Publication des résultats

La décision est rendue publique sur Qualiscope – qualité des hôpitaux et des cliniques, le service d’information en ligne de la HAS : www.has-sante.fr/Qualiscope L’établissement de santé doit assurer une diffusion interne du rapport de certification.

Il doit notamment le porter à la connaissance : • de l’instance délibérante et de la CME ; • de la commission des usagers ; • du public en affichant le macaron associé à son niveau de certification aux points d’accueil.

A vous d’agir

Le rôle des représentants des usagers, dans le cadre de la certification de l’établissement dans lequel ils siègent, est particulièrement important. Ils devront être associés à la démarche tant durant le temps de préparation que lors de la procédure d’évaluation elle-même. Leur avis sera recherché puisqu’ils rencontreront, lors d’une réunion spécifique, les experts visiteurs. Par ailleurs, ils pourront participer aux différents groupes de travail qui seront mis en place en amont de la visite des experts. Ils pourront également contribuer activement à la réalisation d’actions dans le cadre de la préparation de la visite, comme l’implication dans des processus du type « patient traceur ».

Les nombreuses réunions en amont de la visite des experts de la HAS impliquent que les représentants puissent se rendre le plus disponibles possible. Par ailleurs, un établissement qui n’associerait pas ses représentants à cette démarche, ne respecterait pas l’esprit de la certification HAS et pourrait se le voir reprocher par les experts. Enfin, il est essentiel que les représentants des usagers se concertent entre eux, notamment en amont de leur rencontre avec les experts visiteurs, afin qu’ils construisent ensemble leur intervention. Afin d’aider les représentants, et notamment ceux qui n’ont jamais participé à une certification, France Assos santé propose une formation concernant cette démarche.

Les résultats obtenus pour chaque critère permettent de calculer un score global qui exprime le niveau de la qualité des soins de l’établissement.

En savoir +

S’approprier le 6e cycle (pour les visites dès septembre 2025)

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Assurance maladie

ASSURANCE MALADIE AIDANTS FAMILIAUX

Santé des aidants : tour d’horizon des initiatives de l’Assurance maladie

Consciente des enjeux relatifs à la santé des aidants familiaux, l’Assurance maladie s’est engagée à déployer un « parcours dédié aux aidants familiaux », destiné à accompagner les aidants et parents de personnes en situation de handicap et les proches de retraités en perte d’autonomie dans le cadre de sa convention d’objectifs et de gestion (COG) 2023 – 2027. Où en sommes-nous, à mi-COG ?

Un partenariat renforcé Cnam – Cnaf et Cpam – Caf

Les COG Etat/Cnam et Etat/Cnaf intègrent des objectifs partagés visant à renforcer la communication et la collaboration inter-branches.

Une convention cadre a ainsi été signée entre la Cnam et la Cnaf en 2022 et prolongée début 2025. Celle-ci doit notamment permettre de définir un cadre national d’expérimentations communes visant à favoriser l’accès aux droits et aux soins pour des publics prioritaires, dont les aidants familiaux.

Entre 2023 et 2024, une expérimentation « Aller vers les proches aidants » a été menée au sein de 7 territoires : le Var, le Nord, la Haute-Marne, le Doubs, la Sarthe, l’Indreet-Loire, les Hautes-Alpes (Caisse commune de Sécurité sociale). À partir d’échanges de données entre les Caf et les Cpam, des actions d’aller-vers, ciblant les bénéficiaires et demandeurs de l’allocation journalière de Antonio Serra, représentant familial à la Cpam du Doubs (25)

Les démarches d’« aller-vers » les aidants familiaux, réalisées par les Cpam en lien avec les Caf concernent principalement l’action sanitaire et sociale de la Cpam du Doubs. La démarche se décline sous forme de 2 volets : les aides individuelles et les aides collectives. Nos services de communication en parlent dans les lettres aux partenaires et informent les assistances sociales de l’existence de cette aide.

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présence parentale (AJPP) et de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA), ont pu être développées. Cette collaboration a permis de croiser le repérage des aidants, que les Caf opèrent via certaines demandes de prestations, avec l’offre que les Cpam déploient et animent : Centre d’Examen de Santé, Mission accompagnement santé (Misas),…

En 2025, l’objectif affiché est la généralisation de cette démarche, en incluant la branche retraite, par le biais des Carsat. À la suite de la réception des données concernant les demandeurs de l’AJPP ou l’AJPA transmises par les Caf, les Cpam devront contacter les aidants familiaux afin de leur proposer un accompagnement : accès aux droits, aux soins et prévention.

Une démarche innovante : le parcours de santé « Proche aidant » de la Cpam des Flandres

Dans le cadre de cette expérimentation, la Cpam des Flandres a lancé un parcours de santé à destination des aidants. Celui-ci prévoit un accompagnement dans l’accès aux droits, dont notamment l’accès à une complémentaire santé. L’aidant bénéficie également d’un examen de prévention en santé, avec la possibilité d’une prise en charge par la Cpam du relayage auprès de l’aidé. Cette même prise en charge peut être proposée dans le cadre d’un accompagnement plus poussé et pour la réalisation de soins à la suite de cet examen.

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Et du côté de la MSA ?

Autre détail important : une aide au transport peut être activée en cas de difficulté de l’aidant pour se rendre à la Cpam.

L'Unaf s'est également engagée afin de renforcer l'accès aux soins et aux droits des aidants familiaux, en signant une convention cadre avec la Cnam les visant explicitement comme public prioritaire. Cette convention a donné lieu à de nombreuses déclinaisons locales entre les Udaf et les Cpam.

Patrice ROCHART, représentant familial à la Cpam des Flandres (59)

Cette action s'est faite en liaison avec les associations concernées du territoire, une information pouvant ainsi être dispensée auprès d'un auditoire ciblé au cours de journée de type "forum" des aidants ou par le biais des plateformes de répit par exemple, au-delà donc des canaux habituels de communication de la Cpam.

A vous d’agir

• Se renseigner sur le déploiement de cette démarche interbranche au sein de votre Cpam ; • S’il y a une convention entre votre Udaf et la Cpam, favoriser l’identification de l’Udaf comme partenaire de cette démarche ; • Faciliter le relais d’information à ce sujet entre votre Cpam et votre Udaf, notamment si celle-ci développe des actions à destination des aidants familiaux.

Enfin, pensez à demander le bilan à mi-CPG de votre Cpam !

Toutes les MSA doivent proposer des actions d’aide aux aidants, structurées autour de 3 axes : le soutien au plan relationnel et de la santé, l’information et la formation, le répit. Si vous êtes représentant familial dans une caisse de MSA, renseignez-vous sur les aides développées par votre caisse et défendez la mise en place de nouvelles actions afin de répondre aux besoins des familles.

En bref

Représentant familial en Cpam, et pourquoi pas vous ?

Début 2026, les conseils des Cpam vont être renouvelés, comprenant un binôme titulaire/suppléant par Udaf.

En tant que représentant familial : • Vous défendez l’ensemble des familles de votre département, en tant qu’usagères du système de santé ; • Au sein de la commission d’action sanitaire et sociale, vous arbitrez des demandes d’aides individuelles des familles ainsi que des subventions collectives ; • Au cours de votre mandat, vous échangez avec les autres membres de votre collège de représentants d’usagers (France Assos Santé et FNATH) afin de porter la voix des usagers, dont celle des familles ; • Vous pouvez bénéficier d’un congé de représentation !

Tout au long de votre mandat, vous êtes soutenus par le réseau Unaf-Udaf-Uraf et des formations vous seront proposées ainsi que des temps d’échanges.

De même, l’Unaf encourage fortement une répartition des Conseils et commissions entre les titulaires et suppléants. Si vous souhaitez vous lancer, le poste de suppléant peut vous convenir.

N’hésitez pas à vous rapprocher En savoir + de votre Udaf à ce sujet !

En savoir +

Présentation du parcours de santé proche aidant de la Cpam des Flandres

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Caisses d'allocations familiales

CAF

ACCUEIL DU JEUNE ENFANT

À compter du 1er septembre 2025, le complément mode de garde (CMG), prestation versée par la Caf ou la MSA visant à financer une partie du coût de l’accueil de l’enfant par une assistante maternelle ou une garde à domicile, évolue.

Que contient la réforme du CMG ?

M odification du mode de calcul du CMG dit « emploi direct ».

Comprendre la réforme et le nouveau mode de calcul du CMG

c'est par ici

E xtension du CMG aux familles monoparentales pour l’accueil, en emploi direct, des enfants entre 6 et 12 ans.

Possibilité pour les parents séparés de percevoir tous 2 le CMG en cas de garde alternée.

Au moins

43

1/ Cf rapport du HCFEA « Le CMG « Assistantes maternelles » Constats et pistes de réforme » 13 avril 2021

12

L’Unaf inquiète de l’augmentation du coût pour les parents

%

de perdants

avec la réforme du CMG emploi direct D’après les simulations de l’Unaf via le simulateur Urssaf, les principaux perdants de la réforme du CMG seraient : • Des familles qui recourent à des temps partiels d’accueil, soit par choix, soit par contrainte. Ces familles sont aujourd’hui nombreuses, dont beaucoup de familles aux revenus moyens ou modestes.

• De nombreuses familles monoparentales, qui perdent le bénéficie du double bonus précédemment en vigueur (bonus de montant versé de CMG et bonus de plafond de ressource prise en compte) • Des familles désormais exclues complètement, du fait de leurs ressources, du bénéfice du CMG.

Un risque de forte hausse du coût de l’accueil pour les parents

La réforme du CMG emploi direct vise deux objectifs, qui semblent contradictoires : d’une part augmenter le soutien financier aux parents qui ont des besoins d’accueil importants, d’autre part augmenter le soutien financier aux parents qui ont des revenus modestes.

De fait, la baisse du reste à charge concerne surtout les couples recourant à un temps plein d’accueil. Or, la majorité des familles recourent à des temps d’accueil partiels (notamment entre un peu plus d'un mi-temps et 80 %, soit entre 100 et 140 heures d’accueil mensuel).

Ainsi, 52 % des parents recourent en 2019 à moins de 100 heures, 32 % entre 100 et 149.

Seuls 17 % recourent à plus de 150 heures1.

Le coût de l’accueil pour les familles recourant à des temps partiels augmente donc.

Que vont faire ces parents pour qui ce coût est déjà trop cher2 ? Il est peu probable qu’elles augmentent le temps d’accueil de leur enfant : cela représenterait un surcoût, même si leur « taux d’effort » est diminué par la réforme.

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

D’autres paramètres risquent de contribuer à une hausse du coût de l’accueil : • La suppression du plafond journalier permettant de percevoir le CMG et son remplacement par un plafond horaire non excluant3 peut conduire à une forte augmentation du coût horaire, en particulier dans les zones en déficit d’offre d’accueil.

L’Unaf est favorable à une meilleure rémunération des « As’mat » pour favoriser l’attractivité du métier mais craint les effets inflationnistes majeurs de cette mesure.

• Le mécanisme de revalorisation du coût horaire de référence pour le calcul du CMG risque d’être rapidement éloigné des coûts réellement payés par les parents.

Pour l’Unaf, cette réforme va augmenter le coût de l’accueil pour de nombreux parents, y compris ceux aux revenus faibles ou modestes, dans un contexte de chute de la fécondité et d’alerte des parents sur un coût déjà trop élevé. Elle fait peser un risque réel sur la conciliation vie familiale – vie professionnelle : son impact sur l’emploi, et notamment l’emploi des mères est plus qu’incertain, aucun élément de simulation ne permettant de mesurer quels seront les arbitrages des parents face à une réforme d’une telle ampleur.

Le point sur...

L’allocation de soutien familial (ASF) De quoi s’agit-il ?

Une aide financière pour le parent qui élève seul son enfant ou la personne qui accueille un enfant n’ayant pas l’aide de ses parents.

Que signifie élever seul son enfant ?

• L’autre parent est décédé ou n’a pas reconnu l’enfant.

• Parent vivant séparément, bénéficiaire d’une pension alimentaire non versée ou versée partiellement.

• Parent vivant séparément avec une pension alimentaire inférieure à 199,18 €.

Quel est son montant ?

• Pour le parent qui élève seul son enfant = 199,18 € par enfant à charge • Quand la pension alimentaire versée est inférieure à 199,18 €, l’ASF = 199,18 - le montant de la pension reçue. Attention, l'ASF différentielle n'est pas versée si elle est inférieure à 15 €.

• Pour la personne qui accueille un enfant n’ayant pas l’aide de ses parents : 265,5 € par enfant.

Dans le cas du non-paiement par l’autre parent de la pension alimentaire, l’ASF constitue une avance. La Caf ou la MSA (selon régime de rattachement) récupèrera les sommes non versées et déduira le montant de l’ASF versé.

Quelles conditions pour en bénéficier ?

Ce que l’Unaf défend • Une revalorisation du coût horaire de référence en fonction du coût réel horaire médian constaté en année N-1 (comme c’est le cas pour cette 1ère année de réforme).

• Une transparence sur les effets de la réforme avec un bilan d’impact qui inclut l’impact sur : le nombre d’heures d’accueil, l’emploi (notamment des mères), le coût médian et moyen pratiqués par les « As’mat » et les gardes à domicile, l’aspect financier de la réforme pour les familles (en fonction de la composition familiale et des ressources du foyer) et pour la branche famille.

• Résider en France (justifier d’un titre de séjour en cours de validité).

• Vivre seul avec au moins un enfant à charge.

Durée de perception • Jusqu’au 20 ans de l’enfant ou jusqu’à la reprise d’une vie commune.

• En cas de non-versement ou versement partiel de la pension alimentaire par l'autre parent : pendant 4 mois, si vous n’avez pas engagé sous 4 mois des démarches judiciaires pour fixer une pension alimentaire ou la faire réviser.

2/ Enquête Unaf sur le coût de l’accueil du jeune enfant, 2024.

3/ La mise en place d’un plafond horaire élevé non excluant à 8 € présente un risque d’augmentation des coûts pour les familles vivant dans des territoires où l’offre d’accueil est faible. Soit parce que le coût horaire pratiqué augmentera rapidement pour s’aligner juste en dessous du taux horaire de 8 €, soit parce que le CMG continuant d’être versé en partie (les cotisations ne sont plus prises en charge au-delà du plafond non excluant, ainsi que le volet rémunération du CMG au-delà de ce même plafond) les Asmat dépasseront plus facilement ce coût horaire de 8 €.

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Protection

Protection de l’enfance - Adoption

de l’enfance - Adoption ÉTUDE

Les résultats de l’enquête annuelle de l’ONPE sur les pupilles de l’État

L'Observatoire national de la protection de l'enfance1 a publié en août son rapport annuel sur la situation des pupilles de l'Etat. Ce nouveau rapport offre des données précieuses, indispensables pour tous les représentants familiaux dans les Conseils de familles et les Observatoires départementaux de la protection de l'Enfance. En voici les principaux résultats.

Le nombre de pupilles

5 170 enfants ont le statut de pupille de l’État au 31 décembre 2023, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2022 (+ 654 pupilles). Cette augmentation s’observe depuis 2009 (+ 132 % entre 2008 et 2023).

Elle est principalement due à la mise en place des Commissions de révision de la situation et du statut des enfants (CESSEC), installées d’abord à l’initiative de quelques départements, puis généralisées après la loi du 14 mars 2016.

Le nombre de pupilles de l’État varie fortement selon les départements, de 2 en Corse à 460 dans le Nord. La moyenne nationale est de 36 pupilles pour 100 000 enfants.

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des pupilles

confiés en vue d’adoption le sont à une famille agréée du département.

1/ L’ONPE est un organisme qui fait partie du GIP France enfance protégée, dont l’Unaf est l’un des administrateurs.

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La proportion de pupilles confiés en vue d’adoption diminue quant à elle régulièrement depuis 2014, passant de 40 % à 21 % de l’ensemble des pupilles de l’État. Ils sont âgés en moyenne de 4,7 ans contre 11,7 ans pour ceux qui ne le sont pas.

Les conditions d’admission

Au 31 décembre 2023, la majorité des enfants pupilles de l’État le sont devenus à la suite d’une décision judiciaire, marquant une tendance de fond observée depuis plusieurs années. La proportion d’enfants ainsi admis est en effet passée, en 10 ans, de 42 % en 2013 à 68 % en 2023. Inversement, la proportion d’admissions d’enfants sans filiation connue diminue, passant de 36 % à 14 % sur la même période. 10 % des enfants pupilles de l’État sont orphelins.

Qui sont les pupilles ?

Au 31 décembre 2023, les pupilles de l’État sont âgés en moyenne de 10,2 ans et ont été admis, en moyenne, à l’âge de 7,4 ans ; contre respectivement 7,7 ans et 5,1 an en 2013. Cette hausse des moyennes d’âge est constitutive de l’augmentation importante sur cette période du nombre d’enfants admis à la suite d’une décision judiciaire (+282 % pour le retrait de l’autorité

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

Parmi les pupilles non confiés en vue d’adoption, près de

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vit en famille d’accueil

parentale et +244 % pour une déclaration judiciaire de délaissement parental) et du nombre d’enfants admis en raison de leur situation d’orphelinage (+121 %).

Les pupilles confiés en vue d’adoption

Au 31 décembre 2023, 21 % des pupilles de l’État (soit 1 093 enfants) sont confiés en vue d’adoption. Dans près de deux cas sur trois, ils sont confiés à une famille agréée du département (64 %).

Les enfants confiés en vue d’adoption sont relativement jeunes : ils ont 4,7 ans en moyenne. Près de 6 sur 10 ont été admis avant l’âge d’un an et très rapidement confiés à une famille en vue de leur adoption.

21 % des enfants confiés en vue d’adoption au cours de l’année 2023 ont des besoins spécifiques.

Les pupilles non confiés en vue d’adoption

Au 31 décembre 2023, près de 4 pupilles de l’État sur 5 (79 %, soit 4 077 enfants) ne sont pas confiés en vue d’adoption. Ils sont âgés en moyenne de 11,7 ans.

Parmi eux, près de 4 enfants sur 5 vivent en famille d’accueil. Un enfant sur 5 (20 %) est accueilli en établissement tandis qu’une minorité (2 %, soit 57 enfants) vit chez un membre de sa famille ou une autre personne de son entourage.

Les pupilles sortis du statuts

Au cours de l’année 2023, 1 160 enfants ont quitté le statut de pupille de l’État ; un nombre en hausse de 4 % par rapport à 2022 (1 115 enfants) : 49 % ont fait l’objet d’un jugement d’adoption, 38 % sont devenus majeurs et 9 % ont été restitués à leurs parents. Le nombre de pupilles de l’État ayant quitté le statut au cours de l’année 2023 à la suite d’un jugement d’adoption diminue de 7 % par rapport à 2022 (567 contre 609). Cette évolution prolonge une tendance à la baisse observée depuis 2016.

Les agréments d’adoption

Au 31 décembre 2023, 8 730 agréments d’adoption sont en cours de validité, contre 8 835 en 2022 (rappelons qu’au 31 décembre 2006, 28 528 agréments étaient en cours de validité). Toutefois, au cours de l’année, les conseils départementaux ont reçu 3 709 nouvelles demandes d’agrément, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2022, et 2 200 agréments ont été accordés, soit une hausse de 6 %.

En 2023, la durée moyenne entre l’octroi d’un agrément d’adoption et le placement en vue d’adoption d’un enfant est de 3,3 ans. Cette durée varie de 2 mois en moyenne dans le Puy-de-Dôme à 6,5 ans pour le département de la Corrèze.

Au 31 décembre 2023, l’âge moyen des adoptants est de 43,1 ans contre 42,5 ans en 2022. Cet âge varie selon la situation de la future famille adoptive, passant de 40,5 ans pour les familles agréées du département de résidence à 50,6 ans pour les familles d’accueil. Lorsque les enfants sont confiés en vue d’adoption à un âge précoce (4 mois) les adoptants ont en moyenne moins de 40 ans tandis que, pour les enfants pour lesquels un projet d’adoption tardif est mis en œuvre, l’âge moyen des adoptants dépasse 52 ans.

Le fonctionnement et l’activité des conseils de famille

En 2023, 125 conseils de famille ont suivi la situation des 6 330 enfants ayant eu le statut de pupilles de l’État au cours de l’année, ils se sont réunis en moyenne à près de 10 reprises.

Au 31 décembre 2023, les représentants des associations familiales assurent la présidence des conseils de famille pour 34 % des instances en activité devant les personnalités qualifiées (28 %) et les représentants des conseils départementaux (20 %).

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Logement

LOGEMENT

CCAPEX

Un levier renforcé pour mieux prévenir les expulsions

Prévenir les expulsions locatives est un enjeu de cohésion sociale et de protection des familles. Perdre son logement est un choc qui fragilise tout l’équilibre familial : scolarité des enfants, emploi, santé.

Dans ce contexte, les commissions de coordination des actions de prévention des expulsions (CCAPEX) jouent un rôle clé. Présentes dans chaque département, elles réunissent les acteurs du logement et du social : CAF et MSA, bailleurs, services sociaux, Udaf, Adil, collectivités, préfecture.

Leur mission : repérer les situations d’impayés, coordonner les réponses et proposer des solutions pour éviter l’expulsion via des plans d’apurement, des aides financières, un accompagnement social ou budgétaire.

La loi du 27 juillet 2023 (dite loi anti-squat) introduit des mesures législatives qui modifient le traitement des impayés locatifs et accélèrent certaines procédures d’expulsion, suscitant des inquiétudes pour les ménages en difficulté. Elle a toutefois prévu de renforcer les CCAPEX en élargissant leurs missions : décision du maintien ou de la suspension de l’aide personnelle au logement en cas de non-paiement, traitement et répartition des signalements d’impayés transmis par les commissaires de justice, examen des situations d'allocataires en difficulté de paiement de leur loyer, meilleure exploitation des données sociales et judiciaires pour agir plus tôt.

Un décret, en attente de publication, viendra préciser notamment la composition des CCAPEX et leur organisation autour d'une CCAPEX centrale, de commissions locales et de sous-commissions si nécessaires. Ces évolutions devraient permettre aux CCAPEX d’intervenir plus rapidement et de coordonner plus efficacement les solutions.

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Les Udaf sont membres de ces commissions à « leur demande ».

Dès la publication du décret, l’organisation des CCAPEX et la possibilité pour les Udaf d’y siéger et de contribuer aux travaux entrent immédiatement en vigueur. Seules les dispositions reposant sur le futur système d’information national (transmission automatique des impayés par les Caf/MSA, échanges dématérialisés et traitement automatisé des signalements), ne seront pleinement applicables qu’à partir du 1ᵉʳ janvier 2027. Les Udaf peuvent dès aujourd’hui demander à siéger dans ces instances et y apporter leur expertise en accompagnement social, budgétaire et familial.

A vous d’agir

Pour les Udaf, il s’agit d’une double opportunité : renforcer leur rôle de représentation dans ces instances afin de porter la voix des familles et défendre des réponses préventives ; et mobiliser leurs services (ASLL, AVDL, médiation locative) pour intervenir en amont et aider les ménages à rétablir leur situation avant que l’expulsion ne devienne inévitable.

L’Unaf plaide pour que la prévention soit au cœur de la politique du logement et rappelle que l’expulsion doit rester l’ultime recours.

La mobilisation active des représentants Udaf dans les CCAPEX sera déterminante pour transformer ces évolutions législatives en une véritable protection des ménages.

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

Actualisation des APL : décryptage Les Aides personnelles au logement (APL) ont été revalorisées de 1,04 % au 1er octobre 2025, pour les paramètres liés à la dépense logement (plafonds de loyers et forfaits de charges), conformément à l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL) du deuxième trimestre 2025.

Les paramètres liés aux ressources devraient, quant à eux, être actualisés au 1er janvier 2026, en fonction de l’indice des prix à la consommation, conformément aux règles en vigueur.

Si cette revalorisation traduit le respect de la loi pour la quatrième année consécutive, aucune mesure correctrice n’est venue compenser la perte importante de pouvoir d’achat subie par les allocataires au fil des années. En effet, les différentes mesures d’économies

appliquées depuis 2017 ont progressivement détaché le montant des APL de la réalité des dépenses de logement supportées par les familles, en particulier s’agissant des charges locatives, dont la hausse continue pèse lourdement sur les budgets.

Ce que l’Unaf défend

L ’Unaf alerte sur la progression marquée de ces charges, qui fragilise le pouvoir d’achat des locataires et rend la charge globale du logement (loyer + charges) de plus en plus difficilement soutenable pour de nombreuses familles. Ce constat appelle une vigilance renforcée des pouvoirs publics : la maîtrise du coût global du logement est un enjeu central, non seulement pour préserver le pouvoir d’achat des ménages, mais aussi pour garantir leur maintien dans un logement digne et adapté à leurs besoins.

En bref Révision des loyers HLM au 1er janvier 2026 Les loyers HLM pourront être revalorisés de 1,04 % au 1er janvier 2026, conformément à l’évolution de l’IRL du 2e trimestre 2025. L’Unaf recommande une approche équilibrée, tenant compte à la fois du pouvoir d’achat des familles et de la pérennité du modèle du logement social. Elle invite les représentants Udaf à être particulièrement attentifs aux logements les plus énergivores (F et G), pour lesquels une hausse, même limitée, pourrait aggraver la précarité énergétique.

Chaque conseil d’administration d’office HLM est appelé à adapter sa décision aux réalités locales.

A vous d’agir

Représentants au sein des OPH : n’hésitez pas à valoriser le rôle de relais et d’accompagnement que jouent les Udaf auprès des familles : ce sont des partenaires clés pour la prévention des impayés de loyers et de charges. Elles peuvent intervenir dès les premiers signes de difficulté, notamment à travers les Points Conseil Budget (PCB) et les dispositifs d’accompagnement liés au logement (ASLL, AVDL).

Le développement d’une coopération régulière entre les offices et les Udaf permet d’agir en amont des situations de blocage, de sécuriser le paiement des loyers et des charges, et ainsi de prévenir les impayés, le surendettement et les expulsions locatives.

L’Unaf aux côtés du Médiateur national de l’Énergie Protéger les ménages, agir pour la transparence. L’Unaf partage avec le Médiateur national de l’Énergie un même objectif : informer, protéger et défendre les consommateurs, en particulier les plus vulnérables. Elle soutient la stratégie du « nommer et honnir », qui vise à rendre publics les noms des fournisseurs d'énergie ayant de mauvaises pratiques pour encourager des comportements plus responsables. Elle appelle également à une interdiction effective des coupures, qui fragilisent encore de trop nombreux foyers.

Le chèque énergie 2025 : • 5,6 millions de ménages en bénéficient cette année.

• Pour la campagne 2025 : l'attribution automatique du chèque énergie repose sur un croisement des données fiscales, des gestionnaires de réseaux d'électricité et des fournisseurs. Les chèques sont envoyés courant novembre 2025 aux bénéficiaires répertoriés. Les ménages qui ne l'auraient pas reçu pourront en faire la demande en ligne sur chequeenergie.gouv.fr

Renouvellements en vue dans les offices HLM Les élections municipales de 2026 vont marquer une vague de renouvellements des Conseils d’administration des offices HLM, rattachés à une intercommunalité, celui des offices départementaux interviendra en mars 2028.

En savoir +

Consulter la carte des OPH

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PAROLES

DE REPRÉSENTANT

PORTRAITS CROISÉS

Représenter les familles dans un Office public de l’habitat

Les Offices publics de l’habitat sont des organismes HLM qui jouent un rôle crucial dans politique du logement.

Au sein de leur Conseil d’administration, les représentants des Udaf jouent un rôle unique pour défendre les familles.

Jacques Masse,

Représentant familial à Grand Lyon Habitat (69) Je siège au Conseil d’Administration dans l’un des trois Offices publics de l’habitat (OPH) de la Métropole de Lyon, au titre de l’Udaf. J’exerce ce mandat depuis novembre 2023. Bénévole à la Confédération Syndicale des Familles (La CSF 69) depuis 2019, je fais partie de l’Udaf en tant qu’administrateur depuis trois ans. Ce qui me plait dans cette instance, c’est la diversité parmi les administrateurs GLH : représentants des élus, représentants des locataires, représentants d’associations dans le domaine de l’hébergement, représentant de la Caf, représentants de banques… Cette mixité est intéressante et riche.

Josiane Le Yondre,

Représentante familiale à Brest Métropole Habitat (29) Je siège au Conseil d’administration d'un office HLM et dans diverses commissions : la CALEOL (commission d'attribution des logements), la commission travaux, la commission des locataires. Cela fait maintenant plus de 18 ans que j'exerce ce mandat et j'en apprends toujours !

Auparavant, j'étais salariée d'une association familiale pendant 25 ans. À la retraite, le bénévolat s'est imposé à moi : au sein de mon association, à l'Udaf mais aussi dans un restaurant associatif.

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Les familles sont une entité bien particulière qui n’est pas toujours reconnue en tant que telle, en particulier parce que les associations de défense des locataires sont plus nombreuses à siéger au CA, au sein duquel elles ont un rôle bien défini.

Ma difficulté principale a été de ne plus être perçu comme un représentant de mon association d’origine, au titre de laquelle j’étais reconnu par quelques administrateurs, dont les dirigeants de GLH, mais comme un représentant de l’Udaf.

Chaque année, en octobre, a lieu le vote de l’augmentation des loyers, pour lequel toutes les associations de défense des locataires votent contre.

Moi, je dois suivre les consignes de vote de l’Unaf qui sont le plus souvent différentes. Mais cela me donne l’occasion de défendre et d’argumenter les positions de l’Unaf en la matière !

Ce qui me plaît à l’OPH, c’est de faire valoir le point de vue des familles lors de l’élaboration des décisions ; c'est apporter un soutien moral et pratique aux locataires en difficulté, les aider à comprendre leurs droits, à formuler leur dossier de demande et pouvoir les représenter devant la CALEOL. C'est aussi les aider à engager les procédures pour faire valoir leurs droits, notamment devant la commission DALO. Pour moi, la représentation familiale est originale, unique et spécifique dans le sens où on prend en compte les réalités des familles. L’approche globale, la connaissance du terrain sont notre force par rapport aux autres membres du CA. Quelle satisfaction lorsque l'on vous remercie pour avoir apporté un soutien, un peu de joie, ou de menus services !

Défendre les familles, le magazine des représentants familiaux I Décembre 2025

Un conseil aux futurs représentants ?

Participer à des instances de gouvernance permet d’avoir accès à des informations intéressantes et souvent éclairantes sur la politique d’un bailleur social d’importance.

Même si cela peut paraître frustrant de ne pas avoir un vote déterminant, faire entendre la voix de l’Udaf me semble important !

Un conseil aux futurs représentants ?

En début de mandat, j'avais juste un peu de temps, de l’énergie, un « savoirêtre » et des compétences professionnelles à partager. Mais pour être pertinent et écouté, il faut pouvoir s'appuyer sur des connaissances et des compétences. Nous ne sommes jamais seuls : le réseau Unaf-Udaf-Uraf est toujours présent, des formations de qualité sont dispensées !

Vos droits

Fin de mandat : conseils pour une transition réussie Votre mandat de représentation familiale touche à sa fin : c’est pour nous l’occasion de vous adresser nos plus vifs remerciements. Votre rôle pour porter la voix des familles est essentiel ! Que vous souhaitiez renouveler votre candidature, transmettre votre mandat ou vous engager dans une nouvelle mission, votre Udaf est là pour vous accompagner dans cette étape importante.

Fin de mandat : mode d’emploi 1. Faire le bilan de votre mandat.

Prenez le temps de dresser un bilan avec votre Udaf. Pour valoriser les actions menées, identifier les points forts et les axes d’amélioration, et préparer la suite.

2. Trois options s’offrent à vous : • Continuer l’aventure : si vous souhaitez poursuivre votre engagement, proposez de nouveau votre candidature. Votre expérience est précieuse !

• Transmettre votre expérience : si vous identifiez une personne susceptible de reprendre le flambeau, l’Udaf peut faciliter cette passation. C’est une étape clé pour garantir la pérennité de la représentation des familles.

• Changer de mission : vous pouvez aussi choisir de vous investir dans une autre instance. Votre expertise sera toujours la bienvenue !

3. L’Udaf à vos côtés N’hésitez pas à contacter votre Udaf pour : • Échanger sur votre bilan et vos projets ; • Identifier un successeur ou une nouvelle mission ; • Organiser une passation de qualité.

Ensemble, assurons la pérennité de la représentation des familles !

Pourquoi la transmission est-elle essentielle ?

• Maintenir la légitimité : Une passation de qualité permet au nouveau représentant de s’appuyer sur l’expérience acquise et de gagner en crédibilité auprès des instances.

• Éviter les ruptures : Elle assure la continuité du mandat et des actions en cours et préserve ainsi la place des familles dans les débats.

• Faciliter l’intégration : Le nouveau représentant prend ses marques plus rapidement, appréhende plus facilement sa mission avec une connaissance facilitée des dossiers et des interlocuteurs.

Comment organiser la transmission ?

• Un temps d’échange formalisé entre le représentant sortant et le nouveau pour évoquer : - Les missions et responsabilités du mandat ; - Les dossiers en cours et les échéances à venir ; - Les contacts utiles (institutions, partenaires, autres représentants) ; - Les bonnes pratiques et les écueils à éviter.

• Des supports écrits sont mis à la disposition des nouveaux représentants par l’Udaf pour faciliter la prise de poste.

• Si possible, proposez au nouveau représentant d’assister à une ou deux réunions avec vous avant de prendre seul le relais.

Un engagement qui se poursuit ?

Même après la fin de votre mandat, votre expérience reste précieuse.

Vous pouvez, si vous le souhaitez, rester disponible pour conseiller votre successeur ou participer ponctuellement à des temps d’échange au sein de votre Udaf.

Votre avis compte !

Votre Udaf vous enverra prochainement un questionnaire de fin de mission (5 min seulement). Vos retours nous aident à progresser et à améliorer l’expérience de chacun. t

e engagemen tr vo r ou p ci er m d Un gran et votre énergie !

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Ressources

Formations

Réalités familiales « La force des familles » Réalisé dans la cadre des 80 ans de l’Unaf, ce numéro de Réalités familiales spécial anniversaire revient sur les temps forts de l’Assemblée générale de l’Unaf, qui s’est déroulée en juin 2025 à Dijon. Autour de trois grands défis qui concernent les familles (être parents en 2025, les difficultés économiques des familles et les familles face à la perte d’autonomie), les interventions des experts de l’Unaf, de grands partenaires et d’acteurs de terrain se répondent pour mieux cerner les réalités de vie des familles, les enjeux et les réponses à apporter. Ce numéro est aussi l’occasion de célébrer et de rendre hommage à l’engagement de tout un réseau, à travers une rubrique dédiée aux femmes et aux hommes qui le font vivre.

Réalités

R E V U E D E L’ U N I O N N A T I O N A L E D E S A S S O C I A T I O N S F A M I L I A L E S

Le catalogue de formations de l’Unafor propose

de nombreuses formations dédiées aux représentants familiaux :

Représentation familiale

• La fonction de représentation • Etre Administrateur de CCAS et CIAS : premiers pas/approfondissement

Perfectionnement des compétences • Prendre la parole et participer aux réunions • Animer et réussir une réunion • Savoir argumenter En savoir + • Pratiquer l'écoute active unafor.fr (au téléphone ou en entretien)

Agenda

La force des familles

ISSN : 0220 9926 - Prix : 15 €

N° 144 - 2025

Commandes en ligne sur : www.unaf.fr/boutique

Guide « Protéger mon enfant de l’alcool : comment donner les bons repères » Dans le cadre d’une collaboration avec l’Association Addictions France, l’Unaf publie un nouveau flyer destiné aux parents.

La consommation d’alcool chez les adolescents est un enjeu majeur de santé publique et l’objet de nombreux questionnements pour les parents. Sans nier leurs inquiétudes, ce guide a pour objectif de les aider à réagir et accompagner leurs enfants face aux dangers de l’alcool autours de trois axes : prévenir, dialoguer et orienter vers des services spécialisés en cas de besoin.

Télécharger le guide :

Formations 2026 : « Caf - Premiers pas » Date : • Samedi 17 janvier 2026, 9h30 – 16h30, à Paris • Samedi 24 janvier 2026, 9h30 – 16h30, à Valence • Samedi 7 février 2026, 9h30 – 16h30, à Carcassonne • Samedi 7 mars 2026, 9h30 – 16h30, à Rodez Inscriptions par mail à unafor@unaf.fr

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Ce magazine est le vôtre : participez à l’améliorer en nous écrivant.

Défendre

Contact : defendrelesfamilles@unaf.fr N°10 - Décembre 2025

Magazine édité par L’Union nationale des associations familiales 28, place Saint-Georges - 75009 PARIS www.unaf.fr - Contact : defendrelesfamilles@unaf.fr

Direction de la publication : Bernard Tranchand Directrice générale : Guillemette Leneveu Responsable de la communication : Laure Mondet Rédaction en chef : Jean-Philippe Vallat Coordination éditoriale : Élise Séaume Chefs de rubrique : Céline Bouillot (CAF), Élise Séaume (CCAS-CIAS), Alexine Geller (Assurance maladie), Nicolas Brun (Santé), Marilia Mendes (Habitat), Bénédicte Vital (Vos droits), David Pioli (Protection de l'enfance - adoption) Diffusion et abonnement : Cécile Chappe Crédits photos : X, Shutterstock Création et Impression : Agence Hawaii Communication 78310 Coignières - Tél. : 01 30 05 31 51

Dépôt légal : Décembre 2024 / N°ISSN : 2781-9248 Périodicité : Semestriel - n° 10 - Décembre 2025 Diffusion et abonnements : Abonnement annuel (2 numéros) 10 € / an

Respectueux de l’environnement, ce document est imprimé sur du papier utilisant la certification forestière PEFC (Programme européen de certification forestière).

La certification PEFC donne l’assurance que le papier que nous utilisons est issu de pâtes produites à partir de forêts gérées durablement.

Reproduction interdite sauf autorisation de l’Unaf